Ingrid Desyris

par **Ingrid** Sam 3 Avr - 16:42

Avertissement:

Ingrid

27 ans
"Je hais tous les hommes."
Le Misanthrope

DATE, LIEU DE NAISSANCE :12 janvier 1571, Zakros
SIGNE ASTROLOGIQUE : Capricorne
ORIENTATION SEXUELLE : C'est compliqué
TAILLE ET CORPULENCE : 1m60, squelettique
CLASSE SOCIALE : Esclave
NATIONALITÉ : Zakrotienne
MÉTIER : Servante
RÉFÉRENCE AVATAR :

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Qui es-tu ?

▽ Apparence ▽

Ingrid associe un corps squelettique, couturé de cicatrices, à un visage préservé des coups. Elle se sent humiliée à cause de ces marques honteuses (selon elle), qui ravagent son dos, ses bras, son ventre et ses jambes. Elle se tient toujours droite, obsédée par l'idée de rester digne et de transmettre une image de force. Ses cheveux sont la seule partie de son corps à laquelle elle octroie un soin particulier, par habitude. Elle attache ses longues mèches auburn en deux nattes, elles-mêmes rassemblées en chignon. Ne cherchez pas de sourire sur ce beau visage, ni de rire dans ses yeux de bois, vous n'en trouverez pas. Elle a été belle, autrefois. Avant que la guerre ne vienne lui ravir sa jeunesse et sa joie. Une façade de glace, qui tremble secrètement que l'on découvre ce M de malheur, caché sous des vêtements usés par la vie.

▽ Caractère ▽

Avant, Ingrid était une femme joyeuse, épanouie et combattante. Elle pouvait se montrer joueuse et n'hésitait pas à participer à toutes sortes de farces ou de paris farfelus. Un brun têtue et susceptible, mieux valait ne pas se trouver sur le chemin de sa colère.
Aujourd'hui, c'est une femme aigrie, taciturne, qui se contraint tant bien que mal à l'insensibilité. La colère et la haine sont les seules émotions qu'elle tolère dans son cœur. S'il elle n'était pas dans une situation aussi précaire, il faudrait éviter de la provoquer, car elle s'emporte facilement. Elle sait toutefois son intérêt à rester discrète.

▽ Formation, talents, activités ▽

Les seules choses que sait faire Ingrid, sont les travaux ménagers auxquels elle a été initiée et des couronnes de fleurs. Elle savait aussi se battre à l'épée mais n'ayant eu aucune occasion véritable de s'entraîner en 10 ans, elle ne sait plus qu'utiliser ses poings pour régler des comptes. Elle refuse en outre de tenir de nouveau une arme dans sa main, sauf pour se punir, car elle se hait de la dernière utilisation qu'elle en a fait.

▽ Votre histoire ▽

Ingrid voit le jour dans une petite chaumière près la frontière entre Monbrina, Zakros et Hô-Yo, du côté Zakrotien. Elle grandit aimée de ses parents, dont elle est l'unique fille. En 1586, elle épouse Elin Onfroy, et donne naissance à leur fils Swann quelques mois plus tard.

Quand la guerre commence, elle reste au foyer, pour s'occuper de leur fils, avant de prendre les armes, quand le besoin s'en fait sentir. Malheureusement, au bout de 6 mois de combats au front, elle est forcée de rentrer, immobilisée par une mauvaise chute de cheval. Le village est pris, le 14 août 1588, seule date dont elle a décidé de se rappeler. Les vieillards, inutiles, sont froidement exécutés, et les enfants emmenés elle ne sait où. Alors que l'endroit est mis à sac, Ingrid se fait une promesse : s'il lui arrivait un jour de croiser l'un de ces visages gravés dans sa mémoire, alors que leur Dieu tout puissant leur vienne en aide, car ils seront sa seule et unique exception à la règle qu'elle se fixera plus tard : ne plus jamais tuer qui que ce soit.

La jeune femme est ensuite vendue comme esclave domestique à Martin Desyris, riche bourgeois, époux de Brunehaut Desyris. Ses maîtres l'accueillent comme ils accueilleraient n'importe quelle servante étrangère. Ils lui assurent avec bienveillance qu'elle ne sera pas maltraitée, que tout ira bien. C'est effectivement le cas, jusqu'au moment où le regard du maître se met à changer. Il la dévisage d'une drôle de manière, jusqu'à ce qu'il se décide finalement à lui faire part de ses envies, toujours avec cette douceur paralysante.

