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[3 février 1598] Lamentable pratique

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Message par Katarina sin miedo Ven 1 Oct - 22:54

Cette situation, tu la connais. Te balader dans les rues de Brakteen sous la surveillance d'une autre esclave des Phietom pour faire uniquement ce pourquoi tu es sorti et rien d'autre, tu l'as déjà fait quelques fois avec Anyssa ou d'autre, et tu dois avouer que franchement, c'est long et chiant. C'est toujours la même chose : traîner la patte, écouter les remontrances de ton accompagnatrice, et râler. Ya juste une fois où ça a été un peu différent, c'est quand tu as rencontré Wiliam. Il a été très sympas et t'as appris deux trois trucs vraiment utile.

Aujourd'hui par contre, cette habitude monotone a un petit goût exquis, car ta surveillante n'est autre que Gisella, esclave du même grade que toi, mais qui n'a jamais déçu Venric. Scrupuleuse dans ce qu'elle fait, elle a obtenu la confiance de l'intendant pour t'accompagner aux courses. C'est une aubaine et pour elle qui peut un peu sortir, et pour toi, parce-que vous vous entendez vraiment bien. Et cela donc aussi bien, car quelques jours auparavant, vous avez eu la nuit une longue conversation, et vous avez convenu de mélanger vos connaissances et devenir plus fortes, afin de pouvoir enfin mener votre vie comme vous l'entendiez. Alors cette sortie est l'occasion pour Gisella de te familiariser avec la monnaie et le comptage.

Vous arpentez donc les rues à la recherche de denrées, et ton amie saisie chaque occasion qui lui est offerte de te faire cours. Tu ne rechignes pas ardemment à la tâche, car cette fois, tu lui vois une nette utilité pour la suite, mais l'effort que tu dois fournir est conséquent. Déjà la monnaie en tant que telle est assez abstraite à tes yeux, mais faire des additions avec des pièces qu'ont pas la même valeur, ça devient vite compliqué pour toi. Ton cerveau surchauffe assez vite, d'autant plus que ton attention est régulièrement détournée par autre chose.

Par ce mur.

Quand tu parviens à le voir d'où tu es, ton coeur se serre. C'est immonde... ces êtres... qu'ont-ils fait pour finir ainsi ? Leur état est déplorable et cette pratique te donne envie de vomir. À première vue, tous sont déjà mort, tu ne peux plus rien, et tu ressens une immense amertume accompagnée de frustration. Quelle horreur... tu te dis presque qu'à côté, mourir tout de suite, attachée à une croix, une lance dans le coeur comme tu avais chez toi, c'est moins terrible...

Mais alors que vous vous approchez d'une énième échoppe, tu as un spasm en regardant ce mur lugubre. Ton visage prend un air étonné.

Quelqu'un bouge !

Certains sont encore vivants ! Une idée explose dans ta tête, alors que Gisella te demande ce que tu fixes comme ça, sans que tu ne l'écoutes. Elle a juste le temps de se rendre compte de ce qui attire tant ton attention, que tu lâches déjà.

Il faut les sauver !

Tu te mets à courir, lâchant tes sacs de victuaille. Tu en oublies même la promesse que tu avais fais à ton amie de ne pas lui attirer d'ennui. En temps normal, tu tiens ce que tu promets, mais là, ton instinct te la fait oublier momentanément.Tu entends


Non, Katarina attend !

Tu ne l'écoutes toujours pas et continue. Tu réalise que tu n'es pas toute seule uniquement quand elle parvient à t'attraper le bras brusquement et te stoppe

Lâche-moi !

L'étreinte tient bon, et elle t'attire même dans une rue parallèle. Gisella te plaque au mur.


Katarina arrête, calme-toi ! Tu dois pas aller là-bas !

Et pourquoi ?


Parce-que tu risque la pendaison si tu les décroches ! Souviens-toi de notre discussion ! Je t'en pris, calme-toi !

