[14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
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[14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Irène s'éveilla tranquillement, le regard attendri de voir ses deux filles toutes endormies. La nuit avait été bonne, même Ludovic n'avait pas pleuré. Elle se leva silencieusement pour prendre son petit garçon, laissant encore les filles dans le monde des rêves. Elle mit Ludovic sur le lit le temps qu'elle enfile une robe. Elle sourit avant de poser du pain, du lait et du miel sur la petite table de la chambre, afin que les filles puissent manger dès leur réveil.
Elle descendit tranquillement puis posa Ludovic dans son berceau. Elle observa le matelas, rangé derrière l'escalier et songea à Tristan et Alexandre. Où étaient-ils tous les deux ? Tristan était-il tiré d'affaire ? Alexandre avait-il réussi à échapper à la colère de Matthieu ? Tant de questions sans réponse. Elle secoua la tête avant de machinalement basculer le panneau en "Ouvert". Elle se mit alors à réorganiser quelques affaires, à chercher dans les articles apportés par Juan ce qui pourrait être intéressant.
Elle descendit tranquillement puis posa Ludovic dans son berceau. Elle observa le matelas, rangé derrière l'escalier et songea à Tristan et Alexandre. Où étaient-ils tous les deux ? Tristan était-il tiré d'affaire ? Alexandre avait-il réussi à échapper à la colère de Matthieu ? Tant de questions sans réponse. Elle secoua la tête avant de machinalement basculer le panneau en "Ouvert". Elle se mit alors à réorganiser quelques affaires, à chercher dans les articles apportés par Juan ce qui pourrait être intéressant.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Après une longue nuit de sommeil comme cela ne lui était encore jamais arrivé, Cassandre se réveilla lentement, les yeux encore endormis. Ses petites mains les frottèrent. Une respiration tranquille s'élevait à ses côtés. Elle tourna la tête et aperçut le visage d'une fillette. Elle était confuse. Elle ne reconnaissait pas les lieux, encore perdue entre le monde des rêves et la réalité. Cela ressemblait à la maison. A avant.
Timidement, Cassandre se glissa hors du lit, encore en chemise de nuit, et contempla la chambre. Il y avait du pain t du miel sur la table. Elle pouvait manger ? Elle hésita. Elle n'était pas certaine. Et si c'était comme dans le conte ? Un ours allait peut-être débarquer et crier que c'était sa ration. Cassandre se sentait de plus en plus perdue. Que se passait-il ?.. Elle était peut-être au Paradis ? Elle serait morte ? Mais de quoi ?
Tout en réfléchissant, Cassandre descendit l'escalier et arriva dans une boutique. Une dame se trouvait près du comptoir. Elle avait l'air belle et gentille. C'était un ange ? Elle remarqua non loin du comptoir un berceau. La fillette s'avança, pensive, et aperçut derrière les barreaux un bébé paisiblement endormi. Une idée jaillit. Et si c'était son petit frère ? Mais il n'était pas mort peu après le décès en couches de leur mère ? Alors.. Elle serait vraiment...
Cassandre murmura d'une petite voix gênée :
"C'est le Paradis, ici, madame l'ange ? Je vais pouvoir revoir ma maman ?"
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Irène entendit de petits pas à l'étage mais restait concentrée sur son travail. Elle souhaitait les laisser se réveiller et manger avant de les appeler. Avec un chiffon, elle avait entreprit de dépoussiérer les étagères, tout en rangeant. Elle en était finalement au comptoir quand Cassandre descendit. Elle lui fit un sourire mais remarqua que la fillette semblait avoir une absence, comme si elle dormait encore un peu. Elle la vit s'approcher de Ludovic et le regarder. Elle s'arrêta un instant avant que Cassandre ne lui pose sa question. Elle éclata alors de rire avant de poser un baiser sur le front de la fillette.
- J'en connais une qui a bien dormi, tu es encore à moitié dans les bras de Morphée. Non trésor, tu es à la maison, à la Rosa Azúl. Tu es venue ici hier pour y rester, te souviens-tu ?
