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[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse

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Message par Invité Lun 7 Sep - 17:29

La situation devenait intenable. En fait, à peine son bâillon enlever, alors que son regard croisait celui d'un homme semblant venu à son secours - celui qui jetait des pierres donc - elle ferma les yeux, se recroquevilla sur elle même, alors qu'on lui enlevait ses chaînes, et qu'on lui pansait le dos. Seigneur, il fallait que ça s'arrête. Le hennissement d'un cheval, sortant d'on ne sait où, sembla lui donner l'impulsion. Prenant une profonde inspiration, en se redressant d'un coup :

- ARRÊTEZZZ ! ! !

Avait-elle hurler de toutes ses forces ! Puis commença un égrènement de nom, qu'elle hurla tout aussi fort, d'abord : Lydie - La mère de tous, une chienne en fait - une chienne, moins portait sur son esprit de prédation, qui tendit l'oreille un instant, mais aussi "Ruth" - Fille de Lydie, une chienne-louve, qui la suit partout ou elle va - mais ce n'est que quand elle entends son nom, qu'elle abandonne sa "proie". Vient le tour de "David" - Fils de Lydie, chien-loup le plus petit, qui des son plus jeune âge, s'attaquait à plus gros et plus fort que lui - mâle le plus influent, ayant déjà entendu la voix de Sylvia crier le nom de sa mère et sa sœur, il s'en viens à son tour vers Sylvia. "Pierre" - Idem, un peu rival de son frère, elle se demande desfois si elle n'aurait pas dû les appeler Jacob et Esaü, mais lui c'est surtout qu'il vient toujours pêcher avec elle... - les oreilles à présent alerte, réponds à l'appel de son nom, puis il y a "Job" - le plus vieux des 4 mâles, et le plus gentils et doux, à qui il arrive toujours quelques un pépin, mais... Il reste le même -qui arrive en boitillant, on se demande bien ce qui lui est encore arriver, et enfin "Jonas" - sorti après Job, le plus têtu, qui a plus de mal avec l'obéissance - qu'il interpellera par 3 fois !

Ainsi donc, la meute vient se regrouper autour d'eux, ce qui n'est pas sans mal à cause du cheval ! Oui, le cheval déjà terrifier, son odeur n'était pas calmer les canidés, rassemblé certes mais, toujours aussi excité à cause du canasson - parce qu'il est bien connu, que la peur excite l'instinct de prédation - toujours est-il que finalement, Lydie finit par léchouiller une Sylvia totalement épuiser, s'en vient alors Ruth, puis Pierre... C'est la folie ! Ils font le tour du canasson, le sente, sente aussi l'odeur du jeteur de pierre, c'est donc un imbroglio de truffes froides, de pattes, de langues râpeuses et de queue fouettant l'air, qui s'agglutine autour de la rouquine, qui n'est pas peu fier de leur présence.

Mais dans toutes cette cohue, elle se penche face contre terre, et pleure à chaudes larmes. Elle pleure, et son émotion semble se transmettre au animaux, qui semble se calmer, et se frotter plus silencieusement à elle, en faisant de petit gémissement plaintif près d'eux. Et finalement, ont pu alors entendre de sa part :

- M-merci, mon Dieu. Merci.

Elle repart de plus belle en sanglot pendant un cours instant, avant de se redresser et de regarder vers "le jeteur de pierre", lui adressant un timide sourire :

- M-merci. Merci beaucoup.

Et puis, elle reste à genoux, les yeux fermer, visages tourner vers le ciel. Elle reprends son souffle, son cœur s'apaise, elle reprends vie. On l'entend dire alors, avec un sourire, une dernière larme perlant sa joue gauche :

- "Quand un malheureux crie, l’Éternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses." - Psaume 34 v6 -

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Message par Sylvère d'Aiguemorte Sam 12 Sep - 9:21

Jérémie était aux côtés de la femme, à défaire sa cape pour en faire un garrot de fortune. Laquelle était roulée en boule par terre, comme épuisée, comme abattue.

Les loups continuaient de s'acharner sur les chasseurs, sans s'occuper d'eux, comme s'ils faisaient une différence entre les hommes à terre et leur propre groupe. Ils avaient des comportements incompréhensibles ! Ce n'étaient pas ceux d'animaux sauvages... et pourtant, c'était bel et bien des loups !

Le cheval d'Eldred jaillit de l'ombre, se cabra dans un grand hennissement avant que le guerrier ne tende la main à Jérémie pour le sortir de ce traquenard.

Mais alors, comme si elle avait retrouvé subitement une partie de sa force titanesque, la femme se releva d'un coup et hurla. Elle hurla des prénoms, un par un, et les loups relevèrent la tête des corps qu'ils s'occupaient à déchiqueter. Ils se regroupèrent autour d'elle, comme on se regroupe autour d'une personne respectable. Ils ne semblaient plus avoir le désir d'attaquer qui que ce soit.

Alors jugeant que le danger était passé, Sylvère redescendit. Parce qu'on ne se refaisait pas, son premier automatisme fut de faire le tour des corps pour les fouiller et récupérer ce qui était récupérable. Leurs bourses, leurs armes, leurs ceintures, et même pour certains quand ils étaient en bon état — c'est-à-dire assez peu puisque les loups étaient passés par là —, leurs vêtements et leurs chaussures. Et il jeta le tout en tas et se frotta les mains.

La femme était retombée face contre terre, et elle pleurait. L'adrénaline qui retombait, rien de plus normal. À vrai dire, l'action terminée et le calme revenu, il commençait lui-même à sentir la douleur de son bras pulsait avec plus de vigueur.

Mais voilà qu'elle remerciait Dieu... Et comme si ça ne suffisait pas, qu'elle récitait des versets de la Bible. Quoi ? Sérieusement ? Ils étaient là, devant elle, tous les trois, ils saignaient même ! et elle ne trouvait rien de mieux que de remercier Dieu ?

Comme s'il était intervenu, comme s'il était son grand sauveur ! Sornettes, tiens, c'était ridicule. Il était bien tranquille dans son ciel, qu'est-ce qu'il se serait allé embêter à regarder les malheurs des petites gens ? À sa place, en tout cas, il ne l'aurait pas fait.

Et puis, elle n'était pas la seule en détresse — il reprenait le vocabulaire utilisé. Il y avait un sacré paquets de personnes qui auraient eu besoin d'une aide divine. Pourquoi l'aurait-il privilégiée, elle en particulier ? Il leva les yeux au ciel sans se cacher, soupira, et passa définitivement à autre chose. En l'occurrence, à son manteau et à son bras.

Il enleva son manteau, releva sa manche pour que le sang ne la tâche pas davantage et se concentra ensuite sur la déchirure dans la fourrure de son vêtement. Il pouvait passer sans souci plusieurs doigts dans le trou. Autant dire que cela n'isolerait pas beaucoup le froid qui deviendrait bientôt plus virulent.

- Sans vouloir interrompre tes remerciements divins — ce qu'il faisait exactement sans remord pourtant — tu es blessée et même en priant très fort, Dieu ne refermera pas ta plaie, ni ne recoudra mon manteau. Alors si tu veux bien, tu exprimeras ta grâce à Dieu plus tard et nous allons passer à quelque chose de plus constructif pour le moment.

Et première chose constructive à ses yeux, qu'il demanda aussitôt :

- Comment tu t'appelles ?
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Message par Eldred Kjaersen Sam 12 Sep - 10:47

Les loups encerclés sa monture exhalait toute sa nervosité par ses naseaux fumants. Il tendit la main à la Jérémie, lorsque la colossale prisonnière hurla avant d'égrener une suite de noms. Eldred ne comprit pas tout de suite de quoi il s'agissait: il regarda tout autour de lui mais ne vit personne. L'idée même que ses loups puissent être apprivoisés ne lui effleura même pas l'esprit. Pourtant c'était bel et bien le cas, et un à un, ils rejoignirent la femme dont la terreur s'évacuait en pleurs.

Les loups vinrent tourner autour de lui et l'oriental piaffer sur le sol poisseux de sang. Les muscles bandés, il n'attendait qu'un infime relâchement dans ses brides pour filer au triple galop et écoutait cet instinct de survie qui lui sommer de fuir.

Enfin les prédateurs les quittèrent et l'animal pu retrouver un relatif calme. D'un rapide coup d'oeil, il analysa la scène et décida que le danger semblait écarter. Il sauta hors de sa monture et observa Sylvère dépouiller les restes qui jonchaient le sol. Le prix du fer. Il aurait sans doute dû en faire de même... Mais il ne pouvait décemment pas retourner à Frenn les poches pleines.

C'est alors qu'il entendit la femme remercier Dieu. Sérieusement?! Par réflexe, il se tourna vers le brigand qui levait déjà les yeux au ciel.  Eldred était croyant. Croyant en vers ses Dieux nordiques. Mais jamais, ils ne les auraient remercié de les avoir sauver! Les faits et les actes étaient le propres de chacun! Quand il pensait qu'ils s'étaient tous mis en danger pour elle et qu'elle récitait des versets de la bible!

