Hibiki, petit cru japonais, fermenté à l'international.

par **Hibiki** Lun 1 Fév - 0:59

Hibiki

25 ans
"Castigat ridendo mores"

DATE, LIEU DE NAISSANCE :2 décembre 1572, Japon (Cipango selon Marco Polo reprenant le terme en mandarin.) ▽ SIGNE ASTROLOGIQUE : Signe chinois du singe. ▽ ORIENTATION SEXUELLE :Des vapeurs sous les voiles? Pour le moment, plus de conquêtes féminines que masculines ▽ CLASSE SOCIALE : Roturier. ▽ NATIONALITÉ : Japonais. ▽ MÉTIER : comédien.ne, mais son emploi d'amuseur pour le compte de l'ambassadeur et sa femme peuvent parfois prendre le pas sur certaines représentations. ▽ RÉFÉRENCE AVATAR : Zeen Chin avatar principal.

:registered: Costati :registered: Avatar : Wildworld; Gif :Tumblr

Qui es-tu ?

▽ Apparence ▽

Hibiki ne veut pas vraiment être un homme, même s'il s'amuse beaucoup en travesti. Hibiki veut juste les privilèges des hommes. La liberté de jouir de ses biens, de voyager sans père ni mari, de séduire les filles, de croquer la vie. Alors sur le théâtre du monde occidental elle est de sexe masculin. De ces attributs qu'elle porte régulièrement sous forme d'accessoire en ceinture autour de ses hanches menues afin de tromper les mains baladeuses et de laisser les bouches œuvrer à l'érection de sa réputation de véritable "mâle" _ou plutôt d'eunuque bien rafistolé_ elle emprunte également d'autres symboles. A commencer par le katana et le poignard, qui ne départissent jamais une ceinture plus visible ou le fourreau qu'elle porte dans son dos.

Si jusqu'à présent personne n'a remis en doute son identité, c'est que, outre son statut de castrat, l'oiseau est androgyne au départ. Prenez un corps sec et noueux, une taille standard _du moins selon les normes japonaises, plus petits que les caucasiens_ une poitrine quasi plate, des muscles tout en finesse à la manière des acrobates et vous aurez une petite idée de son profil. Au naturel, il a le port droit sans être altier, les gestes déliés, la démarche souple des danseurs. Mais à quelle fréquence se manifeste ce "naturel", déjà construction autant qu'héritage inconscient de mille rencontres et apprentissages recueillis dans le sillage du hasard?

Tenez, prenez sa voix par exemple, une voix veloutée de mezzo: l'intonation, le rythme, le choix des mots n'est jamais que le fruit d'une lente maturation; tout cela est étudié pour tromper son monde de façon vraisemblable, s'il le faut en y ajoutant un peu d'attitude guerrière ou de misogynie de façade _non pas, notez, que la misogynie soit l'apanage des hommes, mais quitte à caricaturer un rôle, autant que le tableau soit complet...

Mais j'allais oublier: les masques. Les masques oui! Il en a toute une collection, exhibée régulièrement sur scène mais parfois aussi au dehors. La sélection de ces atours de visage ne souffre d'aucune xénophobie: masques japonais ou italiens, peu importe tant que l'ouvrage est de belle qualité. Et pour être sûr d'être tout à fait tranquille, il y a dans le lot un masque de médecin de peste qui fait fuir les manants et assure le champ libre à son porteur; idéal pour se déplacer sereinement.

▽ Caractère ▽

Plaisantin mais pas toujours plaisant, séducteur qui expérimente du haut de sa crâne jeunesse l'art de plaire et de déplaire aux puissants de ce monde, dont il cherche à s'affranchir dans le privé mais sans jamais briser sa laisse. Ni chien ni loup mais bâtard hybride, trop lâche pour la verve des révolutionnaires auxquels il préfère le mordant des bouffons, il aime le confort de sa gamelle mais guigne tout autant l'accès à la table des maîtres que le couvert rustique des grands bois; cela se traduit par un louchement des vues de l'esprit qui, en certaines circonstances, l'empêche d'y voir plus loin que le bout de son nez.

▽ Formation, talents, activités ▽

Au départ comédienne de Kabuki, mais s'est penchée vers d'autres arts oratoires japonais avant de se convertir au théâtre local au fil de son aventure européenne et, finalement, créer une forme hybride inspirée de ses contacts avec les courants artistiques rencontrés au cours de ses pérégrinations.

Comédien.ne de Kabuki est un métier nécessitant diverses compétences pour peu que l'on désire exécuter correctement son art.
-En premier lieu, l'art du comédien, mais empruntant au dramaturge un peu de son encre et de sa plume à une époque où la répartie face au public, l'improvisation et l'élaboration commune d'une troupe à la création d'une pièce étaient importantes.
-L'art du maquillage et du déguisement-travestissement aussi bien physique que spirituel, puisqu'un comédien de Kabuki doit pouvoir incarner la vieille autant que le jeune et beau samurai.
-L'art de la danse également mais sous une forme théâtralisée, à grand renfort d'éventails et de parapluies, et non comme une étoile du Bolchoï. Art enrichi au contact de la culture de Djerdan et de leurs danses sacrées.
-L'art du sabre et du poignard, non seulement pour imiter au mieux les guerriers, mais également pour sa survie.

Je ne détaillerai pas précisément la liste des compétences allant de pair avec les talents sus-cités (mémoire, équilibre, proprioception, rapidité, goût pour la provocation ou capacité de discrétion et de fuite en cas de mauvaise tournure d'une représentation, etc.) Sauf si cela est vraiment nécessaire, mais cette fiche est beaucoup plus longue que prévue...

Parle et lit le japonais officiel (contrairement à moi, et j'implore donc votre indulgence si par malheur il m'arrivait d'utiliser un traducteur automatique plein d'approximation pour pondre une phrase en cette langue.)
Parle et lit l'anglais en vigueur à Londres.
Parle et apprend à lire le monbrinien.

▽ Votre histoire ▽

Que diable allait-il faire dans cette galère?
Quitter un pays se dirigeant vers une paix bienvenue après de longs bouleversements pour un monde en proie aux querelles les plus sanglantes et à l'intolérance crasse d'une inquisition pyromane préférant fouiller les chaumières plutôt que de déterrer les propres turpitudes de son clergé.
Que diable allait-il faire dans cette galère?
Quitter un pays où les amours là-bas permises ici s'interdisent.
Que diable allait-il faire dans cette galère?
Délaisser les bras délicieux des putains pour les regards sévères des puritains.
Ah, que diable, que diable aller faire dans cette galère?
He quoi, pour une lubie de parcourir le monde, de vérifier si la Terre est ronde? On s'en guérit de ces enragements là, on hume le fumet d'un ou deux bûchers, on découvre que partout l'humaine engeance conspire, fulmine, rampe et tue et lorsqu'un jour on devine, d'un oeil froid et résigné, toute cette folie incurable, surgit la question redoutable: pourquoi ailleurs plutôt qu'ici? On est aussi bien à mourir dans sa province natale, dans sa crasse ignorance, avec un semblant de rêverie exotique sur une utopie lointaine fixé au coin des cils que d'aller braver la mort par delà les monts et les mers pour rédiger l'impossible encyclopédie de la misère.
Et d'abord, en premier lieu, que diable allait-il faire dans cette galère?
Vous savez, CETTE galère. "Ma mère m'infligea la vie", écrira Chateaubriand, et je le copie faute de pouvoir le dire mieux.
Cette galère ivre, perdue sur une carte changeante où ne s'annoncent ni les tempêtes ni les répits, où de milles chaînes amarré à l'ancre que l'on croyait bouée, on regarde lentement sa vie s'écouler en petites bulles remontant à la surface des flots. Tant d'agitation et pour quoi?
L'honneur, le prestige, la gloire, le bonheur, la survie? Quoi enfin?
Un idéal pour mieux s'oublier?
Ne cherchez pas de rhétorique, il n'y en a pas.
Il n'y a que cette question sans réponse déterminée, celle-là même qui fleurira peut-être au détour d'une aventure dans le cerveau de cette créature aux yeux bridés.

