[9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
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[9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Thierry s'était levé exceptionnellement à la bonne heure pour célébrer les matines. Pour les trois personnes présentes, habituées à prier seules habituellement, cela avait eu quelque chose de choquant. Lui-même aurait voulu ne pas à être là, à répéter ces bêtes formules rituelles, mais aurait préféré croupir dans un lit de la cellule, effondré, suite à une bonne cuite de la veille. La soirée de la taverne avait été excellente mais trop éphémère. Quand pourrait-il retourner là-bas ? désormais, l'architecte Augustin Carpentier venait à l'église pour l'informer du déroulement des travaux de son presbytère. Quelle plaie ! Si seulement cela pouvait être moral de discuter de cela à la taverne. Mais visiblement non.
Après deux longues messes ennuyeuses, pour moins d'une dizaines de personnes, il y eut heureusement un creux. Le prêtre erra dans son église, sans tenir compter de quelques individus qui priaient dans les chapelles. Il simulait de ne pas les voir afin d'échapper à une agaçante homélie. N'avait-il pas le droit de reposer un peu sa voix ? Et puis, cette église était grande. très grande. Comment serait-il humainement possible de surveiller le moindre recoin ? Voilà sa défense si on l'avertissait qu'il n'y avait des fidèles. Et puis, la vue vieillissait avec le temps. C'était bien connu.
Son regard retrouva une lueur de joie en distinguant une silhouette féminine, tremblante, face au confessionnal. Il vint rapidement à elle, l'invita à s'installer et l'écouta déverser des malheurs insipides. Elle disait être troublée par son époux qui allait voir ailleurs et ne savait pas quoi faire pour le ramener. Il l'entendit en prenant soin de paraître désolée de son sort, pis, peu à peu, fit tomber ses défense pour lui dire en des formules bien choisies que celles-ci étaient jolie et que son mari serait sot de se détourner d'elle. Sa cible était trop facile. Elle s'offrait déjà à lui, touchée par ses mots d'apaisement et il n'eut plus qu'à passer discrètement de l'autre côté pour passer avec elle un merveilleux moment.
A la fin de l'entretien, ils ressortirent comme si de rien n'était du confessional, oubliant cette fois la prudence, et donnant un dernier baiser à la femme qui lui souriait tendrement.
"Dieu est avec vous et vous comprend, ma fille. N'ayez aucune crainte."
Il la contempla s'éloigna d'une démarche tranquille et estimait avoir accompli là un magnifique travail. Bien plus efficace que de parler morale ou de foi. Le sourire aux lèvres, Thierry repartit de l'autre côté et se demanda si d'autres paroissiennes viendraient encore dans ses filets. Il aimait cela gonfler chaque jour son tableau de conquêtes et s'en vanter à Coldris lors de leurs rencontres. Une fois, pendant l'été, alors que beaucoup d'époux s'étaient absentés pour aider aux travaux des champs il en avait eu huit en une seule journée. Une excellente récolte !
Le prêtre surprit peu après un homme, qui surveillait son épouse qui priait seule sur un banc, adossé à une colonne. Peste que les époux jaloux ! De quoi se mêlaient-ils donc ? Il ne leur faisait rien de mal à leur belles et gentilles femmes. En quo serait-ce un crime de leur donner de l'affection ? En s'approchant, Thierry ne put retenir un vilain rictus.
"Eh bien, monsieur Perrichon, n'est-ce-pas ? Vous allez-bien ?
Il se rapprocha et le prit par les épaules, comme pour un bon camarades.
"Comment vont vos dernières prises alors ? Vous savez, le braconnage est toujours interdit."
"Vous.. Je ne vois pas de quoi vous parler."
Thierry s'amusait de al terreur de l'homme et ne le cachait pas.
"Je pense que si, mon cher ami. Que diriez-vous d'un petit arrangement ? Je garderai silence sur vos activités. Mais en échange,, ce soir après les vêpres, venez me chercher, au niveau de la porte, pour un parent mourant. Autrement.. Autrement, je serais navré d'aller faire une vilaine déposition à la prévôté."
L'homme blêmit et lui décocha un regard noir.
"Un jour, vous en répondrez de vos actes."
"Sans doute. Mais certainement dans ce monde."
Son cher ami Coldris appréciait trop sur son camarade de débauches pour le laisser disparaitre. Thierry laisa glisser une bourse dans la poche de l'homme.
"Tout effort mérite salaire, dit-on. A ce soir donc."
Sur ces paroles, Thierry s'écarta en lui tapotant l'épaules et s'éloigna. Sa soirée serait excellente et la journée, même reclus dans cette église, devenait lumineuse.
Après deux longues messes ennuyeuses, pour moins d'une dizaines de personnes, il y eut heureusement un creux. Le prêtre erra dans son église, sans tenir compter de quelques individus qui priaient dans les chapelles. Il simulait de ne pas les voir afin d'échapper à une agaçante homélie. N'avait-il pas le droit de reposer un peu sa voix ? Et puis, cette église était grande. très grande. Comment serait-il humainement possible de surveiller le moindre recoin ? Voilà sa défense si on l'avertissait qu'il n'y avait des fidèles. Et puis, la vue vieillissait avec le temps. C'était bien connu.
Son regard retrouva une lueur de joie en distinguant une silhouette féminine, tremblante, face au confessionnal. Il vint rapidement à elle, l'invita à s'installer et l'écouta déverser des malheurs insipides. Elle disait être troublée par son époux qui allait voir ailleurs et ne savait pas quoi faire pour le ramener. Il l'entendit en prenant soin de paraître désolée de son sort, pis, peu à peu, fit tomber ses défense pour lui dire en des formules bien choisies que celles-ci étaient jolie et que son mari serait sot de se détourner d'elle. Sa cible était trop facile. Elle s'offrait déjà à lui, touchée par ses mots d'apaisement et il n'eut plus qu'à passer discrètement de l'autre côté pour passer avec elle un merveilleux moment.
A la fin de l'entretien, ils ressortirent comme si de rien n'était du confessional, oubliant cette fois la prudence, et donnant un dernier baiser à la femme qui lui souriait tendrement.
"Dieu est avec vous et vous comprend, ma fille. N'ayez aucune crainte."
Il la contempla s'éloigna d'une démarche tranquille et estimait avoir accompli là un magnifique travail. Bien plus efficace que de parler morale ou de foi. Le sourire aux lèvres, Thierry repartit de l'autre côté et se demanda si d'autres paroissiennes viendraient encore dans ses filets. Il aimait cela gonfler chaque jour son tableau de conquêtes et s'en vanter à Coldris lors de leurs rencontres. Une fois, pendant l'été, alors que beaucoup d'époux s'étaient absentés pour aider aux travaux des champs il en avait eu huit en une seule journée. Une excellente récolte !
Le prêtre surprit peu après un homme, qui surveillait son épouse qui priait seule sur un banc, adossé à une colonne. Peste que les époux jaloux ! De quoi se mêlaient-ils donc ? Il ne leur faisait rien de mal à leur belles et gentilles femmes. En quo serait-ce un crime de leur donner de l'affection ? En s'approchant, Thierry ne put retenir un vilain rictus.
"Eh bien, monsieur Perrichon, n'est-ce-pas ? Vous allez-bien ?
Il se rapprocha et le prit par les épaules, comme pour un bon camarades.
"Comment vont vos dernières prises alors ? Vous savez, le braconnage est toujours interdit."
"Vous.. Je ne vois pas de quoi vous parler."
Thierry s'amusait de al terreur de l'homme et ne le cachait pas.
"Je pense que si, mon cher ami. Que diriez-vous d'un petit arrangement ? Je garderai silence sur vos activités. Mais en échange,, ce soir après les vêpres, venez me chercher, au niveau de la porte, pour un parent mourant. Autrement.. Autrement, je serais navré d'aller faire une vilaine déposition à la prévôté."
L'homme blêmit et lui décocha un regard noir.
"Un jour, vous en répondrez de vos actes."
"Sans doute. Mais certainement dans ce monde."
Son cher ami Coldris appréciait trop sur son camarade de débauches pour le laisser disparaitre. Thierry laisa glisser une bourse dans la poche de l'homme.
"Tout effort mérite salaire, dit-on. A ce soir donc."
Sur ces paroles, Thierry s'écarta en lui tapotant l'épaules et s'éloigna. Sa soirée serait excellente et la journée, même reclus dans cette église, devenait lumineuse.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Quand Eldred arrive-t-il et qu'entend-il?