-Tu pourras invoquer Dieu plus tôt la prochaine fois. lacha-t-il ironiquement avant de s'approcher du blessé.

Ils auraient pu se faire tuer! Et elle! Ne trouvait rien de mieux que de remercier cet espèce d'imposteur barbu avant de les remercier eux!

Brides toujours dans une main, il prit lentement le bras de Sylvère afin de constater l'étendue des dégâts: cela saignait toujours mais il n'y avait rien de létal en l'état. Le zakrotien avait vu bien pire au cours des batailles auxquelles il avait participé. Il se baissa pour arracher un pan de chemise de l'un des cadavre et entreprendre de bander le bas du blessé sans lui demander son avis. La plaie était propre. Il serra suffisamment pour arrêter le sang.

-Votre guérisseur fera mieux, mais en l'état ça fera l'affaire. Je vous déposerai chez lui sur le retour si vous le voulez, Majesté.
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Message par Le Cent-Visages Dim 13 Sep - 14:15

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

La rouquine était maintenant recroquevillée. Jérémie avait immédiatement pris soin de faire un garrot avec la seule chose en sa possession pour cela : REQUIESCAT IN PACE sa cape... il pouvait bien la laisser à la jeune femme. Il se rachèterait un manteau de fortune à l'occasion, auprès de quelques revendeur de fripes qui lui céderait un vêtement déjà bien étrenné pour deux ou trois rilchs seulement. Comme il venait d'achever le nœud, l'esclave garda les mains sur les épaules de la malheureuse pour aider à faire redescendre sa terreur. Il faudra, pensa-t-il, que Sylvère et elle aillent plus tard s'assurer de la non gravité de leurs plaies et se fassent soigner si besoin - comme le suggérera d'ailleurs ensuite le Zakrotien à Sa Majesté des Bois. Jérémie, pour sa part, n'était heureusement que légèrement blessé, il n'aura pas à aller chercher secours. Au milieu de la mêlée périlleuse, Eldred à cheval approcha pour lui tendre la main. La grande ombre aura d'abord un regard hésitant vers la femme à terre... puis se sera apprêté à grimper sur le destrier du Zakrotien pour se tirer de cette impasse. Mais il n'en aura pas besoin tant, soudain, la situation évolua d'une façon qu'il n'aurait certainement pas imaginé.

La géante en effet appela dans une série de hurlements : Lydie, Ruth, David, Pierre, Job, Jonas. D'abord, Jérémie ne comprit pas. Il secoua la tête, de dépit et de pitié pour ce qui lui apparut être une énième bizarrerie. Puis, très vite, il nota le changement d'attitude des loups... Serait-ce donc bien ce qu'il croyait ? Des loups apprivoisés ?! Voilà qui était assez extraordinaire ! Tout aussi extraordinaire, cela dit, que l'improbable fait d'avoir Sylvère, Eldred et lui-même réunis là, pile à cet endroit, au moment nécessaire moment pour aider cette captive. Mais après tout, les probabilités savaient aussi se jouer de l'esprit et lui réserver parfois de belles surprise - comme de tirer sept fois de suite un même nombre aux jeux de hasard... cela était rarissime, mais cela arrivait. Ce ne serait pas savoureux, autrement. Alors pourquoi pas une rencontre aussi statistiquement sidérante que celle-ci ?
Et les loups s'apaisèrent aux appels de la jeune femme. Ils reniflèrent le cheval d'Eldred, Eldred lui-même, puis Jérémie - complètement paralysé par l'angoisse et l'incertitude. Rien n'était encore gagné. Il restait sur ses gardes, tout de nerfs bandé. Quand les loups enfin ne parurent plus du tout une menace, il n'en crut pas ses yeux à l'instar de ses camarades. Bientôt, telle Blandine dans l'arène, la géante meurtrie se retrouva entourée d'animaux devenus parfaitement dociles à ses appels. Une foule de question harassa alors Jérémie. Comment les avait-elle dressés ? S'agissait-il d'une femme des bois ayant partagé des années durant la vie de ces quadrupèdes ? Si oui, un savoir comme le sien sur la gestion des bêtes sauvages serait très précieux à plus d'un berger ! Épuisée, elle relâcha la pression et fondit en larmes. Jérémie resserra un peu l'étreinte de ses mains à ses épaules dans un geste qui se voulait amical et réconfortant. Il ne dit rien, laissa à la tension le temps de s'évacuer.

Alors le premier réflexe de la géante fut de remercier le Très Haut. En y ajoutant une citation exacte d'un verset des Psaumes dont Jérémie capta aussitôt la référence. Diantre ! Ou bien était-elle très érudite, ou bien immensément croyante ! Ou les deux. Après tout, l'esclave se dit qu'un tel concours de circonstances - un défi aux probabilités - pouvait en effet laisser déduire à quelqu'un d'extrêmement pieux que Dieu était à l'origine de ces "retrouvailles" qui avait un si petit nombre de chances d'arriver. Là-dessus, la rouquine le remercia, lui, d'une toute petite voix et tandis qu'un des loups se blottissait contre elle dans une scène attendrissante. Jérémie hocha simplement la tête. Il passait après Dieu. Soit. Logique, même, dans la façon de penser d'une personne manifestement très croyante - aussi l'esclave n'en prendra-t-il pas ombrage : il en fallait beaucoup pour l'offusquer et il préférait savoir se mettre dans la logique d'autrui.

Eldred et Sylvère, cependant, n'en pensaient manifestement pas autant. Le roi de la forêt venait de redescendre de son arbre. D'abord, il constata les dégâts laissés par les loups, puis ramassa ce qu'il put de penailles et de biens à subtiliser aux adversaires à terre, inconsciente. Assommés ou morts ? Peut-être que les uns se réveilleraient plus tard, et les autres jamais : dans une telle mêlée il serait bien surprenant qu'aucun n'ait trépassé.
Les lèvres de Jérémie se tordirent dans une légère grimace compatissante à la douleur de Sylvère, en le voyant inspecter s plaie puis l'état de son manteau. Eldred avait raison : il devrait rapidement se faire panser. La grimace du Torrès se changera alors, brièvement, en petit sourire amusé en se rappelant que d'après Cassandre, ces bois abritaient le meilleur guérisseur au monde. Au. Monde ! Sylvère cependant intervint, sonnant derechef la trêve de plaisanterie qui ramènera Jérémie à tout son sérieux, visage droit et neutre. Le brigand notait non sans cynisme que l'urgence n'était pas à la prière mais aux soins. Dans la foulée, Eldred lâcha aussi une remarque ironique trahissant un agacement qui pouvait largement se comprendre ! Tous trois s'étaient mis en danger dans ce sauvetage. Tout "instruments de Dieu pour le sauvetage" qu'ils étaient dans la logique de la jeune femme, ils méritaient aussi reconnaissance. Jérémie était le plus proche de la géante à ce moment-là : il avait été remercié - sans doute en serait-il autant pour ses comparses. Il ne dit rien, là encore. Autant ne pas rajouter de l'huile sur le proverbial feu. Il écoutera seulement avec curiosité la réponse de la jeune femme à Sylvère.
Le spectacle des loups toujours présents autour d'eux ne manquera pas du reste de happer tout l'intérêt du spectre. Ce n'était pas tous les jours que l'on voyait des animaux sauvages de si près... et adoptant un tel comportement !
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Message par Invité Mer 16 Sep - 13:59

Malgré le semblant de regain de paix qu'elle avait, elle s'était senti comme agresser de nouveau. Peut-être à cause de l'épuisement, du froid - un peu moins, avec la cape du "jeteur de pierre" - de la faim, de la soif... Elle commençait lentement, à ne plus y voir très bien.

L'un lui demandait son nom, l'autre... Elle regarde alors la "Majesté" :

- Je m'appel Sylvia, Sylvia Nevenia DelaForge, et - Elle regarde vers le moqueur - c'est ce que j'ai fais - Et toc... -

Entre temps, elle avait observer celui que le "barbare moqueur" avait appeler "Majesté" - qui n'avait rien d'une majesté. En même temps, elle n'en avait jamais vu non plus... - prendre, piller, les poches des brigands. Des lors, elle ne pensait plus qu'à 2 choses : Manger et... Son collier ! SON COLLIER ! Elle se lève alors brusquement, d'un seul coup, le mouvement entraînant celui de la meute. Sauf que prise de vertige, elle titube, vacille, fais 1 pas, 2 pas, et chute lourdement. Elle se sent tellement faible soudainement, et de nouveau sa "famille" l'entourent, elle tente de se relever, Lydie passe en-dessous d'elle, et Sylvia se relève plus lentement :

- M-mon... Mon collier. J-je dois, r'trouver, mon collier.

