[5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
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[5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alexandre avait passé la nuit pour une fois à la Roza Azul et senti une nouvelle fois l'ambiance lourde en as présence. Grâce et Cassandre se chuchotaient entre elles tout en lui jetant des regards fugaces. Nul besoin d'être intelligent pour comprendre que ces deux petites pestes se moquaient de lui et Irène ne faisait rien pour les en dissuader. Dans la matinée, il avait accepté d'aider à al boutique pendant que la famille se trouvait à l'étage mais était ravi d'en être sorti.
Pour une fois, il prit son temps pour gagner l'église et flâna le long du chemin en s'arrêtant devant l'étal de librairies. Il discuta avec quelques clients ou commerçants, histoire de connaitre les dernières nouveautés littéraires. Il s’intéressa en particulier aux romans de chevaleries ou aux romances, étudiant pour ses propres tentatives ce qui pouvaient plaire au public.
En arrivant à l'église Saint-Eustache, Alexandre passa vite les portes et trempa la main dans le bénitier pour se signer. La félicité du lieu saint le gagnait déjà. L'apaisement était si doux. Ici, rien ne pourrait l'atteindre. Du moins, c'était ce qu'il croyait jusqu'au moment où ses yeux se posèrent sur un banc renversé au milieu de l'allée. Il soupira.
"Allons bon ! Serait-ce un signe annonciateur au retour de papa ?"
Alexandre s'avança vers le banc qui barrait le chemin vers l'autel et découvrit, effaré, tous les objets liturgiques renversées au sol, sur le dallage. Il se signa aussitôt, livide.
"Seigneur... Seigneur ! Que s'est-il passé ici ?"
Il vit ensuite de nombreux cierges qui roulaient au sol. Sur ce sol gisait Alduis, bienheureux, qui fixait la voûte. Plusieurs cierges entouraient son corps.
"Je..."
Malgré sa propension aux monologues, le jeune homme était incapable de parler, rendu muet par le spectacle inédit et qui dépassait l'entendement.
Pour une fois, il prit son temps pour gagner l'église et flâna le long du chemin en s'arrêtant devant l'étal de librairies. Il discuta avec quelques clients ou commerçants, histoire de connaitre les dernières nouveautés littéraires. Il s’intéressa en particulier aux romans de chevaleries ou aux romances, étudiant pour ses propres tentatives ce qui pouvaient plaire au public.
En arrivant à l'église Saint-Eustache, Alexandre passa vite les portes et trempa la main dans le bénitier pour se signer. La félicité du lieu saint le gagnait déjà. L'apaisement était si doux. Ici, rien ne pourrait l'atteindre. Du moins, c'était ce qu'il croyait jusqu'au moment où ses yeux se posèrent sur un banc renversé au milieu de l'allée. Il soupira.
"Allons bon ! Serait-ce un signe annonciateur au retour de papa ?"
Alexandre s'avança vers le banc qui barrait le chemin vers l'autel et découvrit, effaré, tous les objets liturgiques renversées au sol, sur le dallage. Il se signa aussitôt, livide.
"Seigneur... Seigneur ! Que s'est-il passé ici ?"
Il vit ensuite de nombreux cierges qui roulaient au sol. Sur ce sol gisait Alduis, bienheureux, qui fixait la voûte. Plusieurs cierges entouraient son corps.
"Je..."
Malgré sa propension aux monologues, le jeune homme était incapable de parler, rendu muet par le spectacle inédit et qui dépassait l'entendement.
Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Cela faisait des années que Alduis ne s’était pas senti aussi léger et il n’aurait pas cru que cela soit possible. Pour une fois, ses souvenirs ne l’assaillaient pas, pas plus que les voix. C’était comme si l’éclat de rire les avait chassés, relégués tout au fond de son esprit.
Il ne se souciait absolument plus du monde autour de lui. Il était juste là, allongé en plein milieu de la nef, tout seul à écouter le silence et le souffle de sa respiration, les yeux perdus vers les voûtes. Il ne pouvait même plus s’empêcher de sourire. Il était… heureux… ?
Soudain, des pas résonnèrent sur les dalles de la nef. Et au-delà des pas, les bruits caractéristiques de béquilles. Et il ne connaissait qu’une personne qui avait cette démarche-là. Son cœur accéléra d’un coup, l’emplissant de bonheur encore davantage, et il se retourna aussitôt sur le ventre. Pile à l’instant où Alexandre s’arrêtait, surpris, et se signait.
- Je... fut le seul mot qui sortit alors de ses lèvres, une fois qu’il eut baissé les yeux sur lui.
Il semblait avoir perdu ses mots, tout à coup, et cela amusa Alduis, qui se redressa d’un bond, en s’exclamant au passage :
- Bonjour, mon coeur ! Tu vas bien ?
Il n’avait jamais dit cela de sa vie, il n’y avait pas pensé, et il n’aurait jamais pensé les dire un jour. Et pourtant. Aujourd’hui, les syllabes lui étaient venues sans la moindre hésitation, incitées par la joie qui bouillonnait au fond de son ventre et se répandait dans tout son corps.
Il n’y avait toujours personne dans l’église, sinon lui et Alexandre, et heureusement car il ne vérifia même pas que la voie était libre pour l’embrasser. Alduis glissa ses bras autour de sa taille et le souleva sans plus de difficulté que cela, sans lâcher ses lèvres une seconde.
Il avait encore envie de rire sans raison.
Quand enfin il reposa Alexandre sur le sol, il prit conscience que ce dernier continuait de regarder l’église avec un drôle d’air. Il prit le temps de l’observer plus attentivement. Certes, les choses étaient un peu dérangées. Bon. Mais il ne voyait vraiment pas de quoi en faire tout un plat, au contraire ! Encore moins d’afficher cet air livide-là.
Il haussa des épaules, avant de l’embrasser encore une fois, sans que sa bonne humeur n’ait été le moins du monde entachée.
- C’est pas si mal, comme ça, remarqua-t-il ensuite, tout naturellement. Ça change un peu, c’est moins sévère !
Il eut un immense sourire lumineux et ajouta :
- J’aime bien, moi !
Il ne se souciait absolument plus du monde autour de lui. Il était juste là, allongé en plein milieu de la nef, tout seul à écouter le silence et le souffle de sa respiration, les yeux perdus vers les voûtes. Il ne pouvait même plus s’empêcher de sourire. Il était… heureux… ?
Soudain, des pas résonnèrent sur les dalles de la nef. Et au-delà des pas, les bruits caractéristiques de béquilles. Et il ne connaissait qu’une personne qui avait cette démarche-là. Son cœur accéléra d’un coup, l’emplissant de bonheur encore davantage, et il se retourna aussitôt sur le ventre. Pile à l’instant où Alexandre s’arrêtait, surpris, et se signait.
- Je... fut le seul mot qui sortit alors de ses lèvres, une fois qu’il eut baissé les yeux sur lui.
Il semblait avoir perdu ses mots, tout à coup, et cela amusa Alduis, qui se redressa d’un bond, en s’exclamant au passage :
- Bonjour, mon coeur ! Tu vas bien ?
Il n’avait jamais dit cela de sa vie, il n’y avait pas pensé, et il n’aurait jamais pensé les dire un jour. Et pourtant. Aujourd’hui, les syllabes lui étaient venues sans la moindre hésitation, incitées par la joie qui bouillonnait au fond de son ventre et se répandait dans tout son corps.
Il n’y avait toujours personne dans l’église, sinon lui et Alexandre, et heureusement car il ne vérifia même pas que la voie était libre pour l’embrasser. Alduis glissa ses bras autour de sa taille et le souleva sans plus de difficulté que cela, sans lâcher ses lèvres une seconde.
Il avait encore envie de rire sans raison.
Quand enfin il reposa Alexandre sur le sol, il prit conscience que ce dernier continuait de regarder l’église avec un drôle d’air. Il prit le temps de l’observer plus attentivement. Certes, les choses étaient un peu dérangées. Bon. Mais il ne voyait vraiment pas de quoi en faire tout un plat, au contraire ! Encore moins d’afficher cet air livide-là.