1. Il arrive quand Thierry embrasse la paroissienne et assiste au reste de la scène
2. Il arrive quand Thierry salue Monsieur Perrichon et évoque le braconnage
3. Il arrive quand Thierry évoque un arrangement
4. Il arrive aux menaces de Monsieur Perrichon
5. Il arrive à la bourse tendue
6. Il arrive après tout cela
1. Il arrive quand Thierry embrasse la paroissienne et assiste au reste de la scène
2. Il arrive quand Thierry salue Monsieur Perrichon et évoque le braconnage
3. Il arrive quand Thierry évoque un arrangement
4. Il arrive aux menaces de Monsieur Perrichon
5. Il arrive à la bourse tendue
6. Il arrive après tout cela
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
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Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Eldred se rendait dans cette fameuse église. Saint-Eustache. L’église des blasphèmes. L’autel des combats. La chapelle du rire. Il avait pris l’habitude de venir ici en revenant de ses diverses courses. Avec aussi peu de piété qu’il en avait, il fallait au moins en donner l’apparence. Et puis ici, on ne venait pas l’embêtait. Il évitait soigneusement les horaires de messes -les offices obligatoires de Frenn étaient largement suffisant à son goût-.
Il n’avait encore jamais rencontré le fameux prêtre dont Cassandre avait vanté la dévotion exemplaire aux comptoirs de tavernes et la vénération des Seins.
Ce n’était pas le zakrotien qui lui jetterait la pierre. Alduis avait beau ne pas voir ce qu’il y avait d’extraordinaire aux poitrines, lui, adorait les femmes.
Mais Alduis n’était pas là, à l’inverse du curé dont il surprit les mots.
- Je pense que si, mon cher ami. Que diriez-vous d'un petit arrangement ? Je garderai silence sur vos activités. Mais en échange, ce soir après les vêpres, venez me chercher, au niveau de la porte, pour un parent mourant. Autrement.. Autrement, je serais navré d'aller faire une vilaine déposition à la prévôté.
Avait-il bien entendu ? Etait-il réellement en train de faire chanter cet homme ? Ses yeux s’écarquillèrent et il disparut derrière une colonne le temps d’écouter la suite. Ah et en plus, il le payait ! Eldred hésitait entre rire aux éclats et s’offusquer. Il laissa l’homme disparaitre et se glissa dans l’allée jusqu’à venir s’adosser à une tête de banc à proximité de l’homme en robe.
-J’ignorais que les prêtres offraient l’aumône à leurs paroissiens ! Quel formidable religion ! Je serai venu plus souvent si j’avais su !
Son ton moqueur transparaissait jusque sur son visage. Sa petite chipie avait décidément raison sur cet homme.
- Alors? Dieu les a bien aidés pour empiler les briques?
Il n’avait encore jamais rencontré le fameux prêtre dont Cassandre avait vanté la dévotion exemplaire aux comptoirs de tavernes et la vénération des Seins.
Ce n’était pas le zakrotien qui lui jetterait la pierre. Alduis avait beau ne pas voir ce qu’il y avait d’extraordinaire aux poitrines, lui, adorait les femmes.
Mais Alduis n’était pas là, à l’inverse du curé dont il surprit les mots.
- Je pense que si, mon cher ami. Que diriez-vous d'un petit arrangement ? Je garderai silence sur vos activités. Mais en échange, ce soir après les vêpres, venez me chercher, au niveau de la porte, pour un parent mourant. Autrement.. Autrement, je serais navré d'aller faire une vilaine déposition à la prévôté.
Avait-il bien entendu ? Etait-il réellement en train de faire chanter cet homme ? Ses yeux s’écarquillèrent et il disparut derrière une colonne le temps d’écouter la suite. Ah et en plus, il le payait ! Eldred hésitait entre rire aux éclats et s’offusquer. Il laissa l’homme disparaitre et se glissa dans l’allée jusqu’à venir s’adosser à une tête de banc à proximité de l’homme en robe.
-J’ignorais que les prêtres offraient l’aumône à leurs paroissiens ! Quel formidable religion ! Je serai venu plus souvent si j’avais su !
Son ton moqueur transparaissait jusque sur son visage. Sa petite chipie avait décidément raison sur cet homme.
- Alors? Dieu les a bien aidés pour empiler les briques?
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Finalement, cette journée s'annonçait merveilleuse. D'abord, cette belle paroissienne pour se jeter dans ses filets, et maintenant l'annonce d'une excellente soirée. Il se retenait difficilement pour ne pas éclater de rire. Demain, il n'y aurait pas de messes des matines Ses fidèles devraient attendre neuf. ou dix. Ou peut-être onze , qui pouvait savoir ? Il ne comptait pas ce restreindre ce soir. Le vin coulerait à flots et la fête durerait jusqu'à l'aube. Le pauvre mourant ? Il avait tenu jusqu'à ces petites heures matinales, terrifié à l'idée de son trépas, de se tenir au seuil de la vie, et il lui avait fallu beaucoup de patience pour réussir à l'apaiser. C'était si facile de trouver de bons prétextes.
Il remarqua bien une ombre sortir de l'ombre et se glisser vers un des bancs mais n'y accorda que peu d'importance. Ces gens le fatiguaient. Qu'ils prient et le laissent tranquille ! Il sursauta en revanche quand cet homme l'interpella et pour faire une révélation assez gênante. Ainsi il aurait surpris sa transaction ? Embêtant, cela. Quoique, parole contre parole, un curé ferait toujours plus le poids comme un manant. Thierry fixa l'individu et reconnut des traits zarkotiens, secs, rudes. Son sourire ne s'effaça. Parfait ! Il ne pourrait en aucun cas témoigner.
"C'est un don pour les pauvres. c'est dans les attributions du clergé que de fournir des bonnes oeuvres. Tant de malheureux dorment dehors. ou ont bien un toit, mais sans rien pour se nourrir. Quelle tristesse !"
Sa voix était sèche. Il toisait l'esclave avec hauteur.
"Puis-je connaitre ton nom et celui de ton maître ? Je ne crois pas t'avoir encore vu ici."
Un zarkotien. Il se rappelait des rumeurs entendues, peu après avoir cherché des informations une fois que le jeune Alduis de Fromart lui ait appris que ce diable de Dyonis avait fait corriger son fils. Cela ne passait pas. Son enfant battu. Il avait déjà tant souffert. Et sous l'ordre de celui qui l'avait injustement asservi. Celui-là n'avait décidément aucun dignité. Quel monstre ! Il se remémorait que de ce qui se racontait c'était un esclave zarkotien qui avait corrigé Alex. Coïncidence ? Peut-être. Quelle chance pour que ce soit celui-ci soit assis sur un banc de son église ? Assez peu. Mais on ne savait jamais.
Ses sourcils se froncèrent à la plaisanterie railleuse. Il osait se moquer à son sujet. Avait-il conscience de son rang ? Qu'il pouvait causer de graves ennuis ? Voire demander sa tête ? Un petit témoignage, faux bien sûr, pour rapporter avoir surpris cet individu réciter des prières païen et il ne ferait plus le malin. Ce serait contre ses principes de s'en prendre aux esclaves, certes, mais celui-là osait lui tenir tête et jouer à l'effronté. Il détestait cela. Surtout dans son église où il se considérait seul maître.
"De quelles briques parles-tu ? MOn presbytère, qui doit être bientôt reconstruit, sera comme le précédent en pierre."
Il remarqua bien une ombre sortir de l'ombre et se glisser vers un des bancs mais n'y accorda que peu d'importance. Ces gens le fatiguaient. Qu'ils prient et le laissent tranquille ! Il sursauta en revanche quand cet homme l'interpella et pour faire une révélation assez gênante. Ainsi il aurait surpris sa transaction ? Embêtant, cela. Quoique, parole contre parole, un curé ferait toujours plus le poids comme un manant. Thierry fixa l'individu et reconnut des traits zarkotiens, secs, rudes. Son sourire ne s'effaça. Parfait ! Il ne pourrait en aucun cas témoigner.
"C'est un don pour les pauvres. c'est dans les attributions du clergé que de fournir des bonnes oeuvres. Tant de malheureux dorment dehors. ou ont bien un toit, mais sans rien pour se nourrir. Quelle tristesse !"
Sa voix était sèche. Il toisait l'esclave avec hauteur.
"Puis-je connaitre ton nom et celui de ton maître ? Je ne crois pas t'avoir encore vu ici."
