[13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
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[13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
13 Septembre 1597, début de la matinée
Après un réveil paisible, Ulysse avait tranquillement vécu un bon début de matinée n prenant d'abord le temps de s'apprêter et d'arborer sa peau protectrice autour de sa véritable enveloppe charnelle. Il s'amusa ensuite au petit-déjeuner à enquiquiner l'esclave lui servit ses délicieuses pâtisseries en lui ordonnant de s'asseoir à sa table. Avec sadisme, Ulysse se plut à engloutir les gâteaux en se régalant à la fois du goût du sucre et de la mine déconfite de l'esclave.
Après le repas, Ulysse se rendit de fort bonne humeur vers la bibliothèque prendre sa seconde leçon de lecture. Une douce félicité lui caressait l'âme. Dieu veillait sur son chemin et lui offrait un moyen de corriger ses lacunes. Tout bascula en pénétrant dans la salle d'études. Son cœur faillit s'arrêter devant l'horrible surprise. Jérémie... Jérémie n'était plus là ! Un vent de panique l'agita. Il fouilla partout, jeta les livres à terre, renversa le bureau, donna des coups de canne dans les murs... Rien ! L'esclave s'était étonnamment évaporé.
Passé le sentiment de rage, vidé, Ulysse s'écroula au sol, la tête appuyé contre le bureau renversé et contempla la pièce sans dessus dessous. Jérémie savait la vérité à son sujet. S'il réussissait à entrer en contact avec quelqu'un, s'il alimentait des rumeurs.. Il secoua la tête. Non, ce n'était qu'un esclave. Sans paroles. Sans crédibilité. Le choc le laissait encore perplexe. Comment avait-il pu fuir ? La bibliothèque se situait au troisième étage, fermé à clé depuis l'extérieur. Par quel miracle avait-il pu fuir ? Un domestique ? Un autre esclave ? Non, les esclaves étaient surveillés et enfermés pour la nuit. Quant à un domestiques, ils le craignaient et redoutaient de perdre leur place. Comment... ? Son regard se porta vers la croix, la seule chose restée intacte dans la pièce. Il se jeta à genoux et pria longuement.
Cette évasion miraculeuse serait-ce un message de Dieu ? Désapprouvait-il sa conduite ? Il songea à ses exploits au palais, puis à la prévôté... Dieu le trouvait sans doute trop insolent et imprudent. IL se rappela des paroles d'un prêtre qui lui affirmait, quand il était enfant, que Dieu détestait ceux se laissant aller aux faiblesses morales. Il avait donc péché. Il devait faire pénitence et se remettre dans la voie de l'humilité. Néanmoins, pour l'heure, l'urgence était de se protéger.
Lentement, Ulysse se remit debout et sortit pour aller écouter de la bouche de son intendant les informations glanées sur le procès dans lequel avait été mêlé le nouveau Premier Conseiller. Ce débauché de père d'Anjou, indigne de ses fonctions, avait accusé un temps le noble d'avoir frayé avec une prétendu sorcière, cette femme qu'il avait dénoncé ensuite avant d'être arrêté. Cet agaçant Dyonis aurait intrigué pour son poste ? L'information plaisait à Ulysse. Cela était un parfait moyen de pression pour avoir le Premier Conseiller sous sa coupe. Il lui demanderait d’enterrer toutes les affaires le concernant ou sinon... Un mauvais rictus orna le visage sinistre d'Ulysse. Dieu veillait sur lui.
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Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
13 Septembre 1597, fin d'après-midi
De retour à son domaine, Ulysse congédia tout domestique qui vint dans sa direction pour le soulager de ses effets ou connaitre ses désirs. A ses intonations menaçantes, pas un n'insista. Il se retira dans un petit salon et se laissa choir sans la moindre élégance dans un des fauteuils. L'élan du duel était passé. La réalité lui revenait et avec elle les doutes. Ces derniers jours avaient causé bien leurs lots de problèmes. Saurait-il s'en relever ? De prime abord, cette embarrassante affaire chez le Roi où il pourrait être accusé de crime de haute trahison. Le souverain l'avait temporairement laissé partir. Faute de preuves. Pour combien de temps ? Au lendemain, en s’intéressant de plus près aux affaires de ce diable de Premier Conseiller, il avait découvert l'existence de la muette et de Jérémie. Une rencontre plus que mauvaise. Cette muette... Elle avait osé le toucher et dévoiler son épaule. Il frissonna à ce souvenir tragique. L'esclave Jérémie, ayant assisté à la scène, était actuellement en fuite. A qui allait-il répéter l'information ? Au départ, Ulysse croyait que cela ne ferait que feu de pailles. Mais il accumulait les erreurs. Même si ce bougre de Jérémie restait un esclave, on prendrait compte de cette opinion et on l'utiliserait contre lui. On aurait sans nul doute aucune pitié à torturer l'esclave pour obtenir confirmation de l'affaire et des détails.