Il haussa des épaules, avant de l’embrasser encore une fois, sans que sa bonne humeur n’ait été le moins du monde entachée.
- C’est pas si mal, comme ça, remarqua-t-il ensuite, tout naturellement. Ça change un peu, c’est moins sévère !
Il eut un immense sourire lumineux et ajouta :
- J’aime bien, moi !
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Le silence tranquille de l'église était rompu par le cri qu'avait poussé Alexandre à la découverte de la scène ahurissante. Il demeurait planté près de l'autel et fixait, hagard, Alduis qui gisait au sol entouré par les cierges. Quel cataclysme avait-il pu arriver ici ? Serait-ce un signe de Dieu ? Ou du Diable ? Il frémit à cette dernière pensée. Quels événements ces signes annonçaient-ils ? Le chaos dans la maison de Dieu, Cela semblait forcément négatif.
Un événement négatif, dans ce dernier mois de l'année qui avait commencé, Alexandre songea aussitôt au retour de son maître. Si seulement il pouvait ne jamais réapparaître. Il aurait bien prié pour que des brigands l'assaillent en chemin et le tuent mais ce ne serait pas chrétien.
Brusquement, Alduis bondit devant lui et le salua. Alexandre le dévisagea de plus en plus interdit. "Mon cœur" ? Depuis quand son amant employait-il ses formules ? Il tendit le bras pour toucher son front mais celui-ci était bien frais. Aucun signe de fièvre.
"Alduis.... Alduis, tu...."
Il n'eut pas le temps d'ajouter un mot de plus, qui venait de toute manière bien difficilement tant sa pensée se révéla confuse, que son amant le décolla du sol et l'embrassa avec une spontanéité enivrante. La sensation de ses lèvres si douces fort oublier ai jeune homme l'absence de prudence à laisser libre cours à leur passion. Ses bras se refermèrent autour de sa nuque et il répondit immédiatement au baiser. Il le prolongea t lui donna un second, de son initiative. il fut même déçu quand Alduis le posa à nouveau au sol et s'carta pour observer les lieux autour d'eux. Il avait eu envie de lui en donner un troisième baiser.
Un troisième baiser qui vint malgré tout et que le petit infirme savoura pleinement.
Les paroles qui vinrent ensuite le firent cependant quitter son état bienheureux pour redevenir sévère.
"Alduis... qu'as-tu fait ? Que tu ne crois pas, d'accord, qu'on n'aborde plus la religion, d'accord. Mais je ne veux pas te voir mettre du désordre dans une église ! C'est une question pour ceux qui croient, comme moi et de nombreux fidèles. Qu'est-ce qui t'(st passé par la tête ?"
Il s’agenouilla et commença à ramasser les cierges.
"En plus, mon père rentre ce soir. Bon, c'est pas lui que ça va offusquer. Au cintraire, il en rigolerait. Mais peut-être que l’évêque va passer. Ou un autre figure religieuse importante. Si quelqu'un comme eux voit un pareil spectacle, mon père va être grondé et peut-être à nouveau puni. Je ne veux pas le voir repartir dans une autre colonie, condamné à une peine encore plus sévère. Tu comprends ?"
Tout en parlant, le jeune homme progressait sur le sol et récupérer les cierges un à un.
"Alors, si tu as compris, aide-moi à tout ranger !"
Un événement négatif, dans ce dernier mois de l'année qui avait commencé, Alexandre songea aussitôt au retour de son maître. Si seulement il pouvait ne jamais réapparaître. Il aurait bien prié pour que des brigands l'assaillent en chemin et le tuent mais ce ne serait pas chrétien.
Brusquement, Alduis bondit devant lui et le salua. Alexandre le dévisagea de plus en plus interdit. "Mon cœur" ? Depuis quand son amant employait-il ses formules ? Il tendit le bras pour toucher son front mais celui-ci était bien frais. Aucun signe de fièvre.
"Alduis.... Alduis, tu...."
Il n'eut pas le temps d'ajouter un mot de plus, qui venait de toute manière bien difficilement tant sa pensée se révéla confuse, que son amant le décolla du sol et l'embrassa avec une spontanéité enivrante. La sensation de ses lèvres si douces fort oublier ai jeune homme l'absence de prudence à laisser libre cours à leur passion. Ses bras se refermèrent autour de sa nuque et il répondit immédiatement au baiser. Il le prolongea t lui donna un second, de son initiative. il fut même déçu quand Alduis le posa à nouveau au sol et s'carta pour observer les lieux autour d'eux. Il avait eu envie de lui en donner un troisième baiser.
Un troisième baiser qui vint malgré tout et que le petit infirme savoura pleinement.
Les paroles qui vinrent ensuite le firent cependant quitter son état bienheureux pour redevenir sévère.
"Alduis... qu'as-tu fait ? Que tu ne crois pas, d'accord, qu'on n'aborde plus la religion, d'accord. Mais je ne veux pas te voir mettre du désordre dans une église ! C'est une question pour ceux qui croient, comme moi et de nombreux fidèles. Qu'est-ce qui t'(st passé par la tête ?"
Il s’agenouilla et commença à ramasser les cierges.
"En plus, mon père rentre ce soir. Bon, c'est pas lui que ça va offusquer. Au cintraire, il en rigolerait. Mais peut-être que l’évêque va passer. Ou un autre figure religieuse importante. Si quelqu'un comme eux voit un pareil spectacle, mon père va être grondé et peut-être à nouveau puni. Je ne veux pas le voir repartir dans une autre colonie, condamné à une peine encore plus sévère. Tu comprends ?"
Tout en parlant, le jeune homme progressait sur le sol et récupérer les cierges un à un.
"Alors, si tu as compris, aide-moi à tout ranger !"
Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alduis avait envie de sourire, de sauter, de serrer Alexandre dans ses bras. Le tout en l'embrassant encore et encore. Une fois, deux fois… et même trois fois ! De ce genre de baisers enivrants qui consumaient les sens. Mais cela ne suffisait pas encore, il mourrait d'envie de le sentir plus proche.
Il y avait quelque chose d'amusant à entendre Alexandre ne pas trouver ses mots. Lui qui d'habitude était si bavard ! Un nouveau sourire étira ses lèvres. Et sans autre forme d'annonce, il l'embrassa une quatrième fois.
Il se doutait bien que le nouveau décor de l'église ne plairait pas à Alexandre, ni à de nombreux autres fidèles. Certes, il fallait enjamber les cierges et autres babioles délaissées sur le sol, mais ce n'était pas un mal ! Ça faisait quelque activité physique. Mais le jeune homme ne serait pas de cet avis-là et d'ailleurs, il débutait une explication pour en contredire les bienfaits.
Ce à quoi, pour toute réponse, Alduis remarqua :
- Ah, voilà ! J'ai presque cru que tu avais perdu ta langue ! Mais j'aime bien t'entendre parler, moi, ça m'aurait manqué !
Quant à ce qui lui était passé par la tête. Rien, justement ! Pour une fois, il ne pensait à rien… et il se sentait si léger ! Sans toutes les voix qui venaient le polluer, elles et leurs railleries permanentes. Et puis, il n'était pas le seul responsable en cause ! Eldredounet y était bien pour quelque chose, lui aussi.
Alexandre s'agenouilla alors pour commencer à ramasser les cierges. Sans s'arrêter de parler. Il avait retrouvé ses capacités cérébrales ! Et si en temps normal, Alduis se serait senti blessé par ces paroles, cette fois-ci, il n'en fut rien.
Alors il s'accroupit sans même émettre une unique protestation, pour ramasser à son tour les bibelots religieux qui traînaient çà et là. Le tout avec un entrain débordant, totalement surdimensionné et injustifié, comme si ranger était la plus merveilleuse des choses à faire. Mais c'était plus fort que lui.
- Tu ne m'as pas répondu ! reprit-il avec son enthousiasme, presque frénétique. Tu vas bien, alors ?
Il y avait quelque chose d'amusant à entendre Alexandre ne pas trouver ses mots. Lui qui d'habitude était si bavard ! Un nouveau sourire étira ses lèvres. Et sans autre forme d'annonce, il l'embrassa une quatrième fois.
