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Des dangers de la confiance, mais de la nécessité de faire avec aussi. [Juillet 1597]

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Message par Coldris de Fromart Jeu 5 Aoû - 9:57




Aaliyah Safyr, 27 ans
Espionne à Djerdan

Ses doigts caressaient avec la légèreté d’une plume le bras du metteur en scène dont la situation semblait lui échapper. Elle avait l’impression de sentir ce gros point d’interrogation flottant dans le vide au milieu de son esprit. Peut-être s’étaient-ils mal compris ? Ce qui était certain c’est qu’il n’avait pas reculé un peu plus entre les coussins pour l’éviter. Dire qu’à la base elle n’avait dans l’idée que de lui proposer de découvrir la cité et la vie réelle des Djerdans…

Seulement dans la vie, il fallait savoir se saisir de chaque opportunité pour avancer. Et celle-ci en était une comme une autre. Ce n’était pas pire que ce qu’elle avait pu faire dans le passé. Après tout, cette fois-ci c’était entièrement de son plein gré et personne ne lui imposait un client. Malgré tout, il semblait hésitant. Problème moral peut-être ? Éthique ? Elle se laissa basculer en arrière dans les coussins le temps qu’il formule ses réticences. Ou peut-être n’en étaient-elles pas ? Elle pencha la tête d’un air mutin, ne sachant trop sur quel pied danser. Castrat ? Elle arqua un sourcil, ne comprenant pas le problème. Au contraire, c’était plutôt avantageux. À moins que… Oh… Était-ce ainsi dans son pays ? On enlevait tout ? C’était tout de même barbare ! Était-il coupable d’un crime quelconque ?

— Je vois. J’imagine que… cela n’empêche pas d’autres choses rétorqua-t-elle espiègle.

Elle inclina la tête vers les bas-reliefs des chapiteaux puis céda finalement à sa curiosité.

— Etes-vous un gardien de sérail dans votre pays ? Ou… un chanteur ? J’ai entendu dire que cela se pratiquait chez les chrétiens...

Elle n’osa tout de même pas suggérer qu’il avait pu être condamné pour une quelconque affaire sexuelle. Du moins pour l’instant. Et pour ce qui était de visiter « son souk », possessif qu’elle mit sur le compte d’une erreur de langage plutôt que d’une obscure invitation. Elle haussa les épaules.

— Oh vous savez, ce n’est pas le mien. Je ne possède pas grand-chose en réalité...

Aaliyah se releva avec souplesse et lui tendit la main pour l’aider à en faire de même car elle savait ô combien il était difficile de s’extirper de cette multitude de coussins qui lui faisait parfois penser aux sables mouvants de la côte. Quant à être sa servante, elle fronça les sourcils tout en empoignant son bras de force.

— Bien évidemment que je suis libre de partir quand bon me semble. Tout comme je le suis de rester. Je n’ai pas de collier servile que je sache.

Elle étira un sourire pour ponctuer ses propos très sérieux. Plutôt mourir que d’appartenir à qui que ce soit. Certains diraient sans doute que sa loyauté était une forme de servitude déguisée, elle ne voyait qu’un intérêt commun. Et elle devait continuer de le nourrir jusqu’à avoir amassé suffisamment de richesse pour Hassan ou que celui-ci puisse être autonome. Évidemment vieillir et le voir se marier lui procurer un grand bonheur, mais elle doutait sincèrement de pouvoir y accéder un jour. Ce qui ne l’empêcha pas d’essayer coûte que coûte.

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Message par Hibiki Ven 6 Aoû - 10:17

Quelque part, dans une réalité parallèle, dans une autre époque, un Hibiki se relevait et chantait ceci en mode comédie musicale, avec la danse qui va bien avec:

Non, cela n’empêche pas
De s’amuser ici bas
Non cela n’empêche pas
De jouir entre tes bras

« Si cela... ne dégoûte pas vous. »

Si j’ai perdu mon sexe
Pour garder ma maîtresse
Cela m’a conservé les traits de ma jeunesse
En amour je n’ai aucun complexe

Découvre moi ce sein que je ne saurais voir
Sans faillir à la source du désir laisse moi boire
Ma belle je voudrais m’étendre sur les vallons
Que forment tes doux mamelons

Il attrapa sa main et y apposa un baiser, se faisant mutin face à l’espièglerie de la belle qui déroula peu après le tapis de sa langue pour une curiosité bien souvent présente face à la découverte de sa condition.