Un zarkotien. Il se rappelait des rumeurs entendues, peu après avoir cherché des informations une fois que le jeune Alduis de Fromart lui ait appris que ce diable de Dyonis avait fait corriger son fils. Cela ne passait pas. Son enfant battu. Il avait déjà tant souffert. Et sous l'ordre de celui qui l'avait injustement asservi. Celui-là n'avait décidément aucun dignité. Quel monstre ! Il se remémorait que de ce qui se racontait c'était un esclave zarkotien qui avait corrigé Alex. Coïncidence ? Peut-être. Quelle chance pour que ce soit celui-ci soit assis sur un banc de son église ? Assez peu. Mais on ne savait jamais.
Ses sourcils se froncèrent à la plaisanterie railleuse. Il osait se moquer à son sujet. Avait-il conscience de son rang ? Qu'il pouvait causer de graves ennuis ? Voire demander sa tête ? Un petit témoignage, faux bien sûr, pour rapporter avoir surpris cet individu réciter des prières païen et il ne ferait plus le malin. Ce serait contre ses principes de s'en prendre aux esclaves, certes, mais celui-là osait lui tenir tête et jouer à l'effronté. Il détestait cela. Surtout dans son église où il se considérait seul maître.
"De quelles briques parles-tu ? MOn presbytère, qui doit être bientôt reconstruit, sera comme le précédent en pierre."
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Eldred s’amusa de voir le prêtre sursauté et se justifier. Un don pour les pauvres bah voyons. Qui confessait les prêtres pour leurs pêchés ? Foutue religion…
- Je dois reconnaitre qu’il avait l’air ravi de recevoir ce don !
Le curé ne trouvait pas ça si drôle. Il voulait même connaitre son identité. Sans doute comptait-il faire un rapport de son comportement dans l’espoir de le voir châtier pour sa curiosité et ses remarques.
- Je croyais qu’il fallait aller dans le confessionnal pour ce genre de chose ? Enfin si vous y tenez, vous ne semblez pas très à cheval sur le protocole… Mon nom est Brynjarr et mon Maitre est Alduis de Fromart. Vous comptez lui rapporter mes méfaits ?
Eldred le toisa d’un air de défi. Alduis le couvrirait. Il reconnaitrait le nom de sa femme si on venait lui faire part de cette altércation. Et puis le zakrotien connaissait l’effet du patronyme Fromart. Il n’était en revanche pas assez stupide pour déclamer sa réelle identité à quelqu’un qui lui en voulait vraisemblablement. Franchement… S’il avait voulu s’en servir contre lui, il ne se serait pas manifesté ainsi. Il réprima un rictus devant l’orgueil de l’homme en soutane et compta mentalement : luxure, orgueil, gourmandise (bon alcool…), colère… Oh il en cumulait pas mal.
Son presbytère ? De quoi parlait-il ? Il haussa les épaules.
- Vous étiez dans les colonies pour construire une caserne non ? Vous n’avez pas l’air maçon alors j’imagine que Dieu a déplacé leurs pierres pour les aider….
- Je dois reconnaitre qu’il avait l’air ravi de recevoir ce don !
Le curé ne trouvait pas ça si drôle. Il voulait même connaitre son identité. Sans doute comptait-il faire un rapport de son comportement dans l’espoir de le voir châtier pour sa curiosité et ses remarques.
- Je croyais qu’il fallait aller dans le confessionnal pour ce genre de chose ? Enfin si vous y tenez, vous ne semblez pas très à cheval sur le protocole… Mon nom est Brynjarr et mon Maitre est Alduis de Fromart. Vous comptez lui rapporter mes méfaits ?
Eldred le toisa d’un air de défi. Alduis le couvrirait. Il reconnaitrait le nom de sa femme si on venait lui faire part de cette altércation. Et puis le zakrotien connaissait l’effet du patronyme Fromart. Il n’était en revanche pas assez stupide pour déclamer sa réelle identité à quelqu’un qui lui en voulait vraisemblablement. Franchement… S’il avait voulu s’en servir contre lui, il ne se serait pas manifesté ainsi. Il réprima un rictus devant l’orgueil de l’homme en soutane et compta mentalement : luxure, orgueil, gourmandise (bon alcool…), colère… Oh il en cumulait pas mal.
Son presbytère ? De quoi parlait-il ? Il haussa les épaules.
- Vous étiez dans les colonies pour construire une caserne non ? Vous n’avez pas l’air maçon alors j’imagine que Dieu a déplacé leurs pierres pour les aider….
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Avant de répondre, une petite idée pour savoir le niveau de fourberie de Thierry. Quelle prière va t-il lui demander ?
1-2 : Le Notre Père
3-4 : Le notre Père et la prière de la Vierge
5-6 : Une prière peu connue
1-2 : Le Notre Père
3-4 : Le notre Père et la prière de la Vierge
5-6 : Une prière peu connue
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Le membre 'Thierry d'Anjou' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
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Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Thierry jetait un regard sec à cet esclave qui osait lui répondre. Celui-là, il ne le défendrait. Hors de question. Il n'avait rien de mignon ou d'attachant.
"Ce don n'est pas pour ses poches, ignorant. C'est un homme chargé de récolter les fonds et de les porter ensuite aux plus nécessiteux. Un travail, certes, des plus honorables, mais qui pèse certaines âmes car elles jugent que le dévouement à autrui ne ne leur rapporte que peu."
L'insolence persistait. Décidément, cet homme ne savait pas tenir, ni où se trouvait sa place. Même un roturier se devait de la connaitre. On ne s'adressait pas ainsi à un curé. Il incarnait un pouvoir sacré et sa parole ne pouvait être mise en défaut. Il entendit le nom du jeune Alduis de Fromart sortir de cette bouche, puis étudia à nouveau le physique de l'individu.
"Sache donc, ignorant, qu'un prêtre a toute autorité, à n'importe quel moment, pour juger de l'âme d'une personne sur son chemin. La confession est demandée pa le pêcheur lui-même qui souhaite faire amende honorable et s'excuser de ses actes. En dehors de cela, un prêtre a l'obligation de surveiller le comportement de ses ouilles et de les corriger s'ils semblent être dans l'erreur."
Il marqua une pause puis devint joueur.
"Alors... Ton maître est Alduis de Fromart, c'est cela ? Il s'agit d'u militaire, habitué à voir de beaux guerriers, solides.... animé d'u goût... Particulier. Si tu souhaites connaitre mon opinion, il t'a acheté pour échauffer son lit ! Et pas en y mettant une bouillotte !"
Sur cette provocation il éclata grassement de rire.
"Je me demande ce que le père de ton maître en dirait d'ailleurs. Huuuum... sais-tu que Coldris de Fromart, le grand ministre des affaires étrangères, appartient au cercle de mes amis personnels ? Un homme charmant, qui écoute toutes mes paroles et demandes."
Il s'amusa à observer le regard de l'sclave, impatient de savoir si l'information ferait ou non un peu d'effet.
Le misérable osait cependant faire de la provocation. Encore ! N'avait-il pas encore compris qui était le supérieur des deux ? L'intonation de sa voix devint plus sèche et autoritaire que jamais/
"Ceci, ignorant, s'appelle du blasphème. Finalement, ce n'est pas le père de ton maître que j'informerai, mais directement l'inquisiteur Matthieu Cassain."
Il s'approcha de Eldred, avec suffisance, pour le dévisager d'un rictus mauvais.
"Les gens soupçonnés de propos hérétiques sont placés dans des chevalet, sais-tu ? On immobile les bras et les jambes, puis on commence à les écarter. Pour leur faire admettre leurs péchés. Ou alors ou leur fait avaler de l'eau. Beaucoup d'eau. Je te conseille, mon pauvre petit garçon, de devenir docile."
Il caressa les cheveux de l'esclave, comme on ferait avec un jeune enfant.
"Si tu montrais que tu es un bon chrétien. Laisse-moi entendre comment tu récites le Pater Noster et l'Ave Maria."
Son rictus s'accentuait. Il était prêt à enfoncer ce freluquet dès sa première erreur.
"Ce don n'est pas pour ses poches, ignorant. C'est un homme chargé de récolter les fonds et de les porter ensuite aux plus nécessiteux. Un travail, certes, des plus honorables, mais qui pèse certaines âmes car elles jugent que le dévouement à autrui ne ne leur rapporte que peu."
L'insolence persistait. Décidément, cet homme ne savait pas tenir, ni où se trouvait sa place. Même un roturier se devait de la connaitre. On ne s'adressait pas ainsi à un curé. Il incarnait un pouvoir sacré et sa parole ne pouvait être mise en défaut. Il entendit le nom du jeune Alduis de Fromart sortir de cette bouche, puis étudia à nouveau le physique de l'individu.