Le ton est étouffé pour éviter l'émeute mais l'adrénaline est présente. Gisella a réellement peur de ne pas pouvoir te contenir. Elle ne te connaît que depuis un mois et demi, et n'est pas encore bien au fait de toutes les réactions que tu peux avoir. Elle improvise alors comme elle peut pour te faire entendre raison. Tu te débats encore un instant, mais elle tient bon, te répétant d'un voix toujours étouffée de te calmer et de renoncer. Tu finis par arrêter de t'agiter, reprenant soudainement tes esprits une fois le choc passé, et tu te laisses tomber. Ton visage se cache dans tes mains serrée.

Gisella souffle un peu, faisant redescendre la pression. Elle reste un instant devant toi, guettant une éventuelle nouvelle tentative. Quelques minutes passent, silencieuse mais tendue, avant que l'une de vous ne se décide à parler à nouveau, s'approchant de l'autre pour ne pas être entendu.


Je suis désolée Katarina, je sais ce que tu ressens... mais sois patiente... si on réussit bien notre coup, ça n'existera probablement plus... te souffle-t-elle à l'oreille

Sans quitter ta position de mutisme, tu répliques un peu honteuse d'avoir failli mettre Gisella en fâcheuse posture.

Ouais excuse-moi Gisella... j'en ai juste marre de tout ça...

Vous ressentez une grande lassitude dans ta voix... Ton amie pose une main sur ton épaule.


Je comprends... Moi aussi tu sais... courage...

Elle caresse quelques secondes ton épaule pour te réconforter, avant de se redresser.

Je vais chercher les sacs... reste-là s'il-te plaît...

Tu lèves la tête et tu vois qu'elle attend une réponse. Tu te contentes alors d'acquiescer de la tête. Quand elle s'en va, tu restes assise, le regard dans le vide...

Monde de merde...
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Message par Eldred Kjaersen Sam 2 Oct - 11:35






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Il était coincé dans cette foutue forêt depuis fin octobre. Oh c’était pas comme si les bois, le froid, la pluie ou la neige le dérangeait le moins du monde… Il avait vu bien pire dans son village d’origine à Zakros. Seulement à Zakros, il n’était pas seul dans une putain de grotte qui suintait l’humidité par tous les pores de sa peau de granite à se demander ce qu’il foutait encore là et pourquoi il ne tentait pas de rentrer chez lui.

Le printemps. Il s’était donné jusqu’au printemps. Parce qu’il était fou, mais pas suicidaire. Survivre à l’hiver n’était déjà pas une mince affaire, alors entreprendre une grande migration relevait de l’inconscience. Cela lui laissait donc encore un à deux mois pour trouver ces fameux rebelles qui se faisaient des plus discrets. A croire que ça tenait plus du mythe que les Dieux du Nord.

Il survivait en chassant, pêchant et… C’était à peu près tout ce qu’on pouvait trouver en hiver dans les bois. Pour le reste, il devait s’aventurer dans les villages ou pire encore, en ville pour tenter de chaparder un peu de grain. Autant dire qu’il s’en passait volontiers. Tant pis si son estomac le tiraillait. C’était pas pire que les mois de famines parce que ces fumiers de Monbriniens avaient brulé leurs récoltes et leurs stockages…

Seulement aujourd’hui était un des fameux jours qui le poussait à sortir de sa tanière comme un ours dont l’hibernation venait de s’achever. Tout ce qu’il avait sur lui, c’était le couteau avec lequel il avait tué son maitre et une cape en laine grossière qui faisait tout autant office de couverture la nuit que de manteau le jour. Il avait rabattu son capuchon par précaution et se terrait non loin du seul accès au nord de la capitale : la porte des condamnés. Là où ça puait la charogne en décomposition et où on se félicitait des glaciales journées plus que des chauds rayons du soleil d’hiver. Là-haut pendouillaient comme du gibier en train de faisander, tous les esclaves qui n’avaient pas eu autant de chance (ou de jugeote) que lui. Pourtant, loin de détourner le regard, il prenait toujours son temps pour les observer un par un. Surtout quand un nouveau venu se retrouvait là-haut. Jamais il ne trouvait de visage connu ou peut-être étaient-ils devenus méconnaissables sous les coups ? Certains l’étaient. Lui, tout ce qu’il voyait c’était un rappel de sa précarité de vie, un tisonnier qui lui secouait les tripes pour lui faire vivre chaque jour comme le dernier. S’il était ici, c’est parce qu’il devait mettre le feu à la poudrière et tout faire flamber. Il l’avait vu. Avec une précision très nette. Où la dernière chose qu’il verrait serait ce mur où il le détruirait.