« Je suis un peu semblable... comme vous. Comédien, conteur, amuseur. Mais je suis gardien aussi… pas de… sé-rail ? Un regard pour vérifier qu’il prononçait bien le mot. « Gardien de la femme de l’ambassadeur. »

Il semblait moins hésitant à certains moments, comme s’il avait déjà été amené à prononcer ces phrases un certain nombre de fois. Dans quelles circonstances, c’était une autre histoire.

Peu importe ta fortune ou ta misère
Qu’importe nos galères
Ce soir laissons l’amour
Apporter son secours.

Bien sûr qu’elle ne possédait pas grand-chose, comme tous les gens de leur espèce, dépositaires du hasard que les muses visitaient parfois, couronnant leur carrière, au choix, des lauriers du succès ou des tomates qu’ils récoltaient en échange de leurs pires navets, ce qui était une manière de pratiquer le troc de cultures plus ou moins fructueuse.

Libre de partir ou de rester
Abreuve moi de baisers
Sans chaînes ni colliers
Parcourons le ciel étoilé

Ce ciel où surnageait l’espoir de jours un peu moins noirs, où il guettait parfois une accalmie lorsqu’une tempête agitait sa vie. Il se laissa extirper des coussins dont le moelleux était une indécente prison pour retrouver les lattes du plancher et la libre fierté de la jeune djerdanienne qui déjà l’entraînait vers d’autres mystères.

« Bien. J’ai préféré préciser. »

Précision qui lui semblait d’autant plus importante qu’au Japon le sens de la hiérarchie modelait l’attitude et le langage des insulaires jusque dans l’intimité qui, de fait, n’existait pour eux que dans la solitude ou avec de rares personnes.

Il lissa les plis de son kosode au rouge éclatant et présenta son bras à la demoiselle, sans être tout à fait sûr d’adopter le bon comportement envers elle. D’ailleurs il regretta son geste presque aussitôt: il n’était pas certain de la réaction des habitants face à l’improbable duo qu’ils formeraient. La prendrait-on pour quelque courtisanes et lui pour un riche négociant lointain? Il laissa donc retomber le perchoir de chair qu'il offrait à la main de la jeune femme et lui soumit sa pensée.

« Avez-vous... envie... de prendre un costume... » il avait encore un peu de mal avec ce langage où l’on inversait, la plupart du temps, les noms et les adjectifs comparé à son langage natal ou à l’anglais.  « … de garçon? Pour éviter les rumeurs et les… problèmes. »

En ce pays curieux
Livré au désir impérieux
Je tracerai les constellations
De notre déraison

« Je vais chercher mon arme. Au cas où de souci. Mon retour sera.. pour peu de temps. Les costumes sont dans les coulisses, comme vous savez déjà, si vous en avez… besoin, ou envie. »

Il s’inclina et sortit. Son poignard était sous bonne garde auprès des devadasis, sans parler de son sabre qu’il laissait à l’abri de toutes les convoitises humaines dans le bâtiment où résidait son ambassade. Le poignard, moins visible,  se volait plus difficilement mais assurait quand même une certaine protection au possesseur qui n’était point trop malhabile dans son maniement.

Humant l’air du soir où flottaient des nuages de pêche dans le lagon de l’azur, il repensait aux très récents événements. Une part de lui regrettait la déviation qu’avait prise leur nuit, une autre se félicitait de cette interruption bienvenue pour prendre un peu de recul, une autre encore se consolait en songeant qu’une immersion dans la culture locale près de cette guide fortuite serait probablement passionnante.
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Message par Coldris de Fromart Ven 6 Aoû - 14:24




