[22 Octobre 1597] Sur le chemin du retour
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Re: [22 Octobre 1597] Sur le chemin du retour
Tandis que Sylvère repensait à cette sainte Zita que Cassandre honorait comme nulle autre, un écureuil prit le risque de sortir de sa cachette, pour venir se rafraîchir dans l'eau. Il n'échappa pas à l'intention accrue de Cassandre qui, sous le regard affectueux de Sylvère, s'en approcha doucement et tendit la main pour le caresser. Chose que refusa bien évidemment l'animal en faisant demi-tour et en fuyant à toute vitesse.
- Je pourrais t'apprendre à les approcher sans leur faire peur, si tu veux, lança-t-il alors.
Mais ni une ni deux, Cassandre se jeta à sa poursuite, jusqu'à débuter l'ascension des branches d'un arbre. Sylvère l'observait sans rien dire, amusé. Jamais elle ne le rattraperait de cette manière ... Pour voir les animaux, il fallait rester immobile et silencieux longtemps. Ou au moins, ne pas faire attention à eux. Depuis cinq ans à vivre en forêt, Sylvère avait l'habitude.
En haut des arbres, il restait des heures à côté de nids d'oiseaux, sans bouger pour se faire oublier, et les parents finissaient par faire comme s'il n'était pas là. C'étaient parmi les meilleurs instants que ces minutes privilégiées à vivre en collocation avec les oisillons.
Sylvère respectait les animaux de cette forêt bien plus que n'importe quel Dieu ou saint. Parce qu'ils étaient chez eux et qu'ils acceptaient de partager leur si précieuse forêt avec lui. Et qu'il en était le plus heureux des hommes.
Mais Cassandre avait reparlé de cette histoire de révolte. C'était la seconde fois depuis le début de la conversation, Sylvère se posait des questions. S'il pouvait l'aider d'une moindre manière, il le faisait sans une hésitation. Quand il ouvrit la bouche pour en savoir plus, Cassandre en tomba à la renverse. Littéralement. Elle le regardait, allongée au sol, visiblement ébahie. Quoi ? C'était si surprenant que ça, qu'il souhaite l'aider ?
- Bien sûr que c'est vrai, Cassy. Pourquoi est-ce que je ne dirais pas la vérité ? Mais qu'on soit d'accord sur une chose avant de commencer : je le fais pour toi, et pas pour les autres. Compris ?
Pour toute réponse, Cassandre s'assit dans l'herbe. Lui qui avait cru qu'elle savait déjà comment il pourrait aider, il était surpris. Puisqu'il la trouvait là en train de réfléchir, justement. Ainsi donc, elle ferait de lui le guetteur pendant leurs réunions. S'il s'agissait de monter dans les arbres - ou d'escalader n'importe quoi, n'importe où, d'ailleurs - ça lui allait très bien. Et laisser passer gratuitement les membres du regroupement semblait naturel. Il acquiesça, mais ajouta :
- Très bien, ça me plaît.
Ça me plaît, pas ça me va. Il ne s'agissait aux yeux de Sylvère de ni plus ni moins un nouveau jeu. Et il mettait un point d'honneur à le considérer comme tel puisqu'il allait risquer sa vie. Celui qui prenait les choses sérieusement finissait par mourir. Si les choses paraissaient inoffensives, il était beaucoup plus simples de passer outre. Un immense jeu de l'oie. Rien de plus.
- Et si vous réussissez, Cassandre ? Que ferez-vous ?
En fait, que ça échoue ou non ne changerait pas sa vie à lui. Quoiqu'il arrive, il resterait vivre ici, au milieu de ses arbres, loin de la société. Il laissa un sourire planer sur ses lèvres et demanda, en bondissant sur ses pieds plutôt souplement :
- Tu penses que la forêt pourrait devenir officiellement mon domaine ?
Il fit une pause, réfléchit puis reprit :
- Si je vous aide, nous pourrions faire un échange de bons procédés, non ?
Il sortit d'une de ses poches l'un des avis de recherche qui tapissaient les murs de la ville, chose qu'il avait arrachée du mur certainement le mois dernier.