A défaut de galère, âgé de 15 printemps à peine, il prit le bateau. Un beau même, un galion à destination d'Italie.
Bien sûr, avant cela, il prit son ticket pour la vie.
Il embarqua un jour, ou peut-être une nuit, vers le début de la fin. Si seulement on prévenait les enfants... "Ne va pas vers la lumière au bout du tunnel!"
Qu'importe, la lumière, il est en plein dedans, comme dans une merde noire. Donner des représentations en tant que comédien expert en travestissement dans des satyres singeant les hommes et leurs défauts est un choix douteux pour qui tient à éloigner de lui le projecteur enflammé du pouvoir ecclésiastique.

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Milieu XVIème siècle: premiers contacts des européens avec le Japon, aussi connue sous l'époque du commerce Nanban. Il y a notamment des écoles qui proposent l'apprentissage du latin, de la musique classique occidentale ainsi que certaines langues européennes.
1572: naissance de Hibiki, d'une mère courtisane et d'un père inconnu dans le Yukaku (quartier des plaisirs) d'Edo (ancien nom de Tokyo.)
1582-1590: Ambassade Tensho; 4 samouraïs chrétiens sont envoyés en Europe par des daimyos chrétiens, sur une idée du jésuite Alessandro Valignano qui souhaite que de nobles jeunes gens rapportent une meilleure idée de l'Occident que celle que s'en font les japonais sur la foi des récits étrangers. A leur retour, la situation s'est dégradée pour les chrétiens au Japon.
1587: interdiction du christianisme au Japon par Hideyoshi Toyotomi, kampaku et daijōdaijin (porte parole et ministre principal de l'empereur.)

Edo (ancien nom de Tokyo), 1572

Naissance de Hibiki, d'une mère Tayû (courtisane de haut rang, mais voir *1) et d'un père inconnu, dans le Yukaku (quartier des plaisirs) d'Edo; quartier connu sous le nom de Yoshiwara.(*2) Autant dire que son chemin était tout tracé: elle deviendrait Kamuro (enfant travaillant dans quartier des plaisirs au service d'une courtisane) puis, avec un peu de chance suivrait les traces de sa mère. Une mère dont on lui parlait mais sans la nommer, une mère qui devint comme une figure fabulée et idéalisée. En réalité la "maison de thé" était sa famille, le quartier son univers et elle grandit avec pour horizon celui d'une condition présentée comme le sommet de la réussite sociale. On souhaitait lui voir embrasser cette ambition; C'était sans compter sur les aspérités de la vie et les rochers tout prêts à en faire dévier le cours.

"Kamuro" de ses 5 ans jusqu'à ses 8 ans, Hibiki apprit à lire, à écrire et à servir sa "grande sœur", une tayû versée dans de nombreux arts et qui lui transmit bien des tours afin de jouer correctement son rôle dans la grande comédie de ce "monde flottant" que les bouddhistes appellent ukiyo. Tout était jeu, et là-bas comme ici les masques se portent en toutes circonstances. Mais là-bas, contrairement à Monbrina, il n'y avait pas de répression cléricale ou de morale réprouvant l'adultère. Feindre l'innocente naïveté, l'honnêteté enfantine pour duper les clients, créer de fausses larmes à l'aide de produits, composer des senryû (haïkus satyriques ou grivois), contrefaire les émotions firent partie de son éducation, au même titre que l'apprentissage de la calligraphie, de la danse et de la musique.

Voici le premier rocher qui opéra un tournant dans le chemin de sa vie: sa rencontre avec Okuni. Okuni, la créatrice du théâtre Kabuki, danseuse émérite, comédienne hors pair, méprisant les genres et se gaussant des travers des femmes et des hommes. Hibiki n'eut plus qu'un seul souhait: intégrer la troupe de théâtre d'Okuni. Elle manœuvra tant et si bien qu'elle y parvint (vous me pardonnerez l'économie _pour ne pas dire l'avarice_ de détails, mais la suite de l'histoire est encore longue, alors j'abrège.) Elle devint ainsi l'une des disciples d'Okuni qui racheta son contrat, et paya son apprentissage en la servant par ailleurs grâce à ses compétences de petite espionne, acquises en tant que kamuro.

A ces premiers craquements du corset d'habitudes, qu'elle découvrit naïvement être un vêtement et non sa colonne vertébrale puisqu'elle ne s'effondrait pas en les troquant contre un autre habit, succéda une soif de découvertes qu'augmentait sa curiosité naturelle. Ses possibilités s'ouvraient, et par cette nouvelle palette de personnages et de caractères qu'elle ajoutait à ses couleurs personnelles lui venait l'envie d'élargir la toile du cadre devenu soudain trop étroit. Les yeux rêveurs, elle écoutait Okuni évoquant ses voyages à travers le pays: l'imaginaire était son pinceau, mais cet imaginaire empruntait aux autres la peinture de leurs souvenirs pour dresser une toile infidèle du dehors. Plus elle rêvait, plus elle imaginait, et plus elle voulait découvrir par elle-même cet autre monde, cet extérieur dont lui parlait sa chère professeure et les clients de Yoshiwara.

Yoshiwara était pour Okuni la fin de ses voyages, l'achèvement d'une quête et le début d'une gloire dans la capitale japonaise. Pour Hibiki, il était un tremplin et leurs routes bifurquèrent après quelques années de bons et loyaux services de la part de la petite fille devenue pré-adolescente. Cette dernière demanda à accompagner Onami, une comédienne ayant proposé à son mentor d'étendre le rayonnement du théâtre kabuki à travers le Japon en donnant des représentations avec d'autres membres de leur troupe en province. Leur requête acceptée, Hibiki partit avec 2 consœurs et 3 confrères.

Les voyages forment la jeunesse, et mon histoire ne fera pas mentir ce vieil adage. D'abord notre amie nippone apprit que le théâtre cher à son cœur, par milles entraves l'amarrant au ponton des quartiers des plaisirs l'empêchait d'aborder les cœurs ignorant de ces rivages. Il lui fallait représenter d'autres personnages et d'autres problématiques, accessibles aux petites gens qui ne constituent jamais que l'immense majorité d'une population; à défaut, le kabuki serait un théâtre bourgeois cantonné à des maisons de thé pour marchands et samouraïs. C'est là qu'intervint sa rupture avec la troupe d'Onami, qui se plaisait fort bien dans ces environnements familiers ceints de hauts murs. Sa réflexion s'appuyait sur différents arts populaires, en particulier le rakugo (sorte de "stand up assis" japonais s'appuyant sur des histoires comiques, que je vous invite à découvrir) et le joruri (théâtre de marionnettes, issu de la tradition des moines aveugles conteurs accompagnés par un musicien.) C'est une nouvelle rencontre qui fut déterminante dans cette rupture: celle d'une compagnie de Kumano bikuni (*3), des religieuses itinérantes instruisant le peuple et le ralliant à leurs idées grâce à des histoires illustrées (Etoki, à ne pas confondre avec l'etorki.

) Certaines rehaussaient également par la danse, la musique ou d'autres arts leurs propos, autant de joyaux pour les cœurs et les esprits enclins à accepter ces préceptes si plaisamment transmis. Proches du peuple, oratrices et conteuses au vaste répertoire, elles accueillaient dans leur temple tous les visiteurs, à une époque où d'autres lieux de culte excluaient certaines personnes _en particulier les femmes_ de leur "territoire sacré".