Aaliyah Safyr, 27 ans
Espionne à Djerdan

Oh non ça ne la dégoutait pas. Elle secoua donc la tête. C’était surprenant, mais pas vraiment dégoutant. Intrigant même, plutôt qu’écoeurant. C’était bien la première fois qu’elle rencontrait un eunuque. Enfin, elle en avait aperçu dans les palais parfois, mais elle n’avait jamais noué de contact avec eux et encore moins de contact de ce genre. C’était bien le problème de ces hommes d’ailleurs : on avait beau dire que tout était fonctionnel chez eux (enfin pas chez Hibiki visiblement), généralement, ça leur passait quand même nettement l’envie de s’adonner à ce genre de plaisir. Ou alors, ils le cachaient bien. De toute façon, c’était ce qu’on leur demandait. Ils étaient là pour surveiller, pas pour profiter des princesses.

Elle le laissa prendre sa main pour y apposer ses lèvres tandis qu’elle posait les questions qui la taraudaient. Sérail, c’était tout à fait cela et elle valida d’un sourire. Il était donc gardien de la femme de l’ambassadeur. Gardien de son lit ou de sa vie ? Le mystère restait pour le moment entier et c’était sans doute trop demander pour le moment.

Aaliyah l’extirpa du tas de coussins qui menaçaient d’en faire leur diner pour le remettre sur pied. Ses yeux observèrent avidement ses gestes méticuleux pour ajuster ce costume exotique qu’il portait avant qu’il ne propose son bras. Son visage candide se pencha, interloqué par ce geste dont elle n’était pas sûre de la signification. De toute façon, elle n’eut pas vraiment le temps de se poser plus que ça la question puisqu’il l’abaissait déjà avant de lui soumettre une idée pour le moins osée. Enfin socialement osée. Se travestir. Ses lèvres se regroupèrent dans une petite moue pensive. Les rumeurs elle s’en fichait pas mal. Elle n’avait pas de mari et n’en avait jamais eu,  alors bon. Et puis quand on était une ancienne prostituée, on avait pas vraiment d’honneur à préserver. Le seul souci, c’était qu’on risquait de remarquer qu’ils avaient passé du temps ensemble et ça, ce n’était définitivement pas une bonne chose.

— Je risque la lapidation si l’on me découvre déguisée en homme. Mais pourquoi pas. L’ennui c’est que ma voix est bien trop douce pour un homme…

Elle hésita un instant puis désigna son étrange accoutrement.

— Vous devriez passer quelque chose de plus discret également si nous ne voulons pas attirer les regards.

Puisqu’il s’éclipsait pour aller chercher une arme, elle se dirigea vers les vestiaires, tout en tentant de trouver de quoi se vêtir qui ne soit pas trop ridicule sur elle.

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Message par Hibiki Lun 9 Aoû - 15:03

Aaliyah aurait-elle trouvé un costume pertinent dans le laps de temps où il s’était éclipsé afin de retrouver son fidèle ami à lame aiguisée ? Durant son aller-retour, il avait songé aux dernières paroles de la comédienne et aux meilleures possibilités de visiter la ville sans être embêté par ces rustres que l’on rencontre nécessairement dans chaque cité. Elle avait précisé que sa voix ne pouvait se marier à un costume masculin, ce qui n’est vrai qu’en partie lorsqu’on a l’habitude du travestissement. La diction, le phrasé, le rythme, le vocabulaire et la hauteur sont autant de moyens de souligner sa virilité, quitte à se faire passer pour un contre-ténor. Mais Aaliyah ne semblait pas coutumière de la chose, chose qui demande a minima des mois de pratique afin de maîtriser la « masculinisation » de son parler. Jouerait-elle un personnage muet ? Farfelu, quand on veut offrir une visite guidée, mais pas impossible. Ou alors l’un de ces adolescents efféminé ?

Il avait hâte de connaître son déguisement et ramena sa propre personne, en plus de son arme, dans l’enceinte du temple.

« Puis-je entrer ? » demanda-t-il, s’arrêtant avant le rideau des coulisses, comme s’il eût été hautement impoli de surprendre la jeune femme avec laquelle il avait failli batifoler partiellement dénudée. Ce l’était d’ailleurs d’une certaine façon, les ébats ne justifiant pas que l’on s’arroge le droit de voir l’autre dans sa nudité lorsqu’il ou elle ne le désire pas.

