[8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
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[8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Au lendemain de cette journée où elle avait dû admettre les erreurs de sa conduite et avoué sa grosse bêtise à Irène, Cassandre se leva avec appréhension. Elle observa Nicolas jouer ave Grâce tout en se remémorant des inquiétudes émises par sa tutrice la veille. Elle approuvait son idée que sa petite sœur reste à al maison tout le temps que durerait sa punition au pilori mais celle-ci restait incertaine de pouvoir l'y garder. Irène avait prétendu ne pas pouvoir l'en empêcher en insinuant que c'était elle aussi une Cassin. C'était une bien mauvaise excuse. Une enfant aussi jeune que Grâce devait obéir à ses parents ou à l'adulte responsable d'elle. Il y avait trop de dangers dans les rues. Les nombreux chariots susceptibles de la renverser sans la voir, les cheveux qui s'emballaient parfois, les pavés glissant, les simples bousculades... c'était plus qu'effrayant d'imaginer Grâce livrée seule à tous ces risques. Et au bout du compte, si celle-ci parvenait au lieu du pilori, elle al verrait immobilisée, humiliée... Non, c'était pas un spectacle pour elle ! C'était hors de question de la laisser voir ça !
Après le petit-déjeuner, alors que Nicolas venait de repartir, Cassandre retourna en silence vers sa chambre tout en réfléchissant au problème qui la tourmentait. Comment empêcher Grâce de sortir alors qu'elle ne serait physiquement retenue à un autre endroit ? Le lui expliquer simplement seait trop difficile. Les jeunes enfants oubliaient vite, surtout s'ils s'entêtaient. Elle-même n'aurait pas renoncé si elle voulait aider quelqu'un. Comme avec Hyriel lors de l'évasion. Non, il fallait que ce soit un adulte qui la garde. Irène ? bof... elle avait admis être incapable à gérer sa fille de quatre ans. Sa cousine Béryl ou l'oncle Joseph ? Le second serait à la caserne à s'occuper d'un tas de choses et la seconde... Elle était gentille, mais Cassandre n'arrivait pas à l'imaginer faire preuve de fermeté" si Grâce s'entêtait. Qui pourrait remplir cette tâche ? Il fallait un adulte aux épaules solides, qui ne se laisserait pas influencer par les ruses de la fillette.
A ce moment, Cassandre passa près de Ingrid qui passait le balai et eut enfin l'idée. Bien sûr, Ingrid pourrait la surveiller à sa place ! La fillette s'approcha et l'i,terpella d'une voix calme et polie.
"Excuse-moi, Ingrid, mais pouvons-nous parler, s'il te plaît ?"
Elle jeta un regard proche à la salle de jeux et poursuivit.
"Dans ma chambre."
Après le petit-déjeuner, alors que Nicolas venait de repartir, Cassandre retourna en silence vers sa chambre tout en réfléchissant au problème qui la tourmentait. Comment empêcher Grâce de sortir alors qu'elle ne serait physiquement retenue à un autre endroit ? Le lui expliquer simplement seait trop difficile. Les jeunes enfants oubliaient vite, surtout s'ils s'entêtaient. Elle-même n'aurait pas renoncé si elle voulait aider quelqu'un. Comme avec Hyriel lors de l'évasion. Non, il fallait que ce soit un adulte qui la garde. Irène ? bof... elle avait admis être incapable à gérer sa fille de quatre ans. Sa cousine Béryl ou l'oncle Joseph ? Le second serait à la caserne à s'occuper d'un tas de choses et la seconde... Elle était gentille, mais Cassandre n'arrivait pas à l'imaginer faire preuve de fermeté" si Grâce s'entêtait. Qui pourrait remplir cette tâche ? Il fallait un adulte aux épaules solides, qui ne se laisserait pas influencer par les ruses de la fillette.
A ce moment, Cassandre passa près de Ingrid qui passait le balai et eut enfin l'idée. Bien sûr, Ingrid pourrait la surveiller à sa place ! La fillette s'approcha et l'i,terpella d'une voix calme et polie.
"Excuse-moi, Ingrid, mais pouvons-nous parler, s'il te plaît ?"
Elle jeta un regard proche à la salle de jeux et poursuivit.
"Dans ma chambre."
Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Le balais en main depuis un bon moment, Ingrid regarde plus par la fenêtre qu’elle ne nettoie le plancher. Si à son arrivée elle était bien contente que son travail consiste à rester confinée à l’intérieur, elle se surprend à penser à une promenade. Alors qu’elle avait presque oublié cette affaire de duel, elle se rappelle à elle comme une occasion de sortir dehors, de se dépenser, de discuter, même si ce n’est pas son fort. Cassandre a beau être très intelligente et Irène très gentille, la jeune femme se voit mal prendre part à une vraie conversation avec elles. Quant aux enfants… ils ne sont pas très bavards pour les plus jeunes, et pas très intéressante pour la plus âgée.
Pourtant, c’est presque avec amertume qu’elle songe au jour de plus en plus proche de son départ. Ses lunes ne devraient pas tarder à arriver, mais elle se prend parfois à espérer qu’elles tardent, juste pour rester un peu plus longtemps. A l’idée de quitter la maison en cachette pour ne jamais revenir, son ventre se noue, sans qu’elle ne puisse savoir pourquoi. Elle exècre rester ainsi enfermée, devoir supporter les babillages incessants de Grâce et les pleurs de ses frères et sœurs. Elle déteste ce travail, elle déteste cette ville, elle déteste ce pays, alors pourquoi rechignerait-elle à reprendre la route ? C’est tout à fait ridicule.