Elle en pleurerait de nouveau, mais pleurer c'est épuisant. Elle trop fatigué pour ça, et après 2, 3 nouveaux pas, en allant vers le tas de sa "Majesté", elle s'effondre de nouveau lourdement, sa vision est de plus en plus brouillé, elle ne voit pratique plus grand chose... C'est à peine, si elle marmonne d'une voix audible :

- M-maman... Collier, m-mon collier... R-rendez-moi, m-mon...Collier...

Ses dernières forces s'étiolent, entre l'épreuve de ces 2 derniers jours, les émotions fortes de ses dernières minutes, avoir tordu les barreaux de sa cage... Sa conditions physique, ne lui permettait plus de tenir, sur la particularité qui faisait qu'elle si charpenter, mais plus autant qu'il y a 2 jours. Est-ce qu'une fois de plus, après une si grande libération, elle allait... Mourir ? Comme Samson, qui après s'être affranchi de 1000 soldats philistins, grâce à la force que Dieu lui donnait, et une mâchoire d'âne, cru mourir de soif - "Pressé par la soif, il invoqua l'Eternel, et dit: C'est toi qui as permis par la main de ton serviteur cette grande délivrance; et maintenant mourrais je de soif, et tomberais-je entre les mains des incirconcis?" Juge 15 v18 - mais Dieu avait tous prévu - "Dieu fendit la cavité du rocher qui est à Léchi, et il en sortit de l'eau. Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie." Juge 15 v19 - Est-ce qu'il y pensait concrètement, à cet instant ? Pour être honnête, non. Même son esprit, sa pensée, était épuisé, mais... Dans son, elle espérait toujours. Ces hommes, malgré leur paroles, n'étaient pas là par hasard. S'Il avait permis, qu'elle puisse tordre les barreaux de sa cage, et que ces hommes soit là, dans sa faiblesse, qu'ils soient tous là... Ce n'était pas rien.

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Message par Sylvère d'Aiguemorte Mer 30 Sep - 15:04

Sylvère avait les plus grandes difficultés à comprendre comment on pouvait choisir de remercier Dieu, face à ceux qui venaient eux-mêmes risquer leurs vies. C’était comme attribuer des actions faites en toute connaissance de cause à quelqu’un d’autre. En fait, il trouvait même cela très irrespectueux. Il échangea un regard avec Eldred et il sut qu’ils pensaient la même chose. Il leva les yeux au ciel une nouvelle fois. Et se garda bien de faire tout commentaire désobligeant qui lui brûlait pourtant la langue.

La jeune femme répondit.

- Je m’appelle Sylvia. Sylvia Nevenia DelaForge.

Sylvère dut se mordre les lèvres vivement pour ne pas exploser de rire. Et même comme cela, il échappa un immense sourire qu’il ne parvenait pas à réprimer. Comment ne pas penser à ce cher couple de paysans, Sylvia et Hyacinthe Galtym, à ce doux poulet mijoté et aux délicates senteurs d’or qui en avaient résultées ? Impossible.

Il s’inclina avec exagération, sans rien expliquer. Ce prénom valait bien cela à lui seul, son plus grand respect ! … et cela même s'il avait quelques difficultés à comprendre le comportement de sa propriétaire. Ce qui ne s'arrangea pas à la suite.

Dans les secondes qui suivirent, Eldred s'approcha et prit son bras d'autorité pour regarder la plaie. Il se baissa pour ramasser un bout d'étoffe, et, se redressant, banda son bras. En le regardant faire, Sylvère hocha la tête. Il n'était pas du genre à ne pas reconnaître ses dettes et à refuser l'aide des autres.

- Je n'ai pas encore eu l'occasion de te remercier.

Eldred serra le bandage de fortune et annonça que cela suffirait pour le moment. Sylvère en profita pour plonger son regard dans le sien :

- Je te dis merci. Sincèrement.

Il n'eut pas le temps d'en dire plus que la fameuse Sylvia sembla réaliser quelque chose, elle se redressa avec un air paniqué. Quoi encore ?! Elle allait leur sortir un nouveau verset de la Bible ? Ou bien une autre de ses spécialités, si on prenait en compte cette histoire de collier. Quel collier ? Il n’en avait vu aucun, même dans le fatras qu’il avait récupéré. Il lui jeta un regard en coin, sans pouvoir chasser la perplexité du fond de ses prunelles. Était-il médisant ou cette fille était vraiment très étrange ? Ce qui était sûr, c'était que si Dieu veillait sur elle avec tant de dévotion, dans ce cas, il était inutile de perdre plus de temps.

Il adressa un hochement de tête à Jérémie pour le saluer. De toute manière, Sylvère ne serait pas d'une grande aide pour la suite. Il farfouilla dans ses poches, et lança de son bras intact une miche de pain qu'il avait volée quelques jours plus tôt. Ils pourraient partager avec Sylvia.

- Allons-y, dit-il en se tournant vers Eldred, en remettant son manteau.

Si c'était pour parler de Dieu et autres questions absurdes qui ne le feraient pas manger ce soir, autant les quitter tout de suite. Il se faisait tard. Il reviendrait récupérer tout cela plus tard.
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Message par Eldred Kjaersen Lun 5 Oct - 21:19

Eldred nota son nom ainsi et roula des yeux à la fin de sa phrase.

- Enchanté, Sylvia. Je prends note qu’il est inutile de te venir en aide à l’avenir

Et sur ces paroles acerbes, il partit contrôler la plaie de Sylvère et la nettoyer du mieux qu’il pouvait. Le Roi le… Remerciait ? Il fronça les sourcils, étonné, puis inclina légèrement la tête.

- C’est parfaitement normal puisque Dieu te boude  répondit-il moqueur

Comme l’un et l’autre n’avait visiblement rien à faire de plus ici, il lui proposa de le raccompagner chez le guérisseur afin de faire soigner sa blessure.

- Tu es sûr, tu ne préfères pas monter ?  demanda-t-il une dernière fois en mettant pied à l’étrier.

Comme sa proposition fut rejeter, il se tourna vers l'esclave fugitif et le salua

- Je te verrais plus tard, Jérémie.

Puis il se tourna vers Sylvia et lui adressa un bref signe de la tête avant de mettre sa monture en marche.
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Message par Le Cent-Visages Jeu 8 Oct - 22:33

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

Sylvia, s'appelait-elle. Cette réponse arracha un sourire complice à Jérémie tandis que son regard dessinait un aller-retour entre la géante et le brigand : ce dernier se mordait la lèvre, contenant son amusement devant la drôle de coïncidence. Rencontre singulière, en effet, entre Sylvia et Sylvère - surtout quand on savait, ainsi que Cassandre l'avait récemment expliqué à son complice, que le Roi de la forêt s'était travesti le mois dernier pour se rendre chez le baron de Frenn avec "Sylvia" comme fausse identité.
Sylvia "DelaForge". Ainsi donc, la force prodigieuse de cette femme avait apparemment trouvé où s'employer à juste titre : auprès des flammes, des marteaux et des métaux qu'elle devait être accoutumée à tordre puis à modeler. Un peu comme avec les barreaux de sa prison. Une forge... Souvenir qui devait être pénible pour Eldred, lui-même forgeron dans sa vie d'homme libre. Jérémie retint de glisser un coup d'œil vers son ami à cette pensée. Le Zakrotien était d'ailleurs occupé à aider Sylvère, qui serrait solidement son bras blessé dans un bout d'étoffe. Cela ferait l'affaire et garrotterait le sang en attendant qu'il aille trouver son guérisseur.

Le fugitif ramassa le pain que le Roi lui envoya et comprit qu'il s'agirait de le partager avec la jeune femme encore à terre en compagnie de la meute. Il sourit au brigand et dit, avec un regard englobant Eldred et Sylvère :

-- Merci à vous deux. Merci beaucoup.

Ils avaient risqué gros en intervenant. Jérémie du reste n'oublierait ni cette miche que venait de laisser Sylvère, ni le départ à cheval proposé par Eldred au milieu des loups... départ qui heureusement ne fut finalement pas nécessaire puisque la situation s'était apaisée. La troupe d'animaux d'ailleurs ne remuait plus d'un poil, tous incroyablement assagis auprès de la géante.
Après de nouvelles piques - de bonne guerre - entre le Zakrotien et le Roi, fort peu croyants mais surtout vexés tout de même à juste titre de n'avoir pas reçu davantage de reconnaissance de la part de celle qu'ils avaient secourue, Jérémie choisit de ne pas rajouter d'huile sur le feu. Il allait s'en retourner auprès de Sylvia pour s'assurer qu'elle serait bien en état de poursuivre sa route seule... lorsque cette dernière fut soudain prise de panique. Et d'une violente crise de larmes. La géante, en pleurs, se leva brusquement et provoqua du même coup un remous parmi la meute qui l'entourait encore. Jérémie haussa un sourcil : son collier ? Sa maman ?! Le bijou devait être fort précieux - matériellement ou sentimentalement... voire les deux - pour que sa perte suscrite une telle terreur chez la pauvre femme.