Il se doutait bien que le nouveau décor de l'église ne plairait pas à Alexandre, ni à de nombreux autres fidèles. Certes, il fallait enjamber les cierges et autres babioles délaissées sur le sol, mais ce n'était pas un mal ! Ça faisait quelque activité physique. Mais le jeune homme ne serait pas de cet avis-là et d'ailleurs, il débutait une explication pour en contredire les bienfaits.
Ce à quoi, pour toute réponse, Alduis remarqua :
- Ah, voilà ! J'ai presque cru que tu avais perdu ta langue ! Mais j'aime bien t'entendre parler, moi, ça m'aurait manqué !
Quant à ce qui lui était passé par la tête. Rien, justement ! Pour une fois, il ne pensait à rien… et il se sentait si léger ! Sans toutes les voix qui venaient le polluer, elles et leurs railleries permanentes. Et puis, il n'était pas le seul responsable en cause ! Eldredounet y était bien pour quelque chose, lui aussi.
Alexandre s'agenouilla alors pour commencer à ramasser les cierges. Sans s'arrêter de parler. Il avait retrouvé ses capacités cérébrales ! Et si en temps normal, Alduis se serait senti blessé par ces paroles, cette fois-ci, il n'en fut rien.
Alors il s'accroupit sans même émettre une unique protestation, pour ramasser à son tour les bibelots religieux qui traînaient çà et là. Le tout avec un entrain débordant, totalement surdimensionné et injustifié, comme si ranger était la plus merveilleuse des choses à faire. Mais c'était plus fort que lui.
- Tu ne m'as pas répondu ! reprit-il avec son enthousiasme, presque frénétique. Tu vas bien, alors ?
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Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alexandre continuait de ramasser les cierges un à un et un petit paquet s'entassait déjà contre le banc qui avait été renversé. Il jeta de temps en temps des regards à Alduis qui s'avérait d'une humeur incroyablement bonne. C'était assez troublant mais il préférait cela à le sentir tremblant entre ses bras. Il s'amusa ensuite à se moquer sur son mutisme passager.
"Il me fallait me remettre du choc de cette vision. Alduis, j'ai conscience que pour toi ça signifie mais pour un croyant la profanation d'une église, car ce qui s'est passé ici, c'est comme ça que la théologie la définit est ce qui y a de pire. Si mon maître voyait cela, il requierait le bûcher."
Il observa les cierges en tas et s'appuya au banc pour se relever pour chercher du regard la caisse pour remettre les objets dedans. Où avait-elle été mises ?
Alduis s'agenouilla à ce moment-là pour ramasser lui aussi les objets liturgiques qui traînaient autour de l'autel. IL semblait vraiment tout guilleret. Il s'exclama brusquement de ne pas avoir entendu sa réponse.
"Oui, je vais bien. Mais j'irai mieux quand l'église sera correctement rangée.
Il ébouriffa en même temps la chevelure de son amant joyeusement.
"Vas plutôt me chercher la caisse pour les cierges s'il te plaît. Moi, je pourrais pas la porter avec mes béquilles."
"Il me fallait me remettre du choc de cette vision. Alduis, j'ai conscience que pour toi ça signifie mais pour un croyant la profanation d'une église, car ce qui s'est passé ici, c'est comme ça que la théologie la définit est ce qui y a de pire. Si mon maître voyait cela, il requierait le bûcher."
Il observa les cierges en tas et s'appuya au banc pour se relever pour chercher du regard la caisse pour remettre les objets dedans. Où avait-elle été mises ?
Alduis s'agenouilla à ce moment-là pour ramasser lui aussi les objets liturgiques qui traînaient autour de l'autel. IL semblait vraiment tout guilleret. Il s'exclama brusquement de ne pas avoir entendu sa réponse.
"Oui, je vais bien. Mais j'irai mieux quand l'église sera correctement rangée.
Il ébouriffa en même temps la chevelure de son amant joyeusement.
"Vas plutôt me chercher la caisse pour les cierges s'il te plaît. Moi, je pourrais pas la porter avec mes béquilles."
Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alexandre ramassait les cierges, un à un, et Alduis le regardait faire. C’était inhabituel de le voir perdre ses mots, lui qui d’habitude était si bavard. Tout cela pour quelques cierges et bibelots renversés. Ils n’avaient rien cassé, non plus, alors pourquoi se mettre la tête à l’envers ? Il n’en voyait pas l’intérêt… Mais enfin.
Il prit les reproches de Alexandre de bon cœur et de bonne humeur, sans s’en offusquer le moins du monde. Son maître ridicule pouvait bien le brûler s’il en avait envie ! Ceux qui ne croyaient pas à l’Enfer n’y allaient pas. Et rien n’aurait su entâcher sa joie, même pas un Dieu imaginaire.
Alexandre s’appuya sur le banc pour se redresser. Il chercha quelque chose des yeux. Et enfin, il lui donna la réponse que Alduis attendait. Il allait bien. Voilà ! ce n’était pas si compliqué de le dire !
Et s’il suffisait de ranger l’église pour qu’il aille encore mieux, Alduis allait s’y mettre tout de suite ! Une des mains d’Alexandre se glissa dans ses cheveux blonds pour les ébouriffer affectueusement. Alduis ne laissa pas ses doigts repartir, il les entrecroisa avec les siens quelques secondes.
- Vas plutôt me chercher la caisse pour les cierges, s’il te plaît, demanda finalement Alexandre, en justifiant que ses béquilles limiteraient sa capacité à la prendre.
Alduis hocha vivement la tête. Mais avant de bondir sur ses pieds, il l’embrassa à nouveau, d’un baiser plein de désir et rempli de douceur tout à la fois. Mais il fallait d’abord ranger l’église, et plus vite ce serait fait, plus vite il pourrait le prendre dans ses bras pour sentir sa peau chaude contre la sienne. Rien que cette idée suffisait à faire battre son cœur plus vite.
Dix secondes plus tard à peine, il était de retour, et il posa la caisse demandée par Alexandre devant lui. En le regardant remettre les cierges à l’intérieur, Alduis en attrapa un, et s’assit sur l’un des bancs, en le faisant tourner entre ses doigts distraitement.
- Tu sais, ma mère, elle croyait à Dieu aussi. Comme toi.
Il ne savait pas pourquoi il avait dit cela. Les mots étaient venus tous seuls, un peu comme s’ils s’étaient imposés d’eux-mêmes pour être prononcés. Alduis ne chercha pas à comprendre. D’autres venaient déjà.
- Elle priait tous les jours. Et parfois même, plusieurs fois par jour. Je ne comprends pas.
Qu’est-ce qu’il ne comprenait pas, au juste ? Il n’en savait rien. Beaucoup de choses, à vrai dire. Des choses qui dépassaient son entendement. Mais comme l’église finissait d’être rangé, il se redressa d’un bond et demanda, une lueur allumée dans ses yeux qui ne trompait pas :
- On va faire autre chose ?
Il prit les reproches de Alexandre de bon cœur et de bonne humeur, sans s’en offusquer le moins du monde. Son maître ridicule pouvait bien le brûler s’il en avait envie ! Ceux qui ne croyaient pas à l’Enfer n’y allaient pas. Et rien n’aurait su entâcher sa joie, même pas un Dieu imaginaire.
Alexandre s’appuya sur le banc pour se redresser. Il chercha quelque chose des yeux. Et enfin, il lui donna la réponse que Alduis attendait. Il allait bien. Voilà ! ce n’était pas si compliqué de le dire !
Et s’il suffisait de ranger l’église pour qu’il aille encore mieux, Alduis allait s’y mettre tout de suite ! Une des mains d’Alexandre se glissa dans ses cheveux blonds pour les ébouriffer affectueusement. Alduis ne laissa pas ses doigts repartir, il les entrecroisa avec les siens quelques secondes.
- Vas plutôt me chercher la caisse pour les cierges, s’il te plaît, demanda finalement Alexandre, en justifiant que ses béquilles limiteraient sa capacité à la prendre.