Un bruit de pas dans l’escalier la tire de ses réflexions. La jeune femme reprend sa tâche comme si de rien était, alors que Cassandre s’approche d’elle. Sa gorge se serre. La fillette ne semble pas en colère, plutôt soucieuse. Malgré cette impression, parle calmement, c’est plutôt bon signe.
La zarkotienne hoche la tête et dépose le balais dans un coin. Elle n’a pas certaine d’avoir bien compris mais ce que Cassandre dira ensuite l’aidera sans doute à y voir plus clair.
Pourtant, c’est presque avec amertume qu’elle songe au jour de plus en plus proche de son départ. Ses lunes ne devraient pas tarder à arriver, mais elle se prend parfois à espérer qu’elles tardent, juste pour rester un peu plus longtemps. A l’idée de quitter la maison en cachette pour ne jamais revenir, son ventre se noue, sans qu’elle ne puisse savoir pourquoi. Elle exècre rester ainsi enfermée, devoir supporter les babillages incessants de Grâce et les pleurs de ses frères et sœurs. Elle déteste ce travail, elle déteste cette ville, elle déteste ce pays, alors pourquoi rechignerait-elle à reprendre la route ? C’est tout à fait ridicule.
Un bruit de pas dans l’escalier la tire de ses réflexions. La jeune femme reprend sa tâche comme si de rien était, alors que Cassandre s’approche d’elle. Sa gorge se serre. La fillette ne semble pas en colère, plutôt soucieuse. Malgré cette impression, parle calmement, c’est plutôt bon signe.
La zarkotienne hoche la tête et dépose le balais dans un coin. Elle n’a pas certaine d’avoir bien compris mais ce que Cassandre dira ensuite l’aidera sans doute à y voir plus clair.
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Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Désormais sûre de son plan, Cassandre observa Ingrid et constata celle-ci attentive. Elle ne lui répondit pas, amis cela n'était pas inhabituel. Son monbrinen n'était pas assez développée pour parler et ce n'était pas son caractère. la fillette l'invita à sa chambre et referma vite la porte une fois tous deux entrées. Pas question que Grâce puisse les surprendre. Par prudence, elle déplaça la chaise de son petit bureau et la cala contre la poignée. De cette manière, sa petite sœur ne pourrait venir sans s'annoncer et risquer de comprendre la conversation. Et puis, communiquer avec Ingrid, c'était assez épuisant. Elle avait besoin de concentration pour imaginer la meilleure manière d'exprimer ses idées et être comprise.
"Assis-toi, s'il te plaît."
Sa voix restait calme et polie. Elle suivit le geste à la parole en s'installant sur le tapis. Un instant, Cassandre eut l'idée de retourner chercher les jouets de Grâce, mais ne voyait pas comment ils l'aideraient à raconter son message. C'était trop complexe. La fillette observa Ingrid et croisa avec gravité son regard.
"Ce que je vais dire est sérieux et très important."
Elle marqua une pause pour la laisser comprendre et reprit :
"J'ai fait une bêtise. Une grosse bêtise. Une bêtise punie par la loi."
Cassandre estima que ça pourrait inquiéter Ingrid. Elle précisa avec calme.
"Toi, tu n'es pas en danger. Tu es tranquille. Tout va bien avec toi. C'est juste moi. Moi... Je vais être au pilori. Pilori, tu sais ce que c'est ?"
Elle réfléchit un instant, puis résolut de mimer la position en lassant sa tête pendre, les mains en l'air. Ingrid était forcément passer un jour devant l'un de ces châtiments. Elle comprendrait.
"Quand je vais être au pilori, je ne serais plus à la maison. Tu comprends ? Grâce, Irène... Elles seront seules. Là, j'ai besoin de toi, Ingrid. J'ai besoin de ton aide."
Cassandre observa, nerveuse, la jeune femme. Comme elle détestait l'idée de dépendre de quelqu'un ou d'une situation ! Elle aurait voulu pouvoir tout arranger à sa cause, mais les éléments la coinçaient. Si seulement Nico pouvait rester avec Grâce. Ce serait plus sûr. Mais cette tête de pioche s'était mise en tête de rester à ses côté tout le temps qu'elle resterait au pilori.
"Assis-toi, s'il te plaît."
Sa voix restait calme et polie. Elle suivit le geste à la parole en s'installant sur le tapis. Un instant, Cassandre eut l'idée de retourner chercher les jouets de Grâce, mais ne voyait pas comment ils l'aideraient à raconter son message. C'était trop complexe. La fillette observa Ingrid et croisa avec gravité son regard.
"Ce que je vais dire est sérieux et très important."
Elle marqua une pause pour la laisser comprendre et reprit :
"J'ai fait une bêtise. Une grosse bêtise. Une bêtise punie par la loi."
Cassandre estima que ça pourrait inquiéter Ingrid. Elle précisa avec calme.
"Toi, tu n'es pas en danger. Tu es tranquille. Tout va bien avec toi. C'est juste moi. Moi... Je vais être au pilori. Pilori, tu sais ce que c'est ?"
Elle réfléchit un instant, puis résolut de mimer la position en lassant sa tête pendre, les mains en l'air. Ingrid était forcément passer un jour devant l'un de ces châtiments. Elle comprendrait.
"Quand je vais être au pilori, je ne serais plus à la maison. Tu comprends ? Grâce, Irène... Elles seront seules. Là, j'ai besoin de toi, Ingrid. J'ai besoin de ton aide."
