[18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
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[18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Cassandre se dépêchait de retourner à la maison. La peur, le chagrin et les ombres avaient disparu pour laisser à nouveau entièrement la place à son instinct de survie. Il était tard. La nuit était tombée. Les cloches de la cathédrale, toute proche, sonnaient et indiquaient dix-neuf heures.
Elle était en retard.
Elle allait se faire punir.
Mais comment aurait-elle pu faire autrement ? Elle avait eu du mal à retrouver son chemin dans ce maudit château des Fromart. Après cela, la fillette s'était arrêtée à une fontaine pour prendre le temps de soigner son nez. Le sang ne coulait pas. l'hémorragie était enfin arrêté. Mais l'appendice nasal avait doublé et la lançait. la douleur s'étendait à ses tempes et même dans tout le crâne. Il était cassé. Elle l savait. Elle le sentait. Tant pis ! Elle devrait supporter les conséquences de ses actes. L'audacieuse fille s'était surtout préoccupée d'inventé un mensonge audacieux susceptible d'endormir la méfiance de dame Irène sur son retard. Cela ne serait pas difficile. Elle évoquerait Sylvère, son ennui, de possible angoisses.. Puis avoir failli se faire surprendre par le comte et avoir dû attendre son départ. Cela serait crédible et insoupçonnable.
Cassandre évoluait avec prudence des les rues tranquilles à cette heure et passait par les ruelles. Ce n'était pas le moment de passer par les rues principales. Le guet patrouillait et risquerait de la surprendre. Elle avait eu assez d'ennui pour aujourd'hui. Pour tout un mois même ! Elle s'arrêta à chaque croisement et prenait le temps de vérifier qu'aucune silhouette suspecte n'apparaissait puis reprenait la route.
Elle arriva finalement devant la cathédrale. Il ne restait plus que deux rues, deux principales, avant de revenir enfin à la Roza Azul. Il fallait cependant redoubler de prudence, puis courir vite.
Avant de se lancer dans cette dernière étape, Cassandre s'adossa contre le mur de la cathédrale, le temps de reprendre son souffle.
Elle était en retard.
Elle allait se faire punir.
Mais comment aurait-elle pu faire autrement ? Elle avait eu du mal à retrouver son chemin dans ce maudit château des Fromart. Après cela, la fillette s'était arrêtée à une fontaine pour prendre le temps de soigner son nez. Le sang ne coulait pas. l'hémorragie était enfin arrêté. Mais l'appendice nasal avait doublé et la lançait. la douleur s'étendait à ses tempes et même dans tout le crâne. Il était cassé. Elle l savait. Elle le sentait. Tant pis ! Elle devrait supporter les conséquences de ses actes. L'audacieuse fille s'était surtout préoccupée d'inventé un mensonge audacieux susceptible d'endormir la méfiance de dame Irène sur son retard. Cela ne serait pas difficile. Elle évoquerait Sylvère, son ennui, de possible angoisses.. Puis avoir failli se faire surprendre par le comte et avoir dû attendre son départ. Cela serait crédible et insoupçonnable.
Cassandre évoluait avec prudence des les rues tranquilles à cette heure et passait par les ruelles. Ce n'était pas le moment de passer par les rues principales. Le guet patrouillait et risquerait de la surprendre. Elle avait eu assez d'ennui pour aujourd'hui. Pour tout un mois même ! Elle s'arrêta à chaque croisement et prenait le temps de vérifier qu'aucune silhouette suspecte n'apparaissait puis reprenait la route.
Elle arriva finalement devant la cathédrale. Il ne restait plus que deux rues, deux principales, avant de revenir enfin à la Roza Azul. Il fallait cependant redoubler de prudence, puis courir vite.
Avant de se lancer dans cette dernière étape, Cassandre s'adossa contre le mur de la cathédrale, le temps de reprendre son souffle.
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Comme à son habitude, la forgeronne d'un temps, était percher en haut de la cathédrale. De son perchoir, tel un aigle - sans pour autant en avoir l’acuité visuel - elle observait tout. Posant ses questions à Dieu, ou juste regarder les allants et les venants. Par moment, avec l'habitude, elle reconnaissant des personnes de loin, sans pour autant connaître leur nom. C'est inconnus, dont elle connait les habitudes de trajets. Parfois, il lui arrivait même d'entrevoir Tristan et sa chariote. Elle regardait parfois exprès, vers la Roza Azul, et il n'y avait pas que lui qui y allait.
Évidement, qu'il y avait plein de monde qui y allait, c'était une boutique ! Mais toujours les allants et venants, certains et y étant plus souvent que d'autres. Est-ce qu'ils y habitaient, comme son ami infirme ? Aucune idée. Elle s'apprêtait à descendre de son perchoir, quand elle en aperçu un de ses habitués, de la Roza Azul, ou plutôt une. Elle avait bien des fois, voulu rendre visite à Tristan, en passant par la "grande porte", mais dans ses moments d'hésitations, elle restait percher en hauteur à l'abri des regards. Elle s'y rendait assez souvent, pour y avoir appris et retenu des noms ou prénoms, tels que : Grâce, bien des fois aussi, et bien Tristan, mais parmi d'autres aussi, une Cassandre. Toujours est-il que cette Grâce, Cassandre, ou autres... Semblait bien presser.
Presser, voir peut-être même plus que presser, vu les précautions qu'elle prenait. Et plus elle avançait, plus elle se rapprochait de la Cathédrale, plus elle se rendit vraiment compte - Plus ou moins, vu de la hauteur ou elle est - à quel point elle était petite ! Soit c'était une naine, soit c'était encore une enfant. Elle prit donc sur elle, de descendre pour s'assurer qu'elle allait bien. Peut-être même, l'accompagner jusqu'à la boutique, si elle était aussi gentille que Tristan.
Entamant sa descente, la "petite fille" elle, eût le temps de s'approcher de la Cathédrale, et de s'y adosser. Sylvia quand à elle, après un dernière effort se laissa chuter lourdement au pied de l'édifice, tombant juste devant la "petite fille". Vêtu d'une peau de bête mité, abandonné par on ne sait qui dans sa forêt, elle n'avait guère l'air plus accueillante, que la première fois ou elle avait rencontré le petit bonhomme en chariote. Sauf que lieu, était aller au-delà des apparences, est-ce que ce serait la même chose pour celle qui lui faisait à présent face ?
Relevant sa capuche, regardant "tout en bas" de toute sa hauteur, elle fit des yeux ronds : le "petite fille" était réellement, une petite fille !
- Oh... Mais t'es toute petite ! - Après observation plus approfondis - Et... Tu es blesser ! - Attristé par l'état de la "petite fille" elle enchaîne avec - Q-qui, qui t'as fais ça ? T-tu veux, que je t'aide ? J'peux te ramener chez toi si tu veux ?
Elle ne sait pas où, elle suppose à la Roza Azul, mais... Voir le visage de la petite, c'est... Elle se revoit elle il y a à peine quelques années : après que Lucius lui ait mis une bonne correction. Il lui arrivait alors de fuir, mais pour aller où ? Alors, quand elle revenait, il l'a "corrigeait" de nouveau pour avoir fuit...
Évidement, qu'il y avait plein de monde qui y allait, c'était une boutique ! Mais toujours les allants et venants, certains et y étant plus souvent que d'autres. Est-ce qu'ils y habitaient, comme son ami infirme ? Aucune idée. Elle s'apprêtait à descendre de son perchoir, quand elle en aperçu un de ses habitués, de la Roza Azul, ou plutôt une. Elle avait bien des fois, voulu rendre visite à Tristan, en passant par la "grande porte", mais dans ses moments d'hésitations, elle restait percher en hauteur à l'abri des regards. Elle s'y rendait assez souvent, pour y avoir appris et retenu des noms ou prénoms, tels que : Grâce, bien des fois aussi, et bien Tristan, mais parmi d'autres aussi, une Cassandre. Toujours est-il que cette Grâce, Cassandre, ou autres... Semblait bien presser.
Presser, voir peut-être même plus que presser, vu les précautions qu'elle prenait. Et plus elle avançait, plus elle se rapprochait de la Cathédrale, plus elle se rendit vraiment compte - Plus ou moins, vu de la hauteur ou elle est - à quel point elle était petite ! Soit c'était une naine, soit c'était encore une enfant. Elle prit donc sur elle, de descendre pour s'assurer qu'elle allait bien. Peut-être même, l'accompagner jusqu'à la boutique, si elle était aussi gentille que Tristan.
Entamant sa descente, la "petite fille" elle, eût le temps de s'approcher de la Cathédrale, et de s'y adosser. Sylvia quand à elle, après un dernière effort se laissa chuter lourdement au pied de l'édifice, tombant juste devant la "petite fille". Vêtu d'une peau de bête mité, abandonné par on ne sait qui dans sa forêt, elle n'avait guère l'air plus accueillante, que la première fois ou elle avait rencontré le petit bonhomme en chariote. Sauf que lieu, était aller au-delà des apparences, est-ce que ce serait la même chose pour celle qui lui faisait à présent face ?
Relevant sa capuche, regardant "tout en bas" de toute sa hauteur, elle fit des yeux ronds : le "petite fille" était réellement, une petite fille !
- Oh... Mais t'es toute petite ! - Après observation plus approfondis - Et... Tu es blesser ! - Attristé par l'état de la "petite fille" elle enchaîne avec - Q-qui, qui t'as fais ça ? T-tu veux, que je t'aide ? J'peux te ramener chez toi si tu veux ?
Elle ne sait pas où, elle suppose à la Roza Azul, mais... Voir le visage de la petite, c'est... Elle se revoit elle il y a à peine quelques années : après que Lucius lui ait mis une bonne correction. Il lui arrivait alors de fuir, mais pour aller où ? Alors, quand elle revenait, il l'a "corrigeait" de nouveau pour avoir fuit...
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Cassandre se reposait contre les pierres froides de la cathédrale. Son esprit en ébullition repassait les explications qu'elle livrerait bientôt à Dame Irène. Sylvère était déprimé, seul dans la chambre de Kalisha, et il lui avait été pénible de le laisser à l'heure où elle aurait dû repartir. Elle avait attendu le retour de sa grande sœur. Un premier mensonge parfaitement crédible. En plus, sa tutrice avait discuté quelques jours plutôt avec son frère et connaissait son ennui. La fillette passa à la suite : en repartant, son chemin avait croisé celui du comte de Monthoux. Rapidement, elle s'était cachée. Personne ne l'avait vu. Mais le gros Monthoux avait pris le temps de discuter aux abords de cet escalier, de tout et de rien - de retour de chasse, tiens - et elle était restée dans l'ombre, trop prudente pour oser tenter de passer. Un seconde mensonge crédible. Désormais seul restait à vérifier les idées sur sa blessure. En sortant du château, elle s'était finalement dépêchée, voyant u'il faisait nuit, et avait rencontré un mur. Parfait ! Une invention simple mais là aussi crédible. Dame Irène ne soupçonnerait rien. Tout irait bien.
La douleur dans son crâne la relançait. Maudit Alduis ! Maudite elle-même ! Qu'avait-elle été faire dans ce château maudit ? Elle aurait mieux fait de rester à la maison, à jouer avec Grâce !
Elle s'apprêta à repartir quand une ombre massive tomba du ciel et émergea devant la fillette. Cassandre, estomaqué, la contempla pantoise, sans oser bouger. Qu'est-ce qui allait encore lui arriver ? Maintenant même le Ciel se décidait à l'embêter ? Elle fixa l'être devant elle et recula. Instinctivement. C'était quelque chose de grand. D'immense. Elle était enveloppée dans une robe sombre effrayante. Comme la Mort qui venait chercher les âmes. Comme l'Ankou. Elle se rappela des histoires de sa grande sœur Agathe. Que l'Ankou emportait les gens qui erraient seuls, dehors, après le coucher du soleil. Cassandre frissonna, terrifiée. Elle ne voulait pas être emportée. Pas maintenant ! Pas tout de suite !
