[11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
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[11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
11 Septembre 1597, fin d'après-midi
Depuis son départ de la taverne de l'Ours Noir, Alexandre marchait d'un pas rapide, malgré la faiblesse coutumière de ses jambes et de ses bras, stimulé par le désir d'apprendre des informations. Il avait hâte d'arriver à la prévôté et d'entendre que la Sorcière était enfin sous les verrous. Finalement, malgré ses égarements, i aurait réussi à la mettre hors d'état de nuire. Certes, avec l'aide de son père dot le témoignage serait accablant mais la dénonciation première émanait de lui. Sans lui, son père n'aurait rien fait.
Parvenu à l'entrée de la Grand place, Alexandre s'immobilisa, ressentant le besoin d'une pause. Sa journée n'était encore finie. Une fois l'information de l'arrestation de la Sorcière confirmée, il retournerait à sa quête première : trouver une accoucheuse qui accepterait de venir examiner Irène.
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
La journée avait été longue et la jeune fille était exténuée. Elle avait en effet dû courir partout à tout bout de champ afin de délivrer des messages, réquisitionner les arrivées des stocks pour la petite échoppe et même de répondre aux demandes des clients entre temps, et ce, sans même prendre une pause.
En parlant de clients, Loaryh n'en avait jamais vu autant. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien se passer pour qu'il y en ai autant aujourd'hui alors que, d'habitude, les environs étaient un peu plus calmes.
Lorsqu'il y en eut moins, le patron de la jeune fille vint la voir afin de lui indiquer qu'elle était libre de rentrer chez elle. Ce qu'elle fit avec empressement, sans demander son reste.
Alors qu'elle remontait les rues de la ville, la jeune fille passa devant la Grand Place. Perdue dans ses pensées, elle sembla se souvenir de quelque chose et passa sa main dans la petite sacoche pendue à son épaule. Elle en retira quelques pièces de monnaie et les compta, se pinçant les lèvres.
Elle hésita quelques instant, puis, semblant finalement se décider, se dirigea vivement vers l'entrée du lieu.
En parlant de clients, Loaryh n'en avait jamais vu autant. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien se passer pour qu'il y en ai autant aujourd'hui alors que, d'habitude, les environs étaient un peu plus calmes.
Lorsqu'il y en eut moins, le patron de la jeune fille vint la voir afin de lui indiquer qu'elle était libre de rentrer chez elle. Ce qu'elle fit avec empressement, sans demander son reste.
Alors qu'elle remontait les rues de la ville, la jeune fille passa devant la Grand Place. Perdue dans ses pensées, elle sembla se souvenir de quelque chose et passa sa main dans la petite sacoche pendue à son épaule. Elle en retira quelques pièces de monnaie et les compta, se pinçant les lèvres.
Elle hésita quelques instant, puis, semblant finalement se décider, se dirigea vivement vers l'entrée du lieu.
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre respirait par de petites inspirations, lentement, et détendait en douceur ses muscles endoloris. Son, corps n'aimait pas être poussé au-delà de ses limites mais il ne pouvait pas aujourd'hui le ménager. Il devait savoir absolument.
Lorsqu'il se sentit prêt à se remettre en route, le jeune homme déplaça à nouveau ses béquilles mais sans voir une fille qui venait elle aussi de s'arrêter derrière lui. Il la bouscula de sa jambe parti en arrière et perdit en même temps l'équilibre. Pendant quelques instants, le garçon crut tomber mais il réussit in extremis à se rétablir sur ses jambes, les mains accrochées à ses béquilles. Au moins, la bêtise crasse des citoyens qui s'amusaient régulièrement de le voir s'écraser dans la poussière ou les pavés lui avait servi à se renforcer. Il s’inquiéta cependant du sort de la personne qu'il avait culbutée. Et si elle s'énervait après lui ? Il était esclave. Dépourvu de tout droit. Elle pourrait le traîner à la prévôté, le dénoncer et exiger un châtiment. Cette pensée le fit frissonner. Si son maître, ce maudit cardinal Cassain, l'apprenait, il serait perdu.
D'un geste qui se voulut naturel, Alexandre rabaissa bien la manche de sa tunique afin de recouvrir la marque infamante puis il se tourna. D'un petit sourire, sans aucune arrière-pesée, il demanda :
"Tout va bien ? Excusez-moi. Je n'ai pas remarqué votre présence."
Lorsqu'il se sentit prêt à se remettre en route, le jeune homme déplaça à nouveau ses béquilles mais sans voir une fille qui venait elle aussi de s'arrêter derrière lui. Il la bouscula de sa jambe parti en arrière et perdit en même temps l'équilibre. Pendant quelques instants, le garçon crut tomber mais il réussit in extremis à se rétablir sur ses jambes, les mains accrochées à ses béquilles. Au moins, la bêtise crasse des citoyens qui s'amusaient régulièrement de le voir s'écraser dans la poussière ou les pavés lui avait servi à se renforcer. Il s’inquiéta cependant du sort de la personne qu'il avait culbutée. Et si elle s'énervait après lui ? Il était esclave. Dépourvu de tout droit. Elle pourrait le traîner à la prévôté, le dénoncer et exiger un châtiment. Cette pensée le fit frissonner. Si son maître, ce maudit cardinal Cassain, l'apprenait, il serait perdu.
D'un geste qui se voulut naturel, Alexandre rabaissa bien la manche de sa tunique afin de recouvrir la marque infamante puis il se tourna. D'un petit sourire, sans aucune arrière-pesée, il demanda :
"Tout va bien ? Excusez-moi. Je n'ai pas remarqué votre présence."
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Avant même de comprendre pourquoi, Loaryh se retrouva à terre, hébétée.
Lorsque le garçon lui parla, elle le dévisagea quelques secondes d'un air perplexe avant de réaliser la situation et de se redresser.
"Non, non, vous n'y êtes pour rien ! C'est moi qui ne regardais pas ou j'allais !"
L'adolescente dépoussiéra sa robe et l'observa de plus près, constatant avec inquiétude que ce jeune homme était infirme. Une vague de panique monta en elle à l'idée qu'elle ait pu lui faire mal à un mauvais endroit et elle s'empressa de lui demander :
"Et vous ? Vous allez bien ? Je ne vous ai pas fait mal ? Vous n'êtes pas tombé ?"
Tout en parlant, Loaryh gesticulait fort étrangement. Elle lui attrapa le bras, comme ayant peur qu'il s'écroule d'un coup puis le relâcha tout aussi vivement, se rendant compte que ce geste était fort déplacé. Et si ce garçon était de caste supérieure ? Il serait probablement dégoûté de se faire toucher ainsi par un fille de la plèbe...
Murmurant un "pardon" incompréhensible, elle baissa timidement les yeux.
Lorsque le garçon lui parla, elle le dévisagea quelques secondes d'un air perplexe avant de réaliser la situation et de se redresser.
"Non, non, vous n'y êtes pour rien ! C'est moi qui ne regardais pas ou j'allais !"