Le fugitif eut d'abord un bref regard vers Sylvère : l'aurait-il pris lorsque Sylvia l'avait perdu dans la rixe, ou bien en fouillant les corps si l'un des bandits s'était déjà chargé d'en priver la prisonnière ? Il en douta : dans le cas contraire, devant le crise de panique de Sylvia, il espéra bien que le brigand le lui aurait restitué. Jérémie ne le connaissait pas encore au mieux - mais assez cependant pour savoir qu'il n'avait pas mauvais cœur et que les richesses ne l'intéressaient au final pas plus que cela. Aussi l'esclave évadé voulut-il croire que ce collier pourrait être retrouvé... avec un peu de chance. Que, si un des assaillants l'avait sur lui, Sylvère l'avait loupé en les fouillant. Ou qu'il était quelque part égaré dans ces bois.
Décidément, Jérémie se sentit déconcerté par Sylvia et eut un regard peiné - presque de pitié - vers elle. Il ne pourrait décemment pas laisser là, en pleine forêt et en proie à une crise de panique, cette étrange femme-enfant à la force herculéenne mais à l'esprit innocent comme il en avait rarement croisés. Il approcha du Zakrotien d'un pas rapide - afin de ne pas ignorer trop longtemps la géante en larmes - et donna non moins prestement une accolade à son ami.

-- Oui, je vous rejoins bientôt. Une fois que je serai sûr que... tout va bien pour Sylvia. (Il se retourna pour lui adresser un regard et un essai de sourire - ce qui en tenait lieu du moins à ses traits secs : maladroite tentative de la rassurer. Puis, à Sylvère : ) J'espère que tu seras vite remis. A plus tard.

Il adressa "au revoir" de la main à ses deux comparses, puis se rapprocha de Sylvia. Entre la panique générée par la perte de son bijou, son évident manque de forces après son dernier exploit et les séquelles de l'agression qu'elle venait de vivre, la géante était effondrée. Jérémie poussa un soupir. Il regarda la miche de pain qu'il avait encore dans la main : l'avaler serait la priorité pour que la malheureuse se reprenne un peu. Il s'accroupit vers Sylvia, partagea la denrée et lui tendit la moitié. Une fois qu'elle se serait un peu calmée et rassasiée, Jérémie reprit :

-- Ne t'inquiète pas, nous allons chercher ton collier. Dis-moi, quand l'as-tu perdu ? Et à quoi ressemble-t-il ?

Lui-même ne se fit pas prier pour avaler sa part de nourriture.
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Message par Invité Ven 9 Oct - 17:41

Dieu peut utiliser, tout et tous le monde, pour accomplir ses desseins. En rendant grâce à Dieu, elle le remerciait pour ceux qu'Il avait envoyer, pour la libérer. Le prophète Daniel disait bien "C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence." Daniel 2 v21. D'ailleurs, en complément, on pourrait y ajouter ce que dit Paul "Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu." 1 Corinthiens 1 v27 à 29.

Est-ce qu'elle les aurait citer ainsi, aussi précisément, comme on recrache une leçon bien apprise ? Non. Toutefois, on lui avait résumer ça, en une phrase : "Dieu est maître des temps, et des circonstances". Beaucoup de gens s'attendent, à ce que Dieu descendent en personne - ce qu'il a fait en la personne de Jésus - pour régler tous les problèmes de ce monde. La solution, Dieu l'avait, détruire les humains ; mais il a donner son fils - lui-même, en quelques sortes, si l'on croit qu'il fait un, avec celui-ci - à la place, pour que les humains ne périssent pas, à cause de sa colère contre eux : leur méchanceté, toujours plus abominables et grandissante.

Alors, oui, elle était un petit en colère contre ceux qui était venu à son secours. Trop épuisé pour l'exprimer, surtout contre le "barbare moqueur". Malgré qu'elle ait un peu changer, ces dernières années, elle a toujours des difficultés à accepter les moqueries ou railleries à son encontre, ou celle d'un autre, même en plaisanterie. Comme elle disait à Matthew "ça fait mal à mon cœur". Quand le morceau de pain, que le "jeteur de pierre" lui partagea, toucha sa main : celle-ci se referma brusquement dessus ! Sylvia se redresse assise d'un coup, et engloutie le petit morceau de miche, comme-ci elle n'avais jamais manger de sa vie ! C'était presque un tour de magie, un coup il était, et l'instant d'après, plus rien ! Le problème de restait sans manger un moment, c'est s'y habitue lentement, mais il suffit d'une toute petite miette, pour que la douleurs redeviennent, aussi insoutenable qu'avant ! D’ailleurs, l'effroyable gargouillis venant de son ventre, en était l'émissaire.

Est-ce qu'elle avait un problème avec les "merci", ou les remerciements en général ? Malpolis ? Non... Mais, elle ne se retrouvait dans ce genre de situation, que... En fait, c'était première fois. D'habitude, comme avec Samson, c'était "Je m'en sortirai comme les autres fois" Juges 16 v20, sauf que là, ce sont les "philistins" qui ont eût gain de cause sur elle. Quoiqu'elle ait aussi entendu les questions du jeteur de pierre - avec les gargouillis, viennent alors, des frissonnements - "Ne t'inquiète pas, nous allons chercher ton collier. Dis-moi, quand l'as-tu perdu ? Et à quoi ressemble-t-il ?" tous ça elle le savait, mais le lui dire de façon intelligible et précise, ça...

- 2, 2 j-jours... M-m'ont, V-voler... C-co-collier, m-ma, ma-maman - elle sert très fort ses jambes contre elle, en même temps qu'elle ferme fort ses yeux - S-seigneur, j'-j'ai faim ! - Elle rouvre les yeux, sans regarder le jeteur de pierre - I-ils, m'ont p-prit, a-ap-p-près... En c-cage. M-mon c-collier. - elle resserre l'étreinte de ses jambes, après un nouveau gargouillis, prête à en pleurer, une énième fois, serrant les dents - r-r-rouche, rouche, y-y est rouche, mon c-co'ier. b'anc, r-rouche... D-dorée.

Lydie viens de nouveau se frotter elle, ainsi que Ruth. Lydie derrière elle, tout contre son dos. Ruth, juste devant ses pieds. Le froid, c'était plus ou moins réglé, mais le mot "faim" n'était passer inaperçu. Aussi manqua-t-il 3 loups, de la meute des 6 : David, Pierre et Job... Jonas en train de ronfler. Pour Sylvia, avec un court laps de temps de repos, et l'apport de chaleur animal en plus de la cape, ses idée s'éclaircissait un peu, malgré sa vision encore trouble, sensation de vertige... La faim.
Tournant la tête, vers ou elle pensait être le "jeteur de pierre", sans vraiment le regarder, elle laisse échapper :

- M-merci... Merci, pour tout. S-surtout d'être, rester... Avec moi.

Peut-être un peu tard, surtout pour les 2 loustiques moqueurs. La vérité, c'est qu'elle était partager. Partager entre, le fait d'être désolé de ne pas avoir pu leur dire merci, à eux, n'étant pas rester plus longtemps, et... Soulager qu'il soit parti, parce "Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs" Psaume 1 v1. Toujours est-il, qu'elle leur devait des remerciements, puisque c'est d'eux que Dieu c'est servi ; Il y a des gens, qui servent les intérêts de Dieu inconsciemment, d'autres qui pense le servirent, mais ne font qu'aggraver les choses...

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Message par Le Cent-Visages Dim 18 Oct - 16:58

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

Sylvia se saisit immédiatement du morceau de pain que lui partageait Jérémie. Cela le rassura : elle n'était pas hagarde, les sens et les gestes lui revenaient. Ni une ni deux, la géante se redressa et avala la pitance comme une seule petite bouchée. Et ce ne serait manifestement que peu de chose, bien loin de la sustenter complètement à en croire les gargouillis sonores qui quittaient son ventre. L'esclave fugitif retint un soupir. Où pourrait-elle trouver à manger en urgence ? Et un abri sûr où elle pourrait prendre le temps de se remettre pleinement du traumatisme qu'elle venait d'essuyer ? Lui-même vagabondait et ne dormait jamais au même endroit chaque soir.
Mais pour l'instant - une chose après l'autre - il prit lui-même le temps d'avaler son pain et de regagner pleine contenance après les émotions de la bataille. A présent, le temps venait de se concentrer sur cette affaire de bijou qui occupait tout l'esprit de Sylvia. Les informations arrivèrent de façon décousue, mais Jérémie écouta, acquiesça, tenta de recomposer le puzzle.

-- Le coller te vient de ta mère. Ces malfrats te l'ont dérobé au moment où ils t'ont jetée en cage. C'est bien cela ? prit-il d'abord soin de demander afin de s'assurer être sur la même longueur d'ondes.