La créature retira sa capuche et révéla un visage humain. Une femme. Mais une femme singulièrement grande. Bien plus grande qu'un homme normal. Elle se recula encore, se signant en même temps. Cette vision n'était pas plus rassurante. Dans certaines histoires, on racontait que les créatures prenaient une apparence humaine pour mieux tromper leur victimes. ses tremblements s'accentuèrent.
"Sainte-Zita... Sainte-Zita, protège-moi."
Elle murmura cette invocation destinée à sa patronne. Contre les humains, elle pouvait se défendre avec son intelligence, sa ruse et des armes. Mais si c'était une créature surnaturelle, seuls Dieu et ses Saints pourraient lui venir en aide. Elle tremblait.
"Sainte Zita.. je suis une pêcheuse, je le sais bien, j'ai commise de nombreuses mauvaises actions, mais je ne mérite pas la mort. Je t'en prie, sauve-moi. Toi, qui est bonne. Toi qui viens en aide aux faibles."
La créature se mettait à lui parler. Elle était... gentille finalement ? Elle ne voulait pas de mal ? Elle s’inquiétait de sa blessure ? Machinalement, par réflexe, Cassandre secoua la tête.
"Non, ça va. J'ai même pas mal."
Elle tressaillit de plus belle quand cette créature lui proposa de l'aider à rentrer. Elle secoua la tête. Pas question ! Dans les histoires, quand le personnage acceptait de suivre l'être étrange, cela finissait toujours mal. Elle se rappela des morales de fin et que celles-ci défendaient toutes la vertu. Elle devait s'y conformer. Ou sinon...
Quand même, après avoir été le chaperon rouge vainqueur du loup, elle finissait par tomber sur une autre créature.. quelle belle journée de merde !
La douleur dans son crâne la relançait. Maudit Alduis ! Maudite elle-même ! Qu'avait-elle été faire dans ce château maudit ? Elle aurait mieux fait de rester à la maison, à jouer avec Grâce !
Elle s'apprêta à repartir quand une ombre massive tomba du ciel et émergea devant la fillette. Cassandre, estomaqué, la contempla pantoise, sans oser bouger. Qu'est-ce qui allait encore lui arriver ? Maintenant même le Ciel se décidait à l'embêter ? Elle fixa l'être devant elle et recula. Instinctivement. C'était quelque chose de grand. D'immense. Elle était enveloppée dans une robe sombre effrayante. Comme la Mort qui venait chercher les âmes. Comme l'Ankou. Elle se rappela des histoires de sa grande sœur Agathe. Que l'Ankou emportait les gens qui erraient seuls, dehors, après le coucher du soleil. Cassandre frissonna, terrifiée. Elle ne voulait pas être emportée. Pas maintenant ! Pas tout de suite !
La créature retira sa capuche et révéla un visage humain. Une femme. Mais une femme singulièrement grande. Bien plus grande qu'un homme normal. Elle se recula encore, se signant en même temps. Cette vision n'était pas plus rassurante. Dans certaines histoires, on racontait que les créatures prenaient une apparence humaine pour mieux tromper leur victimes. ses tremblements s'accentuèrent.
"Sainte-Zita... Sainte-Zita, protège-moi."
Elle murmura cette invocation destinée à sa patronne. Contre les humains, elle pouvait se défendre avec son intelligence, sa ruse et des armes. Mais si c'était une créature surnaturelle, seuls Dieu et ses Saints pourraient lui venir en aide. Elle tremblait.
"Sainte Zita.. je suis une pêcheuse, je le sais bien, j'ai commise de nombreuses mauvaises actions, mais je ne mérite pas la mort. Je t'en prie, sauve-moi. Toi, qui est bonne. Toi qui viens en aide aux faibles."
La créature se mettait à lui parler. Elle était... gentille finalement ? Elle ne voulait pas de mal ? Elle s’inquiétait de sa blessure ? Machinalement, par réflexe, Cassandre secoua la tête.
"Non, ça va. J'ai même pas mal."
Elle tressaillit de plus belle quand cette créature lui proposa de l'aider à rentrer. Elle secoua la tête. Pas question ! Dans les histoires, quand le personnage acceptait de suivre l'être étrange, cela finissait toujours mal. Elle se rappela des morales de fin et que celles-ci défendaient toutes la vertu. Elle devait s'y conformer. Ou sinon...
Quand même, après avoir été le chaperon rouge vainqueur du loup, elle finissait par tomber sur une autre créature.. quelle belle journée de merde !
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Sainte Zita... ? Qui était cette "Sainte" Zita s'était demander, avant de lui parler. De qui devait-elle la protéger ? Elle avait l'air si... Elle avait peur. En fait, elle se disait qu'elle devrait avoir l'habitude, mais ça faisait toujours un peu mal, surtout venant d'une enfant. Non, tous le monde n'était pas Jérémie ou Tristan, ou même Luc, Chris, ou Matthieu...
Elle était tellement effrayer, qu'elle en tremblait. Même après qu'elle lui adresser la parole, tous ce qu'elle répondit c'est "Non, ça va. J'ai même pas mal." comme elle, quand Lucius l'avait passer à tabas, et que Gerda venait la voir... Est-ce qu'elle l'associait aux "mythes" sur son compte ? La Lycanthrope, la Grande Ourse, la Sorcière rousse... Triste de la situation, Sylvia s'accroupit en la Plongeant ses yeux vairons, dans celui de la jeune fille. Elle "essaya" d'avoir la même douceur, dans sa voix, que Gerda avec elle, quand elle soignait ses bleus, et avec un léger sourire :
- C'est pas bien de mentir, tu sais - Puis son esquisse de sourire s'efface - Je sais, que ça fait mal, à quel point, ça peut faire mal. Je... Je suis pas, un monstre. Je veux, juste, t'aider.
Puis, elle se dit en elle même, que si la fillette, fréquentait aussi souvent la boutique ou vivait Tristan, elle le connaissait sûrement. Peut-être que ça la rassurerait ? Alors elle lui sourit de nouveau :
- Tu connais Tristan, le garçon en chariote ? C'est mon ami, il habite à la Roza Azul. Toi aussi, tu habite là-bas ? Je peux t'y amener si tu veux, je connais le chemin.
Puis, elle se met à genoux devant la petite fille, et sort doucement ses mains, de sous sa peau de bête. Elle les lui montre en reprenant :
- Regarde. J'ai des mains comme toi, c'est juste... Qu'elles sont plus grandes, et - elle rit brièvement - plus sale aussi - Puis elle rentre ses mains - Je... Je m'appel Sylvia, Sylvia, DelaForge. Parce que, j'ai grandi dans une forge.
Elle faisait son possible, pour rassurer la petite fille, pour qu'elle accepte son aide, mais... Si elle tardait trop, le guet risquait de les surprendre, et elle devrait fuir. Qui sait, ce que celui-ci pourrait croire, en la voyant face à une petite fille seule, acculer au mur de la cathédrale...
Elle était tellement effrayer, qu'elle en tremblait. Même après qu'elle lui adresser la parole, tous ce qu'elle répondit c'est "Non, ça va. J'ai même pas mal." comme elle, quand Lucius l'avait passer à tabas, et que Gerda venait la voir... Est-ce qu'elle l'associait aux "mythes" sur son compte ? La Lycanthrope, la Grande Ourse, la Sorcière rousse... Triste de la situation, Sylvia s'accroupit en la Plongeant ses yeux vairons, dans celui de la jeune fille. Elle "essaya" d'avoir la même douceur, dans sa voix, que Gerda avec elle, quand elle soignait ses bleus, et avec un léger sourire :
- C'est pas bien de mentir, tu sais - Puis son esquisse de sourire s'efface - Je sais, que ça fait mal, à quel point, ça peut faire mal. Je... Je suis pas, un monstre. Je veux, juste, t'aider.
Puis, elle se dit en elle même, que si la fillette, fréquentait aussi souvent la boutique ou vivait Tristan, elle le connaissait sûrement. Peut-être que ça la rassurerait ? Alors elle lui sourit de nouveau :
- Tu connais Tristan, le garçon en chariote ? C'est mon ami, il habite à la Roza Azul. Toi aussi, tu habite là-bas ? Je peux t'y amener si tu veux, je connais le chemin.
Puis, elle se met à genoux devant la petite fille, et sort doucement ses mains, de sous sa peau de bête. Elle les lui montre en reprenant :
- Regarde. J'ai des mains comme toi, c'est juste... Qu'elles sont plus grandes, et - elle rit brièvement - plus sale aussi - Puis elle rentre ses mains - Je... Je m'appel Sylvia, Sylvia, DelaForge. Parce que, j'ai grandi dans une forge.
Elle faisait son possible, pour rassurer la petite fille, pour qu'elle accepte son aide, mais... Si elle tardait trop, le guet risquait de les surprendre, et elle devrait fuir. Qui sait, ce que celui-ci pourrait croire, en la voyant face à une petite fille seule, acculer au mur de la cathédrale...
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Cassandre restait à distance, prudente, face à cette silhouette inquiétante. Elle n'avait pas assez d'informations pour determiner des pensées fiables. Et en cas de doute, on ne s'approchait pas. Ce serait comme mettre volontairement sa main au feu. Ce serait uniquement pertinent si on se nommait Alexandre et si on aimait ressentir la souffrance. La créature s'abaissa vers elle, à sa hauteur, et la fillette remarqua ses yeux dissemblables. Ce n'était pas du tout normal, ça. Les yeux, c'étaient d'une seule et même couleur. Pour les humains et les animaux. Qu'est-ce que c'était que ça ? C'était forcément pas humain. Une créature surnaturelle, à l'apparence humaine, comme beaucoup d'entre elles, mais aux pouvoirs et aux capacités qui dépassaient l'entendement.
Elle frissonnait.
Allait-elle pouvoir réellement rentrer ?
Les histoires avec des enfants rencontrant des créatures nocturnes ne finissaient jamais bien.
La créature semblait essayer d'être gentille. Pour mieux l'amadouer ? Pour la perdre ? Pour la manger ? La fillette se rappela de ces contes terribles où l'ogre mangeait à la fin le pauvre enfant. Elle l'entendit l'accuser de mentir. Cassandre haussa les épaules.
"Ressentir de la douleur et avoir mal, ce sont deux choses différentes."
Elle montra sa main gauche, celle qui portait cette cicatrice au dos, héritage sinistre du monstre de Rottenberg au marché. Tout ça pour s'amuser en public avec elle, pour tester ses réactions. Elle avait serré les dents et ne s'était pas plaint. Plutôt mourir que de paraître faible.
"Ce sont les faibles qui ont mal quand ils souffrent. Pas moi. J'ai reçu déjà un certain nombres de mauvais traitement. Ma peau est dure. Et puis, c'est pas pire que la souffrance d'avoir faim."
La créature continuait à lui sourire. C'était... déstabilisant. Elle ne comprenait pas ses intentions et ne pas comprendre, elle détestait ça. Cassandre eut un léger tressaillement au nom de Tristan, à sa chariote et au fait que la créature semblait savoir beaucoup de choses sur la Roza Azul. Ce n'était pas du tout rassurant. Elle détestait encore plus quand son interlocuteur détenait bien plus d'informations qu'elle. Pourquoi ? Qu'avait en tête cette personne ? La fillette songea rapidement à Coldris. Coldris... oui, il avait dû envoyer quelqu'un la suivre. Pour lui faire peur. Pur lui rappeler que désormais elle portait un fichu collier qui la rattachait à lui. Elle pesta.
"Je vois."
Sa voix était devenue froide. Impersonnelle.
La créature travaillait pour Coldris. C'était l'explication la plus logique. Pourquoi demandait-elle à la raccompagner ? Pour la surveiller ? Cassandre n'était pas assez naïve pour y croire. Coldris... Coldris souhaitait se débarrasser d'elle. Discrètement. Sans s'embêter avec la justice. Il la considérait de bien d'une mauvaise manière s'il pensait qu'elle se laisserait si facilement abuser.