Tapis derrière un roncier, il espérait tomber sur une chariotte qui passerait par là pour s’y glisser discrètement comme une ombre. En attendant, il avait toujours le visage rivé vers ces hommes et ces femmes qui s’apprêtaient à faire leur dernier voyage quand une voix de femme attira son attention. Méfiant, il observa la scène. Les sauver ?

Ah non ma pauvre bergeronnette, ici tu sauveras personne. Leur destin est tout tracé et le point final en est visible

Elles parlaient vite et pas trop fort, difficile de tout comprendre en maitrisant si mal cette langue de barbare. Elles restèrent là un instant, à deux petits mètres de lui sans l’apercevoir. Ingvar, ne cilla pas. C’était comme à la chasse ou au combat… sauf qu’il était plutôt le gibier discret ce coup-ci. Puisqu’elles lui coupaient la vision du mur, il n’avait plus qu’à reporter son attention sur les deux femmes. Est-ce que c’était des esclaves aussi ? Peut-être bien, mais pas de Zakros, en tout cas.

Coup… Pas… Non « plus » exister. Quoi ? Ça, là-haut ou ça sur son bras ? L’autre partit et comme elle avait quelques mètres avant de revenir, il bougea discrètement la tête sur le côté de l’épineux roncier.

— Rrrréussir le coup ? T’as prrrévu quoi avec elle ? demanda-t-il avec son accent rocailleux  à souhait.

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Message par Katarina sin miedo Mar 5 Oct - 22:18

Tu es toujours recroquevillée, assise contre le mur, ton corps ne pouvant s'empêcher de transmettre toute la frustration qui t'habite. Tes mains serrent ta robes et ton regard dans le vide est presque froid. Tu en viens même à hésiter entre y retourner ou ne pas trahir la confiance de Gisella. Cette jeune fille a du courage d'être amie avec toi au fond... quand on sait le caractère que tu as... est-ce toi qui est trop impulsive, ou elle qui se freine pour rien ? Tu ne peux pas le dire, mais tout ce que tu sais, c'est que tu laisses consciemment des êtres dépérir. Quelle honte... ça te ressemble tellement pas...

Tu es tellement dans tes pensées que tu sursautes fortement quand soudainement quelqu'un s'adresse à toi. Un rapide mouvement de la tête et tu aperçois enfin l'origine de la voix. Un homme, cheveux longs attaché en arrière, et une corpulence respectable. Tu le regardes une demi-seconde avant de reprendre ta position initiale.