Pourtant, elles même subissaient la domination masculine à travers le bouddhisme cherchant à supplanter les déesses des montagnes et exclure les femmes shaman à leur service, et leur religion était un mélange de bouddhisme, de shintoïsme et de croyances locales. Domination perceptible à bien des égards dans la société, notamment avec la morale confucéenne professant le devoir de soumission des épouses envers leur mari et certaines croyances bouddhiques ou populaires jugeant la femme impure en raison du sang répandu sur la terre et dans les rivières lors des enfantements et menstruations. Hibiki, seule et sans "meute", se sentait perdue dans ce monde où la femme peut briller à l'ombre d'un bordel, d'un couvent ou d'une maisonnée mais a si peu de prises sur son propre destin: tout était louvoiement, ruse, finesse, diplomatie avec un sexe considéré comme "fort", protecteur autant qu'oppresseur.

Durant tout ce temps, je n'ai pas évoqué les amours d'Hibiki, et l'heure est peut-être venue d'en dire brièvement un mot, ne serait-ce que pour éclairer la suite (comment, il y a encore une suite? Mais c'est l'histoire sans fin ton truc! Ahum, reprenons...) Son initiation fut faîte par Onami: c'est donc dans les bras d'une femme qu'elle perdit sa virginité, et il faut avouer qu'elle prit goût à ces délices. C'est également Onami, ancienne courtisane, qui lui transmit ses connaissances sur les plantes abortives, en prévision d'un jour où Hibiki se prostituerait probablement, à l'instar de la plupart des acteurs de kabuki. L'opportunité d'échapper à ce commerce sexuel grâce à la religion précipita certainement sa décision de rejoindre les kumano bikuni, qui pourtant s'y livraient également selon les dires de certains. Quant au protagoniste de cette histoire, elle n'eut guère le loisir d'en juger puisqu'elle fut capturée avant, justement en voulant se rendre dans leurs sanctuaires de Kumano Sanzan.

He oui, l'époque était dangereuse, et les pirates chinois rôdaient près des côtes. Il suffit d'un raid pour précipiter cet énergumène en fond de cale, en compagnie d'autres prisonniers de diverses origines. Entre leurs ravisseurs baragouinant dans leur patois local très éloigné du mandarin de cour, les prisonniers s'affolant unanimement dans une gamme hétéroclite de langages d'orient ou gémissant dans de longues plaintes sans paroles, impossible de connaître leur sort. Mais je vais vous dire ce qu'il advint d'eux.

L'esquif des pirates croisa peu après les lourds galions remplis d'une suite de samouraïs escortant l'ambassadeur du Japon. La bataille fut rondement menée, les prisonniers délivrés (j'abrège) et priés de jouir de leur liberté retrouvée. Mais je vous livre tout de même un extrait de la scène qui fut déterminante pour l'identité de notre "héros":
Le capitaine du galion, après avoir interrogé différents captifs sur leur provenance, se tourne vers la comédienne, en habits de voyage masculins (j'ai omis de vous dire qu'elle adoptait généralement une dégaine de mec bien plus confortable et qui l'exposait moins à d'éventuelles violences en chemin; he bien c'est chose faite.)
"Et toi, jeune homme? Tu dois certainement me comprendre puisque tu sembles être l'un des nôtres."
"Moi?" dit-elle en tremblant
"Ai-je l'air de parler à quelqu'un d'autre? Encore un courageux, tiens. Alors, prénom et provenance, qu'on te dépose au moins dans un port où tu pourras facilement regagner ton pays."
"Je m'appelle Hibiki et je viens de Wakayama, dans la province de Kii."
"C'est bien ce que je pensais, un compatriote. He bien, on te déposera à Macao, d'où tu pourras regagner notre belle contrée."

C'était sans compter sur Kimiko, la femme de son illustre sauveur qui s'enticha de ce freluquet gracile et imberbe qui animait leur voyage par sa musique, ses contes et ses espiègleries. Parvenu à Macao, il s'entendit dire par l'ambassadeur qu'il faisait désormais partie de sa suite et qu'il lui incombait de faire briller la culture du pays du soleil levant partout où rayonnerait l'ambassade du Japon. Il n'y avait guère de doutes à entretenir sur qui pressait l'éminent diplomate d'intégrer cet illustre inconnu pour le charger d'une si lumineuse mission. Sa position devenait délicate. Non pas par crainte du mari, qui à l'instar de la grande majorité des samouraïs de l'époque se livrait aux élans passionnés qui lient parfois 2 guerriers et préférait de loin son favori à sa femme; mais par crainte de la révélation de sa véritable identité. Par milles regrets, Hibiki assura à sa soupirante qu'"il" n'était pas l'homme attendu, par mille douceurs on lui répondit qu'une femme sait en reconnaître une autre; par de justes alarmes, elle exposa ses craintes et par d'harmonieux baisers on atténua ces dissonances dans un bonheur suspendu à cette partition risquée; enfin on vainquit ses réticences et la portée se para bientôt de leurs soupirs entremêlés comme autant de croches entrelacées.

Durant ce long voyage en mer, elle obtint grâce à l'appui et les manœuvres de son amante des cours de sabre auprès d'un samouraï (pour mieux incarner ses rôles et divertir son illustre public, et également pouvoir défendre ses maîtres selon l'ordre officiel.) Au contact de cette suite majoritairement composée de nobles guerriers, elle put observer leur monde et leurs règles et parfaire ses propres personnages. Elle reçut également des mains de sa généreuse bienfaitrice un accessoire fait sur mesure destiné à la pourvoir des attributs naturels qu'à la face du monde elle prétendait posséder; pour parler crument: un gode-ceinture en argent. Ce cadeau n'était évidemment pas désintéressé, mais il faut avouer qu'il lui permit de se tirer d'affaires par la suite, face à des comédiennes aux mains baladeuses, et de se sentir aussi plus en confiance dans son rôle diurne de travesti. Enfin, pour faire taire les rumeurs qui éclosaient à mesure que leur amour bourgeonnait, les deux amoureuses ourdirent un plan: implanter l'idée dans la tête de l'ambassadeur de faire de Hibiki l'eunuque et le chapon de sa femme tout en lui faisant croire qu'il (l'ambassadeur, pas Hibiki) y avait songé tout seul. Kimiko paya grassement un médecin lors d'une de leurs escales pour fournir un certificat "prouvant" que Hibiki était bien castré avec en supplément, dans une jarre, les parties anatomique soi-disant coupées appelées "les précieuses", ainsi que la mode le voulait pour les eunuques en Chine ou en Corée.

"Allons donc, me voilà castrat!" songeait la comédienne. L'excuse était savante: elle pardonnait son physique et sa voix. Eunuque bouffon le jour, amante saphique la nuit, telle était sa vie sur le bateau. Cette mécanique bien réglée rencontra, à défaut d'un rocher, un grain de sable qui la fit quelque peu grincer. Qui dit grain de sable dit plage; en l’occurrence celle de Venise où Hibiki rencontra pour la première fois le théâtre occidental et l'une de ses représentantes, une plantureuse brune qui réunissait sous son masque de commedia dell'arte tout le charme de l'exotisme: beauté étrange et nouvelle, qui lui fit quelque peu tourner la tête. Ses sourires niais et ses œillades ne tombèrent pas que dans les yeux de la belle: Kimiko lui représenta tout ce qu'elle avait à perdre si sa jalousie s'enflammait, et notamment la vie.

La suite? He bien...Je ne détaillerai pas par le menu toutes les escales ou rencontres, je brosserai juste quelques tableaux rapides de certaines destinations.

1587 à février 1598 (grosso modo 1 an en Italie, 1 an en France, 8 ans en Angleterre puis 1 an à Djerdan avant arrivée à Monbrina en février 1598.)

Résumé pour l'évolution de sa pratique artistique:
Du Kabuki, Hibiki ne garda que les danses comiques ou les batailles stylisées et certaines pièces qui furent mises au goût occidental et ne dérangeaient pas trop les autorités. Pour les danses lascives ou les satyres grinçantes, la clandestinité offrait aux comédiens comme au public un havre de jubilation et le frisson de braver l'interdit qu'augmentaient encore les menaces de trahison et la crainte de la délation.