La pauvre enfant demandait sa mère. Irène savait qu'elle ne pourrait certainement jamais la remplacer, mais elle ferait de son mieux. Si les affaires marchaient autant que Juan le prédisait, elle pourrait se permettre de faire plaisir aux filles, tout en surveillant sa grossesse. Elle s'agenouilla près de Cassandre en lui caressant doucement les cheveux, le temps qu'elle se réveille tout à fait.
- J'en connais une qui a bien dormi, tu es encore à moitié dans les bras de Morphée. Non trésor, tu es à la maison, à la Rosa Azúl. Tu es venue ici hier pour y rester, te souviens-tu ?
La pauvre enfant demandait sa mère. Irène savait qu'elle ne pourrait certainement jamais la remplacer, mais elle ferait de son mieux. Si les affaires marchaient autant que Juan le prédisait, elle pourrait se permettre de faire plaisir aux filles, tout en surveillant sa grossesse. Elle s'agenouilla près de Cassandre en lui caressant doucement les cheveux, le temps qu'elle se réveille tout à fait.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Cassandre se laissa embrasser, encore confuse, mais commença à se souvenir lentement de la soirée. Isabelle... Dame Irène... Elle avait été donné à une mère de famille qui acceptait de prendre soin d'elle comme si elle était véritablement sa fille, comme si elle était véritablement sortie de son ventre. Irène caressait maintenant ses cheveux. des larmes apparaissaient dans les yeux de la fillette émue par tant d'affection sincère. Elle eut un faible sincère et se jetant dans les bras chaleureux qui l’accueillaient. Elle sanglota.
"Maman... Maman !"
Dans son esprit, les souvenirs flous se mélangeaient et se superposaient sur la silhouette rassurante d'Irène. Cassandre avait à peine trois ans au décès de sa mère. Elle se rappelait d'elle seulement sa chaleur et sa douceur, qu'on était bien dans ses bras tendres et aimant.
"Maman... Maman..."
Ses petites mains s'accrochaient à la robe d'Irène alors que la fillette se blottissait contre elle.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
La lucidité semblait revenir dans les yeux de Cassandre. Elle se jeta alors dans les bras d'Irène. Cette dernière sourit, les larmes aux yeux qu'elle l'appelle ainsi. Peut-être pensait-elle encore voir sa mère mais peu importe. Elle était heureuse qu'elle l'appelle ainsi. Elle tâcha de rester malgré tout maîtresse d'elle-même alors qu'elle laissait Cassandre s'accrocher à elle. Enfin, elle se comportait comme une véritable enfant. Le chemin pour se libérer de sa servitude serait peut-être encore longue, mais tout irait bien, elle en était certaine. Elle bougea doucement, pour la bercer et apaiser ses pleurs. Elle profita de ses moments qu'elle n'avait pour l'instant connu qu'avec Grâce.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Cassandre demeurait un moment blottie dans les bras d'Irène à profiter de cette chaleur et de cette tendresse qui lui avaient tant manqué. Soudain, son estomac gronda. Gênée, la fillette se recula et baissa la tête.
"Je peux.. je peux manger ?"
Les réflexes de la servitude revenaient. Elle n'avait jamais eu le droit de prendre de la nourriture seule et ne commencerait pas de si tôt.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
La magie de l'instant fut brisée par les instincts naturels. Irène fut étonnée qu'elle n'ait rien pris avant de se rappeler ses habitudes. Elle secoua la tête. Ces gens n'avaient aucune conscience pour affamer ainsi une enfant. Elle relâcha un peu son étreinte et acquiesça.
- Bien sûr. Tout est prêt en haut, tu n'as qu'à te servir. Prends tout ton temps puis appelle-moi quand tu auras fini, je te montrerai les robes de mes nièces.