L'adolescente dépoussiéra sa robe et l'observa de plus près, constatant avec inquiétude que ce jeune homme était infirme. Une vague de panique monta en elle à l'idée qu'elle ait pu lui faire mal à un mauvais endroit et elle s'empressa de lui demander :
"Et vous ? Vous allez bien ? Je ne vous ai pas fait mal ? Vous n'êtes pas tombé ?"
Tout en parlant, Loaryh gesticulait fort étrangement. Elle lui attrapa le bras, comme ayant peur qu'il s'écroule d'un coup puis le relâcha tout aussi vivement, se rendant compte que ce geste était fort déplacé. Et si ce garçon était de caste supérieure ? Il serait probablement dégoûté de se faire toucher ainsi par un fille de la plèbe...
Murmurant un "pardon" incompréhensible, elle baissa timidement les yeux.
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre contempla, interloqué, cette jeune fille qui semblait aussi confuse que lui. Il sourit, à la fois satisfait de cette rencontre simple mais aussi soulagé qu'elle ne remarque pas son statut d’esclave. les autres auraient différentes sinon. Depuis quelques temps, son esprit changeait. Il apprenait à cultiver un soupçon d'égoïsme, à songer avant tout à lui, si les choses ne désavantageaient pas une tierce personne.
La jeune fille s’inquiétait de son état physique, redoutait de l'avoir blessé. Il sourit et chercha à la détendre. Son sourire se crispa un bref instant quand sa main se posa sur son bras. Il redouta de la voir lever la manche et édcouvrir la marque. Heureusement, elle la retira et il respira à nouveau.
"Je vais bien, ne t'inquiète. J'ai l'habitude depuis que je suis enfant des réactions idiotes des gens, de ceux qui donnent un coup de pied à mes béquilles, des coups de fronde dans le dos, des croches-pattes.. La liste est malheureusement longue. J'en ai au moins appris à conserver mon équilibre grâce à eux. mon orgueil se révoltait trop de les entendre rire et il se flatte depuis d'apercevoir leur déception en me voyant rester. A toute chose, malheur est bon a t-on coutume de dire."
Il se décida à se présenter, improvisant un minimum :
"Je manque toutefois à tous mes devoirs. Je me nomme Alexandre et je travaille actuellement à la boutique de la Rose Azur, dans la paroisse de Saint-Eustache. Pourrais-je connaitre à mon tour votre nom ?"
La jeune fille s’inquiétait de son état physique, redoutait de l'avoir blessé. Il sourit et chercha à la détendre. Son sourire se crispa un bref instant quand sa main se posa sur son bras. Il redouta de la voir lever la manche et édcouvrir la marque. Heureusement, elle la retira et il respira à nouveau.
"Je vais bien, ne t'inquiète. J'ai l'habitude depuis que je suis enfant des réactions idiotes des gens, de ceux qui donnent un coup de pied à mes béquilles, des coups de fronde dans le dos, des croches-pattes.. La liste est malheureusement longue. J'en ai au moins appris à conserver mon équilibre grâce à eux. mon orgueil se révoltait trop de les entendre rire et il se flatte depuis d'apercevoir leur déception en me voyant rester. A toute chose, malheur est bon a t-on coutume de dire."
Il se décida à se présenter, improvisant un minimum :
"Je manque toutefois à tous mes devoirs. Je me nomme Alexandre et je travaille actuellement à la boutique de la Rose Azur, dans la paroisse de Saint-Eustache. Pourrais-je connaitre à mon tour votre nom ?"
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Enfin, la Grand' Place... se dit-il en arrivant dans cette agitation. Don Juan sourit. Cette agitation était autre que celle de la Cour d'Espagne. Cependant, même lui ne passait pas inaperçu, avec ses riches parures étrangères. Il donna quelques ordres à ses gens pour disperser le chargement. Jamais tout cela ne passerait à l'hôtel. Son intendant s'inclina légèrement et s'en fut. Don Juan resta un instant, curieux de toute cette vie grouillante. Il observa, l’œil posé. Peut-être y'en aurait-il qui saurait où trouver la boutique d'Irène. Il vit alors un spectacle peu commun. Deux enfants, au milieu de la place. L'un d'eux semblait à terre. Il s'approcha, curieux et entendit soudain quelque chose d'intéressant. La Rose Azúl ? Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus commun. Il resta un peu à distance mais tendit bien l'oreille.
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
N'ayant pas remarqué l'homme qui semblait les avoir approché, Loaryh releva la tête et écouta ce mystérieux garçon avec attention. Ainsi, il était donc infirme depuis longtemps. Un soupçon de révolte se forma en elle en entendant les injustices face à lesquelles il avait dû faire face et elle dût se retenir de rouler les yeux de rage, tâchant de garder son visage aussi neutre que possible.
Elle avait toujours haït ce genre de comportements puérils et rabaissants envers les personnes de castes inférieures et des handicapés. Mais malheureusement, du haut de ses quinze petites années d'existence et surtout du fait qu'elle était une fille, qui plus est la fille d'une vulgaire putain, elle ne pouvait pas se permettre de crier haut et fort ce qu'elle pensait. Sans compter que ce serait excessivement dangereux, surtout pour sa petite soeur, encore si faible et fragile.
L'entendant se présenter aussi gentiment, Loaryh façonna un sourire poli sur son visage et répondit avec entrain :
"Enchantée de faire votre connaissance Alexandre. Je me nomme Loaryh Marinier, simple vendeuse dans un petit quartier quelconque."
Faisait une petite courbette, elle continua, trouvant ce jeune homme fort agréable et très éloquent.
"Oh, mais je vous dérange peut-être ?"
Elle avait toujours haït ce genre de comportements puérils et rabaissants envers les personnes de castes inférieures et des handicapés. Mais malheureusement, du haut de ses quinze petites années d'existence et surtout du fait qu'elle était une fille, qui plus est la fille d'une vulgaire putain, elle ne pouvait pas se permettre de crier haut et fort ce qu'elle pensait. Sans compter que ce serait excessivement dangereux, surtout pour sa petite soeur, encore si faible et fragile.
L'entendant se présenter aussi gentiment, Loaryh façonna un sourire poli sur son visage et répondit avec entrain :
"Enchantée de faire votre connaissance Alexandre. Je me nomme Loaryh Marinier, simple vendeuse dans un petit quartier quelconque."
Faisait une petite courbette, elle continua, trouvant ce jeune homme fort agréable et très éloquent.
"Oh, mais je vous dérange peut-être ?"
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre sourit à cette jeune fille, toute modeste, toute gentille. Cela était bien agréable après toutes ces rencontres tumultueuses des derniers jours. Elle continuait à se troubler, comme si elle craignait de le dérager. Il retint un rire. déranger un esclave ? la bonne plaisanterie !
D'une voix enjouée, il répondit :
"Il ne faut pas être craintive. Et puis, nous pouvons nous tutoyer, tu sais. Nous ne devons pas avoir beaucoup d'année de différence ! Non, tu ne me dérange pas. Je me rends juste à la prévôté pour avoir une information importante. "
Alexandre se tut soudainement. Pouvait-il trop en dire ? révéler ainsi l'identité de la Sorcière, ne serait-ce pas dangereux ? d'un autre côté, les gens devaient savoir et se méfier si elle ressortait indemne de l'attaque son père était en train de lui porter.