De quoi je me mêle...

~~~~

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Gisella - 20 ans - Esclave

Tu as le coeur serré en allant rechercher tes bagages. Tu as mal, autant pour les cloués au mur que pour ton amie. Tu es consciente que s'ils sont là, c'est peut-être aussi qu'ils ne sont pas innocents. Qui sait les faits qui se cachent peut-être derrière leur lugubre exposition. Mais malgré cela, tu n'arrives pas à regarder sans éprouver un profond dégoût. Cette tradition est barbare, qu'importe le passé des malheureuse victime.

Tu soupires en te penchant pour prendre les cabas. Tu évites au passage les regards des passants encore un peu intrigués par la scène de tout à l'heure. Certains doivent déjà médire sur vous en voyant ta marque à l'épaule, sûrement quelque chose du genre "leur maître devrait avoir honte" ou "elles ne savent pas se tenir, pas étonnant qu'elles soient esclaves". Rien que d'y penser, cela t'affecte, mais tu tentes de rester digne pour ne pas t'effondrer. Tu te redressent et jette un dernier regard triste au mur, avant de le déplacer vers ton amie, toujours recroquevillée. Il devient presque attendrissant, tandis que tu t'avances vers elle.

Soudainement, tu la vois sursauter. Tient, qu'est-ce qui a pu la surprendre ainsi. Tu presses un peu le pas, et tu arrives au moment où elle répond sèchement. Tu découvres alors qu'un invité inattendu s'est glissé dans votre journée...
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Message par Eldred Kjaersen Mer 6 Oct - 21:26






Ingvar Haraldsen, 27 ans

C’est qu’elle avait l’amabilité toute monbrinienne la sale gosse boudeuse. Ingvar disparut derrière son buisson après cette incursion : c’est qu’il ne voulait pas attirer l’attention des gardes en postes sur les hauteurs ou même des rares passants qui roulaient en direction de la bouche béante pour se faire dévorer ou qui se faisaient vomir par la cité puante et grouillante.

— Te ce qui rregarrte moi.  Tu tevrrais pas t’occuper t’eux. Ca enerrve toi, ça pas vrrai ?

Mais ce qu’il pouvait haïr cette maudite langue qui lui brûlait les cordes vocales ! Il aurait bien pu faire un effort de prononciation, mais il n’en avait pas franchement envie. De toute façon, il n’avait jamais parlé le monbrinien aussi facilement qu’Eldred. On aurait dit que c’était normal pour lui de parler aussi fluidement et même qu’il aurait vécu là-bas, alors qu’il n’avait fait que fréquenter Dorlok la multiple. Enfin en parlant de fréquenter et de langues, y’avait p't-êt'e bien d’autres raisons à son apprentissage si rapide, mais il avait pas vraiment creusé. Autant dire que tout ce qui l’intéressait était de renvoyer l’aigle chez lui, hors de ses immenses forêts paisibles.

Il inspira profondément, mais même la terre n’avait pas la même odeur ici.

— Tu es esclave ?

Et d’après lui, très certainement. C’était bien les seuls qui faisait tout un cirque de cadavres pendouillants à la merci des corbeaux. D’ailleurs, il leva les yeux au ciel pour en apercevoir un qui venait tout juste de picorer l’un des condamnés, sombre présage qui lui rappela sa mission quasi divine…

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Message par Katarina sin miedo Dim 10 Oct - 21:52

Toujours morose, tu ne regardes même pas l'homme qui fait l'effort de t'adresser la parole malgré ta non-coopération et son apparente difficulté à parler ta langue. Tu n'es pas sensible à la deuxième chose, car tu n'as pas conscience que plusieurs langues sont parlées autour de toi. Tu te dis juste intérieur que c'est quelqu'un qui ne sait pas parler, c'est tout. Tu ne réponds d'ailleurs pas à sa première réplique. Tu estimes qu'il n'a pas à savoir ce que tu penses.

Après un silence, Gisella, beaucoup plus calme, ose articuler.

ça nous énerve toutes les deux... vu notre position, il est fort probable qu'un jour, ce soit nos corps qui soient affichés...

Tes yeux se mettent instinctivement à regarder du côté opposé au nouveau venu. Tu n'avais vraiment pas envie de lui parler. Ton amie pose les sacs alors que l'homme te pose une question. Oh mais qu'il est collant lui, il veut pas foutre le camps ? Bordel, t'aimerais bien pouvoir digérer ton inaction face à ses malheureux sans qu'on vienne te faire chier...