- Je fais le guet quand vous voulez, je peux même jouer les acrobates si ça vous chante mais en échange, vous arrachez cette chose quand vous en voyez une. Tu trouves ça un marché honnête ?
- Je pourrais t'apprendre à les approcher sans leur faire peur, si tu veux, lança-t-il alors.
Mais ni une ni deux, Cassandre se jeta à sa poursuite, jusqu'à débuter l'ascension des branches d'un arbre. Sylvère l'observait sans rien dire, amusé. Jamais elle ne le rattraperait de cette manière ... Pour voir les animaux, il fallait rester immobile et silencieux longtemps. Ou au moins, ne pas faire attention à eux. Depuis cinq ans à vivre en forêt, Sylvère avait l'habitude.
En haut des arbres, il restait des heures à côté de nids d'oiseaux, sans bouger pour se faire oublier, et les parents finissaient par faire comme s'il n'était pas là. C'étaient parmi les meilleurs instants que ces minutes privilégiées à vivre en collocation avec les oisillons.
Sylvère respectait les animaux de cette forêt bien plus que n'importe quel Dieu ou saint. Parce qu'ils étaient chez eux et qu'ils acceptaient de partager leur si précieuse forêt avec lui. Et qu'il en était le plus heureux des hommes.
Mais Cassandre avait reparlé de cette histoire de révolte. C'était la seconde fois depuis le début de la conversation, Sylvère se posait des questions. S'il pouvait l'aider d'une moindre manière, il le faisait sans une hésitation. Quand il ouvrit la bouche pour en savoir plus, Cassandre en tomba à la renverse. Littéralement. Elle le regardait, allongée au sol, visiblement ébahie. Quoi ? C'était si surprenant que ça, qu'il souhaite l'aider ?
- Bien sûr que c'est vrai, Cassy. Pourquoi est-ce que je ne dirais pas la vérité ? Mais qu'on soit d'accord sur une chose avant de commencer : je le fais pour toi, et pas pour les autres. Compris ?
Pour toute réponse, Cassandre s'assit dans l'herbe. Lui qui avait cru qu'elle savait déjà comment il pourrait aider, il était surpris. Puisqu'il la trouvait là en train de réfléchir, justement. Ainsi donc, elle ferait de lui le guetteur pendant leurs réunions. S'il s'agissait de monter dans les arbres - ou d'escalader n'importe quoi, n'importe où, d'ailleurs - ça lui allait très bien. Et laisser passer gratuitement les membres du regroupement semblait naturel. Il acquiesça, mais ajouta :
- Très bien, ça me plaît.
Ça me plaît, pas ça me va. Il ne s'agissait aux yeux de Sylvère de ni plus ni moins un nouveau jeu. Et il mettait un point d'honneur à le considérer comme tel puisqu'il allait risquer sa vie. Celui qui prenait les choses sérieusement finissait par mourir. Si les choses paraissaient inoffensives, il était beaucoup plus simples de passer outre. Un immense jeu de l'oie. Rien de plus.
- Et si vous réussissez, Cassandre ? Que ferez-vous ?
En fait, que ça échoue ou non ne changerait pas sa vie à lui. Quoiqu'il arrive, il resterait vivre ici, au milieu de ses arbres, loin de la société. Il laissa un sourire planer sur ses lèvres et demanda, en bondissant sur ses pieds plutôt souplement :
- Tu penses que la forêt pourrait devenir officiellement mon domaine ?
Il fit une pause, réfléchit puis reprit :
- Si je vous aide, nous pourrions faire un échange de bons procédés, non ?
Il sortit d'une de ses poches l'un des avis de recherche qui tapissaient les murs de la ville, chose qu'il avait arrachée du mur certainement le mois dernier.
- Je fais le guet quand vous voulez, je peux même jouer les acrobates si ça vous chante mais en échange, vous arrachez cette chose quand vous en voyez une. Tu trouves ça un marché honnête ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
- Fiche perso : Fiche.
Liens et RPs : Jeux forestiers.