D'une voix enjouée, il répondit :
"Il ne faut pas être craintive. Et puis, nous pouvons nous tutoyer, tu sais. Nous ne devons pas avoir beaucoup d'année de différence ! Non, tu ne me dérange pas. Je me rends juste à la prévôté pour avoir une information importante. "
Alexandre se tut soudainement. Pouvait-il trop en dire ? révéler ainsi l'identité de la Sorcière, ne serait-ce pas dangereux ? d'un autre côté, les gens devaient savoir et se méfier si elle ressortait indemne de l'attaque son père était en train de lui porter.
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Loaryh acquiesça avec enthousiasme à la proposition d'Alexandre. C'est vrai qu'il n'avait pas l'air beaucoup plus âgé qu'elle, quatre ou cinq ans d'écart, tout au plus, et puisque c'était lui qui l'avait proposé, comment dire non ?
Cependant, la suite de sa phrase la fit tilter. Une information importante ? La prévôté ? Le garçon en avait en effet trop dit. Sa curiosité avait été piquée et elle hésita quelques instants. Elle mourrait d'envie de lui demander quelle était cette affaire qui semblait si importante et intéressante. Mais, voyant comment Alexandre s'était brusquement arrêté, Loaryh en déduisit que cette affaire était sans aucun doute difficile à parler avec une totale inconnue et qu'il serait très mal venu de poser des questions pour en savoir davantage, d'autant plus que cela risquait de gêner son nouvel ami. Hors de question de s'aventurer sur un terrain glissant en l'interrogeant sur le sujet.
- Si cela ne te gène pas, peut-être pourrions-nous faire un bout de chemin ensemble ? Je me dirige également dans la direction du prévôté.
Elle espérait que son changement de sujet ne soit pas perçu comme trop abrupt ou soudain, mais elle ne pouvait penser à rien d'autre. De plus, elle avait remarqué que le garçon semblait assez épuisé et une légère inquiétude se forma de nouveau en elle. Il y avait en effet chez Alexandre quelque chose qui la préoccupait.
Cependant, la suite de sa phrase la fit tilter. Une information importante ? La prévôté ? Le garçon en avait en effet trop dit. Sa curiosité avait été piquée et elle hésita quelques instants. Elle mourrait d'envie de lui demander quelle était cette affaire qui semblait si importante et intéressante. Mais, voyant comment Alexandre s'était brusquement arrêté, Loaryh en déduisit que cette affaire était sans aucun doute difficile à parler avec une totale inconnue et qu'il serait très mal venu de poser des questions pour en savoir davantage, d'autant plus que cela risquait de gêner son nouvel ami. Hors de question de s'aventurer sur un terrain glissant en l'interrogeant sur le sujet.
- Si cela ne te gène pas, peut-être pourrions-nous faire un bout de chemin ensemble ? Je me dirige également dans la direction du prévôté.
Elle espérait que son changement de sujet ne soit pas perçu comme trop abrupt ou soudain, mais elle ne pouvait penser à rien d'autre. De plus, elle avait remarqué que le garçon semblait assez épuisé et une légère inquiétude se forma de nouveau en elle. Il y avait en effet chez Alexandre quelque chose qui la préoccupait.
Invité- Invité
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Son interlocutrice commençait à se détendre et à le considérer en égales. Il la sentait cependant encore un peu tendue, peut-être méfiante ? ou intriguée par sa retenue ? Il hocha la tête à sa proposition de faire chemin ensemble jusqu'à la prévôté.
"Pourquoi pas ? Ce serait agréable d'avoir une compagne."
Commençant à se mettre en marche, appuyé sur ses béquilles qu'il maniait habilement malgré la faiblesse de son corps. il se décida à lui confier ses secrets. Du mins, une partie. la plus importante. Les gens devaient savoir pour cette maudite Sorcière.
D'une voix troublée, cherchant avec soin ses mots, il reprit :
"J'ai été mêlé ces derniers jours à une sinistre affaire. La femme qui en est responsable.. Je ne connais son identité. Je la nomme al Sorcière car elle mystérieuse, intrigante, capable d'apparaitre et de disparaitre habilement, une vraie ombre et elle berce dans les secrets obscurs de l'alchimie. Toutes ses pratiques sont interdites par la loi. Elle est surtout la plus redoutable qui soit, capable de deviner les faiblesses de celui ou cele ou face d'elle pour les utiliser à son avantage. Tu dois connaitre le crime pour lequel je l'ai accusé. Elle... Elle.."
Alexandre s'arrêta brusquement de parler. Se souvenir de cet incendie effroyable, de ces flammes qui auraient pu engloutir toutes ces familles.. Cet incendie dont il portait une lourde responsabilité. Il se força à chasser les ombres angoissantes de son passé et tenta de son mieux de résumer ce sinistre événement.
"Elle a causé l'incendie du presbytère du père Thierry, le curé de Saint-Eustache, elle cherchait chez lui un livre d'alchimie censuré que le père Thierry étudiait. Elle a allumé ce feu pour couvrir ses traces. J'ai repéré sa présence chez une commerçante et averti le père Thierry qui est allé la dénoncer. Il aura plus de poids que moi. J'espère que tout s'est bien passé, qu'elle se trouve enfin sous les verrous et sera bientôt condamnée pour ses crimes."
Inconsciemment, Alexandre toucha le médaillon pendu à son cou qui dépassa alors de l'ouverture de sa tunique. Son père.. pourvu que son père aile bien. Quelque chose aurait-il pu lui arriver ? Une mauvaise intuition le tenaillait. Et si.. ? L'autre jour, à al taverne, son père agressait la Sorcière. Et si.. Et si elle l'en accusait ? Et si on ouvrait une enquête sur lui ? La taverne... Il songea à Émeline, la gérante, aux deux mille rilchs qui dormaient à l'église que son père voulait utiliser pour le racheter. Il travaillerait à invalider le témoignage de la Sorcière. un discret sourire se dessina sur son visage, légèrement inquiétant. Cette Sorcière ne gagnerait pas ! Il allait se battre pour son père et contre elle ! Sur cette pensée, il se détendit ensuite. Son père devait peut-être juste occupé avec son témoignage à la prévôté ou souhaitait veiller au bon déroulement de l’arrestation.
D'une voix devenue soucieuse, il murmura :
"J'espère que tout va bien..."
"Pourquoi pas ? Ce serait agréable d'avoir une compagne."
Commençant à se mettre en marche, appuyé sur ses béquilles qu'il maniait habilement malgré la faiblesse de son corps. il se décida à lui confier ses secrets. Du mins, une partie. la plus importante. Les gens devaient savoir pour cette maudite Sorcière.
D'une voix troublée, cherchant avec soin ses mots, il reprit :
"J'ai été mêlé ces derniers jours à une sinistre affaire. La femme qui en est responsable.. Je ne connais son identité. Je la nomme al Sorcière car elle mystérieuse, intrigante, capable d'apparaitre et de disparaitre habilement, une vraie ombre et elle berce dans les secrets obscurs de l'alchimie. Toutes ses pratiques sont interdites par la loi. Elle est surtout la plus redoutable qui soit, capable de deviner les faiblesses de celui ou cele ou face d'elle pour les utiliser à son avantage. Tu dois connaitre le crime pour lequel je l'ai accusé. Elle... Elle.."