Cassandre observa, nerveuse, la jeune femme. Comme elle détestait l'idée de dépendre de quelqu'un ou d'une situation ! Elle aurait voulu pouvoir tout arranger à sa cause, mais les éléments la coinçaient. Si seulement Nico pouvait rester avec Grâce. Ce serait plus sûr. Mais cette tête de pioche s'était mise en tête de rester à ses côté tout le temps qu'elle resterait au pilori.
Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Sans discuter, Ingrid suit la fillette dans l’escalier jusqu’à sa chambre et la regarde fermer la porte avec autant de précautions, désappointée. Qu’est-ce qu’il se passe encore ? Qu’est-ce qui est si important, et pourquoi est-ce qu’elle ne peut pas le dire à Irène ? A la demande de Cassandre, elle s’assied tranquillement sur le tapis, impatiente que la situation se clarifie.
— Important, je compris.
Devant son expression si grave, la jeune femme commence à s’inquiéter, tout cela ne lui dit rien qui vaille. Elle se rassure en se rappelant que « je » c’est pour Cassandre. Vu le nombre de « je » ça ne la concerne sans doute pas elle. Mais à la mention de bêtises, son regard se durcit. Les bêtises c’est quand on fait quelque chose de mal, on est punie ensuite.
— Pas bien les bêtises.
La fillette se remet à parler. Malgré la lenteur de ses paroles, Ingrid doit s’accrocher pour démêler ce qu’elle explique. Le pi-lo-ri. Ils vont l’humilier alors. La jeune femme se sent de plus en plus perdue. Elle commence à se demander s’il n’y a pas autre chose que Cassandre ne lui dit pas. Il y a trop d’ombres sur son tableau pour que ce soit aussi simple. Elle mobilise tout ce qu’elle possède de souvenirs et de concentration pour essayer de décortiquer ses paroles, jusqu’à ce qu’enfin, elle comprenne.
La fillette ne veut pas y aller. Comme elle sait qu’elle s’est enfuie, Cassandre veut qu’elle l’aide à faire pareil. Ingrid secoue la tête avec fermeté.
— Tu penser pouvoir t’échapper ? Pas le droit. Méchant ! Dangereux. Tu te chut et tu attendre. Sauf si la mort. La mort ?
Quelque soit la méthode, on a pas le droit de s’enfuir. On reste, jusqu’à ce que ce soit l’heure de partir, même si on croit que l’heure ne viendra jamais. C’est comme ça, c’est la loi du monde.
— Important, je compris.
Devant son expression si grave, la jeune femme commence à s’inquiéter, tout cela ne lui dit rien qui vaille. Elle se rassure en se rappelant que « je » c’est pour Cassandre. Vu le nombre de « je » ça ne la concerne sans doute pas elle. Mais à la mention de bêtises, son regard se durcit. Les bêtises c’est quand on fait quelque chose de mal, on est punie ensuite.
— Pas bien les bêtises.
La fillette se remet à parler. Malgré la lenteur de ses paroles, Ingrid doit s’accrocher pour démêler ce qu’elle explique. Le pi-lo-ri. Ils vont l’humilier alors. La jeune femme se sent de plus en plus perdue. Elle commence à se demander s’il n’y a pas autre chose que Cassandre ne lui dit pas. Il y a trop d’ombres sur son tableau pour que ce soit aussi simple. Elle mobilise tout ce qu’elle possède de souvenirs et de concentration pour essayer de décortiquer ses paroles, jusqu’à ce qu’enfin, elle comprenne.
La fillette ne veut pas y aller. Comme elle sait qu’elle s’est enfuie, Cassandre veut qu’elle l’aide à faire pareil. Ingrid secoue la tête avec fermeté.
— Tu penser pouvoir t’échapper ? Pas le droit. Méchant ! Dangereux. Tu te chut et tu attendre. Sauf si la mort. La mort ?
Quelque soit la méthode, on a pas le droit de s’enfuir. On reste, jusqu’à ce que ce soit l’heure de partir, même si on croit que l’heure ne viendra jamais. C’est comme ça, c’est la loi du monde.
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Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
En entrant dans la chambre, Cassandre s'installa sur le tapis près de son lit et observa Ingrid suivre ses consignes. Elle tiqua cependant à la mauvaise conjugaison employée et le corrigea calmement.
"Comprendre. On dit je comprends. Compris, c'est du passé. Quand tu es face à une personne, c'est du présent. donc, comprends."
Ce n'était pas le sujet de leur conversation, mais apprendre une langue se faisait chaque jour, à chaque moment où on interagissait avec une personne. Or, si Ingrid retenait des fautes, elle aurait toujours du mal à communiquer. C'était donc important de lui signaler ses erreurs.
Cassandre laissa ensuite la leçon pour aborder le coeur du problème et narra comme c'était possible avoir fait une bêtise et être punie. Elle ne développa pas plus que nécessaire. C'était inutile de lui dire que ça concernait des nobles et encore plus le ministre des affaires étrangères. Quand on voyait l'effet sur Irène, Ingrid, elle prendrait sûrement la fuite, inquiète que l'affaire puisse remonter vers elle. La conclusion que al jeune femme en tira la laissa stupéfaite. S'échapper ? A quel moment avait-elle pu dire un mot qui aurait pu faire peser qu'elle en avait l'intention ? Cassandre lui fit les gros yeux sévère, et reprit avec fermeté.
"Je n'ai aucune intention d'échapper au pilori. Je ne fuis pas. Jamais !"