A cette idée de la torture sur un esclave, Ulysse se leva vivement, en proie à une terreur abominable. Son cœur tambourinait à ses tempes. Il s'imaginait allongé sur cette table effroyable, à la place de Jérémie, le corps soumis aux pires exactions. Il en trembla. Il en devenait même livide. Le supplice serait à coup sûr pire que la mort. Apeuré, il releva la tête et croisa le crucifix fixé au mur. L'homme se précipita devant lui et et se jeta au sol.
Seigneur... Seigneur, m'as-tu épargné tant de fois pour me faire connaitre aujourd'hui les pires tourments ? Est-ce mon destin ? A moins... Dois-je être un martyr ? Par mon supplice, à votre exemple, les esclaves seront inspirés et décideront de se révolter ? Est-ce votre plan ?
Cette éventualité de mourir pour le salut d'autres personnes, pour sa propre cause, indigna Ulysse. Dans un élan impulsif, il se releva et donna des coups de cannes furieux dans le mur.
Jamais ! Je ne mourrai pour personne ! Pas même pour vous ! Et si Vous ne voulez m'aider, alors je m'aiderai seul. Je survivrai seul et je me vengerai de ceux qui auront contribué à ma chute.
Ulysse s'apaisa un peu et posa sa main contre le mur pour reprendre son souffle. Que devait-il faire ? Quel sort l'attendait ? Bientôt, des soldats du Roi viendraient pour vérifier son épaule... Le Roi, après les suspicions nées lors de cette regrettable soirée, sautera immédiatement sur l'occasion. A cela se rajoutait cette rencontre malheureuse avec l'esclave qui accompagnait ce diable de baron. Alexandre. L'ami du véritable Ulysse. Allait-il tout conter à Dyonis ? Un autre poids qui se rajoutait sur sa tête. Il déglutit. Pouvait-il véritablement s'en sortir ?
Un vertige saisissait Ulysse. Son regard se promenait autour de la pièce riche et confortable. Il y aurait une solution sûre. Néanmoins, cela impliquait de... Il secoua la tête. Il n'arrivait pas à l’envisager. Renoncer au luxe. Renoncer au pouvoir. Il ne le pouvait pas. Mais s'il ne renonçait, ce serait à sa vie peut-être qu'il faudrait renoncer.
Le confort ou la vie.
Le dilemme était impossible.
Depuis le retour de l'usurpateur, alors que tous - esclaves comme domestiques - s'employaient à fuir le maître de la demeure, William le suivait à distance et épiait le moindre de ses faits et gestes. Tout serait répété aux gens d'arme si les circonstances devenaient un jour favorables. Pour l'heure, il n'irait pas rapporter les informations apprises de Jérémie. D'abord, cela émanait d'un esclave en fuite dont il avait facilité l'évasion. Suspicion des autorités et péril pour lui-même. Il préférait attendre dans l'ombre. Le duc commettait beaucoup d'erreurs du fait de son mauvais caractère et de son impulsivité. Tôt ou tard, une enquête serait ouverte sur son compte.
Derrière la porte entrouverte, William se satisfaisait de percevoir les cris de rage et d'impuissance de l'usurpateur. Ses affaires allaient mal. Sa chute serait proche.
Tout n'était qu'une question de temps.
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Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
La soirée est déjà bien avancée lorsque Guillaume, l'intendant du château de Frenn, escorté de quatre gardes, se présente au domaine de Rottenberg. Il garde un air sombre, de circonstances, tandis que d'un geste il signale sa présence aux commis qui surveillent le château du duc. Guillaume attend ainsi que quelqu'un vienne lui ouvrir pour qu'il lui remette le sinistre carton qui, officiellement, convie Ulysse au rendez-vous du lendemain.