Alduis hocha vivement la tête. Mais avant de bondir sur ses pieds, il l’embrassa à nouveau, d’un baiser plein de désir et rempli de douceur tout à la fois. Mais il fallait d’abord ranger l’église, et plus vite ce serait fait, plus vite il pourrait le prendre dans ses bras pour sentir sa peau chaude contre la sienne. Rien que cette idée suffisait à faire battre son cœur plus vite.
Dix secondes plus tard à peine, il était de retour, et il posa la caisse demandée par Alexandre devant lui. En le regardant remettre les cierges à l’intérieur, Alduis en attrapa un, et s’assit sur l’un des bancs, en le faisant tourner entre ses doigts distraitement.
- Tu sais, ma mère, elle croyait à Dieu aussi. Comme toi.
Il ne savait pas pourquoi il avait dit cela. Les mots étaient venus tous seuls, un peu comme s’ils s’étaient imposés d’eux-mêmes pour être prononcés. Alduis ne chercha pas à comprendre. D’autres venaient déjà.
- Elle priait tous les jours. Et parfois même, plusieurs fois par jour. Je ne comprends pas.
Qu’est-ce qu’il ne comprenait pas, au juste ? Il n’en savait rien. Beaucoup de choses, à vrai dire. Des choses qui dépassaient son entendement. Mais comme l’église finissait d’être rangé, il se redressa d’un bond et demanda, une lueur allumée dans ses yeux qui ne trompait pas :
- On va faire autre chose ?
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Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
L'église reprenait enfin une meilleure et plus digne de ce que tout fidèle était en droit de s'attendre en poussant la porte. Il contempla l'autel parfaitement remis en ordre, avec les objets liturgiques disposés au bon endroit. Son regard fixa son amant qui paraissait décidément bien en forme. Mais il ne s'en plaignait nullement. Cela se révélait plus agréable que de devoir chercher comment le réconforter. Les doigts qui ébouriffèrent ses cheveux le firent sourire et il fallut à Alexandre une grande abnégation pour continuer à se consacrer sur le rangement. Il résista difficilement à l’envie de répondre à son baiser et s'écarta.
Pendant que son amant s'occupait d rapporter la caisse pour les cierges, Alexandre fit le tour des lieux et nota rien d'incongru qui pusse choquer. Tout semblait revenu à la normale. Il le remercia d'un sourire tendre puise se baissa pour tout remettre dans la grande boîte. Alduis se mettait à parler de sa mère et de religion mais le jeune homme ne répondit pas. Ils avaient promis de ,ne plus discuter de la foi. Autrement, Alexandre aurait pu dire que la piété de sa mère devait sans dote être ce rejet violent de son amant pour la chose religieuse. Perdre as mère si jeune, celle-ci empreinte de ferveur pieuse, oui tout s'expliquait.
Lorsqu'il eut achevé as tâche, Alexandre se releva et eut un sourire espiègle devant la lueur qui brillant dans les yeux de son amant. Il fit rapidement taire sa question en se jetant sur lui pour l'embrasser.
Les deux amants se reposaient nus dans un lit de la cellule. un qui avait été livré hier dans l'après-midi avec un mot à l'intention du père Thierry, sans apparemment de destinataire. Alexandre en devinait sans mal l'identité pour avoir reconnu cette personne venir de temps à autre à l'église mais pas pour prier. Il n'en dit rien à son amant qui cesserait immédiatement d'être heureux s'il devait apprendre qu'ils étaient couchés sur un présent de son père. Sa main tira sur eux la couverture et il se lova un peu plus dans ses bras.
"Je t'aime, mon amour."
Pendant que son amant s'occupait d rapporter la caisse pour les cierges, Alexandre fit le tour des lieux et nota rien d'incongru qui pusse choquer. Tout semblait revenu à la normale. Il le remercia d'un sourire tendre puise se baissa pour tout remettre dans la grande boîte. Alduis se mettait à parler de sa mère et de religion mais le jeune homme ne répondit pas. Ils avaient promis de ,ne plus discuter de la foi. Autrement, Alexandre aurait pu dire que la piété de sa mère devait sans dote être ce rejet violent de son amant pour la chose religieuse. Perdre as mère si jeune, celle-ci empreinte de ferveur pieuse, oui tout s'expliquait.
Lorsqu'il eut achevé as tâche, Alexandre se releva et eut un sourire espiègle devant la lueur qui brillant dans les yeux de son amant. Il fit rapidement taire sa question en se jetant sur lui pour l'embrasser.
***
Les deux amants se reposaient nus dans un lit de la cellule. un qui avait été livré hier dans l'après-midi avec un mot à l'intention du père Thierry, sans apparemment de destinataire. Alexandre en devinait sans mal l'identité pour avoir reconnu cette personne venir de temps à autre à l'église mais pas pour prier. Il n'en dit rien à son amant qui cesserait immédiatement d'être heureux s'il devait apprendre qu'ils étaient couchés sur un présent de son père. Sa main tira sur eux la couverture et il se lova un peu plus dans ses bras.
"Je t'aime, mon amour."
Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
L’euphorie de Alduis s’était dissipée. Il se sentait toujours heureux, toujours léger, mais avait repris la main sur sa joie un peu trop débordante. Désormais, il était plus calme. La peau de Alexandre, chaude et palpitante de vie, contre la sienne, n’y était pas tout à fait étrangère. Il s’amusait à dessiner des motifs sans forme particulière sur le ventre et le torse du jeune homme, juste pour avoir le loisir de promener ses doigts sur sa peau en toute impunité - et c’était plus simple à faire qu’ils s’étaient débarrassés de leurs vêtements.
Alexandre tira la couverture plus haut sur leurs épaules et vint se blottir encore plus entre ses doigts. Alduis se redressa sur un coude sans rien dire, pour pouvoir continuer à dessiner. Il traça quelques lettres, un A, un L, un E et un X sans même sans rendre vraiment compte. Alex.
- Je t’aime, mon amour, fut la réponse qui tomba en échange.
Alduis ne put réprimer le sourire qui lui monta aux lèvres. Il prit appui de l’autre côté de la tête du jeune homme et se pencha pour l’embrasser. Avec plus de douceur qu’il ne l’avait rarement fait. Il était parfaitement détendu.
Finalement, il se laissa retomber contre lui, la tête sur l’oreiller, passa son bras dans son dos pour l’enrouler autour de sa taille. Du même mouvement, il sentit sous la pulpe de ses doigts les marques de coups que son père lui avait infligés. Comme à chaque fois, ce fut comme des milliers d’épines plantées dans son cœur. Parce qu’il détestait l’idée que l’on puisse faire du mal à Alexandre.
Mais il l’aimait comme cela. Avec les cicatrices dans son dos. Avec son monde de petits nuages et ses paroles continues, parfois naïves. Et pour rien au moins il n’aurait voulu le voir changer.
Ces instants entre ses bras auraient pu durer à l’infini qu’il n’aurait pas vu le temps passer. Même ses souvenirs omniprésents, et beaucoup trop nombreux pour une seule mémoire, le laissaient en paix quand il était là. Enfin, toutes celles qui n’avaient rien à faire dans un moment tel que celui-ci, tout du moins.
- Parle-moi de toi, demanda-t-il soudainement, en changeant encore une fois de position pour appuyer sa tête contre son torse.
Alexandre tira la couverture plus haut sur leurs épaules et vint se blottir encore plus entre ses doigts. Alduis se redressa sur un coude sans rien dire, pour pouvoir continuer à dessiner. Il traça quelques lettres, un A, un L, un E et un X sans même sans rendre vraiment compte. Alex.
- Je t’aime, mon amour, fut la réponse qui tomba en échange.
Alduis ne put réprimer le sourire qui lui monta aux lèvres. Il prit appui de l’autre côté de la tête du jeune homme et se pencha pour l’embrasser. Avec plus de douceur qu’il ne l’avait rarement fait. Il était parfaitement détendu.
Finalement, il se laissa retomber contre lui, la tête sur l’oreiller, passa son bras dans son dos pour l’enrouler autour de sa taille. Du même mouvement, il sentit sous la pulpe de ses doigts les marques de coups que son père lui avait infligés. Comme à chaque fois, ce fut comme des milliers d’épines plantées dans son cœur. Parce qu’il détestait l’idée que l’on puisse faire du mal à Alexandre.