- Bien sûr. Tout est prêt en haut, tu n'as qu'à te servir. Prends tout ton temps puis appelle-moi quand tu auras fini, je te montrerai les robes de mes nièces.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Cassandre hocha timidement de la tête puis remonta. Elle s'installa à table et se servit rapidement des tartines de miel. Cela coulait dans la bouche. Cela fondait. C’était si bon ! Elle observa en même temps le lit où Grace dormait encore. Elle avait si sommeil ?
tout en mangeant, Cassandre songea aux paroles d'Irène avant qu'elle ne monte. Elle allait vraiment recevoir de nouveaux vêtements ? De vraies robes ? A elle ? cela lui paraissait trop beau pour être réel.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Irène la regarda monter en souriant puis se remit au travail. Alors que Cassandre remontait, Grâce se réveilla. Elle se releva et frotta ses yeux avant de voir sa nouvelle soeur manger. Elle sourit et sauta du lit pour venir grimper sur une chaise et observer elle aussi la belle table de petit déjeuner.
- Bonjour ! Tu as bien dormi ?
- Bonjour ! Tu as bien dormi ?
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Grace était plus énergique que son ainée au réveil. La tartine suspendue en l'air, Cassandre l'observa sauter du lit vivement et rejoindre la table du petit-déjeuner avec la même fougue. Elle ne put s'empêcher de la corriger.
"Les demoiselles doivent avoir plus de manières et ne pas courir. Si tu n'apprends pas à te calmer un peu, tu finiras par te faire gronder."
Elle mordit dans sa tartine et mange avidement en souriant.
"Oui, j'ai bien dormi. C'était... une longue nuit. Que fait-on après le repas ? ta mère m'a dit de l’appeler. Mais toi.. tu vas faire quoi ?"
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Grâce regarda curieusement Cassandre qui la corrigeait.
- Ah bon ? Maman dit que je tiens juste ça de mon père et que ça s'apaisera avec le temps. Elle dit que gronder, ce n'est que quand on fait quelque chose de très grave et qu'elle n'aime pas le faire parce qu'elle m'aime.
Elle répondit à ses autres questions en prenant elle aussi des tartines et le lait bien chaud.
- Ben on va aider maman à la boutique. Par exemple, peut-être qu'elle voudra qu'on aille acheter des choses, comme pour le déjeuner. Et puis moi, ben je vais continuer à apprendre à coudre ou je vais ranger ou jouer.
- Ah bon ? Maman dit que je tiens juste ça de mon père et que ça s'apaisera avec le temps. Elle dit que gronder, ce n'est que quand on fait quelque chose de très grave et qu'elle n'aime pas le faire parce qu'elle m'aime.
Elle répondit à ses autres questions en prenant elle aussi des tartines et le lait bien chaud.
- Ben on va aider maman à la boutique. Par exemple, peut-être qu'elle voudra qu'on aille acheter des choses, comme pour le déjeuner. Et puis moi, ben je vais continuer à apprendre à coudre ou je vais ranger ou jouer.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Cassandre fronça les sourcils en écoutant la réponse de Grace.
"Ah oui ? J'ai souvent entendu dire que les mères se devaient de corriger les défauts de leurs enfants qu'ils grandissaient mal sinon, qu'ils prenaient de mauvaises habitudes..."
La fillette continua à manger une autre tartine tout en entendant Grace détailler son programme.
"Si tu veux, je pourrais t'aider pour les courses. Je suis très douée pour ça ! Je sais même négocier avec les commerçants et faire baisser les prix ! Je pourrais t'apprendre à coudre aussi. Enfin, je sais surtout repriser les vêtements. Mais c'est très important ! Ca permet de pas jeter un habit encore bien !"
Cassandre termina de boire son bol de lait chaud. C'était si agréable de sentir son estomac plein. Elle n'arrivait plus à rien avaler. Quelle curieuse sensation !
Une fois son repas, Cassandre débarrassa sa table et nettoya son bol. Elle se rappela alors des instructions et se mit devant les escaliers pour crier d'une voix timide :
"Euh.. J'ai fini de manger."
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Grâce pencha la tête d'un air curieux à la réponse de Cassandre mais haussa les épaules. Sa mère ne la gronderait pas pour si peu, elle ne le ferait que si elle avait vraiment fait une bêtise. Elle continua donc à manger. Elle écouta en même temps Cassandre.