Guillaume cache son état bouleversé. Si le Premier Conseiller y reste, demain... Que deviendraient Mademoiselle Elyana, la fille aînée du seigneur et ses deux frères ? Une telle nouvelle déchirerait tout le monde. Le domaine reviendrait sûrement à l'aîné des garçons de Dyonis, avec toutes ses terres agricoles, ses employés et ses esclaves. Qu'adviendrait-il de leur place à tous ?
L'intendant chasse finalement ces pensées pour se présenter dans toute sa dignité austère à la personne qui l'accueillera.
Guillaume cache son état bouleversé. Si le Premier Conseiller y reste, demain... Que deviendraient Mademoiselle Elyana, la fille aînée du seigneur et ses deux frères ? Une telle nouvelle déchirerait tout le monde. Le domaine reviendrait sûrement à l'aîné des garçons de Dyonis, avec toutes ses terres agricoles, ses employés et ses esclaves. Qu'adviendrait-il de leur place à tous ?
L'intendant chasse finalement ces pensées pour se présenter dans toute sa dignité austère à la personne qui l'accueillera.
Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
William continua à prêter attention au moindre mouvement de l'usurpateur lorsqu'un commis signala discrètement sa présence. Il demeurait au bout du couloir et refusait de s'approcher de la pièce dans laquelle le maitre se trouvait. Le domestique le rejoignit et l'aida à s'apaiser puis l'écouta : un intendant du baron de Frenn, récemment promu Premier Conseiller du Roi, s'annonçait. William écarquilla les yeux. Une visite à cette heure ? Dans quel but ? Y avait-il un espoir que ce soit contre le maitre ? William remercia le commission de l'information puis lui conseilla de retourner au travail.
Lorsque William se présenta pour ouvrir la porte, il dévisagea le visiteur en le saluant poliment. Une mine austère. Impénétrable. Rien ne se dégageait de sa physionomie.
Bonsoir. Que puis-je pour votre service ?
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Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
Un majordome se présente à Guillaume, avec beaucoup de dignité et la mine impassible ainsi que cela convient à sa fonction. L'intendant le salue comme il se doit, puis répond selon la formule rituelle :
"Monsieur, veuillez transmettre au seigneur de Rottenberg ce pli, contenant les dispositions prises pour le duel auquel il est engagé."
Il lui remet l'enveloppe où il pourrait lire, lorsqu'il l'ouvrira, la convocation au premier chemin de la forêt, le lendemain à 6 heurs, armé de son épée et accompagné d'un témoin. Il appartient, pour le reste, à Ulysse de prendre ses dernières dispositions testamentaires et de régler ses urgences avant, dans le cas d'une fin tragique.
Neutre, Guillaume attend la réaction du réceptionniste, un éventuel mot de sa part, puis qu'il lui dise de disposer.
"Monsieur, veuillez transmettre au seigneur de Rottenberg ce pli, contenant les dispositions prises pour le duel auquel il est engagé."
Il lui remet l'enveloppe où il pourrait lire, lorsqu'il l'ouvrira, la convocation au premier chemin de la forêt, le lendemain à 6 heurs, armé de son épée et accompagné d'un témoin. Il appartient, pour le reste, à Ulysse de prendre ses dernières dispositions testamentaires et de régler ses urgences avant, dans le cas d'une fin tragique.
Neutre, Guillaume attend la réaction du réceptionniste, un éventuel mot de sa part, puis qu'il lui dise de disposer.
Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
L'intendant exprima formellement, en peu de mots, la raison de sa visite et tendit une enveloppe. William la saisit dans un réflexe machinal mais dévisagea en même temps son interlocuteur. Un duel ? Son maitre était engagé dans un duel ? Son visage s'orna d'un sourire satisfait que le majordome fut incapable de dissimuler. les choses allaient donc si mal pour son maitre ? Parfait ! Ses doigts serraient l’enveloppe avec une impatience fébrile. Bientôt... Bientôt, cet usurpateur ne sera plus. Enfin ! Son ami allait être enfin être lavé.
Je vous remercie, monsieur, et transmettrai cela à mon... maitre.