Alexandre s'arrêta brusquement de parler. Se souvenir de cet incendie effroyable, de ces flammes qui auraient pu engloutir toutes ces familles.. Cet incendie dont il portait une lourde responsabilité. Il se força à chasser les ombres angoissantes de son passé et tenta de son mieux de résumer ce sinistre événement.
"Elle a causé l'incendie du presbytère du père Thierry, le curé de Saint-Eustache, elle cherchait chez lui un livre d'alchimie censuré que le père Thierry étudiait. Elle a allumé ce feu pour couvrir ses traces. J'ai repéré sa présence chez une commerçante et averti le père Thierry qui est allé la dénoncer. Il aura plus de poids que moi. J'espère que tout s'est bien passé, qu'elle se trouve enfin sous les verrous et sera bientôt condamnée pour ses crimes."
Inconsciemment, Alexandre toucha le médaillon pendu à son cou qui dépassa alors de l'ouverture de sa tunique. Son père.. pourvu que son père aile bien. Quelque chose aurait-il pu lui arriver ? Une mauvaise intuition le tenaillait. Et si.. ? L'autre jour, à al taverne, son père agressait la Sorcière. Et si.. Et si elle l'en accusait ? Et si on ouvrait une enquête sur lui ? La taverne... Il songea à Émeline, la gérante, aux deux mille rilchs qui dormaient à l'église que son père voulait utiliser pour le racheter. Il travaillerait à invalider le témoignage de la Sorcière. un discret sourire se dessina sur son visage, légèrement inquiétant. Cette Sorcière ne gagnerait pas ! Il allait se battre pour son père et contre elle ! Sur cette pensée, il se détendit ensuite. Son père devait peut-être juste occupé avec son témoignage à la prévôté ou souhaitait veiller au bon déroulement de l’arrestation.
D'une voix devenue soucieuse, il murmura :
"J'espère que tout va bien..."
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
La jeune fille suivit Alexandre.
L'habilité du jeune garçon avec ses béquilles étaient impressionnante. Il aurait presque semblé à Loaryh qu'elles étaient une rallonge de son propre corps, agiles et rapides.
Lorsque le jeune homme commença à se confier, Loaryh l'écouta avec la plus grande attention du monde, pendue à ses lèvres. Il lui semblait que cette histoire sortait d'un des livres sur ces horribles sorcières avares de sortilèges maléfiques qu'on trouvait désormais sur le marché.
Elle avait en effet eu des échos de l'incident qui s'était produit au presbytère à Saint-Eustache mais n'avait jamais cherché à en savoir plus, trop préoccupée par sa propre survie et par celle de sa chère petite soeur. Elle fut néanmoins surprise quand elle apprit qu'Alexandre et le jeune homme sur qui on disait toutes ces horreurs étaient une seule et même personne. Un si jeune et gentil garçon ? Impensable, improbable. Apprendre cela n’entacha pas le moins du monde l'opinion qu'elle s'était déjà faite de lui. Dire que les rumeurs le peignaient comme étant un sinistre homme, calculateur et funeste...
Voyant qu'Alexandre avait ralenti et semblait perdu dans ses pensées, la jeune fille n'insista pas plus. Beaucoup de questions traversaient son esprit mais elle en opta pour une, celle qui la tracassait le plus.
"Je l'espère aussi. Mais si cette femme, cette Sorcière comme tu la nommes, est vraiment prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, alors elle ne se laissera sûrement pas arrêter aussi facilement, non ? Et elle pourrait blesser d'autres personnes en tentant de s’échapper ou de ..."
Elle s'arrêta elle aussi soudainement, se rendant compte que le visage du garçon se décomposait à vue d’œil. Réalisant que ses paroles avaient sans doutes été prononcées trop maladroitement et devaient lui rappeler trop de mauvais souvenirs, elle essaya de se rattraper.
"Si je comprends bien, ces informations importantes dont tu parlais tantôt sont liées à ce cas."
Un sourire rassurant se forma sur son visage.
"Je suis sûre que ça va aller. Cette femme a sa place derrière les barreaux et mérite d'être punie une bonne fois pour toute après toutes les horreurs qu'elle a commis. Vous allez l'avoir !"
L'habilité du jeune garçon avec ses béquilles étaient impressionnante. Il aurait presque semblé à Loaryh qu'elles étaient une rallonge de son propre corps, agiles et rapides.
Lorsque le jeune homme commença à se confier, Loaryh l'écouta avec la plus grande attention du monde, pendue à ses lèvres. Il lui semblait que cette histoire sortait d'un des livres sur ces horribles sorcières avares de sortilèges maléfiques qu'on trouvait désormais sur le marché.
Elle avait en effet eu des échos de l'incident qui s'était produit au presbytère à Saint-Eustache mais n'avait jamais cherché à en savoir plus, trop préoccupée par sa propre survie et par celle de sa chère petite soeur. Elle fut néanmoins surprise quand elle apprit qu'Alexandre et le jeune homme sur qui on disait toutes ces horreurs étaient une seule et même personne. Un si jeune et gentil garçon ? Impensable, improbable. Apprendre cela n’entacha pas le moins du monde l'opinion qu'elle s'était déjà faite de lui. Dire que les rumeurs le peignaient comme étant un sinistre homme, calculateur et funeste...
Voyant qu'Alexandre avait ralenti et semblait perdu dans ses pensées, la jeune fille n'insista pas plus. Beaucoup de questions traversaient son esprit mais elle en opta pour une, celle qui la tracassait le plus.
"Je l'espère aussi. Mais si cette femme, cette Sorcière comme tu la nommes, est vraiment prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut, alors elle ne se laissera sûrement pas arrêter aussi facilement, non ? Et elle pourrait blesser d'autres personnes en tentant de s’échapper ou de ..."
Elle s'arrêta elle aussi soudainement, se rendant compte que le visage du garçon se décomposait à vue d’œil. Réalisant que ses paroles avaient sans doutes été prononcées trop maladroitement et devaient lui rappeler trop de mauvais souvenirs, elle essaya de se rattraper.
"Si je comprends bien, ces informations importantes dont tu parlais tantôt sont liées à ce cas."
Un sourire rassurant se forma sur son visage.
"Je suis sûre que ça va aller. Cette femme a sa place derrière les barreaux et mérite d'être punie une bonne fois pour toute après toutes les horreurs qu'elle a commis. Vous allez l'avoir !"
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Loaryth paraissait réfléchir à toutes ces informations qu'il venait de lui transmettre et les traitait sérieusement. Qu'en pensait-elle exactement ? A sa place, il se serait traité de fou. lui-même était encore surpris de voir jusqu'au cette simple histoire de vol de livre l'avait entrainé. Les voies du Seigneur étaient impénétrables disaient les Évangiles. Existait-il un sens à ces événement ? Quel rôle y jouai-il ? En tous les cas, Alexandre s'agaçait d'être la marionnette que l'on promenait à sa volonté : maintenant, il agirait !