Mais il l’aimait comme cela. Avec les cicatrices dans son dos. Avec son monde de petits nuages et ses paroles continues, parfois naïves. Et pour rien au moins il n’aurait voulu le voir changer.
Ces instants entre ses bras auraient pu durer à l’infini qu’il n’aurait pas vu le temps passer. Même ses souvenirs omniprésents, et beaucoup trop nombreux pour une seule mémoire, le laissaient en paix quand il était là. Enfin, toutes celles qui n’avaient rien à faire dans un moment tel que celui-ci, tout du moins.
- Parle-moi de toi, demanda-t-il soudainement, en changeant encore une fois de position pour appuyer sa tête contre son torse.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alexandre se serait presque endormi, allongé ainsi contre la peau de son amant, à humer cette douce odeur qui se dégageait de lui. Il s'enivrait de ses caresses tendres. ses mains remontaient dans son dos. Il le sentait toucher ses anciennes cicatrices, celles que son père adoptif lui avait offerte, et les embrasser. Lorsque Alduis revint dans ses bras, Alexandre se blottit aussitôt contre lui, cherchant à retirer toute distance entre eux.
Il lui demanda de parler de lui. Pris à brûle-pourpoint, Alexandre ne sut quoi dire. Qu'avait-il pu ne pas encore lui dire au sujet ? A moins.. Son projet de roman ? Il hésita, un peu mal à l'aise de dévoiler des idées intimes puis se résolut à se confier. Exposer tout ce qui tournait dans son esprit l'aiderait peut-être à avancer et Alduis pourrait suggérer ce qui fonctionnerait ou ne fonctionnerait pas. Les opinions des lecteurs étaient la chose la plus importante de ce travail.
"Je... J'aime beaucoup la littérature et j'aspire à écrire depuis quelques années. Mais je ne m'y suis mis que depuis quelques semaines. J'étais encore... incertain. Et puis, je n'avais pas d'idées à exploiter. C'est venu peu à peu. C'est un peu dur à expliquer par contre. J'aime beaucoup les romans d'aventures, avec du rebondissements, des coups de théâtre, de la passion, de l'étoffement des personnages... J'aimerais écrire une sorte d'épopée avec une femme comme héroïne. trouves-tu ça surprenant ? Au début, je voulais qu'elle appartienne à une classe de roturiers mais cela ne se fait pas. Le public le bouderait. Alors j'ai choisi finalement d'en faire une aristocratique mais dont les parents sont désargentés et son père va essayer de la marier pour retirer des avantages pour lui et sa famille. De son côté, elle, elle serait amoureuse d'un prêtre, son confesseur, et n'a aucune envie de se marier. "
Alexandre méditait sur les grandes lignes de son récit. Il avait travaillé sur le début mais sans savoir quoi raconter exactement ensuite ou comment même introduire le récit.
"Mais je suis incertain sur comment amener tout cela. Dois-je écrire un premier chapitre dans lequel on présenterait directement l'héroïne ? Faut-il parler tout de suite de son amour ? Ou alors la montrer dans sa famille ? Ou alors le premier famille devrait-il plutôt faire les origines de la famille et narrer comment ils sont arrivés à cette situation d'être désargentés ? Je me pose beaucoup de questions et peu de réponses me viennent."
Le jeune homme demeura silencieux, interrogatif sur ces questions littéraires qui le tourmentaient. trouverait-il u jour une bonne réponse ? Saurait-il aller au bout de son projet littéraire ? Aurait-il le temps et la capacité d'en arriver à son terme ? Une nouvelle idée lui vint à l'esprit.
"J'aime aussi le dessin, l'art... Dès fois, j'aimerais concevoir de créer un recueil rien qu'avec des dessins et de raconter une histoire par ce seul prisme. Mais est-ce possible ? Aimerait-on ? Le public pourrait ne pas apprécier."
Il lui demanda de parler de lui. Pris à brûle-pourpoint, Alexandre ne sut quoi dire. Qu'avait-il pu ne pas encore lui dire au sujet ? A moins.. Son projet de roman ? Il hésita, un peu mal à l'aise de dévoiler des idées intimes puis se résolut à se confier. Exposer tout ce qui tournait dans son esprit l'aiderait peut-être à avancer et Alduis pourrait suggérer ce qui fonctionnerait ou ne fonctionnerait pas. Les opinions des lecteurs étaient la chose la plus importante de ce travail.
"Je... J'aime beaucoup la littérature et j'aspire à écrire depuis quelques années. Mais je ne m'y suis mis que depuis quelques semaines. J'étais encore... incertain. Et puis, je n'avais pas d'idées à exploiter. C'est venu peu à peu. C'est un peu dur à expliquer par contre. J'aime beaucoup les romans d'aventures, avec du rebondissements, des coups de théâtre, de la passion, de l'étoffement des personnages... J'aimerais écrire une sorte d'épopée avec une femme comme héroïne. trouves-tu ça surprenant ? Au début, je voulais qu'elle appartienne à une classe de roturiers mais cela ne se fait pas. Le public le bouderait. Alors j'ai choisi finalement d'en faire une aristocratique mais dont les parents sont désargentés et son père va essayer de la marier pour retirer des avantages pour lui et sa famille. De son côté, elle, elle serait amoureuse d'un prêtre, son confesseur, et n'a aucune envie de se marier. "
Alexandre méditait sur les grandes lignes de son récit. Il avait travaillé sur le début mais sans savoir quoi raconter exactement ensuite ou comment même introduire le récit.
"Mais je suis incertain sur comment amener tout cela. Dois-je écrire un premier chapitre dans lequel on présenterait directement l'héroïne ? Faut-il parler tout de suite de son amour ? Ou alors la montrer dans sa famille ? Ou alors le premier famille devrait-il plutôt faire les origines de la famille et narrer comment ils sont arrivés à cette situation d'être désargentés ? Je me pose beaucoup de questions et peu de réponses me viennent."
Le jeune homme demeura silencieux, interrogatif sur ces questions littéraires qui le tourmentaient. trouverait-il u jour une bonne réponse ? Saurait-il aller au bout de son projet littéraire ? Aurait-il le temps et la capacité d'en arriver à son terme ? Une nouvelle idée lui vint à l'esprit.
"J'aime aussi le dessin, l'art... Dès fois, j'aimerais concevoir de créer un recueil rien qu'avec des dessins et de raconter une histoire par ce seul prisme. Mais est-ce possible ? Aimerait-on ? Le public pourrait ne pas apprécier."
Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alduis ne savait pas pourquoi il avait demandé cela exactement. Il n’y avait peut-être pas de raison au fond. Sinon celle qu’il aimait l’entendre parler, de tout et de rien. C’était bien suffisant, au fond, il n’y avait pas besoin de plus.
Le jeune homme sembla pris au dépourvu et réfléchit quelques secondes sur le sujet à aborder. Finalement, il débuta. Alduis ne bougea pas pour l’écouter parler. Il se souvenait bien l’avoir surpris en train d’écrire, quelques jours plus tôt, et avec quelle gêne il avait critiqué son travail. Avec les évènements qui avaient suivis, Alduis n’avait pas pris le temps de lire les pages noircies mais en y repensant, l’envie l’en reprenait.
Alors il écouta avec grande attention le résumé qu’Alexandre lui en fit. Que ce soit un peu dur à expliquer ne lui faisait rien. Il était prêt à se concentrer pour comprendre.
- J’aimerais écrire une sorte d’épopée avec une femme comme héroïne. Trouves-tu ça surprenant ?
Alduis se releva soudainement sur un coude pour regarder Alexandre et détailler son visage. Il se laissa retomber sans tarder cependant.
- Pourquoi devrais-je être surpris ? Je n’ai rien contre les femmes… tant qu’elles ne sont pas dans mon lit et qu’elles restent habillées.
Et il ponctua sa réplique d’un sourire entendu.
