Victor Millard, ou l'enfant né du feu

par **Victor Millard** Dim 24 Jan - 13:39

Victor Millard

34 ans
Une vie qui commence dans les flammes finira par s’y consumer.

DATE, LIEU DE NAISSANCE : le 16 août 1563. ▽ SIGNE ASTROLOGIQUE : Lion. ▽ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. ▽ CLASSE SOCIALE : Roturier. ▽ NATIONALITÉ : Monbrinien. ▽ MÉTIER : Le travail du bois, sous toutes ses formes, sculptures, menuiserie... ▽ RÉFÉRENCE AVATAR : Anson Mount.

:registered: Costati :registered: Avatar : Wildworld; Gif :Tumblr

Qui es-tu ?

▽ Apparence ▽

Victor est un homme relativement large d’épaules, qui dépasse d’un ou deux centimètres le mètre soixante-dix. Au milieu d’un visage aux traits bourrus, la plupart du temps renfrognés, percent deux petits yeux verts, rehaussés par une barbe râpeuse, pas toujours bien taillée, et des cheveux bruns. Il porte surtout des vêtements utilitaires, par habitude et obligation, aux couleurs ternes et passées, poussiéreuses, mais toujours en état correct. Vêtements qui dissimulent toujours le haut de son dos et son bras gauche, marqués perpétuellement par le feu. Il dégage une certaine méfiance aux premiers abords, mais au demeurant relativement sociable, les gens font vite abstraction de cette nature secrète.
Il possède par ailleurs une particularité physique non-négligeable, bien qu’invisible à première vue : son sang est doré. De ce fait, Victor prend depuis tout temps de grandes précautions à ne pas se couper, de quelque manière que ce soit, conscient qu’il s’agit ici d’une caractéristique rare, voire unique, - et par les temps qui courent, potentiellement dangereuse.

▽ Caractère ▽

Dès son plus jeune âge, Victor s’est révélé être une personne persévérante. Qu’importe l’entreprise dans laquelle il s’engage, il met un point d’honneur à faire les choses entièrement et à les pousser au bout. Toujours très impliqué, parfois trop, il en tire un naturel revendicatif et légèrement revanchard. Une force autant qu’une faiblesse, il est combatif et lucide. Il sait faire l’état des choses précisément, autant sous son aspect négatif que positif, ce qui lui permet de prendre des décisions en connaissances de causes, bien que souvent dictées par son côté radical.
Mais outre ses tendances subversives, Victor reste un homme très romantique : il croit au grand amour unique autant qu’au coup de foudre, ce qui le rend naturellement loyal. Sa piété est restée intacte, malgré quelques épreuves traversées, si bien qu’il prie tous les soirs et y initie sa fille. Paradoxalement, bien que possédant un côté certain pour l’action, son humeur n’est que rarement enflammée : il demeure la plupart du temps égal à lui-même.
Aujourd’hui, il est décidé à faire changer un certain nombre de choses, il ne rechigne pas à sacrifier quelques vies si c’est ici la meilleure manière de se faire entendre. On peut donc facilement le qualifier d’extrémiste.

▽ Formation, talents, activités ▽

Victor sait lire et écrire. Il manque de pratique, certes, n’a jamais eu une calligraphie élégante, et n’a plus ouvert un livre depuis plusieurs années… Mais il s’agit de ces savoirs que l’on oublie pas et qui deviennent automatiques au fil des années.
À défaut de savoir manier la plume parfaitement, il sait parfaitement se servir d’un couteau, aussi bien pour des activités primordiales, reliables à la survie que pour sculpter. C’est ici l’une de ses plus grandes passions et un talent indéniable : donnez-lui un bout de bois et un couteau, vous obtiendrez une œuvre d’art d’une rare élégance. C’est une pratique qu’il a appris auprès d’un vieil homme au temps de son adolescence.
Quant au feu, il entretient une relation très particulière avec cet élément, laquelle remonte très loin dans le passé. Si loin que les crépitements des flammes sont ses premiers souvenirs. Il a appris à le manipuler pour en faire son ami, mais il se dégage toujours ce mélange de crainte et d’attirance. Il a conscience que les braises savent autant brûler que réchauffer, selon comment elles sont attisées...

