[10 Décembre 1597] Une messagère de mauvaise humeur [Terminé]
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Re: [10 Décembre 1597] Une messagère de mauvaise humeur [Terminé]
Ce fut au tour d’Eldred de se renfrogner et de soupirer. Ce qu’elle pouvait être bornée parfois. Si c’était Alduis, il lui aurait déjà collé son point dans la figure pour être sûr de faire cheminer ses arguments mais face à Cassandre, il était perdu, il avait l’impression d’avancer dans un labyrinthe où chaque chemin menait inlassablement à un cul de sac. Pourtant s’il y avait une entrée, il y avait forcément une sortie.
- Ce ne sont pas des mots, Cassandre ! Ca te viendrait à l’idée de remettre en question le soleil ? Non. Et les deux faces d’une même pièce ? Non. Et bien ce n’est pas différent. C’est simplement une façon de voir les choses. Tu détestes Alduis, mais si tu ne prends pas garde tu vas finir comme lui à vivre dans les ténèbres et à te mutiler pour vérifier que tu es toujours vivante. Cassandre, tu ne peux pas prendre ce chemin… Tu as le choix de faire demi-tour et d’en emprunter un autre. La vie ce n’était pas tout blanc. Mais ce n’était pas noir non plus. C’est du gris. Plus ou moins clair suivant les jours. La maladie et la mort aussi font partie de la vie. C’est parce que la mort existe qu’on peut profiter de la vie et de chaque seconde qui passe.
Pourquoi personne ne le comprenait ? C’était vraiment si étrange ce qu’il racontait ? Pourtant tout cela lui semblait terriblement naturelle. La vie, la mort… C’était comme le reste : les facettes d’une même pièce. Un cycle infini qui régissait l’univers depuis la nuit des temps.
- Ce n’est pas à toi de choisir pour Sylvère et les autres. Ils sont suffisamment responsable pour faire leur choix. Et oui je suis sûr que si Aud et moi demandons à t’accueillir à Frenn, il le fera… N’écoutes pas ce que raconte le rat à trois pattes. Tu vaux bien mieux que ça quand tu réfléchis au lieu d’agresser. D’accord ?
Cassandre s’extirpa de ses bras et un goût d’inachevé plana. C’était la première fois qu’il se sentait si loin du message qu’il avait voulu transmettre.
-Tu ne me dérangeras jamais Cassandre…
- Ce ne sont pas des mots, Cassandre ! Ca te viendrait à l’idée de remettre en question le soleil ? Non. Et les deux faces d’une même pièce ? Non. Et bien ce n’est pas différent. C’est simplement une façon de voir les choses. Tu détestes Alduis, mais si tu ne prends pas garde tu vas finir comme lui à vivre dans les ténèbres et à te mutiler pour vérifier que tu es toujours vivante. Cassandre, tu ne peux pas prendre ce chemin… Tu as le choix de faire demi-tour et d’en emprunter un autre. La vie ce n’était pas tout blanc. Mais ce n’était pas noir non plus. C’est du gris. Plus ou moins clair suivant les jours. La maladie et la mort aussi font partie de la vie. C’est parce que la mort existe qu’on peut profiter de la vie et de chaque seconde qui passe.
Pourquoi personne ne le comprenait ? C’était vraiment si étrange ce qu’il racontait ? Pourtant tout cela lui semblait terriblement naturelle. La vie, la mort… C’était comme le reste : les facettes d’une même pièce. Un cycle infini qui régissait l’univers depuis la nuit des temps.
- Ce n’est pas à toi de choisir pour Sylvère et les autres. Ils sont suffisamment responsable pour faire leur choix. Et oui je suis sûr que si Aud et moi demandons à t’accueillir à Frenn, il le fera… N’écoutes pas ce que raconte le rat à trois pattes. Tu vaux bien mieux que ça quand tu réfléchis au lieu d’agresser. D’accord ?
Cassandre s’extirpa de ses bras et un goût d’inachevé plana. C’était la première fois qu’il se sentait si loin du message qu’il avait voulu transmettre.
-Tu ne me dérangeras jamais Cassandre…
Re: [10 Décembre 1597] Une messagère de mauvaise humeur [Terminé]
Cassandre se tenait près de la porte de l'écurie, prête à se retirer, mais le discours de son ami la laissait encore partagée. Elle n'avait pas aimé sa comparaison avec Alduis. Elle n'était pas Alduis de Fromart. Lui, il ne songeait qu'à mourir. Comme un animal. Comme si sa vie ne servait à rien.
"Non, Eldred, je ne suis pas comme Alduis. On en a parlé, tous les deux, l'autre soir. Lui, il songe qu'à la mort. Il ne regrette de ne pas être une vache ou un cheval qu'on abattrait à la moindre maladie ou blessure. Moi, je suis humaine et je le resterai. Mourir, c'est pour les faibles, les lâches, comme lui. Moi, je veux vivre et montrer aux gens que je vis. Je veux montrer à ce monde que j'existe, ce monde qui ne cesse depuis que je suis petite à me pousser vers sa sortie. Je lui montrerai que c'est moi qui suis plus forte, plus endurante. Je lui monterai. Je leur montrerai à tous."