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Alduis de Fromart / Victor Millard
Messages : 526
Date d'inscription : 17/03/2020
Localisation : Dans la forêt d'Aiguemorte
Re: [22 Octobre 1597] Sur le chemin du retour
Son attention était focalisée sur le petit écureuil. Cassandre essayait de le suivre en montant dans l'arbre et n'avait pas entendu la proposition de Sylvère de lui apprendre à approcher les animaux. Elle avait été surprise par sa voix et en état tombée, déconcentrée de ses prises. Elle fixa son grand frère qui reprenait le faire pour elle et personne d'autre. La fillette eut un large sourire et se releva enlacer Sylvère.
"Tu es trop gentil, Ys !"
Sylvère écouta ensuite sa proposition de surveiller la forêt lorsqu'ils tiendraient des réunions. Il acceptait. Cela semblait même l'amuser. C'était vraiment un gamin ! Elle était à peu près sûre qu'il prenait ces idées de révolte pour un jeu ! Il lui demandait à présent qu'ils feraient si leur projet réussissait. elle eut une moue d'ignorance.
"Euh... Je ne sais pas. Faudrait en parler à Achille, ça, c'est lui qui réfléchit aux choses compliquées !"
Il enchaina sur l'idée de posséder réellement la forêt. Elle rit.
"Ah ah ! Tu voudrais être duc d'Aiguemorte ? Ou quelque chose comme ça ? "
Sylvère fouilla ses poches et montra un avis de recherche chiffonnée. Elle se rappelait en avoir vu quelques uns en vile. C'était grâce à eux qu'elle l'avait reconnu.
"Pas besoin de le demander ! Moi, je le ferai avec plaisir, grand frère !"
"Tu es trop gentil, Ys !"
Sylvère écouta ensuite sa proposition de surveiller la forêt lorsqu'ils tiendraient des réunions. Il acceptait. Cela semblait même l'amuser. C'était vraiment un gamin ! Elle était à peu près sûre qu'il prenait ces idées de révolte pour un jeu ! Il lui demandait à présent qu'ils feraient si leur projet réussissait. elle eut une moue d'ignorance.
"Euh... Je ne sais pas. Faudrait en parler à Achille, ça, c'est lui qui réfléchit aux choses compliquées !"
Il enchaina sur l'idée de posséder réellement la forêt. Elle rit.
"Ah ah ! Tu voudrais être duc d'Aiguemorte ? Ou quelque chose comme ça ? "
Sylvère fouilla ses poches et montra un avis de recherche chiffonnée. Elle se rappelait en avoir vu quelques uns en vile. C'était grâce à eux qu'elle l'avait reconnu.
"Pas besoin de le demander ! Moi, je le ferai avec plaisir, grand frère !"
Re: [22 Octobre 1597] Sur le chemin du retour
Cassandre se redressa pour venir le prendre dans ses bras une nouvelle fois. Il était gentil ? Pour de vrai ? Une seconde, il s'écarta pour voir si elle était en train de se moquer de lui mais ... non. Elle était sincère. Cela lui fit plus chaud au coeur qu'il ne l'aurait cru. Alors il la reprit dans ses bras et la serra plus fort, juste durant quelques secondes, pour la remercier silencieusement.
Finalement, il se détacha définitivement et reformula sa question avec un sourire :
- Bon très bien. Dans ce cas, qu'est-ce que toi, tu feras quand ça sera terminé ?
Et qu'elle ne s'avise pas de lui dire qu'Achille savait pour elle cela. Il ne la croirait pas. Elle devait bien voir un ou deux projets. Même si ça n'en était pas moins compliqué.
Sylvère, lui, n'avait qu'un seul et unique projet : ne jamais avoir de projet. Autrement le fait, depuis deux minutes très exactement, de devenir le maître officiel de la forêt.
- Non, non, pas duc. Je ne veux pas être noble. Juste que la forêt soit officiellement ma maison !
Il lui sourit quand elle accepta de décrocher les avis de recherche qui le concernaient. Il releva les yeux vers le ciel et chercha le soleil. Il ne s'était pas attendu à ce qu'il soit si bas alors il mit deux secondes à le trouver, bien en dessous de la cime des arbres, vers l'ouest.