"Sache donc, ignorant, qu'un prêtre a toute autorité, à n'importe quel moment, pour juger de l'âme d'une personne sur son chemin. La confession est demandée pa le pêcheur lui-même qui souhaite faire amende honorable et s'excuser de ses actes. En dehors de cela, un prêtre a l'obligation de surveiller le comportement de ses ouilles et de les corriger s'ils semblent être dans l'erreur."
Il marqua une pause puis devint joueur.
"Alors... Ton maître est Alduis de Fromart, c'est cela ? Il s'agit d'u militaire, habitué à voir de beaux guerriers, solides.... animé d'u goût... Particulier. Si tu souhaites connaitre mon opinion, il t'a acheté pour échauffer son lit ! Et pas en y mettant une bouillotte !"
Sur cette provocation il éclata grassement de rire.
"Je me demande ce que le père de ton maître en dirait d'ailleurs. Huuuum... sais-tu que Coldris de Fromart, le grand ministre des affaires étrangères, appartient au cercle de mes amis personnels ? Un homme charmant, qui écoute toutes mes paroles et demandes."
Il s'amusa à observer le regard de l'sclave, impatient de savoir si l'information ferait ou non un peu d'effet.
Le misérable osait cependant faire de la provocation. Encore ! N'avait-il pas encore compris qui était le supérieur des deux ? L'intonation de sa voix devint plus sèche et autoritaire que jamais/
"Ceci, ignorant, s'appelle du blasphème. Finalement, ce n'est pas le père de ton maître que j'informerai, mais directement l'inquisiteur Matthieu Cassain."
Il s'approcha de Eldred, avec suffisance, pour le dévisager d'un rictus mauvais.
"Les gens soupçonnés de propos hérétiques sont placés dans des chevalet, sais-tu ? On immobile les bras et les jambes, puis on commence à les écarter. Pour leur faire admettre leurs péchés. Ou alors ou leur fait avaler de l'eau. Beaucoup d'eau. Je te conseille, mon pauvre petit garçon, de devenir docile."
Il caressa les cheveux de l'esclave, comme on ferait avec un jeune enfant.
"Si tu montrais que tu es un bon chrétien. Laisse-moi entendre comment tu récites le Pater Noster et l'Ave Maria."
Son rictus s'accentuait. Il était prêt à enfoncer ce freluquet dès sa première erreur.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
1.Il massacre les deux prières
2.Il oublie des vers dans l'une des deux
3.Il écorche quelques mots.
4.Il récite le pater noster parfaitement
5.Il récite l'Ave Maria parfaitement
6.Il récite les deux sans problème
2.Il oublie des vers dans l'une des deux
3.Il écorche quelques mots.
4.Il récite le pater noster parfaitement
5.Il récite l'Ave Maria parfaitement
6.Il récite les deux sans problème
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
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Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Eldred était patient. Eldred était calme. Eldred était tolérant. Sauf face aux individus qui mentaient et abusaient de leur autorité. A ceux là, il n’avait qu’une envie : leur ouvrir le ventre, voir leurs yeux suppliants -trop tard- et entendre le gargouillis caractéristiques de la fin. Et dire qu’il avait de quoi faire. Il avait le couteau d’Alduis, caché dans un pli de sa tunique. C’était tentant. Il soupira posément.
- Son lit est déjà pris par votre fils. Vous devriez le savoir. rétorqua-t-il avec détachement.
Le monde est petit. Il était soit disant ami avec le Ministre des Affaires Étrangères. Hlandbrenndu ! Eldred serra les mâchoires. Non par peur mais par dégoût envers celui qui était responsable de la mort de sa famille. La terre brûlée, les rapts, les incendies, les destructions c’était lui. Il était derrière tout ça. S’il était là c’était par sa faute.
- Tout le monde meurt un jour. J’aurais déjà dû mourir plus d’une fois alors… N’est-ce pas ainsi que l’on est libéré du péché ?
Une phrase qu’il avait vaguement entendu lors de l’un des offices tandis que son esprit vagabonder à Zakros entre les hauts sapins et les landes. La brève colère s’était évanouie pour laisser placer à une profonde lassitude. Il pouvait bien s’amuser si ça lui faisait plaisir. Qu’importe. Lorsque l’homme s’approcha pour lui frotter les cheveux, il s’esquiva d’un pas leste.
Il voulait entendre ses prières ? Oh. Il s’excusa mentalement auprès de Cassandre. Ce qu’il allait faire n’était pas bien du tout. Pas bien du tout. Tant pis pour la potence. Il s’ouvrirait le ventre quand les inquisiteurs débarqueraient. Il s’excusa auprès d’Alduis pour le laisser seul. Mais un zakrotien ne ployait pas le genou. Il mourrait pour ses idéaux.
Pater noster,
quat regnum tuum ;
fiat voluntas tua
Dominus tecum,
Benedicta tu in mulieribus,
Panem nostrum quotidianum
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.
Nunc, et in hora mortis nostræ.
Amen.
Ave Maria, gratia plena,
Sicut in caelo et in terra.
Et benedictus fructus ventris tui Iesus.
Sancta Maria mater Dei,
Ora pro nobis peccatoribus,
Da nobis hodie,
Et dimitte nobis debita nostra,
Sicut et nos dimittimus
Debitoribus nostris,
Amen.
Il reprit son souffle et afficha un large sourire.
- Je me suis un peu emmêlé les pinceaux je crois. Mais tout est là. commenta-t-il pensivement
Quelle idée d’être venu aujourd’hui. Et quelle putain de merde de troll putréfié ce curé. Il aurait pu faire l’effort de les réciter correctement mais pas devant un de ces pourris qui aurait fait boire sa pisse au premier dévot venu chercher la rédemption. Qu’il aille dans son enfer. Eldred irait au Valhalla.
- Son lit est déjà pris par votre fils. Vous devriez le savoir. rétorqua-t-il avec détachement.
Le monde est petit. Il était soit disant ami avec le Ministre des Affaires Étrangères. Hlandbrenndu ! Eldred serra les mâchoires. Non par peur mais par dégoût envers celui qui était responsable de la mort de sa famille. La terre brûlée, les rapts, les incendies, les destructions c’était lui. Il était derrière tout ça. S’il était là c’était par sa faute.
- Tout le monde meurt un jour. J’aurais déjà dû mourir plus d’une fois alors… N’est-ce pas ainsi que l’on est libéré du péché ?
Une phrase qu’il avait vaguement entendu lors de l’un des offices tandis que son esprit vagabonder à Zakros entre les hauts sapins et les landes. La brève colère s’était évanouie pour laisser placer à une profonde lassitude. Il pouvait bien s’amuser si ça lui faisait plaisir. Qu’importe. Lorsque l’homme s’approcha pour lui frotter les cheveux, il s’esquiva d’un pas leste.
Il voulait entendre ses prières ? Oh. Il s’excusa mentalement auprès de Cassandre. Ce qu’il allait faire n’était pas bien du tout. Pas bien du tout. Tant pis pour la potence. Il s’ouvrirait le ventre quand les inquisiteurs débarqueraient. Il s’excusa auprès d’Alduis pour le laisser seul. Mais un zakrotien ne ployait pas le genou. Il mourrait pour ses idéaux.
Pater noster,
quat regnum tuum ;
fiat voluntas tua
Dominus tecum,
Benedicta tu in mulieribus,
Panem nostrum quotidianum
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.
Nunc, et in hora mortis nostræ.
Amen.
Ave Maria, gratia plena,
Sicut in caelo et in terra.
Et benedictus fructus ventris tui Iesus.
Sancta Maria mater Dei,
Ora pro nobis peccatoribus,
Da nobis hodie,
Et dimitte nobis debita nostra,
Sicut et nos dimittimus
Debitoribus nostris,
Amen.
Il reprit son souffle et afficha un large sourire.
- Je me suis un peu emmêlé les pinceaux je crois. Mais tout est là. commenta-t-il pensivement
Quelle idée d’être venu aujourd’hui. Et quelle putain de merde de troll putréfié ce curé. Il aurait pu faire l’effort de les réciter correctement mais pas devant un de ces pourris qui aurait fait boire sa pisse au premier dévot venu chercher la rédemption. Qu’il aille dans son enfer. Eldred irait au Valhalla.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Le bougre persistait à résister et refusait de plier l'échine. Ces zarkotiens avaient décidément l'esprit trop rebelle et l'asservissement, cette pratique qui le gênait, et encore plus depuis celui de son fils, n'auraient pas raison de cette flamme. Ils mériteraient de connaître les flammes, eux, avec leur pays entier, par pour hérésie. Non, uniquement par calcul politique. Ce serait logique. Un champ de chardons se devait être désherbé, après tout.