Quant à lui, il choisirait son propre accoutrement en fonction du rôle qu’Aaliyah aurait composé.
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Message par Coldris de Fromart Ven 13 Aoû - 10:29




Aaliyah Safyr, 27 ans
Espionne à Djerdan

Aaliyah fouillait dans les différents costumes afin d’en dégoter un à peu près passe partout, lorsqu’elle une idée germa soudainement dans son esprit. Finalement, elle en sortit plusieurs pour s’en créer un sur-mesure qui correspondrait parfaitement à l'idée qu'elle avait. Et pas question de passer quoi que ce soit de hideux... Du premier, elle emprunta une longue tunique brodée orangée, du second, un pantalon ivoire. Elle noua le tout d’une large ceinture en tissu immaculé. Ce n’était pas trop mal. Et avec sa poitrine compressée, elle n’avait pas l’air trop déguisée. Elle remonta ses cheveux dans un turban crème et dégota un poignard recourbé à la lame émoussé qu’elle était en train de glisser à sa taille lorsqu’Hibiki demanda à entrer.

— Alors qu’en pensez-vous ? fit-elle en tournant volontairement sur elle comme si elle avait revêtu une magnifique robe (ce qui était parfaitement ridicule dans un tel accoutrement) Vous m’avez donné une idée avec vos histoires ! Je serai votre eunuque. Vous n’avez plus qu’à vous déguiser en belle femme, Monsieur Hibiki.

Elle esquissa un sourire espiègle à cette demande tout à fait farfelue et ô combien excitante tant elle était absurde, tout en se demandant s'il accepterait de se plier à son petit jeu.

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Message par Hibiki Ven 13 Aoû - 15:41

Ce petit jeu flirtait dangereusement avec la réalité et Hibiki haussa un sourcil à la proposition de la comédienne. Il ne répondit rien pendant un temps, perdu dans ses pensées. D’une part, il ne voyait pas en quoi une simple inversion des rôles résoudrait leur problématique actuelle, à savoir s’éviter l’attention des hommes ou d’éventuels brigands _en particulier s’il jouait le rôle d’une femme confiée à la garde d’un eunuque, si tant est que ce rôle soit crédible et qu’une telle femme puisse se déplacer plus ou moins librement aux côtés d’un chap(er)on. De l’autre, l’idée était délicieusement ironique même si Aaliyah ignorait une partie du contexte qui le poussait présentement à sourire.

« C’est une idée...drôle. »

Pranjal lui aurait probablement fait remarquer que « amusante » eût été plus approprié que « drôle », mais il n’était pas là, ce qui valait mieux pour sa santé mentale. Hibiki le visualisait parfaitement, tâchant de se contenir en songeant « mais qu’ont-ils été encore inventer là ?! ».

« Savez-vous combattre ? » demanda-t-il en farfouillant dans les malles. Encore une fois, « savez-vous vous battre ? » aurait mieux reflété son idée, mais il fallait bien s’accommoder de ses tournures malhabiles en l’absence de traducteur.

Soit il lui faudrait se débrouiller seul en cas d’attaque, soit il pouvait compter sur une alliée. Quelle que soit la situation, il lui fallait un costume, pratique tout en reflétant la condition de son personnage mais sans être trop luxueux pour ne pas attirer la convoitise ou les soupçons sur eux. Il fit son choix et passa derrière un paravent mis à la disposition des artistes un peu pudiques.

Il en ressortit vêtu d’une robe d’un rouge vermillon qui s’arrêtait aux chevilles, laissant de côté pour l'heure un long voile assorti négligemment jeté sur le paravent. Il s’installa derrière une coiffeuse et défit son chignon sommaire pour lisser sa chevelure d’ébène et retravailler sa coiffure. Puis les pinceaux s’élancèrent vers son visage comme une nuée de papillons irisant ses traits de poudre blanche ou soulignant son regard grâce à un khôl d’un noir profond. On sentait à travers ses gestes la maîtrise du maquillage et du déguisement que requérait son métier ; cela trahissait aussi son habitude de se couler dans des rôles féminins, les metteurs en scène occidentaux appréciant particulièrement la finesse de ses traits en regard des autres acteurs masculins qui seuls pouvaient monter sur les planches en Angleterre. Mais à vrai dire, à travers cette danse entre la main cavalière et le rouge dansant sur ses lèvres, Hibiki revoyait surtout les courtisanes de son pays natal au geste sûr et mesuré se préparant pour une nouvelle soirée.

