[11 Septembre 1597] La cachette de Blanche [Terminé]
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[11 Septembre 1597] La cachette de Blanche [Terminé]
Depuis deux jours, Blanche réfléchissait à la meilleure manière d'accueillir son neveu quand celui-ci serait enfin là. Elle l'attendait tant ce fameux héritier, celui qui allait rétablir leur lignée et revenir à sa juste place. Au départ, elle pensait le garder dans une chambre au Lupanar où elle aurait fait peu à peu son éducation. Les choses n'étaient cependant plus possibles. De part ce procès inique, l'héritier était devenu esclave. Esclave ! Le mot la faisait vomir. Comment avait-on osé réduire à l'asservissement un tel être ? Qui pouvait s'attendre à ce que le grand Galaad passe le balai ou fasse la vaisselle ? inimaginable ! Inconcevable ! Ses plans devaient donc songer.
Pendant que Marguerite œuvrait dans l'ombre pour lui ramener le sang perdu, Blanche s'était mise en quête d'un endroit sûr pour y abriter le fruit de ses espérances. Elle avait fini par dénicher une petite maison au cœur de la capitale, à quelques mètres seulement de la prévôté, cette petite maison. Cette proximité avec l'autorité l'amusait et la rassurait. On ne pensait que peu à surveiller ce qui se passait juste sous son nez ! Elle avait naturellement pris la prudence de louer ce bien sous une fausse identité, Richard Caron, un nom totalement inventé, sans aucun lien avec elle, sans consistance. Si jamais on la découvrait ici, qu'on l'accusait de séquestrer un esclave, elle se contenterait d'expliquer qu'elle obéissait à des ordres, qu'elle ignorait que le garçon était esclave. Tout irait bien. Il n'y aurait aucune anicroche à ce plan.
La petite habitation ne comptait que deux pièces, de belle taille. D'abord, la première servait de cuisine et de salle à tout à tout faire. a cela s'ajoutait une chambre qu'elle commença à vite aménager. Elle loua deux hommes solides pour y monter un grand lit douillet, entouré à chaque côté de deux tables de chevet. Elle fit ajouter un magnifique bureau en bois sculpté puis poser quelques étagères pour y déposer des livres. Cette chambre serait parfait pour son petit Galaad.
Une fois ces préparatifs terminés, retrouvant la solitude, Blanche s'installa sur le lit.
"Galaad... Mon cher Galaad... Tu seras bientôt là, je te le promets,et ensemble, toi et moi, nous rétablirons notre grandeur."
Elle parlait à voix haute, la main posée sur son ventre, croyant à cet instant sentir réellement un enfant bouger à l'intérieur. Il allait enfin venir. Il allait enfin apparaitre. Tout se terminerait et commencerait en même temps.
Pendant que Marguerite œuvrait dans l'ombre pour lui ramener le sang perdu, Blanche s'était mise en quête d'un endroit sûr pour y abriter le fruit de ses espérances. Elle avait fini par dénicher une petite maison au cœur de la capitale, à quelques mètres seulement de la prévôté, cette petite maison. Cette proximité avec l'autorité l'amusait et la rassurait. On ne pensait que peu à surveiller ce qui se passait juste sous son nez ! Elle avait naturellement pris la prudence de louer ce bien sous une fausse identité, Richard Caron, un nom totalement inventé, sans aucun lien avec elle, sans consistance. Si jamais on la découvrait ici, qu'on l'accusait de séquestrer un esclave, elle se contenterait d'expliquer qu'elle obéissait à des ordres, qu'elle ignorait que le garçon était esclave. Tout irait bien. Il n'y aurait aucune anicroche à ce plan.
La petite habitation ne comptait que deux pièces, de belle taille. D'abord, la première servait de cuisine et de salle à tout à tout faire. a cela s'ajoutait une chambre qu'elle commença à vite aménager. Elle loua deux hommes solides pour y monter un grand lit douillet, entouré à chaque côté de deux tables de chevet. Elle fit ajouter un magnifique bureau en bois sculpté puis poser quelques étagères pour y déposer des livres. Cette chambre serait parfait pour son petit Galaad.
Une fois ces préparatifs terminés, retrouvant la solitude, Blanche s'installa sur le lit.
"Galaad... Mon cher Galaad... Tu seras bientôt là, je te le promets,et ensemble, toi et moi, nous rétablirons notre grandeur."
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