Le temps était passé bien vite en compagnie de sa nouvelle petite sœur préférée. Il revint vers elle et ajouta :
- Il faut que tu rentres Cassy. Si tu veux arriver en ville avant la nuit, tu dois y aller.
Décidément, c'était passé vite, oui. Mais il fallait qu'elle parte. Voyager de nuit était dangereux, surtout quand on ne connaissait pas tous les recoins de la forêt. Même s'il ne doutait qu'elle était assez débrouillarde pour s'en sortir, même de nuit.
Il prit son visage entre ses mains et déposa un bisou sur son front, tout doucement, comme si elle était en porcelaine. C'était sa petite sœur. Il n'en revenait pas.
- Tu reviendras me voir vite, hein ? dit-il ensuite. Et je t'apprendrai à t'approcher des animaux sans les faire fuir.
Finalement, il se détacha définitivement et reformula sa question avec un sourire :
- Bon très bien. Dans ce cas, qu'est-ce que toi, tu feras quand ça sera terminé ?
Et qu'elle ne s'avise pas de lui dire qu'Achille savait pour elle cela. Il ne la croirait pas. Elle devait bien voir un ou deux projets. Même si ça n'en était pas moins compliqué.
Sylvère, lui, n'avait qu'un seul et unique projet : ne jamais avoir de projet. Autrement le fait, depuis deux minutes très exactement, de devenir le maître officiel de la forêt.
- Non, non, pas duc. Je ne veux pas être noble. Juste que la forêt soit officiellement ma maison !
Il lui sourit quand elle accepta de décrocher les avis de recherche qui le concernaient. Il releva les yeux vers le ciel et chercha le soleil. Il ne s'était pas attendu à ce qu'il soit si bas alors il mit deux secondes à le trouver, bien en dessous de la cime des arbres, vers l'ouest.
Le temps était passé bien vite en compagnie de sa nouvelle petite sœur préférée. Il revint vers elle et ajouta :
- Il faut que tu rentres Cassy. Si tu veux arriver en ville avant la nuit, tu dois y aller.
Décidément, c'était passé vite, oui. Mais il fallait qu'elle parte. Voyager de nuit était dangereux, surtout quand on ne connaissait pas tous les recoins de la forêt. Même s'il ne doutait qu'elle était assez débrouillarde pour s'en sortir, même de nuit.
Il prit son visage entre ses mains et déposa un bisou sur son front, tout doucement, comme si elle était en porcelaine. C'était sa petite sœur. Il n'en revenait pas.
- Tu reviendras me voir vite, hein ? dit-il ensuite. Et je t'apprendrai à t'approcher des animaux sans les faire fuir.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [22 Octobre 1597] Sur le chemin du retour
Pendant le câlin, Cassandre sentit que Sylvère était troublé. Il paraissait pour une fois presque sérieux. Quand le Roi al relâcha, il posa une question qui al laissa perplexe.
"Ce que je ferai... ?"
Cassandre demeura indécise, incapable de répondre. Elle n'avait jamais réfléchi à l'avenir. Même le lendemain n'avait pas une grande importance. Elle vivait chaque jour comme il se présentait et c'était bien assez. La fillette secoua les épaules.
"Aucune idée ! Je vis sans penser en demain. On ne sait jamais ce qui av arriver le jour même. alors prévoir l'avenir... Mais si la révolte réussissait, s'il n'y avait plus d'esclaves... Si j'étais libre..."
Si elle était libre... Cette phrase était une telle utopie. Pourtant, quelque part en elle, elle l'espérait. Elle voudrait tant pouvoir effacer, au moins symboliquement cette maudite marque à l'épaule. Dame Irène disait qu'en grandissant au sein de sa famille, elle pourrait rencontrer un homme et se marier. Cette idée lui déplaisait. Se marier, pour une femme, ça voulait dire retomber en esclavage. Une fois avec un mari, elle devrait accomplir les tâches domestiques et pondre des enfants jusqu'au jour où elle mourrait en couches. C'était ça la vie d'une femme. Elle releva la tête et contempla la forêt tranquille qui les entourait.
"Si j'étais libre..."
Elle entendit alors Sylvère déclare souhaiter être le maître officiel de la forêt. Elle sourit.