Il comprenait à présent fort bien qu'elle tienne tant à ce bijou. Un souvenir de famille. Ultime - voir seul et unique cadeau maternel après ce qu'il devina être une douloureuse séparation. Le fuyard préféra ne pas avoir l'indélicatesse de demander dans quelles circonstances la séparation avait pu avoir lieu, ni à combien de temps elle remontait. Ces détails appartenaient à Sylvia et devaient sûrement la blesser encore.
De façon plus pragmatique, il réfléchit à présent à localiser le bijou : si ses ravisseurs l'avaient pris et su Sylvère n'avait pas mis la main dessus en les fouillant, ou bien ils l'avaient déjà vendu, ou bien il se trouvait encore quelque part non loin. Peut-être même toujours sur l'un des corps. Bien. C'était plutôt encourageant. Jérémie fouillerait une fois ces premiers points de discussion éclaircis. Sylvia justement entreprit de décrire l'objet. L'esclave fronça les sourcils, deux fines ridules apparurent à son front tandis qu'il se concentrait sur les paroles de la géante - qui faisait de son mieux entre ses balbutiements et soucis d'élocution. Pauvre d'elle... Encore une fois, afin de se faire confirmer avoir bien compris, il répéta après elle :

-- Blanc, rouge et doré, donc ?

Doré. En or ? Il arqua un sourcil. Comment une femme qui semblait si pauvre pouvait posséder un collier si précieux - et cette fois-ci pas uniquement sur le plan sentimental ? Décidément cette femme était de plus en plus singulière. Sa curiosité le poussa à demander :

-- Tu veux dire que tu possèdes un collier en or ? Puis-je... te demander ce que faisait ta maman dans la vie ?

Il était apparemment arrivé quelque chose de tout à fait atypique pour qu'une femme ayant eu les moyens d'offrir un bijou en or à sa fille disparaisse, puis que ladite fille se retrouve dans des conditions aussi misérables. Cela ne sentait pas bon. Jérémie se demanda s'il lui était bénéfique de se mêler d'une affaire de ce type... Bon. Il verrait plus tard. Pour l'instant, il tenait à faire de son mieux pour Sylvia.

-- Je t'en prie. C'est normal, répondit-il sobrement avec un hochement de tête à ses remerciements. (Ses yeux s'égarèrent une seconde sur les loups, toujours aussi attachés à Sylvia autour de qui ils venaient se masser. Les désignant d'un haussement de menton, il demanda) Tu les as apprivoisés ? (Il étendit un peu la main vers les animaux comme pour une caresse, mais s'arrêta à temps pour demander par précaution) Se laissent-ils approcher par d'autres ?
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Message par Invité Mer 21 Oct - 20:32

En fait, à chaque question du "jeteur de pierre", elle ne fit qu'acquiesçait de la tête, sans le regarder, jusqu'à celle-ci : "Puis-je... te demander ce que faisait ta maman dans la vie ?" bonne question. Qu'est-ce que Merine, faisait, de sa vie : Est-ce que c'était une servante d'un riche Seigneur ? Une prostituée ? Une aubergiste comme Saphira ?... Une princesse ?... Une criminelle en fuite ? Une larme coula alors d'un côté de son visage, elle répondit faiblement :

- J-je sais pas - Quoi lui dire de plus ? -C'est, c'est un cadeau, de mon papa, à ma maman, mais... Je sais pas, qui c'est - Ce qui commença, à la faire sangloter - M-ma, ma maman, s'appelait Merine. C'est, tout c'que j'sais.

Pour l'instan, elle se sentait lentement sombrer, das l'abîme de ses sombres pensées. Sur sa situation actuelle, qui était son père ? Si sa mère fuyait, qui ou quoi ? Fuyait-elle son père ? Est-ce qu'il était aussi méchant que Lucius ? Pourquoi lui avoir fait cadeau de ce collier alors ? Pourquoi ne pas avoir aider sa mère ? D'ailleurs, était-elle encore en vie ? Est-ce qu'ils l'étaient tous les deux ? Les retrouverait-elles un jour ?... "Tu les as apprivoisés ?" qui ça ? Elle n'avait jamais entendu ce mot avant ? D'ailleurs, elle ne l'a jamais lu non plus dans sa bible. "Se laissent-ils approcher par d'autres ?" En l'observant, cela concernait la meute.

- J-je sais pas. P-personne, vient jamais chez moi. Il y a que nous, à Siloé - Elle regarde alors Lydie, un léger sourire - Une jour, Lydie est partie. J'étais triste, qu'elle soit partie, mais ensuite, elle revenu, et... Elle a eût, plein de bébé chien, mais qui lui ressemblait pas beaucoup. Maintenant, on est, comme une famille - Puis elle regarde Ruth - Ruth, elle reste toujours avec moi, elle me suis partout. Sauf, quand elle va chasser avec ses frères. Et puis...

En relevant la tête, dans sa présentation de sa "famille", elle voit Jonas, mais s'aperçoit alors en cherchant bien du regard, il en manque bien 3 :

- Oh... J'crois, qu'ils sont parti chasser. Des fois, je vais avec eux. David, aime bien chasser, mais Pierre il vient tous le temps, pêcher avec moi, depuis qu'il est p'tit. J'crois, qu'il aime ça - Puis, elle revient au "Jeteur de pierre" - tu peux caresser Ruth ou Lydie, si tu veux. Elles sont gentilles, mais... Des fois, elles ont pas envie.

Et son ventre, cris de nouveau famine, dans un gargouillis, qui fait même sursauter Ruth et Lydie. Même Jonas lève la tête, pour voir ce qu'il se passe, avant de se rendormir. Pourtant, c'est à son tour de questionner le "jeteur de pierre" :

- Dis, ça veut dire quoi "apprivoiser" ? Tu l'as appris, dans un livre ? T-tu sais lire ?

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Message par Le Cent-Visages Dim 1 Nov - 13:02

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

-- Ah... soupira Jérémie à cette triste situation.

Sylvia ne savait visiblement rien de sa famille. Combien de centaines de gueux de cet Empire étaient dans une situation similaire ! Orphelins, rejetés dans les rues, casés dans des asiles après les morts brutales de leurs parents. Mais pour le coup, les parents de cette femme ne devaient pas être n'importe qui pour s'offrir des bijoux d'un pareil luxe. A moins qu'il se soient agi de grands brigands ayant dérobé des colifichets de grande valeur à des aristocrates.

-- Merine. C'est un prénom plutôt original. Peut-être y aurait-il moyen de remonter la piste de ta mère, suggéra le fugitif, instinctivement attiré comme un enquêteur par tous les mystères qui pouvaient lui tomber sous la main. Surtout si apparemment, tes parents avaient... "les moyens" comme on dit. (Un temps) Au fait, je m'appelle Jérémie.

Le jeune homme venait de s'apercevoir qu'au milieu de tout ce remous, il n'avait pas encore donné son prénom à la géante. Tout en causant, il songea à ce qu'il pourrait éventuellement tenter. Maintenant qu'il était un errant, en mesure d'aller où bon lui semblait tant qu'il ne se faisait pas remarquer, et doté qu'il était de sa grande connaissance de la ville, peut-être serait-il en mesure de partir en quête d'informations sur les étonnants parents de Sylvia ? Et s'il y avait une affaire alléchante à saisir ? Et si ce père était prêt à lâcher une grosse récompense contre le retour de sa fille ? Jérémie entrevoyait l'éventualité d'une amélioration de sa condition. Ou bien... dans le pire des cas... il n'avait déjà plus rien : il ne perdrait donc rien à essayer.
Le fugitif laissa pour l'instant de côté ses pronostics et écouta la surprenante réponse de Sylvia au sujet des loups. Les prenait-elle pour des chiens ? Jérémie haussa un sourcil. En tout cas, al meute semblait d'être constituée au fur et à mesure autour d'elle, par la force de l'habitude. Il acquiesça avec un sourire. C'était attendrissant, en un sens, et la géante trouvait un refuge auprès de cette "famille".

-- "Apprivoiser", cela signifie rendre moins sauvage, moins craintif, et faire un peu d'un animal comme un ami ou un membre de la famille. (Il lui adressa là-dessus un clin d'œil, puisque Sylvia elle-même avait appelé cette meute "une famille". Puis, il répondit non sans une certaine fierté : ) Oui, j'ai appris à lire. Je sais, c'est surprenant pour un esclave, mais j'ai eu la chance de pouvoir accéder en secret à la bibliothèque des maîtres et d'être capable de me former tout seul. (Un temps. Jérémie redresse une jambe et s'appuie sur ses genoux, prêt à se redresser) Bon. Et si je le dénichais, ce collier ?
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Message par Invité Mer 4 Nov - 17:32

"Remonter la piste de ta mère" avait-il dit, est-ce qu'il voulait... Chasser sa mère ? D'ailleurs, elle ne savait pas  trop comment prendre, le fait que le prénom de sa mère soit "original". Un bien curieux personnage ce "jeteur de pierre" qui se nommait finalement : Jérémie.