Cassandre reprit son visage d'enfant faussement Innocent et clama d'une voix qui se voulait niaise :
"Non, on m'a appris à ne pas suivre les inconnus !"
Finalement, ça aurait plus rassurant une créature du diable.
Quoique...
Coldris était un Diable.
Alors, cette personne face à celle, sa créature, restait bien la créature du diable.
Cassandre restait sur ses gardes, tout en écoutant la créature décliner son identité, un rire nerveux lui échappa. Sylvia ? Sylvia... Comme ce nom que son grad frère avait quelques fois utilisé pour circuler en ville, notamment pour duper cet imbécile de Premier Conseiller. C'était une coincidence ? Peut-être. Ou.. peut-être pas. Coldris savait que Sylvère était son grand frère. Il savait forcément pour les rumeurs sur l'histoire du poulet. Encore une fois, il lui envoyait un message. Elle eut une autre surprise en entendant la créature parler de forge. de forge... Comme Eldred. Coldris en savait déjà autant à son sujet ? Comment avait-il su ses liens ave Eldred ?
Elle était de plus en plus nerveuse. Comment se présenter ? Elle se rappela que cette créature connaissait la Roza Azul. et si... et si elle faisait du mal à Grâce, si petite, incapable de se défendre ? Elle devait la protéger.
"Bonsoir Sylvia. Moi, c'est Julie. Julie Mericourt. Et je n'habite pas à la Roza Azul. Je suis seulement une voisine. mais j'aime aller là-bas et aider dame Irène et jouer avec les enfants."
Elle frissonnait.
Allait-elle pouvoir réellement rentrer ?
Les histoires avec des enfants rencontrant des créatures nocturnes ne finissaient jamais bien.
La créature semblait essayer d'être gentille. Pour mieux l'amadouer ? Pour la perdre ? Pour la manger ? La fillette se rappela de ces contes terribles où l'ogre mangeait à la fin le pauvre enfant. Elle l'entendit l'accuser de mentir. Cassandre haussa les épaules.
"Ressentir de la douleur et avoir mal, ce sont deux choses différentes."
Elle montra sa main gauche, celle qui portait cette cicatrice au dos, héritage sinistre du monstre de Rottenberg au marché. Tout ça pour s'amuser en public avec elle, pour tester ses réactions. Elle avait serré les dents et ne s'était pas plaint. Plutôt mourir que de paraître faible.
"Ce sont les faibles qui ont mal quand ils souffrent. Pas moi. J'ai reçu déjà un certain nombres de mauvais traitement. Ma peau est dure. Et puis, c'est pas pire que la souffrance d'avoir faim."
La créature continuait à lui sourire. C'était... déstabilisant. Elle ne comprenait pas ses intentions et ne pas comprendre, elle détestait ça. Cassandre eut un léger tressaillement au nom de Tristan, à sa chariote et au fait que la créature semblait savoir beaucoup de choses sur la Roza Azul. Ce n'était pas du tout rassurant. Elle détestait encore plus quand son interlocuteur détenait bien plus d'informations qu'elle. Pourquoi ? Qu'avait en tête cette personne ? La fillette songea rapidement à Coldris. Coldris... oui, il avait dû envoyer quelqu'un la suivre. Pour lui faire peur. Pur lui rappeler que désormais elle portait un fichu collier qui la rattachait à lui. Elle pesta.
"Je vois."
Sa voix était devenue froide. Impersonnelle.
La créature travaillait pour Coldris. C'était l'explication la plus logique. Pourquoi demandait-elle à la raccompagner ? Pour la surveiller ? Cassandre n'était pas assez naïve pour y croire. Coldris... Coldris souhaitait se débarrasser d'elle. Discrètement. Sans s'embêter avec la justice. Il la considérait de bien d'une mauvaise manière s'il pensait qu'elle se laisserait si facilement abuser.
Cassandre reprit son visage d'enfant faussement Innocent et clama d'une voix qui se voulait niaise :
"Non, on m'a appris à ne pas suivre les inconnus !"
Finalement, ça aurait plus rassurant une créature du diable.
Quoique...
Coldris était un Diable.
Alors, cette personne face à celle, sa créature, restait bien la créature du diable.
Cassandre restait sur ses gardes, tout en écoutant la créature décliner son identité, un rire nerveux lui échappa. Sylvia ? Sylvia... Comme ce nom que son grad frère avait quelques fois utilisé pour circuler en ville, notamment pour duper cet imbécile de Premier Conseiller. C'était une coincidence ? Peut-être. Ou.. peut-être pas. Coldris savait que Sylvère était son grand frère. Il savait forcément pour les rumeurs sur l'histoire du poulet. Encore une fois, il lui envoyait un message. Elle eut une autre surprise en entendant la créature parler de forge. de forge... Comme Eldred. Coldris en savait déjà autant à son sujet ? Comment avait-il su ses liens ave Eldred ?
Elle était de plus en plus nerveuse. Comment se présenter ? Elle se rappela que cette créature connaissait la Roza Azul. et si... et si elle faisait du mal à Grâce, si petite, incapable de se défendre ? Elle devait la protéger.
"Bonsoir Sylvia. Moi, c'est Julie. Julie Mericourt. Et je n'habite pas à la Roza Azul. Je suis seulement une voisine. mais j'aime aller là-bas et aider dame Irène et jouer avec les enfants."
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Sylvia était naïve, mais quand même, qu'est-ce qu'elle lui sortait "Ressentir de la douleur et avoir mal, ce sont deux choses différentes." mais la main de la petite fille, l'attrista plus qu'elle ne l'avait été au début, quand elle lui montra sa cicatrice. Celle-ci reprit en disant que "Ce sont les faibles qui ont mal quand ils souffrent. [...]" ce qui dénoter déjà un certains caractère, ce qu'elle avait cru comprendre par "Non, ça va. J'ai même pas mal." ce qui la fit sourire et hausser un sourcil. Pour le coup, la blessure au nez de la petite fille, ne l'étonna plus autant que cela... L'apparence d'un potentiel nez cassé, plus un caractère fort : peut-être une petite bagarreuse. Quand à sa dernière sa dernière phrase "Et puis, c'est pas pire que la souffrance d'avoir faim." elle ne pu qu'acquiescer dans un soupir :
- Oui, j'veux bien t'croire.
Par contre, bizarrement, après cela elle "changea". Comme-ci c'était, une autre petite fille, avec un air innocent et enfantin, qui finalement contrastait avec la bagarreuse dur à cuir... Bon. Elle par contre, on lui avait jamais apprit ça, vu qu'elle sortait quasi-jamais de la Forge. En fait, cette fille était... Bizarre ? - Et c'est elle qui pensait ça : yeux vairons, géante, monte en l'air, vivant avec une meute... - n'empêche qu'elle finit par se présenter : Julie Méricourt.
Julie, c'était un jolie prénom. Au fur à mesure de leur échange, il lui semblait reconnaître la voix de "Julie", entendu dans la boutique. Mais jamais elle n'avait entendu son prénom... Bon, elle n'y était pas tous les jours, et elle se trompait peut-être. Toutefois, contente que celle-ci veuille bien se présenté à elle, elle fut rassurer - En oubliant même le possible passage du guet - elle s'assit en taille et poursuivi, toujours en lui souriant :
- Ah, enfin - S'enthousiasma-t-elle - voilà, maintenant on est plus des inconnus ! C'est pas grave si tu habite pas la boutique, vu que tu es leur voisine. J'y vais souvent, mais, j'y rentre jamais... - Elle baisse la tête tristement - J'-J'ai, j'ai peur, de... De faire peur, au gens. Dedans. - Mais elle relève la tête, ses yeux tout pétillant - mais toi, maintenant, t'as plus peur de moi, comme Tristan, hein ?
Dire cela, c'était comme un soulagement, elle en prit même une profonde respirant, un grand sourire illuminant son visage. Elle reprit alors :
- Du coup, comme je disais, je peux t'accompagner si tu veux, j'ai, j'ai déjà emmener Tristan sur mon dos, si tu es fatigué - Puis se rapprochant en parlant plus bas - on passera par les toits, comme avec Tristan, pour éviter les Guets. Pour éviter les ennuis. - Puis elle reprit normalement - Tu me montrera ta maison, ensuite, peut-être... - Elle baisse de nouveau la tête, plus timidement - Peut-être, que j'irai dire bonsoir à Tristan - Elle relève de nouveau la tête, joviale - Peut-être même... Peut-être qu'il me présentera à la Dame, chez qui il habite.
Mais elle s'arrête subitement, comme ci elle avait oublier quelques chose, et reprends plus posément :
- Oh, bien sûr, je t'oblige à rien. Mais, si tu te fais attraper par un Guet - Dit-elle en regardant autour d'eux - tu risque d'avoir des ennuis. De toute façon, j'irai quand même la boutique.
- Oui, j'veux bien t'croire.
Par contre, bizarrement, après cela elle "changea". Comme-ci c'était, une autre petite fille, avec un air innocent et enfantin, qui finalement contrastait avec la bagarreuse dur à cuir... Bon. Elle par contre, on lui avait jamais apprit ça, vu qu'elle sortait quasi-jamais de la Forge. En fait, cette fille était... Bizarre ? - Et c'est elle qui pensait ça : yeux vairons, géante, monte en l'air, vivant avec une meute... - n'empêche qu'elle finit par se présenter : Julie Méricourt.
Julie, c'était un jolie prénom. Au fur à mesure de leur échange, il lui semblait reconnaître la voix de "Julie", entendu dans la boutique. Mais jamais elle n'avait entendu son prénom... Bon, elle n'y était pas tous les jours, et elle se trompait peut-être. Toutefois, contente que celle-ci veuille bien se présenté à elle, elle fut rassurer - En oubliant même le possible passage du guet - elle s'assit en taille et poursuivi, toujours en lui souriant :
- Ah, enfin - S'enthousiasma-t-elle - voilà, maintenant on est plus des inconnus ! C'est pas grave si tu habite pas la boutique, vu que tu es leur voisine. J'y vais souvent, mais, j'y rentre jamais... - Elle baisse la tête tristement - J'-J'ai, j'ai peur, de... De faire peur, au gens. Dedans. - Mais elle relève la tête, ses yeux tout pétillant - mais toi, maintenant, t'as plus peur de moi, comme Tristan, hein ?
Dire cela, c'était comme un soulagement, elle en prit même une profonde respirant, un grand sourire illuminant son visage. Elle reprit alors :
- Du coup, comme je disais, je peux t'accompagner si tu veux, j'ai, j'ai déjà emmener Tristan sur mon dos, si tu es fatigué - Puis se rapprochant en parlant plus bas - on passera par les toits, comme avec Tristan, pour éviter les Guets. Pour éviter les ennuis. - Puis elle reprit normalement - Tu me montrera ta maison, ensuite, peut-être... - Elle baisse de nouveau la tête, plus timidement - Peut-être, que j'irai dire bonsoir à Tristan - Elle relève de nouveau la tête, joviale - Peut-être même... Peut-être qu'il me présentera à la Dame, chez qui il habite.
Mais elle s'arrête subitement, comme ci elle avait oublier quelques chose, et reprends plus posément :
- Oh, bien sûr, je t'oblige à rien. Mais, si tu te fais attraper par un Guet - Dit-elle en regardant autour d'eux - tu risque d'avoir des ennuis. De toute façon, j'irai quand même la boutique.
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Cassandre se tenait contre le mur de la cathédrale, toujours méfiante, prête à combattre ou fuir, selon ce qui serait la meilleure des opportunités, tout en arborant ce mignon visage enfantin qui déstabilisait tant les adultes.
Elles devenaient pénibles ces voix à la poursuivre inlassablement. Les paroles de Eldred, en particulier, semblaient la hanter. Elle se moquait pourtant d'être d'hypocrite. Elle se voulait puissante. Elle voulait être comme Coldris.