Il commençait à imaginer son personnage : une femme d’une contrée lointaine accoutrée à la mode du pays mais restant fidèle à la culture qui l’avait au départ accueillie en son sein par ses rituels de beauté. Cette chimère prenait forme au gré du tempo où voltigeaient poudre et crayon noir envahissant ses traits et faisant de lui à la fois Pygmalion et son œuvre, réunis en un seul corps.

« Mon personnage… Femme mariée il y a peu de temps. Ne parle pas très bien votre langue. Son mari… un marchand. Route de la soie. Il rencontre… a rencontré elle en Chine. Elle é...tait en Chine... avec son père. Son père à elle, marchand aussi, mais Japonais. Au Japon, les femmes peuvent… marcher... » Se déplacer, plutôt. « ...librement. Son mari a respect pour elle et autorise elle à promener avec un eunuque. Il nous faut des noms. Je suis Mariko. Pour le mari, il faut un nom djerdanien et pour vous aussi. Des idées ? »

Il ajusta le voile à son chignon devenu plus féminin et le laissa cascader sur ses épaules avant de se lever et de s’approcher d’Aaliyah pour mieux l’examiner.

« Vous pouvez répondre pendant que je maquille vos sourcils. Ou peut-être préférez-vous le faire ? Ou peut-être... aussi... cela vous convient comme ça ? »

Il laissa « l’eunuque », ayant accepté sa proposition, prendre place à la coiffeuse et, armé d’un pinceau, se chargea d’épaissir les sourcils qui surplombaient les beaux yeux noirs de la demoiselle travestie, lui laissant du même coup le temps de répondre à ses questions. Pygmalion avait trouvé un nouveau corps marmoréen à sculpter et, penché sur ce doux visage, parachevait son idée. Pourvu que la soirée soit aussi folle qu’elle promettait de l’être avec cet abracadabrant scénario !
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Message par Coldris de Fromart Sam 14 Aoû - 22:46




Aaliyah Safyr, 27 ans
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Pour une idée « drôle » c’était une drôle d’idée, pour sûr, mais il ne la rejetait pas en bloc. Tant mieux ! C’était la meilleure solution qu’elle ait pu dénicher en si peu de temps. Elle pourrait au moins parler – ce qui était préférable en tant que guide –. Or, qui disait eunuque, disait mission ou garde et donc femme. Alors, l’idée s’était implantée tout naturellement dans son esprit. Sans parler du fait que c’était terriblement cocasse de jouer les eunuques en étant une femme qui tenait compagnie à… un eunuque. Et puis Monsieur Hibiki avait bien de la chance avec ses traits fins et son visage imberbe : il ferait une jolie dame, elle n’en doutait pas un seul instant alors qu’il farfouillait dans une malle.

— Combattre? Elle haussa les épaules, non, je ne sais pas. Mais je sais me défendre. Question de survie élémentaire, si vous voyez ce que je veux dire. expliqua-t-elle avec malice avant de suivre du regard le metteur en scène disparaitre pudiquement derrière un paravent.

Elle admira la belle robe rouge dans laquelle il s’était glissé avec une élégance toute naturelle. Elle lui adressa un sourire : un excellent choix à coup sûr. Il se déplaça vers la coiffeuse, libérant sa longue chevelure de jais, si lisse en comparaison avec la sienne, un peu folle. Aaliyah était admirative de ce coup de main si sûr pour effectuer son trait de khôl : aussi adroit qu’une main experte de femme.

— Vous êtes ravissante, commenta-t-elle avant qu’il ne développe son personnage.

Elle acquiesça tout du long, cherchant où se trouver cette part de vérité nécessaire à tout bon mensonge.

