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[Flashback Solo - décembre 1591] - L'homme qui en vaudrait la peine [Terminé]

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Message par Éléonore de Fromart Mar 11 Jan - 18:26

[Flashback Solo - décembre 1591] - L'homme qui en vaudrait la peine [Terminé] Ariste13 

Ariste de Tianidre, 20 ans, Gabriel d'Irtéon, 21 ans, Éléonore de Tianidre, presque seize ans
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15 décembre 1591

Appuyée contre l'épaule de son cousin, assise en travers de ses genoux, sa main dans la sienne, les yeux clos, Éléonore écoutait distraitement l'anecdote rapportée par Gabriel. Ce dernier, par moment, se demandait si elle n'avait pas sombré dans le sommeil et baissait la voix pour s'en enquérir. 

— Peut-être, répondait presque invariablement Ariste. 

Par moment, la jeune femme prenait la peine de préciser un « Ou peut-être pas », ou de commenter ce qu'elle entendait d'une voix claire qui ne trahissait aucune espèce de somnolence. De toute manière, si Ariste pouvait entendre une chose, elle le pouvait aussi. Il était dur de se cacher quoi que ce soit lorsqu'un seul regard suffisait à tout se dire, une seule pression dans la main. 

Éléonore se faisait la réflexion, elle aussi. Elle était bien loin, l'époque où il lui avait menti. Bien loin, l'époque où il avait pu douter d'elle. Bien loin toutes les remises en question d'elle-même qui l'avaient accompagné. Parce qu'elle l'avait compris. Bien sûr qu'elle l'avait compris. Il avait seulement été hors de question qu'elle puisse y croire. Et si la situation semblait se présenter à nouveau, elle n'y croirait pas davantage parce que tout cela était moins crédible encore qu'à l'époque. Parce que la confiance qu'elle lui portait, infinie et inconditionnelle, au delà de tout instinct et de toute autre preuve, s'était rétablies d'elle-même. C'était arrivé, uniquement pour démontrer qu'ils pouvaient absolument tout se dire, absolument tout comprendre. Malgré tout cela, ils étaient plus proches que jamais. Plus proches de jour en jour, d'année en année, d'épreuve en épreuve. Ils seraient toujours présents l'un pour l'autre, c'était là une vérité absolue. Rien ni personne ne pourrait jamais briser cela. Briser leur lien ni les séparer. Ils finiraient toujours par se retrouver. 

— Elle dort ? s'enquit une nouvelle fois Gabriel.

— Toujours pas, soupira la concernée en ouvrant sur lui de grands yeux pleins de défi. Et si vous avez des choses à faire je peux y aller.

C'était entièrement faux. D'une part parce qu'ils n'étaient plus ensemble depuis deux ans et qu'il était très clair entre eux que, par souci de clarté précisément, tout cela était terminé… et d'autre part parce qu'ils savaient tous les deux très bien qu'il était hors de question qu'elle dorme quand elle devait s'assurer que l'un comme l'autre ne soit pas découvert. Imprudents désespérants qu'ils étaient de toujours compter sur elle pour leur sauver les fesses. Bien sûr qu'il ne pouvait rien arriver à Ariste, qu'ils trouveraient toujours une solution, bien sûr qu'elle aurait été heureuse d'être avec lui quelle que soit la situation… Mais ce n'était pas une raison. 

Elle poussa un petit cri et se mit à se tortiller frénétiquement quand Ariste la chatouilla pour lui faire payer les bêtises qu'elle venait de dire. Depuis son fauteuil, Riant sous cape, Gabriel lui fit cette grimace puérile qui voulait dire quelque chose comme « bien fait pour toi », et dont elle se désintéressa vite pour adresser un regard sévère à celui qu'elle considérait comme son grand-frère. Ce dernier le lui rendit et tous deux éclatèrent de rire en même temps avant qu'elle ne repose la tête contre son épaule. 

— Ce n'est pas juste ! protesta-t-elle d'un ton enfantin et avec une mauvaise foi effrontée. Vous vous liguez toujours contre moi !

Il n'en fallait pas davantage pour relancer l'hilarité générale, accentuée par l'imitation de Gabriel et une nouvelle vengeance d'Ariste. Un peu comme pour lui signifier que non seulement elle disait des bêtises mais qu'en plus, si elle tenait vraiment à ce qu'ils se liguent contre elle cela pouvait s'arranger. 

Elle se réinstalla quand même dans un « gnagnagna » enfantin. Cette fois, Ariste se contenta de la serrer contre lui. Elle sourit. 

— Des projets cette semaine ? questionna-t-elle à tout hasard. 

— Attendre que tu te décides à sauter le pas avec ton chevalier. On peut te couvrir aussi, tu sais.