1587, Florence

On riait au départ face à ces samuraïs aux mimiques ridicules, ces voleurs insulaires et ces geishas aux voix de faussets incarnées par un "homme"; divertissement exotique qui jetait les premières couleurs d'un pays par delà les mers et permettait à la bonne société de saisir cette palette nouvelle pour vernir leur conversation de ce vocable étrange et savoureux. Pendant un temps, on entendrait dire à une marquise "Avez-vous rencontré ce SAmourAÏeu dépêché comme ambassadeur par le Japon? Il a fait jouer un divertissement par son comédien-bouffon où une KeïEUseïeu s'est transformé en fantôme vengeur, j'en avais des frrrrissons!" Puis les samouraïs prirent des airs de vicomte, les princesses d'Orient avaient quelques unes de ces manières de cour occidentales qui firent tiquer les duchesses et les grands prêtres shintoïstes semblaient emprunter aux Borgia leurs dépravations. Il fallut se réinventer.

1588, Paris

"He bien petit, que t'arrive-t-il? T'as le mal de terre?" le plaisante grassement un des marins de leur galion.
"Bouargh"
Mal de terre, mal de terre... dans une mer d'urine dégoulinant parmi des îlots d'excréments, où l'on ne pouvait pas faire sa promenade matinale sans risquer de recevoir un seau de merde sur la tête! Dans un pays où les pots de chambre déversaient leur obole sur les écailles pavées, ruisselantes de gouttes d'or, de cette hydre tentaculaire qu'on nomme les rues de Paris. Paris et ses saints tueurs de dragons, Paris et ses saintes guerres, Paris fluctuat nec mergitur. Ah ça, pour flotter, elle flottait, transportant dans sa nef de blancs et noirs panurges qui, faute de pouvoir bêler à l'unisson leurs prières en latin ou en vernaculaire se massacraient pieusement la gueule jusqu'au chœur tout retentissant de leurs aveugles clameurs. Et notre ami Hibiki, courageusement planqué derrière les piliers de ce sacré théâtre, observait ce bon peuple de France, si prompt à s'entretuer pour un dieu d'amour, s'amasser devant les tréteaux et rire aux farces de comédiens excommuniés. Paix à la logique de ce monde, Amen.

Et tout ça pour quoi? Pour s'acclimater au théâtre local, dans un pays où il pisse comme vache qui pleut quand bien même le soleil brillerait dehors(*4)? Son expérience parisienne le marqua, ah ça oui! Mais rassurez-vous, il en tira des fruits: la culture aime l'engrais, et de l'engrais, elle n'en manquait pas dans ce pays où la componction se fertilise et se balance à la gueule, sans crier gare, ruisselant parfois en torrent de sang ou en scories de bûcher qui venaient ajouter un peu de pourpre et de cendre à l'or des vessies que certains s'acharnent à prendre pour des lanternes.

Dans ce pays, on n'y resta qu'une année, le temps peut-être de revoir ses critères d'hygiène de sorte que la tamise à venir paraisse un fleuve ondoyant et limpide, contrairement à sa vie de bourlingue et de périls. Le temps également de dépeindre à Kimiko tout ce qu'elle gagnerait à étendre le champs de ses amours et cueillir d'autres fleurs dans ces petits buissons aux nuances variées que l'on trouve dans les contrées de l'ouest. Je ne vous détaillerais pas plus le tableau; tout ce qu'il importe de savoir est qu'elle accepta. Le temps n'était cependant pas encore venu pour Hibiki de lui parler du projet qui lui germait dans la tête.

1589, Londres

Découverte de Shakespeare.
Ah, Shakespeare! Inimitable, inégalable, inénarrable! Inénarrable et pourtant, que fais-je...? Re Paix à la logique, amen.

C'est la découverte de ce dramaturge de génie qui fit bourgeonner l'idée déjà en terre dans l'esprit de "l'eunuque": composer une troupe avec des comédiens-comédiennes, des musiciens-musiciennes ainsi que des danseurs et danseuses de talent venus de divers pays qui proposeraient la crème du divertissement grâce à leurs expériences respectives. Hélas ce lui fut refusé mais on lui permit d'intégrer lors de chaque mission diplomatique une troupe de théâtre locale afin qu'il put assaisonner ses propres créations au goût du public étranger invité aux réceptions de l'ambassadeur; à défaut, un exotisme par trop pimenté aurait pu les dégoûter de cette cuisine inconnue et il convenait de les habituer par petites touches épicées à ces saveurs nouvelles.

Hibiki bénéficiait en compagnie de Kimiko de l'interprète qui leur traduisait les pièces en japonais lors de leurs soirées au théâtre, mais il ne pouvait être question d'un tel privilège pour intégrer une troupe. Le comédien dut donc se familiariser avec la langue de cet auteur admiré, précédemment cité. Il eut largement le temps de s'y habituer puisque leur ambassade posa ses bagages en Angleterre durant 8 ans. Pourquoi une ambassade aussi longue dans ce pays? Peut-être en raison du rejet du catholicisme prosélyte des pays d'Europe du Sud par le Japon, peut-être également par intérêt pour l'Angleterre de pouvoir commercer avec l'Asie et concurrencer les portugais et hollandais plus actifs dans cette zone (j'invente totalement, soyons bien d'accord il n'y a jamais eu d'ambassade japonaise à Londres au 16ème siècle; il y en a eu en Italie _enfin ce qui correspond à notre Italie actuelle_ puis en 1613 il y aura une ambassade japonaise qui ira à Rome, fera un bref passage en France à cause du mauvais temps, pour ensuite rejoindre l'Espagne avant de revenir au Japon. Plus d'infos ici notamment. Si jamais cette invention est gênante je modifierai l'histoire, je n'en suis plus à une version près. ^^")

Quoiqu'il en soit, le bouffon-eunuque-comédien mit ce temps à profit pour s'accoutumer au pudding, dépudibonder son langage qui était aux tirades fleuries du théâtre élisabéthain ce qu'est la pucelle à la putain, et profiter du charme des tavernes mal famées où l'on apprend beaucoup, pour peu qu'on prenne le soin de ne pas rouler ivre mort dans un coin. Il renoua également avec le théâtre qu'il avait quelque peu délaissé dans son emploi d'amuseur solitaire. Il s'intéressa beaucoup notamment aux personnages des "masques" incarnant des allégories (personnage de la musique ou de l'hiver par exemple) et faisant parfois office de narrateur, permettant d'établir un lien entre le public et l'imaginaire de l'auteur.

1597 Al-Ranvir, royaume de Djerdan

Arrivée de l'ambassade du Japon dans la capitale du dernier royaume libre de ce continent après y avoir envoyé une délégation quelques mois plus tôt en vue de l'établissement d'éventuelles relations diplomatiques entre leurs deux pays. Une partie de la suite est restée à Londres sous les ordres d'un samurai de noble extraction afin de maintenir le lien. Le procédé sera employé à nouveau sur ce continent lorsque l'ambassadeur pliera bagages après quelques mois afin de rejoindre la capitale de Monbrina. En ce qui concerne Hibiki, il s'intéresse à cette culture inconnue et se familiarise avec leur dialecte. Les danses sacrées l'attirent, en particulier le bharata natyam et l'odissi consistant à incarner des divinités ou des personnages mythiques et à danser leur histoire. Il pose également beaucoup de questions sur la religion hindouiste qui le fascine et s'amuse des parallèles existant entre cette religion et le shintoïsme, notamment des formes d'animisme et de "divinisation" des lieux emblématiques formant une géographie sacrée.

Février 1598 Braktenn, empire de Monbrina

Arrivée en grande pompe de l'ambassadeur et sa suite à Braktenn.
La suite? He bien la suite est à écrire au gré des rencontres et des échanges.