▽ Votre histoire ▽

Il n’a pas de père. Il est comme tous ses enfants qui naissent du ventre d’une mère sans que personne ne puisse dire quelle graine a su lui donner vie à l’intérieur du cocon maternel. Des souvenirs de sa vie passée, il n’en possède presque aucun, sinon une agitation diffuse qui témoigne d’une famille nombreuse et constamment animée.

Enfant, quand on lui demandait comment il s’appelait, il répondait invariablement la même chose et cela quelque soit l’insistance avec laquelle on posait la question : Je m’appelle Petit. Et quand on voulait connaître l’identité de ses parents, il s’entêtait toujours : Je suis né du feu et de ses cendres. Car il s’agit-là de son premier vrai souvenir, et le seul dont il garde trace nette. Le feu. L’odeur de fumée qui prend à la gorge, les crépitements des flammes qui dévorent meubles, plancher et chairs, et la chaleur insoutenable. Laissé pour mort dans une maison ravagée par les flammes, c’est dans une fournaise que sa vie a commencé, à l’âge de 6 ans.

Ce fut un sculpteur sur bois itinérant qui le trouva au milieu des décombres. De son nom, il s’appelait Victor Millard et il prenait plaisir à ramasser les objets cassés et à les réparer. Il rafistola cet enfant qu’il trouva comme il rafistolait les vieux bibelots qu’il collectionnait. Jamais il ne parvint à savoir le nom de cet enfant qu’il accueillit, alors il l’appela simplement petit, et lui apprit à travailler le bois et à réparer les objets cassés comme il le faisait lui-même. Il lui fit part de ses réflexions philosophiques, lui apprit à lire et à écrire et lui partagea l’utopie de grands principes qui faisaient l’humain : l’égalité et la liberté.

Mais le sculpteur sur bois était vieux. Il avait eu une belle vie et un matin, il n’ouvrit pas les yeux, son cœur s’était simplement arrêté dans sa poitrine, comme une breloque usée qui a fini par rompre. Alors, son jeune protégé prit son nom, ses économies, et partit sur les routes de Monbrina. Ce furent des années de vagabondage où l’avenir se résumait au lendemain.

Et puis, un matin, le feu revint frapper à sa porte comme un vieil ami trop longtemps délaissé. Ce fut en arrivant aux abords d’un village qu’il lui sembla distinguer les crépitements des flammes et l’odeur rance de la fumée. C’était une étable qui partait en poussière, avec le chien qui s’y trouvait et la jeune femme qui s’était jetée à l’intérieur pour le chercher. Victor ne réfléchit pas ce jour-là, en entrant à son tour. Il put rejoindre la jeune femme et la faire sortir, mais ne retrouva jamais le chien.

Elle s’appelait Elvaine et elle avait 18 ans. Elle était belle, avec de longs cheveux blonds et un sourire lumineux sur le visage. Victor avait toujours aimé écouter les contes du vieux sculpteur de bois qui lui parlait de l’unique amour d’une vie. Cet amour, il l’avait trouvé, il ne le quitta plus. Elle était volubile, elle était vivante et elle parlait d’égalité et de liberté.

Il demanda sa main à son père et on la lui donna, lui qui avait sauvé sa fille. Ce fut un mariage heureux, fleuri et ensoleillé. Elle était aussi blonde qu’il était brun, aussi petite qu’il était grand, aussi différent que les deux faces d’une même pièce, mais avaient les mêmes rêves partagés plein d’idéalisme. Ils allaient au gré des routes, des villages et des villes à travers Monbrina et faisaient porter leurs voix par les flammes - celles qui avaient fait naître Victor, celles qui avaient permis leur rencontre et celles qui permettraient de construire un monde meilleur pour leur enfant à naître.