En écoutant la suite, il passa un bras derrière sa tête pour s’appuyer dessus. Il mit quelques secondes, en voyant que les questions s’enchaînaient - et attendaient réponses ! - pour comprendre qu’Alexandre était sincèrement en train de lui demander des conseils sur son projet d’écriture. Il eut un mouvement de sourcils interloqué. C’était à lui qu’il demandait cela ? Alors qu’il était incapable de tracer trois lignes sans faire de bavures et de tâches ?
- Je crains fort d’être meilleur avec une arme dans la main, plutôt qu’un crayon... prévint-il finalement avant de reprendre aussitôt : je peux lire ce que tu as écrit pour le moment ?
Le jeune homme sembla pris au dépourvu et réfléchit quelques secondes sur le sujet à aborder. Finalement, il débuta. Alduis ne bougea pas pour l’écouter parler. Il se souvenait bien l’avoir surpris en train d’écrire, quelques jours plus tôt, et avec quelle gêne il avait critiqué son travail. Avec les évènements qui avaient suivis, Alduis n’avait pas pris le temps de lire les pages noircies mais en y repensant, l’envie l’en reprenait.
Alors il écouta avec grande attention le résumé qu’Alexandre lui en fit. Que ce soit un peu dur à expliquer ne lui faisait rien. Il était prêt à se concentrer pour comprendre.
- J’aimerais écrire une sorte d’épopée avec une femme comme héroïne. Trouves-tu ça surprenant ?
Alduis se releva soudainement sur un coude pour regarder Alexandre et détailler son visage. Il se laissa retomber sans tarder cependant.
- Pourquoi devrais-je être surpris ? Je n’ai rien contre les femmes… tant qu’elles ne sont pas dans mon lit et qu’elles restent habillées.
Et il ponctua sa réplique d’un sourire entendu.
En écoutant la suite, il passa un bras derrière sa tête pour s’appuyer dessus. Il mit quelques secondes, en voyant que les questions s’enchaînaient - et attendaient réponses ! - pour comprendre qu’Alexandre était sincèrement en train de lui demander des conseils sur son projet d’écriture. Il eut un mouvement de sourcils interloqué. C’était à lui qu’il demandait cela ? Alors qu’il était incapable de tracer trois lignes sans faire de bavures et de tâches ?
- Je crains fort d’être meilleur avec une arme dans la main, plutôt qu’un crayon... prévint-il finalement avant de reprendre aussitôt : je peux lire ce que tu as écrit pour le moment ?
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alexandre s'étonna de constater qu'au fil d'évoquer le récit qu'il s'il essayait à élaborer, les mots lui venaient plus facilement. Seules les premières phrases avaient été difficiles puis la timidité s'était peu à peu dénouée. Le regard attentif et soucieux de sn amant y était naturellement pour beaucoup. Il se sentait sous ses yeux soutenu et encouragé. Alduis le coupa à un moment pour faire cette réplique sur les femmes et le jeune homme pouffa.
"T'es bête !"
Mais il le regardait d'un air tendre qui montrait à quel point la plaisanterie l'amuserait.
"C'est juste.. Ce n'est pas très courant en littérature. Il faut aussi penser au lectorat."
Alexandre poursuivit ses réflexions voix haute e sourit en sentant son amant le prendre dans ses bras. Détendu, il se cala contre lui et savoura ses caresses tout en parlant. Alduis évoqua ensuite ses doutes pour réussir à l'aider et Alexandre se retourna pour lui sourire tendrement.
"Mais tu apprécies de lire. J'ai vu quelques beaux ouvrages dans ta chambre l'autre soir. C'est suffisant pour donner des opinions;"
Il se leva en lui donnant un baiser puis rejoignit avec lenteur la table. La nervosité le dérobait de dévoiler son travail. Et si ce n'était pas bon ? Il ouvrit, presque tremblant, le tiroir, pour en extraire quelques feuillets. Il indiqua les premières pages et les déposa sur le bois de la table.
"C'est un essai commencement. Si tu veux voir."
Alexandre contemplait avec embarras son amant lire sa prose et ressentait à la fois de l'excitation et de l'appréhension d'être ainsi lu. IL eut soudain un rire nerveux.
"Tu sais, Coco l'asticot... C'est.. comment dire ? Eh bien, il y a quelques mois j'ai rencontré ton père en compagnie du mien, dans des lieux et des activités... Je te laisse suppose. J'ai revu ensuite ton père sauter une femme dans l'église, ce surnom m'est venu quand je songeais à lui, j'étais en colère qu'il puisse se permettre tant de libertés ici et ne rien comprendre."
Il eut un sourire un peu maladroit puis éclata de rire.
"Je crois qu'il aimerait pas, non ?"
Il eut un autre rire qui résonnait cette fois jusqu'aux ogives.
"D'ailleurs, j'ai donné un surnom à mon père à ce même moment : Ryry, le Mistigri !"
"T'es bête !"
Mais il le regardait d'un air tendre qui montrait à quel point la plaisanterie l'amuserait.
"C'est juste.. Ce n'est pas très courant en littérature. Il faut aussi penser au lectorat."
Alexandre poursuivit ses réflexions voix haute e sourit en sentant son amant le prendre dans ses bras. Détendu, il se cala contre lui et savoura ses caresses tout en parlant. Alduis évoqua ensuite ses doutes pour réussir à l'aider et Alexandre se retourna pour lui sourire tendrement.
"Mais tu apprécies de lire. J'ai vu quelques beaux ouvrages dans ta chambre l'autre soir. C'est suffisant pour donner des opinions;"
Il se leva en lui donnant un baiser puis rejoignit avec lenteur la table. La nervosité le dérobait de dévoiler son travail. Et si ce n'était pas bon ? Il ouvrit, presque tremblant, le tiroir, pour en extraire quelques feuillets. Il indiqua les premières pages et les déposa sur le bois de la table.
"C'est un essai commencement. Si tu veux voir."
Cher X / Y
Dans le lointain royaume d'Agarchie, par delà les hautes montagnes se trouvait la propriété du marquis Roland Marc de la Rochequenaud. Ses ancêtres se distinguaient autrefois à la Cour et sur les champs de bataille. Aujourd’hui, lui n'était plus rien. Un noble sans grande fortune. Ces revers ne suscitaient en lui aucun revirement de ses actions : il continuait à maintenir un train de vie luxueux et souhaitait sans cesses organiser grandes fêtes et somptueuses réceptions. Dans l'ombre, sa fille Laurine, une délicate demoiselle, merveilleuse bien élevée,œuvrait pour corriger les légèretés de son père. Elle affirmait à ce dernier s'occupait des invitations puis prétendait que les convives avaient déjà tous des obligations ailleurs. Elle savait être si douée et le marquis si naïf que ses inventions passaient toujours.
Laurine de Rochequenaud était la plus belle jeune fille que le pays eut connu. Ses longs cheveux d'or coulaient dans son dos et aimait monter sur une magnifique jument blanche qu'elle avait nommée Courage. C'était à ses yeux une vertu importante et dont elle se vouait à enseignait à son entourage. Elle se rendait chaque jour visiter un village et écoutait les doléances des paysans. Si elle pouvait les soutenir financièrement, elle réfléchissait à leurs problèmes et organisait leur travail. Tous l'aimaient et lui étaient fidèles.
En rentrant un jour fort tard d'une promenade, Laurine constata l'absence de son père au domicile. Elle devina sans mal où ce dernier restait encore. Un long soupir lui vint. Parfois, le découragement lui venait Pourquoi Dieu lui avait-Il donné un tel géniteur Serait-ce son épreuve pour mériter le ciel ? Soit ! Elle saurait s'en acquitter. Elle se tourna vers un domestique pour confirmer ses soupçons.
"Puis-je présumer que Coco l'asticot se situe à l'endroit habituel ?"
Sa droiture et sa moralité se répugnaient à l'idée même de prononcer tout mot qui aurait à trait avec ces lieux de débauche. Si elle fermait assez facilement les yeux sur les dépenses inutiles, la luxure en revanche lui était impardonnable. Elle avait inventé quelques années plus tôt ce sobriquet honteux quand son père se rendait coupable de ces frasques. Le domestique lui répondit d'un hochement de tête, mal à l'aise.