Le mot de la fin:
Plancher de bateau, plancher des vaches, plancher de scène. Les décors se succèdent mais partout l'homme reste le même. Toujours les mêmes amours, les mêmes morales éculées, la même lutte acharnée pour la survie d'une espèce qui, non contente de devoir affronter maladies, famine, misère trouve encore le moyen de s'entretuer pour corser un peu la difficulté de ce jeu bien cruel que d'aucuns disent être la volonté d'un dieu. Et puisque me voilà sur le terrain religieux, il me faut dès lors préciser que toute la suite de M. l'ambassadeur ne partage pas les croyances occidentales. Morale confucéenne, shintoïsme, bouddhisme, chacun a ses opinions mais, pour la plupart, elles sont issues du Japon, imprégné des influences indienne et chinoise. Peut-être s'en trouve-t-il qui, dans le secret de leur cœur, à l'heure où s'éveille l'obscurité, prient pour ce dieu nouveau dont le pardon et l'amour tant vantés peinent à se communiquer aux hérauts en soutane portant avec le plus d'exaltation la fièvre de ses couleurs, mais ce n'est point le cas de Hibiki.

Bien sûr, il y aurait beaucoup à ajouter à tout ceci: choc entre la médecine orientale et occidentale pour le médecin attitré de l'ambassadeur ainsi que ses recherches et découvertes, choc culturel des deux côtés lors de leurs escales... Mais cette fiche est déjà bien assez longue comme cela, et si les points détaillés ne sont peut-être pas les plus importants ou les plus intéressants, je mets ma plume à votre disposition pour développer ces zones restées dans l'ombre d'une histoire qui fit arbitrairement la lumière sur certaines parties du tableau pour en reléguer des pans entiers dans l'obscurité.

Ps: Hibiki est une marque de whiky japonais en plus d'un prénom. D'où le clin d'oeil du titre.

Notes:
(*1) A ce sujet, j'ai trouvé des informations contradictoires: certains considèrent que les tayû étaient des "entertainers" versées dans différents arts, un peu à la manière des geishas (qui n'existaient pas encore) mais en plus inaccessibles, dont les services étaient réservés aux personnages de haut rang; selon cette acception, elles ne faisaient pas commerce de leur corps. D'autres considèrent a contrario qu'elles étaient des courtisanes réservées à l'élite, en plus de leurs prestations artistiques. Les premières étaient, selon mes lectures, de filles de nobles samouraïs déchus, déjà versées dans bien des arts et éduquées pour incarner un certain raffinement, mais forcées de trouver de nouveaux moyens de subsistance après la déchéance de leur famille. Si le sujet vous intéresse, voici quelques articles en français ou en anglais, notamment sur les tayû actuelles: En français et en anglais
(*2)En réalité le quartier des plaisirs existait à un endroit différent et dans un univers moins formalisé; Yoshiwara ne fut créé qu'en 1618, comme l'explique l'article sur le sujet que je vous invite à lire.
(*3) Je vous donne un lien "sérieux", juste ici, et je vous copie l'extrait wikipedia sur le sujet (consultable en totalité à cet endroit): "Les moniales et prêtresses disposaient souvent de plus de latitude dans leur vie, en dehors du cadre de la maisonnée. De nombreux monastères féminins furent fondés à cette période, et gérés par leurs moniales, bien que la pensée bouddhiste de l'époque soit peu favorable aux femmes en tant qu'objet de délivrance, puisqu'elles étaient plutôt vues comme des sources de pollution et plus largement de perdition pour les hommes en quête de salut. Les religieuses itinérantes rattachées aux sanctuaires de Kumano (Kumano bikuni) devinrent quant à elles des divertisseuses très prisées : elles accomplissaient des chants, des danses, du jonglage et des acrobaties, contaient des histoires religieuses et profanes, et levaient des fonds pour des œuvres religieuses"
(*4)Je connais l'expression correcte, rassurez-vous si besoin est, mon ignardise (:p) ne va pas jusque là.

▽ Quelles envies de jeu ? ▽

-Des liens professionnels (une collaboration avec un compositeur par exemple pour écrire un livret et monter un opéra, avec d'autres artistes pour la réalisation d'un spectacle, avec des courtisanes ou des dignitaires n'ayant pas peur d'abriter une forme de théâtre clandestin en petit comité, aller jouer la sérénade à une dame pour le compte d'un gentilhomme, etc.)
-Des intrigues (engager des comédiens pour monter une mise en scène réaliste à destination d'une personne pour différents motifs, faire écrire une pièce dénonçant un comportement ou un personnage mais sans qu'il soit nommément cité...)
-Des amours (mais pas de pornographie. Adeptes de l'ellipse ou de la métaphore bonsouar.)
-Des amitiés.
-Je suis réceptive à vos idées.

▽ 5 points forts ▽

L'exercice demandé est bien difficile, mais je vais tâcher de m'y plier sans faire trop de dégâts. Je dirais cependant que l'on a parfois les défauts de ses qualités, et que je vois ces 2 catégories plutôt comme des vases communicants.
*Hypocrite (comédien quoi.) à ne pas confondre avec hypocrasse, blague à tourner dans le sens que vous voudrez _de préférence le bon.
*Agilité et grâce de danseur (Dans un bal, il ne vous marchera normalement pas sur les pieds, même s'il n'a pas grandi dans l'univers des danses occidentales. Il a disons le sens du rythme et une certaine souplesse.)
*Manie le katana et le poignard (moins bien qu'un samouraï ou un guerrier à temps plein, mais saura se défendre un minimum.)
*A une certaine culture en patchwork, un peu disparate, surtout orientée vers les arts. Certains pourtant verraient cela comme un point faible, puisqu'il y a des trous béants, remplis de méconnaissance, concernant certains domaines largement connus en Occident (comme, au hasard... la religion chrétienne!)
*Art du travestissement et du déguisement. Il peut notamment, avec l'aide d'acolytes, changer de tenue et de coiffure en un temps record.)

▽ 5 points faibles ▽

~~Femme à l'époque renaissance~~
*Un insupportable sentiment de supériorité concernant certains aspects de son pays, de très mauvais aloi quand on est un étranger sur les terres hospitalières. D'aucuns diraient que c'est du colonialisme, ou de l'impérialisme... ou du crétinisme.
*Comédien= excommunié (même si, soyons franc, il fait peu de cas d'être exclu d'une religion à laquelle il n'a jamais appartenu), ajoutez à ça shintoïste= croyance impie.
*Cache son véritable sexe. Pas sous une feuille de laurier, mais je crois que vous avez compris ce que je veux dire.
*Goût pour la provocation (pas nécessairement directe, cela peut passer par d'autres biais, comme une mise en scène.) J'y adjoindrais ce dicton: la vengeance est un plat qui se mange froid... et que lui déguste lors de certaines représentations.
*Méconnaissance des us et coutumes de Monbrina, il peut tout à fait commettre un impair.
*Curieux, il aime parfois laisser traîner ses oreilles là où il ne faut pas. Ok, ça fait 6, mais je vous fais une promo, 5 achetés 1 offert.

:copyright:️

️ DABEILLE

Derrière l'écran...

Âge: 32 ans
"The fool doth think he is wise, but the wise man knows himself to be a fool."
Shakespeare

PSEUDO : Bilibine (clin d'oeil à un illustrateur russe dont j'admire les oeuvres), mais mon pseudo discord est QT (référence à une sorte de robot prophète d'Aasimov) ▽ FAIRE CONNAISSANCE ? : J'aime lire (en ce moment je suis abonnée à Shakespeare), écouter de la musique, en faire également, danser, rp avec de belles plumes (et il semble y en avoir de qualité par chez vous), regarder des films parfois (j'adore ceux de Miyazaki!) et je suis la maman d'une petite tempête de 7 ans qui ne s'appelle pas Katrina, même si parfois ça dépote!

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par **Le Cent-Visages** Lun 1 Fév - 9:03

Nous avons déjà bien papoté sur Discord, mais je te souhaite officiellement la bienvenue sur LPLR !

J'espère que tu te plairas par ici :sunny:

Ah lala, Shakespeare, un grand cru indémodable et aussi un des auteurs chers au cœur de la passionnée de XVIe siècle que je suis :petitcoeur:

Je m'occuperai ce soir de lire le détail de ta fiche, mais de ce que je sais déjà d'Hibiki et de ce que j'ai un peu parcouru, ce personnage promet tellement :morph:

Et tu as une sacrée jolie plume ! Côté relations, sans aucun doute sera-t-il amené à rencontrer le roi (que j'incarne) ou @Coldris de Fromart notre cher Ministre des Affaires étrangères ? :face:

Sinon, je pense qu'il peut également sans problème se rapprocher de @Cassandre Velasquez qui incarne les femmes du Lupanar de Braktenn, notamment la patronne qui ne serait sans doute pas inintéressée par le monde des danses et du divertissement ~ Je pense aussi pourquoi pas à @Rose-Abelle ou encore à @Eymar Sartyre - courtisan au palais royal et lui aussi homme de représentations, très raffiné ! Voilà pour les quelques pistes qui me viennent en termes de relations

Et évidemment sûrement plein d'autres au gré des surprises et des aventures d'Hibiki

Je repasse dans le coin très vite ! :coeurrose:

Bonne journée !

par **Coldris de Fromart** Lun 1 Fév - 9:40

Officiellement bienvenue !

C'est un personnage très intéressant que Coldris appréciera de rencontrer à titre professionnel et personnel car c'est un grand amateur de théâtre. Il a même écrit quatre pièces mais chuuuut c'est un secret car il les trouve particulièrement médiocre en perfectionniste qu'il est.
C'est aussi un adepte des plans tordus alors monter une représentation pour ses intérêts ce serait complètement son genre (et là il me vient une idée machiavélique justement).

Sinon il me murmure qu'il accepte une caisse de whisky japonais en guise de cadeau diplomatique.

A titre personnel, j'aime beaucoup le Japon, j'ai eu la chance d'y aller il y a quelques années et je compte y retourner. J'ai même profité durant mes années de licence d'apprendre la langue mais malheureusement j'ai beaucoup perdu faute de temps et de pratique... En tout cas je situe bien ton personnage dans le monde de cette époque.

J'adore les Miyazaki aussi et je vois que nous avons le même âge ahaha. Je suis pour la part maman d'un petit viking de deux ans :petitcoeur:

Toujours est-il... Bienvenue !

par **Sylvère d'Aiguemorte** Lun 1 Fév - 10:28

Olà olà !

Bienvenue ! :coeurrose:

Je rejoins les autres sur ta plume, j'adore ! :biglove:

C'est super bieeen :coeurrose:

Pour ce qui est de mes personnages, peut-être Habiki sera-t-elle amené à les croiser.

Le lien qui me vient le plus rapidement à froid, ce serait pour Sylvère, du coup. Parce qu'outre que passer dans la forêt revient à payer des impôts à la monarchie forestière, je pense qu'il ne serait pas réticent à l'idée de monter quelque chose. Quand il était petit, il aurait voulu être acrobate, et il passe beaucoup de temps dans les arbres - du coup, il se débrouille bien dans le domaine.

Autre point : il se déguise souuuuvent :langue:

in rp, il s'est déjà fait passer pour un curé (et en a profiter pour arnaquer les pauvres fidèles), pour une dame de compagnie et une paysanne. J'ai aussi dans l'idée de lui faire faire le mendiant bossu quand l'occasion de présentera. Enfin voilà ! Il est aussi du genre à faire les yeux doux aux marchands pour faire baisser les prix (et en profiter pour voler leur étal en les occupant ailleurs), en soi, il a pas peur de grand chose.
Le petit handicap, c'est qu'il a un peu sa trombinette sur les murs de Braktenn :mouton:

mais il dirait que c'est un détail !

Mais sinon, des représentations forestières, ca pourrait le faire. Vu le monde qui peut y passer, y'aurait certainement plus de public qu'on ne pourrait penser aux premiers abords :mdr:

C'est qu'ils sont peuplés ces bois !

En tout cas, une nouvelle fois, bienvenue ! Au plaisir de te voir en jeu !

par **Alexandre** Lun 1 Fév - 11:13

Bonjour et buienvenue ~~
Quelle fiche très intéressante et vraiment bien écrite. C'était superbe à lire.

Nous allons parler de jeu maintenant et je m'excuse de passer sous le compte d'Alexandre mais j'avais la flemme de repasser sous le compte de Cassandre, celui qui gère le Lupanar. Depuis Décembre 1597, l'établissement connaît une mauvaise passe (oh, le beau jeu de mots :clown:

) d u fait d'une nouvelle descente de police qui a vu arrêter al co-gérante et des accusations d'un trafics de potions et d'avortements. Ceci est mauvais pour l'image et le commerce. Ainsi, il serait parfaitement envisageable que l'une des prostituées ait entendu parler de ton personnage et sa troupe et le rapporte à Isabelle qui proposerait ainsi un entretiens avec Hibiki qui aboutirait à une collaboration dans l'espoir de créer une animation qui attirerait de nouveaux clients.

Ou aussi, Alexandre est un jeune homme très curieux, adapte de théâtre et des représentations. Il serait parfaitement intéressé par cette découverte et en prime Alexandre travaille pour Coldris, le ministre des affaires étrangères, lui aussi adepte de théâtre d'ailleurs. Il pourrait ainsi servir d'intermédiaire à une rencontre.
Après, si on décidait de partir là dessus, il faudra discuter si la rencontre sera avant ou après la venue de l'ambassadeur parce que pour le coup le Coldris aurait rencontré rapidement cette personne.

Voilà, voilà je laisse avec ces idées ^^

par **Irène d'Aubeville** Lun 1 Fév - 12:13

Bienvenue !

Wahou, quelle documentation et quelle plume ! Bravo, vraiment j'ai appris tout plein de choses, c'était super ^^ ! Comme Coldris, je n'ai jamais été au Japon, mais c'est une terre que j'espère fouler un jour :morph:

et je suis également une grande fan de Miyazaki moi aussi !

Je ne sais pas vraiment si on pourra se croiser (quoiqu'Irène aime le théâtre alors elle passera peut-être voir, par curiosité !) mais en tous cas, je te souhaite de bien démarrer ton aventure sur le RP !

Au plaisir de te voir et de te lire !

par **Cecilia Candore** Lun 1 Fév - 14:38

Bienvenue, bienvenue !

"Castigat ridendo mores"

Recte dicis. u.u

J'aime beaucoup ton personnage, intéressant et intriguant ! Et puis tu as une très belle plume ! J'ignore si nos persos pourront se rencontrer (j'ignore si l'un des miens va passer le nouvel an alors... xD) mais si ça arrivait, j'en serais ravie ! Dans tous les cas, je suivrai tes intrigues avec un certain intérêt, et pas que parce que j'adore la culture japonaise de l'époque !

Au plaisir !

par **Hibiki** Lun 1 Fév - 15:04

Wahou, merci pour cet accueil et ces compliments. Je me sens tout chose! (Façon japonaise: "Je suis gênée de me tenir ici devant vous en recevant tant d'éloges. Merci beaucoup." *courbette*)

Je vais tâcher de répondre dans l'ordre:

Fatum: Je suis évidemment à ta disposition s'il convient de modifier quoi que ce soit. Après tout, il ne s'agit jamais que de définir les relations diplomatiques entre deux pays donc il convient d'examiner la chose attentivement. Notamment pour l'histoire de l'ambassade en Angleterre qui ne colle pas à la réalité historique de notre monde et implique potentiellement une redistribution des cartes au niveau du monopole des comptoirs en Asie par l'Espagne, le Portugal et la Hollande.

Coldris: Nous sommes donc deux à cacher certaines de nos créations dramaturgiques, mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Ce sera un plaisir que de faire votre connaissance, même si je suppose que vous serez plus absorbé dans un premier temps par des réunions avec monsieur l'Ambassadeur. De ce que me dit votre esclave, vous avez en commun le goût pour le théâtre _quel type de théâtre c'est une autre affaire, qui peut se discuter éventuellement lors d'une représentation privée donnée par mon éminent protecteur pour un public très sélect; représentation qui n'exclurait pas les serviteurs ayant le droit d'éventer leurs maîtres. Et je me tiens à votre disposition pour toute œuvre adaptée aux voies de Sa Seigneurie _celles qui sont impénétrables. :p

C'est noté pour le whisky. ^^

J'envie tes voyages passés dans ce bel archipel, puisque j'aimerais beaucoup m'y rendre moi-même. Je suis fascinée par leur culture, même si elle se teinte beaucoup d'un patriarcat très développé et qu'il ne fait pas toujours bon être une femme dans ce pays. En tout cas je suis rassurée que ce personnage te semble coller à l'époque vu que tu es plus spécialiste que moi!

Sylvère: Chic, du théâtre clandestin sous les grands arbres! Tout ça va finir avec des satyres et des ménades, arrosé de Saké, je sens qu'on va bien s'amuser... (C'est l'hiver, faut bien se réchauffer.)
Trève de plaisanterie, une collaboration me botte bien, surtout que ton personnage n'a pas froid aux yeux et que le mien aime les pièces un brin provocatrices. A voir s'ils peuvent se rejoindre en terme d'objectifs, et dans quelles circonstances aurait lieu leur rencontre.

Alexandre: Il me semble qu'on en avait parlé sur Discord (sinon mea culpa) mais je suis toujours partante pour un divertissement réalisé sur mesure pour la maison close! Bien évidemment, on peut également causer d'autre chose que de théâtre, puisque Hibiki a grandi dans un univers où l'utilisation des plantes abortives n'était absolument pas prohibé, et de la manière de faire évoluer les mentalités des puissants que le personnage côtoie par ailleurs pour les rendre sensibles à certaines problématiques de ce milieu.

Pour Alexandre je ne sais pas dans quelles circonstances la rencontre pourrait avoir lieu: directement lors d'une soirée donnée par l'ambassadeur où Coldris serait invité (au cas où ton personnage l'accompagnerait), dans un autre lieu après coup...? Du côté du planning, normalement les cadeaux sont faits assez rapidement, avec le désir d'épater la galerie en déployant un certain nombre de festivités de part et d'autre, donc Hibiki devrait donner un spectacle assez vite après son arrivée, mais cela n'exclut pas un lien éventuel entre nos deux zouaves, bien au contraire.

Irène: Si ces recherches _bien plus longues que prévues, et pas vraiment finies concernant toute la partie religion_ t'ont intéressée, j'en suis ravie! Il y a des moments où le texte perd un peu en fluidité et en lyrisme et gagne dans le documentaire, mais j'ai essayé d'éclairer un monde et une époque en espérant ne pas faire trop d'infidélités à une réalité lointaine. Quoiqu'il en soit, je suis heureuse que cette documentation puisse servir à d'autres, aussi sommaire soit-elle.

Et pour Miyazaki, comment ne pas aimer l’œuvre d'un génie? :biglove:

(J'ai un faible pour le château ambulant personnellement, même si je ne me consolerais jamais totalement de ne pas avoir moi-même une telle habitation _ce qui est totalement en adéquation avec mes problèmes de vertige, bien sûr. ^^") Oh, et détail amusant: j'ai vu que ton personnage jouait du clavecin, et j'en ai fait moi-même pendant 10 ans en conservatoire; je dirais donc qu'elle a choisi un très bel instrument.

En tout cas n'hésite pas à faire un tour en coulisse si le cœur t'en dit.
Par ailleurs j'ai lu que ton personnage était doué en couture, ce qui pourrait donner lieu à des échanges pour la confection de costumes. On pourra en parler après l'étape validation dans la fiche de lien si cela te tente.

Cécilia: l'hiver est bien rude semble-t-il à Monbrina. Mais j'ai toujours de quoi réchauffer le cœur d'une jolie fille... /sbaff/
Si tu survis, n'hésite pas à venir toquer à ma porte.

par **Sylvère d'Aiguemorte** Lun 1 Fév - 15:23

Hibiki a écrit:Sylvère: Chic, du théâtre clandestin sous les grands arbres! Tout ça va finir avec des satyres et des ménades, arrosé de Saké, je sens qu'on va bien s'amuser... (C'est l'hiver, faut bien se réchauffer.)
Trève de plaisanterie, une collaboration me botte bien, surtout que ton personnage n'a pas froid aux yeux et que le mien aime les pièces un brin provocatrices. A voir s'ils peuvent se rejoindre en terme d'objectifs, et dans quelles circonstances aurait lieu leur rencontre.

Oh, contente que ca te botte ! Ce serait carrément cool !

Après, tu sais, les objectifs de Sylvère c'est... rien :mdr:

Je crois qu'il a officiellement aucun projet, hormis vivre dans sa forêt peinard et voir au jour le jour, alors xD C'est pas très compliqué de ce côté-là.

Quant à la rencontre, soit ils peuvent se croiser à Braktenn (et auquel cas, il est forcément déguisé)... Soit, si Hibiki peut être amené à passer par la forêt, il viendrait réclamer ses impôts comme d'habitude, en arrivant par le haut, et de là, laissez les choses se faire :face:

par **Coldris de Fromart** Lun 1 Fév - 15:42

Oh mais le château ambulant est mon préféré aussi :inlove:

en tout cas tout ceci est fort prometteur! :trampoline:

par **Irène d'Aubeville** Lun 1 Fév - 16:04

C'est mon préféré aussi :love9:

Et oui, je n'y avais pas pensé mais Irène serait carrément tentée de découvrir de nouvelles choses avec les costumes japonais ! Et puis, elle pourrait effectivement aider s'il y a besoin de recoudre quelque chose !

Pour le clavecin, tu as trop de chance ! J'aurais adoré apprendre ^^. Et pour Irène, elle n'en joue plus puisqu'elle n'a plus d'instrument chez elle mais qui sait, ça pourrait revenir !

par **Fatum** Mar 2 Fév - 10:05

Et me revoilà sous le compte admin' pour la fin de relecture de ta fiche :minirose:

Si jusqu'à présent personne n'a remis en doute son identité, c'est que, outre son statut de castrat, l'oiseau est androgyne au départ. Prenez un corps sec et noueux, une taille standard _du moins selon les normes japonaises, plus petits que les caucasiens_ une poitrine quasi plate, des muscles tout en finesse à la manière des acrobates et vous aurez une petite idée de son profil.

Ow j'adore ! Ces thématiques au passage me font penser à l'œuvre littéraire de Mishima, qui m'avait vraiment beaucoup marquée par son traitement à la fois si esthétique, si fasciné, et en même temps si coupant du corps. Aussi beau qu'il peut faire souffrir, tuer ou émanciper. Et tiens je me dis que si ça t'intéresse, parmi mes personnages il y en a un aussi qui est androgyne - Tristan, un petit magicien et danseur avec des poignards

Une rencontre et des petits numéros en duo te tenteraient-ils ? Grand hâte aussi de plonger avec Hibiki dans ce monde des masques et du théâtre

dont il cherche à s'affranchir dans le privé mais sans jamais briser sa laisse. Ni chien ni loup mais bâtard hybride, trop lâche pour la verve des révolutionnaires auxquels il préfère le mordant des bouffons

Tout un art, la désobéissance et l'irrévérence subtiles tout en restant nourri par la main des Grands de ce monde... ça promet, ça, auprès des nobles de LPLR et du roi !

Sauf si cela est vraiment nécessaire, mais cette fiche est beaucoup plus longue que prévue...

Ne t'inquiète pas c'est parfait ! Une très belle fiche, et pas de soucis pour le détail, on envisage très bien l'asborescende des talents directement connectés à ceux de danseur et comédien ^^

Que diable allait-il faire dans cette galère?

Oooooow

Son initiation fut faîte par Onami: c'est donc dans les bras d'une femme qu'elle perdit sa virginité, et il faut avouer qu'elle prit goût à ces délices. C'est également Onami, ancienne courtisane, qui lui transmit ses connaissances sur les plantes abortives, en prévision d'un jour où Hibiki se prostituerait probablement, à l'instar de la plupart des acteurs de kabuki.

Ow, intéressant ! Et quelle histoire remplie, Hibiki enchaîne premières amours, kabuki, captures, pirates chinois... A seulement 25 ans quel regard sur le monde tout cela doit lui donner !

les deux amoureuses ourdirent un plan: implanter l'idée dans la tête de l'ambassadeur de faire de Hibiki l'eunuque et le chapon de sa femme tout en lui faisant croire qu'il (l'ambassadeur, pas Hibiki) y avait songé tout seul.

Ah mais c'est brillant ça ! Et mine de rien c'est toujours ça le plus efficace, réussir à faire croire à quelqu'un que l'idée vient de lui héhé :face:

Et quels voyages ensuite, Florence (j'ai une certaine chanson d'une certaine comédie musicale en tête là, héhé), Paris, Londres où Hibiki aura la chance de bénéficier de ces traductions de pièces qui pourront ne lui être que des plus utiles pour s'implanter dans le monde du théâtre à la Cour, en faisant lien et pont entre toutes ces cultures.

Curieux, il aime parfois laisser traîner ses oreilles là où il ne faut pas. Ok, ça fait 6, mais je vous fais une promo, 5 achetés 1 offert.

Allez on te l'offre !

Oh que wow, quelle fiche, quelle histoire ! Comme @Irène d'Aubeville j'ai appris plein de choses en plus de revivifier certains souvenirs que j'avais déjà des grandes lignes de l'histoire du Japon pour l'avoir un peu étudiée en Licence. Jamais été au Japon non plus mais j'aimerais beaucoup, dans un autre vie (sans COVID) qui sait :face:

Côté RPs, nous pourrions nous caler quelque chose entre le roi, @Coldris de Fromart et Hibiki (autour d'un bon whisky) qu'en dites-vous ?

Je vois que tu as aussi déjà de belles opportunités avec Alexandre / Cassandre pour de petites affaires au Lupanar de Braktenn, qui a bien besoin de redorer son blason après une certaine arrestation et les affaires de potions avec un certain sorcier :face:

Je pense que tu as aussi moyen de te mettre en relation avec @Rose-Abelle qui travaille également au Lupanar ~
D'ailleurs c'est lui, @Hyriel Radgery (deuxième personnage de Cecilia Candore) qui risque actuellement de ne pas passer l'année - enfin on espère tous que si... mais actuellement il est en prison et attend son procès pour sorcellerie :twisted:

Quant à mon Tristan, si la rencontre te tente on trouvera bien un truc ^^ Le pauvre est esclave, pas forcément très libre de ses moyens, mais il a eu la chance de tomber chez de très bons maîtres qui lui autoriseraient certainement certaines choses ~

oOo

Eh bien voilà, j'aurai fait moi aussi un pavé :xD:

C'est nikel pour ta fiche ! :heart:

Voici donc Hibiki validé.e, félicitations !

Et je vais de ce pas t'ajouter la couleur rouge du groupe adéquat.
Tu peux dès à présent te lancer en jeu ! :bouncee:

N'hésite pas à aller zyeuter les fiches des autres personnages, et à contacter les membres dont les personnages t'intéressent pour des RP, par exemple à la suite de leur fiche de liens si le perso en a une... ou encore en les taggant dans Demander un RP ou bien évidemment sur le Discord du forum !

Il y a aussi la section des RP "parallèles" qui propose des situations alternatives complètement en mode freestyle, si tu souhaites y lancer avec d'autres joueurs des aventures comme bon vous semble - et qui ne sont pas affectées par la temporalité et le besoin de cohérence du reste du jeu. Cette section accueille aussi des RP "solo" et des RP "flashbacks" s'il te venait l'envie de nous poster des morceaux du passé d'Hibiki que nous nous ferons un plaisir de lire.

Enfin, tu as la possibilité d'ouvrir, dans cette section, le journal de RPs et de rencontres de ton personnage ¤ Pratique pour recenser tes liens, la chronologie de tes RPs, ceux que tu prévois de faire... et les autres membres peuvent ainsi passer sous ton sujet "liens" pour proposer des idées ^^
Sans oublier les zones de flood qui proposent plein de jeux et divers sujets pour papoter de tout et de rien, se marrer, se partager des références :catdance:

Encore bravo pour cette magnifique fiche et bonne aventure à toi ! :mouton:

par **Coldris de Fromart** Mar 2 Fév - 10:14

Ah mais je suis carrément partante pour un RP avec Gégé et Coco pour accueillir nos invités! Il va falloir que je me documente un peu sur la vision du point de vue occidental (je connais mieux l'autre côté étonnamment :xD:

)

Et puis un bon whisky, ça ne se refuse pas!

par **Hibiki** Mar 2 Fév - 13:44

Wahou, merci! :cheers:

Je suis honorée et touchée par tous ces commentaires!

Pour Tristan je suis partante pour un duo, surtout que le théâtre japonais est né du cirque et de la danse. Je trouve l'article wiki plutôt clair, même si je tâche toujours de recouper les infos avec d'autres sources. Il est consultable ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_japonais
Et puis le but d'Hibiki reste quand même de constituer une troupe internationale pour monter une forme de spectacle complet. ^^

Pour la rencontre avec le roi et Coldris, ce sera avec grand plaisir!
Pour la réception des ambassades japonaises il y a cet article pour la deuxième ambassade envoyée en Europe: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hasekura_Tsunenaga . A priori ils ont rencontré un certain succès en France. Néanmoins le contexte n'est pas le même puisque Hasekura s'était fait chrétien, ce qui n'est pas le cas de l'ambassadeur que sert Hibiki. D'ailleurs faudrait que je m'occupe des pnj... ^^"

Parlant de pnj, est-ce que c'est moi qui me charge de jouer l'ambassadeur, ou le Cent-visages?

Merci pour toutes ces indications en tout cas, je me ferai un plaisir d'aller titiller les personnes recommandées pour nouer des intrigues palpitantes. :rebond:

par **Le Cent-Visages** Mar 2 Fév - 15:46

Tu peux tout à fait PNJser l'ambassadeur ! Et le recenser à la suite des autres personnages que PNJsent les joueurs ici :
:arrow:

https://lapourpreetlaroue.forumactif.com/t29-les-pnj-le-cent-visages-pour-vous-servir
Quant au tout premier post de ce topic, tu verras il liste les personnages que j'incarne, tu y trouveras Tristan et le roi

par **Cecilia Candore** Mar 2 Fév - 15:57

Hibiki a écrit:Cécilia: l'hiver est bien rude semble-t-il à Monbrina. Mais j'ai toujours de quoi réchauffer le cœur d'une jolie fille... /sbaff/
Si tu survis, n'hésite pas à venir toquer à ma porte.

Cecilia, jeune novice timorée, rougit intégralement.

Mais bref. xD

Pour Hyriel (le sorcier), s'il survit, suivant sa situation, il pourrait arriver qu'ils se croisent et ce serait sans doute très intéressant !
Pour Cecilia (la jeune sœur), je ne sais pas encore comment elle sera après le procès d'Hyriel parce qu'elle commence à être en proie au doute et risque de perdre de sa naïveté si son maître brûle un homme mais si jamais, elle est du genre à se promener dans les rues de Braktenn pour aider les gens qu'elle croise (coucou, Alduis et Lucinde !

) donc peut-être pourront-ils se croiser s'ils se baladent au même endroit. Elle serait ravie de découvrir une nouvelle culture et de nouveaux arts !

P.S. : je ne te l'ai pas dit mais j'adore le titre de ta fiche ! xD

par **Alduis de Fromart** Mar 2 Fév - 23:11

Alduis ne voit pas de quoi tu veux parler voyons :face:

Jamais entendu parler de Cecilia, vraiment. Mystère ! Et puis, il dirait qu'il n'a besoin de personne et qu'il se débrouille très bien tout seul ! (Ceci reste négociable :face:

)

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