Coldris... le nom flotta dans son esprit. Elle n'arrivait plus à être certaine que ce soit lui ayant envoyé cette créature. Cela lui paraissait trop étrange. Elle s'était trompée dans son raisonnement, encore troublée par ce qui venait de se produire à Fromart. Non, le ministre des affaires étrangères se montrait trop rationnel pour se servir d'une personne qui semblait bien peu contrôlable. la fillette ne savait pas ce qu'était cette Sylvia mais elle ne lui ferait pas confiance si facilement. C'était une des règles de base de la survie. Renaud et Benoit auraient été déçus de constater si elle oubliait une chose aussi élémentaire. Ne jamais se fier à une rencontre impromptue, même si on semble proposer une bonne chose. Cela cachait généralement un piège.
"Ce n'est pas parce que nous avons échangés nos noms que nous ne sommes plus des inconnus. Je ne sais rien de toi. Ni d'où tu viens."
Elle parlait à présent de la boutique - la Roza Azul - de vouloir y enter mais d'avoir peur d'effrayer la clientèle. Ce serait à juste titre. Rien que Grâce serait terrifiée d'une pareille rencontre. Cassandre écouta en silence ces paroles, tendue, sans bouger. Elle guettait une opportunité pour repartir mais cette créature lui barrait le chemin. Elle évoquait à nouveau Tristan. décidément, il lui plaisait celui-là !
"Tristan.. il ne vit plus là-bas. Il rest reparti chez son maître, le général Joseph Cassain."
Elle se demandait ce qui s'était passé entre cette créature et le petit infirme. Elle l'interrogerait s'ils se recroisaient. Au moins, pour obtenir des informations plus sérieuses au sujet de cette Sylvia. Elle pourrait ensuite les répéter à Coldris. Cela l’intéresserait-il ? Peut-être. Cela pouvait lui servir un jour ou l'autre. De toute manière, tout renseignement était toujours bon à prendre. Brusquement son visage se modifia quand Sylvia évoqua pouvoir la mener sur les toits. Elle haussa les épaules, pleine d'insolence.
"Et alors ? c'est censé me surprendre ? je me suis déjà promenée sur les toits avec mes copains ! Même qu'on faisait des courses ! J'ai besoin de personne pour y aller."
Son insistance commençait à lui porter aux nerfs. Quand allait-elle la laisser ? ses regards allaient et venaient. Il n'existait au moyen de lui échappe. Même en courant. Elle barrait toute retraite. Soudain, Sylvia lui présenta sans y penser la solution et un rictus inquiétant se peignit sur le visage de la fillette. Toute innocence venait de s'évanouir.
"Ah oui.. les soldats du guet..."
Cassandre s'exprima d'une voix encore calme, légèrement joueuse.
"Je me demande ce que ces soldats diraient s'ils me découvraient en ta compagnie."
Son rictus malsain s'étira alors que la fillette la fixait d'une lueur sauvage. Dominatrice.
"Une pauvre petite fille, toute mignonne, seule dans la nuit inquiétante, face à une grande femme qui semble pas répondre aux normes de cette société, je me demande ce que les soldats penseraient."
Cassandre continua à la fixer de ce regard sinistre, savourant chacun des mots qu'elle venait de prononcer. Comme elle était douce cette sensation de puissance. Cette domination sur l'autre. Elle s'en gorgeait décidément avec un plaisir immense.
"Et si je criais ? Ils viendraient. Tout de suite. Et moi, je dirai, toute mignonne, toute perdue, que tu n'arrêtes pas de me poursuivre et que tu as fini par me coincer là. Je dirais que je cherchais à rentrer chez moi, comme une brave petite fille, quand, sans comprendre, tu es apparue et m'a poursuivi."
Elle laissa échapper un petit rire moqueur.
"Alors... Qui les soldats vont croire ? Laquelle aura des ennuis ?"
En son for intérieur, Cassandre songea en cet instant que ce serait une opportunité merveilleuse. Si les choses se produisaient comme ça, les soldats du guet la rassureraient, puis la raccompagneraient chez Dame Irène. Elle n'aurait aucune histoire à inventer. Aucun mensonge. Et sa vérité serait incontestable. Elle gagnerait sur tous les tableaux.
Finalement, cette journée n'était pas su mauvaise.
Hypocrite.
Silence, Eldred, j'essaie de survivre, là !
Silence, Eldred, j'essaie de survivre, là !
Elles devenaient pénibles ces voix à la poursuivre inlassablement. Les paroles de Eldred, en particulier, semblaient la hanter. Elle se moquait pourtant d'être d'hypocrite. Elle se voulait puissante. Elle voulait être comme Coldris.
Coldris... le nom flotta dans son esprit. Elle n'arrivait plus à être certaine que ce soit lui ayant envoyé cette créature. Cela lui paraissait trop étrange. Elle s'était trompée dans son raisonnement, encore troublée par ce qui venait de se produire à Fromart. Non, le ministre des affaires étrangères se montrait trop rationnel pour se servir d'une personne qui semblait bien peu contrôlable. la fillette ne savait pas ce qu'était cette Sylvia mais elle ne lui ferait pas confiance si facilement. C'était une des règles de base de la survie. Renaud et Benoit auraient été déçus de constater si elle oubliait une chose aussi élémentaire. Ne jamais se fier à une rencontre impromptue, même si on semble proposer une bonne chose. Cela cachait généralement un piège.
"Ce n'est pas parce que nous avons échangés nos noms que nous ne sommes plus des inconnus. Je ne sais rien de toi. Ni d'où tu viens."
Elle parlait à présent de la boutique - la Roza Azul - de vouloir y enter mais d'avoir peur d'effrayer la clientèle. Ce serait à juste titre. Rien que Grâce serait terrifiée d'une pareille rencontre. Cassandre écouta en silence ces paroles, tendue, sans bouger. Elle guettait une opportunité pour repartir mais cette créature lui barrait le chemin. Elle évoquait à nouveau Tristan. décidément, il lui plaisait celui-là !
"Tristan.. il ne vit plus là-bas. Il rest reparti chez son maître, le général Joseph Cassain."
Elle se demandait ce qui s'était passé entre cette créature et le petit infirme. Elle l'interrogerait s'ils se recroisaient. Au moins, pour obtenir des informations plus sérieuses au sujet de cette Sylvia. Elle pourrait ensuite les répéter à Coldris. Cela l’intéresserait-il ? Peut-être. Cela pouvait lui servir un jour ou l'autre. De toute manière, tout renseignement était toujours bon à prendre. Brusquement son visage se modifia quand Sylvia évoqua pouvoir la mener sur les toits. Elle haussa les épaules, pleine d'insolence.
"Et alors ? c'est censé me surprendre ? je me suis déjà promenée sur les toits avec mes copains ! Même qu'on faisait des courses ! J'ai besoin de personne pour y aller."
Son insistance commençait à lui porter aux nerfs. Quand allait-elle la laisser ? ses regards allaient et venaient. Il n'existait au moyen de lui échappe. Même en courant. Elle barrait toute retraite. Soudain, Sylvia lui présenta sans y penser la solution et un rictus inquiétant se peignit sur le visage de la fillette. Toute innocence venait de s'évanouir.
"Ah oui.. les soldats du guet..."
Cassandre s'exprima d'une voix encore calme, légèrement joueuse.
"Je me demande ce que ces soldats diraient s'ils me découvraient en ta compagnie."
Son rictus malsain s'étira alors que la fillette la fixait d'une lueur sauvage. Dominatrice.
"Une pauvre petite fille, toute mignonne, seule dans la nuit inquiétante, face à une grande femme qui semble pas répondre aux normes de cette société, je me demande ce que les soldats penseraient."
Cassandre continua à la fixer de ce regard sinistre, savourant chacun des mots qu'elle venait de prononcer. Comme elle était douce cette sensation de puissance. Cette domination sur l'autre. Elle s'en gorgeait décidément avec un plaisir immense.
"Et si je criais ? Ils viendraient. Tout de suite. Et moi, je dirai, toute mignonne, toute perdue, que tu n'arrêtes pas de me poursuivre et que tu as fini par me coincer là. Je dirais que je cherchais à rentrer chez moi, comme une brave petite fille, quand, sans comprendre, tu es apparue et m'a poursuivi."
Elle laissa échapper un petit rire moqueur.
"Alors... Qui les soldats vont croire ? Laquelle aura des ennuis ?"
En son for intérieur, Cassandre songea en cet instant que ce serait une opportunité merveilleuse. Si les choses se produisaient comme ça, les soldats du guet la rassureraient, puis la raccompagneraient chez Dame Irène. Elle n'aurait aucune histoire à inventer. Aucun mensonge. Et sa vérité serait incontestable. Elle gagnerait sur tous les tableaux.
Finalement, cette journée n'était pas su mauvaise.
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Conséquences pour Sylvia avec un potentiel guet :
- 6 : Pas de Guet/Réussi à empêcher Cassandre de continuer à crier
- 5 : Guet arrive, mais Sylvia empêche Cassandre de continuer à crier, en se cachant dans un coin obscure, sous sa peau de bête
- 4 : Guet arrive, la poursuit et elle s'enfuit vers le sommet de la cathédrale
- 3 : Guet arrive, elle trébuche, se bat avec 1 à 2 Guets, avant de pouvoir s'enfuir
- 2 : Guet arrive, elle trébuche, se bat avec 2 à 3 Guets, et est blesser avant de pouvoir s'enfuir
- 1 : Guet arrive, elle trébuche, se bat avec 3 à 4 Guet, est blesser et capturer
- 6 : Pas de Guet/Réussi à empêcher Cassandre de continuer à crier
- 5 : Guet arrive, mais Sylvia empêche Cassandre de continuer à crier, en se cachant dans un coin obscure, sous sa peau de bête
- 4 : Guet arrive, la poursuit et elle s'enfuit vers le sommet de la cathédrale
- 3 : Guet arrive, elle trébuche, se bat avec 1 à 2 Guets, avant de pouvoir s'enfuir
- 2 : Guet arrive, elle trébuche, se bat avec 2 à 3 Guets, et est blesser avant de pouvoir s'enfuir
- 1 : Guet arrive, elle trébuche, se bat avec 3 à 4 Guet, est blesser et capturer
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Le membre 'Sylvia Nevenia, DelaForge' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
"Ce n'est pas parce que nous avons échangés nos noms que nous ne sommes plus des inconnus. Je ne sais rien de toi. Ni d'où tu viens." lui avait-elle répondu, ce à quoi elle répliqua succinctement, un air désolé :
- Oh... Oui, tu as raison.
Effectivement, c'était la même chose avec Dieu, avec Jésus. Bien des gens dise "connaître" Jésus, mais... Il n'en connaisse que le nom. Sylvia, parfois, semblait sentir la présence de celui-ci, quand elle se sentait trop seul. Jésus, avait un certains "sens de l'humour", en fait Matthieu disait que Jésus avait un certains sens de "l'ironie". Elle n'avait pas vraiment compris ce que c'était, ni comment on pouvait avoir, ou faire un "sens de l'ironie". Toutefois, il avait prit cette exemple : "Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Jean 10 v32"
Par la suite, elle lui parla alors de Tristan - Donc, elle le "connaissait" le bien, c'était un fait. Cela au point de mentionné "son maître" - il serait reparti chez son "maître". Du peu qu'elle se souvienne de leur rencontre, il n'avait jamais évoquer celui-ci ! Il lui aurait menti ? Non, elle ne pouvait y croire. Au contraire, Tristan lui avait dit, que c'était presque comme ci il faisait parti de la famille , et que la dame du foyer était très gentille ! Ceux à quoi elle réplique de nouveau, arquant un sourcil dubitatif :
- M-mais... Tristan, a pas de maître. Il est, il est comme de la famille - répéta-t-elle - de la dame qui s'occupe de la boutique ? Du moins, c'est ce qu'il a dit - affirma-t-elle -
Non, Tristan aurait-il pu lui mentir ? C'était son ami ! On en ment à son ami, mais... Judas, à bien trahi Jésus, même si Jésus lui, le savait déjà. Elle n'était pas Jésus, pour voir dans le cœur des gens. Cependant, en son fort intérieur, quelques chose lui disait que c'était la petite la menteuse, mais là encore, pourquoi lui mentirait-elle ? Sur quoi la petite fille "changea" de nouveau... Un coup enfantine, un coup "adulte", un coup enfant, un coup... Autre. Cette enfant, était... Bizarre. "Et alors ? c'est censé me surprendre ? je me suis déjà promenée sur les toits avec mes copains ! Même qu'on faisait des courses ! J'ai besoin de personne pour y aller." avait-elle répondu, à la proposition de Sylvia, de passer par les toits pour éviter les ennuis. Réponse, qui lui sembla un peu, méchante.