La jeune fille réagissait à ses propos et s'inquiétait des possibles blessés qui pourraient découler de l'arrestation. il sourit et balaya cette idée d'un geste de la main.
"Impossible. Cette... femme. C'est une véritable chance, à moins d'un tour malin du Destin, s'est évanoui devant la boutique où je travaille. Selon la guérisseuse qui l'a examiné, elle serait affamée, affaiblie. La chose est étrange mais elle est.. particulière. Sans doute aurait-elle oublié de manger, occupée à ses actes ? a moins, simplement de ne pas en avoir les moyens ? En tous les cas, elle est inoffensive ! C'est pourquoi je suis rapidement sorti prévenir mon père."
Il se mordit les lèvres devant l'erreur commise et s'empressa de vite corriger, espérant que Loaryth ne relèverait pas.
"Oui, avertir le père Thierry pour qu'il fasse le nécessaire et fasse dépêcher la prévôté pour arrêter la Sorcière avant qu'elle ne reprenne des forces. Voilà voilà. "
la nervosité continua de l'envahir, redoutant l’indiscrétion qu'il venait encore de laisser échapper. sa main se porta à nouveau à son médaillon, le serrant ente ses doigts.
La jeune fille réagissait à ses propos et s'inquiétait des possibles blessés qui pourraient découler de l'arrestation. il sourit et balaya cette idée d'un geste de la main.
"Impossible. Cette... femme. C'est une véritable chance, à moins d'un tour malin du Destin, s'est évanoui devant la boutique où je travaille. Selon la guérisseuse qui l'a examiné, elle serait affamée, affaiblie. La chose est étrange mais elle est.. particulière. Sans doute aurait-elle oublié de manger, occupée à ses actes ? a moins, simplement de ne pas en avoir les moyens ? En tous les cas, elle est inoffensive ! C'est pourquoi je suis rapidement sorti prévenir mon père."
Il se mordit les lèvres devant l'erreur commise et s'empressa de vite corriger, espérant que Loaryth ne relèverait pas.
"Oui, avertir le père Thierry pour qu'il fasse le nécessaire et fasse dépêcher la prévôté pour arrêter la Sorcière avant qu'elle ne reprenne des forces. Voilà voilà. "
la nervosité continua de l'envahir, redoutant l’indiscrétion qu'il venait encore de laisser échapper. sa main se porta à nouveau à son médaillon, le serrant ente ses doigts.
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Loaryh avait effleuré l'idée que cela n'eut été qu'une plaisanterie de mauvais goût mais repoussa vite cette pensée. Qu'aurait Alexandre à y gagner ? Et puis, cet air sérieux sur ce visage, impossible d'en douter.
"Vraiment très curieuse cette affaire..."
Il était clair que toute la ville était tendue depuis l'incendie. Plus personne ne se sentait en sécurité : si la maison du Seigneur avait été ainsi touchée, alors c'était forcément qu'un esprit malin, diabolique et pervers rôdait dans le coin avec l'intention de faire le mal.
La jeune fille passa de nouveau sa main dans sa sacoche et toucha sa petite dague, presque par mécanisme.
Elle remarqua l'hésitation du garçon mais décida de passer outre. Cela semblait être un sujet qu'il valait mieux éviter. Et puis, cela faisait seulement quelques minutes qu'elle le connaissait, alors comment pourrait-elle être aussi indiscrète ?
L'adolescente hocha vivement la tête tout en le regardant triturer de nouveau son médaillon. Cet objet semblait important à ses yeux. Peut-être était-ce un cadeau d'une personne qui lui tenait à cœur, comme le diadème offert par sa défunte mère et qu'elle gardait soigneusement chez elle ? Elle allait pour poser la question mais se retînt, apercevant du coin de l'oeil une silhouette qui lui semblait familière.
Ensha ? Que faisait-elle ici ?
Loaryh lui avait pourtant clairement interdit de s'aventurer seule dans les rues, et lui avait surtout défendu d'aller sur la Grand Place. Fronçant les sourcils, elle ralentit encore plus et posa de nouveau de plus la main sur le bras d'Alexandre.
"Vraiment très curieuse cette affaire..."
Il était clair que toute la ville était tendue depuis l'incendie. Plus personne ne se sentait en sécurité : si la maison du Seigneur avait été ainsi touchée, alors c'était forcément qu'un esprit malin, diabolique et pervers rôdait dans le coin avec l'intention de faire le mal.
La jeune fille passa de nouveau sa main dans sa sacoche et toucha sa petite dague, presque par mécanisme.
Elle remarqua l'hésitation du garçon mais décida de passer outre. Cela semblait être un sujet qu'il valait mieux éviter. Et puis, cela faisait seulement quelques minutes qu'elle le connaissait, alors comment pourrait-elle être aussi indiscrète ?
L'adolescente hocha vivement la tête tout en le regardant triturer de nouveau son médaillon. Cet objet semblait important à ses yeux. Peut-être était-ce un cadeau d'une personne qui lui tenait à cœur, comme le diadème offert par sa défunte mère et qu'elle gardait soigneusement chez elle ? Elle allait pour poser la question mais se retînt, apercevant du coin de l'oeil une silhouette qui lui semblait familière.
Ensha ? Que faisait-elle ici ?
Loaryh lui avait pourtant clairement interdit de s'aventurer seule dans les rues, et lui avait surtout défendu d'aller sur la Grand Place. Fronçant les sourcils, elle ralentit encore plus et posa de nouveau de plus la main sur le bras d'Alexandre.
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre continua à se déplacer avec ses béquilles malgré la faiblesse de ses bras. La prévôté n'était plus qu'à quelques mètres. Bientôt... Bientôt, il sautait. D'ici quelques minutes, tout lui serait accessible. il réfléchit à un plan pour amadouer les soldats : révéler être l'esclave du cardinal Matttheu Cassain, le frère de la commerçante chez qui on avait arrêté la suspecte et on l'envoyait aux nouvelles pour savoir si l'arrestation avait bien été faite. Il retint un sourire. Le nom de son méprisable maître, si important, lui serait finalement utile. Après cela, il engagerait la conversation de manière plus personnelle et leur demanderait s'il pourrait avoir des informations sur son père. A la prévôté, tout savaient désormais leurs liens. A quoi bon mentir ?
Brusquement, sa compagne ralentit. Un problème ? Inquiet, il observa où portait son regard et al vit détailler, réprobatrice, une petite fille non loin de là. Se connaissaient-elles ? A moins que cette enfant soit une voleuse dont elle se méfierait ?
"Qu'as-tu ? Cette gamine... Elle représente un danger ? C'est une voleuse ? Ne t'inquiète pas, elle ne fera rien si près de al prévôté, à moins d'être sacrément téméraire !"
Brusquement, sa compagne ralentit. Un problème ? Inquiet, il observa où portait son regard et al vit détailler, réprobatrice, une petite fille non loin de là. Se connaissaient-elles ? A moins que cette enfant soit une voleuse dont elle se méfierait ?
"Qu'as-tu ? Cette gamine... Elle représente un danger ? C'est une voleuse ? Ne t'inquiète pas, elle ne fera rien si près de al prévôté, à moins d'être sacrément téméraire !"