Ariste eut un léger sourire et lui caressa les cheveux. Elle savait ce qu'il en pensait : il la soutenait quoi qu'elle choisisse et quoi qu'en pense le monde entier - c'est à dire rien puisque ce monde serait tenu dans l'ignorance. Mais il ne la pressait pas. Gabriel avait encore plus tendance à oublier qu'elle était sa sœur et non son frère que lui-même. Il était néanmoins agréable qu'Éléonore et lui puissent s'exprimer plutôt librement sur les tabous des autres. Tout cela n'existait pas avec quelqu'un comme son premier amant.

— Tu as raison : il est temps que j'y mette un terme. Et ce n'est pas un chevalier.

— Il n'embrasse pas aussi bien que ton beau Frédérien ?

— Gnagnagna. Si tu veux tout savoir : non. Il est bien gentil mais il ne me convient pas, c'est tout. Tu veux que je te dise ? Il me fait penser à… eh bien ce chevalier, justement, le désepérant dans le livre qu'Adélaïde aime tant. Il commence à s'imaginer des choses qui vont finir par le blesser si je ne clarifie pas la situation tout de suite.

Gabriel interrogea Ariste du regard : il le savait déjà. Évidemment qu'il le savait déjà. 

— Dommage pour lui, ton cœur est déjà pris.

— Pas du tout.

— Je ne comprendrai jamais pourquoi tu t'obstines à nier. Tu sais, si tu as besoin d'être amoureuse pour...

— Je n'en ai pas plus besoin que toi. Tu l'as dit toi même : cela ne demande pas de grands sentiments.

— Justement. Ce n'est pas parce que c'est vrai pour moi que…

— Si c'était de l'orgueil mal placé, j'aurais couché avec le premier venu pour te prouver que tu avais tort. Mais comme je te le dis : je n'en ai pas besoin, c'est tout. On est pareils. C'est seulement que… Il faut que cela en vaille la peine.

— Un péril gratuit n'a aucune saveur, compléta Ariste. 

Il la comprenait. Il la comprenait toujours. Ils n'avait pas besoin de lui dire qu'il était inutile de se justifier. Pas besoin de lui rappeler qu'elle n'était pas obligée d'appliquer leur point de vue à elle-même. Tout cela, elle le savait déjà. Même devant Gabriel, ils se parlaient peu. C'était à dire que non seulement c'était inutile, mais cela aurait eu tendance à l'exclure. C'était tout de même la seule femme qu'il connaissait qui tienne tant à réaffirmer que non seulement elle ne demandait pas de mariage, mais qu'en plus il ne lui fallait pas d'amour. La seule qui fulminait quand on avait le malheur de lui rappeler qu'elle était vierge, et qui s'efforçait de changer de sujet comme si c'était une insulte. Non, vraiment. Il était souvent difficile que c'était bien une jeune fille. Le pire dans tout cela était qu'il ne connaissait personne dont les sentiments puissent être plus purs que celle qui défendait si assurément que le sexe n'était pas une affaire de cœur. Et certainement la seule personne qui tienne autant à n'en briser aucun. Sa sœur était… différente. Et absolument parfaite. 

— D'accord, d'accord, se rendit Gabriel - ce n'était pas comme s'il avait déjà dû le concéder une bonne centaine de fois. En attendant celui qui a été le plus proche de te voir céder était celui dont...

— Pour la quatre cent quatre-vingts-sixième fois : je n'ai jamais été amoureuse de Frédérien de Maxierre.

Gabriel acquiesça, comme pour dire « non, à peine ». Pourtant c'était vrai ! Même Ariste était d'accord. Ils savaient tout de même mieux que lui ce qu'elle pouvait ressentir… D'accord, Fréderien était… Aaaaah elle espérait tellement qu'il reviendrait vite ! C'était tellement excitant ! Elle avait du mal à ne pas trépigner d'impatience à l'idée d'un retour… Peut-être l'année prochaine ? Oh, faites qu'il revienne vite ! Oh, elle l'appréciait sincèrement en tant que personne, bien sûr, mais ce qu'il y avait entre eux, ce n'était qu'un peu d'amitié mêlée à… Un peu trop de désir et un frisson d'amusement. Ils ne pouvaient pas s'aimer, c'était idiot. L'amour tel qu'elle le concevait était quelque chose de beaucoup plus profond, de beaucoup plus intense. Quelque chose pour lequel on aurait pu tout donner… Et ce n'était pas ce qu'elle ressentait pour l'héritier de Maxierre, pas plus - fort heureusement - que la réciproque.  