Derrière la porte, face à Eldred, elle croisa les bras, ayant retrouvé sa hargne sauvage."
"Alduis et moi sommes des chats sauvages, mais moi je combattrai jusqu'au bout, sans rendre les armes. Je abandonnerai jamais."
Lancer de dés : est ce que Cassandre va partir là dessus ou laisser Eldred lui répondre ?
1-2 : Elle part sans se retourner, plantant Eldred là
3-4 : Elle a une hésitation mais se décide de partir quand même
5-6 : Elle reste
"Non, Eldred, je ne suis pas comme Alduis. On en a parlé, tous les deux, l'autre soir. Lui, il songe qu'à la mort. Il ne regrette de ne pas être une vache ou un cheval qu'on abattrait à la moindre maladie ou blessure. Moi, je suis humaine et je le resterai. Mourir, c'est pour les faibles, les lâches, comme lui. Moi, je veux vivre et montrer aux gens que je vis. Je veux montrer à ce monde que j'existe, ce monde qui ne cesse depuis que je suis petite à me pousser vers sa sortie. Je lui montrerai que c'est moi qui suis plus forte, plus endurante. Je lui monterai. Je leur montrerai à tous."
Derrière la porte, face à Eldred, elle croisa les bras, ayant retrouvé sa hargne sauvage."
"Alduis et moi sommes des chats sauvages, mais moi je combattrai jusqu'au bout, sans rendre les armes. Je abandonnerai jamais."
Lancer de dés : est ce que Cassandre va partir là dessus ou laisser Eldred lui répondre ?
1-2 : Elle part sans se retourner, plantant Eldred là
3-4 : Elle a une hésitation mais se décide de partir quand même
5-6 : Elle reste
Re: [10 Décembre 1597] Une messagère de mauvaise humeur [Terminé]
Le membre 'Cassandre Velasquez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [10 Décembre 1597] Une messagère de mauvaise humeur [Terminé]
Après ce discours un pu rude, Cassandre éprouva de l'embarras pour Eldred qui essayait de l'aider. Mais il ne pouvait pas faire grand chose. Elle le savait. Il était trop tard pour elle. Elle avait trop souffert pour réussir à penser différemment.
Soudain, la cloche des offices de Frenn retetint et la prit par surprise. Elle sursauta.
"Quoi ? Il est cette heure-là ? Faut que j'aille ! Vraiment ! Je dois aller afire les courses au marché !"
Elle jeta un dernier regard ennuyé à Eldred puis s'empressa de disparaître. Il lui restait un long chemin pour repartir en ville et revenir à cette vie d’innocente petite fille.
Soudain, la cloche des offices de Frenn retetint et la prit par surprise. Elle sursauta.
"Quoi ? Il est cette heure-là ? Faut que j'aille ! Vraiment ! Je dois aller afire les courses au marché !"
Elle jeta un dernier regard ennuyé à Eldred puis s'empressa de disparaître. Il lui restait un long chemin pour repartir en ville et revenir à cette vie d’innocente petite fille.
Re: [10 Décembre 1597] Une messagère de mauvaise humeur [Terminé]
Eldred l’observa s’offusquer de sa comparaison à Alduis. Il soupira profondément. Il ne savait plus quoi dire ou faire. Il assistait impuissant à la vague qui semblait l’éloigner du rivage. Il regardait avec effroi le ressac se fracasser sur les récifs saillants.
- Alduis subit depuis plus longtemps que toi. Qu’est-ce que tu feras si la colère te dévore complètement ? Il ne restera rien Cassandre. Quand tu es dans l’obscurité la plus totale, tu veux juste fermer les yeux. Parce que ça ne fait pas de différence. Il fait noir. Tu as encore le choix. Ne l’oublie pas.
Alduis et elle n’avait rien de différent et il le regarda s’éloigner avec inquiétude aussi bien physiquement que psychologiquement.
- Prend soin de toi, ma petite Valkyrie et sois prudente.
Il leva la main en guise de salutation à son dernier regard avant qu’elle ne déguerpisse comme… un chat sauvage.
- Alduis subit depuis plus longtemps que toi. Qu’est-ce que tu feras si la colère te dévore complètement ? Il ne restera rien Cassandre. Quand tu es dans l’obscurité la plus totale, tu veux juste fermer les yeux. Parce que ça ne fait pas de différence. Il fait noir. Tu as encore le choix. Ne l’oublie pas.
Alduis et elle n’avait rien de différent et il le regarda s’éloigner avec inquiétude aussi bien physiquement que psychologiquement.
- Prend soin de toi, ma petite Valkyrie et sois prudente.
Il leva la main en guise de salutation à son dernier regard avant qu’elle ne déguerpisse comme… un chat sauvage.
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