Qu'est-ce que ça peut te foutre hein ?? Tu comptes nous revendre à un meilleur prix que greeklocks ?? lâches-tu en te relevant brusquement

Une main vient se poser doucement sur ton épaule.

Katarina, calme-toi. Laisse-moi faire...

Elle avance de quelques pas devant toi et se penche légèrement.

Veuillez l'excuser Monsieur, mon amie est très perturbée par ce mur. On est effectivement les deux esclaves malheureusement...

Elle se redresse avant de conclure par une question.

Mais peut-on savoir à qui nous avons l'honneur ?
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Message par Eldred Kjaersen Mar 12 Oct - 21:32






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Toujours planqué dans son buisson, il tourna la tête vers la seconde femme qui venait de lui répondre. À croire que l’autre avait perdu sa langue. Il allait répondre et entrouvrit la bouche pour répondre lorsque grincheuse retrouva subitement la parole. Ceci dit elle aurait mieux fait de se taire que de lui casser les oreilles. Il avait oublié à quel point les femmes pouvaient être pénibles !

Gris-loque ? C’était qui ça encore ? Il arqua un sourcil brun. Surement l’une de ces vieilles bouses de marchand de bétail à deux pieds. Comme s’il avait que ça à foutre de s’enrichir en vendant une grognasse au rabais.

— Fautrrait d’abord que je t’arrache la langue pour obtenir un bon prrix railla-t-il avec un sourire non dissimulé.

Elle pouvait quand même compter sur son amie pour mettre de l’eau dans la bière. Perturbée ? Oh ça se voyait ça. Mais c’était qu’un mur avec des cadavres. Qu’importe qu’ils soient en l’air ou sous terre, ça changeait quoi au fond ? Parce qu’ils étaient cachés, on oubliait ? Putain de Monbriniens hypocrites.

— On meurrt tous un jour, ça n’a aucune espèce t’imporrtance, ce qui compte c’est comment on meurt.

Et lui savait déjà qu’il ne reverrait jamais Zakros. Il avait accédé à une portion de sa destinée ce soir-là et elle n’était pas de rentrer dans son pays. Il mourrait en déclenchant le Ragnarök. Une mort violente pour que ressurgisse la vie ensuite.

— Je suis appelé Ingvar et vous ?


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Message par Katarina sin miedo Sam 16 Oct - 20:35

La provocation de l'inconnu passe mal pour toi et lui donne accès à un regard noir de ta part. Tes poings se serre alors que tu murmures entre tes dents, mais assez fort pour qu'il l'entente.

Essaye seulement...

Tu laisses Gisella apaiser les choses sans la couper. Elle a le don d'expliquer avec des mots simples et polies ce que vous ressentez toutes les deux. Ton corps se détend, bien que tu ne sois toujours pas contente que le rouleur de r soit toujours là. T'aurais bien voulu être peinarde avec Gisella... Celui-ci balance d'ailleurs une nouvelle réplique à laquelle tu réponds spontanément.

C'est bien pour ça que j'aimerais m'occuper d'eux comme tu dis... ça me fait chier de les voir là, pendu comme des jambon dans une cave...

Le ton est plus calme, mais pas encore très amical. Il te faut du temps pour te calmer quand tu es dans un état. C'est déjà un exploit que tu n'y sois pas retournée... Tu jettes d'ailleurs un coup d'oeil à la honte de Brakteen, avant de vite le quitter des yeux pour pas rechuter dans l'excitation chevaleresque de tout à l'heure...

Le souci, c'est qu'ils n'ont probablement pas choisi cette mort. J'aimerais tellement leur donner l'occasion de la choisir...

Après la présentation du jeune homme, ton amie lui rend la pareille.

Enchantée. Moi je me prénomme Gisella...

Tu te rends compte à cet instant que même si tu n'as pas envie de dire ton nom, il doit déjà le savoir vu que ta pote la prononcé... et merde... Bon au moins, tu restes silencieuse, comme ça, le fait que tu ne répètes pas ton nom par politesse lui montrera que sa présence te court toujours sur le haricot...
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Message par Eldred Kjaersen Lun 18 Oct - 21:58