D'ailleurs, ils n'avaient jamais parlé d'amour. Pas même quand ils avaient failli conclure et… et qu'elle n'avait pas pu, voilà. Et même s'il avait considéré que « c'était tout à son honneur », elle ne pouvait s'empêcher de se sentir ridicule d'avoir douté. Elle, elle ne renonçait pas ! Quand elle prévoyait de se faire capturer pour s'évader, elle allait jusqu'au bout. Alors pourquoi cet acte si simple que tout le monde accomplissait avait-il été si… délicat. Ariste avait beau dire qu'il n'y avait pas de raisons de se précipiter, oui, elle avait franchement l'impression de s'être dégonflée et que tout le reste n'était effectivement que de l'orgueil mal placé. 

Elle savait bien qu'elle ne pensait vraiment pas comme il fallait, qu'elle aurait dû se réjouir d'avoir pu échapper à la tentation ou les-bien-pensants-savaient-quoi-d'autre. Mais seulement, elle n'était pas comme ça. Mais elle s'en fichait de tout cela : Ariste l'acceptait, il la soutenait, et cela aurait suffi à son bonheur. En plus, elle avait un ami formidable qui ne lui reprochait pas non plus ses petites divergences. Et puisqu'elle parvenait à dissimuler tout cela, eh bien cela ne nuisait à personne et tout était absolument parfait dans sa vie. Oui, c'était exactement cela. Et tout ce qui était imparfait n'était que d'insignifiants détails font elle était très loin d'avoir le droit de se plaindre avec la chance qu'elle avait d'avoir pu être élevée ici et qu'on l'ait gardée.

— Tu ne peux quand même pas me reprocher d'être plus exigeante que vous. C'est un gros risque, je ne peux pas décemment le prendre si finalement je me débrouille mieux seule. Vous devriez essayer : cela s'appelle la prudence. Ça apprend même à être discret lorsque nos attirances peuvent nous attirer de gros ennuis.

— Oui, Maman.

— En espérant que cette fois, vous vous en souveniez, mes petits poussins. Bref : j'attends de trouver un homme qui en vaille la peine - et oui, Frédérien pourrait bien être placé dans ceux-là parce qu'il est… Aaaaah...

— Eh bien parle nous de ton prince charmant. Comment est-il ?

Question sans doute assez réductrice. C'était que lui-même avait des critères particulièrement souples. Ariste, quant à lui, n'en avait jamais établi. On lui plaisait parce qu'il le sentait et c'était aussi simple que cela. Mais pour être aussi difficile, elle devait avoir une idée précise de ce qu'elle cherchait en tête - et s'il avait dû mettre un nom sur ce qu'elle cherchait, c'eût incontestablement été cela de Frédérien de Maxierre.

— Eh bien déjà pas comme le b...

Elle s'interrompit. Non, cela, c'était mesquin. Elle avait horreur d'être médisante… mais il était vrai que quand ils étaient entre eux, il n'y avait plus de tabous, c'était différent. 

— Pourquoi ai-je l'impression que tu t'apprêtais à nommer le baron de Diéron ?

Parce qu'il savait toujours ce qu'elle avait en tête, tout simplement. Elle eut un petit sourire coupable.

— Oh, mais si l'un de vous est sensible à son charme, c'est bien son droit… en ce qui me concerne… non, vraiment… Donc critère numéro un : qu'il m'inspire quelque chose. Il faudrait aussi que je sois sûre que le tout Monbrina ne l'apprenne pas dès qu'il se sera rhabillé. Qu'il ne soit pas susceptible de tomber amoureux parce que la dernière chose dont j'aurais envie serait de blesser quelqu'un de bien… D'autant que précisément, il faut que ce soit également quelqu'un qui… enfin, avec qui je sois certaine de ne rien risquer. Oui, en réalité : quelqu'un comme toi aurait tout aussi bien convenu… C'est vraiment bête que tu ais rencontré Ariste en premier.

Non, bien sûr que ce n'était pas bête. C'était merveilleux qu'ils se soient aimés, puisqu'ils appelaient cela amour. C'était vraiment bien qu'ils aient pu partager cela et bien sûr, elle préférait que les choses demeurent ce qu'elles étaient. Ils échangèrent tous trois des sourires complices, sachant à quoi s'en tenir. 

— Que n'y as-tu pas perdu, ma pauvre petite Raison... répliqua-t-il alors que les deux Tianidres roulaient des yeux. Et à part s'appeler Frédérien de Maxierre, quels critères pour te faire céder ton cœur ? s'enquit-il en esquivant le coussin qui fusait sur lui.

— Le critère pour me faire dire que je suis amoureuse n'a pourtant rien de bien extravagant ! protesta-t-elle. C'est que je le sois ! Mais cela ne se choisit pas. S'il doit exister, cet homme qui me ferait tomber amoureuse, il sera peut-être très différent de l'idée que je m'en fais.

— À savoir ?