"Dis, tu accepterais que je vienne vivre dans ton domaine ? Si j'étais libre... Je pourrais être la princesse d'Aiguemorte ! Enfin.. Si tu le veux bien."
Elle baissa la tête, intimidée de sa demande, et ne sut pas quoi répondre pendant quelques minutes. Sylvère tourna à cet instant la tête et sembla remarquer la course du soleil et comprendre son sens. Il disait que celui-ci allait bientôt se coucher. La fillette blêmit. Si elle ne rentrait pas en ville avant la nuit, les portes seraient fermées. Dame Irène serait inquiète ! Et si elle avertissait par peur la prévôté ? Elle risquait des ennuis.
"Je dois rentrer. Vite."
A sa surprise, Sylvère prit son visage et déposa un baiser sur son front. elle sourit, bienheureuse et murmura :
"Oui, je reviendrai. J'ai deux grands frères à m'occuper maintenant. Et il y en a un qui a pas mal besoin qu'on veille sur lui !"
Il lui promettait en même temps de lui approcher les animaux. Elle sourit puis s'empressa malgré tout tout de s'éloigner le cœur serré.
"Au revoir, Ys ! Ne fais pas de bêtises !"
"Ce que je ferai... ?"
Cassandre demeura indécise, incapable de répondre. Elle n'avait jamais réfléchi à l'avenir. Même le lendemain n'avait pas une grande importance. Elle vivait chaque jour comme il se présentait et c'était bien assez. La fillette secoua les épaules.
"Aucune idée ! Je vis sans penser en demain. On ne sait jamais ce qui av arriver le jour même. alors prévoir l'avenir... Mais si la révolte réussissait, s'il n'y avait plus d'esclaves... Si j'étais libre..."
Si elle était libre... Cette phrase était une telle utopie. Pourtant, quelque part en elle, elle l'espérait. Elle voudrait tant pouvoir effacer, au moins symboliquement cette maudite marque à l'épaule. Dame Irène disait qu'en grandissant au sein de sa famille, elle pourrait rencontrer un homme et se marier. Cette idée lui déplaisait. Se marier, pour une femme, ça voulait dire retomber en esclavage. Une fois avec un mari, elle devrait accomplir les tâches domestiques et pondre des enfants jusqu'au jour où elle mourrait en couches. C'était ça la vie d'une femme. Elle releva la tête et contempla la forêt tranquille qui les entourait.
"Si j'étais libre..."
Elle entendit alors Sylvère déclare souhaiter être le maître officiel de la forêt. Elle sourit.
"Dis, tu accepterais que je vienne vivre dans ton domaine ? Si j'étais libre... Je pourrais être la princesse d'Aiguemorte ! Enfin.. Si tu le veux bien."
Elle baissa la tête, intimidée de sa demande, et ne sut pas quoi répondre pendant quelques minutes. Sylvère tourna à cet instant la tête et sembla remarquer la course du soleil et comprendre son sens. Il disait que celui-ci allait bientôt se coucher. La fillette blêmit. Si elle ne rentrait pas en ville avant la nuit, les portes seraient fermées. Dame Irène serait inquiète ! Et si elle avertissait par peur la prévôté ? Elle risquait des ennuis.
"Je dois rentrer. Vite."
A sa surprise, Sylvère prit son visage et déposa un baiser sur son front. elle sourit, bienheureuse et murmura :
"Oui, je reviendrai. J'ai deux grands frères à m'occuper maintenant. Et il y en a un qui a pas mal besoin qu'on veille sur lui !"
Il lui promettait en même temps de lui approcher les animaux. Elle sourit puis s'empressa malgré tout tout de s'éloigner le cœur serré.
"Au revoir, Ys ! Ne fais pas de bêtises !"
Re: [22 Octobre 1597] Sur le chemin du retour
Il ne venait pas de lui poser une question facile et sans surprise, elle ne se l'était jamais demandée. Elle vivait au jour le jour – un peu comme lui, au final – mais pas pour les mêmes raisons. Elle finit par déclarer qu'elle n'en savait rien et Sylvère n'insista pas.