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Par la barbe d’Odin, c’est qu’elle avait des griffes la petite, et sans doute des petites canines aiguisées aussi ! Il souffla d’un air moqueur puis s’installa en tailleur, qu’importe si c’était de la neige par terre, c’est pas comme s’il n’avait pas l’habitude. Des heures à attendre qu’un gibier passe… ou un soldat monbrinien égaré. Ca faisait tout aussi l’affaire quoique ça ne remplissait pas l’estomac et cela n’avait rien à voir avec le fait que ces vers de bouses d’auroch ne bouffaient rien quand l’hiver venait. Non, en fait, fallait pas pousser, même affamé, il se rendrait pas malade avec un gigot de Saint-Pisse-RIen.

— Tu perds ton temps, ça changera rien te les descendre. Au mieux t’iras técorer le mur toi aussi. C’qui est intéressant, c’est c’qui se situe de l’autre côté du mur. Ceux qui sont en vie. Pas ceux qui pendouillent pour engraisser les corbeaux.

L’idéalisme c’était beau, mais l’énergie, il fallait la dépenser là où c’était nécessaire. C’est pour ça qu’il se passait jamais rien et que le roi, là-bas, il continuait de boustifailler en se frottant les mains avec ses chiens de conseillers de merde. Ils étaient tous là à se regarder comme des marmottes pour savoir qui bougeraient avant de se dire qu’il valait mieux r’tourner hiberner et oublier.

La remarque de Gisella le fit ricaner doucement… C’était comme dire qu’un guerrier n’avait pas choisi de trébucher sur ses boyaux plutôt que d’finir en héros avec ne hache fichée dans le crâne. Non, vraiment ?

— Ils ont choisi. Comme tu sais toi comment on arrive sur ce mur. Il parcourut du regard chacun des cadavres – appelons un chat, un chat –, avant de retourner aux jeunes femmes. C’est moche, mais c’est un choix. Comme moi… J’pourrais rentrer chez moi maintenant que je suis libre, pourtant je suis toujours là.

Et il allait tout mettre à feu et à sang, jusqu’à ce que les cris de ces pourritures s’élèvent à travers les autres mondes. Tel était son destin. Détruire et périr. Il eut tout de même le bon ton de se présenter avec son vrai nom, celui qui résonnerait prochainement dans le Valholl.

— Ouais, j’sais, j’suis pas sourd. Je vous ai entendu et Mad’moiselle langue aigrie c’est Katarrrina. Vous connaissez pas un Erik par hasard ? Parce que de c’qu’on dit si vous voulez faire autre chose que parler et râler c’est lui qu’il faut trouver.

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Message par Katarina sin miedo Sam 30 Oct - 17:42

Bordel, ce mec, tu vas en faire de la farine alimentaire, ça va pas faire long ! Ce qu'il peut t'horripiler c'est pas croyable. Mais cela dit, il y a quelques mots parmi la montagne de caca qu'il débite, qui parviennent à sentir moins mauvais que la globalité. Tu procède donc par étape, et réponds d'abord à sa première réplique.

Ah ouais, donc une fois que ces pauvres sont accrochés là-haut, ils valent plus rien à tes yeux ? C'est salop de dire ça... Et la solidarité ? Tu l'as coincé entre tes deux fesses ?

Puis il s'adresse à Gisella sur les raisons pour lesquelles ils se retrouvent pendus misérablement. En ton for intérieur, tu dois avouer que tu connais pas trop bien le sujet, mais tu vois ton amie baisser les yeux, un peu gênée. Elle sait parfaitement pourquoi ils sont accrochés... Ses deux mains se joignent et s'appuient contre son coeur, avant qu'elle ne te regarde un instant. Puis, elle te fuit avant de lâcher.

Ils... ils n'ont pas respecté les règles.

Cette phrase te fait serrer les poings. Elle te renvoie à ta propre adolescence, quand tu n'avais pas non plus suivi les règles. Tu avais fini condamner à mourir. Alors ici aussi, il y a ce genre de chose... n'y a-t-il pas un endroit un peu moins con pour sortir de telle lois ? Quelle monde de merde. Tu as un regard frustré et déçu sur le mur, tout en ayant la nostalgie de ta petite enfance... tu étais loin de tout ces problèmes.

Tu reviens sur l'autre asperge quand celui-ci parle d'être libre et d'un certain Erik. Wahou beaucoup trop d'information intéressantes à traîter. Gisella se charge d'une partie.

Je n'en ai jamais entendu parler. Qui est-ce ?

Hey attends, t'es libre ? Qu'est-c'tu fous encore là. T'attends de te faire re-choper ? Comment t'as fait pour te barrer de chez tes maître et pour pouvoir rester ici sans qu'ils ne te retrouvent ?