— Je ne sais pas… Différent, un peu comme nous. On ne peut pas s'aimer sans se comprendre sur les points les plus fondamentaux. Et puis… Eh bien, il serait comme tu l'as été avec Ariste : il n'essayerait pas de nous séparer. Parce que… parce que je ne veux pas aimer quelqu'un qui me demande de renoncer à la plus grande partie de moi-même. Et que… eh bien, cela me briserait le coeur que tout soit gâché pour cela.

Elle sourit à son grand frère qui frottait son épaule. Parce qu'elle le choisirait toujours, quoi qu'il arrive. Parce que personne ne compterait jamais plus que lui dans son cœur. Même tomber amoureuse, même de la manière dont elle le concevait, ne changerait jamais cela. 

— Il me ferait tourner la tête bien davantage que Frédérien ne le pourra jamais. Il sera… le plus bel homme du monde à mes yeux même si vous n'étiez pas d'accord. Qu'il plaise aux autres ou non n'aurait aucune importance parce qu'il aurait un charme fou. Entreprenant juste ce qu'il faut. Je ne vois pas ce que je ferais d'un amant sage. Il serait amusant, il serait gentil avec moi, et parviendrait à me voir comme une personne à part entière. Il... hmmm serait surprenant. Et… aurait assez d'esprit pour entendre mes idées les plus complexes. On pourrait partager n'importe quoi, et… Il y aurait entre nous quelque chose de parfaitement évident et de solide. Très solide.

Elle glissa sa main dans celle de son tout. Leur lien ne serait que plus solide de prouver que même l'amour le plus sincère ne les détruirait jamais. Bien sûr, ils auraient moins de temps pour eux deux mais ce n'était pas grave car l'éternité était assez longue. Elle l'avait toujours été. 

— Assez solide pour que nous n'ayons jamais besoin de prononcer le mot mariage. Pour que nous puissions vivre comme d'éternels amants, et que cela n'ait jamais besoin de cesser. Pour que nous nous retrouvions à chaque fois plus amoureux que la fois d'avant. Toujours avec la même nouveauté, la même folie impatiente, les mêmes désirs irrépressibles. En apprenant chaque jour à s'aimer davantage, à se connaître mieux… Pas que cela change et que nous devenions juste amis comme cela l'a fait avec vous. Non, moi, si je tombais amoureuse, ce serait pour la vie et même au-delà, peut-être. Ce serait… ce serait… Spontané et éternel. Parce que de toute façon, si cela arrive, il n'est presque rien qui pourrait y changer quoi que ce soit.

— Je suppose que la traduction de tout cela est que tu ne trouveras jamais d'homme assez bien pour toi.

— Pas exactement. Bien que pour ma part, je trouve évident qu'aucun ne la méritera jamais.

Sans offense pour aucun d'entre eux : c'était un fait, voilà tout. Personne ne méritait de garder toute la lumière du monde pour lui seul. Et c'était bien ce qu'elle était. Elle possédait la fois le coeur le plus pur, l'âme la plus noble, l'esprit le plus aiguisé, les attitudes les plus touchantes et drôles. Et sans doute était-elle bien plus courageuse qu'eux tous réunis, quoi que la voir blottie dans ses bras ne paie pas de mine. L'aurait-il pour autant empêchée d'aimer ? Certainement pas. Parce qu'elle, elle méritait de connaître cette folie-là, ce bonheur-là. Parce qu'il n'avait pas besoin d'être jaloux, il savait qu'il ne l'y perdrait pas. 

— La question n'est ni de me mériter, ni d'être assez bien pour que que ce soit, les reprit-elle sévèrement. Si ce n'était que ça… Non, c'est juste une question de… compatibilité. Tu sais… je ne m'en fais pas : s'il existe une personne dont je doive tomber amoureuse, nous nous trouverons forcément. Et s'il n'existe pas de telle personne, eh bien tant pis, je ne me mentirai pas pour autant en faisant semblant d'aimer une personne que je n'aime pas de cette manière. Si un jour je trouve cette personne, je le sentirai. Qu'il soit comme je l'imaginais ou bien très différent de cela. Je saurai que c'est lui.

Elle le saurait dans son cœur, parce que cela faisait forcément quelque chose de spécial. Peut-être avait-elle déjà rencontré cette personne. Peut-être Gabriel avait-il raison et s'agissait-il de Fredérien, mais elle en doutait beaucoup. Parce que cela n'avait encore rien fait de spécial. De toute façon, elle aurait eu raison de dire qu'elle ne l'aimait pas parce que ce n'était de toute façon pas encore le cas, voilà. 

Ariste la contemplait d'un air émerveillé, trouvant ce qu'elle venait de dire absolument adorable. Gabriel semblait bien moins convaincu. 

— Et si ton fameux prince charmant clairement et indiscutablement identifié par un signe de presque divin avait fait vœu de chasteté, que ferais-tu ?

— Je Lui trouverais un sens de l'humour très particulier, je suppose.
Éléonore de Fromart
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