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Une voleuse ? Un sourire amusé apparût sur son visage alors qu'elle ne quittait pas la petite fille des yeux.
"Je pense que cette enfant a assez été éduquée pour qu'elle sache que voler est un acte mauvais et puni par la loi."
Loaryh plissa les yeux, essayant de distinguer ce que Ensha faisait.
"Non, c'est ma petite soeur. Mais je lui ai toujours défendu de sortir non-accompagnée, surtout à la Grand Place ou on peut trouver toutes sortes d'individus..."
Réfléchissant, elle hésita un instant puis se tourna vers le jeune homme en soupirant.
"Continuons à avancer. Je me suis sûrement emportée, elle doit être avec quelqu'un du voisinage. C'est peu probable qu'elle me désobéisse ainsi."
Le prévôté n'était plus très loin et, en cas de problème, elle pourrait très facilement interpeller un soldat. Quoique... Prendrait-on vraiment au sérieux une fille comme elle ? Un éclair d'inquiétude passa dans ses yeux alors qu'elle fit quelques pas.
"Et toi, tu as des frères et sœurs ?" demanda t-elle, changeant de sujet.
"Je pense que cette enfant a assez été éduquée pour qu'elle sache que voler est un acte mauvais et puni par la loi."
Loaryh plissa les yeux, essayant de distinguer ce que Ensha faisait.
"Non, c'est ma petite soeur. Mais je lui ai toujours défendu de sortir non-accompagnée, surtout à la Grand Place ou on peut trouver toutes sortes d'individus..."
Réfléchissant, elle hésita un instant puis se tourna vers le jeune homme en soupirant.
"Continuons à avancer. Je me suis sûrement emportée, elle doit être avec quelqu'un du voisinage. C'est peu probable qu'elle me désobéisse ainsi."
Le prévôté n'était plus très loin et, en cas de problème, elle pourrait très facilement interpeller un soldat. Quoique... Prendrait-on vraiment au sérieux une fille comme elle ? Un éclair d'inquiétude passa dans ses yeux alors qu'elle fit quelques pas.
"Et toi, tu as des frères et sœurs ?" demanda t-elle, changeant de sujet.
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre manqua de laisser échapper un rire jaune quand sa compagne proclama que sa sœur serait assez éduquée pour savoir ce qui serait mal et que voler était défendu. Cette jeune fille semblait bien naïve. Avait-il été ainsi ? Il se sentait soudan différent d'elle, beaucoup plus âgé, comme si les expériences de ces derniers jours l'avaient brusquement mûri 'une dizaine d'années. Il se décida à l'avertir que rester honnête s'avérait plus difficile que l'on croyait que les tentations étaient bien plus séduisantes que les bonnes règles vertueuses.
"Es-tu certaine de ne pas vouloir vérifier ? On a beau éduquer du mieux que l'on peut le croire on ignore ensuite quelles sera ses fréquentations. un individu fort capable d'emprise, peut se montrer redoutable et réussir à abaisser les défenses d'un jeune esprit. Tu devrais parler à ta sœur et être sûre qu'elle est avec quelqu'un de bien. Ou sinon... Sinon..."
Le jeune homme eut soudain l'impression de jouer les oiseaux de mauvaise augure. Pourquoi se comportait-il ainsi ? Son regard se posa sur la silhouette de la petite fille. Il se sut incapable de l'abandonner, elle et son aîné. Il avait acquis une expérience et devait la partager pour éviter aux deux sœurs de connaitre un destin similaire au sien.
D'une voix étonnamment sévère qui ne lui ressemblait absolurent pas, il aboya :
"Va la voir ! Maintenant !"
Il réalisa que son ton était trop agressif et s'excusa, honteux. Elle essaya alors de changer de sujet. Elle voulait savoir si lui aussi avait des frères et sœurs. la question le fit rougir. Comment expliquer sa situation ? Néanmoins, la réponse lui échappa dans un mauvais sarcasme.
"Pas moins d'une petite cinquantaine, je dirais"
"Es-tu certaine de ne pas vouloir vérifier ? On a beau éduquer du mieux que l'on peut le croire on ignore ensuite quelles sera ses fréquentations. un individu fort capable d'emprise, peut se montrer redoutable et réussir à abaisser les défenses d'un jeune esprit. Tu devrais parler à ta sœur et être sûre qu'elle est avec quelqu'un de bien. Ou sinon... Sinon..."
Le jeune homme eut soudain l'impression de jouer les oiseaux de mauvaise augure. Pourquoi se comportait-il ainsi ? Son regard se posa sur la silhouette de la petite fille. Il se sut incapable de l'abandonner, elle et son aîné. Il avait acquis une expérience et devait la partager pour éviter aux deux sœurs de connaitre un destin similaire au sien.
D'une voix étonnamment sévère qui ne lui ressemblait absolurent pas, il aboya :
"Va la voir ! Maintenant !"
Il réalisa que son ton était trop agressif et s'excusa, honteux. Elle essaya alors de changer de sujet. Elle voulait savoir si lui aussi avait des frères et sœurs. la question le fit rougir. Comment expliquer sa situation ? Néanmoins, la réponse lui échappa dans un mauvais sarcasme.
"Pas moins d'une petite cinquantaine, je dirais"
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Le brusque changement dans la voix d'Alexandre avait surprit la jeune fille au point qu'elle lâcha pendant un instant sa soeur des yeux pour le détailler. Elle s'arrêta complètement et se figea, abasourdie.
Malgré la rudesse de ses propos, il n'avait malheureusement pas tord. Même si elle avait averti sa soeur de nombreuses fois, celle-ci était encore beaucoup trop influençable. Loaryh ne saurait savoir si c'était dû à son jeune âge ou bien... Elle secoua la tête, son teint pâlissant légèrement. Elle même avait tendance à se lier trop rapidement avec des inconnus et à les suivre, il serait tout bonnement ingrat de commencer à douter d'Ensha maintenant.
Cependant, elle en était persuadée. Sa soeur n'était pas une voleuse. Impossible. Elle n'avait aucun argument valable mais elle le sentait au plus profond d'elle. Après tout, c'était principalement elle qui l'avait élevée, pendant que leur mère était au travail. Elle refusait de croire qu'une personne, aussi influente soit-elle, puisse faire changer cette bonté naturelle au fond du coeur d'Ensha.
Néanmoins, de plus en plus préoccupée, Loaryh ne put s'empêcher de rouler des yeux, vieux tic qu'elle tenait de son père. Cette enflure ne m'aura vraiment rien apporté de bon, pensa t-elle en se tournant, pour ne pas qu'Alexandre la surprenne en train de faire ce mouvement fort disgracieux.
"Une... Cinquantaine ? Tu es... ?"
Son sarcasme enfonça encore plus l'adolescente dans l'incompréhension. Une cinquantaine ? Etait-il enfant d'une prostituée aussi ?
La jeune fille elle même devait avoir une bonne dizaine de frères et soeurs. Leur père était un noble qui trompait régulièrement sa femme à droite, à gauche. Des rumeurs courraient même comme quoi il avait réussi à convaincre trois jeunes soeurs de treize ans d'être ses concubines. Loaryh grimaça, cet individu la dégoûtait au plus au point. Elle ne considérait d'ailleurs que Ensha comme sa véritable soeur.
