[4 décembre 1597] La lingère paresseuse (terminé)
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Re: [4 décembre 1597] La lingère paresseuse (terminé)
Après avoir embêté Cassandre quelques secondes, elle l'aida à se remettre sur ses pieds.
- Tu te débrouilles, bien, tu as de bons réflexes. Mais ne sous-estime pas la faiblesse : fais croire que tu es faible, on se méfiera moins. Et puis, tu es une enfant, une fillette de surcroît. Profites-en. Tu auras tout le loisir de donner ton avis sur la question plus tard...
... j'espère. Car en tant qu'esclave. Rien n'était jamais sûr.
- Tu te débrouilles, bien, tu as de bons réflexes. Mais ne sous-estime pas la faiblesse : fais croire que tu es faible, on se méfiera moins. Et puis, tu es une enfant, une fillette de surcroît. Profites-en. Tu auras tout le loisir de donner ton avis sur la question plus tard...
... j'espère. Car en tant qu'esclave. Rien n'était jamais sûr.
Phaïdée- Esclave domestique
- Fiche perso : Phaïdée aux mains liées
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Re: [4 décembre 1597] La lingère paresseuse (terminé)
Avant de répondre, Cassandre réussit-elle à s'empêcher de rire ?
Réussite : oui échec : non
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Re: [4 décembre 1597] La lingère paresseuse (terminé)
Le membre 'Cassandre Velasquez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Audace' :
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Re: [4 décembre 1597] La lingère paresseuse (terminé)
Même privée de son arme, Cassandre ne comptait pas abandonner. Pour preuve, elle avait envoyé ce superbe coup de pied. Elle essayait à présent le corps à corps mais Phaïde était plus grande, plus agile, et l'évita facilement. La fillette se retrouva prise, piégée, et transportée sur le lit à subir des chatouilles. Elle ne détestait que trop ce sentiment de soumission. Les ongles de ses mains griffaient les draps alors que son regard fixait avec hargne son bourreau . Elle serrait les dents, allant à se mordre les lèvres pour ne pas rire. Ne surtout pas montrer sa faiblesse. Elle aurait préféré se faire saigner la langue plutôt que de consentir à montrer à l'autre sa victoire.
Mais parfois la volonté ne suffisait pas et la fillette perdit son combat intérieur et mit à éclater furieusement de rire. de façon totalement incontrôlable.
Lorsque la torture cessa, Cassandre se redressa, après un léger temps à reprendre sa respiration, humiliée d'avoir cédé. Elle écouta Phaïde lui faire de commentaires sur ses techniques de combat. Elle haussa les épaules.
"Je sais bien, ça. Observe donc !"
Elle simula un petit air désolé.
"Pardon.. je sais que je ne dois pas être là. Mais je cherche mon chemin. Pouvez-vous m'aider ? Oh.. Mais je pensais aider. Excusez-moi ! Oh non, non, je ne pensais pas à mal !"
Elle s'exprima d'une voix gémissante, comme si elle 'apprêtait à éclater en sanglots. La fillette reprit finalement son air insolent.
"Tu vois ? Je sais parfaitement m'y prendre avec les adultes ! J'ai même eu le Premier Conseiller une fois ! Et puis, j'arrive aussi à tromper Dame Irène quand j'en ai besoin, si je rentre trop tard."
Elle reprit son air gênée.
"Pardon, Irène, mais il y avait un monde fou au marché. Et puis, ce commerçant... Il ne voulait pas entendre mes propositions pour sa viande ! J'ai dû négocier un moment avant qu'il ne consente à m'accorder enfin un rabais !"
Cassandre se rappela alors devoir rentrer.
"Je devrais y aller d'ailleurs. Je vais être en retard si je reste plus longtemps."
Mais parfois la volonté ne suffisait pas et la fillette perdit son combat intérieur et mit à éclater furieusement de rire. de façon totalement incontrôlable.
Lorsque la torture cessa, Cassandre se redressa, après un léger temps à reprendre sa respiration, humiliée d'avoir cédé. Elle écouta Phaïde lui faire de commentaires sur ses techniques de combat. Elle haussa les épaules.
"Je sais bien, ça. Observe donc !"
Elle simula un petit air désolé.
"Pardon.. je sais que je ne dois pas être là. Mais je cherche mon chemin. Pouvez-vous m'aider ? Oh.. Mais je pensais aider. Excusez-moi ! Oh non, non, je ne pensais pas à mal !"
Elle s'exprima d'une voix gémissante, comme si elle 'apprêtait à éclater en sanglots. La fillette reprit finalement son air insolent.
"Tu vois ? Je sais parfaitement m'y prendre avec les adultes ! J'ai même eu le Premier Conseiller une fois ! Et puis, j'arrive aussi à tromper Dame Irène quand j'en ai besoin, si je rentre trop tard."
Elle reprit son air gênée.
"Pardon, Irène, mais il y avait un monde fou au marché. Et puis, ce commerçant... Il ne voulait pas entendre mes propositions pour sa viande ! J'ai dû négocier un moment avant qu'il ne consente à m'accorder enfin un rabais !"
Cassandre se rappela alors devoir rentrer.
"Je devrais y aller d'ailleurs. Je vais être en retard si je reste plus longtemps."
Re: [4 décembre 1597] La lingère paresseuse (terminé)
Phaïdée eut la joie de voir rire sa jeune amie. Y avait-il eu de tels moments de joie simple au Lupanar ? elle ne s'en souvenait pas. Ses souvenirs étaient emplis de passes nocturnes, parmi lesquelles se glissaient des moments de camaraderie. Mais la joie ? même simple ? si, il devait bien y en avoir eu. A un moment ou à un autre. Rien que pour avoir l'impression d'échapper à une vie qu'on aimait pas. Sourire, et rire, comme une revanche.
Et elle rit encore en voyant Cassandre faire la preuve de son habileté à convaincre avec son air de chien battu. Oui, à n'en pas douter, elle devait obtenir quasiment tout ce qu'elle voulait avec ces yeux et cette voix là. Mais il ne fallait pas abuser de la chance ou du destin. Elle laissa Cassandre sortir et partir.
Tandis qu'elle prenait elle-même le chemin du labeur. Elle ferma la porte de la chambre derrière elle, après avoir replacé le chandelier et ses luminaires à sa place initiales. Elle aurait bien aimé pouvoir courir les rues comme Cassandre. Et avec une certaine insouciance. Un jour peut-être...
Et elle rit encore en voyant Cassandre faire la preuve de son habileté à convaincre avec son air de chien battu. Oui, à n'en pas douter, elle devait obtenir quasiment tout ce qu'elle voulait avec ces yeux et cette voix là. Mais il ne fallait pas abuser de la chance ou du destin. Elle laissa Cassandre sortir et partir.
Tandis qu'elle prenait elle-même le chemin du labeur. Elle ferma la porte de la chambre derrière elle, après avoir replacé le chandelier et ses luminaires à sa place initiales. Elle aurait bien aimé pouvoir courir les rues comme Cassandre. Et avec une certaine insouciance. Un jour peut-être...
FIN
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