Il eut un mauvais sourire à la réponse du lit.
"Pas dans celui de son château. Mon fils n'y met plus ses béquilles depuis longtemps. Ils préfèrent essayer ceux de cettev église. Dire que ce petit me critiquait autrefois.. Les temps changent les homme, surtout leur passion."
Le prêtre fixait son interlocuteur qui venait de serrer les mâchoires à l'évocation du ministre des affaires étrangères. Se rappelait-il de ses oeuvres à Zarkos ? Son sourire s'étira. Il eut envie de jouer encore.
"Un homme d'une compagnie merveilleuse. Il apprécie beaucoup les femmes de ton peuple. Au lit, elles sont... délicieuses. Si cela se trouve, il a dû en baiser certaines de ta famille. Peut-être ta propre femme."
Que cela pouvait être amusant d'abaisser un homme suffisant à terre. De le savoir incapable de répondre de manière trop véhémente. Il pourrait, si l'envie lui prenait, de lui sauter à la gorge. Ce serait sa perte. Les esclaves rebelles à ce point étaient impitoyablement tués en place publique. Il répondit finalement d'une voix froid à ses paroles sur la mort.
"Il parait. Ou peut-être pas. Dans le moindre doute, moi, j'estime qu'il faut savoir rester en ce monde jusqu'au bout. La mort ne sera que trop longue."
Le zarkotien entama la récitation mais rapidement le prêtre entendit qu'absolument rien n'allait. Il se fichait de la religion, ouvertement, devant es témoins plus ou moins proches. S'ils avaient eu une bonne relation, Thierry aurait ri et proposé du vin à l'esclave pour continuer à blasphémer ensemble.
Mais il lui avait tenu tête.
Il avait pensé être le plus fort.
Son sourire devint celui d'un carnassier.
"Il semble que nous allons réchauffer la ville avec un merveilleux feu de bois.
Il eut un mauvais sourire à la réponse du lit.
"Pas dans celui de son château. Mon fils n'y met plus ses béquilles depuis longtemps. Ils préfèrent essayer ceux de cettev église. Dire que ce petit me critiquait autrefois.. Les temps changent les homme, surtout leur passion."
Le prêtre fixait son interlocuteur qui venait de serrer les mâchoires à l'évocation du ministre des affaires étrangères. Se rappelait-il de ses oeuvres à Zarkos ? Son sourire s'étira. Il eut envie de jouer encore.
"Un homme d'une compagnie merveilleuse. Il apprécie beaucoup les femmes de ton peuple. Au lit, elles sont... délicieuses. Si cela se trouve, il a dû en baiser certaines de ta famille. Peut-être ta propre femme."
Que cela pouvait être amusant d'abaisser un homme suffisant à terre. De le savoir incapable de répondre de manière trop véhémente. Il pourrait, si l'envie lui prenait, de lui sauter à la gorge. Ce serait sa perte. Les esclaves rebelles à ce point étaient impitoyablement tués en place publique. Il répondit finalement d'une voix froid à ses paroles sur la mort.
"Il parait. Ou peut-être pas. Dans le moindre doute, moi, j'estime qu'il faut savoir rester en ce monde jusqu'au bout. La mort ne sera que trop longue."
Le zarkotien entama la récitation mais rapidement le prêtre entendit qu'absolument rien n'allait. Il se fichait de la religion, ouvertement, devant es témoins plus ou moins proches. S'ils avaient eu une bonne relation, Thierry aurait ri et proposé du vin à l'esclave pour continuer à blasphémer ensemble.
Mais il lui avait tenu tête.
Il avait pensé être le plus fort.
Son sourire devint celui d'un carnassier.
"Il semble que nous allons réchauffer la ville avec un merveilleux feu de bois.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Depuis quand Alexandre est-il dans l'église
1 : Il a vu lui aussi la transaction surprise par Eldred
2 : Il est arrivé au moment où Eldred interpellait Thierry
3 : Il est arrivé quand Thierry a évoqué que Eldred réchaufferait le lit d'Alduis
4 : Il est arrivé au moment où Thierry expliquait la confession
5 : Il est arrivé quand on a commencé à parler blasphème
6 : Il arrive au moment de la prière
1 : Il a vu lui aussi la transaction surprise par Eldred
2 : Il est arrivé au moment où Eldred interpellait Thierry
3 : Il est arrivé quand Thierry a évoqué que Eldred réchaufferait le lit d'Alduis
4 : Il est arrivé au moment où Thierry expliquait la confession
5 : Il est arrivé quand on a commencé à parler blasphème
6 : Il arrive au moment de la prière
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Le membre 'Alexandre' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Pour aujourd'hui, son maître, occupé à une affaire de sorcellerie dont il ne connaissait aucun détail, lui avait accordé congé à condition de rester à l'église Saint-Eustache. Le jeune homme n était véritablement ravi. Il pourrait se consacrer à la prière, aider ceux qui auraient besoin et surtout, un détail non négligeable, surveiller le curé qui sévissait en ces lieux et qu déshonorait la foi chrétienne. Des rumeurs parvenaient déjà. On disait l'avoir aperçu sortir d'une taverne bien éméché. Le lendemain matin de son retour. Visiblement, le message de son séjour aux colonies semblait entrer d'une oreille pour ressortir de l'autre.
Dès son arrivée Alexandre se signa et aperçut le père Thierry s'avancer vers M. Perrichon, un homme marié, avec sept enfants, plus que vertueux, soucieux de sa famille. il connaissait cette manière de faire du prêtre et elle ne lui inspirait rien de bon. Le jeune homme s'approcha d'une colonne proche et surprit la conversation, suivi de la bourse. es yeux roulèrent bien fort. A quoi bon cette surveillance des soldas ? L'imbécile s'en jouait ? Il était à peu près certain que ce maudit prêtre aimait leur présence pour mieux ruser et les duper.
Son père était un enfant de cinq ans et demi.
Et il ne changerait jamais.
Jamais !
Alexandre entendit peu après une voix familière interpeller Thierry et il reconnut Eldred, assis tranquillement sur un banc. Sa vision lui tordit le ventre. Son esprit revécut la scène pénible de la veille. Il ne s'était pas bien comporté. Il en avait conscience. Mais quand Alduis se mêlait à ses pensées, elles devenaient facilement confuses, voire irrationnelles. Son bel amant le troublait. Il s'étaient quitté hier après-midi, aux termes d'un bon moment ensemble, et il lui manquait déjà. Alduis... Quand pourrait-il à nouveau plonger la main dans sa chevelure si douce ou caresser la cicatrice qui décorait sa joue ?
Le ton montant de la conversation le fit revenir à la réalité. Derrière la colonne, Alexandre souriait. Cela était agréable, même si cela venait d'Eldred, de voir son père en difficulté, lui qui aimait à écraser les autres de son autorité. Quel imbécile ! De toute manière, s'il devenait trop sévère, il se montrerait. Et cet idiot changerait aussitôt d'humeur. Quel être pitoyable ! Eldred prenait une fausse identité et prétendait appartenir à Alduis. Bien pensé. Alexandre ne comptait pas détromper son père. Par ailleurs, s'il apprenait que le zarkotien était au seigneur de Frenn, cela serait un trop beau cadeau. Or, seuls les enfants sages en méritaient.
Il leva les yeux quand son père mêla son Alduis à la conversation, insinuant que son amant voulait mettre Alduis dans son lit. Quel imbécile ! Dès fois, Alexandre se demandait s'il se souciait réellement de lui. La répartie d'Eldred le fit sourire mais Thierry répliqua aussitôt. De façon toujours aussi peu élégante.
Puis, il prononça cette phrase.
Ignoble.
Alexandre cracha au sol de dégoût.
Comment cet homme aussi vil pouvait-il l'avoir engendré ? Il le maudissait. Que Dieu le punisse pour oser attaquer un homme sur sa famille et plus encore sur sa femme.
Il cracha une seconde fois au sol.