Si elle avait voulu fuir, elle l'aurait fait en quittant le château de Coldris. Comme une voleuse. Comme son frère l'avait fait quelques années plus tôt. Sauf qu'elle n'était lâche. Si elle agissait mal, elle subissait les conséquences. C'état ainsi.
Elle reprit, toujours sévère :
"Je suis allée le jour même de ma bêtise tout avouer à la personne que j'avais nui."
Elle eut conscience qu'Ingrid risquait de ne pas comprendre son vocabulaire.
"Quand j'ai fait cette bêtise, je suis allée dire ma bêtise à la personne avec qui j'ai été méchante. Je ne cache pas la vérité. je ne mens pas. Et je ne fuis pas."
Ingrid risquait sûrement de le prendre pour elle. Ses paroles faisaient écho à son histoire à elle. Tant pis. C'était sa perception des choses et même si elle était esclave, il lui restait toujours le choix de décider comment elle voulait se comporter. Si elle voulait être lâche au point de dissimuler ses fautes et espérer qu'elles ne réapparaissent pas ou si elle préférait les assumer. Néanmoins, cacher ses fautes, c'était vivre dans la peur et l'angoisse. On finissait par se comporter comme Ingrid, à être un animal tapi, craintif du moindre bruit. Non, elle assumerait toujours haut ses idées et ses faits si elle sentait que ça s'imposait. Autrement, c'était se renier soi-même.
"Fuir, ça ne règle pas ses problèmes. Jamais. Ils nous poursuivront toujours."
Cassandre se décida à revenir au vrai sujet qui lui importait : Grâce. Et l'horreur que celle-ci puisse assister au pilori ou s'aventure dans les rues.
"Je vais être une Journée au pilori. Ou deux."
Elle montra un doigt, puis un second pour clarifier son propos.
"Irène pense que Grâce va venir me voir. Elle dit ne pas pouvoir l'en empêcher. C'est là où Ingrid, j'ai besoin de toi. Quand je ne serais pas là, je veux que tu surveilles Grace tout le temps. Tu la regardes toujours. Toujours. Tu comprends ? Tu ne la laisses pas quitter la maison."
"Comprendre. On dit je comprends. Compris, c'est du passé. Quand tu es face à une personne, c'est du présent. donc, comprends."
Ce n'était pas le sujet de leur conversation, mais apprendre une langue se faisait chaque jour, à chaque moment où on interagissait avec une personne. Or, si Ingrid retenait des fautes, elle aurait toujours du mal à communiquer. C'était donc important de lui signaler ses erreurs.
Cassandre laissa ensuite la leçon pour aborder le coeur du problème et narra comme c'était possible avoir fait une bêtise et être punie. Elle ne développa pas plus que nécessaire. C'était inutile de lui dire que ça concernait des nobles et encore plus le ministre des affaires étrangères. Quand on voyait l'effet sur Irène, Ingrid, elle prendrait sûrement la fuite, inquiète que l'affaire puisse remonter vers elle. La conclusion que al jeune femme en tira la laissa stupéfaite. S'échapper ? A quel moment avait-elle pu dire un mot qui aurait pu faire peser qu'elle en avait l'intention ? Cassandre lui fit les gros yeux sévère, et reprit avec fermeté.
"Je n'ai aucune intention d'échapper au pilori. Je ne fuis pas. Jamais !"
Si elle avait voulu fuir, elle l'aurait fait en quittant le château de Coldris. Comme une voleuse. Comme son frère l'avait fait quelques années plus tôt. Sauf qu'elle n'était lâche. Si elle agissait mal, elle subissait les conséquences. C'état ainsi.
Elle reprit, toujours sévère :
"Je suis allée le jour même de ma bêtise tout avouer à la personne que j'avais nui."
Elle eut conscience qu'Ingrid risquait de ne pas comprendre son vocabulaire.
"Quand j'ai fait cette bêtise, je suis allée dire ma bêtise à la personne avec qui j'ai été méchante. Je ne cache pas la vérité. je ne mens pas. Et je ne fuis pas."
Ingrid risquait sûrement de le prendre pour elle. Ses paroles faisaient écho à son histoire à elle. Tant pis. C'était sa perception des choses et même si elle était esclave, il lui restait toujours le choix de décider comment elle voulait se comporter. Si elle voulait être lâche au point de dissimuler ses fautes et espérer qu'elles ne réapparaissent pas ou si elle préférait les assumer. Néanmoins, cacher ses fautes, c'était vivre dans la peur et l'angoisse. On finissait par se comporter comme Ingrid, à être un animal tapi, craintif du moindre bruit. Non, elle assumerait toujours haut ses idées et ses faits si elle sentait que ça s'imposait. Autrement, c'était se renier soi-même.
"Fuir, ça ne règle pas ses problèmes. Jamais. Ils nous poursuivront toujours."
Cassandre se décida à revenir au vrai sujet qui lui importait : Grâce. Et l'horreur que celle-ci puisse assister au pilori ou s'aventure dans les rues.
"Je vais être une Journée au pilori. Ou deux."
Elle montra un doigt, puis un second pour clarifier son propos.
"Irène pense que Grâce va venir me voir. Elle dit ne pas pouvoir l'en empêcher. C'est là où Ingrid, j'ai besoin de toi. Quand je ne serais pas là, je veux que tu surveilles Grace tout le temps. Tu la regardes toujours. Toujours. Tu comprends ? Tu ne la laisses pas quitter la maison."
Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
A peine sont-elles installées, que Cassandre la corrige sur la langue. La jeune femme acquiese. Elle ne l’a sûrement pas fait venir pour lui apprendre le Monbrinien, mais soit, elle doit bien reconnaître que c’est en corrigeant ses erreurs qu’on apprend. Tranquillement, elle répète la phrase correcte puis l’invite à continuer.
— Je comprends.
Ingrid écoute avec attention ce que lui raconte la fillette, sur le châtiment qu’elle subira sous peu. La demande cachée de Cassandre la blesse plus qu’elle ne voudrait bien l’admettre. Si elle s’est enfuie de chez le maître, c’est pour tout un tas d’excellentes raisons, et sûrement pas parce qu’elle avait peur. Pourtant, à la réaction de sa jeune interlocutrice, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond. Elle semble vexée, non, outrée. Ingrid a dit quelque chose qui ne fallait pas.
— Je ne fuis pas. Jamais !
Là, la jeune femme est certaine d’avoir saisi le sens des mots. Malheureusement, ça veut dire qu’elle s’est complètement fourvoyée. Maintenant qu’elle comprend, Ingrid se sent mal d’avoir blessé la fillette, de la même manière qu’elle s’est sentie mal tout à l’heure.
— D’accord, souffle-t-elle simplement, dans l’espoir de l'apaiser.
Seulement Cassandre s’est déjà embarquée dans un argumentaire. La zarkotienne finit par comprendre qu’elle est même allée avouer sa faute. Quelle idiote vraiment, d’avoir voulu anticiper sa demande ! Elle baisse la tête.
— Je suis pardon. Euh, je suis… désolée.
La fillette continue sur un ton plus moralisateur, mais Ingrid ne comprend pas ce qu’elle veut dire. En vérité, elle n’a pas forcément envie d’essayer, considérant qu’elle en a déjà assez pris pour son grade. Elle n’a pas besoin qu’on lui rabâche sa honte sur les oreilles, elle a parfaitement compris son erreur. Ce n’est que lorsque le ton change à nouveau, qu’elle reconnecte véritablement son esprit.
La jeune femme saisi peu à peu ce que Cassandre lui demande. En effet, ce n’est pas un spectacle pour les yeux d’une enfant innocente comme Grâce. En revanche, ce qui la surprend, c’est que sa propre mère ne se sente pas capable de l’en empêcher. Elle lui a pourtant semblé suffisamment ferme lors de leur rencontre, mais Ingrid n’est sans doute pas la mieux placée pour juger si une personne est ou non capable de tenir ses enfants. Elle lève un regard clair vers la fillette.
— D’accord. Je compri..ends. Grâce ici, pas bouger. Je regarde.
Elle fera ce qui est en son pouvoir pour garder l’enfant à l’abri, c’est important qu’elle ne voit pas une chose pareille. Puis les rues peuvent s’avérer très dangereuses pour un si petit être. Il s’en faudrait de peu pour qu’elle finisse sous les sabots d’un cheval ou piétinée par la foule.
Une chose continue cependant de la déranger. Quel rôle joue la maîtresse de maison dans cet arrangement ? Est-elle seulement au courant de ce qui se prépare ? Ingrid s’en voudrait d’agir contre sa volonté, elle n’est pas la mère de ces enfants, ce n’est pas à elle de décider. Elle est simplement là pour obéir.
— Irène sav…sais ?
— Je comprends.
Ingrid écoute avec attention ce que lui raconte la fillette, sur le châtiment qu’elle subira sous peu. La demande cachée de Cassandre la blesse plus qu’elle ne voudrait bien l’admettre. Si elle s’est enfuie de chez le maître, c’est pour tout un tas d’excellentes raisons, et sûrement pas parce qu’elle avait peur. Pourtant, à la réaction de sa jeune interlocutrice, elle comprend que quelque chose ne tourne pas rond. Elle semble vexée, non, outrée. Ingrid a dit quelque chose qui ne fallait pas.
— Je ne fuis pas. Jamais !
Là, la jeune femme est certaine d’avoir saisi le sens des mots. Malheureusement, ça veut dire qu’elle s’est complètement fourvoyée. Maintenant qu’elle comprend, Ingrid se sent mal d’avoir blessé la fillette, de la même manière qu’elle s’est sentie mal tout à l’heure.
— D’accord, souffle-t-elle simplement, dans l’espoir de l'apaiser.
Seulement Cassandre s’est déjà embarquée dans un argumentaire. La zarkotienne finit par comprendre qu’elle est même allée avouer sa faute. Quelle idiote vraiment, d’avoir voulu anticiper sa demande ! Elle baisse la tête.
— Je suis pardon. Euh, je suis… désolée.
La fillette continue sur un ton plus moralisateur, mais Ingrid ne comprend pas ce qu’elle veut dire. En vérité, elle n’a pas forcément envie d’essayer, considérant qu’elle en a déjà assez pris pour son grade. Elle n’a pas besoin qu’on lui rabâche sa honte sur les oreilles, elle a parfaitement compris son erreur. Ce n’est que lorsque le ton change à nouveau, qu’elle reconnecte véritablement son esprit.
La jeune femme saisi peu à peu ce que Cassandre lui demande. En effet, ce n’est pas un spectacle pour les yeux d’une enfant innocente comme Grâce. En revanche, ce qui la surprend, c’est que sa propre mère ne se sente pas capable de l’en empêcher. Elle lui a pourtant semblé suffisamment ferme lors de leur rencontre, mais Ingrid n’est sans doute pas la mieux placée pour juger si une personne est ou non capable de tenir ses enfants. Elle lève un regard clair vers la fillette.
— D’accord. Je compri..ends. Grâce ici, pas bouger. Je regarde.
Elle fera ce qui est en son pouvoir pour garder l’enfant à l’abri, c’est important qu’elle ne voit pas une chose pareille. Puis les rues peuvent s’avérer très dangereuses pour un si petit être. Il s’en faudrait de peu pour qu’elle finisse sous les sabots d’un cheval ou piétinée par la foule.
Une chose continue cependant de la déranger. Quel rôle joue la maîtresse de maison dans cet arrangement ? Est-elle seulement au courant de ce qui se prépare ? Ingrid s’en voudrait d’agir contre sa volonté, elle n’est pas la mère de ces enfants, ce n’est pas à elle de décider. Elle est simplement là pour obéir.
— Irène sav…sais ?
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Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Après cette correction sur l'erreur de langue, Cassandre passa au sujet réellement important de leur conversation. Au départ, comme Ingrid semblait ne pas avoir saisi la cause de ses inquiétudes, la fillette développa en des phrases simples la situation en décomposant la bêtise, son aveu et sa punition. La jeune femme s'excusa vers la fin et Cassandre eut un bref hochement de la tête. Cela était ainsi réglé. Elles pouvaient aborder le cas le plus embêtant : celui de Grâce. Le regard d'Ingrid parut un instant surprise que la mère de l('enfant ne puisse pas la canaliser. Cassandre haussa les épaules. C'était comme ça. Autrefois, Agathe ne savait pas toujours venir à bout de ses humeurs et elle finissait par céder et à lui crier de sortir. Cassandre s'empressait aussitôt de courir vers les champs, fière de sa victoire. Les enfants étaient doués pour retourner l'esprit de leurs parents ou de ceux qui les gardaient. C'était pourquoi savoir faire u relais, c'était pas une mauvaise chose. Cassandre opina de la tête aux paroles qui suivirent.
"Oui. Toujours regarder Grâce. Et la nuit..."
Elle hésita. Grâce était capable de profiter de la nuit pour se lever de son lit et sortir. En tous cas, elle, c'était ce qu'elle ferait.
"La nuit, tu fermeras la porte de la chambre à clé. Et tu garderas avec toi la clé. D'accord ?"
La fillette tourna la tête vers la fenêtre, ayant un instant un doute. Non, Grâce ne passerait pas par là. Ce serait... stupide. Leur chambre se situait au premier étage et la maison était plutôt haute. Même elle aurait du mal à escalader la façade. Il y avait si peu d'appuis. Alors, en pleine nuit... Cassandre frissonna. Ce soir, elle raconterait à Grâce une histoire sur un personnage qui s'était cassé la nuque en croyant pouvoir rendre visite à un ami puni par ses parents. Cela devrait la marquer et rester dans sa mémoire.
Ingrid prit soudain la parole pour lui demander si Irène savait. Cassandre lui avait tout raconté et évoqué que ce serait mieux de garder Grâce enfermée pendant les jours où elle serait absente mais sa tutrice avait paru si hésitante. Ingrid n'avait pas besoin de savoir ça. La fillette répondit d'une voix ferme :
"Irène sait tout."
Irène ferait bien de se souvenir que garder Grâce à domicile, c'était éviter de leur attirer des ennuis. Cela remontait peut-être à de nombreuses semaines, mais la prévôté possédait les dénonciations d'Alexandre relayées par le Premier Conseiller. Cassandre possédait déjà un dossier dans lequel était consigné un comportement suspect. Irène avait même reçu un rappel à loi qui stipulait qu'un maître incapable de tenir son esclave pouvait se le voir retirer. La fillette était terrifiée de cette idée. Pire que de perdre une famille retrouvée, c'était en plus s'exposer à passer une seconde fois sur l'estrade du marchand Greeglocks. Peu après leur rencontre, Coldris avait fait envoyer une lettre stipulant une erreur pour lui rendre sa liberté, mais Cassandre devinait sans mal que les archives n'étaient certainement pas annulées, elles. Que se passerait-il si des soldats constataient que la toute jeune fille d'Irène d'Aubeville faisait un scandale devant le pilori où elle-même serait exposée ? Ce serait la pire chose possible.
Malgré la peur qui lui nouait le ventre, Cassandre conservait un visage impassable. Elle fixa Ingrid avec un calme que lafille était loin de posséder.
"Irène sait que Grâce doit rester à la maison. Et Irène acceptera que tu fasses tout pour la garder à la maison."
"Oui. Toujours regarder Grâce. Et la nuit..."
Elle hésita. Grâce était capable de profiter de la nuit pour se lever de son lit et sortir. En tous cas, elle, c'était ce qu'elle ferait.
"La nuit, tu fermeras la porte de la chambre à clé. Et tu garderas avec toi la clé. D'accord ?"
La fillette tourna la tête vers la fenêtre, ayant un instant un doute. Non, Grâce ne passerait pas par là. Ce serait... stupide. Leur chambre se situait au premier étage et la maison était plutôt haute. Même elle aurait du mal à escalader la façade. Il y avait si peu d'appuis. Alors, en pleine nuit... Cassandre frissonna. Ce soir, elle raconterait à Grâce une histoire sur un personnage qui s'était cassé la nuque en croyant pouvoir rendre visite à un ami puni par ses parents. Cela devrait la marquer et rester dans sa mémoire.
Ingrid prit soudain la parole pour lui demander si Irène savait. Cassandre lui avait tout raconté et évoqué que ce serait mieux de garder Grâce enfermée pendant les jours où elle serait absente mais sa tutrice avait paru si hésitante. Ingrid n'avait pas besoin de savoir ça. La fillette répondit d'une voix ferme :
"Irène sait tout."
Irène ferait bien de se souvenir que garder Grâce à domicile, c'était éviter de leur attirer des ennuis. Cela remontait peut-être à de nombreuses semaines, mais la prévôté possédait les dénonciations d'Alexandre relayées par le Premier Conseiller. Cassandre possédait déjà un dossier dans lequel était consigné un comportement suspect. Irène avait même reçu un rappel à loi qui stipulait qu'un maître incapable de tenir son esclave pouvait se le voir retirer. La fillette était terrifiée de cette idée. Pire que de perdre une famille retrouvée, c'était en plus s'exposer à passer une seconde fois sur l'estrade du marchand Greeglocks. Peu après leur rencontre, Coldris avait fait envoyer une lettre stipulant une erreur pour lui rendre sa liberté, mais Cassandre devinait sans mal que les archives n'étaient certainement pas annulées, elles. Que se passerait-il si des soldats constataient que la toute jeune fille d'Irène d'Aubeville faisait un scandale devant le pilori où elle-même serait exposée ? Ce serait la pire chose possible.
Malgré la peur qui lui nouait le ventre, Cassandre conservait un visage impassable. Elle fixa Ingrid avec un calme que lafille était loin de posséder.
"Irène sait que Grâce doit rester à la maison. Et Irène acceptera que tu fasses tout pour la garder à la maison."
Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Ingrid s’en veut d’avoir préjugé des intentions de la fillette. Elle la présumait lâche et la découvre soucieuse pour sa petite sœur, ce qui est tout à son honneur. La jeune femme écoute donc avec attention la mission qu’elle veut lui confier. Garder Grâce à la maison coûte que coûte le temps que durera le châtiment de Cassandre. Tout est clair, jusqu’à ce qu’elle parle de la nuit. Ingrid fronce les sourcils. Comme s’il y avait quelque chose de particulier à faire, seulement elle n’arrive pas à déterminer quoi. Tant pis, elle laisse régner le silence un moment, le temps de rassembler de quoi poser la question. Même si son accent est toujours aussi catastrophique, elle commence à faire des progrès et ne peut nier que c’est plus pratique pour communiquer, même si cela lui arrache les tripes de l’admettre.
— La.. nu-it… Quoi ? Regarder la nuit ?
La zarkotienne se soucie ensuite de savoir si la maîtresse de maison est au courant de la demande de Cassandre. Après tout, c’est elle et non la fillette qui l’emploie, il est plus juste de faire ce que demande Irène, c’est ainsi. Il semblerait que ce soit le cas, et son interlocutrice n’a pas l’air de mentir. Par prudence Ingrid scrute les moindres recoins de son regard mais non, elle a l’air tout à fait honnête.
— D’accord.
— La.. nu-it… Quoi ? Regarder la nuit ?
La zarkotienne se soucie ensuite de savoir si la maîtresse de maison est au courant de la demande de Cassandre. Après tout, c’est elle et non la fillette qui l’emploie, il est plus juste de faire ce que demande Irène, c’est ainsi. Il semblerait que ce soit le cas, et son interlocutrice n’a pas l’air de mentir. Par prudence Ingrid scrute les moindres recoins de son regard mais non, elle a l’air tout à fait honnête.
— D’accord.
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Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Cassandre s'employait à expliquer le plus clairement possible ses instructions à Ingrid afin que sa petite sœur reste en sécurité à la maison pendant le temps où elle serait absente. Il n'était nullement question que celle-ci s'aventure à l'extérieur en croyant pouvoir la retrouver et finisse par s'attirer des ennuis. La communication avec Ingrid se révélait ifficile, mais cela s'améliorait un peu. Mais ça lui demandait à elle de prêter attention à chaque mot et de bien réfléchir si sa tournure de phrase serait compréhensible ou si elle ne parlait pas trop vite. La jeune femme semblait tout comprendre jusqu'au moment où celle-ci parut confuse au moment où la fillette lui demander de garder la clé de la chambre de Grâce avec elle pendant la nuit. Garder... Regarder... Cassandre se reprocha de ne pas avoir songé que les deux termes étaient trop proches. Des oreilles peu sensibles au monbrinien ne sauraient décrypter la subtilité.
Afin de mieux illustrer son propos, Cassandre se leva pour aller prendre la clé de la chambre et revint s'asseoir pour déposer l'objet sur le tapis.
"C'est la clé de cette chambre."
Elle laissa un temps à Ingrid pour assimiler l'information avant de poursuivre.
"La nuit, tu fermeras la porte de la chambre avec la clé."
Cassandre mima de dormir, puis l'action d'une porte que l'on verrouillait.
"Puis, la clé, tu la gardes avec toi. Garder. Comme posséder. Comme avoir. Comme détenir. Comme conserver. Tu les gardes tout le temps. Tu as compris ?"
Peu après, Ingrid s'inquiéta au sujet d'Irène et Cassandre s'employa à la rassurer. Irène avait conscience que sa fille ne pouvait sortir et sûrement pour assister à un spectacle aussi effroyable qu'un proche au pilori. La fillette ne faisait que l'aider à garder Grâce en sécurité. Tout semblait avoir été abordé, mais Cassandre se décida à vérifier que ses informations avaient été bien claires.
"As-tu des questions ?
Afin de mieux illustrer son propos, Cassandre se leva pour aller prendre la clé de la chambre et revint s'asseoir pour déposer l'objet sur le tapis.
"C'est la clé de cette chambre."
Elle laissa un temps à Ingrid pour assimiler l'information avant de poursuivre.
"La nuit, tu fermeras la porte de la chambre avec la clé."
Cassandre mima de dormir, puis l'action d'une porte que l'on verrouillait.
"Puis, la clé, tu la gardes avec toi. Garder. Comme posséder. Comme avoir. Comme détenir. Comme conserver. Tu les gardes tout le temps. Tu as compris ?"
Peu après, Ingrid s'inquiéta au sujet d'Irène et Cassandre s'employa à la rassurer. Irène avait conscience que sa fille ne pouvait sortir et sûrement pour assister à un spectacle aussi effroyable qu'un proche au pilori. La fillette ne faisait que l'aider à garder Grâce en sécurité. Tout semblait avoir été abordé, mais Cassandre se décida à vérifier que ses informations avaient été bien claires.
"As-tu des questions ?
Re: [8 Février 1598] Il faut sauver bébé Grâce
Cassandre se montre très mature face à ce qui lui arrive. Elle en est entièrement responsable, mais une telle perspective aurait de quoi couper l’envie de dormir à de nombreuses péronnelles de son âge. La simple mention de l’humiliation qui l’attend pourrait la faire éclater en sanglots, pourtant la fillette affronte la chose avec un sang-froid admirable. Ingrid ne peut que saluer cette attitude, bien que cela ne la regarde en rien.
La jeune femme met tous ses efforts au service de la compréhension de leur discussion, mais ne peut empêcher certaines nuances de lui échapper. La fillette prend le temps de lui ré-expliquer, et si Ingrid ne trouve pas comment la remercier de vive voix pour sa patience, elle se contente de le faire en pensée. Elle se concentre ensuite pour décortiquer ce qui vient d’être dit et en déduit que Cassandre désire que sa petite sœur soit enfermée à clef la nuit venue. C’est un peu extrême mais d’elles deux, ce n’est sûrement pas Ingrid la mieux à même d’anticiper les actions de Grâce. Elle tente de reformuler pour vérifier qu’il n’y a pas de malentendu entre elles.
— La clef… tu fer-me-ras la porte… Elle fait mine de la mettre dans sa poche. Ensuite, je -
La jeune femme pousse un grognement énervé. C’est agaçant de ne pas pouvoir finir ses phrases comme ça, au moins quand elle ne parlait pas du tout, elle n’avait pas besoin de passer des heures à chercher ses mots. Après de nombreuses hésitations, elle finit par abandonner et remplacer ce qui lui manque par du zarkotien.
...setur það ici.
Cassandre lui demande ensuite si elle a des questions. Du moins c’est un mot qu’Ingrid est sûre d’avoir reconnu. Elle résume mentalement ce qu’elles ont conclu. Les soldats viendront chercher Cassandre - Ingrid ne doit pas interagir avec eux et tout ira bien -, elle, reste à la maison avec Grâce. La nuit, elle enferme la fillette à clef dans sa chambre pour qu’elle ne tente pas de s’évader et elle garde bien la clef avec elle. Ensuite les soldats ramènent Cassandre à la Rosa Azul et elle peut relâcher sa surveillance sur Grâce. Tout semble clair, ordonné. Rien qui pourrait mal se passer si l’on occulte l’humiliation que devra affronter Cassandre.
— Non.
Les soldats ne devraient pas prêter attention à elle, ne savent pas qu’elle est là, et cette histoire n’a strictement aucun rapport avec la jeune femme. Tout ira bien.
La jeune femme met tous ses efforts au service de la compréhension de leur discussion, mais ne peut empêcher certaines nuances de lui échapper. La fillette prend le temps de lui ré-expliquer, et si Ingrid ne trouve pas comment la remercier de vive voix pour sa patience, elle se contente de le faire en pensée. Elle se concentre ensuite pour décortiquer ce qui vient d’être dit et en déduit que Cassandre désire que sa petite sœur soit enfermée à clef la nuit venue. C’est un peu extrême mais d’elles deux, ce n’est sûrement pas Ingrid la mieux à même d’anticiper les actions de Grâce. Elle tente de reformuler pour vérifier qu’il n’y a pas de malentendu entre elles.
— La clef… tu fer-me-ras la porte… Elle fait mine de la mettre dans sa poche. Ensuite, je -
La jeune femme pousse un grognement énervé. C’est agaçant de ne pas pouvoir finir ses phrases comme ça, au moins quand elle ne parlait pas du tout, elle n’avait pas besoin de passer des heures à chercher ses mots. Après de nombreuses hésitations, elle finit par abandonner et remplacer ce qui lui manque par du zarkotien.
...setur það ici.
Cassandre lui demande ensuite si elle a des questions. Du moins c’est un mot qu’Ingrid est sûre d’avoir reconnu. Elle résume mentalement ce qu’elles ont conclu. Les soldats viendront chercher Cassandre - Ingrid ne doit pas interagir avec eux et tout ira bien -, elle, reste à la maison avec Grâce. La nuit, elle enferme la fillette à clef dans sa chambre pour qu’elle ne tente pas de s’évader et elle garde bien la clef avec elle. Ensuite les soldats ramènent Cassandre à la Rosa Azul et elle peut relâcher sa surveillance sur Grâce. Tout semble clair, ordonné. Rien qui pourrait mal se passer si l’on occulte l’humiliation que devra affronter Cassandre.
— Non.
Les soldats ne devraient pas prêter attention à elle, ne savent pas qu’elle est là, et cette histoire n’a strictement aucun rapport avec la jeune femme. Tout ira bien.
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