— Vous êtes Japonais vous aussi ?

Ou Chinois ? C’était l’un ou l’autre après tout, mais le premier lui était plus inconnu et suscitait plus sa curiosité que le second dont elle avait déjà vaguement entendu parler. Enfin. Plutôt pour ce qui était de soie, de thé ou de porcelaine. Pour le reste, ça tenait plus du mythe du voyageur et du récit d’aventures que d’une rencontre et tout ce qu’elle savait c’est que c’était loin. Quasiment dans un autre monde. Si loin qu’elle se demandait comment il était possible de venir jusqu’ici à Djerdan en venant de là-bas.

Hibiki lui propose de l’aider à se maquiller et elle accepta bien volontiers tout en cherchant des noms adéquats d’une petite moue des lèvres.

— Je serai Samir. Vous savez ce que cela signifie ? Compagnon de veillée. N’est-ce pas bien trouvé ? Samir Mehrnia. Eunuque d’un marchand, on m’a demandé de vous présenter notre beau pays ainsi que nos coutumes afin que vous puissiez vous intégrer au mieux.

Elle ne pouvait pas voir ce qu’il fabriquait mais elle lui faisait entièrement confiance tout en cherchant la suite de l’histoire qu’ils étaient en train d’écrire à deux.

— Mon patron, votre mari donc, est négociant en thé. Il se nomme Mojtaba – l’élu – Saharkhiz. Il est revenu depuis peu au pays et espère pouvoir enfin s’y établir en compagnie de sa magnifique épouse rencontrer en Chine lors de son dernier voyage. Vous êtes sa troisième épouse, incontestablement son trésor le plus précieux. Qu’en pensez-vous ?

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Message par Hibiki Dim 15 Aoû - 0:46

Ayant fini son œuvre, il observa Aaliyah.

« Vous êtes... » il chercha le mot qu’avait employé la demoiselle « ...ravissant, vous aussi. »

Il avait juste étoffé un peu ses sourcils, le but n’étant pas de la grimer comme un acteur de théâtre au maquillage exagéré afin que l’ensemble des spectateurs puissent voir ses expressions accentuées. Il se plaça derrière la jeune femme et la laissa contempler son apparence de "virilité modérée" dans le miroir où s'étalait son reflet tout en rajustant, dans son propre corsage, les tissus qu'il avait employé en vue de donner un peu de gonflant à sa plate poitrine et qui amortissaient les tintinnabulations des quelques pièces qu'il cachait sur son sein. Une partie tout du moins, car en cela il ne copiait pas les dragons _faute, sans doute, de pouvoir les égaler_ en dispersant en plusieurs endroits son trésor. Et non, je ne pousserais pas l'analogie jusqu'à parler des joyaux qu'il exhibait en dehors de sa caverne, bande de petits curieux.

« Et je suis japonais, oui. Je ne peux pas jouer le rôle d’un chinois car je ne parle pas leur langue. Je ne veux pas prendre le risque... rencontrer un marchand qui parle chinois et utilise cette langue… car il voit alors que nous mentons. » Si Hibiki avait su qu’il avait une espionne en face, jamais il n’aurait pris le risque de dévoiler sa réflexion à ce sujet qui, bien plus qu’un cv, prouvait qu’il avait une certaine habitude de l’hypocrisie. L’on pouvait toutefois aussi bien en conclure qu’en bon comédien et metteur en scène il était familier avec ce genre de problématique : l’art d’arranger le mensonge en évitant toute incohérence. Ce n’était pas toujours facile à mettre en place, il fallait bien l’avouer.

« Samir... »

Il répéta ce prénom tout en regardant le «compagnon de veillée» qui le porterait provisoirement. Il fit de même avec le prénom de son prétendu époux.

« Mojtaba… Comment est-il ? Humm… je l’imagine homme qui aime les choses… raffinées. 35 ans ou 40 ans ? Brun, barbe, peau bronzée, aspect typique Djerdan. Est-ce bien? »

Il se saisissait des idées qu’on lui lançait au vol pour les prolonger par ses propres réflexions.