Ben ouais quoi, rien ne vaut l'expérience des autres...
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Message par Eldred Kjaersen Mar 2 Nov - 13:36






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Ben non ils ne valent plus rien. Enfin pour lui. Pour les corbeaux en revanche c’était un bon festin en ces mois frais d’hiver. A quoi ça servait de s’égosiller comme une truie pour des cadavres ?

— Ma solitarité je la réserve aux vivants. Eux, leur vie est terrière eux, ma p’tite tame.

Ingvar croisa les bras sur son manteau rêche. Un choix était un choix et tous savaient ce qu’ils encourraient pour se rebeller. Lui aussi, on le suspendrait comme un aigle à ce mur lorsqu’on l’aurait attrapé, il en était parfaitement conscient et cela n’avait pas la moindre importance du moment qu’il mourait en héros et qu’il parvenait à mettre le Ragnarök en marche.

Elle devait pas être esclave depuis la nuit des temps pour ignorer ce genre de détails ou alors elle avait vécu enfermée les Dieux savaient où. Le zakrotien souleva ses sourcils bruns dans un étonnement mêlé de moquerie. Bienvenue au monde, cocotte. Le hachoir est juste derrière et ce n’est pas fait pour te servir de miroir.

Puisqu’elles avaient des revendications, il en profita pour demander des indications sur le fameux Erik, mais décidément il ne tirerait rien d’autres de ces deux pauvres femmes qui n’avaient d’oreilles que pour y suspendre les anneaux qu’elles rêvaient de s’offrir. Il soupira tout en se laissant tomber dans la neige. Ah ce qu’il l’aimait celle-ci, avec tous les dangers qu’elle représentait. Ce qu’il aimait aussi les multiples désignations qu’elle pouvait revêtir selon sa texture, son aspect… Des dizaines de mots pour… un seul en monbrinien. Neige. C’était pathétique. Et c’était eux les barbares ? Il plongea son regard vers la voute céleste.

— C’est le chef te la révolte qui se prépare. On dit qu’il traine dans le coin mais qu’il est comme une ombre.

Insaisissable comme une ombre. C’est ce qu’il voulait dire, mais la traduction lui échappait. Il mimait avec ses mains qu’il s’envolait comme un oiseau et pfiuuut, plus rien, quand sa grande amie l’interrompit dans son geste, désagrégeant son piaf en plein vol. Il tourna lentement la tête vers elle pour la reluquer.

— J’ai tué mon maitre et je me suis enfui, quelle question, annonça-t-il comme une évidence puisqu’elles ne risquaient pas de lui causer le moindre souci.

Il roula sur le ventre et prit appui sur ses avant-bras, le regard étincelant.

— Mais parce que j’ai une mission à accomplir ici, voyons. Toi tu rêves et moi je les rends réalité, voilà la tifférence entre nous.


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[3 février 1598] Lamentable pratique Empty Re: [3 février 1598] Lamentable pratique

Message par Katarina sin miedo Dim 21 Nov - 15:52

Le courant ne passe toujours pas entre vous deux. Bizarrement, vous vous battez pour les mêmes objectifs, mais vous êtes constamment en désaccord sur la manière de traîter le problème. Tu as bien conscience qu'il te reste beaucoup de chose à apprendre, mais tu as tout de même des valeurs qui s'opposent à la radicalité des décisions de l'autre andouille, et qui te fait répondre à sa première réplique.

Tu dois avoir de la merde dans les yeux alors, parce-que certains d'entre eux sont encore en train de respirer...

Ingvar vous dévoile alors qui est ce Erik. Il dirige une révolte en préparation. Le lien avec ton rôle de leader dans ton village se fait instantanément. Là-bas, ça avait marché. Un sentiment d'espoir renaît en toi. Et si on recommençait ici ? Si ce Erik est introuvable même par ses fidèles, il doit être hyper fort ! Vous restez silencieuse, songeuse, mais le rouleur de r peut voir scintiller un toi une belle tranche d'intérêt pour ce mystérieux leader. Ouais pour la première fois depuis votre rencontre t'as l'air de moins le prendre pour un con, faut fêter ça...

Il est d'autant moins un con quand il te révèle la raison de sa liberté... il a ôté une vie. Vos deux visages expriment la surprise dans un premier temps, mais ensuite vos réactions sont différentes. Alors que Gisella bégaye ses quelques mots, visiblement choquée par cette révélation...