Dans le lointain royaume d'Agarchie, par delà les hautes montagnes se trouvait la propriété du marquis Roland Marc de la Rochequenaud. Ses ancêtres se distinguaient autrefois à la Cour et sur les champs de bataille. Aujourd’hui, lui n'était plus rien. Un noble sans grande fortune. Ces revers ne suscitaient en lui aucun revirement de ses actions : il continuait à maintenir un train de vie luxueux et souhaitait sans cesses organiser grandes fêtes et somptueuses réceptions. Dans l'ombre, sa fille Laurine, une délicate demoiselle, merveilleuse bien élevée,œuvrait pour corriger les légèretés de son père. Elle affirmait à ce dernier s'occupait des invitations puis prétendait que les convives avaient déjà tous des obligations ailleurs. Elle savait être si douée et le marquis si naïf que ses inventions passaient toujours.
Laurine de Rochequenaud était la plus belle jeune fille que le pays eut connu. Ses longs cheveux d'or coulaient dans son dos et aimait monter sur une magnifique jument blanche qu'elle avait nommée Courage. C'était à ses yeux une vertu importante et dont elle se vouait à enseignait à son entourage. Elle se rendait chaque jour visiter un village et écoutait les doléances des paysans. Si elle pouvait les soutenir financièrement, elle réfléchissait à leurs problèmes et organisait leur travail. Tous l'aimaient et lui étaient fidèles.
En rentrant un jour fort tard d'une promenade, Laurine constata l'absence de son père au domicile. Elle devina sans mal où ce dernier restait encore. Un long soupir lui vint. Parfois, le découragement lui venait Pourquoi Dieu lui avait-Il donné un tel géniteur Serait-ce son épreuve pour mériter le ciel ? Soit ! Elle saurait s'en acquitter. Elle se tourna vers un domestique pour confirmer ses soupçons.
"Puis-je présumer que Coco l'asticot se situe à l'endroit habituel ?"
Sa droiture et sa moralité se répugnaient à l'idée même de prononcer tout mot qui aurait à trait avec ces lieux de débauche. Si elle fermait assez facilement les yeux sur les dépenses inutiles, la luxure en revanche lui était impardonnable. Elle avait inventé quelques années plus tôt ce sobriquet honteux quand son père se rendait coupable de ces frasques. Le domestique lui répondit d'un hochement de tête, mal à l'aise.
:copyright: sobade.
Alexandre contemplait avec embarras son amant lire sa prose et ressentait à la fois de l'excitation et de l'appréhension d'être ainsi lu. IL eut soudain un rire nerveux.
"Tu sais, Coco l'asticot... C'est.. comment dire ? Eh bien, il y a quelques mois j'ai rencontré ton père en compagnie du mien, dans des lieux et des activités... Je te laisse suppose. J'ai revu ensuite ton père sauter une femme dans l'église, ce surnom m'est venu quand je songeais à lui, j'étais en colère qu'il puisse se permettre tant de libertés ici et ne rien comprendre."
Il eut un sourire un peu maladroit puis éclata de rire.
"Je crois qu'il aimerait pas, non ?"
Il eut un autre rire qui résonnait cette fois jusqu'aux ogives.
"D'ailleurs, j'ai donné un surnom à mon père à ce même moment : Ryry, le Mistigri !"
Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Sa remarque sur les femmes fit pouffer Alexandre. Alduis eut un immense sourire et il répondit aussitôt :
- Eh bien quoi ? C’est la vérité, non ! Ne viens pas dire le contraire, je ne te croirai pas.
Et face à son regard tendre qu’il posait sur lui, Alduis ne résista pas à la tentation de l’embrasser de nouveau. Quand il recula enfin, sans cesser de sourire, il reprit - à propos de son sujet de projet :
- Dans ce cas tout dépend de ce que tu veux toi. Que ton écrit plaise aux pintades bien sur elles, ou qu’il fasse avancer les choses. Moi je sais ce que je choisirai.
Quel intérêt y avait-il, de réecrire quelque chose qui avait été déjà écrire cent fois et plus ? Alexandre voulait-il écrire par souci de plaire ou par souci de montrer une autre vision de la vie ? Les doigts d’Alduis reprirent leurs dessins sur la peau d’Alexandre, en même temps que ce dernier venait se caler contre lui pour poursuivre ses explications.
Alduis doutait d’être bien placé pour l’aider. Il était un militaire, lui, et quand bien même il appréciait de lire de temps à autre, ce n’était pas forcément ce type d’ouvrages qu’il feuilletait à l’occasion. Mais s’il s’agissait d’Alexandre, il pouvait toujours essayer. Sauf que donner son opinion sur quelque chose que vous n’aviez pas lu, voilà quelque chose qui représentait un véritable défi.
Alors Alexandre se leva pour aller chercher les feuillets sur la table, en l’embrassant au passage et sans se rhabiller - ce qui tira un haussement de sourcils à Alduis. Le tiroir ouvert, les pages furent posées sur la table. Visiblement, il allait devoir se lever lui aussi. Bon.
Il sortit du lit, attrapa son bas qu’il remit sans un mot - Alexandre faisait ce qu’il voulait, mais lui ne comptait pas se balader complètement nu dans cette cellule, quoique ce n’était pas désagréable à regarder. Enfin, il s’assit sur la table, les jambes pendantes dans le vide nonchalamment et attrapa les feuilles pour commencer à les lire.
Il se plongea dans la lecture sans un mot. Il ne fit pas un seul commentaire, bien que de temps à autre, un sourire venait étirer ses lèvres, déclenché par telle ou telle phrase.
Courage.
Si elle appelait sa jument ainsi, c’était forcément quelqu’un de bien !
C’était sûr que la patte d’Alexandre se reconnaissait dans ces mots. Après tout, un père fourré on ne savait dans quel bordel des environs, cela lui rappelait un certain prêtre… et un ministre, qu’il écarta de son esprit, celui-ci, pour continuer sa lecture.
Il releva la tête quand Alexandre parla, avec un sourire tout à fait détendu.
- Tu sais, Coco l’asticot...
Alduis leva les sourcils surpris. Il visualisa son père, un asticot, Coco l’asticot… Le décalage était tellement loufoque, tellement aberrant que cela le fit éclater de rire. Coco l’asticot. Tout de suite, le Ministre des Affaires étrangères perdait de son aura de puissance ! Quant à Ryry le Mistigri, c’était guère plus flatteur !
Puis, il eut un air plus ironique, en posant le talon sur le rebord de la table, les feuilles toujours dans sa main droite, tandis que le coude droit venait s’appuyer sur son genou.
- Dis-moi… Tu ne trouves pas qu’on est pas très bien placés, toi et moi, pour critiquer ce qui se fait dans une église alors que... - il jeta un regard entendu au lit, sans cesser de sourire de son air légèrement moqueur : ... nous venons juste de faire la même chose ?
Il passa ses bras autour de son cou, pour qu’il se rapproche de la table, et rapprocha son visage du sien pour ajouter plus bas :
- Et que tu n’as même pas remis de pantalon ?
Son sourire était plein de provocation, et il appuya son front contre le sien, sans le lâcher des yeux.
- Eh bien quoi ? C’est la vérité, non ! Ne viens pas dire le contraire, je ne te croirai pas.
Et face à son regard tendre qu’il posait sur lui, Alduis ne résista pas à la tentation de l’embrasser de nouveau. Quand il recula enfin, sans cesser de sourire, il reprit - à propos de son sujet de projet :
- Dans ce cas tout dépend de ce que tu veux toi. Que ton écrit plaise aux pintades bien sur elles, ou qu’il fasse avancer les choses. Moi je sais ce que je choisirai.
Quel intérêt y avait-il, de réecrire quelque chose qui avait été déjà écrire cent fois et plus ? Alexandre voulait-il écrire par souci de plaire ou par souci de montrer une autre vision de la vie ? Les doigts d’Alduis reprirent leurs dessins sur la peau d’Alexandre, en même temps que ce dernier venait se caler contre lui pour poursuivre ses explications.