Quand celle-ci "sembla" réalisé le problème des soldat du guet "Ah oui.. les soldats du guet..." ceux à quoi elle acquiesça en hochant vivement de la tête. Quand elle sembla, cette fois, s'en amuser, en s'interrogeant de ce qui pourrait arriver, s'il trouvait Sylvia avec elle - ce qui dans sa tête, ne devait pas avoir un dénouement très joyeux - "Julie" poursuivit donc, avec plus de détails, Sylvia buvant ses paroles, comme un enfant devant une histoire ! - Qui la concernait un petit peu quand même... - en plus elle souriait ! - Et Sylvia, suivant "l'hypothèse" (même si elle ne connait pas le mot...) de "Julie", sourit progressivement à son tour... - en plus c'était quoi les "normes de cette société" ? Elle aussi devait être aussi intelligente que Tristan, pour sortir des trucs pareils. Du coup, elle essayait de pas le montré, mais elle qui était grande, une "adulte" - si on pouvait dire ça... - elle avait honte, de ne pas être aussi intelligente. Elle suivit donc tout du long, "l'histoire" lui faisant quand même, assez froid dans le dos. "Et si je criais ?" avait-elle dit. et suivant l'histoire, elle répondit, toujours assise et attentive :
- Bah... Ce serait mentir. Ce serait pas bien.
Et après avoir rit - un rire, qui ne lui donna pas vraiment envie de rire, mais pour être bon publique... Elle rit succinctement, pour ne vexer son interlocutrice. C'est une enfant après tout, ça se vexe vite - celle-ci l'interrogea "Alors... Qui les soldats vont croire ? Laquelle aura des ennuis ?" quelques gênée, à l'idée même de la situation, dans laquelle elle pourrait être, elle répondit cependant :
- Euh... T-toi ? Et, c'est moi, qui aurait des ennuis - cette idée, la fit alors brusquement frissonner de d'effroi - m-mais, mais tu ferais pas ça, hein ? - compléta-t-elle en souriant, un peu comme pour se rassurer - P-parce que, c'est faux, que je te veux du mal. Je peux pas... Et je veux pas, parce que, je suis chrétienne, et, et Jésus serait triste. Parce qu'il aime les enfants. Il a dit "laissez venir à moi, les petits enfants" et ensuite, il a prier pour eux. - Finit-elle, toute fière, avec un grand sourire à "Julie" -
Après tout, ce n'était qu'une histoire, non ? Une "supposition" ? Peut-être qu'elle venait de faire de l'ironie aussi, puisqu'elle avait rit ?... Même si ce n'était pas vraiment, drôle.
- Oh... Oui, tu as raison.
Effectivement, c'était la même chose avec Dieu, avec Jésus. Bien des gens dise "connaître" Jésus, mais... Il n'en connaisse que le nom. Sylvia, parfois, semblait sentir la présence de celui-ci, quand elle se sentait trop seul. Jésus, avait un certains "sens de l'humour", en fait Matthieu disait que Jésus avait un certains sens de "l'ironie". Elle n'avait pas vraiment compris ce que c'était, ni comment on pouvait avoir, ou faire un "sens de l'ironie". Toutefois, il avait prit cette exemple : "Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Jean 10 v32"
Par la suite, elle lui parla alors de Tristan - Donc, elle le "connaissait" le bien, c'était un fait. Cela au point de mentionné "son maître" - il serait reparti chez son "maître". Du peu qu'elle se souvienne de leur rencontre, il n'avait jamais évoquer celui-ci ! Il lui aurait menti ? Non, elle ne pouvait y croire. Au contraire, Tristan lui avait dit, que c'était presque comme ci il faisait parti de la famille , et que la dame du foyer était très gentille ! Ceux à quoi elle réplique de nouveau, arquant un sourcil dubitatif :
- M-mais... Tristan, a pas de maître. Il est, il est comme de la famille - répéta-t-elle - de la dame qui s'occupe de la boutique ? Du moins, c'est ce qu'il a dit - affirma-t-elle -
Non, Tristan aurait-il pu lui mentir ? C'était son ami ! On en ment à son ami, mais... Judas, à bien trahi Jésus, même si Jésus lui, le savait déjà. Elle n'était pas Jésus, pour voir dans le cœur des gens. Cependant, en son fort intérieur, quelques chose lui disait que c'était la petite la menteuse, mais là encore, pourquoi lui mentirait-elle ? Sur quoi la petite fille "changea" de nouveau... Un coup enfantine, un coup "adulte", un coup enfant, un coup... Autre. Cette enfant, était... Bizarre. "Et alors ? c'est censé me surprendre ? je me suis déjà promenée sur les toits avec mes copains ! Même qu'on faisait des courses ! J'ai besoin de personne pour y aller." avait-elle répondu, à la proposition de Sylvia, de passer par les toits pour éviter les ennuis. Réponse, qui lui sembla un peu, méchante.
Quand celle-ci "sembla" réalisé le problème des soldat du guet "Ah oui.. les soldats du guet..." ceux à quoi elle acquiesça en hochant vivement de la tête. Quand elle sembla, cette fois, s'en amuser, en s'interrogeant de ce qui pourrait arriver, s'il trouvait Sylvia avec elle - ce qui dans sa tête, ne devait pas avoir un dénouement très joyeux - "Julie" poursuivit donc, avec plus de détails, Sylvia buvant ses paroles, comme un enfant devant une histoire ! - Qui la concernait un petit peu quand même... - en plus elle souriait ! - Et Sylvia, suivant "l'hypothèse" (même si elle ne connait pas le mot...) de "Julie", sourit progressivement à son tour... - en plus c'était quoi les "normes de cette société" ? Elle aussi devait être aussi intelligente que Tristan, pour sortir des trucs pareils. Du coup, elle essayait de pas le montré, mais elle qui était grande, une "adulte" - si on pouvait dire ça... - elle avait honte, de ne pas être aussi intelligente. Elle suivit donc tout du long, "l'histoire" lui faisant quand même, assez froid dans le dos. "Et si je criais ?" avait-elle dit. et suivant l'histoire, elle répondit, toujours assise et attentive :
- Bah... Ce serait mentir. Ce serait pas bien.
Et après avoir rit - un rire, qui ne lui donna pas vraiment envie de rire, mais pour être bon publique... Elle rit succinctement, pour ne vexer son interlocutrice. C'est une enfant après tout, ça se vexe vite - celle-ci l'interrogea "Alors... Qui les soldats vont croire ? Laquelle aura des ennuis ?" quelques gênée, à l'idée même de la situation, dans laquelle elle pourrait être, elle répondit cependant :
- Euh... T-toi ? Et, c'est moi, qui aurait des ennuis - cette idée, la fit alors brusquement frissonner de d'effroi - m-mais, mais tu ferais pas ça, hein ? - compléta-t-elle en souriant, un peu comme pour se rassurer - P-parce que, c'est faux, que je te veux du mal. Je peux pas... Et je veux pas, parce que, je suis chrétienne, et, et Jésus serait triste. Parce qu'il aime les enfants. Il a dit "laissez venir à moi, les petits enfants" et ensuite, il a prier pour eux. - Finit-elle, toute fière, avec un grand sourire à "Julie" -
Après tout, ce n'était qu'une histoire, non ? Une "supposition" ? Peut-être qu'elle venait de faire de l'ironie aussi, puisqu'elle avait rit ?... Même si ce n'était pas vraiment, drôle.
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Cassandre fixait cette femme des plus étranges, continuait à chercher en même temps une ouverture pour fuir. Elle semblait au moins accepter la justesse de ses paroles. Non, elles ne se connaissaient pas. Elles étaient de simples inconnues. Sans lien. Au moins, cela lui permettre d'établir un niveau d'intelligence pour cette interlocutrice particulière. Elle paraissait cependant s'accrocher à Tristan. Qu'avaient-ils pu vivre pour que cette Sylvia soit à ce point obnubilé par le petit informe ? Il li faudrait réellement rassembler des informations. Tristan... Il vivait dans la famille du général Cassain. Ces informations seraient peut-être utiles à Coldris.
Elle répondit d'une voix calme et posé, tranchant avec ce visage d'enfant niaise.
"Si, il a un maître. Mais il se trouvait pendant plusieurs mois à Rome. Il ne pouvait l'emmener avec lui et l'a confié à son frère, le général Cassain. Et celui-ci de temps en temps, le prêtait à sa sœur la Dame Irène d'Aubeville. C'est une femme très gentille, oui, qui refuse de considérer les esclaves comme des esclaves mais comme des membres de sa famille. Tristan a eu la chance, beaucoup de chance, de tomber parmi eux. Il y a de si mauvais maîtres..."
Et elle en savait quelque chose.
Elle en avait eu de terribles au lupanar. les premières semaines, elle tremblait. Tout semblait prétexte pour la punir. Même al fatigue, censée être naturelle, devenait une raison pour la priver d'un repas.
Quelle stupide chose qu'était l'esclavage.
Un jour, elle trouverait les moyens d'y mettre un terme.
Un jour...
Quand elle aurait réussi à s'élever et à avoir assez d'appuis pour se permettre de prendre des positions aussi fortes.
La conversation change peu à peu de ton. d'abord, e évoquant ses capacités à se déplacer sur les toits, sans aucune aide, mais encore plus en prenant l'ascendant sur Sylvia. Au début, elle paraissait ne pas comprendre. Son intelligence semblait assez faible. limitée. Ce serait une autre information à répéter à Coldris. Un esprit simple à manipuler, cela lui plairait certainement. Cassandre se retint de rire quand Sylvia énonça que mentir ce n'était pas bien. Quelle pensée idiote ! Même Alexandre n'aurait jamais dit une parole comme celle-là. Et pourtant niveau naïveté, celui-là décrochait la palme. Alexandre... Alexandre en ce moment.. Ce serait comique de les voir tous deux dans une même geôle. Ils s'entendraient sûrement très bien entre individus professant des inepties niaises.
Peu à peu, Sylvia comprit la logique de son raisonnement et le danger que cela représentait. Le sourire malveillant de Cassandre s'étira. Elle se plaisait à sentir cette peur, à sentir l'autre lui manger dans la main.
"Oh si, je pourrais le faire. Je me moque bien de mentir. Il parait que je suis une hypocrite et tu sais quoi, l'hypocrisie c'est la règle de la survie."
Le voix ne disait rien mais elle préférait l'anticiper. Comme pour tout le reste, pas question de se laisser surprendre. Cassandre entendit à cet instant Sylvia énoncer être bonne chrétienne, mais surtout que Jésus aimait les enfants, qu'ils les faisaient venir pour prier avec eux. Ces quelques paroles lui éveillèrent rancœur et nausée.
"Ah ouais ? Il aime les enfants, Jésus ?"
Elle souleva une manche de sa robe pour révéler cette marque infamante - ce diabolique M - gravé à jamais dans sa chair au fer chauffé à vif.