Leur fille naquit au gré de leur quête - car ils l’appelaient ainsi : leur quête, quête de liberté et d’égalité -, dans une chambre d’auberge, embaumée par un bouquet de jacinthes. Alors, ils lui donnèrent ce prénom. Jacinthe.

Ce fut trois ans de bonheur qui suivirent, trois ans de sourire à regarder ensemble leur fille grandir et découvrir Monbrina. La regarder apprendre à parler et prendre les cheveux blonds aux reflets roux au soleil, de sa mère. Trois ans qui furent rythmés par les crépitements presque envoûtants du feu qui rougissait à chaque fois le ciel.

Et puis, il y eut l’incendie de trop. Il sut que quelque chose n’allait pas quand Jacinthe revint seule, sans sa mère, et qu’il comprit qu’Elvaine était restée dans le bâtiment qui craquait et gémissait, en proie aux géantes rousses qui le dévoraient, et qu’elle s’y était faite piégée. Cette fois-ci, pour de bon. Il ne resta rien d’Elvaine et de l’auberge, sinon quelques vestiges et des cendres dispersées par le vent.

Et une envie, encore plus puissante, de faire entendre sa voix. Quitte à voir sa vie se consumer par un feu devenu trop puissant pour être maîtrisé, autant le faire pour de vrai.

▽ Quelles envies de jeu ? ▽

Pas encore d’idées particulières. Si certains veulent venir revendiquer avec lui !

▽ 5 points forts ▽

* Il sculpte le bois avec un grand talent, avec tant de réalisme qu’il semble donner vie à ses créations.
* Il est débrouillard : des années d’errance lui ont enseigné les rudiments de la survie.
* Comme on le lui a montré, il récupère et répare les objets cassés. Il peut tout faire à partir de rien.
* Il est persévérant et décidé à voir les choses changer.
* Sa fille, de bien des manières, peut-être l’unique garde-fou qu’il reste encore.

▽ 5 points faibles ▽

* Le sang qui coule dans ses veines est doré et peut représenter un danger potentiellement si les choses venaient à se savoir.
* Il fait un cauchemar récurrent, où il imagine Elvaine prise au piège dans un univers de feu et de cendres.
* Il a des douleurs résiduelles de ses propres brûlures.
* De plus en plus ambitieux dans ses choix, il finira par se perdre.
* Son extrémisme

:copyright:️

️ DABEILLE

Derrière l'écran...

ge ?
Une petite citation cool ?

PSEUDO : Avilyssia. ▽ FAIRE CONNAISSANCE ? : La même chose que les fois précédentes !

:registered: Costati :registered: Avatar : Wildworld; Gif :Tumblr

par **Fatum** Lun 25 Jan - 11:16

Et coucouuuu ma chère :minirose:

Me voilà enfin pour ce troisième personnage

caractéristique rare, voire unique, - et par les temps qui courent, potentiellement dangereuse.

Héhé, après le sang bleu, le sang doré ! Bon à savoir :face:

Mais outre ses tendances subversives, Victor reste un homme très romantique : il croit au grand amour unique autant qu’au coup de foudre, ce qui le rend naturellement loyal.

Moh c'est trop chouuuuu :heart:

donnez-lui un bout de bois et un couteau, vous obtiendrez une œuvre d’art d’une rare élégance. C’est une pratique qu’il a appris auprès d’un vieil homme au temps de son adolescence.

Cela plairait énormément à mon petit Tristan sculpteur de bijoux !

Je suis né du feu et de ses cendres.

RIP Elvaine

Et sinon côté revendications et compétences artistiques, je pense qu'il y aurait des trucs vraiment chouettes à faire avec Jérémie (pour le côté syndicaliste) et Tristan (pour le côté artiste... et même revendications pour les esclaves en fait ^^) si ça te dit ? :morph: