[21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
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Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
"Je suis heureux de l'entendre."
Il s'étonna ensuite de ses paroles.
"Voyons, Eldred, nous sommes amis, vous m'avez demandé un service, il était bien naturel que j'agisse immédiatement. 'ailleurs, en parlant d'amitié, Alduis m'a chargé de vous communiquer qu'il ne vous en voulait pas de votre absence et viendrait vousvoir une fois la sanction levée."
William, gêné, baisa la tête pour poursuivre.
"Il a aussi mentionné venir avec le bouquet promis et que vous ne pouvez pas savoir comme il aimera vous imaginer à la place de sa fiancée. Il a terminé en disant que c'était de la part de son, euh, lapin."
Le teint de son visage était devenu cramoisi. Il ajouta, de plus en plus gêné.
"Je.. Je ne vous juge pas, Eldred, mais, eh, j'espère que vous, euh, prenez vos précautions."
William Wagner- Domestique
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Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
Etait-il réellement si soulagé que la lame lui convienne ? Enfin certes ils étaient amis, mais il demeurait son supérieur. Ce n’était pas comme si le baron avait émis lui-même la requête. Mais soit, cela ne le touchait que plus encore et il inclina la tête en guise de remerciements.
Il poussa à son tour un soupir de soulagement lorsqu’il mentionna qu’Alduis ne lui en gardait aucune rancune. C’était l’essentiel et il avait hâte de le revoir. Il esquissa un sourire qui se transforma en rire douloureux à l’évocation du bouquet. Ah ça ! Il y comptait bien ! Et une promesse était une promesse ! Il nota la mine gênée de William, mais vraiment il n’y avait pas de quoi ! Ce n’était pas parce qu’il était un homme qu’il ne pouvait pas recevoir de fleurs non ? À moins qu’il existe à ce sujet une loi monbrinienne qu’il ignorait ?
C’est qu’à entendre la réponse de son meilleur ami, il avait encore plus hâte désormais que tout soit terminé et qu’il puisse venir lui faire le récit de ses fiançailles. Ou peut-être devrait-il dire de leurs fiançailles ? Enfin si cela pouvait l’aider à traverser cette épreuve sans lui c’était bien le plus important ! Quelque part même s’il n’était pas présent physiquement, il avait un peu l’impression de participer et cela lui retira un poids du cœur.
Il remarqua soudainement que William avait pris une teinte bien rougeaude depuis la transmission du message. Qu’était-il donc en train d’imaginer ? Tout de même pas que ? Après avoir couché avec Lavinia ? C’était ridicule. Lui et Alduis ? Ensemble ? Il se mordit les joues pour ne pas éclater de rire. D’une part, car cela lui faisait un mal de chien et d’autre part, car il n’allait pas se moquer de la déduction aussi tendancieuse qu'absurde à laquelle il était parvenu et à laquelle son lapin n’avait certainement pas manqué d’ajouter de l’eau à son moulin. Incorrigible.
— Je sais qu’il est noble et que c’est le fils du ministre de la guerre en plus. Je ne suis pas complètement fou, je vous rassure.
Quoiqu’il était tenté de dire qu’il avait visiblement un faible pour les enfants du gouvernement, mais ce n’était sans doute pas nécessaire d’aggraver la situation avec son humour douteux de sauvage.
— Je n’y peux rien s’il est fascinant. Vous ne trouvez pas que sa fiancée a bien de la chance ? ne put-il tout de même s’empêcher d’ajouter.
Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
"Je comprends. Je ne vous empêche pas de vivre votre vie, Eldred. Faites seulement attention à vous et à lui."
La conversation ne semblait pas se terminer. Sn ami avait certainement besoin de se confier. C'était normal. Cela ne se révélait pas cependant pas moins inquiétant. Il allait être bientôt dix-neuf heures. Les esclaves reviendraient bientôt au dortoir. Il tenta de masquer son anxiété croissante et répondit maladroitement.
"Euh... Je ne suis pas certain d'être de bon conseil. Si je devais savoir, je préfèrerais sa fiancée, pour être honnête."
Il rougit atrocement aussitôt. Avait-il évoqué un tel sujet ? Cela était gênant. Si gênant. Il contempla ses bottes en cuir, encore couverte de neige, et pria pour que le sujet passe vite.
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Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
Eldred n’aurait sans doute pas dû enfoncer le clou ainsi, mais tout de même c’était tentant de profiter de la situation et il n’y avait rien de mal excepté la perspective de finir sur un bûcher à rôtir comme un poulet. En soi, il ne disait rien d’autre que la vérité, c’était simplement l’esprit de l’intendant qui orientait ses propos dans le sens qui lui convenait. Leur simple amitié n’avait déjà rien de très conventionnel à bien y réfléchir. Entre leur différence de classe sociale et de nationalité… Sans parler du fait qu’ils avaient failli s’étriper cordialement le jour de leur rencontre… Pour toutes ces raisons, cela constituait déjà en une relation délicate – ce que le baron de Frenn n’avait pas manqué de lui rappeler. Pour ce qui était de le préserver, il n’avait pas à s’en faire : ils étaient désormais liés par bien plus qu’une simple amitié. D’ailleurs, peu nombreux étaient ceux qui auraient pu entrevoir la solidité du lien qui les unissait et la profondeur de celui-ci.
— Soyez sans crainte William. Je suis de nature prudente et je veille autant que possible sur lui. Sans doute jamais assez, remarquez.
Il manquait tant de choses. Là encore, il n’était pas présent à ses fiançailles. Il se consola en songeant aux dix jours qu’il ne manquerait pas de mettre à profit pour la réalisation de son cadeau très personnel. A cela, il ne put s’empêcher d’ajouter une petite taquinerie de bonne guerre qui le fit sourire.
— Eh bien je ne connais pas sa fiancée, mais donnez-moi donc votre avis d’expert en la matière, fit-il en singeant son meilleur ami.
Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
"Euh... je ne l'ai jamais rencontré, mais c'est la fille du comte de Monthoux, celui qi est venu souper ici et qui vous a causé ce jeûne terrible. Elle possède plus de manières que son père et est fort active dans les milieux littéraires. C'est notamment la mécène de Boréalion. C'est un romancier célère. Tenez, je pourrais venir pendant votre réclusion vous faire la lecture de l'un de ses romans !"
Il irait en sortant à la bibliothèque étudier lequel des ouvrages serait le meilleur pour entrer dans l'univers de l'auteur. Cela divertissait Eldred et occuperait son esprit la journée.
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Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
Eldred n’en revenait toujours pas que William s’imagine que lui et Alduis… Enfin… Oui, il aimait son lapin de toute son âme… Mais certainement pas de cette façon. Il n’y avait aucune attirance physique. Jamais il ne pourrait… Non vraiment l’idée lui paraissait tellement absurde. C’était son frère d’âme, voilà tout.
Conformément à son zèle habituel, l’intendant tenta de répondre le plus précisément possible à ses questions. Oui, les livres… Il savait cela. Boréalion, il avait entendu le nom parfois. A Frenn et en ville quand il se promenait. Quant à lui lire, il prit sur lui pour ne pas faire la moue : si ça pouvait aider Alduis…
— C’est pas un de ces trucs pour les femmes avec des histoires d’amour et de beaux guerriers qui sentent la rose ? demanda-t-il tout à fait sérieusement.
— Et je veux un rapport détaillé de ce que vous aurez vu aux fiançailles. Enfin dites-moi : est-elle belle ? Solide ? Douce ? Mais oui, pourquoi pas de la lecture. J’imagine que cela ne peut qu’avoir son intérêt n’est-ce pas ?
Au pire des cas cela ferait une bonne berceuse.
Re: [21 janvier 1598 - Après la sanction] - Les blessures de l'âme [Terminé]
"Ce sont les clichés que certains hommes répandent cela, car ils estiment que les romans seraient une mauvaise littérature. Il n'en est bien et il y a bien plus d'hommes qui apprécient cette lecture que ceux-ci osent le déclarer. Non, les romans de Boréalion, ce sont de grandes intrigues, entre des personnages bien campés. Vraiment, il fat que je vous fasse une lecture pour mieux vous l'expliquer !"
Eldred insista pour avoir un rapport détaillé des fiançailles. William opina de la tête.
"'Je n'y manquerai pas. Vous pouvez compter sur moi, Eldred. Quant à la lecture, vous verrez, cela vous plaira, j'en suis sûr !"
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