« Maintenant, relation entre nous... »
Il réfléchissait toujours à leurs rôles, occultant le trouble qu’aurait pu jeter la récente invitation au plaisir dont ils venaient de rejeter les joies dans leur relation réelle, tout en ceignant son poignard dans un long foulard qu'il improvisa en ceinture. Somme toute les femmes d'un certain rang étaient éduquées sur son île natale à protéger leur clan, leur famille et leur honneur. Si l'explication ne convenait pas à quelque malandrin barbare, il lui faudrait s'en satisfaire. Juste à côté, il avait calé sa bourse avec le restant de sa monnaie allouée à la journée, pour éviter d'avoir à trifouiller ses nibards chaque fois qu'il lui viendrait l'envie d'exhiber une pièce _à défaut d'un téton.

« Si Samir... » autant répéter ce prénom pour mieux s’en imprégner. « … accompagne Mariko pour... "présenter le pays", il ne doit pas être distant. Mais pas proche non plus. Il faut trouver le bon... équilibre. Faisons un essai. Marchons un peu pour voir. »

Ils marchèrent tant et si bien que, de jeux de manche masquant des rires étouffés aux poses affectées de dame plagiant les plus nobles modèles de son sexe, de questions prononcées avec une réserve de femme "comme il faut" et de remarques à l'accent mélodieux, ils parvinrent à la ville où le brouhaha du souk noyait leurs propos et avalait leurs silhouette dans la multitude d'un océan ondoyant de tenues chamarré.

« Oh! Samir... Qu'est-ce que c'est?» l'interpella soudain "Mariko" face à un curieux gâteau en spirale qui laissait flotter dans l'air du soir ses saveurs parfumées.
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Message par Coldris de Fromart Lun 16 Aoû - 21:33




Aaliyah Safyr, 27 ans
Espionne à Djerdan

Elle était donc « ravissant » sans « e » à la fin. Ceci dit, un eunuque de garde n’était pas censé être d’une élégance princière contrairement à la belle femme qu’il protégeait des mâles en rut. Elle haussa les épaules d’un air mutin qui dépareillait avec son accoutrement.

— J’aurais préféré être effrayant ! déclara-t-elle en prenant la posture féroce d’un colosse à l’entrée d’une cité.

Avec sa carrure de brindille, elle ressemblait plus à une gerboise bondissante qu’à un garde, mais il faudrait faire avec et avoir la mine patibulaire pour tromper son allure de femmelette. Bref. Alors il était japonais ? Il avait sans doute raison de glisser un peu de vérité dans ses propos, même si très sincèrement, ça serait vraiment pas de chance de tomber sur un type qui parlait chinois. Et pour tous les autres – comme elle – le chinois ou le japonais, c’était du pareil au même. D’ailleurs…

— Alors Pranjal parle japonais avec vous ? demanda-t-elle innocemment.

Elle ne parlait que le monbrinien en plus du Djerdan. C’était un peu la langue universelle du continent. Même si elle comprenait quelques mots d’iswylan, d’espagnol et d’italien (parce que tout ça, ça se ressemblait beaucoup au final) à force d’avoir fréquenté les marchands et navigateurs de passage. En revanche elle n’entendait rien au latin.

— Vous connaissez le latin? Il parait que tout le monde parle le latin. Enfin chez les chrétiens. Pas ici donc, mais ça doit être pratique si vous voyagez beaucoup. Vous avez beaucoup voyagé ?

En tout cas, Hibiki tentait de s’imprégner de leurs personnages et de leur histoire commune. Elle acquiesça à sa description. Oui tout à fait ce genre d’hommes qu’elle avait eu le loisir de fréquenter, ce qui collectionnait les jolies choses et aimaient les exhiber avant de les enfermer dans leur demeure, une fois l’attrait de la nouveauté passé. Le genre exact qu’elle avait fui, préférant embrasser la difficulté plutôt que la langue d’un Djerdan – ou d’un étranger– de 35 à 40 ans, brun, bronzé et à la barbe élégamment taillée. Et pour ce qui était de Samir, elle était on ne peut plus d’accord, elle lui emboita donc le pas avec sérieux cette fois-ci, tout à son rôle désormais.

