[12 Septembre 1597] Le parvis
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Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Broyé par la terreur, Alexandre suivait chaque mouvement du cardinal, hypnotisé par le moindre de ses gestes. Sa vie entière dépendait de lui. De sa volonté. Il le vit finalement entrer dans l'église. La tension s'évacua de ses épaules. C'était une libération. L'esprit un poil plus serein, il prêta plus attention au parvis et distingua son père qui rentrait à son tour dans l'église, les soldats qui le suivaient attendant près de l'entrée et Lénius qui gueulait après un homme en train de lire sur un banc. Organisait-il un spectacle ? S'agitait-il d'une comédie pour faire rire le public pour récolter ensuite quelques pièces ?
Intrigué, Alexandre chercha du regard la bohémienne dont le troubadour avait évoqué la présence. Il finit par l'apercevoir non loin de là, près d'une ruelle. Elle ne paraissait pas bien méchante. il se désolait pour elle de la voir mêler à cette comédie. Appuyé sur ses béquilles, le garçon s'avança vers elle et la héla de son regard doux et compatissant :
"Bonjour madame ! Quel remue-ménage, pas vrai ? Faut pas en vouloir à Lénius ! C'est le métier qui veut ça, comme on dit ! Il faut bien qu'il amuse le public s'il veut avoir de quoi manger !"
En son for intérieur, le jeune homme songea que le troubadour dépenserait plutôt le fruit de ses recettes en boissons et prostituées. Visiblement, lui et son père partageaient des goûts communs sur les activités nocturnes. Alexandre souriait toujours à la bohémienne, sans aucune arrière-pensée :
"Moi, je m'appelle Alexandre ! Et vous ? Vous êtes bohémienne, c'est ça ? vous venez de loin ? Vous avez beaucoup voyagé ? "
Il devenait aussi excité qu'un enfant, l'esprit stimulé à la perspective d'entendre de beaux récits de voyages et des aventures incroyables.
Intrigué, Alexandre chercha du regard la bohémienne dont le troubadour avait évoqué la présence. Il finit par l'apercevoir non loin de là, près d'une ruelle. Elle ne paraissait pas bien méchante. il se désolait pour elle de la voir mêler à cette comédie. Appuyé sur ses béquilles, le garçon s'avança vers elle et la héla de son regard doux et compatissant :
"Bonjour madame ! Quel remue-ménage, pas vrai ? Faut pas en vouloir à Lénius ! C'est le métier qui veut ça, comme on dit ! Il faut bien qu'il amuse le public s'il veut avoir de quoi manger !"
En son for intérieur, le jeune homme songea que le troubadour dépenserait plutôt le fruit de ses recettes en boissons et prostituées. Visiblement, lui et son père partageaient des goûts communs sur les activités nocturnes. Alexandre souriait toujours à la bohémienne, sans aucune arrière-pensée :
"Moi, je m'appelle Alexandre ! Et vous ? Vous êtes bohémienne, c'est ça ? vous venez de loin ? Vous avez beaucoup voyagé ? "
Il devenait aussi excité qu'un enfant, l'esprit stimulé à la perspective d'entendre de beaux récits de voyages et des aventures incroyables.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Théodosie se fit balayée par Bastien et se retrouva les quatre fers sans comprendre. Ce ne fut qu'une fois au sol qu'elle vit le visage mesquin de Bastien qui la toisait et qu'elle comprit qu'il était l'auteur de cette mesquinerie. Celui-là alors, il était vraiment au moins aussi vilain qu'elle, mais moitié moins malin.
Un homme en fauteuil et assez laid venait déjà à sa rescousse et Théodosie en profita pour surjouer un peu en pensant qu'elle pourrait sans doute profiter de la situation. Elle se roula sur le dos en se tenant le bassin, n'hésitant pas à ajouter un peu de boue sur sa robe pour rendre le mélodrame plus crédible :
- Oh, mon pauvre dos, je crois que j'ai entendu un craquement. J'espère qu'il n'y a rien de cassé, sinon comment ferais-je pour travailler au champ ? Veuve et maintenant estropiée, que vais-je devenir ?
Elle se tourna vers Bastien :
- Mais que vous ai-je fait pour que vous fassiez preuve d'autant d'agressivité à mon encontre ? Est-ce qu'un innocent se comporterait ainsi s'il n'avait absolument rien à se reprocher ? Moi, j'y vois un signe, cet homme avait prévu quelque malices qu'il cache derrière un beau visage. Un méchant homme, voilà ce que vous êtes. Heureusement que cet autre... gentilhomme (elle faillit dire monstre, mais se retint) était là pour le voir commettre son méfait. Chaque homme doit payer les conséquences de ses actes, c'est là la loi depuis au moins la Rome antique n'est-ce pas ?
Elles n'avait que des bossus et des minotaures pour lui porter secours, mais elle se contenterait. Théodosie se releva en faisant mine de ne pouvoir se remettre debout sans aide. Un gamin en béquilles trouva opportun de venir la questionner juste au moment alors qu'elle était encore par terre. Malgré tout son talent d'actrice, Théodosie ne cacha pas une petite pointe d'agacement :
- Oui gamin, j'ai vu les steppes de Novgorod et les tours carthaginoises. Mais là tout de suite, j'aurais besoin d'une main généreuse pour m'aider à me relever. Car je crains ne plus voir que ce parvis d'église si un des jeunes hommes ici ne m'aide à me relever.
Un homme en fauteuil et assez laid venait déjà à sa rescousse et Théodosie en profita pour surjouer un peu en pensant qu'elle pourrait sans doute profiter de la situation. Elle se roula sur le dos en se tenant le bassin, n'hésitant pas à ajouter un peu de boue sur sa robe pour rendre le mélodrame plus crédible :
- Oh, mon pauvre dos, je crois que j'ai entendu un craquement. J'espère qu'il n'y a rien de cassé, sinon comment ferais-je pour travailler au champ ? Veuve et maintenant estropiée, que vais-je devenir ?
Elle se tourna vers Bastien :
- Mais que vous ai-je fait pour que vous fassiez preuve d'autant d'agressivité à mon encontre ? Est-ce qu'un innocent se comporterait ainsi s'il n'avait absolument rien à se reprocher ? Moi, j'y vois un signe, cet homme avait prévu quelque malices qu'il cache derrière un beau visage. Un méchant homme, voilà ce que vous êtes. Heureusement que cet autre... gentilhomme (elle faillit dire monstre, mais se retint) était là pour le voir commettre son méfait. Chaque homme doit payer les conséquences de ses actes, c'est là la loi depuis au moins la Rome antique n'est-ce pas ?
Elles n'avait que des bossus et des minotaures pour lui porter secours, mais elle se contenterait. Théodosie se releva en faisant mine de ne pouvoir se remettre debout sans aide. Un gamin en béquilles trouva opportun de venir la questionner juste au moment alors qu'elle était encore par terre. Malgré tout son talent d'actrice, Théodosie ne cacha pas une petite pointe d'agacement :
- Oui gamin, j'ai vu les steppes de Novgorod et les tours carthaginoises. Mais là tout de suite, j'aurais besoin d'une main généreuse pour m'aider à me relever. Car je crains ne plus voir que ce parvis d'église si un des jeunes hommes ici ne m'aide à me relever.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Bastien roula les yeux devant le spectacle agaçant de la bohémienne qui se plaisait à s’humilier et à jouer la pauvre victime pour mieux gagner les faveurs de la foule. Quelle plaie ! Elle s'adressa à lui, agressive, et portait des accusations, certes, justifiées, mais qu'il allait prestement démentir. De toute façon, qui la croirait ? Une pouilleuse, sans nom, sans éducation, contre un homme bien sous tous les rapports ? Elle serait vite chassée à coup de bâtons, voir jetée en prison. Bon débarras !
D'une voix qui trahissait un énervement montant, Bastien répondit :
"J'ai agi envers vous en bon chrétien en vous accordant une aumône. Cela était mon devoir. Je suis un commerçant prospère, avec de bons moyens, je me dois de porter assistance à ceux qui ont moins de chance que moi. Néanmoins, votre race... Ce que vous êtes, ce que vous représentez.. Vous me dégoûtez ! Vous n'êtes tous que des voleurs et des bonimenteurs ! C'est vrai, j'ai donné ce léger croche-patte... Mais votre race en fait de pires quand il s'agit de dérober des bourses !"
Avec mépris, il cracha sur la tête de la femme d'un air de profond dégoût que Bastien n'avait pas à simuler. Cette marginale lui faisait véritablement horreur.
"Disparaissez ou j'ordonne aux gardes de vous arrêter pour mendicité."
Son ton était sec et claquant.
D'une voix qui trahissait un énervement montant, Bastien répondit :
"J'ai agi envers vous en bon chrétien en vous accordant une aumône. Cela était mon devoir. Je suis un commerçant prospère, avec de bons moyens, je me dois de porter assistance à ceux qui ont moins de chance que moi. Néanmoins, votre race... Ce que vous êtes, ce que vous représentez.. Vous me dégoûtez ! Vous n'êtes tous que des voleurs et des bonimenteurs ! C'est vrai, j'ai donné ce léger croche-patte... Mais votre race en fait de pires quand il s'agit de dérober des bourses !"
Avec mépris, il cracha sur la tête de la femme d'un air de profond dégoût que Bastien n'avait pas à simuler. Cette marginale lui faisait véritablement horreur.
"Disparaissez ou j'ordonne aux gardes de vous arrêter pour mendicité."
Son ton était sec et claquant.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
A l'exposé de l'homme qui se montrait aussi cruel envers cette pauvre tombée au sol de sa faute, Alexandre éprouva une forte colère à son égard. Sa situation ne lui rappelait que trop la sienne, lorsque les gens s'amusaient à le faire tomber ou à lui rappeler que son infirmité serait signe du démon. Ses mains se resserrent autour des béquilles. S'il pouvait... S'il n'était pas esclave, il aurait bien !donné un coup dans les jambes de ce malotru !
D'un regard très doux, Alexandre adressa un sourire à la fois navré et réconfortant à la malheureuse effondrée sur le pavé. Il n'était pas assez fort pour la relever. Malheureusement. Il se tourna pour appeler Juan et Irène.
"Il faut aider cette pauvre femme. "
Il se retourna aussitôt et continua à lui sourire gentiment.
"On va vous aider. ne vous inquiétez pas !"
Prenant une inspiration, rassemblant son courage, Alexandre s'avança ensuite vers l'homme si méprisant, s'efforçant d'éloigner ses mauvais sentiments à son égards. Son visage fut imprimé d'une douceur angélique.
"Monsieur, je vous prie, cessez de l'importuner et excusez-vous ou partez. Vous dites êtes chrétien mais vos paroles, votre attitude... Pour moi, ce n'est pas du tout chrétien. Cessons donc cette agressivité qui ne couronnera personne et oubliez cette affaire. Qu'en dites-vous ?"
Le cœur battant à ses tempes, Alexandre pria pour avoir su persuader le vilain homme.
D'un regard très doux, Alexandre adressa un sourire à la fois navré et réconfortant à la malheureuse effondrée sur le pavé. Il n'était pas assez fort pour la relever. Malheureusement. Il se tourna pour appeler Juan et Irène.
"Il faut aider cette pauvre femme. "
Il se retourna aussitôt et continua à lui sourire gentiment.
"On va vous aider. ne vous inquiétez pas !"
Prenant une inspiration, rassemblant son courage, Alexandre s'avança ensuite vers l'homme si méprisant, s'efforçant d'éloigner ses mauvais sentiments à son égards. Son visage fut imprimé d'une douceur angélique.
"Monsieur, je vous prie, cessez de l'importuner et excusez-vous ou partez. Vous dites êtes chrétien mais vos paroles, votre attitude... Pour moi, ce n'est pas du tout chrétien. Cessons donc cette agressivité qui ne couronnera personne et oubliez cette affaire. Qu'en dites-vous ?"
Le cœur battant à ses tempes, Alexandre pria pour avoir su persuader le vilain homme.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Le crachat au visage fut l'acte de trop. Pour qui se prenait ce crétin ? Elle n'écouta ni les vociférations de Bastien, ni les mots doux du gamin qui essayait de prendre sa défense et répliqua avec violence. Vu que le temps des belles paroles étaient terminées, Théodosie se releva avec une adresse surprenante et prit Bastien de surprise en lui assénant un crochet du gauche en plein visage.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Le membre 'Théodosie' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Acte avec point fort' :
'Acte avec point fort' :
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Bastien n'eut pas le temps de se défendre, Théodosie lui asséna le coup en pleine pommette et déjà, elle se replaçait prête à frapper encore une fois.
- Alors gamin, tu cherches les ennuis ? Je vais te faire ravaler ta salive et ta langue !
- Alors gamin, tu cherches les ennuis ? Je vais te faire ravaler ta salive et ta langue !
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
L'homme difforme serrait dans ses bras son jeune ami retrouvé. Il en oubliait presque les alentours et ne se plaisait qu'à apprécier la présence de Tristan, esclave mais sain et sauf. Esclave... Il se jura d'aider son comparse à se dépatouiller de cette terrible situation. Les interpellations de Bastien l'obligèrent à quitter Tristan pour se retourner vers le malotru, son regard devenu plus sévère. Il ne le jugera pas digne de répondre et poussera un souffle sonore par le nez comme pour dire "Chrétien et généreux, mais oui, bien sûr."
Pour se calmer, Lénius se pencha vers la petite Grâce venue à sa rencontre et lui sourit - cachant au mieux son affreuse dentition. Sa voix avenante et chantante répondit :
-- Bonjour, jeune demoiselle. Oui en effet, je suis un ami de ce jeune homme. Un prince et une bête peuvent s'entendre, quoi qu'en disent les contes. Je suis sûr que tu connais moult histoires, non ?
Il n'aura malheureusement pas le loisir de s'intéresser longtemps à la fillette, ni à son ami retrouvé : la situation dégénérait, avec cet imbécile de Bastien décidant de faire chuter la gitane d'un croche-pied, avant de lui cracher au visage. Ni une ni deux, la femme se releva pour lui donner un coup de poing bien mérité. Lénius aura tout de même sursauté, mâchoire béante : ainsi donc, cette mendiante simulait ! En un sens, il pouvait la comprendre : la malice venait au secours de la misère. Sans pousser plus avant ces considérations, la gargouille porta les mains à ses roues et alla s’interposer entre la bohémienne et son agresseur. Non sans un fond d'ironie dissimulée à quiconque ne connaissait pas les pensées profondes et impies du troubadour :
-- Allons, allons ! Je vous en prie ! Pas devant l'église, juste à l'aube d'un baptême ! Personne ici n'a grande envie que le guet royal ne débarque, non ?
Tristan aurait aimé profiter de son ami retrouvé, partir loin de son maître avec Lénius pour passer une de leurs longues soirées à converser. Cependant le remous se faisait de plus en plus pressant autour d'eux et Bastien, de très mauvaise foi, continue de nier ses agressions contre la malheureuse bohémienne. Il rosit au compliment que lui adressait indirectement Lénius, dans sa réponse à Grâce, puis se retourna vers le reste de l'assemblée. Le père Thierry entrait dans l'église pour préparer le baptême, suivi du cardinal Matthieu. Enfin, un peu de répit ! L'esclave se sentit comme délivré - au moins pour un temps - de l'absence de son maître. Son souffle se dénoua.
Attendri, il écouta Alexandre tenter de nouer connaissance avec la mendiante, cependant son moment était bien mal choisi. Tristan écarquilla les yeux, outré du comportement de Bastien : des insultes d'abord, un croche-patte et un crachat ensuite. Il souffla entre ses dents un petit "Foutre de pendard..." L'esclave roula vers la gitane et lui tendra les bras pour l'aider à se relever... quand soudain elle retrouva miraculeusement l'usage de ses jambes pour donner un coup bien senti à Bastien. Il ne l'avait pas volé ! Le garçon eut beau être arrêté un instant dans son élan solidaire, en comprenant à quel point cette femme était habile simulatrice, il se plut à voir Bastien prendre une telle leçon.
Tristan rejoignit Lénius entre les deux partis adverses, avec l'espoir d'empêcher une malheureuse rixe. Les grands yeux dorés de l'esclave allaient de l'un à l'autre. Ses bijoux sonnaient dans l'élan de ses gestes paniqués.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Le discours idéaliste du béquilleux ennuyait profondément Bastien. Pourquoi Blanche désirait-elle un gamin comme celui-là ? Il serait chiant au possible avec son insupportable bavardages et ses états d'âme. Ces gens animés de bons sentiments étaient les pires qui soient : irraisonnables.
Ce pénible ne durait que depuis trop. Il avait une mission à accomplir ! Son regard fixa un très bref instant la silhouette du petit infirme assis dans son misérable fauteuil. L'appât serait bientôt à lui qui ferait ensuite venir la belle pomme. Animé de ses si bons sentiments, le béquilleux viendrait vite à sa rescousse. Désireux de reprendre son plan, Bastien fit volte-face pour s'avancer vers l'église, indifférent à la bohémienne et tous ceux qui gravissaient autour, lorsque la femme sur le pavé se releva subitement et lui envoya un crochet à la mâchoire. Dépourvu de toute habilité physique, pris par surprise, Bastien ne put esquiver et s'écrasa au sol. Sa tête manqua de cogner mais il rattrapa in extremis, dans un réflexe instinctif, sa chute en tendant les mains.
"Peste..."
Il lâcha ces mots avec une humeur aigrie puis se releva en changement légèrement. Son regard foudroya l'agaçante bohémienne qui triomphait si vilement. Il repéra les soldats au loin et fut tenté de les héler pour leur ordonner d'arrêter cette maudite femme. Cela était tentant. Très tentant. Néanmoins, cela ne pourrait-il pas compromettre sa mission et attirer la suspicion des autorités quand on mènerait l'enquête sur la dis disparition de l'esclave infirme ? Il entendit à cet instant l'affreux gros monstre inviter à la paix. Devait-il l'écouter ? Abandonner la lutte et marcher vers l'église ou dénoncer la bohémienne ? l'hésitation le saisissait.
[Lancer de dés : de 1 à 3, Bastien renonce à la vengeance et se tient à son plan pour essayer d'entrer dans l'église. de 4 à 6 : Bastien appelle les soldats]
Ce pénible ne durait que depuis trop. Il avait une mission à accomplir ! Son regard fixa un très bref instant la silhouette du petit infirme assis dans son misérable fauteuil. L'appât serait bientôt à lui qui ferait ensuite venir la belle pomme. Animé de ses si bons sentiments, le béquilleux viendrait vite à sa rescousse. Désireux de reprendre son plan, Bastien fit volte-face pour s'avancer vers l'église, indifférent à la bohémienne et tous ceux qui gravissaient autour, lorsque la femme sur le pavé se releva subitement et lui envoya un crochet à la mâchoire. Dépourvu de toute habilité physique, pris par surprise, Bastien ne put esquiver et s'écrasa au sol. Sa tête manqua de cogner mais il rattrapa in extremis, dans un réflexe instinctif, sa chute en tendant les mains.
"Peste..."
Il lâcha ces mots avec une humeur aigrie puis se releva en changement légèrement. Son regard foudroya l'agaçante bohémienne qui triomphait si vilement. Il repéra les soldats au loin et fut tenté de les héler pour leur ordonner d'arrêter cette maudite femme. Cela était tentant. Très tentant. Néanmoins, cela ne pourrait-il pas compromettre sa mission et attirer la suspicion des autorités quand on mènerait l'enquête sur la dis disparition de l'esclave infirme ? Il entendit à cet instant l'affreux gros monstre inviter à la paix. Devait-il l'écouter ? Abandonner la lutte et marcher vers l'église ou dénoncer la bohémienne ? l'hésitation le saisissait.
[Lancer de dés : de 1 à 3, Bastien renonce à la vengeance et se tient à son plan pour essayer d'entrer dans l'église. de 4 à 6 : Bastien appelle les soldats]
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Le membre 'Blanche des Roses' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
La tentation d’appeler les gardes et de dénoncer cette maudite bohémienne était tentante. La voir se faire emmener pour être jetée en cellule serait très plaisant. Néanmoins, il ne se trouvait pas en ces lieux pour son seul plaisir mais pour satisfaire les désirs de Blanche. Il s'en tiendrait au plan. Pas de scandale non nécessaire. La scène n'avait que trop duré.
"Oui, oui, cet... homme a raison. Tout ceci est très déplacé devant une église. Je m'en vais d’ailleurs demander à Dieu son pardon."
Tout en parlant, Bastien ne put réprimer le mouvement de dégoût que son visage exprimait au moment de pointer Lénius pour le désigner pendant la conversation. Il se retourna, sans un regard pour quiconque, et s'avança vers l'église.
[lancer de dé : Bastien arrive t-il jusqu'à la porte sans que quelqu'un ne le retienne ?]
"Oui, oui, cet... homme a raison. Tout ceci est très déplacé devant une église. Je m'en vais d’ailleurs demander à Dieu son pardon."
Tout en parlant, Bastien ne put réprimer le mouvement de dégoût que son visage exprimait au moment de pointer Lénius pour le désigner pendant la conversation. Il se retourna, sans un regard pour quiconque, et s'avança vers l'église.
[lancer de dé : Bastien arrive t-il jusqu'à la porte sans que quelqu'un ne le retienne ?]
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
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'Audace' :
'Audace' :
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
- Spoiler:
- Eh bien, voilà, vous faites vous plaisir pour arrêter ce connard
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
- Spoiler:
- Pour une fois c'est pas Alex qui fait un échec !!!!!!!!!!!!
Lorsque la bohémienne se redressa d'un seul coup, Alexandre sursauta et eut un recul. Elle avait ainsi menti en prétendant avoir une infirmité. Pourquoi ? Ne savait-elle pas les risques et les problèmes que cela occasionnaient ? Il la vit, stupéfait, envoyer un fameux crochet à Bastien qui s'étendit sur le pavé. Il ne l'avait pas volé ! Néanmoins, l'attaque ne lui faisait pas plaisir. La violence, toujours la violence... Pourquoi les gens prenaient-ils autant de plaisir à se disputer et se battre ? Pourquoi refusaient-ils de s'exprimer par les mots et l'intelligence ?
Brusquement, la bohémienne l'interrompit de ces réflexions en le menaçant à son tour. Un glapissement lui échappa."Mais pourquoi ? Je veux juste être votre ami, vous aider.. On pourrait..."
Néanmoins, devant la solide menace que représentaient les solides poings de la femme, le garçon prit peur et courit se réfugier derrière Lénius. Ce dernier aurait assez d'esprit pour la canaliser. Il invitait déjà les deux partis à s'entendre et prônait la paix. Dans le pire des cas, l'ami de son amant constituerait un parfait bouclier.
Re: [12 Septembre 1597] Le parvis
Théodosie ne fut pas mécontente du coup qu'elle venait de porter à Bastien, mais s’attendait de sa part une riposte. Elle avait dépassé le stade des insultes et se préparait à lui donner une bonne correction, mais au lieu de cela, le vit renoncer, même annoncer se repentir devant Dieu :
- Ah, l’affreux coquin en profite à présent pour s’enfuir maintenant qu’il a osé me cracher au visage !
Il lui fallut un instant pour que la colère ne se calme et qu’elle ne se rende compte de ce qu’elle venait de faire. Elle avait laissé son méchant caractère reprendre le dessus et était en un instant devenu le centre de l’attention. Sa couverture était fichue et si on l’y prenait, elle pourrait peut-être même risquer la prison. Devant elle, des infirmes pour prendre sa défense, des fruits du diable sans doute. L’un d’eux était si laid que Théodosie se demandait bien s’il n’était pas sorti directement de la cuisse de Lucifer ou bien d’un tunnel qui conduisait à l’Enfer. Elle eut un geste de recul pour le plus laid des trois, jugea l’un d’eux fort beau, mais trouva que le bas du corps gâchait tout. Quant à celui qui glapissait sur ses béquilles et essayait de se montrer sympathique, elle avait du mal à ne pas le mépriser et s’il continuait à la coller, elle allait le chasser à coups de pied. Mais elle jugea avec cette situation qu’il était peut-être temps de déguerpir avec son maigre butin. Elle fit une révérence, garda son dégoût pour elle-même et éviter de perdre le peu de sympathie et de crédibilité qui lui restait :
- Je vous remercie damoiseaux et je sens déjà que certains os se sont remis, mais je crois qu’il est temps pour moi de vous laisser.
Elle fit semblant de boiter en se tenant la hanche et quitta le parvis de l’église avant qu’une patrouille ne vienne l’arrêter.
- Ah, l’affreux coquin en profite à présent pour s’enfuir maintenant qu’il a osé me cracher au visage !
Il lui fallut un instant pour que la colère ne se calme et qu’elle ne se rende compte de ce qu’elle venait de faire. Elle avait laissé son méchant caractère reprendre le dessus et était en un instant devenu le centre de l’attention. Sa couverture était fichue et si on l’y prenait, elle pourrait peut-être même risquer la prison. Devant elle, des infirmes pour prendre sa défense, des fruits du diable sans doute. L’un d’eux était si laid que Théodosie se demandait bien s’il n’était pas sorti directement de la cuisse de Lucifer ou bien d’un tunnel qui conduisait à l’Enfer. Elle eut un geste de recul pour le plus laid des trois, jugea l’un d’eux fort beau, mais trouva que le bas du corps gâchait tout. Quant à celui qui glapissait sur ses béquilles et essayait de se montrer sympathique, elle avait du mal à ne pas le mépriser et s’il continuait à la coller, elle allait le chasser à coups de pied. Mais elle jugea avec cette situation qu’il était peut-être temps de déguerpir avec son maigre butin. Elle fit une révérence, garda son dégoût pour elle-même et éviter de perdre le peu de sympathie et de crédibilité qui lui restait :
- Je vous remercie damoiseaux et je sens déjà que certains os se sont remis, mais je crois qu’il est temps pour moi de vous laisser.
Elle fit semblant de boiter en se tenant la hanche et quitta le parvis de l’église avant qu’une patrouille ne vienne l’arrêter.
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