Après une pause, elle reprit.
"Tu as raison. Je vais aller voir ce qu'elle fait ici et avec qui elle est. Ce sera plus prudent."
Malgré la rudesse de ses propos, il n'avait malheureusement pas tord. Même si elle avait averti sa soeur de nombreuses fois, celle-ci était encore beaucoup trop influençable. Loaryh ne saurait savoir si c'était dû à son jeune âge ou bien... Elle secoua la tête, son teint pâlissant légèrement. Elle même avait tendance à se lier trop rapidement avec des inconnus et à les suivre, il serait tout bonnement ingrat de commencer à douter d'Ensha maintenant.
Cependant, elle en était persuadée. Sa soeur n'était pas une voleuse. Impossible. Elle n'avait aucun argument valable mais elle le sentait au plus profond d'elle. Après tout, c'était principalement elle qui l'avait élevée, pendant que leur mère était au travail. Elle refusait de croire qu'une personne, aussi influente soit-elle, puisse faire changer cette bonté naturelle au fond du coeur d'Ensha.
Néanmoins, de plus en plus préoccupée, Loaryh ne put s'empêcher de rouler des yeux, vieux tic qu'elle tenait de son père. Cette enflure ne m'aura vraiment rien apporté de bon, pensa t-elle en se tournant, pour ne pas qu'Alexandre la surprenne en train de faire ce mouvement fort disgracieux.
"Une... Cinquantaine ? Tu es... ?"
Son sarcasme enfonça encore plus l'adolescente dans l'incompréhension. Une cinquantaine ? Etait-il enfant d'une prostituée aussi ?
La jeune fille elle même devait avoir une bonne dizaine de frères et soeurs. Leur père était un noble qui trompait régulièrement sa femme à droite, à gauche. Des rumeurs courraient même comme quoi il avait réussi à convaincre trois jeunes soeurs de treize ans d'être ses concubines. Loaryh grimaça, cet individu la dégoûtait au plus au point. Elle ne considérait d'ailleurs que Ensha comme sa véritable soeur.
Après une pause, elle reprit.
"Tu as raison. Je vais aller voir ce qu'elle fait ici et avec qui elle est. Ce sera plus prudent."
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre la sentit troublé de ses propos durs et atteinte par la réalité. Mais il lui devait la vérité. Elle devait savoir combien certaines personnes pouvaient être traitres et que la meilleure volonté du monde pouvait se retourner contre soi. Il réalisa e,suite la pique qu'il avait laissé échapper. La dernière question ne lui avait que trop rappelé la révélation de son père même si elle n'était pas si surprenante au vu de ses nombreuses frasques sexuelles.
"Pardon. J'ai été.. un peu abrupt. C'est seulement que je viens d'apprendre tout à l'heure que j'étais le frère d'une fille que je n'ai jamais vu de ma vie. Je suis encore un peu troublé de savoir que mon père aime et s'occupe un autre enfant que moi. Mais c'est sans doute de l’égoïsme. Toute am vie, je me suis cru fils d'un autre homme, un home autoritaire, qui me dominait, qui.. qui maltraitait ma mère. Même si nos rapports ont été difficiles au début, j'étais si heureux de voir u père, un vrai père se soucier de moi, réellement de moi, de m'aimer pour ce que je suis, de me soutenir dans me bêtises... Alors, alors, ça me fait tout drôle de me dire que je partage ça avec quelqu'un d'autre."
Le jeune homme s'étonna de cette manière fluide avec laquelle il parvenait à confesser ses sentiments pour son père à une totale inconnu. Pourquoi ? Avait-i_l juste le besoin de se confier ?
"Mais mon histoire est juste.. compliquée. Mon père est quelqu'un.. je ne peux trop en parler, mais il est important. En tous les cas, malgré ses défauts, malgré ses envies répétées de fourrer les filles, il sait être aimant pour ses enfants et ne les abandonnerait jamais. "
Machinalement, il toucha à nouveau son médaillon, le serrant entre ses doigts, sentant à travers lui al force de leurs liens. Il vit soudain Loaruth se décider à parler à sa cadette et sourit, satisafit
"Parfait."
"Pardon. J'ai été.. un peu abrupt. C'est seulement que je viens d'apprendre tout à l'heure que j'étais le frère d'une fille que je n'ai jamais vu de ma vie. Je suis encore un peu troublé de savoir que mon père aime et s'occupe un autre enfant que moi. Mais c'est sans doute de l’égoïsme. Toute am vie, je me suis cru fils d'un autre homme, un home autoritaire, qui me dominait, qui.. qui maltraitait ma mère. Même si nos rapports ont été difficiles au début, j'étais si heureux de voir u père, un vrai père se soucier de moi, réellement de moi, de m'aimer pour ce que je suis, de me soutenir dans me bêtises... Alors, alors, ça me fait tout drôle de me dire que je partage ça avec quelqu'un d'autre."
Le jeune homme s'étonna de cette manière fluide avec laquelle il parvenait à confesser ses sentiments pour son père à une totale inconnu. Pourquoi ? Avait-i_l juste le besoin de se confier ?
"Mais mon histoire est juste.. compliquée. Mon père est quelqu'un.. je ne peux trop en parler, mais il est important. En tous les cas, malgré ses défauts, malgré ses envies répétées de fourrer les filles, il sait être aimant pour ses enfants et ne les abandonnerait jamais. "
Machinalement, il toucha à nouveau son médaillon, le serrant entre ses doigts, sentant à travers lui al force de leurs liens. Il vit soudain Loaruth se décider à parler à sa cadette et sourit, satisafit
"Parfait."
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Le regard de Loaryh fut traversé par un éclat de compassion. Alexandre n'avait définitivement pas eu une vie toute rose et encore à présent, il semblait lutter, à la fois contre les autres mais aussi contre lui-même.
Lui aussi avait eu des problèmes avec ses parents. La jeune fille revit dans un flash toutes les horreurs qu'elle-même avait dû subir pour et face à ses géniteurs. C'était visiblement un fléau qui touchait plus de monde qu'elle ne le pensait.
L'adolescente se sentit rougir lorsque le jeune homme parla crûment de sexe, elle était habituée aux injures et aux mots peu glorieux que les gens utilisaient parfois dans les rues les plus crasses mais elle n'arrivait toujours pas à s'habituer à entendre les hommes parler si ouvertement de cela.
"Je suis contente que tu aies enfin réussi à trouver un père qui veut de toi et qui peut t'aimer comme tu mérites de l'être. Tu es très chanceux de l'avoir enfin trouvé. Et cette fille qui partage ton sang, tu devrais essayer de te lier avec elle, peut importe comment cela peut sembler difficile au départ. Qui sait, elle pourra sûrement devenir une de tes alliées et te supporter elle-aussi en cas de problème. Les liens du sang sont sacrés, tout comme ce que te dit ton coeur, il faut les écouteur sous peine de le regretter plus tard. Car rien n'est plus horrible que les regrets."