"Et il était où alors il y a trois ans Jésus ? Toi, qui est forgeronne, tu connais les armes chauffées dans le feu ? Tu penses que ça fait quoi sur la peau humaine ? Et Jésus, il l'a laissé faire, ça, à une enfant, tout ça parce qu'elle mourait de faim et a volé une pomme ! Il est gentil, ce bon Jésus à aimer les enfants ! Il les aime tellement qu'il les laisse souffrir !"
La fillette, aigrie, cracha au sol son dégoût au souvenir du marchand véreux qui l'avait faite immobiliser au sol, à se débattre comme un cochon qu'on allait égorger, pendant qu'un troisième commis se rapprochait avec le fer.
"Jésus...S'il ne voulait pas qu'on mente, il n'y a mieux protéger. Mais pour le moment, ce sont les menteurs qui gouvernent le monde et moi je refuse à appartenir aux faibles."
Ses yeux secs et froids fixèrent Sylvia, qui restait confuse, et reprit d'un sourire cruel.
"C'est moi qui ait l'avantage dans cette situation et ça le restera."
Elle répondit d'une voix calme et posé, tranchant avec ce visage d'enfant niaise.
"Si, il a un maître. Mais il se trouvait pendant plusieurs mois à Rome. Il ne pouvait l'emmener avec lui et l'a confié à son frère, le général Cassain. Et celui-ci de temps en temps, le prêtait à sa sœur la Dame Irène d'Aubeville. C'est une femme très gentille, oui, qui refuse de considérer les esclaves comme des esclaves mais comme des membres de sa famille. Tristan a eu la chance, beaucoup de chance, de tomber parmi eux. Il y a de si mauvais maîtres..."
Et elle en savait quelque chose.
Elle en avait eu de terribles au lupanar. les premières semaines, elle tremblait. Tout semblait prétexte pour la punir. Même al fatigue, censée être naturelle, devenait une raison pour la priver d'un repas.
Quelle stupide chose qu'était l'esclavage.
Un jour, elle trouverait les moyens d'y mettre un terme.
Un jour...
Quand elle aurait réussi à s'élever et à avoir assez d'appuis pour se permettre de prendre des positions aussi fortes.
Tu dois avoir de l'ambition.
Je vais avoir, Coldris, promis, mais ça n'ira pas dans ton sens.
Je vais avoir, Coldris, promis, mais ça n'ira pas dans ton sens.
La conversation change peu à peu de ton. d'abord, e évoquant ses capacités à se déplacer sur les toits, sans aucune aide, mais encore plus en prenant l'ascendant sur Sylvia. Au début, elle paraissait ne pas comprendre. Son intelligence semblait assez faible. limitée. Ce serait une autre information à répéter à Coldris. Un esprit simple à manipuler, cela lui plairait certainement. Cassandre se retint de rire quand Sylvia énonça que mentir ce n'était pas bien. Quelle pensée idiote ! Même Alexandre n'aurait jamais dit une parole comme celle-là. Et pourtant niveau naïveté, celui-là décrochait la palme. Alexandre... Alexandre en ce moment.. Ce serait comique de les voir tous deux dans une même geôle. Ils s'entendraient sûrement très bien entre individus professant des inepties niaises.
Peu à peu, Sylvia comprit la logique de son raisonnement et le danger que cela représentait. Le sourire malveillant de Cassandre s'étira. Elle se plaisait à sentir cette peur, à sentir l'autre lui manger dans la main.
"Oh si, je pourrais le faire. Je me moque bien de mentir. Il parait que je suis une hypocrite et tu sais quoi, l'hypocrisie c'est la règle de la survie."
Silence, Eldred !
Je ne disais rien, ma petite valkyrie.
Silence quand même !
Je ne disais rien, ma petite valkyrie.
Silence quand même !
Le voix ne disait rien mais elle préférait l'anticiper. Comme pour tout le reste, pas question de se laisser surprendre. Cassandre entendit à cet instant Sylvia énoncer être bonne chrétienne, mais surtout que Jésus aimait les enfants, qu'ils les faisaient venir pour prier avec eux. Ces quelques paroles lui éveillèrent rancœur et nausée.
"Ah ouais ? Il aime les enfants, Jésus ?"
Elle souleva une manche de sa robe pour révéler cette marque infamante - ce diabolique M - gravé à jamais dans sa chair au fer chauffé à vif.
"Et il était où alors il y a trois ans Jésus ? Toi, qui est forgeronne, tu connais les armes chauffées dans le feu ? Tu penses que ça fait quoi sur la peau humaine ? Et Jésus, il l'a laissé faire, ça, à une enfant, tout ça parce qu'elle mourait de faim et a volé une pomme ! Il est gentil, ce bon Jésus à aimer les enfants ! Il les aime tellement qu'il les laisse souffrir !"
La fillette, aigrie, cracha au sol son dégoût au souvenir du marchand véreux qui l'avait faite immobiliser au sol, à se débattre comme un cochon qu'on allait égorger, pendant qu'un troisième commis se rapprochait avec le fer.
"Jésus...S'il ne voulait pas qu'on mente, il n'y a mieux protéger. Mais pour le moment, ce sont les menteurs qui gouvernent le monde et moi je refuse à appartenir aux faibles."
Ses yeux secs et froids fixèrent Sylvia, qui restait confuse, et reprit d'un sourire cruel.
"C'est moi qui ait l'avantage dans cette situation et ça le restera."
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Ouh... Effectivement, cette petite était vraiment bizarre. On aurait dit une adulte - aigri, méchante... - dans le corps d'une enfant, et elle n'avait apparemment pas, du tout, apprécier qu'elle lui parle de Jésus, et du fait qu'il aimait les enfants. Ce qui l'attrista encore plus, que les paroles de "Julie" - hormis, ce qu'elle lui avait dit sur Tristan... - c'est cette affreuse cicatrice de brûlure, elle en eût presque les larmes aux yeux.
Cette "Julie", sa souffrance, ces mots, ça lui rappeler tellement elle, plus petite. Que dire, que faire ? Quoi lui répondre ? Tous ce qu'elle pu répondre, profondément attristé, une larme finissant par perler sur sa joue :
- J-je, je suis... Désolé.
Désolé de quoi, d'avoir parler de Jésus ? Non. Paul disait bien à Timothée "prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. 2 Timothée 4 v2" mais bien sûr, pour ses blessures. Autant celle qui ne se voyait pas, que pour celle qui se voyait. Elle aussi, avait vécu cette enfance difficile... Certes pas "Julie", mais pouvait comparer les souffrances des uns et des autres ? Comment se permettre, d'oser faire une chose pareils ? Pourtant, elle à présent, avait trouver la paix et l'amour en Christ. Mais après, ce que cette petite fille venait de dire, que pouvait lui répondre ? C'est dans ses moments, qu'elle détestait être aussi "bête" - selon elle - peut-être que si elle était, un peu plus intelligente, comme Jérémie, Luc, Matt, Chris... Ou même Tristan. Peut-être qu'elle trouverait les mots, Jésus pouvait l'y aider, avec le Saint-esprit, elle le croyait mais... Elle résonnait de trop, se dénigrait encore de trop... Un moment, pendant que celle-ci parlait, sanglotant, elle ne pu que répétait :
- J-je, je suis, tellement... Désolé. M-mais, c'est vrai, pourtant. Jésus t'aime.
Mais la petite avait poursuivit avec un sourire, qui ne lui plus pas du tout, et qui semblait n'annoncer rien de bon "C'est moi qui ait l'avantage dans cette situation et ça le restera." elle fit alors les yeux ronds, de nouveaux dubitatives, mais aussi effrayer :
- L-l'avantage ? Q-quel, avantage ? L-l'a-l'avantage, de quoi ? J-je t'ai rien fais ?
Elle disait, ne pas être faible. Elle n'aimait pas être faible. Le visage de Sylvia changea lentement, un verset venez de lui traverser l'esprit "Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. 2 Timothée 1 v7" un esprit de force, d'amour, de sagesse ! ET son visage changea complètement. Elle n'avait pas besoin d'être une "savante" comme disait Tristan, car "En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Matthieu 11 v25" dans un certains sens, malgré son âge, Sylvia était encore une enfant. Dans son cœur. "Julie" semblait, à son si jeune âge, semblait avoir perdu cela. Fronçant les sourcils, sans pour autant laisser paraître la moindre méchanceté, elle se releva et regarda la petite Julie, de toute sa hauteur, bien droit dans les yeux :
- Q-quel, avantage ? - Reprit-elle d'une voix plus posé - T-tu, tu crois, qu'agir, avec la même méchanceté, qu'on a... Agis, avec toi, te rends plus forte ? C'est faux ! T-tous, tous ce que t-tu, tu réussi à faire, c'est... C'est à ressembler, à ceux, qui ont été méchant, avec toi ! Devenir aussi méchante qu'eux ! Et... Et si, tu choisi, de faire parti, des méchants, soit disant, pour être plus forte. Alors oui, il y aura encore, des enfants, qui souffriront comme toi. Parce qu'il y aura encore, et toujours plus de gens méchant. Les gens choisissent d'être méchant, ou gentils. Jésus, il laisse le choix, d'être gentils ou méchant. Alors vas-y, crie ! Ments ! J'ai pas peur de toi ! Tu es qu'une enfant, mais il pas trop tard pour changer. Et que tu veuille ou non, Jésus il t'aime quand même ! Et... Et... - Son visage s'adoucit - J-je... Je te pardonne, d'avoir été méchante.
Avait-il dit, droite, forte de sa position d'enfant de Dieu. Oui, elle n'avait rien fait à "Julie". Elle n'avait rien fait, à Lucius. Elle n'avait rien fait, à celui qui lui tirer une flèche dans le cœur. Elle n'avait rien fait à la plupart des gens, qui la prenait pour un monstre, mais elle. Elle, elle avait choisi. Aussi, son cœur battait très vite, vraiment vite. Elle commençait a avoir faim... Qu'allait choisir la petite fille ? Allait-elle devoir s'enfuir à toute vitesse ? Elle espérait que non, elle priait que non.
Cette "Julie", sa souffrance, ces mots, ça lui rappeler tellement elle, plus petite. Que dire, que faire ? Quoi lui répondre ? Tous ce qu'elle pu répondre, profondément attristé, une larme finissant par perler sur sa joue :
- J-je, je suis... Désolé.
Désolé de quoi, d'avoir parler de Jésus ? Non. Paul disait bien à Timothée "prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. 2 Timothée 4 v2" mais bien sûr, pour ses blessures. Autant celle qui ne se voyait pas, que pour celle qui se voyait. Elle aussi, avait vécu cette enfance difficile... Certes pas "Julie", mais pouvait comparer les souffrances des uns et des autres ? Comment se permettre, d'oser faire une chose pareils ? Pourtant, elle à présent, avait trouver la paix et l'amour en Christ. Mais après, ce que cette petite fille venait de dire, que pouvait lui répondre ? C'est dans ses moments, qu'elle détestait être aussi "bête" - selon elle - peut-être que si elle était, un peu plus intelligente, comme Jérémie, Luc, Matt, Chris... Ou même Tristan. Peut-être qu'elle trouverait les mots, Jésus pouvait l'y aider, avec le Saint-esprit, elle le croyait mais... Elle résonnait de trop, se dénigrait encore de trop... Un moment, pendant que celle-ci parlait, sanglotant, elle ne pu que répétait :
- J-je, je suis, tellement... Désolé. M-mais, c'est vrai, pourtant. Jésus t'aime.
Mais la petite avait poursuivit avec un sourire, qui ne lui plus pas du tout, et qui semblait n'annoncer rien de bon "C'est moi qui ait l'avantage dans cette situation et ça le restera." elle fit alors les yeux ronds, de nouveaux dubitatives, mais aussi effrayer :
- L-l'avantage ? Q-quel, avantage ? L-l'a-l'avantage, de quoi ? J-je t'ai rien fais ?