Elle ouvrit grand les yeux, quand il lui dit son prénom : Jérémie, ça lui disait quelques chose. Oui ! Il y avait un livre dans sa Bible qui s'appelait Jérémie : le prophète Jérémie... Même si ça faisait partie des livres qu'elle avait un peu plus de mal à comprendre. Enfin, pas tant que ça, mais plutôt l'autre "les lamentations, de Jérémie". Elle ne peut pourtant s'empêcher de dire :

- Oh, comme dans la Bible ! - Avec un très léger sourire -

Mais quand elle lui parlait, on dirait qu'il faisait des, Grimaces. C'était peut-être pour être drôle, mais elle n'avait pas vraiment envie de rire, surtout en ce moment, ce qui effaça son début de sourire. Il lui apprit alors, ce que voulait dire "apprivoiser".

"Rendre moins sauvage" elle n'a jamais vraiment saisi ce que ça voulait dire concrètement. Pour elle, sauvage, c'était quelques chose, ou quelqu'un de méchant. Moins "craintif" ça allait, le reste aussi :

- J'ai compris. Je crois, mais... Ils sont pas méchant - Dit-elle en faisant non de la tête, pourtant au vu de ce qui c'est passer... - Enfin, pas trop. Pas tous le temps - A-t-elle complété en baissant les yeux, pas très sûr d'elle quand même -

Jusqu'à ce qu'il fasse encore une "grimace", pendant qu'il parlait, mais toujours avec les yeux. Toujours est-il, que ça ne l'avait pas empêcher d'apprendre à lire. Et il n'en était pas peu fier, Elle aussi d'ailleurs, mais lui avait semble-t-il apprit tous seul... Wow ! Il devait alors être sacrément intelligent, peut-être même comme Salomon ! Quoi qu'elle en douta un peu, vu que c'est Dieu qui donna son intelligence au Roi Salomon. En fait, ce qui la surprenait vraiment c'est effectivement ça : "c'est surprenant pour un esclave, mais j'ai eu la chance de pouvoir accéder en secret à la bibliothèque des maîtres".

Jérémie était donc  un esclave. Comme ce peuple de la Bible ? Elle n'ignorait pas qu'en se pays il y en avait, mais bon. Il avait des maîtres aussi, mais... Ou étais ses chaînes, et que faisait-il... Ici, là ? Toutes ses observations furent bouleversé, par la dernière déclaration de celui-ci : "Bon. Et si je le dénichais, ce collier ?" Un air surpris, elle le regarda en pensant, qu'il ne manquerai plus qu'il prophétise ou est son collier ! Ce serait pratique, mais quand même...

- Comment, tu va trouver, mon collier ? - Question bête, en cherchant, évidemment... - C-comment, pourquoi, tu es esclave ? T-Tu as fais, quelques chose, de pas bien, de mal ? - Autres chose sur l'esclavage, dans la bible, l'esclavage selon Dieu, est comme une peine de prison, une punition, qui ne dure qu'un certains temps. - Tu... Tu t'es, enfuis ?

Est-ce que ça se demandait ? Aucune idée. Les hébreux avait été esclave certes, mais ils ne se sont pas enfuis, ils ont été libéré, nuance. Bon, après, quand Pharaon leur a couru après, ça ressembla plus à un fuite, mais ils ont été poursuivi libre, et pas esclave.

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Message par Le Cent-Visages Mer 11 Nov - 13:28

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

-- Comme le prophète, en effet, sourit Jérémie à la remarque de Sylvia et devant ses yeux arrondis lorsqu'elle entendit son prénom. Celui qui a prévenu les dirigeants de son temps des dangers qu'ils couraient s'ils continuaient sur leur voie destructrice... avant de se cacher dans le désert. C'est un projet que je partagerais volontiers avec lui, quand on voit les écarts de nos propres seigneurs. En espérant cependant souffrir moins d'épreuves que ce prédécesseur.

Plus d'une personne lui avaient déjà fait la remarque au sujet de son prénom - il paraissait même que la référence à ce protagoniste de la Bible avait guidé le choix de sa mère, qui semblait avoir pour lui d'ambitieux desseins. Encore une fois, Jérémie s'étonna d'entendre de la bouche de la géante une telle connaissance des Écritures. Elle qui paraissait quelque peu simplettes par d'autres aspects, en matière de foi elle faisait preuve d'une érudition que beaucoup de gens ne sauraient même pas égaler. Décidément, quelle surprenante et intrigante rencontre.

-- Tu as raison, répondit-il ensuite au sujet des loups. Ils ne sont pas méchants, je ne pense pas que l'on puisse dire qu'une animal soit gentil ou méchant. Ils réagissent simplement à l'instinct, plus ou moins fort selon leur tempérament et selon comment ils ont vécu.

Et le moins que l'on pouvait dire, c'était bien que ces loups avaient tout d'un drôle de mélange entre sauvagerie et surprenant docilité. Ils avaient retrouvé leurs instincts les plus agressifs contre la bande des malfrats sur lesquels le carnage demeurait visible... avant de se montrer doux, presque comme des agneaux, autour de Sylvia. Jérémie écouta les questions de la jeune femme, manifestement curieuse de sa situation atypique - à la fois servile et rebelle, et par ailleurs érudite malgré sa condition. Il commençait à avoir l'habitude et répondit en toute neutralité :

-- J'ai simplement commis le crime d'avoir la malchance de naître du mauvais côté de la frontière. Quand Monbrina a envahi mon pays, j'ai été saisi avec beaucoup d'autres habitants comme prise de guerre. La plupart des esclaves de ce pays sont, comme moi, du butin. (Un temps) Cela dit, oui, certaines autres personnes sont condamnées à devenir esclaves parce qu'elles ont commis une faute : du parasitisme, du brigandage, des trahisons ou que sais-je encore.

Système inique, pensa le jeune homme. De quoi entretenir dans l'esprit de toutes les bonnes gens de l'Empire que l'intégralité des esclaves avaient mérité leur sort. Sinistrement ingénieux. Il secoua la tête comme pour chasser ces sombres considérations et répondit à la dernière question de Sylvia là encore en toute honnêteté - tant il lui semblait qu'il n'aurait rien à craindre d'elle, elle ne semblait pas du genre à aller le dénoncer :

-- Oui, j'ai pris la fuite. Autant je parvenais à m'accommoder de mes premiers maîtres, je visitais même en secret leur bibliothèque, cela m'allait... Autant le suivant... était un dangereux maniaque qui ne prenait des esclaves que pour les torturer. Si je ne fuyais pas vite, je serais mort rapidement. C'est désobéir, j'en ai conscience. Mais subir des situations cruelles et injuste ne peut qu'appeler la désobéissance. (Un temps) "L'abîme appelle l'abîme", cita-t-il avec un clin d'œil, ne doutant pas qu'elle reconnaîtrait un célèbre extrait des Psaumes.

Jérémie se redressa et assura qu'il allait commencer à chercher ce fameux collier. Il fallait fouiller les corps un par un. Explorer poches, manteaux, mais aussi leurs nombreux sacs. Ce ne serait pas une mince affaire. Il commença par un premier individu, suivi d'un premier paquet. Le fugitif prenait soin de tourner régulièrement la tête vers Sylvia, avec un sourire et pour continuer la conversation. De quoi maintenir le contact : attitude importante après une situation traumatisante et devant une personne encore fragile, voire en état de choc. Ce fut donc tout en persévérant à fouiller un veston - et en essayant de ne pas grimacer de dégoût au contact d'un peu de sang sur ses doigts - que Jérémie demanda :

-- Et toi plutôt : si tu me racontais à ton tour comment tu en es arrivée là ? Avec qui étais-tu avant d'être capturée par ces brutes ?

[Jet de dé 100 pour les premières fouilles de Jérémie :
1-30 : il a énormément de chance et trouve déjà le bijou !
31-100 : il faut continuer de chercher, le collier est sur un autre membre de la bande ou dans d'autres sacs.]
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Message par Fatum Mer 11 Nov - 13:28

Le membre 'Le Cent-Visages' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Message par Le Cent-Visages Mer 11 Nov - 13:29

[Note HRP. Eh bien quelle veine ! :xD: Je te laisse répondre, et à mon prochain post seulement je le ferai mettre la main sur le collier et réagir à cette bonne nouvelle ~]
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Message par Invité Mer 11 Nov - 18:50

Quand Jérémie lui dit "C'est un projet que je partagerais volontiers avec lui, quand on voit les écarts de nos propres seigneurs." elle aurait bien envie de lui dire, qu'il n'y en avait qu'un, de Seigneur. Mais bon. Quand à ce qu'était un "Prédécesseur", elle lui demanderait après. D'ailleurs il n'y avait pas que ça, il y avait "l'instinct" aussi, quand il dit qu'il était d'accord, que... Les loups ? - Elle arqua un sourcils -
 étaient méchant. Tous ce dont elle était sûr, c'est que les animaux, comme les humains, avait une âme "Car l'âme de la chair est dans le sang" Lévitique 17 : 11 entre autre, elle ne pouvait pas se rappeler de tous les endroits ou elle l'avait lu, mais elle l'avait lu dans assez d'endroits de sa bible, pour s'en rappeler. Quand à ce qui était de 'l'instinct"... Est-ce qu'elle en avait un ? Peut-être, ou est-ce que c'était seulement pour les animaux ?

