[6 Septembre 1597] Présentation au Lupanar [Terminé]

Bastien fut surpris que quelqu'un frappe à la porte. Voyant que sa maîtresse était en pleine conversation et n'avait manifestement pas entendu les coups légers donnés à la porte, il alla ouvrir celle-ci.

Il tomba nez à nez avec cette sublime femme qui lui semblait coquette et tout à fait charmante. Il en été resté bouche bée devant cette apparition à tel point qu'il ne remarqua pas la marquise qui foncée vers l'entrée en s'époumonant.

- Ma chère Blanche vous voilà donc ! Entrez, venez admirer le nouvel établissement sommes tout bien plus luxueux que celui de part delà ces contrées.

Se tournant vers Bastien toujours béa, Héra se dû de le remettre en place.

- Et bien Bastien ne restait pas planté là comme un empoté ! Prenez les affaire de Blanche et allez les déposer dans ses nouveaux appartements.

Le jeune homme s'exécuta et Blanche entra dans le Lupanar. Héra en profita pour congédier le maître de chantier et une fois la porte fermée accompagna la jeune femme à la découverte des lieux.

L'entrée donnait dans un grand hall tout de tenture rouge vêtu. En s'avançant on faisait face à un immense escalier qui menait à l'étage ou l'on apercevait le couloir qui déservait l'ensemble des chambres réservés aux clients. Au pied des marches se tenait le vestiaire où les clients pouvaient laisser leurs affaires. Celui-ci donnait sur une immense pièce parsemaient de canapés et fauteuils moelleux. C'est ici que les filles attendaient que les clients fasse leur choix. Ils pouvaient converser ensemble avant de monter dans une chambre.

Au fond de cette pièce, une porte astucieusement cachée menait aux quartiers des filles où elles pouvaient profitaient de leurs chambre, d'une cuisine et d'une cours intérieure.

Après avoir fait le tour du propriétaire, Héra laissa Blanche s'installait tranquillement et rejoignit le hall pour atteindre son bureau vitrée. Placé stratégiquement, elle pouvait contemplait les aller et venues dans les chambres et voir qui se présentait à leur porte en observant de la fenêtre présente sur la façade.

Il était temps de réfléchir à une ouverture grandiose de cet établissement. Il fallait une idée originale, elle ne se priverait pas d'en toucher quelques mots à Blanche qui a toujours eu des idées plus que originale. Elle n'était pas sa meilleure "employée" pour rien.

Blanche sourit au domestique qui venait de lui ouvrir la porte puis se laissa guider par ses bons soins. Elle observa en même temps la décoration des lieux, dotées de ces tentures rouges somme toute habituelle pour ce genre de lieu, quand la tenancière vint à sa rencontre, très empressée. Blanche lui sourit et fit la révérence.

"C'est pour moi-même un honneur de me mettre à votre service, madame, et j'espère de tout cœur participer au bon fonctionnement de cet établissement nouveau-né. Puisse t-il vivre longtemps !"

Elle se désola alors du traitement auquel ce pauvre serviteur avait le droit. Elle sortit un éventail, jouant alors les coquettes, puis dit d'un ton badin :

"Allons, allons, ne le grondez pas ! Il est simplement sous le charme de ma beauté naturelle ! Quoi de plus normal ?

Elle espèra que cela calmera la patronne et atténuerait les sévices du pauvre Bastien. Elle leur emboita le pas, découvrant ainsi les lieux.

"Intéressant tout ceci. Quand prévoyez-vous l'ouverture alors ? Nous pourrions organiser une fête avec pour la première nuit une spéciale tarif gratuite ? Cela s'est fait une fois dans un précédent commerce.. Les hommes sont venus en masse, ont goûté aux meilleurs fruits et vite revenus ensuite pour s'y substenter à nouveau... sauf qu'ils ont dû doublement vider leur bourse !""