- Oh, moi aussi je sais faire ça ! Maman m'a appris, c'est grand-père qui savait aussi très bien le faire et il l'a appris à tout ses enfants ! Du coup, maman le fait aussi avec moi
Elle hocha largement la tête quand Cassandre parla de couture.
- Maman aussi dit qu'il ne faut jamais être trop coquette et qu'une robe même reprise peut être bien plus jolie que l'original !
Elle finit en même temps que Cassandre et attendit elle aussi sa mère. Irène discutait avec l'une des premières clientes de la journée et finit d'encaisser pour aller voir les filles. Grâce s'habillait déjà toute seule alors qu'Irène se dirigeait vers un coffre, caressant les cheveux de Cassandre au passage. Elle sortit plusieurs robes, de toutes les couleurs puis les posa sur le rebord.
- Voilà tout ce que j'ai pour l'instant, mais ne t'inquiètes pas, ta garde-robe va se remplir. Pour l'instant, celles-ci sont à toi. Tu peux choisir celle qui te convient.
Pendant ce temps, Grâce tout apprêtée vint près de sa mère pour l'embrasser. Elle lui prit alors la main et parla en même temps que Cassandre s'habillait.
- Les filles, j'ai une très bonne nouvelle. La dame qui vient de partir va marier sa fille dans une semaine et elle a besoin de robes pour les dames d'honneur qui sont au nombre de douze. Elle m'a déjà payé une avance et nous auront encore davantage à la livraison. Je voudrais donc que vous alliez toutes les deux me chercher du tissu couleur lavande. Apparemment la mariée y tient beaucoup mais je n'en ai pas ici.
Elle remet à sa fille une petite bourse de pièces.
- Il y a bien assez et si tout se passe bien, vous pourriez même revenir avec la moitié encore pleine.
- Oh, moi aussi je sais faire ça ! Maman m'a appris, c'est grand-père qui savait aussi très bien le faire et il l'a appris à tout ses enfants ! Du coup, maman le fait aussi avec moi
Elle hocha largement la tête quand Cassandre parla de couture.
- Maman aussi dit qu'il ne faut jamais être trop coquette et qu'une robe même reprise peut être bien plus jolie que l'original !
Elle finit en même temps que Cassandre et attendit elle aussi sa mère. Irène discutait avec l'une des premières clientes de la journée et finit d'encaisser pour aller voir les filles. Grâce s'habillait déjà toute seule alors qu'Irène se dirigeait vers un coffre, caressant les cheveux de Cassandre au passage. Elle sortit plusieurs robes, de toutes les couleurs puis les posa sur le rebord.
- Voilà tout ce que j'ai pour l'instant, mais ne t'inquiètes pas, ta garde-robe va se remplir. Pour l'instant, celles-ci sont à toi. Tu peux choisir celle qui te convient.
Pendant ce temps, Grâce tout apprêtée vint près de sa mère pour l'embrasser. Elle lui prit alors la main et parla en même temps que Cassandre s'habillait.
- Les filles, j'ai une très bonne nouvelle. La dame qui vient de partir va marier sa fille dans une semaine et elle a besoin de robes pour les dames d'honneur qui sont au nombre de douze. Elle m'a déjà payé une avance et nous auront encore davantage à la livraison. Je voudrais donc que vous alliez toutes les deux me chercher du tissu couleur lavande. Apparemment la mariée y tient beaucoup mais je n'en ai pas ici.
Elle remet à sa fille une petite bourse de pièces.
- Il y a bien assez et si tout se passe bien, vous pourriez même revenir avec la moitié encore pleine.
- Spoiler:
- Comme ça elles vont pouvoir partir en vadrouille
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Cassandre ne pouvait qu'approuver les paroles de Grace, pleines de bon sens. Pour preuve, sa robe, que l'on disait misérable, était très belle pour elle en dépit des nombreuses reprises qu'elle avait elle-mêmes faites.
"Je suis bien d'accord. Regarde ma robe : elle est belle, non ? et je l'ai refaite plein de fois !"
La fillette s'écarta légèrement et montra sa robe de servante, sans couleurs, fière de son ouvrage.