Elle disait, ne pas être faible. Elle n'aimait pas être faible. Le visage de Sylvia changea lentement, un verset venez de lui traverser l'esprit "Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. 2 Timothée 1 v7" un esprit de force, d'amour, de sagesse ! ET son visage changea complètement. Elle n'avait pas besoin d'être une "savante" comme disait Tristan, car "En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Matthieu 11 v25" dans un certains sens, malgré son âge, Sylvia était encore une enfant. Dans son cœur. "Julie" semblait, à son si jeune âge, semblait avoir perdu cela. Fronçant les sourcils, sans pour autant laisser paraître la moindre méchanceté, elle se releva et regarda la petite Julie, de toute sa hauteur, bien droit dans les yeux :
- Q-quel, avantage ? - Reprit-elle d'une voix plus posé - T-tu, tu crois, qu'agir, avec la même méchanceté, qu'on a... Agis, avec toi, te rends plus forte ? C'est faux ! T-tous, tous ce que t-tu, tu réussi à faire, c'est... C'est à ressembler, à ceux, qui ont été méchant, avec toi ! Devenir aussi méchante qu'eux ! Et... Et si, tu choisi, de faire parti, des méchants, soit disant, pour être plus forte. Alors oui, il y aura encore, des enfants, qui souffriront comme toi. Parce qu'il y aura encore, et toujours plus de gens méchant. Les gens choisissent d'être méchant, ou gentils. Jésus, il laisse le choix, d'être gentils ou méchant. Alors vas-y, crie ! Ments ! J'ai pas peur de toi ! Tu es qu'une enfant, mais il pas trop tard pour changer. Et que tu veuille ou non, Jésus il t'aime quand même ! Et... Et... - Son visage s'adoucit - J-je... Je te pardonne, d'avoir été méchante.
Avait-il dit, droite, forte de sa position d'enfant de Dieu. Oui, elle n'avait rien fait à "Julie". Elle n'avait rien fait, à Lucius. Elle n'avait rien fait, à celui qui lui tirer une flèche dans le cœur. Elle n'avait rien fait à la plupart des gens, qui la prenait pour un monstre, mais elle. Elle, elle avait choisi. Aussi, son cœur battait très vite, vraiment vite. Elle commençait a avoir faim... Qu'allait choisir la petite fille ? Allait-elle devoir s'enfuir à toute vitesse ? Elle espérait que non, elle priait que non.
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Le vent froid nocturne rappela rapidement à Cassandre que c'était une très mauvaise idée de laisser son épaule découverte. Elle rabattit la manche sur la marque infamante. De toute manière, elle ne supportait pas de la voir. Elle la sentait bien assez, au travers de ses vêtements. Pas besoin que ses yeux se posent dessus. La marque la poursuivait inlassablement. Elle n'y échappait pas. Jamais.
Au moins, ce discours et cette marque avaient fait comprendre l'étendue de sa bêtise. Elle baissait les yeux, attristée, désolée.. D'ailleurs, elle le murmurait , faiblement ce mot. Désolée... Les excuses n'effaceraient rien. Jamais. Son attitude misérable, candide, lui faisait penser plus que jamais à Alexandre. Des faibles. Des moutons. Ils n'étaient que ça tout les deux. d'ailleurs, elle continuait à s'y accrocher à son Jésus qui aimait. Elle secoua les épaules.
"Eh bien, il aime me voir souffrir alors, je suppose."
Cette discussion sur la religion l'aigrissait et lui portait aux nerfs. Elle croyait en Dieu, en les Saints, mais de manière pragmatique, que ceux-ci possédaient au final que peu d'influence sur ce monde. Se raccrocher à eux pour espérer un changement de situation. Les bonnes choses ne se gagnaient que par les efforts ou les bonnes rencontres. Ou de bons enchaînements.
Sylvia lui adressa finalement un discours qui se voulait moralisateur, pour lui rappeler qu'être méchante, comme les autres l'avaient fait avec elle. sur le principe, ça sonnait juste. Au Lupanar, la fillette s'efforçait d'être gentille et d'attendre. Mais rester gentille, cela ne faisait pas évoluer. Cela ne changeait pas le monde. Il fallait être hypocrite, n'en déplaise à Eldred, si elle souhaitait voir des choses changer concrètement. Il fallait de l'ambition, comme le disait Coldris, et elle en avait une à long terme. Un jour, elle souhaitait s'élever assez haut pour être capable de porter de violents coups dans la pratique de l'asservissement. Un jour, elle aurait des armes solides pour se battre contre ce système odieux. Cette réponse ne plairait certainement pas Coldris. Ce ne serait pas l'ambition dont il rêvait, lui, le puissant ministre des affaires étrangères mais c'était ce dont elle aspirait. Un monde sans esclave; là où chacun serait libre de construire sa vie, selon ses propres aspirations, c'était pour cela qu'elle souhaitait se battre. Et ça, ce grand rêve, ça méritait bien de se salit les mains. Tant pis pour son âme !
Elle écouta le discours de Sylvia, qui se voulait être celui de la rédemption, comme si elle se prenait pour un de ces curés agaçants, et attendit avec une certaine impatience la fin. Cela traînait en longueur. Voilà un autre point commun avec Alexandre. Ils adoreraient se rencontrer ces deux-là pour disserter du pardon et de la foi. Ils seraient intarissables !
Vers la fin, quand Sylvia termina en disant lui pardonner, elle répondit assez sèchement :
"Je ne me soucie pas que l'on me pardonne ou non. Tu considères que la foi te sauvera, qu'elle sauvera les autres, c'est une vision du monde. Moi, je ne suis pas ainsi. Moi, je veux changer ce monde. Concrètement. Apporter une vie meilleure aux gens dans le monde terrestre et non promettre une vie idéale après. Et ça, ça passe par les négociations et le pouvoir. Contrairement à ce que les curés racontent, il n'y a pas de bien ou de mal. Seulement les intentions et les projets. Il ne faut pas penser sur le moment mais sur le long terme. Avoir de l'ambition..."
Les paroles froides mais inspirantes de Coldris résonnaient dans son esprit. Elle leva les yeux vers la flèche de la cathédrale.
"Tu peux t’élever, toi, là-haut être proche du Ciel, mais tu ne seras jamais rien dans cette société. Au mieux, on te laissera tranquille. Au pire, tu seras blâmée. Les belles valeurs que tu aimes, elles n'y changeront rien. Mais si tu veux défendre quelqu'un, elles ne t'aideront. Par contre, à l'opposé de ces tours, il y a le palais royal, il y a les châteaux des nobles... C'est là que se trouvent le pouvoir. Et c'est avec ces gens qu'il faut apprendre à composer pour remporter les batailles qu'on veut livrer. pour défendre ses idées. Ce sont là-bas que les choses se passent."
Elle baissa à nouveau la tête pou fixer Sylvia dans les yeux, le regard déterminé.
"Et c'est là-bas que j'irai."
Au moins, ce discours et cette marque avaient fait comprendre l'étendue de sa bêtise. Elle baissait les yeux, attristée, désolée.. D'ailleurs, elle le murmurait , faiblement ce mot. Désolée... Les excuses n'effaceraient rien. Jamais. Son attitude misérable, candide, lui faisait penser plus que jamais à Alexandre. Des faibles. Des moutons. Ils n'étaient que ça tout les deux. d'ailleurs, elle continuait à s'y accrocher à son Jésus qui aimait. Elle secoua les épaules.
"Eh bien, il aime me voir souffrir alors, je suppose."
Cette discussion sur la religion l'aigrissait et lui portait aux nerfs. Elle croyait en Dieu, en les Saints, mais de manière pragmatique, que ceux-ci possédaient au final que peu d'influence sur ce monde. Se raccrocher à eux pour espérer un changement de situation. Les bonnes choses ne se gagnaient que par les efforts ou les bonnes rencontres. Ou de bons enchaînements.
Sylvia lui adressa finalement un discours qui se voulait moralisateur, pour lui rappeler qu'être méchante, comme les autres l'avaient fait avec elle. sur le principe, ça sonnait juste. Au Lupanar, la fillette s'efforçait d'être gentille et d'attendre. Mais rester gentille, cela ne faisait pas évoluer. Cela ne changeait pas le monde. Il fallait être hypocrite, n'en déplaise à Eldred, si elle souhaitait voir des choses changer concrètement. Il fallait de l'ambition, comme le disait Coldris, et elle en avait une à long terme. Un jour, elle souhaitait s'élever assez haut pour être capable de porter de violents coups dans la pratique de l'asservissement. Un jour, elle aurait des armes solides pour se battre contre ce système odieux. Cette réponse ne plairait certainement pas Coldris. Ce ne serait pas l'ambition dont il rêvait, lui, le puissant ministre des affaires étrangères mais c'était ce dont elle aspirait. Un monde sans esclave; là où chacun serait libre de construire sa vie, selon ses propres aspirations, c'était pour cela qu'elle souhaitait se battre. Et ça, ce grand rêve, ça méritait bien de se salit les mains. Tant pis pour son âme !
Elle écouta le discours de Sylvia, qui se voulait être celui de la rédemption, comme si elle se prenait pour un de ces curés agaçants, et attendit avec une certaine impatience la fin. Cela traînait en longueur. Voilà un autre point commun avec Alexandre. Ils adoreraient se rencontrer ces deux-là pour disserter du pardon et de la foi. Ils seraient intarissables !
Vers la fin, quand Sylvia termina en disant lui pardonner, elle répondit assez sèchement :
"Je ne me soucie pas que l'on me pardonne ou non. Tu considères que la foi te sauvera, qu'elle sauvera les autres, c'est une vision du monde. Moi, je ne suis pas ainsi. Moi, je veux changer ce monde. Concrètement. Apporter une vie meilleure aux gens dans le monde terrestre et non promettre une vie idéale après. Et ça, ça passe par les négociations et le pouvoir. Contrairement à ce que les curés racontent, il n'y a pas de bien ou de mal. Seulement les intentions et les projets. Il ne faut pas penser sur le moment mais sur le long terme. Avoir de l'ambition..."
Les paroles froides mais inspirantes de Coldris résonnaient dans son esprit. Elle leva les yeux vers la flèche de la cathédrale.
"Tu peux t’élever, toi, là-haut être proche du Ciel, mais tu ne seras jamais rien dans cette société. Au mieux, on te laissera tranquille. Au pire, tu seras blâmée. Les belles valeurs que tu aimes, elles n'y changeront rien. Mais si tu veux défendre quelqu'un, elles ne t'aideront. Par contre, à l'opposé de ces tours, il y a le palais royal, il y a les châteaux des nobles... C'est là que se trouvent le pouvoir. Et c'est avec ces gens qu'il faut apprendre à composer pour remporter les batailles qu'on veut livrer. pour défendre ses idées. Ce sont là-bas que les choses se passent."
Elle baissa à nouveau la tête pou fixer Sylvia dans les yeux, le regard déterminé.
"Et c'est là-bas que j'irai."
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
"Moi, je veux changer ce monde. Concrètement." aspirait-elle, et cela lui rappela Jérémie, lui ayant tenu ces propos "nous sommes quelques-uns déjà dans les parages à espérer changer la situation", finalement, est-ce qu'il serait d'accord avec Julie ? Ce n'était qu'une enfant, mais quand même... Serait-il capable d'être aussi... Méchant ? "tu ne seras jamais rien dans cette société. Au mieux, on te laissera tranquille. Au pire, tu seras blâmée." avait-elle poursuivi à son sujet.
Elle n'était, déjà, rien. Mais... Non ! Elle était une enfant de Dieu ! Une fille de Dieu ! "Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. Romains 8 v17" d'ailleurs ayant penser à Jérémie, cela la fit basculer sur "l'autre" Jérémie, dans le livre de celui-ci "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29 v11" plus la petite parlait, plus les versets affluaient, comme pour "il y a le palais royal, il y a les châteaux des nobles... C'est là que se trouvent le pouvoir. Et c'est avec ces gens qu'il faut apprendre à composer pour remporter les batailles qu'on veut livrer." auquel vint s'opposer "C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence. Daniel 2 v21" voir même "Un roi affermit le pays par la justice, Mais celui qui reçoit des présents le ruine. Proverbes 29 v4".