Le prêtre, sévère, appuyait son autorité pour obliger Eldred à réciter ses prières. Il se doutait que celui-ci devait avoir du mal à les retenir. Le latin, quand on était enfant, c'était difficile à apprendre. Alors, pour un étranger, aussi âgé... Ce devenait bien plus difficile encore. Il admira Eldred de sec laisser tenter à cette provocation en déformant les mots. Du blasphèmes, oui, mais de toute manière Thierry aurait pu le faire. Et il n'était pas question ici de religion mais uniquement de pouvoir et d'emprise.
Quel imbécile !
D'ailleurs, à la fin, il se réjouissait déjà de lui annoncer le bûcher..
Quel imbécile !
Sans la moindre hésitation, Alexandre quitta sa cachette' et s'avança, le visage sévère, montrant dans ces occasions sa ressemblance avec son père.
"Il pourrait y avoir un bûcher tantôt, oui, mais pas celui d'un esclave, mon père."
Ses yeux fixaient Thierry mais lui ne montrait aucun amusement. Uniquement du dégoût.
"Sais-tu mon père, que mon maître, le cardinal Cassain, un grand inquisiteur qui a récemment pris des ordres du Pape, m'a chargé de surveiller que tout se déroule au mieux. Que pourrais-je lui raconter ce soir ? Que le fameux père Thierry, qui revient des colonies où il faisait amende honorable, continue de déshonorer l'Eglise ? Si je ne m'amuse, comme tu as été jugé lors d'un procès ecclésiastique, si on t'accusait de nouveau, tu pourrais être considéré comme relaps."
Alexandre n'éprouvait aucun plaisir à prononcer ces mots et à les appuyer pour porter des coups. Où son père trouvait-il lui de l'amusement ? Il ne le comprenait décidément pas.
"Ais-je besoin de te rappeler ce que cela signifie, mon très cher père ?"
Il s'écarta et vint poser la main sur l'épaule d'Eldred, son regard fixé vers Thierry.
"Cet homme est mon ami. Je te prierais désormais de le respecter, comme tu me respectes moi."
Alexandre ne put retenir une aigreur qui remontait à cette dernière phrase.
"Si tant est on puisse dire que tu me respectes réellement..."
Dès son arrivée Alexandre se signa et aperçut le père Thierry s'avancer vers M. Perrichon, un homme marié, avec sept enfants, plus que vertueux, soucieux de sa famille. il connaissait cette manière de faire du prêtre et elle ne lui inspirait rien de bon. Le jeune homme s'approcha d'une colonne proche et surprit la conversation, suivi de la bourse. es yeux roulèrent bien fort. A quoi bon cette surveillance des soldas ? L'imbécile s'en jouait ? Il était à peu près certain que ce maudit prêtre aimait leur présence pour mieux ruser et les duper.
Son père était un enfant de cinq ans et demi.
Et il ne changerait jamais.
Jamais !
Alexandre entendit peu après une voix familière interpeller Thierry et il reconnut Eldred, assis tranquillement sur un banc. Sa vision lui tordit le ventre. Son esprit revécut la scène pénible de la veille. Il ne s'était pas bien comporté. Il en avait conscience. Mais quand Alduis se mêlait à ses pensées, elles devenaient facilement confuses, voire irrationnelles. Son bel amant le troublait. Il s'étaient quitté hier après-midi, aux termes d'un bon moment ensemble, et il lui manquait déjà. Alduis... Quand pourrait-il à nouveau plonger la main dans sa chevelure si douce ou caresser la cicatrice qui décorait sa joue ?
Le ton montant de la conversation le fit revenir à la réalité. Derrière la colonne, Alexandre souriait. Cela était agréable, même si cela venait d'Eldred, de voir son père en difficulté, lui qui aimait à écraser les autres de son autorité. Quel imbécile ! De toute manière, s'il devenait trop sévère, il se montrerait. Et cet idiot changerait aussitôt d'humeur. Quel être pitoyable ! Eldred prenait une fausse identité et prétendait appartenir à Alduis. Bien pensé. Alexandre ne comptait pas détromper son père. Par ailleurs, s'il apprenait que le zarkotien était au seigneur de Frenn, cela serait un trop beau cadeau. Or, seuls les enfants sages en méritaient.
Il leva les yeux quand son père mêla son Alduis à la conversation, insinuant que son amant voulait mettre Alduis dans son lit. Quel imbécile ! Dès fois, Alexandre se demandait s'il se souciait réellement de lui. La répartie d'Eldred le fit sourire mais Thierry répliqua aussitôt. De façon toujours aussi peu élégante.
Puis, il prononça cette phrase.
Ignoble.
Alexandre cracha au sol de dégoût.
Comment cet homme aussi vil pouvait-il l'avoir engendré ? Il le maudissait. Que Dieu le punisse pour oser attaquer un homme sur sa famille et plus encore sur sa femme.
Il cracha une seconde fois au sol.
Le prêtre, sévère, appuyait son autorité pour obliger Eldred à réciter ses prières. Il se doutait que celui-ci devait avoir du mal à les retenir. Le latin, quand on était enfant, c'était difficile à apprendre. Alors, pour un étranger, aussi âgé... Ce devenait bien plus difficile encore. Il admira Eldred de sec laisser tenter à cette provocation en déformant les mots. Du blasphèmes, oui, mais de toute manière Thierry aurait pu le faire. Et il n'était pas question ici de religion mais uniquement de pouvoir et d'emprise.
Quel imbécile !
D'ailleurs, à la fin, il se réjouissait déjà de lui annoncer le bûcher..
Quel imbécile !
Sans la moindre hésitation, Alexandre quitta sa cachette' et s'avança, le visage sévère, montrant dans ces occasions sa ressemblance avec son père.
"Il pourrait y avoir un bûcher tantôt, oui, mais pas celui d'un esclave, mon père."
Ses yeux fixaient Thierry mais lui ne montrait aucun amusement. Uniquement du dégoût.
"Sais-tu mon père, que mon maître, le cardinal Cassain, un grand inquisiteur qui a récemment pris des ordres du Pape, m'a chargé de surveiller que tout se déroule au mieux. Que pourrais-je lui raconter ce soir ? Que le fameux père Thierry, qui revient des colonies où il faisait amende honorable, continue de déshonorer l'Eglise ? Si je ne m'amuse, comme tu as été jugé lors d'un procès ecclésiastique, si on t'accusait de nouveau, tu pourrais être considéré comme relaps."
Alexandre n'éprouvait aucun plaisir à prononcer ces mots et à les appuyer pour porter des coups. Où son père trouvait-il lui de l'amusement ? Il ne le comprenait décidément pas.
"Ais-je besoin de te rappeler ce que cela signifie, mon très cher père ?"
Il s'écarta et vint poser la main sur l'épaule d'Eldred, son regard fixé vers Thierry.
"Cet homme est mon ami. Je te prierais désormais de le respecter, comme tu me respectes moi."
Alexandre ne put retenir une aigreur qui remontait à cette dernière phrase.
"Si tant est on puisse dire que tu me respectes réellement..."
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Eldred ne releva pas la mention du lit. Il était sans doute bien embêté de ne plus l'avoir pour lui-même. Quant à sa remarque sur Zakros et sur sa femme… Ses prunelles s’assombrir et se mirent à brûler d’une flamme assassine. S'en prendre aux siens c'était bas. Cet homme le répugnait et jamais il ne lui donnerait satisfaction. D’ailleurs le zakrotien s’était relevé et se tenait désormais fier et droit. Il le fixait du regard sans jamais ciller. Il mélangea tous les vers des deux prières. Une manière de lui dire tout le bien qu’il pensait de sa personne. Excédé, il invoqua le bûcher. Mais Eldred n’en avait que faire. Il se tuerait avant si nécessaire. Il ne lui donnerait aucune satisfaction. Pas même dans sa mort.
- Brulez-moi si ça vous chante. il cracha au sol Jamais je ne me soumettrai à la répugnante vieille merde que vous êtes. Je préfère encore mourir avec honneur.
C’est à ce moment qu’Alexandre débarqua mais … où était-il le bougre ? Il les observait depuis tout ce temps ? Il était sans doute heureux de le voir en mauvaise posture. Il partageait indubitablement les traits tirés de sa fiente de troll dépravé de père. Après l’épisode du port, leur relation ne s’était pas vraiment amélioré loin de là. Il n’aurait même pas à lui jeter de béquilles cette fois-ci.
Eldred écarquilla les yeux en l’entendant prendre sa défense. Il quitta les yeux de cette pisse auroch pour ceux d’Alexandre. Pourquoi faisait-il cela ? Il écouta chacune de ses paroles qui forçait l’admiration. Bien loin du petit idéaliste qui lui avait vanté les mérites du meilleur maître de Monbrina ou encore de cet amant jaloux et amer qu’il avait croisé sur les docks. Ce n’était plus un petit garçon qu’il avait face à lui mais un homme. Pour la première fois, il entrevoyait ce que son ami pouvait bien lui trouver.