Peu après, Irène monta t vint lui montrer une multitude de robes sublimes, toutes colorées, tandis que Grace s'éloignait pour s'habiller seule. Cassandre contempla, pantoise, tous ces beaux vêtements que la mère de famille déballait à son intention. Elle la fixait ébahie. Tout cela, c'était vraiment pour elle ? Elle bégaya, émue :
"C'est... C'est pour moi ?"
Elle essuya une larme naissante à un de ses yeux en balbutiant un remerciement difficilement audible tant les émotions troublaient son élocution. La fillette retira avec calme sa chemise de nuit et la plia avec soin pour la ranger sous l'oreiller avant d'enfiler une jolie robe blanche avec des liserées sombres. Ses cheveux pendaient librement dans son dos et flottaient sur son épaules, privés de sa coiffe. Elle s'observait, perplexe dans un miroir. Cette fille... C'était vraiment elle ?
"Mes cheveux.. Ils sont moches... vous trouvez pas ?"
Sa voix était geignarde. Elle observait en même temps, à regret, la chevelure de Grace. Elle était si belle la sienne. Elle entendit ensuite la requête de Dame Irène et hocha poliment de la tête.
"Oh ! Ne vous inquiétez pas ! Je sais bien négocier avec les commerçants ! Je pourrais sûrement vous ramener plein de sous ! Une fois, j'avais réussi faire baisser de moitié les prix du laitier !"
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Grâce trouvait tout de même la robe de Cassandre un peu vieille mais hocha la tête.
Irène acquiesça quant à elle à la question de Cassandre.
- Bien sûr que oui.
Elle sourit en la voyant s'habiller.
- Parfois, elle te va très bien !
Elle fut également un peu émue de voir Cassandre ainsi transformé. A sa remarque, elle prit une brosse et se mit à peigner ses cheveux. Elle prit ensuite un peigne dans le coffre pour nouer ses cheveux en un élégant chignon.
- C'est mieux comme ça non ?
Elle répondit à son enthousiasme avec un sourire.
- Très bien. Restez seulement bien ensemble toutes les deux et rentrez bien vite à la maison. Nous ferons la couture ensemble.
Irène acquiesça quant à elle à la question de Cassandre.
- Bien sûr que oui.
Elle sourit en la voyant s'habiller.
- Parfois, elle te va très bien !
Elle fut également un peu émue de voir Cassandre ainsi transformé. A sa remarque, elle prit une brosse et se mit à peigner ses cheveux. Elle prit ensuite un peigne dans le coffre pour nouer ses cheveux en un élégant chignon.
- C'est mieux comme ça non ?
Elle répondit à son enthousiasme avec un sourire.
- Très bien. Restez seulement bien ensemble toutes les deux et rentrez bien vite à la maison. Nous ferons la couture ensemble.
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Cassandre continua à s'observer dans le miroir, réalisant peu à peu que cette fille dedans était bien elle. Dans son dos, Irène s'agiait et coiffait ses cheveux ordinairement si vulgaires et rétifs. Elle était vraiment devenue une autre. Sa main caressa la glace, dans un réflexe bête de vouloir se toucher.
"C'est vraiment moi... C'est moi..."
La fillette se tourna ensuite pour saluer respectivement sa bienfaitrice.
"Merci beaucoup. Ne vous inquiétez pas. Je prendrai sin de Grace et nous ne quitterons pas les rues principales."
- Spoiler:
- Alors on les envoie où nos petites ?
Re: [14 septembre, au matin] Le réveil des filles [Terminé]
Irène hocha la tête à la réponse de Grâce. Elle donna un baiser à chacune de ses filles puis les accompagna jusqu'à la porte.
- Très bien. Alors à tout à l'heure les filles !
Elle resta un moment sur le seuil pour les saluer et sourire alors que Grâce prenait la main de Cassandre et qu'elles avançaient ensemble.
- Très bien. Alors à tout à l'heure les filles !
Elle resta un moment sur le seuil pour les saluer et sourire alors que Grâce prenait la main de Cassandre et qu'elles avançaient ensemble.
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