Et pourtant, elle finit par lui répondre. Princesse de la forêt. Il accepterait avec plaisir. Cela faisait beaucoup de si et autant dire que rien n'en était moins sûr. Que l'esclavage n'existe plus du tout, mais surtout que la révolte réussisse, cela semblait gros. Il faudrait un sacré coup de chance, ou une sacrée influence. Mais il fallait espérer.
Enfin, avant tout, ne pas désespérer. Là était la nuance. La manière dont elle parlait de liberté ressemblait à un rêve. Un rêve lointain, inatteignable. Un rêve qui faisait du bien.
Certainement intimidée par sa demande, elle baissa la tête sans rien dire. Sylvère eut alors un grand sourire et déclara aussitôt :
- Pourquoi attendre que tu sois libre pour devenir la princesse d'Aiguemorte ? Tu peux l'être dès maintenant ! Il ne faut jamais repousser les choses que l'on peut faire aujourd'hui à demain. C'est le meilleur moyen de ne jamais les faire.
Il lui sourit, puis il fut l'heure pour elle de rentrer. L'idée de faire le trajet de nuit sembla l'effrayer et elle ne fut pas longue à se redresser pour se mettre en marche – tout en lui promettant cependant de revenir vite. Il fit un geste vers le petit cours d'eau et lui conseilla :
- Suis le cours d'eau jusqu'au chemin. Tu arriverais plus rapidement.
Sylvère se releva à son tour. Tandis qu'elle s'éloignant en lui demandant de ne pas faire de bêtises, il s'inclina aussi bas qu'il le pouvait, compiquement, en la saluant :
- Bon retour chez vous, Princesse Cassandre ! Passez le bonjour de ma part à la ville !
Elle disparut entre les arbres. Sylvère resta un moment immobile à fixer l'endroit où elle avait disparu puis enfin, il se secoua. Il fit demi-tour, chiffonna l'avis de recherche qu'il jeta dans l'eau – pas besoin de garder ça ici, c'était inutile – et s'engagea entre les arbres dans la direction opposée, sans savoir où le mèneraient ses pas.
Et pourtant, elle finit par lui répondre. Princesse de la forêt. Il accepterait avec plaisir. Cela faisait beaucoup de si et autant dire que rien n'en était moins sûr. Que l'esclavage n'existe plus du tout, mais surtout que la révolte réussisse, cela semblait gros. Il faudrait un sacré coup de chance, ou une sacrée influence. Mais il fallait espérer.
Enfin, avant tout, ne pas désespérer. Là était la nuance. La manière dont elle parlait de liberté ressemblait à un rêve. Un rêve lointain, inatteignable. Un rêve qui faisait du bien.
Certainement intimidée par sa demande, elle baissa la tête sans rien dire. Sylvère eut alors un grand sourire et déclara aussitôt :
- Pourquoi attendre que tu sois libre pour devenir la princesse d'Aiguemorte ? Tu peux l'être dès maintenant ! Il ne faut jamais repousser les choses que l'on peut faire aujourd'hui à demain. C'est le meilleur moyen de ne jamais les faire.
Il lui sourit, puis il fut l'heure pour elle de rentrer. L'idée de faire le trajet de nuit sembla l'effrayer et elle ne fut pas longue à se redresser pour se mettre en marche – tout en lui promettant cependant de revenir vite. Il fit un geste vers le petit cours d'eau et lui conseilla :
- Suis le cours d'eau jusqu'au chemin. Tu arriverais plus rapidement.
Sylvère se releva à son tour. Tandis qu'elle s'éloignant en lui demandant de ne pas faire de bêtises, il s'inclina aussi bas qu'il le pouvait, compiquement, en la saluant :
- Bon retour chez vous, Princesse Cassandre ! Passez le bonjour de ma part à la ville !
Elle disparut entre les arbres. Sylvère resta un moment immobile à fixer l'endroit où elle avait disparu puis enfin, il se secoua. Il fit demi-tour, chiffonna l'avis de recherche qu'il jeta dans l'eau – pas besoin de garder ça ici, c'était inutile – et s'engagea entre les arbres dans la direction opposée, sans savoir où le mèneraient ses pas.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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