C'est le début d'une nouvelle ère de violence pour Ingrid, les promesses des Desyris noyées dans un flot de querelles de couple dont elle est le sujet et le défouloir. Brunehaut, délaissée par son mari depuis qu'elle a donné naissance à leurs filles, se tourne vers elle pour déverser sa colère et sa jalousie. Ingrid en vient parfois à se dire qu'en tombant enceinte, il se désintéresserait d'elle et que tout irait pour le mieux. Dans l'espoir d'apaiser cette situation qu'elle ne comprend pas toujours tout à fait, elle se contente de faire ce qu'on lui dit, sans un mot. Elle s'occupe de la maison quand madame le lui demande et suit monsieur sans broncher le moment venu.

L'heure de la délivrance se manifeste par une épidémie de variole, dans cette région reculée de l'empire, qui emporte en février 1597 une majorité de la famille Desyris. La maisonnée se trouve alors en retraite à la campagne, où Ingrid voit gambader les deux jeunes filles de Martin, âgée de 6 et 8 ans. S'élèvent aussi les pleurs du tout jeune fils, dernier-né de la famille, qui causa la mort de Brunehaut en couches. A sa plus grande joie, la maladie emporte son maître. L'une des deux fillettes et leur nourrice décèdent peu après du même mal. C'est l'occasion rêvée pour la zakrotienne. Son maître est mort, il n'y a personne à des kilomètres à la ronde, seulement deux enfants endeuillés et quelques paysans. Il est temps pour elle de regagner sa liberté. Mais le dernier obstacle à celle-ci la regarde avec des yeux remplis de larmes. Deux bambins qu'elle a vu naître et grandir. Deux innocents, qui ne lui ont que témoigné le mépris enseigné par leurs parents.

Elle se hait chaque jour un peu plus de sa décision. Pour la première fois depuis longtemps, elle a pleuré. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps devant la maison en flammes, avant de disparaître dans les ténèbres. Elle a commencé par la plus âgée, qui s'est éteinte dans un immonde gargouillis, avant de se tourner vers son jeune frère, qui pleurait dans son berceau. Devant ses yeux d'anges qui ne se souviendraient de rien et sa bouche incapable de parler, Ingrid n'a pu se résoudre à le tuer. Elle se contentera de le laisser sur le parvis d'une église en partant, pensant avec amertume que s'il y en avait bien un qui n'était coupable de rien, c'était lui.

Elle a regardé la bâtisse brûler pendant longtemps, un doigt dans la bouche du bébé pour qu'il se taise. Au premier chant du coq, elle était déjà loin, avec dans sa besace une liasse de documents parmi lesquels elle espérait trouver l'acte d'esclavage. Il y fourre également en toute hâte l'argent du maître, un couteau de cuisine pour se défendre et de quoi manger durant quelques jours.

Le couteau tâché de sang est enterré sous un buisson de roses, avec une promesse solennelle : "Plus personne ne périra sur le fil de ma lame."

Pendant un an, elle a erré, prétendant être muette pour ne pas avoir à parler. Elle va d'emploi en emploi, sans rester plus d'un mois au même endroit, de peur que son secret ne soit percé à jour. Elle a tenté de se rendre muette par la force, de peur de parler par mégarde, mais n'y est pas parvenue. Elle se contente donc de se mordre la langue le plus fort possible quand il lui prend l'envie de parler, et de s'exprimer par gestes ou grâce à des petits dessins tracés sur le sol.

Elle arrive en Bratkenn en janvier 1598, après un an d'errance sous le nom de Brunehaut. Elle n'est plus qu'une bête aux abois qui tente de survivre, et qui s'attache à cette idée pour éviter de s'égarer. Elle s'interdit de penser à ce qu'il s'est passé durant la dernière décennie, et lorsque cela arrive, elle fait une entaille sur sa jambe pour se punir de sa faiblesse.

▽ Quelles envies de jeu ? ▽

Je suis sûre qu’on trouvera plein de jolies choses à faire ^^

▽ 5 points forts ▽

* Elle sait se battre au corps à corps
* Elle est très maligne
* Mais aussi débrouillarde
* Elle est travailleuse
* Elle est plutôt perspicace pour ce qui est de discerner les personnes

▽ 5 points faibles ▽

* Elle ne parle pour ainsi dire pas le monbrinien, si ce ne sont quelques maigres expressions
* Elle ne sait ni lire, ni écrire cette langue
* Elle est assez susceptible
* Elle dissimule son rang d'esclave, et usurpe une identité, ce qui représente un gros danger
* Il lui arrive d'éprouver de fortes douleurs au genoux, séquelles de sa blessure mal soignée
* Elle prétend être muette, si ça venait à être découvert, on découvrirait du même temps ses origines

:copyright:️

️ DABEILLE

Derrière l'écran...