Une question qu'elle s'était alors poser, à laquelle Matt et Luc n'ont su lui répondre : Si les animaux ont une âme, est-ce que eux aussi pouvait aller au ciel ? Serait-il "sauver" aux aussi, quand Jésus reviendrait ? La Docteur cependant, lui rappela quand même ceci : l'épisode de Noé. Dieu n'avait pas sauver que les Humains par Noé et sa famille, mais les animaux aussi, car ils étaient quand même, aussi, ses créatures. Ce qui voulait dire, qu'il accordait aussi de l'importance, peut-être pas autant qu'aux humains, mais quand même. Pour le reste, il n'appartenait peut-être pas humains de le savoir, il y avait déjà bien assez à faire, avec leur propre situation devant Dieu.

Non, en fait ce qui la surpris le plus, encore, dans les dires de Jérémie c'est "J'ai simplement commis le crime d'avoir la malchance de naître du mauvais côté de la frontière." De nouveaux elle écarquilla les yeux. Est-ce que c'était réellement un "crime", de naître du mauvais côté d'une frontière ? Sur quoi elle laissa échapper :

- M-mais, c'est pas juste ! -Profondément attrister -

Le reste ne fut pas mieux, quand il lui raconta le reste. En fait, elle se disait, que peut-être  que c'était aussi son histoire. Elle s'en faisait déjà toute une histoire ! Sa mère, ou peut-être même ses 2 parents, avait peut-être était des prises guerres, alors ils s'étaient enfuit de chez leurs "maîtres" avec le collier, et pour qu'elle ne vivent pas comme une esclave, ou une fugitive, il l'ont abandonner à Perdo, pensant qu'elle vivrait une meilleur vie, avec d'autres gens qu'avec eux ! Ou alors... Ils faisait du "Parasitisme" ! Encore fallait-il savoir, ce que voulait dire. C'est dans ses moments là, qu'elle regrettait de ne pas savoir écrire, ou si peu. Car quand elle s'y mettait, ça ne ressemblait vraiment pas à grand chose...

Mais du coup, dans tous ça, Oui, il avait donc lui même fuit ses maîtres - Oui, parce qu’apparemment, il en avait eût plusieurs - et pour cause, le dernier semblait-il était un "dangereux maniaque" ! Aucune idée de ce que c'était non plus, mais puisque c'était dangereux, c'était donc quelqu'un de... Dangereux. Torturer, ça par contre, pas besoin de lui faire un dessin. Torturer, effectivement, c'était dangereux, et si Jérémie avait fuit à cause de ça, il le comprenait parfaitement. Quand il précisa "L'abîme appelle l'abîme" - Et une grimace avec... ça voulait peut-être dire quelques chose... - mais là encore, elle fit de grands yeux. Elle ne se rappelait plus où, mais c'était pour sûr dans la Bible ! Il avait lu la Bible aussi en plus ! Avec la Bible et tous ses mots compliqués, elle était maintenant certaines qu'il était très intelligents ! En tous cas beaucoup plus qu'elle !

- T-tu... Tu es tellement, intelligent ! Tu sais écrire aussi ? - Là... Ce serait summun. Enfin, pour elle. N'en parlons plus s'il dit qu'il sait en plus compter... -

Quand finalement, ce fut à lui, de lui demander comment elle en était arriver là :

- Oh... Euh... Et bien, je... J'étais avec personne. J'étais toute seule, dans ma forêt - Oui, ce n'est pas SA forêt, mais comme elle y vit... C'est la sienne - Et... Il me cherchait. Ils, Ils n'arrêtaient pas, de m'appeler, "la Grande Ourse". On s'est battu, et... J'ai blesser l'un d'eux, très fort - Dit-elle en baissant la tête, quelques peu honteuse - alors, ils ont réussi à m'attraper, et... Ils voulaient me vendre, et mon collier. Et, ils m'ont pas donner à manger. Et... C'est tout. Enfin, ensuite il y a eût toi, le roi des bois, et l'homme à cheval, et...

Quand elle se rappela qu'il avait dit "les loups" :

- Pourquoi, tu as dis que c'était des loups ? Lydie, c'est une maman chien, les chiens font pas des loups.

Ce serait bizarre de penser le contraire, n'est-ce pas ?

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Message par Le Cent-Visages Mer 25 Nov - 21:11

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

Quand Sylvia laissa libre cours à sa tristesse devant l'injustice de sa situation, Jérémie interrompit une seconde son mouvement de fouille. Que trouvait-elle inique exactement ? Le fait qu'il soit butin de guerre, la situation des miséreux réduits au travail forcé... ou l'esclavage dans son ensemble ? Le fugitif hocha seulement la tête, afin de valider cette parole des plus simples et spontanées - et par cela même des plus vraies.

-- Si le Ciel le veut bien, nous sommes quelques-uns déjà dans les parages à espérer changer la situation, affirma le jeune homme en reprenant son exploration des corps inconscients autour de lui.

Accroupi, courbé au-dessus de ses cibles, il laissait ses mains aller et venir au gré des poches, des vestons, des besaces bientôt éventrées par ses soins. Il n'y avait pas grand chose à prendre. Un peu de nourriture - parfois rassie, des chiffons de rechange, quelques piécettes. Rien d'extraordinaire. D'un premier individu, Jérémie passa à son voisin. Il grimaça, fort peu habitué à ce contact de blessés : il était loin d'avoir le même naturel que les brigands qui se faisaient profession de fouiller des corps depuis des années et des années.

La jeune femme écarquilla les yeux à sa citation de la Bible et aussitôt s'étonna des compétences de son vis-à-vis. L'esclave y répondit d'un sourire maladroit - bien peu habitué qu'il était aux compliments... et encore moins accoutumé à la bonne façon d'y réagir, et répliqua avec douceur :

-- Merci. Et oui, je sais écrire. J'ai appris les rudiments grâce à ma mère lorsque j'étais encore dans mon pays... et puis je me suis perfectionné ensuite, tout seul chez mes maîtres, entre deux corvées. D'ailleurs j'ai bien l'intention de mettre cela au service des gens qui, comme tu l'as dit, subissent des injustices.

Il fit quelques pas de côté, afin d'entamer cette fois-ci l'exploration d'une vieille besace de toile portée en bandoulière par l'un des individus naturalisés. Tout en besognant, il s'intéressa à l'histoire de Sylvia et releva :

-- Ta forêt ? Oh, ainsi donc tu n'es pas du coin ni du bois d'Aiguemorte. Et quelle est-elle cette forêt ? Tu vis dans les bois ?

Il haussa un sourcil déconcerté à la dernière question de la géante : elle ne faisait vraiment aucune différence entre des chiens et des loups. Voilà qui était fort étonnant. Jérémie ne se demanda que d'autant plus quelle vie avait été la sienne, quel parcours atypique s'était chargé de former de la sorte sa perception des choses. Il entreprit d'expliquer :

-- Non, les chiens ne font pas des loups, c'est certain. Et il est vrai que certains types de chiens ressemblent encore beaucoup à des loups, mais eux, ce sont des loups, je t'assure. D'après les naturalistes, le chien descend du loup, mais au fil des siècles, puisque le chien a été domestiqué par les humains, des petites différences même physiques sont apparues entre les deux espèces. Les loups ont les dents plus longues, un pelage beaucoup plus épais et fourni, ils hurlent alors qu'un chien aboie. Leur ventre aussi... celui du chien s'affine vers les pattes arrières, tente-t-il d'expliquer en convoquant ses souvenirs de lectures scientifiques - les classifications des espèces notamment - et en mimant tant bien que mal les courbes différentes des deux animaux aves ses mains. Tu n'as jamais vu ou entendu de chien ?

A peine eut-il achevé sa question que ses doigts, qui venaient de se remettre à fouiner, effleurèrent quelque chose d'atypique dans les boyaux de la besace qu'il était occupé à fouiller. Il le tira de sa cachette et ne put se retenir d'entrouvrir les lèvres en une expression d'étonnement, devant le pendentif découvert à l'instant.

-- Bigre ! fit-il.

Jérémie se releva, heureux de sa bonne fortune, et se rapprocha de Sylvia pour lui présenter sa découverte. Drôle d'effet qu'aura ce radieux bijou - d'or serti de sa pierre précieuse - logé au creux des longs doigts sales et osseux de l'esclave en fuite.