"Et c'est là-bas que j'irai." avait-elle déclarer avec détermination. Pourtant, à cette instant, Sylvia ne pleurait plus. Plus de larmes. Au contraire, elle soutint le regard de la fillette, et croisant les bras elle continua à lui faire face, ses jambes droite et bien ancré, et avec une voix de "femme adulte" - ce qui devait lui arriver 1 fois tous 30 Février... - elle lui répondit :
- Si tu le dis. C'est tous ce que je te souhaite. Tu veux être forte ? - Elle se baisse, légèrement vers elle, des plus sérieuse - alors fait ce qui est "bon,et agréable". La force ma p"tite donzelle, c'est de faire ce qui est difficile - dit-elle en se baissant un peu plus - être méchant - dit, en se baissant encore, fronçant plus les sourcils - faire ce qui est mal - Dit-elle les dents serré, un air presque féroce - Mentir, voler, tuer - avait-elle poursuivi presque en grommelant - y a rien de plus facile.
Puis elle se redresse, un sourcils hausser, et repris d'un ton ferme :
- Tu veux montrer à quel point tu es forte ? Vas-y, appel les soldats du guet à l'aide. Tous les gens qui t'ont fais mal, qui m'ont fais du mal à moi aussi, ont choisi la facilité. Parce que c'est plus facile de montré qu'on est fort, en faisant du mal aux autres, plutôt que de leur faire du bien, et toi... T'es pas mieux. Et si tu continu comme ça, tu sera pas mieux. Tu va faire du mal à d'autres gens, en te disant que c'est pour faire du bien plus tard, mais au finale tu aura fait plus de mal qu'autres chose, et même à ceux que tu voulais aider avant. Parce que tu as prit les mauvais exemple. Parce que tu choisi la facilité, et choisir ce qui est facile, n'a jamais été une preuve d'être forte - Elle desserrent les bras, prends une grande respiration - finalement, j'ai vraiment manquer d'intelligence, en ayant peur de toi et de ton histoire. Tu veux appeler les soldats et leur mentir ? - fit-elle en désignant une rue du menton - vas-y - reprit-elle en recroisant les bras - Allez, vas-y, montre-moi, à quel point tu es forte, à quel point tu as du pouvoir, à quel point tu semble n'avoir besoin de personne.
Pourtant, sur son visage dur et ferme, perla une larme. Non, cette fois, elle n'avait pas peur - Ou peut-être, juste un peu... - Non, elle était triste. Triste à cause de "Julie", de ce qu'elle était à un si jeune âge. Triste à cause de "Tristan", qui lui avait semblait-il menti. Triste à cause de Jérémie, qui avait peut-être les mêmes ambitions que... Julie. Pourquoi luttait-elle ? Elle n'était pas parfaite non plus bon sang ! Il y avait des endroits ou elle pouvait se faire tellement d'argent, ne plus avoir froid et faim, parce qu'elle était réellement forte ! Se battre, cogner des gens, dans des endroits malfamés, chasser, tuer des animaux, et... "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait Romains 12 v2" c'était ça la force, être forte. Faire, ce qui était à contre courant "Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent Matthieu 5 v44" une nouvelle petite personne, à ajouter dans ses prières. Est-ce que c'était facile tous les jours, non. Comme à cette instant, comme ce soir. Pourtant, ce n'était qu'une enfant. "Je sais, que tu as un plan pour elle Seigneur... Et je sais, je crois, que tu en as un pour moi aussi. Que, que je ne suis pas, rien. Moi aussi, s'il te plait, je voudrais changer les choses." pria-t-elle.
Elle n'était, déjà, rien. Mais... Non ! Elle était une enfant de Dieu ! Une fille de Dieu ! "Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui. Romains 8 v17" d'ailleurs ayant penser à Jérémie, cela la fit basculer sur "l'autre" Jérémie, dans le livre de celui-ci "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. Jérémie 29 v11" plus la petite parlait, plus les versets affluaient, comme pour "il y a le palais royal, il y a les châteaux des nobles... C'est là que se trouvent le pouvoir. Et c'est avec ces gens qu'il faut apprendre à composer pour remporter les batailles qu'on veut livrer." auquel vint s'opposer "C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence. Daniel 2 v21" voir même "Un roi affermit le pays par la justice, Mais celui qui reçoit des présents le ruine. Proverbes 29 v4".
"Et c'est là-bas que j'irai." avait-elle déclarer avec détermination. Pourtant, à cette instant, Sylvia ne pleurait plus. Plus de larmes. Au contraire, elle soutint le regard de la fillette, et croisant les bras elle continua à lui faire face, ses jambes droite et bien ancré, et avec une voix de "femme adulte" - ce qui devait lui arriver 1 fois tous 30 Février... - elle lui répondit :
- Si tu le dis. C'est tous ce que je te souhaite. Tu veux être forte ? - Elle se baisse, légèrement vers elle, des plus sérieuse - alors fait ce qui est "bon,et agréable". La force ma p"tite donzelle, c'est de faire ce qui est difficile - dit-elle en se baissant un peu plus - être méchant - dit, en se baissant encore, fronçant plus les sourcils - faire ce qui est mal - Dit-elle les dents serré, un air presque féroce - Mentir, voler, tuer - avait-elle poursuivi presque en grommelant - y a rien de plus facile.
Puis elle se redresse, un sourcils hausser, et repris d'un ton ferme :
- Tu veux montrer à quel point tu es forte ? Vas-y, appel les soldats du guet à l'aide. Tous les gens qui t'ont fais mal, qui m'ont fais du mal à moi aussi, ont choisi la facilité. Parce que c'est plus facile de montré qu'on est fort, en faisant du mal aux autres, plutôt que de leur faire du bien, et toi... T'es pas mieux. Et si tu continu comme ça, tu sera pas mieux. Tu va faire du mal à d'autres gens, en te disant que c'est pour faire du bien plus tard, mais au finale tu aura fait plus de mal qu'autres chose, et même à ceux que tu voulais aider avant. Parce que tu as prit les mauvais exemple. Parce que tu choisi la facilité, et choisir ce qui est facile, n'a jamais été une preuve d'être forte - Elle desserrent les bras, prends une grande respiration - finalement, j'ai vraiment manquer d'intelligence, en ayant peur de toi et de ton histoire. Tu veux appeler les soldats et leur mentir ? - fit-elle en désignant une rue du menton - vas-y - reprit-elle en recroisant les bras - Allez, vas-y, montre-moi, à quel point tu es forte, à quel point tu as du pouvoir, à quel point tu semble n'avoir besoin de personne.
Pourtant, sur son visage dur et ferme, perla une larme. Non, cette fois, elle n'avait pas peur - Ou peut-être, juste un peu... - Non, elle était triste. Triste à cause de "Julie", de ce qu'elle était à un si jeune âge. Triste à cause de "Tristan", qui lui avait semblait-il menti. Triste à cause de Jérémie, qui avait peut-être les mêmes ambitions que... Julie. Pourquoi luttait-elle ? Elle n'était pas parfaite non plus bon sang ! Il y avait des endroits ou elle pouvait se faire tellement d'argent, ne plus avoir froid et faim, parce qu'elle était réellement forte ! Se battre, cogner des gens, dans des endroits malfamés, chasser, tuer des animaux, et... "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait Romains 12 v2" c'était ça la force, être forte. Faire, ce qui était à contre courant "Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent Matthieu 5 v44" une nouvelle petite personne, à ajouter dans ses prières. Est-ce que c'était facile tous les jours, non. Comme à cette instant, comme ce soir. Pourtant, ce n'était qu'une enfant. "Je sais, que tu as un plan pour elle Seigneur... Et je sais, je crois, que tu en as un pour moi aussi. Que, que je ne suis pas, rien. Moi aussi, s'il te plait, je voudrais changer les choses." pria-t-elle.
Invité- Invité
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Avant de répondre, un lancer de dés pour connaitre la réaction de Cassandre
1 : Cassandre se décide finalement à s'excuser, réalisant que c'est mal d'embêter une personne vulnérable
2-3 : Cassandre ne dit rien mais décide de partir car il est quand même temps de rentrer
4-5 : Cassandre reste là mais refuse de céder à la provocation
6 : Cassandre, face à la provocation appelle les gardes
1 : Cassandre se décide finalement à s'excuser, réalisant que c'est mal d'embêter une personne vulnérable
2-3 : Cassandre ne dit rien mais décide de partir car il est quand même temps de rentrer
4-5 : Cassandre reste là mais refuse de céder à la provocation
6 : Cassandre, face à la provocation appelle les gardes
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Le membre 'Cassandre Velasquez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [18 Décembre 1597] Une dernière peur avant le retour à la maison [Terminé]
Cassandre se dressait droite, fière, face à Sylvia. Elle venait de terminer ses déclarations et percevait encore la voix et l'attitude Coldris. Elle souhaitait lui ressembler. Pouvoir un jour être aussi fort que cet homme et mener le jeu selon ses avantages et ses positions. La fillette écouta les paroles qui suivirent avec détachement. Elle se trompait. Essayer d'être méchant, non, ce n'était pas si facile. Cela demandait d'apprendre à faire taire sa conscience, de crier aux voix qui la corrigeaient dans sa tête de cesser. C'était épuisant. Il fallait au contraire posséder une immense force morale pour réussir à y résister et se maintenir dans cet état d'esprit.
Coldris vivait dans cet état d'esprit depuis de nombreuses d'années. Il devait être fort. D'une force incroyable. Pourrait-elle elle aussi posséder une force similaire à la sienne ? Elle aimerait. Lui, au moins, n'avait pas de voix pour le hanter.
Au fil de ce discours moralisateur, Cassandre décrocha. Elle faisait semblant d'écouter, comme cela arrivait pendant une messe, face aux sermons fades et creux d'un curé qui ne comprenait rien au monde, ou face à un noble ou un n'importe quel homme qui pensait lui apprendre une leçon. Elle sortit de ses pensées quand Sylvia la mit au défi d'appeler les soldats du guet. Elle haussa les épaules.
"Non, je n'attire pas d'ennuis aux gens, sans une bonne raison. Pour ce soir, je t'accorderai ma grâce."
A cet instant résonna les cloches de la cathédrale pour marquer la nouvelle heure.
"Et puis, ça va être l'heure du souper. Les gentilles petites filles doivent y assister."
Cassandre accorda un regard hautain à Sylvia au moment de la saluer et se retira pour courir rapidement se faufiler da,ns l'obscurité de la rue.
Coldris vivait dans cet état d'esprit depuis de nombreuses d'années. Il devait être fort. D'une force incroyable. Pourrait-elle elle aussi posséder une force similaire à la sienne ? Elle aimerait. Lui, au moins, n'avait pas de voix pour le hanter.
Au fil de ce discours moralisateur, Cassandre décrocha. Elle faisait semblant d'écouter, comme cela arrivait pendant une messe, face aux sermons fades et creux d'un curé qui ne comprenait rien au monde, ou face à un noble ou un n'importe quel homme qui pensait lui apprendre une leçon. Elle sortit de ses pensées quand Sylvia la mit au défi d'appeler les soldats du guet. Elle haussa les épaules.
"Non, je n'attire pas d'ennuis aux gens, sans une bonne raison. Pour ce soir, je t'accorderai ma grâce."
A cet instant résonna les cloches de la cathédrale pour marquer la nouvelle heure.
"Et puis, ça va être l'heure du souper. Les gentilles petites filles doivent y assister."
Cassandre accorda un regard hautain à Sylvia au moment de la saluer et se retira pour courir rapidement se faufiler da,ns l'obscurité de la rue.
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