Dans les ruelles animées du souk, Hibiki-Mariko s’arrêta devant l’étal d’un pâtissier où se trouvaient présenter comme de beaux bijoux dans leurs écrins, une multitude de petites confiseries plus brillantes les unes que les autres. Samir esquissa un discret sourire plein de retenue, préférant conserver un visage strict et professionnel.

— C’est un Jalebi, une gourmandise croustillante recouverte d’un sirop de rose. Nous pouvons en prendre quelques-uns, ainsi qu’un assortiment. Mieux vaut les déguster chez vous, autour d’un thé au jasmin et au safran, si vous voulez mon avis, Madame.

Tout en expliquant ceci, l’apprenti eunuque gardien n’avait pas vu le malandrin s’approcher pour dérober sa protégée, ou du moins, c’était trop tard pour réagir autrement qu’en interrogeant Hibiki du regard pour savoir ce qu’il désirait faire pour sa perte.

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Des dangers de la confiance, mais de la nécessité de faire avec aussi. [Juillet 1597] - Page 2 Empty Re: Des dangers de la confiance, mais de la nécessité de faire avec aussi. [Juillet 1597]

Message par Hibiki Jeu 23 Sep - 0:17

« Non, Pranjal parle anglais avec moi. Et monbrinien, of course. »

Hibiki avait assez de ses compatriotes pour ressasser l’amour de son pays. Cela dit, la question était loin d’être idiote, d’autant plus que l’interprète s’était montré curieux face à ces sonorités nouvelles et ces calligraphies empruntant tout à la fois aux dessins et aux symboles l’art de communiquer. Hélas pour l’interprète, il avait tant à faire qu’il n’avait guère le loisir d’apprendre ce dialecte étranger.

« Je ne parle pas latin. Pourtant, j’ai voyagé… depuis 10 ans. »

Le présent aurait sans doute mieux convenu que le passé composé, mais Hibiki composait au présent selon ce que lui permettaient ses acquis linguistiques passés. Quant à dire que tout le monde parlait latin dans les pays chrétiens, c’était mésestimer le taux d’illettrisme de la population, qui parlait plutôt le bœuf et la charrue dans des patois locaux auxquels notre ami ici présent n’entendait rien. Il ne connaissait pas même tous les dialectes de son propre pays, alors apprendre ce charabia de messe… !

Mais je suis mauvaise langue. S’il y a bien un domaine, dans la culture européenne, qui excitait son intérêt, c’était le renouveau antique et les mythes gréco-romains. A défaut de maîtriser les outils nécessaires à la révélation de leurs mystères (qu’il jugeait hautement plus attractifs que les mystères de l’Église), il s’en remettait à des spécialistes que la bonne fortune plaçait sur sa route au gré du hasard.

Parlant de hasard, la présence du voleur qui jetait son dévolu sur un collier de fausses perles tandis que « Mariko » jetait le sien sur des pâtisseries semblait liée à quelque dé du destin. Durant un très court instant, Hibiki hésita, puis hasarda la conduite, non d’un attelage de polyèdres numérotés, mais d’une jeune bourgeoise victime d’un malandrin des rues.

« Samir ! Mon collier ! »

« Mariko » portait la main à cette gorge qu’un « chien » avait osé approcher, mimant la stupeur, qui fit place à la révolte, alors même que l’objet de son courroux s’était déjà mis hors de portée de ses foudres divines.

« Samir ! Faîtes quelque chose ! »

Autour d’eux, les bouches s’animaient. La mauvaise publicité pouvait leur attirer l’attention de la garde, à laquelle il faisait attention, préférant les garder loin de lui. Surtout, une enquête aurait rapidement révélé certains faits qu’ils tenaient à conserver cachés.

« Je… Je me sens mal Samir, j’ai besoin de reposer. »

Ce serait donc le jeu de la coquette à l’éventail émoussé, loin de leurs accessoires nippons à déplacement d’air qui, sous d’inoffensifs dehors, pouvaient cacher de terribles lames de fers ou dévier le cours d’une flèche, maniés par une main aguerrie. Il était temps de quitter ces regards curieux et se restaurer quelque peu.
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