Sa langue fourchait en prononçant ces derniers mots. son maitre.. Non, cet usurpateur ne l'était pas. Il avait choisi de rejoindre ce château pour se mettre au service de son ancien ami Ulysse. Il hésita un instant puis se décida à laisser un indice.
Souhaitez bonne chance de ma part au vôtre. Dites-lui également de venir en ce lieu après sa victoire. Il y découvrira des choses... intéressantes.
L'oeil de William brillait. Il avait hâte d'être à demain. Sa main serrait l'enveloppe du destin. Il salua ensuite dignement l'intendant du baron de Frenn, étouffant au mieux sa hâte de porter la missive à l'usurpateur.
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Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
Quel n'est donc pas l'étonnement de Guillaume, quand il voit l'intendant de l'adversaire écarquiller les yeux et même ourler un léger sourire devant l'annonce pourtant censée être sinistre ! Tout a l'air d'indiquer que le seigneur de Rottenberg est détesté dans sa propre demeure. En voilà un qui n'a rien compris et risque même des ennuis en interne, en plus de ceux qu'il prend avec ses pairs.
Guillaume reste impassible, mais n'en est pas moins satisfait. Le récit de cette rencontre aura de quoi consoler Dyonis, et peut-être même lui donner de l'énergie le lendemain. La dernière requête achève d'intriguer l'intendant de Frenn : des choses à révéler ? Tiens tiens.
"Je ne manquerai pas de le lui faire savoir, Monsieur."
Après un salut cordial, Guillaume s'en retourne.
Guillaume reste impassible, mais n'en est pas moins satisfait. Le récit de cette rencontre aura de quoi consoler Dyonis, et peut-être même lui donner de l'énergie le lendemain. La dernière requête achève d'intriguer l'intendant de Frenn : des choses à révéler ? Tiens tiens.
"Je ne manquerai pas de le lui faire savoir, Monsieur."
Après un salut cordial, Guillaume s'en retourne.
Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
Après une salutation respectueuse, William contempla le départ de l'intendant en souriant toujours. Il avait du mal à contenir sa joie. Le domestique dut attendre quelques instants avant de se mettre en chemin pour porter l'importante enveloppe à l'usurpateur que son visage puisse reprendre des traits neutres.
De retour au petit salon où Ulysse était resté, William attendit avant d'entrer. Les colères du maitre étaient trop dangereuses pour s'aventurer à terrain découvert sans prendre la température. Il s'étonna de la voir assis sur la table basse, méditative, la tête entre ses mains. Cette vision le ramenait à une joie triomphante que le domestique dut absolument dissimuler. Il doutait de lui. Il comprenait avoir été trop loin et que sa tête allait bientôt tomber. Au moins, il pourrait s'estimer heureux de mourir au champ d'honneur, tué après un duel épique.
Impassible, William s'avança.
L'intendant du baron de Frenn a porté une convocation en duel, maitre. Tenez.
Il la déposa sur un meuble puis repartit immédiatement. Aucun serviteur ne s'attardait en sa présence. Question de survie.
***
Ulysse était en pleine méditation sur ses choix possibles et ne savait pas quelle option serait préférable. Il sentait la situation lui échapper, le pite se profiler mais l'idée de tout quitter le terrifiait. Il ne se voyait pas redevenir un anonyme après avoir été tout puissant. Que faire ? Que décider ? Ses yeux se reportaient souvent au crucifix. Il restait muet.
Lorsque l'intendant vint apporter la convocation, Ulysse opina de la tête et eut un sourire en imaginant qu'au moins demain, même si les choses s'achevaient ensuite, il aurait eu le plaisir de faire couler le sang de Dyonis. Mais cela ne résolvait apès son dilemme. Que ferait-il après le duel ? Devait-il organiser une fuite dès ce soir ? De cette manière, il ne rentrerait pas à son hôtel particulier mais se dissimulerait sous une autre identité et couperait l'herbe sous le pied du Roi si ce dernier avait eu la mauvaise idée de commander une enquête au sujet de son épaule. Ce serait cependant un aveu. Il ne pourrait plus jamais reprendre le masque d'Ulysse, duc de Rottenberg. Le souhaitait-il réellement ? Ses yeux contemplèrent avec effroi la pièce confortable. Bien sur que non. Tout perdre et recommencer dans une vie misérable, ce serait effroyable. Dégradant. Mais en avait-il le choix ?
lancer de dés : Quel choix fera Ulysse ?