Elle s'interrompit. Elle pensait sincèrement ce qu'elle disait mais, qui était-elle donc pour faire ainsi la morale à Alexandre ?
Agrippant sa sacoche d'une main plus ferme, elle fit quelques pas en direction de sa soeur puis se retourna et fit une courbette, tout sourire.
"En tout cas, ce fut un plaisir de t'avoir rencontré Alexandre. Tu es quelqu'un de charmant et j'espère te recroiser un autre jour dans d'autres circonstances moins pressantes. Bon courage pour la Sorcière et pour ta famille."
Lui aussi avait eu des problèmes avec ses parents. La jeune fille revit dans un flash toutes les horreurs qu'elle-même avait dû subir pour et face à ses géniteurs. C'était visiblement un fléau qui touchait plus de monde qu'elle ne le pensait.
L'adolescente se sentit rougir lorsque le jeune homme parla crûment de sexe, elle était habituée aux injures et aux mots peu glorieux que les gens utilisaient parfois dans les rues les plus crasses mais elle n'arrivait toujours pas à s'habituer à entendre les hommes parler si ouvertement de cela.
"Je suis contente que tu aies enfin réussi à trouver un père qui veut de toi et qui peut t'aimer comme tu mérites de l'être. Tu es très chanceux de l'avoir enfin trouvé. Et cette fille qui partage ton sang, tu devrais essayer de te lier avec elle, peut importe comment cela peut sembler difficile au départ. Qui sait, elle pourra sûrement devenir une de tes alliées et te supporter elle-aussi en cas de problème. Les liens du sang sont sacrés, tout comme ce que te dit ton coeur, il faut les écouteur sous peine de le regretter plus tard. Car rien n'est plus horrible que les regrets."
Elle s'interrompit. Elle pensait sincèrement ce qu'elle disait mais, qui était-elle donc pour faire ainsi la morale à Alexandre ?
Agrippant sa sacoche d'une main plus ferme, elle fit quelques pas en direction de sa soeur puis se retourna et fit une courbette, tout sourire.
"En tout cas, ce fut un plaisir de t'avoir rencontré Alexandre. Tu es quelqu'un de charmant et j'espère te recroiser un autre jour dans d'autres circonstances moins pressantes. Bon courage pour la Sorcière et pour ta famille."
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Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Le marchand avait rendu l'oreille. Une sorcière ? Tiens donc. Ses hommes avaient effectivement parlé de cet incendie du presbytère de Saint- Eustache. Donc ce serait une hérétique. Il fronça les sourcils. Son roi n'aimait pas ce royaume et il comprenait pourquoi. Comme il aurait préféré emmener Irène et ses enfants loin d'ici. Qu'ils soient en sûreté...
Il suivit les enfants, mais de loin, tâchant de ne pas se faire remarquer. Ils se rendaient à la prévôté. De ce qu'il entendit, cela concernait la fameuse histoire de sorcière. Au moins, ce jeune homme paraissait honnête quoiqu'impétueux.
Il s'arrêta lorsque la fille prit soudain congé, pour une affaire de famille visiblement. Il regarda dans la ruelle. Une fillette faisait quelque chose qu'il avait du mal à distinguer. Il alla se placer de l'autre côté de la rue, l'air de rien. Peut-être pourrait-il alors aborder le jeune garçon
Il suivit les enfants, mais de loin, tâchant de ne pas se faire remarquer. Ils se rendaient à la prévôté. De ce qu'il entendit, cela concernait la fameuse histoire de sorcière. Au moins, ce jeune homme paraissait honnête quoiqu'impétueux.
Il s'arrêta lorsque la fille prit soudain congé, pour une affaire de famille visiblement. Il regarda dans la ruelle. Une fillette faisait quelque chose qu'il avait du mal à distinguer. Il alla se placer de l'autre côté de la rue, l'air de rien. Peut-être pourrait-il alors aborder le jeune garçon
Re: [11 Septembre 1597] Sur le chemin de la prévôté [Terminé]
Alexandre sourit à Loaryth qui luis souhaitait naïvement le meilleur pour construire une relation avec sa toute nouvelles sœur. Comment pourrait-elle imaginer les nœuds impossibles de cette histoire ? Il apprécierait, oui, d'apprendre à mieux connaitre cette jeune fille tombée du Ciel, comme par miracle, mais en aurait-il la possibilité ? Ils étaient esclaves, lui et elle, tous deux dépendant d'un maître. Quand aurait-il une chance de la revoir ? Peut-être jamais. Seul leur père pourrait leur donner des informations l'un sur l'autre, lui qui était libre de ses mouvements.
Le cœur du jeune homme se serra quand son interlocutrice évoqua les liens du sang et affirmant combien ceux-ci étaient précieux. Les liens du sang.. sa mère... Comment allait-elle en ce moment ? Comment son père l'avait traité à son retour du procès ? Il l'imaginait, avec horreur, la battre jusqu'à ce que celle-ci perde connaissance et qu'il finisse, une fois de plus par la violer pour apaiser ses mauvaises humeurs. Quelle misérable vie que celle-ci. Même pour un adultère, même pour une naissance illégitime, cela ne méritait un pareil traitement. Son père nourricier n'était rien d'autre qu'un monstre. Il préféra cependant ne rien dévoiler à Loayth et se contenta hocher gravement la tête.
Elle s'éloigna finalement pour rejoindre sa cadette mais prit toutefois le temps de le saluer auparavant. Il lui adressa un sourire cordial puis répondit :
"J'ai été moi-même ravi de te connaitre et j'espère que nos pas auront le plaisir de se croiser à nouveau."
Alexandre l'observa s'éloigna de quelques pas puis se retourna. Tout ceci n'étaient de que belles paroles. Iln'y avait aucune chance, ou sans doute infimes, de rencontre à nouveau cette fille. Ses mains serrées vers les béquilles, il termina le reste de la traversée vers la prévôté.
Le cœur du jeune homme se serra quand son interlocutrice évoqua les liens du sang et affirmant combien ceux-ci étaient précieux. Les liens du sang.. sa mère... Comment allait-elle en ce moment ? Comment son père l'avait traité à son retour du procès ? Il l'imaginait, avec horreur, la battre jusqu'à ce que celle-ci perde connaissance et qu'il finisse, une fois de plus par la violer pour apaiser ses mauvaises humeurs. Quelle misérable vie que celle-ci. Même pour un adultère, même pour une naissance illégitime, cela ne méritait un pareil traitement. Son père nourricier n'était rien d'autre qu'un monstre. Il préféra cependant ne rien dévoiler à Loayth et se contenta hocher gravement la tête.
Elle s'éloigna finalement pour rejoindre sa cadette mais prit toutefois le temps de le saluer auparavant. Il lui adressa un sourire cordial puis répondit :
"J'ai été moi-même ravi de te connaitre et j'espère que nos pas auront le plaisir de se croiser à nouveau."
Alexandre l'observa s'éloigna de quelques pas puis se retourna. Tout ceci n'étaient de que belles paroles. Iln'y avait aucune chance, ou sans doute infimes, de rencontre à nouveau cette fille. Ses mains serrées vers les béquilles, il termina le reste de la traversée vers la prévôté.
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