Vous... vous l'avez tuée ? Mais... comment ?

... toi tu regardes un instant tes mains avec une question qui te taraude l'esprit... tuer... tu ne l'as jamais fait... aurais-tu...

Aurais-tu la force de tuer quelqu'un ?

Pourrais-tu lever la dague de Silia pour Venric et lui trancher la gorge ? Aurais-tu l'audace d'aller jusqu'à planter cette arme dans le coeur de Leyria jusqu'à ce que celui s'arrête de battre ? Hésiterais-tu à tirer une flèche dans la tête Tonan  pour l'envoyer aux cieux ? Seras-tu un jour contrainte d'aller jusque là pour ta liberté ? Cela te paraît tellement extrême... est-ce le prix à payer ? Est-ce que Jérémie a aussi dû commettre l'irréparable pour s'enfuir ?

Tu reviens un peu à toi quand l'autre débile fait une galipette et te répond... toi rêver ? Ha ha c'est mal te connaître. Tu as un petit sourire en coin, amusé. Ah il te prend pour une nunuche.... Tu serres les poings et t'avance vers lui jusqu'à le surplomber. Ton sourire s'enlève pour faire place à un visage dur et déterminé.

J'aime pas ta sale gueule et tes saloperies d'opinion sur le mur. Mais contrairement à ce que tu penses sur moi, je ne rêve pas, j'attends juste le bon moment pour foutre en bas ce système à la con. Et je crois que je l'ai trouvé...

Tu lui tends la main.

Je serais heureuse de faire tout ce que je peux pour t'aider à retrouver ton Erik. Travaillons ensemble, moi de l'intérieur, et toi de l'extérieur...
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Message par Eldred Kjaersen Ven 26 Nov - 23:09






Ingvar Haraldsen, 27 ans

C’était toujours orageux, mais c’était pas ça qui allait le refroidir. Les conflits c’était pas ce qui lui faisait peur, ça non. Pas plus que les duels de mauvaises langues.

— Quand elle est pas tans mon cul, elle est sous les semelles tes  gartes monbriniens. rétorqua-t-il narquois à celle qui était assez aveugle pour s’imaginer qu’il suffisait d’un souffle pour être en vie.

Eh bah voilà ! Il suffisait de commencer par là en fait ! Erik ! Le fameux Erik ! Il en était presque jaloux d’arriver à lui faire scintiller le regard juste avec ses idées et ce nom ! C’est que quand elle ne boudait pas, elle était plutôt jolie avec ses airs revêches. C’était contradictoire ? Hmm à peine. De toute façon les femmes…

Et parce qu’il avait envie de continuer de voir cette étincelle, il s’empressa d’avouer qu’il avait tué son maitre. Surprises ? Faudrait être suicidaire pour se tirer sans tuer ses maitres tout de même. C’était ce qu’on appelait communément le bon sens. Ou l’instinct de survie. Quoi qu’il en soit oui, il l’avait tué. Il darda un regard à Katarina qui observait ses mains. Une pucelle du meurtre ? Ca pouvait toujours s’arranger quand la question tomba comme une fleur sur une bouse.

— Un bon coup te bible sur la caboche. il mima la chose. le poids te la foi, tenta-t-il parce que la question était vraiment trop idiote.

Il souffla finalement un rire caverneux, un brin narquois.
— Avec un couteau, quelle question.

Bon voilà c’était réglé au moins. Un couteau c’était quand même plus pratique qu’un bouquin en langue étrangère. Fallait vraiment avoir une cervelle de troll pas fini pour réciter des textes qu’on comprenait pas. Bizarrement il était pas sûr que le faire dire des choses en zakrotien les tente tant que cela. C’était regrettable. Il n’aurait pas manqué d’imagination dans ses prières : autant s’amuser si personne ne pouvait comprendre à part quelques-uns.

Tout ça pour dire que lui, il ne comptait pas restait les bras croisés à rêvasser tout en s’offusquant de ce putain de mur qui ressemblait à la collection de mulot d’une pie-grièche un peu trop gourmande. D’ailleurs il l’aimait bien ce sourire qu’elle avait là, mais il préférait ce visage déterminé qui s’afficha soudainement.

— Eh bien moi j’aime bien ta jolie et grante gueule te rêveuse, rétorqua-t-il en lui tendant la main avec une flamme dans le regard.

Ils se serrèrent la poigne comme des hommes, le regard fixe et pénétrant.

— Parfait, je suis ravi t’avoir fait ta connaissance Katarrrina. Comment puis-je te trouver si je tois te transmettre un message ?

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