-- Est-ce bien ceci ?
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Message par Invité Ven 27 Nov - 12:57

"Si le Ciel le veut bien, nous sommes quelques-uns déjà dans les parages à espérer changer la situation" avait-il poursuivit, après avoir expliquer sa situation de fugitif. "Si le Ciel le veut bien" il faudrait pour cela prier, après tout les hébreux avait crier longtemps à Dieu pendant leur esclavage, près de 400 ans, après c'était une question de temps à patienter, mais patienter, c'est pas facile non plus. On est tenter de vouloir accélérer les choses par soi-même, et finalement de les compliqué encore plus, comme Sarah l'épouse d'Abraham, qui poussa son mari vers Agar... On en connaît le résultat.

Elle regardait donc Jérémie fouiller ces geôliers, bien mal en point, incapable de bouger. Est-ce qu'ils étaient mort ? Non, pour certains ils geignait de douleurs, ou n'osaient bouger à cause de la présence des canidés restant... Alors qu'elle lui raconter, comment s'était retrouver en cage, il l'avait questionner "Ta forêt ? Oh, ainsi donc tu n'es pas du coin ni du bois d'Aiguemorte. Et quelle est-elle cette forêt ? Tu vis dans les bois ?" ceux à quoi elle ne répondit pas tout de suite - puisqu'elle était en train de parler, elle n'avait pas fini... Et puis, c'était pas très polis de parler, pendant que quelques vous parle... Elle en avait reçu de torgnole pour ça... - cependant, sa dernière question semblant grandement étonné Jérémie.

Aussi se lança-t-il dans sorte d'explication. Effectivement, il était d'accord que les chiens ne font pas des loups, et il poursuivit "certains types de chiens ressemblent encore beaucoup à des loups, mais eux, ce sont des loups, je t'assure". Voilà pourquoi il les prenait pour des loups, parce qu'un loup ressemble à chien ! Toutefois, il s'obstina à affirmer que les siens sont loups. L'explication du fugitif atteint alors une profondeur abyssale... Des "naturalistes" - Bon déjà, il y avait le mot nature dedans. Peut-être des gens, qui... Qui sont habite dans la nature ? Est-ce qu'elle est une naturaliste ? - on dit que le chien "descend" du loup - ...Comment ça, le chien "descend" du loup ? Et le temps qu'elle cogite... Lui il poursuivait ! - et que le chien à été "domestiqué" par les humains - La jeune fille regardait Jérémie avec des yeux tous ronds. Comment ont "domestique" un chien ?... - Arrive alors la partie descriptive : Entre Chien et loup ! Les loups ont les dents plus longues - Plus longues, d'accord, mais plus longues comment ? - entre autres, et les loups ça hurlent - Oui, bah elle aussi ça lui arrive de hurler... Pourtant elle est pas un loup... Ou une "louve" mais ça faut le savoir, pour le dire... - et les chiens "aboie" - Alors oui, il y a un endroit dans la bible ou c'est écrit Esaïe 56 v10 dans la partie ou il est fait des reproches aux chefs infidèles du peuples, et aux idôlatres " Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence ; Ils sont tous des chiens muets, incapables d'aboyer ;" mais ça... Il faut s'en rappeler, et surtout avoir moyen de comparer... - et il poursuivit sur les différences physique, qu'il y a entre chien et loups, avant de lui sortir tout bonnement "Tu n'as jamais vu ou entendu de chien ?"

Tout était absolument confus, ce qui ne l'empêcha pas de froncer les sourcils, à cette dernière question. Déjà qu'avec tous ces mots intelligents et compliqué, elle prenait de plus en plus conscience de son manque d'intelligence, d'instruction, mais là... Il l'a prenait vraiment pour quelqu'un de très bête - Selon elle - Lydie était une chienne - Et pour le coup une vraie... - juste derrière son dos, et Ruth devant elle - qui pour le coup, n'était qu'à moitié chien... Et moitié loup. Ce qu'il faut aussi précisé... C'est que les chiens-loup ne hurlent pas, on dit qu'ils "choulent" donc... - ce qu'elle fit donc :

- Sourcils froncer, quelques peu agacer : Et t'as déjà vu un loup toi ?

Et toc ! Mais à peine eût-elle répondu, qu'il s'exclama "Bigre !" quoi encore ? Les yeux vairons de Sylvia pétillèrent alors, presque aux larmes, un large sourire illuminant son visage, en "apercevant" ce qui semblait être son collier "Est-ce bien ceci ?" :

- Son bras droit se tendit presque instinctivement, pour s'en saisir ! OUI ! Oui, oui, oui, c'est l'mien, c'est l'mien  ! C'est mon collier !

Des larmes de joie tombèrent de son visage, sur le diamant rubescent, dans ses mains. Après un petit sanglot, elle le serra très fort contre elle, en fermant les yeux :

- M-merci, merci mon Dieu - Elle ouvre les yeux vers Jérémie - Merci Jérémie. Merci beaucoup - Elle ferme de nouveau les yeux, en baissant la tête - Merci Seigneur, pour Jérémie.

On entendit cependant, son ventre gargouiller. Encore. Mais à ce moment précis, ça n'avait aucune importance. Là, maintenant, qu'il était voler, acheter, à une criminelle, à une princesse, ou à une esclave en fuite : c'était juste le collier de sa mère. Quand on entendit alors des "loups" hurler... Les oreilles de Ruth et de Lydie se dressèrent, lever et tournant leurs têtes dans la direction d’où venait les "choulement". Il ne fallut quelques secondes, avant qu'elle ne décide de s'en aller, dans cette même direction.

- Sylvia les regardant partir, C-c'est l'heure, de manger.

Un peu triste quand même, qu'ils soient parti chasser sans elle.

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Message par Le Cent-Visages Ven 4 Déc - 20:48

[26 Octobre 1597] - La Grande Ourse - Page 2 Jzorzo11

Jérémie Torrès, esclave, 19 ans

Sous le regard très attendit de Sylvia, Jérémie menait sa fouille avec une précision froide et quasi chirurgicale. Une fois passée la répugnance du premier contact avec les corps inconscients, maculé de bleus ou de sang, il parvenait enfin à prendre la distance nécessaire pour officier. Il sentit un silence confus de la part de la jeune femme après ses explications concernant les différences entre chien et loup. L'esclave fugitif pouvait comprendre sans difficulté le désarroi de sa comparse - après qu'elle ait cru longtemps fréquenter des chiens - et il ne se formalisa donc pas du ton agacé de sa question.

-- Une fois, oui, répondit-il. De loin, enfant, alors que j'étais à l'orée des bois et lui un peu plus loin. Heureusement j'étais accompagné et il s'est éloigné. (Un temps) Mais c'est surtout dans des manuels de science et des études sur les animaux que j'ai pu en observer plus précisément, sur des images. Ce sont des naturalistes, des spécialistes, qui effectuent ces dessins pour bien distinguer les animaux, s'appliqua-t-il à expliquer avant de poursuivre ses recherches.

Et peu de temps après, quelle ne fut pas la joie de Sylvia lorsque Jérémie lui présenta ce qui était bien son bijou ! Il la laissa le saisir d'un mouvement preste et ses réjouissances, puis ses remerciements, tirèrent un sourire franc au jeune homme - lui pourtant si taciturne bien souvent. La situation évoluait mieux : la géante était libre, en possession de nouveau de son trésor... quoique encore affamée. Il faudrait rapidement s'enquérir de son estomac s'il ne voulait pas qu'elle fasse bientôt un malaise.

-- Je t'en prie, répondit sobrement le jeune homme.

Il lui sembla alors qu'elle devait justement aller chasser derrière la meute. Avant qu'elle ne s'éloigne, Jérémie décida de lui glisser l'idée qu'il venait d'avoir - tandis qu'il repensait aux mystérieuses origines de Sylvia et à la non moins mystérieuse détentrice du collier :

-- Peut-être trouverais-tu des informations et du soutien auprès du seigneur Dyonis Howksley de Frenn. Cela reste un Grand du Royaume, il faudrait être très prudente, mais de ce que j'ai entendu de lui ici et là, ce baron est assez ouvert aux requêtes des gens du peuple. Il n'est pas de ceux qui méprisent ou font du mal. (Jérémie savait, par exemple, que Aud était très bien traitée chez le fameux Dyonis depuis qu'elle était esclave en son domaine. Oh, il y avait bien le mystère autour de son entrée en fonctions comme Premier Conseiller, et ce procès où il avait réclamé une sentence contre Alexandre et Tristan... cependant qui ne commettait jamais de faute ?) C'est un homme fort renseigne, il n'est pas exclu que le nom de Merine ou encore ce collier lui évoquent quelque chose. Je te le souhaite en tout cas.

Là-dessus, en la voyant devoir urgemment rejoindre sa meute pour la chasse, il hocha poliment la tête pour la saluer et acheva sur un bref mais sincère :

-- Dieu te garde.

Lui-même rejoindra ses cachettes quand Sylvia aurait disparu au milieu des arbres.
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