17 ans

PSEUDO : Aileth
FAIRE CONNAISSANCE ? : C’est encore moi :bonjour:

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par **Fatum** Dim 4 Avr - 14:23

Et coucou !

Me voilà pour ta fiche ~

Le Misanthrope :petitcoeur:

Ma pièce préférée de Molière avec le Dom Juan :morph:

marques honteuses (selon elle), qui ravagent son dos, ses bras, son ventre et ses jambes. Elle se tient toujours droite, obsédée par l'idée de rester digne et de transmettre une image de force.

Ow choupette

Les cheveux auburn, un de mes persos de roman et moi-même validons, c'est tellement beau *_*

La colère et la haine sont les seules émotions qu'elle tolère dans son cœur.

Je sens qu'il va falloir qu'elle contacte certains psys de Monbrina ¤
Côté révolte, si ça t'intéresse des liens avec Jérémie dans mes personnages, ou encore @Katarina sin miedo pourraient être intéressants :face:

Wow, la fin est hard, ces deux petits enfants, le meurtre... :pale:

Sacrée histoire ! Et assez risqué ma foi, que de se promener en se faisant passer pour une membre de la famille de son défunt maître dont elle a pris le nom, mais ça promet des choses très intéressantes. Décidément, entre elle et Ulysse, les esclaves de Zakros se font une spécialité de tuer leurs maîtres et d'usurper leurs identités x) Heureusement qu'il y a le sage @Eldred Kjaersen au milieu de tout ça :xD:

Plus sérieusement, chouette perso que voilà ! Et le prénom Ingrid est très beau :heart:

C'est tout bon pour ta fiche ! Mais dis donc tu te lances sur un style de jeu assez exigeant avec elle, si elle ne connaît que la langue traditionnelle de Zakros, ne sait ni lire ni écrire et se fait passer pour une muette. C'est super intéressant mais ça ne va pas être évident pour elle de communiquer x)
En tout cas il ne me reste plus qu'à te souhaiter belle aventure avec cette nouvelle bouille :mouton:

Je file t'ajouter la couleur grise du groupe, et pour le reste je ne fais plus les présentations des lieux tu connais la maison ~

Alors simplement re-bienvenue :bonjour:

par **Nehalan De Torienel** Dim 4 Avr - 14:30

Désolée de répondre avec Nehalan, mais... flemme quoi :face:

Rencontrer des psys et futurs révoltés, ça me dis bien comme programme ^^
Et je tiens à préciser qu'elle n'a pas tué son maître, c'est la variole qui l'a fait à sa place, nuance xD .

Pour la langue j'avoue que j'aie beaucoup hésité, mais j'aimais bien ce défi. Elle la parle pas, ou alors elle a un accent terrible, en revanche, et heureusement pour moi, elle comprends ce que lui disent les gens, tant qu'ils utilisent un langage simple.

Enfin, concernant l'usurpation d'identité, en soit, techniquement, personne le sait puisqu'elle peut pas mimer Desyris donc elle mime juste Brunehaut, prénom assez commun. Par contre elle a quand même volé et tué oui :xD:

Oui ze suis plus perdu maintenant :mouton:

par **Fatum** Dim 4 Avr - 14:40

Elle non, mais Ulysse oui - j'ai fait un package meurtre + usurpation d'identités Ingrid Desyris 1f605

- elle a d'autres meurtres sur la conscience mais pas son maître pour le coup x)
Oh et d'ailleurs elle justifie comment qu'elle est "devenue muette" à partir du moment où elle se fait passer pour quelqu'un d'autre ? Réaction post-traumatique ? Ah et du coup autre truc, mais il faut que personne ne la voie déshabillée du haut - en tout cas pas le M marqué à son épaule droite :arrow:

par **Ingrid** Dim 4 Avr - 14:44

Comme elle ne reste jamais dans un même endroit très longtemps, elle mime le fait qu'elle ne peut pas parler, et Brunehaut. Elle dit que c'est de naissance si on lui pose explicitement la question je pense.

Quitte à mentir... un peu plus ou un peu moins... :langue: