[12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
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[12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Parvenue à l'arrière du château, Marguerite modéra sa course puis gagna la porte des cuisines. Les employées œuvraient pour le repas du soir qui serait bientôt servies au baron. Une véritable ruche où personne ne prêta attention à elle dans cette agitation fébrile. Elle traversa rapidement la salle puis marcha d'un pas tranquille dans les couloirs. La jeune femme se rendit jusqu'à la salle à manger, prêtant attention de ne pas entendre la voix de Dyonis. il sembla ne pas y être encore. Elle se faufila à l'intérieur et se dissimula derrière une tenture épaisse, dans un recoin sombre, qui la dissimulait entièrement. De là, le baron causerait en manger des derniers rebondissements et expliquerait où dormirait l'esclave aux béquilles. Elle n'aurait plus qu'à attendre la nuit pour le capturer et le ramener à Blanche.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Sur les ordres du seigneur, on installe Alexandre à la table des cuisines et on lui sert de quoi lui redonner des forces. Pain, fromage, lait et fruits se retrouvent devant lui. Un commis reste à le surveiller tout de même et deux autres se mettent à la recherche du nécessaire pour la nuit.
"Allez, un matelas, un oreiller, un pot à pisser et une couverture. Il lui faut aussi un broc à eau. Le seigneur a dit de l'installer dans la petite chambre de l'aile sud. Mais de tenir sa porte gardée et fermée à clé."
"Allez, un matelas, un oreiller, un pot à pisser et une couverture. Il lui faut aussi un broc à eau. Le seigneur a dit de l'installer dans la petite chambre de l'aile sud. Mais de tenir sa porte gardée et fermée à clé."
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Alexandre se sentait misérable de s'être fait porter jusqu'aux cuisines et d'avoir dévoilé une fois de plus sa fragilité. Néanmoins, le souvenir de la distance froide du baron était ce qui le brisait le plus. Il ne l'aimait pas. Ce triste constat peinait le jeune homme qui mangeait en silence le pain frais et les fruits. Son regard détailla en même temps les deux cuisinières qui restaient là à ranger les lieux et à préparer la nourriture. Il crut reconnaitre l'une d'entre elles. Alexandre la fixa pour être sûr. Oui, c'était bien celle qui l'avait surprise lors de son intrusion honteuse et à qui il avait servi un mensonge. Sa gorge se serra. Le courage lui manquait mais il devait malgré tout réparer ses fautes.
Lentement, une fois son repas achevé, Alexandre leva sa chaise et la rangea. Il s'avança avec hésitation vers la cuisinière puis s'inclina avec respect.
"Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour l'autre jour. Je vous a menti, dupé, dérangé dans votre travail... Mes fautes ne sont que difficilement pardonnables mais j'espère que vous aurez la bonté de les excuser et de ne blâmer que mon jeune âge et mon inexpérience."
Il baissa les yeux, craignant la suite de cette conversation.
Lentement, une fois son repas achevé, Alexandre leva sa chaise et la rangea. Il s'avança avec hésitation vers la cuisinière puis s'inclina avec respect.
"Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour l'autre jour. Je vous a menti, dupé, dérangé dans votre travail... Mes fautes ne sont que difficilement pardonnables mais j'espère que vous aurez la bonté de les excuser et de ne blâmer que mon jeune âge et mon inexpérience."
Il baissa les yeux, craignant la suite de cette conversation.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Des pas résonnaient assez proches depuis l'entrée du château et des ordres étaient données. Marguerite tendait l'oreille, sensible à la moindre information. Un glapissement la saisit en entendant que le petit esclave était conduit aux cuisines. Mince... Pourquoi avait-elle choisi de patienter dans la salle à manger ? Les employées n'étaient pas encore au courant de sa déchéance. Elle aurait pu annoncer une requête du maître et emporter le garçon en son nom puis repartir avec hors du château pour l'amener à Blanche. Que faire ? Avec prudence, l'espionna quitta sa cachette et s'avança dans le couloir. La voix de Dyonis s'entendit légèrement. il annonça se rendre à son bureau étudier des textes législatifs. Son cerveau réfléchit à toute allure. Il allait travailler tard et serait loin et sans doute pas disponible. Et si elle tentait ?
Marguerite étudia les risques de sa décision. Le seigneur avait-il alerté ses gens de ses soupçons à son égards ? Elle n'avait rien entendu dans ce sens. Par ailleurs, il l'avait aperçu sortir pour retourner à la ville jusqu'au lendemain matin. Peut-être que... Qui plus est, demain il serait impossible de saisir l'esclave.Oui, elle devait agir dès que possible puis quitter ce lieu de tous les dangers.
Sa décision prise, Marguerite s'avança dans le couloir pour se rendre aux cuisines.
[lancer de dés : Marguerite se rend-elle aux cuisines sans être remarquée ? Réussite : oui échec : non ]
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
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'Audace' :
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Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Alors que le seigneur a rejoint son bureau à l'étage du château, des cuisinières s'affairent toujours ici et là alors qu'Alexandre mange tranquillement. La soirée avance et peu à peu, les premiers domestiques vont se coucher une fois leurs travaux finis.
L'une des cuisinières se retourne, surprise, quand le petit esclave lui adresse la parole. Elle le reconnaît et l'observe d'un air pincé, très méfiant. Mais ce sont des excuses en bonne et due forme qui sortent de sa bouche. La femme croise les bras et finit par répondre calmement :
"J'accepte tes excuses. Et je suis satisfaite de te les entendre dire. Pour le reste, il semble que ces derniers jours t'aient assez puni et appris à évoluer."
Pendant ce temps, deux gardes croisent Marguerite qui semble s'approcher des cuisines mais avec une attitude quelque peu suspecte. L'un d'eux l'interpelle :
"Hé là, ma fille, qu'est-ce que tu fiches ici ? Tes travaux sont-y pas plutôt du côté de la basse-cour ?"
L'une des cuisinières se retourne, surprise, quand le petit esclave lui adresse la parole. Elle le reconnaît et l'observe d'un air pincé, très méfiant. Mais ce sont des excuses en bonne et due forme qui sortent de sa bouche. La femme croise les bras et finit par répondre calmement :
"J'accepte tes excuses. Et je suis satisfaite de te les entendre dire. Pour le reste, il semble que ces derniers jours t'aient assez puni et appris à évoluer."
Pendant ce temps, deux gardes croisent Marguerite qui semble s'approcher des cuisines mais avec une attitude quelque peu suspecte. L'un d'eux l'interpelle :
"Hé là, ma fille, qu'est-ce que tu fiches ici ? Tes travaux sont-y pas plutôt du côté de la basse-cour ?"
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Un sourire ravi s'étire sur le visage d'Alexandre quand la cuisinière annonce accepter ses excuses. Il balbutia un faiblement remerciement en rougissant des mésaventures que celle-ci évoque. Il s'éloigne ensuite et retourne vers la table. Sa main saisit un autre feuillet de sa tunique et le garçon se mit à dessiner un portrait de cette brave femme. Ses gestes étaient fins et délicats. Il créa une superbe illusion qui rendait hommage aux traits de la cuisinière.
A la fin de son œuvre, il retourna vers la cuisinière, les joues légèrement empourprées, puis tendit la feuille.
"Tenez..."
Brusquement, un bâillement sortit seul de sa bouche. La fatigue retombait.
"Je crois que je vais aller dormir moi. où est la chambre que votre maître a mis à ma disposition ?"
A la fin de son œuvre, il retourna vers la cuisinière, les joues légèrement empourprées, puis tendit la feuille.
"Tenez..."
Brusquement, un bâillement sortit seul de sa bouche. La fatigue retombait.
"Je crois que je vais aller dormir moi. où est la chambre que votre maître a mis à ma disposition ?"
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Marguerite sursauta quand elles gardes l'interceptèrent. Une rougeur colora ses joues. Une excuse ! Un prétexte ! Elle devait inventer quelque chose qui justifiait sa présence vers les cuisines.
"Je... Une des collègues s'est blessée tout à l'heure. La plaie est très vilaine. Je venais ainsi chercher de l'eau et de quoi faire un bandage. Je vous en prie, messieurs, ne me laissez pas perdre de temps. La pauvre... En ce moment, elle souffre."
Marguerite s'efforça de composer un air inquiet, conservant néanmoins un peu de crainte. Dans cette situation toutefois, les gardes pourraient prendre cela pour de l'appréhension. Elle l'espéra.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
La cuisinière a un regard étonné vers le petit esclave quand il sort du papier et de quoi griffonner. Comment se trouve-t-il en possession de cela ? Son maître doit le lui accorder. Elle hausse les épaules et reprend son travail mais un peu plus tard, l'infirme s'approche d'elle sur ses béquilles et lui tend le papier qu'il s'occupait à noircir.
"Oh..."
Elle est à la fois troublée, étonnée, et gênée de se voir. Surtout que le portrait se réserve généralement aux gens importants. Elle saisit le cadeau du bout des doigts, comme s'il s'agissait de quelque chose de rare et d'étrange et le contemple encore pour s'habituer à cette image.
"Merci beaucoup, garçon."
Sa voix a été un peu moins pressée. Attendrie. Après tout, cet esclave a l'air de se sentir réellement coupable et a sûrement agi, la dernière fois, par bêtise de jeunesse et par inquiétude envers l'autre gamin en fauteuil roulant. Cela peut se comprendre. Elle accepte ses excuses et le cadeau qu'elle range délicatement.
Quand il annonce vouloir aller dormir, un garde l'accompagnera vers la chambrette (une pièce très modeste mais correctement équipée et où se trouve des couvertures pour tenir contre le froid). Selon les ordres du seigneur, il faudra l'enfermer. En attendant, l'homme reste derrière le petit esclave le temps de sa marche vers ladite pièce, à travers les couloirs austères.
Un collègue pour sa part discutait avec Marguerite, dont il trouve la mine et les paroles étranges. Il réfléchit un court instant puis rétorque :
"Merci d'avoir prévenu. De qui s'agit-il ? Je vais aller voir cette blessée."
Juste derrière, Alexandre passera en compagnie du commis qui l'accompagne.
"Oh..."
Elle est à la fois troublée, étonnée, et gênée de se voir. Surtout que le portrait se réserve généralement aux gens importants. Elle saisit le cadeau du bout des doigts, comme s'il s'agissait de quelque chose de rare et d'étrange et le contemple encore pour s'habituer à cette image.
"Merci beaucoup, garçon."
Sa voix a été un peu moins pressée. Attendrie. Après tout, cet esclave a l'air de se sentir réellement coupable et a sûrement agi, la dernière fois, par bêtise de jeunesse et par inquiétude envers l'autre gamin en fauteuil roulant. Cela peut se comprendre. Elle accepte ses excuses et le cadeau qu'elle range délicatement.
Quand il annonce vouloir aller dormir, un garde l'accompagnera vers la chambrette (une pièce très modeste mais correctement équipée et où se trouve des couvertures pour tenir contre le froid). Selon les ordres du seigneur, il faudra l'enfermer. En attendant, l'homme reste derrière le petit esclave le temps de sa marche vers ladite pièce, à travers les couloirs austères.
Un collègue pour sa part discutait avec Marguerite, dont il trouve la mine et les paroles étranges. Il réfléchit un court instant puis rétorque :
"Merci d'avoir prévenu. De qui s'agit-il ? Je vais aller voir cette blessée."
Juste derrière, Alexandre passera en compagnie du commis qui l'accompagne.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
La cuisinière était si surprise de ce présent et d'apercevoir son portrait. Sa joie faisait plaisir à Alexandre qui souriait de satisfaction. Peu après sa question, un garde vint le chercher pour l'amener à sa chambre. Avant de partir, le jeune homme se tourna une dernière fois vers la cuisinière et la salua avec politesse et gentillesse.
Lors de leur marche dans les couloirs, Alexandre suivait le garde en silence mais trainait de plus en plus les jambes. La fatigue de la journée le pesait. Ses bras avaient de plus en plus de mal à déplacer ses béquilles. Il observait cependant les armures et tableaux rencontrés en chemin. Face aux plus belles peintures, le garçon ne pouvait s'empêcher s'arrêter pour détailler avec émerveillement toutes ces couleurs éblouissantes et ces représentations grandioses. Le garde devait alors lui signaler avoir autre chose à faire et l'esclave baissait la tête, honteux, et reprenait la marche puis retombait dans ses travers au premier tableau croisé.
Au détour d'un couloir, ils croisèrent Marguerite en discussion avec un autre soldat. Cette rencontre tétanisa Alexandre. Il la fixa et reconnu cette servant qui avait parlé tout à l'heure au baron et proposé de les raccompagner en ville. Son intuition lui avait redouté un danger. A juste titre. Pourquoi était-elle encore dans le château ? Elle avait dit à son maître retourner à sa maison et ne rentrer que demain matin.
Spontanément, Alexandre s’avança vers le garde et pointa Marguerite du doigt :
"C'est une menteuse ! Tout à l'heure, devant l'entrée, elle a dit au seigneur de Frenn qu'elle retournait dans sa famille en ville et proposait de nous ramener ma sœur et moi !"
Lors de leur marche dans les couloirs, Alexandre suivait le garde en silence mais trainait de plus en plus les jambes. La fatigue de la journée le pesait. Ses bras avaient de plus en plus de mal à déplacer ses béquilles. Il observait cependant les armures et tableaux rencontrés en chemin. Face aux plus belles peintures, le garçon ne pouvait s'empêcher s'arrêter pour détailler avec émerveillement toutes ces couleurs éblouissantes et ces représentations grandioses. Le garde devait alors lui signaler avoir autre chose à faire et l'esclave baissait la tête, honteux, et reprenait la marche puis retombait dans ses travers au premier tableau croisé.
Au détour d'un couloir, ils croisèrent Marguerite en discussion avec un autre soldat. Cette rencontre tétanisa Alexandre. Il la fixa et reconnu cette servant qui avait parlé tout à l'heure au baron et proposé de les raccompagner en ville. Son intuition lui avait redouté un danger. A juste titre. Pourquoi était-elle encore dans le château ? Elle avait dit à son maître retourner à sa maison et ne rentrer que demain matin.
Spontanément, Alexandre s’avança vers le garde et pointa Marguerite du doigt :
"C'est une menteuse ! Tout à l'heure, devant l'entrée, elle a dit au seigneur de Frenn qu'elle retournait dans sa famille en ville et proposait de nous ramener ma sœur et moi !"
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Marguerite était en panique totale.
Le garde ne la croyait pas ! Le gardait doutait de sa version ! Le garde voulait aller vérifier cette fameuse blessée ! Fébrile, la jeune femme devenait agitée et ne savait que répondre. A ceci se rajouta une autre catastrophe : l'esclave aux béquilles venait vers elle et la dénonçait de sa présence qui n'était pas censée être dans ce château. Tout était perdu ! Son destin se jouait ici et maintenant. Il était question de choisir la bonne alternative.
[lancer de dés : quelle décision va choisir Marguerite ?
1 et 4 : elle capture Alexandre
2 et 5 : elle attaque le garde par surprise au poignard et le prend en otage
3 et 6 : elle fuit]
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
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'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Tout était perdu ! Elle devait sauver sa peau.
Sans perdre un seul instant, avant la réaction des gardes , Marguerite détala en sens inverse dans le couloir et courut en direction des escaliers. La sortie vers la basse-cour n'était pas loin. Elle pourrait se faufiler par là et perdre ses poursuivants.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Alexandre était énervé après tous ces gens qui le réclamaient. Blanche, sa prétendue tante, qui voulait tant l'acheter, cette femme qui voulait soi-disant le ramener tout à l'heure... Qu'avait-il donc de si extraordinaire ? En touis les cas, il ne laisserait pas cette femme s'échapper. Serrant sa béquille dans sa main, le jeune homme la leva à la manière d'un javelot et le projeta en direction de Marguerite.
lancer de dés : Alexandre touche-il Marguerite ? Réussite oui : échec : non
lancer de dés : Alexandre touche-il Marguerite ? Réussite oui : échec : non
- Spoiler:
- [J'ai envie de refaire l'attaque de béquilles , comme lors de l'épisode de la taverne... Va t-elle fonctionner cette fois ? ]
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
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'Audace' :
'Audace' :
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Avec appréhension, Alexandre contempla le vol de la béquille et pria de tout son cœur pour la voir atteindre son objectif. Elle toucha le dos de Marguerite qui perdit l'équilibre et s'étala au sol. A ce résultat, le garçon perdit toute contenance et explosa de joie.
"J'ai réussi ! Je l'ai stoppé !"
"J'ai réussi ! Je l'ai stoppé !"
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Les gardes entendent Alexandre accuser Marguerite de mensonges lorsque celle-ci croise leur chemin. Ils assistent à la déconfiture de la servante lorsqu'on lui propose d'aller à sa place soigner la blessée. Elle fait même la pire chose à faire : prendre la fuite, se trahir. Cette femme cache quelque chose. Déjà, en entendant le remous dans les couloirs, d'autres commis accourent, interloqués, pour observer ce qui se trame. Ils n'ont entendu que des éclats de voix et se demandent de quoi il en retourne.
Ni une ni deux, les gardes qui ont assisté aux accusations s'empressent de se mettre sur le passage de Marguerite qui tente de fuir, mais c'est une des béquilles de l'esclave qui la frappe et l'arrête. L'intendant, qui débarque seulement à cet instant et vient d'assister au geste violent, fond sur l'éclopé pour lui asséner une gifle puissante.
"Qu'est-ce qui te prend, esclave ?! Pourquoi attaques-tu cette employée !"
Il s'apprête à le battre encore, quand deux soldats s'interposent entre l'intendant et Alexandre pour expliquer :
"Cette femme a des plans pour le moins douteux et était en train de fuir après avoir de toute évidence menti. L'esclave a aidé à l'arrêter comme il a pu. S'il s'avère que c'est lui qui a tort et a frappé injustement, il en sera châtié mais pour cela il faut démêler cette histoire."
L'intendant se calme. Des gardes ont encerclé Marguerite et pointent leurs lances vers elle.
"Allez chercher le seigneur. D'ici là personne ne bouge !"
Ni une ni deux, les gardes qui ont assisté aux accusations s'empressent de se mettre sur le passage de Marguerite qui tente de fuir, mais c'est une des béquilles de l'esclave qui la frappe et l'arrête. L'intendant, qui débarque seulement à cet instant et vient d'assister au geste violent, fond sur l'éclopé pour lui asséner une gifle puissante.
"Qu'est-ce qui te prend, esclave ?! Pourquoi attaques-tu cette employée !"
Il s'apprête à le battre encore, quand deux soldats s'interposent entre l'intendant et Alexandre pour expliquer :
"Cette femme a des plans pour le moins douteux et était en train de fuir après avoir de toute évidence menti. L'esclave a aidé à l'arrêter comme il a pu. S'il s'avère que c'est lui qui a tort et a frappé injustement, il en sera châtié mais pour cela il faut démêler cette histoire."
L'intendant se calme. Des gardes ont encerclé Marguerite et pointent leurs lances vers elle.
"Allez chercher le seigneur. D'ici là personne ne bouge !"
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Allongée sur le sol, le visage embrassant les pierres, Marguerite se recroquevillait sur elle-même et gémissait. Tout était perdu. Elle était perdue. Elle allait être livrée aux autorités puis pendue. Elle se mit à pleurer, impuissante. Elle rêvait de meilleures choses en se rendant en ville et n'aurait subi que les pires. Elle continua de pleurer, misérable.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Alors qu'Alexandre se réjouissait, tout fier de son succès, il retomba violemment au sol, abattu par la claque de l'intendant. Il baissa la tête, misérable, puis entendit un des gardes le défendre et expliqua la méprise. Il essaya ensuite de se justifier d'une petite voix.
"oui... Tout à l'heure, devant l'entrée du château, elle a dit au seigneur de Frenn repartir en ville voir sa fille et qu'elle ne rentrerait que demain. Elle voulait me ramener. Après les derniers rebondissements, c'était plus que louche. "
Il garda la tête baissée et espéra que le baron comprendrait et lui pardonnerait.
"oui... Tout à l'heure, devant l'entrée du château, elle a dit au seigneur de Frenn repartir en ville voir sa fille et qu'elle ne rentrerait que demain. Elle voulait me ramener. Après les derniers rebondissements, c'était plus que louche. "
Il garda la tête baissée et espéra que le baron comprendrait et lui pardonnerait.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Dyonis est très mécontent d'être dérangé dans ses travaux. Il préfère commencer à travailler sur des propositions de lois qu'il compte faire au roi, pour juguler des abus financiers et remettre certains puissants au diapason des Évangiles. Mais on lui annonce qu'une nouvelle sale affaire se tient dans son domaine. Le baron suit ses hommes et arrive enfin dans le corridor où sont échoués Marguerite et Alexandre. Sourcils froncés, le seigneur voit la servante en boule et en larme à même le sol, puis le petit esclave effondré, la joue rougie. L'a-t-on battu ? Qu'a-t-il encore fait ?
Très vite, un garde vient exposer à Dyonis les nouveaux rebondissements : le mensonge de Marguerite pour tenter de quitter la place, sa fuite, la béquille jetée par Alexandre pour l'arrêter. L'expression polaire du seigneur accueille ces renseignements. Décidément, les ennuis ne font que s'enchaîner depuis cette maudite journée du 8 et sa rencontre avec les deux esclaves invalides. Il semble bien que cette affaire ne soit pas finit et tourne autour de leurs personnes. En asservissant ces deux malheureux, le baron n'imaginait pas que les histoires allaient continuer de pleuvoir ainsi !
Après un regard noir à Marguerite, Dyonis s'approche d'abord d'Alexandre et questionne :
"Pourquoi l'as-tu frappée ? Je sais, tu penses qu'elle ment. Qu'elle voulait fuir. Mais as-tu une idée de ses motifs et desseins ? Que sais-tu de cette femme ?"
Si Marguerite tente de protester, il fera signe à ses hommes de la tenir tranquille jusqu'à ce que son tour vienne. Il se concentre à nouveau sur l'esclave.
"Parle sans crainte d'elle. C'est de moi que tu auras peur si tu me dissimules des choses."
Très vite, un garde vient exposer à Dyonis les nouveaux rebondissements : le mensonge de Marguerite pour tenter de quitter la place, sa fuite, la béquille jetée par Alexandre pour l'arrêter. L'expression polaire du seigneur accueille ces renseignements. Décidément, les ennuis ne font que s'enchaîner depuis cette maudite journée du 8 et sa rencontre avec les deux esclaves invalides. Il semble bien que cette affaire ne soit pas finit et tourne autour de leurs personnes. En asservissant ces deux malheureux, le baron n'imaginait pas que les histoires allaient continuer de pleuvoir ainsi !
Après un regard noir à Marguerite, Dyonis s'approche d'abord d'Alexandre et questionne :
"Pourquoi l'as-tu frappée ? Je sais, tu penses qu'elle ment. Qu'elle voulait fuir. Mais as-tu une idée de ses motifs et desseins ? Que sais-tu de cette femme ?"
Si Marguerite tente de protester, il fera signe à ses hommes de la tenir tranquille jusqu'à ce que son tour vienne. Il se concentre à nouveau sur l'esclave.
"Parle sans crainte d'elle. C'est de moi que tu auras peur si tu me dissimules des choses."
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Alexandre attendait tendu l'arrivée du baron, à la fois prêt à défendre son geste et à expliquer ses doutes. Il n'avait pas peur. Au contraire, son âme bouillonnait d'une colère froide. Les complots, les manipulations, les rapts.. Tout tournant autour de sa petite personne. Il n'en pouvait plus. Il voulait des réponses. Il observa avec patience le seigneur prendre connaissance des faits puis venir à lui lui demander des explications.
"Est-ce que vous pouvez comprendre que j'ai besoin de réponses ? J'en ai assez des complots, des manipulations et des manigances qui ne cessent de m’incriminer. Cette femme... Non, je ne l'ai jamais rencontré. Je l'ai vu pour la première fois à l'entrée de votre château mais mon intuition s'est alors éveillée. J'ai senti quelque chose en elle, comme en danger, comme quand j'ai vu le mystérieux client mais que votre garde a prétendu que ce n'était qu'un drôle sans aucune importance. Elle m'a d'autant plus effrayé quand celle-ci s'est proposer de nous ramener en ville. N'avez-vous pas remarqué ? Ses yeux étaient sur moi. Elle me veut."
La conclusion derrière ce raisonnement agaçait Alexandre. Ses poings se serrèrent de colère.
"Tristan... Il n'a pas été enlevé pour sa propre valeur. Il a été enlevé à cause de moi. Je ne sais pourquoi. Un appât ? A moins que je ne sois devenu méfiant pour suivre un inconnu ? Ou trop entouré ? Après tout, à l'église, j'étais avec ma sœur. Cette femme... Cette femme, je suis certain qu'elle voulait m'enlever, comme on a enlevé Tristan."
Sa main se saisit alors avec aigreur du médaillon sous sa tunique et le serra entre ses doigts.
"Le mystérieux client, cette femme, la Sybille, la catin... Mais qu'est-ce que j'ai au juste pour mériter autant d"attention ? Je suis un gamin de la plèbe, sans importance ! Qu'est ce qu'ils me veulent tous ? Ouais, je ne sais pas si vous l'avez su de votre intendant mais au marché quand j'ai été vendu, y a une catin qui essayait à tout prix de m’acheter ! Vous la connaissez, messire, c'est celle qui est venue vous agresser au procès ! Elle est... Elle a été... Elle a même essayé de séduire votre intendant, de lui faire des propositions... inconvenantes. Elle était complètement hystérique à la fin des enchères ! Non mais vraiment qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un tel intérêt ? "
Ses doigts trituraient en même temps son médaillon et finirent par le lâcher. l'objet retomba lourdement sur sa poitrine.
"Irène m'a confié que ce serait ma tante, la sœur de mon père, que mon père l'aurait reconnu, qu'elle porte une chevalière aux armes des d'Anjou. Ils se trompent. C’est impossible. Toute la famille de papa est morte il y a bientôt tente ans. Papa me l'a dit lui-même. Mais il s'est sans doute fait abuser par cette maudite catin qui a utilisé contre lui sa seule faiblesse : son amour pour as petite sœur et son désespoir de l'avoir perdu. Mais bn dieu ! Bon dieu ! Quel rapport avec moi et ce merdier ?"
Brusquement, une fois toute cette boue sortie de son coeur extirpée, Alexandre éprouva une profonde lassitude. Il releva la tête vers le baron, les yeux soudain humides.
"Pardon, messire. J'aurai pas dû... le présenter comme ça. Je crois que j'ai craqué."
"Est-ce que vous pouvez comprendre que j'ai besoin de réponses ? J'en ai assez des complots, des manipulations et des manigances qui ne cessent de m’incriminer. Cette femme... Non, je ne l'ai jamais rencontré. Je l'ai vu pour la première fois à l'entrée de votre château mais mon intuition s'est alors éveillée. J'ai senti quelque chose en elle, comme en danger, comme quand j'ai vu le mystérieux client mais que votre garde a prétendu que ce n'était qu'un drôle sans aucune importance. Elle m'a d'autant plus effrayé quand celle-ci s'est proposer de nous ramener en ville. N'avez-vous pas remarqué ? Ses yeux étaient sur moi. Elle me veut."
La conclusion derrière ce raisonnement agaçait Alexandre. Ses poings se serrèrent de colère.
"Tristan... Il n'a pas été enlevé pour sa propre valeur. Il a été enlevé à cause de moi. Je ne sais pourquoi. Un appât ? A moins que je ne sois devenu méfiant pour suivre un inconnu ? Ou trop entouré ? Après tout, à l'église, j'étais avec ma sœur. Cette femme... Cette femme, je suis certain qu'elle voulait m'enlever, comme on a enlevé Tristan."
Sa main se saisit alors avec aigreur du médaillon sous sa tunique et le serra entre ses doigts.
"Le mystérieux client, cette femme, la Sybille, la catin... Mais qu'est-ce que j'ai au juste pour mériter autant d"attention ? Je suis un gamin de la plèbe, sans importance ! Qu'est ce qu'ils me veulent tous ? Ouais, je ne sais pas si vous l'avez su de votre intendant mais au marché quand j'ai été vendu, y a une catin qui essayait à tout prix de m’acheter ! Vous la connaissez, messire, c'est celle qui est venue vous agresser au procès ! Elle est... Elle a été... Elle a même essayé de séduire votre intendant, de lui faire des propositions... inconvenantes. Elle était complètement hystérique à la fin des enchères ! Non mais vraiment qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un tel intérêt ? "
Ses doigts trituraient en même temps son médaillon et finirent par le lâcher. l'objet retomba lourdement sur sa poitrine.
"Irène m'a confié que ce serait ma tante, la sœur de mon père, que mon père l'aurait reconnu, qu'elle porte une chevalière aux armes des d'Anjou. Ils se trompent. C’est impossible. Toute la famille de papa est morte il y a bientôt tente ans. Papa me l'a dit lui-même. Mais il s'est sans doute fait abuser par cette maudite catin qui a utilisé contre lui sa seule faiblesse : son amour pour as petite sœur et son désespoir de l'avoir perdu. Mais bn dieu ! Bon dieu ! Quel rapport avec moi et ce merdier ?"
Brusquement, une fois toute cette boue sortie de son coeur extirpée, Alexandre éprouva une profonde lassitude. Il releva la tête vers le baron, les yeux soudain humides.
"Pardon, messire. J'aurai pas dû... le présenter comme ça. Je crois que j'ai craqué."
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Recroquevillée par la peur, ruisselante de larmes, Marguerite se redressa sommairement et eut l'idée d'une tentative qui lui sembla bien vaine. Le baron était un home inflexible et elle se rappelait de sa colère de la veille sur son intendant. Ce souvenir la fit frissonner. Mais perdue pour perdue, autant jouer le dernier atout.
"Pitié, mon seigneur... Pitié, soyez bon. J'ai une petite fille. Une petite fille qui n'a pas trois ans encore."
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Dyonis écoute en silence les longues explications d'Alexandre. Y a-t-il un lien entre Marguerite, son prétendu frère (qui s'est fait passer aussi pour un client à la boutique de la dame d'Aubeville) et cette prostituée en effet si prompte à récupérer le béquilleux ? Apparemment, tous en veulent aux deux esclaves. Et si cela avait un rapport avec leur asservissement par le baron... un rapport avec lui-même donc. Des gens qui auraient découvert sa machination pour accéder au poste de Premier Conseiller et faire passer ses idées de réformes. Ou bien, cela a un rapport avec la noblesse perdue des d'Anjou, ainsi que semble le suggérer Alexandre au fil de son discours, sans trop y croire pourtant.
"Nous allons trouver ce que l'on vous veut tant, à Tristan et toi." assène seulement Dyonis quand le petit esclave se tait et présente ses excuses pour son emportement. Le baron a d'ailleurs hoché la tête à sa demande de pardon. Il est bien normal pour ce garçon d'avoir eu peur et de s'être laissé emporter ainsi, à force d'être la cible de ces personnes douteuses.
Il se tourne alors vers Marguerite, qui implore son pardon et évoque sa fille. La voix froide de Dyonis rétorque aussitôt :
"Si cette fille est aussi vraie que votre collègue blessée, permettez que je vous demande où elle se trouve et que j'envoie des hommes vérifier cela. Répondez."
Le baron entretient désormais de sérieux doutes sur la situation miséreuse de cette servante. Et quand bien même elle serait dans le besoin, elle cache trop de choses pour laisser cela passer. Il attend sa première réponse et dans sa tête prépare déjà la série de questions qu'il a à lui poser sans attendre.
"Nous allons trouver ce que l'on vous veut tant, à Tristan et toi." assène seulement Dyonis quand le petit esclave se tait et présente ses excuses pour son emportement. Le baron a d'ailleurs hoché la tête à sa demande de pardon. Il est bien normal pour ce garçon d'avoir eu peur et de s'être laissé emporter ainsi, à force d'être la cible de ces personnes douteuses.
Il se tourne alors vers Marguerite, qui implore son pardon et évoque sa fille. La voix froide de Dyonis rétorque aussitôt :
"Si cette fille est aussi vraie que votre collègue blessée, permettez que je vous demande où elle se trouve et que j'envoie des hommes vérifier cela. Répondez."
Le baron entretient désormais de sérieux doutes sur la situation miséreuse de cette servante. Et quand bien même elle serait dans le besoin, elle cache trop de choses pour laisser cela passer. Il attend sa première réponse et dans sa tête prépare déjà la série de questions qu'il a à lui poser sans attendre.
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Lorsque le baron se tourna vers elle, Marguerite trembla de plus belle et se rappela les menaces de Bastien. Si elle n'obéissait pas, si elle les dénonçait, sa fille... Elle baissa la tête. Sa petite fille. Quelle serait la meilleure alternative pour la protéger ? Quel que ce soit l'issue, il lui fallait au moins vivre. Or, si elle avouait à Dyonis l'existence de sa fille, que ses soldats allaient la chercher à la taverne en campagne où elle l'avait placé, Bastien le saurait et... Une terreur viscérale s'empara de la jeune femme. Elle ne pouvait exposer son enfant au péril. Tant pis pour sa vie !
La gorge serrée, Marguerite releva la tête et murmura, craintive :
"Non, j'ai encore menti. Je n'ai aucun enfant. J’espérais toucher votre cœur généreux, messire."
Re: [12 Septembre 1597] Une soirée au château [Terminé]
Alexandre eut un sourire tendre pour le baron qui ne le gronda pas de ses excès et de sa mauvaise humeur. Il opina de la tête à sa réponse.
"Bien. Je vous fais confiance, messire."
Alexandre observa le seigneur se tourner vers Marguerite qui suppliait pour la vie de son enfant. Ses poings se serrèrent. Quelle comédie facile ! Espererait-elle une rédemption par ces quelques belles paroles ? Ridicule ! Il n'avait aucune pitié pour elle. Ni pour son prétendu enfant. Seul l'intéressait les informations qu'elle aurait à leur apprendre, surtout si elles pouvaient conduire à Tristan. D'ailleurs, elle se rétracta et annonça n'avoir cette fois aucun enfant. Un mensonge de plus !
"Un serpent qui ne crache que des mensonges, semblable à celui qui offrit à ce monde la fameuse pomme."
Malgré lui, Alexandre venait de parler avec un fort cynisme. En cet instant, son visage d'ordinaire angélique se transforma et adopta l'expression austère de de son propre père.
"Bien. Je vous fais confiance, messire."
Alexandre observa le seigneur se tourner vers Marguerite qui suppliait pour la vie de son enfant. Ses poings se serrèrent. Quelle comédie facile ! Espererait-elle une rédemption par ces quelques belles paroles ? Ridicule ! Il n'avait aucune pitié pour elle. Ni pour son prétendu enfant. Seul l'intéressait les informations qu'elle aurait à leur apprendre, surtout si elles pouvaient conduire à Tristan. D'ailleurs, elle se rétracta et annonça n'avoir cette fois aucun enfant. Un mensonge de plus !
"Un serpent qui ne crache que des mensonges, semblable à celui qui offrit à ce monde la fameuse pomme."
Malgré lui, Alexandre venait de parler avec un fort cynisme. En cet instant, son visage d'ordinaire angélique se transforma et adopta l'expression austère de de son propre père.
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