Alduis doutait d’être bien placé pour l’aider. Il était un militaire, lui, et quand bien même il appréciait de lire de temps à autre, ce n’était pas forcément ce type d’ouvrages qu’il feuilletait à l’occasion. Mais s’il s’agissait d’Alexandre, il pouvait toujours essayer. Sauf que donner son opinion sur quelque chose que vous n’aviez pas lu, voilà quelque chose qui représentait un véritable défi.
Alors Alexandre se leva pour aller chercher les feuillets sur la table, en l’embrassant au passage et sans se rhabiller - ce qui tira un haussement de sourcils à Alduis. Le tiroir ouvert, les pages furent posées sur la table. Visiblement, il allait devoir se lever lui aussi. Bon.
Il sortit du lit, attrapa son bas qu’il remit sans un mot - Alexandre faisait ce qu’il voulait, mais lui ne comptait pas se balader complètement nu dans cette cellule, quoique ce n’était pas désagréable à regarder. Enfin, il s’assit sur la table, les jambes pendantes dans le vide nonchalamment et attrapa les feuilles pour commencer à les lire.
Il se plongea dans la lecture sans un mot. Il ne fit pas un seul commentaire, bien que de temps à autre, un sourire venait étirer ses lèvres, déclenché par telle ou telle phrase.
Courage.
Si elle appelait sa jument ainsi, c’était forcément quelqu’un de bien !
C’était sûr que la patte d’Alexandre se reconnaissait dans ces mots. Après tout, un père fourré on ne savait dans quel bordel des environs, cela lui rappelait un certain prêtre… et un ministre, qu’il écarta de son esprit, celui-ci, pour continuer sa lecture.
Il releva la tête quand Alexandre parla, avec un sourire tout à fait détendu.
- Tu sais, Coco l’asticot...
Alduis leva les sourcils surpris. Il visualisa son père, un asticot, Coco l’asticot… Le décalage était tellement loufoque, tellement aberrant que cela le fit éclater de rire. Coco l’asticot. Tout de suite, le Ministre des Affaires étrangères perdait de son aura de puissance ! Quant à Ryry le Mistigri, c’était guère plus flatteur !
Puis, il eut un air plus ironique, en posant le talon sur le rebord de la table, les feuilles toujours dans sa main droite, tandis que le coude droit venait s’appuyer sur son genou.
- Dis-moi… Tu ne trouves pas qu’on est pas très bien placés, toi et moi, pour critiquer ce qui se fait dans une église alors que... - il jeta un regard entendu au lit, sans cesser de sourire de son air légèrement moqueur : ... nous venons juste de faire la même chose ?
Il passa ses bras autour de son cou, pour qu’il se rapproche de la table, et rapprocha son visage du sien pour ajouter plus bas :
- Et que tu n’as même pas remis de pantalon ?
Son sourire était plein de provocation, et il appuya son front contre le sien, sans le lâcher des yeux.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [5 Décembre 1597] Une nouvelle décoration peu catholique
Alexandre continua de pouffer légèrement, suite à cette seconde réflexion, puis se rappela e ces nuits où, seul dans son lit, il essayait e s'imaginer ce qui se passerait une fois que ses parents auraient décidé de le marier. Il se remémorait de sa peur à ne pas savoir faire ce qui était attendu de lui. Il répondit d'une voix amère.
"Même habillées, même dans la rue, elles ne me font rien..."
La conversation littéraire autour de son projet se chargea d'évacuer ces ombres qui revenaient polluer son esprit. Il écouta cette réponse et al méditait. Il avait envie d'être lu et apprécié mais en même temps ne pas reproduire exactement les mêmes schéma. Faire à la voir du neuf et de l'ancien. Recycler des structures déjà établis mais y ajouter dedans de l'inédit.
Pendant le temps que son amant lut les premiers feuillets de son manuscrit, Alexandre le contempla avec nervosité puis vit un petit sourire que son esprit interpréta comme une marque d'appréciation. Il se sentit encouragé et donna ces explications sur le terme choisi, ce fameux Coco l'asticot, et à celles-ci Alduis fut un léger temps surpris puis éclata de rire. Son rire était doux et plaisant. Alexandre aurait voulu l'entendre plus souvent.
Alduis posa ensuite le pied sur la petite table, ce qui amusa Alexandre et lui rappela leur première rencontre dans son château, quand il le croyait fatigué. Il haussa les épaules suite à son commentaire.
"Ces deux imbéciles confondent église et maison de passe. Ce n'est pas baiser qui les intéresse, c'est de baiser sous les yeux de ce pauvre Christ."
Il tourna un bref instant les yeux vers le crucifix et poussa un soupir.
"J'ai surpris cet été ton père au lit avec une paroissienne. Il avait visiblement ses habitudes. Et la première fois où je l'ai rencontré, c'était le lendemain du mariage de la princesse Kalisha, après avoir fait le tour des bordels dans l'espoir de retrouver le mien de père. Ils avaient apparemment passé une excellente soirée. Eux, ils n'aiment pas. Ils collectionnent."
Alduis passa les bras autour de ses épaules et Alexandre sentit son ventre se retourner n sentant son regard brûlant sur lui. Il rit de sa réplique puis passa la main dans les cheveux de son amant.
"C'est gênant un pantalon parfois."
Ses mains descendirent le long du corps de son amant et s'appliquèrent à retirer son pantalon à lui aussi.
"Et très superflu au fond."
Alors, ses lèvres se posèrent les siennes pour un baiser fougueux. Il le désirait encore ce bel homme qui se tenait juste contre lui. Son souffle qui caressait sa nuque le rendait fou. Il saisit en même temps son visage et se plaqua contre son corps.
"Et si on retournait au lit, mon amour ?"
"Même habillées, même dans la rue, elles ne me font rien..."
La conversation littéraire autour de son projet se chargea d'évacuer ces ombres qui revenaient polluer son esprit. Il écouta cette réponse et al méditait. Il avait envie d'être lu et apprécié mais en même temps ne pas reproduire exactement les mêmes schéma. Faire à la voir du neuf et de l'ancien. Recycler des structures déjà établis mais y ajouter dedans de l'inédit.
Pendant le temps que son amant lut les premiers feuillets de son manuscrit, Alexandre le contempla avec nervosité puis vit un petit sourire que son esprit interpréta comme une marque d'appréciation. Il se sentit encouragé et donna ces explications sur le terme choisi, ce fameux Coco l'asticot, et à celles-ci Alduis fut un léger temps surpris puis éclata de rire. Son rire était doux et plaisant. Alexandre aurait voulu l'entendre plus souvent.
Alduis posa ensuite le pied sur la petite table, ce qui amusa Alexandre et lui rappela leur première rencontre dans son château, quand il le croyait fatigué. Il haussa les épaules suite à son commentaire.
"Ces deux imbéciles confondent église et maison de passe. Ce n'est pas baiser qui les intéresse, c'est de baiser sous les yeux de ce pauvre Christ."
Il tourna un bref instant les yeux vers le crucifix et poussa un soupir.
"J'ai surpris cet été ton père au lit avec une paroissienne. Il avait visiblement ses habitudes. Et la première fois où je l'ai rencontré, c'était le lendemain du mariage de la princesse Kalisha, après avoir fait le tour des bordels dans l'espoir de retrouver le mien de père. Ils avaient apparemment passé une excellente soirée. Eux, ils n'aiment pas. Ils collectionnent."
Alduis passa les bras autour de ses épaules et Alexandre sentit son ventre se retourner n sentant son regard brûlant sur lui. Il rit de sa réplique puis passa la main dans les cheveux de son amant.
"C'est gênant un pantalon parfois."
Ses mains descendirent le long du corps de son amant et s'appliquèrent à retirer son pantalon à lui aussi.
"Et très superflu au fond."
Alors, ses lèvres se posèrent les siennes pour un baiser fougueux. Il le désirait encore ce bel homme qui se tenait juste contre lui. Son souffle qui caressait sa nuque le rendait fou. Il saisit en même temps son visage et se plaqua contre son corps.
"Et si on retournait au lit, mon amour ?"
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