Le coup de massue fut d'ailleurs de se faire qualifier d’ami de sa part. Alors même qu’il avait refusé qu’Eldred le protège si quelque chose devait arriver à Alduis. Le pensait-il vraiment où était-ce simplement pour la forme ? Il reporta son attention sur le troll en soutane.
L’habit ne faisait définitivement pas le curé.
- Brulez-moi si ça vous chante. il cracha au sol Jamais je ne me soumettrai à la répugnante vieille merde que vous êtes. Je préfère encore mourir avec honneur.
C’est à ce moment qu’Alexandre débarqua mais … où était-il le bougre ? Il les observait depuis tout ce temps ? Il était sans doute heureux de le voir en mauvaise posture. Il partageait indubitablement les traits tirés de sa fiente de troll dépravé de père. Après l’épisode du port, leur relation ne s’était pas vraiment amélioré loin de là. Il n’aurait même pas à lui jeter de béquilles cette fois-ci.
Eldred écarquilla les yeux en l’entendant prendre sa défense. Il quitta les yeux de cette pisse auroch pour ceux d’Alexandre. Pourquoi faisait-il cela ? Il écouta chacune de ses paroles qui forçait l’admiration. Bien loin du petit idéaliste qui lui avait vanté les mérites du meilleur maître de Monbrina ou encore de cet amant jaloux et amer qu’il avait croisé sur les docks. Ce n’était plus un petit garçon qu’il avait face à lui mais un homme. Pour la première fois, il entrevoyait ce que son ami pouvait bien lui trouver.
Le coup de massue fut d'ailleurs de se faire qualifier d’ami de sa part. Alors même qu’il avait refusé qu’Eldred le protège si quelque chose devait arriver à Alduis. Le pensait-il vraiment où était-ce simplement pour la forme ? Il reporta son attention sur le troll en soutane.
L’habit ne faisait définitivement pas le curé.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Cet esclave possédait du panache et du courage. Thierry se sentait impressionné, sans le laisser naturellement paraître, devant cette volonté à ne pas plier devant l'adversité. A rester fidèle à ses idéaux. En cela il lui rappelait Alex. Allait-il finalement le dénoncer ? Ce ne serait finalement que peu amusant. C'était beaucoup de dérangements pour pas grand choses. Sans compter que la viande grillée, celle que l'on ne mangeait pas, ne lui plaisait pas.
Comment se retirer sans perdre la face ?
Il eut un vilain rictus.
Il se servirait une fois de plus de son autorité incontestable de prêtre en prétextant accorder une grâce. Ou une sorte d'épée de Damoclès. Les deux possibilités seraient tout aussi drôles.
Thierry sursauta en voyant soudai son fils sortir de l'ombre et s'adresser à lui de manière sèche pour lui rappeler ses obligations. Il gaussa les épaules et répondit avec détachement.
"Nous savons très bien, toi et moi, mon cher enfant, que je ne suis pas un curé honorable. Pourquoi essayer d'empêcher l'inévitable ?"
Alex bluffait en affirmant qu'il le dénoncerait à son maître insupportable. Il ne dénoncerait pas. Pas lui, son père qui pouvait le protéger. Il eut soudain une autre surpeise quand son garçon s'approcha de l'esclave zarkotien pour le présenter comme un ami.
"Ah oui.. Eh bien, je suis ravi de l'apprendre."
Une dernière pirouette s'imposait. Il ébouriffa les chevelures des deux garçons.
"Je vois, je vois. Vous baisez ensemble, tous les trois, avec Alduis alors, c'est ça ?"
Il éclata de rire à cette dernière provocation et se rappela au nom prononcé avoir un rendez-vous avec l'amant de son fils. Un merveilleux rendez-vous prendre Dyonis au piège.
"Allez, je vous laisse tous deux. Profitez bien des lits si vous en avez envie !"
Fier de sa trouvaille, le prêtre s'éloigna en riant et quitta enfin l'église.
Comment se retirer sans perdre la face ?
Il eut un vilain rictus.
Il se servirait une fois de plus de son autorité incontestable de prêtre en prétextant accorder une grâce. Ou une sorte d'épée de Damoclès. Les deux possibilités seraient tout aussi drôles.
Thierry sursauta en voyant soudai son fils sortir de l'ombre et s'adresser à lui de manière sèche pour lui rappeler ses obligations. Il gaussa les épaules et répondit avec détachement.
"Nous savons très bien, toi et moi, mon cher enfant, que je ne suis pas un curé honorable. Pourquoi essayer d'empêcher l'inévitable ?"
Alex bluffait en affirmant qu'il le dénoncerait à son maître insupportable. Il ne dénoncerait pas. Pas lui, son père qui pouvait le protéger. Il eut soudain une autre surpeise quand son garçon s'approcha de l'esclave zarkotien pour le présenter comme un ami.
"Ah oui.. Eh bien, je suis ravi de l'apprendre."
Une dernière pirouette s'imposait. Il ébouriffa les chevelures des deux garçons.
"Je vois, je vois. Vous baisez ensemble, tous les trois, avec Alduis alors, c'est ça ?"
Il éclata de rire à cette dernière provocation et se rappela au nom prononcé avoir un rendez-vous avec l'amant de son fils. Un merveilleux rendez-vous prendre Dyonis au piège.
"Allez, je vous laisse tous deux. Profitez bien des lits si vous en avez envie !"
Fier de sa trouvaille, le prêtre s'éloigna en riant et quitta enfin l'église.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Alexandre ne prêtait pas attention à Eldred, concentré à fixer son père pour imposer ses positions. L’animal pouvait être têtu.Non, cette fois, il semblait abandonner sans lutter. Mais pas sans marmonner des imbécillités. Il l'écouta d'une oreille distraite, attendant que cela passe. Cet idiot allait bientôt s'en aller. Le jeune homme sursauta quand le prêtre vint caresser leurs cheveux, comme de chiens, et venait de leur dire...
Il disait...
Quel imbécile !
Quel odieux... connard !
Alexandre s'emporta et cria au moment où son père allait quitter l'église.
"Imbécile ! Ne nous compare à... toi !"
Alexandre demeura quelques minutes inerte après sa sortie, choqué par ces paroles, honteux de croiser le regard d'Eldred. Il finit par se retourna, misérable.
"Je... Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. mon père... Il est impardonnable."
Il baissa les yeux, toujours plus honteux. les événements refaisaient eux aussi surface.
"Je suis désolé. Désolé aussi pour hier. j'ai.. j'ai encore été stupide."
Il disait...
Quel imbécile !
Quel odieux... connard !
Alexandre s'emporta et cria au moment où son père allait quitter l'église.
"Imbécile ! Ne nous compare à... toi !"
Alexandre demeura quelques minutes inerte après sa sortie, choqué par ces paroles, honteux de croiser le regard d'Eldred. Il finit par se retourna, misérable.
"Je... Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. mon père... Il est impardonnable."
Il baissa les yeux, toujours plus honteux. les événements refaisaient eux aussi surface.
"Je suis désolé. Désolé aussi pour hier. j'ai.. j'ai encore été stupide."
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Un curé honorable. Non clairement pas. Eldred se renfrogna. Comment pouvait-on tomber aussi bas que ça?!
Et puis c'était quoi ça?! A lui ébouriffer les cheveux?! Il le prenait pour son chien? Le zakrotien ne retint que de justesse le poing qui tenta de s'échapper en direction de sa cage thoracique. Se faire coiffer par Alduis était une chose, mais de sa part... Pourtant le pompon fut sa réaction à la déclaration d'amitié d'Alexandre. A croire qu'on pouvait toujours s'enfoncer un peu plus bas. Baiser Alduis? Ensemble? Il chassa les affreuses images qui s'invitèrent malgré lui et lança en même temps que son sauveur:
- Je préfère les nichons, espèce de curé dépravé!
Il relâcha un profond soupir et se passa une main sur le visage, oubliant un instant la présence du jeune homme à ses côtés. Peu à peu la tension accumulée s'envola et il retrouva sa placidité habituelle.
Je... Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. mon père... Il est impardonnable. Je suis désolé. Désolé aussi pour hier. j'ai.. j'ai encore été stupide.
Sa main se plaça sur son épaule en même temps que ses yeux bruns attrapèrent les siens par en dessous.