1 ou 2 : il prend la fuite après le duel sous une nouvelle identité
3 ou 4 : il est conscient d'avoir trop dérapé mais refuse de perdre son confort et veut croire que son statut de noble le protégera
5 ou 6 : il est persuadé que son statut de noble le protégera
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Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
Le membre 'Ulysse de Rottenberg' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [13 Septembre 1597] Une journée sous de mauvais auspices [Terminé]
Le choix le pesait.
Il était tout simplement horrible.
Impensable.
Inimaginable.
Lui, le gamin de la plèbe, du bas niveau de l'échelle sociale, qui s'était élevé au rang d'un des plus hauts rangs du Royaume devait renoncer à son statut. Cela était une mauvaise plaisanterie. Ce ne pouvait être que cela. Il fixa le crucifix d'un regard mauvais. Pourquoi le Seigneur le plaçait-il dans cette position ô combien douloureuse ? N'aurait-il pas pu l'épargner ? Lui montrer une autre voie ? Il pesta. Il fallait tout accomplir soi-même. Se débrouiller avec ses moyens. Soit. Il ferait avec.
Le duel était fixé à la sixième heure. Au déjeuner donc. Pendant cette nuit, il aurait le temps de rassembler des costumes, des perruques et surtout de l'argent. Puis, dans la matinée, il se constituerait un refuge quelque part dans cette forêt. De cette nouvelle base, son esprit préméditerait la suite. Une vengeance. Contre ceux l'ayant fait tomber. Qui était les coupables ? Dyonis ne serait plus à midi. Alexandre, bien sûr. Il savait tout de son identité première. Jérémie. Lui aussi connaissait le secret honteux de son épaule. Qui d'autre ? Son regard fixa la croix. Le père Thierry. Un prêtre ayant engendré un enfant... Ulysse cracha à terre de dégoût. Il le punirait. Qui d'autre méritait encore un châtiment ? Elayna de Kerrangal ! Le nom lui revint d'un coup ! En s'intéressant à Dyonis il avait découvert son existence : la fille de l'homme qui avait ordonné sa déportation. Elle aussi méritait un beau châtiment ! Sa vengeance n'en finira pas. Il le sentait.
Alors qu'un sourire carnassier se redessinait sur son visage Ulysse se leva et quitta le petit salon. Il était temps d'agir. Tout devait être prêt.
Il était tout simplement horrible.
Impensable.
Inimaginable.
Lui, le gamin de la plèbe, du bas niveau de l'échelle sociale, qui s'était élevé au rang d'un des plus hauts rangs du Royaume devait renoncer à son statut. Cela était une mauvaise plaisanterie. Ce ne pouvait être que cela. Il fixa le crucifix d'un regard mauvais. Pourquoi le Seigneur le plaçait-il dans cette position ô combien douloureuse ? N'aurait-il pas pu l'épargner ? Lui montrer une autre voie ? Il pesta. Il fallait tout accomplir soi-même. Se débrouiller avec ses moyens. Soit. Il ferait avec.
Le duel était fixé à la sixième heure. Au déjeuner donc. Pendant cette nuit, il aurait le temps de rassembler des costumes, des perruques et surtout de l'argent. Puis, dans la matinée, il se constituerait un refuge quelque part dans cette forêt. De cette nouvelle base, son esprit préméditerait la suite. Une vengeance. Contre ceux l'ayant fait tomber. Qui était les coupables ? Dyonis ne serait plus à midi. Alexandre, bien sûr. Il savait tout de son identité première. Jérémie. Lui aussi connaissait le secret honteux de son épaule. Qui d'autre ? Son regard fixa la croix. Le père Thierry. Un prêtre ayant engendré un enfant... Ulysse cracha à terre de dégoût. Il le punirait. Qui d'autre méritait encore un châtiment ? Elayna de Kerrangal ! Le nom lui revint d'un coup ! En s'intéressant à Dyonis il avait découvert son existence : la fille de l'homme qui avait ordonné sa déportation. Elle aussi méritait un beau châtiment ! Sa vengeance n'en finira pas. Il le sentait.
Alors qu'un sourire carnassier se redessinait sur son visage Ulysse se leva et quitta le petit salon. Il était temps d'agir. Tout devait être prêt.
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