- Hey, t'y es pour rien. Tu peux pas être responsable des actes de cet imbécile, d'accord? C'est plutôt à moi de te remercier d'être intervenu, après ce qu'il s'est passé. il marqua une pause avant de reprendre Alors, merci.
Sa main quitta son épaule et il la lui tendit.
- Oublions hier, d'accord. Je n'aurais pas dû faire ce que j'ai fait non plus. Tu sais quoi, Alex? Tu mérites d'aller au Valhöll aujourd'hui.
Oh oui! Il pouvait être fier de lui aujourd'hui! Il se fichait sans doute pas mal d'aller dans son paradis nordique mais c'était une façon comme une autre de lui indiquer qu'il avait gagner là son respect, de guerrier. Et ça, c'était pas rien.
Et puis c'était quoi ça?! A lui ébouriffer les cheveux?! Il le prenait pour son chien? Le zakrotien ne retint que de justesse le poing qui tenta de s'échapper en direction de sa cage thoracique. Se faire coiffer par Alduis était une chose, mais de sa part... Pourtant le pompon fut sa réaction à la déclaration d'amitié d'Alexandre. A croire qu'on pouvait toujours s'enfoncer un peu plus bas. Baiser Alduis? Ensemble? Il chassa les affreuses images qui s'invitèrent malgré lui et lança en même temps que son sauveur:
- Je préfère les nichons, espèce de curé dépravé!
Il relâcha un profond soupir et se passa une main sur le visage, oubliant un instant la présence du jeune homme à ses côtés. Peu à peu la tension accumulée s'envola et il retrouva sa placidité habituelle.
Je... Je suis désolé pour tout ce qui s'est passé. mon père... Il est impardonnable. Je suis désolé. Désolé aussi pour hier. j'ai.. j'ai encore été stupide.
Sa main se plaça sur son épaule en même temps que ses yeux bruns attrapèrent les siens par en dessous.
- Hey, t'y es pour rien. Tu peux pas être responsable des actes de cet imbécile, d'accord? C'est plutôt à moi de te remercier d'être intervenu, après ce qu'il s'est passé. il marqua une pause avant de reprendre Alors, merci.
Sa main quitta son épaule et il la lui tendit.
- Oublions hier, d'accord. Je n'aurais pas dû faire ce que j'ai fait non plus. Tu sais quoi, Alex? Tu mérites d'aller au Valhöll aujourd'hui.
Oh oui! Il pouvait être fier de lui aujourd'hui! Il se fichait sans doute pas mal d'aller dans son paradis nordique mais c'était une façon comme une autre de lui indiquer qu'il avait gagner là son respect, de guerrier. Et ça, c'était pas rien.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Alexandre demeura un moment avant de se reprendre, ébranlé par al fourberie dont son père pouvait faire preuve. Même avec lui. Il avait beau avoir une certaine à son endroit, d'autres aspects de sa personnalité continuaient à le rendre aussi méprisables. Cet incident semblait cependant remettre quelque chose en jeu dans ses relations avec Eldred. C'était.. inattendu. Il ne l'avait même pas fait pour cela. Uniquement car ceci était juste. Parce que c'était la chose à faire, quand on souhaitait droit et honnête.
Il croisa finalement le regard d'Eldred, encore un peu honteux.
"Je suppose que nous étions tous deux.. perturbés, hier. Oui, oublions ça.'"
Il laissa échapper un léger rire suite à sa déclaration sur le Paradis de sa religion. Son regard s'accrocha un instant vers le Christ au fond de l'église. Un sourire illuminait son visage qui respirait la sérénité.
"Ce serait sans doute un honneur. Mais je souhaite rejoindre le Christ avant toute chose."
Il repensait à une autre chose venue en méditant à sa conduite peu reluisante de la veille. Devait-il rouvrir les dossiers sensibles alors qu'ils semblaient se rapprocher ? Il hésita et se décida à suivre la voie du courage. C'était pour cela que de toute manière Alduis. Le jeune home baissa la voix afin que l'on ne puisse les entendre.
"Tu sais, ce que j'ai dit sur Cassandre, sur le fait que je sais que c'est toi qui lui a dit... Merci de l'avoir fait. Merci d'avoir rattrapé mes bêtises."
Autrement, Sylvère et cet Hyriel seraient sûrement arrêtés. Sans doute même condamnés. Par sa faute.
"Je croyais bien agir. Je pensais ce Sylvère comme toutes les rumeurs décrivaient. Et Hyriel... Hyriel, un guérisseur, que j'ai vu se grimer...Je pensais que c'était comme ceux qui profitaient de la crédulité de mon père adoptif en prétendant me guérir de l'infirmité. ces gens-là... Sans ma mère, avec eux, je serai mort depuis longtemps. je pensais qu'il était comme eux. Merci d'avoir réparé cette bêtise."
Sa gorge se serrait à cette idée d'avoir pu causer la mort de son ami d’enfance, celui qui venait parfois dans sa chambre la nuit. D'avoir failli causer celle d'un véritable guérisseur, honnête. Ses épaules tremblaient.
"Sylvère... Sylvère est mon ami d'enfance. quand j'étais petit, il venait de temps en temps déposer des friandises. Souvent, je dormais. Comme si un lutin passait me rendre visite."
Il croisa finalement le regard d'Eldred, encore un peu honteux.
"Je suppose que nous étions tous deux.. perturbés, hier. Oui, oublions ça.'"
Il laissa échapper un léger rire suite à sa déclaration sur le Paradis de sa religion. Son regard s'accrocha un instant vers le Christ au fond de l'église. Un sourire illuminait son visage qui respirait la sérénité.
"Ce serait sans doute un honneur. Mais je souhaite rejoindre le Christ avant toute chose."
Il repensait à une autre chose venue en méditant à sa conduite peu reluisante de la veille. Devait-il rouvrir les dossiers sensibles alors qu'ils semblaient se rapprocher ? Il hésita et se décida à suivre la voie du courage. C'était pour cela que de toute manière Alduis. Le jeune home baissa la voix afin que l'on ne puisse les entendre.
"Tu sais, ce que j'ai dit sur Cassandre, sur le fait que je sais que c'est toi qui lui a dit... Merci de l'avoir fait. Merci d'avoir rattrapé mes bêtises."
Autrement, Sylvère et cet Hyriel seraient sûrement arrêtés. Sans doute même condamnés. Par sa faute.
"Je croyais bien agir. Je pensais ce Sylvère comme toutes les rumeurs décrivaient. Et Hyriel... Hyriel, un guérisseur, que j'ai vu se grimer...Je pensais que c'était comme ceux qui profitaient de la crédulité de mon père adoptif en prétendant me guérir de l'infirmité. ces gens-là... Sans ma mère, avec eux, je serai mort depuis longtemps. je pensais qu'il était comme eux. Merci d'avoir réparé cette bêtise."
Sa gorge se serrait à cette idée d'avoir pu causer la mort de son ami d’enfance, celui qui venait parfois dans sa chambre la nuit. D'avoir failli causer celle d'un véritable guérisseur, honnête. Ses épaules tremblaient.
"Sylvère... Sylvère est mon ami d'enfance. quand j'étais petit, il venait de temps en temps déposer des friandises. Souvent, je dormais. Comme si un lutin passait me rendre visite."
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Alexandre préférait oublier les évènements de la veille et pour une fois, il était d’avis de se ranger au sien. Ce qu’il s’était passé hier... C’était ce qui arrivait lorsque Alduis était là. Il avait le don de le ramener à celui qui était avant Efjabörg : provocant, téméraire, fougueux… Eldred avait parfois du mal à se reconnaître, lui qui était devenu si calme et posé. Mais ce n’était pas si désagréable de retrouver ce brin de folie qui agitait un peu sa vie.
Il acquiesça silencieusement et suivi son regard vers l’imposteur cloué sur sa croix. Il pencha la tête. Que pouvait-il y avoir de séduisant dans cet au-delà ? Il ne comprenait pas. La bière, les femmes et la guerre c’était quand même nettement plus réjouissant comme éternité non ? Il ne releva pas sa remarque. Après tout si ça lui convenait ainsi libre à lui d’aller voler dans les nuages comme un courant d’air.
Quelques secondes furent nécessaires pour qu’il comprenne de quoi il le remerciait. Il avait pensé au début au fait qu’il avait tout raconté à Cassandre sur son châtiment. Chose répétée à Alduis par la suite. Mais il comprit finalement qu’il faisait référence aux portraits. Et le sauvetage in extremis du roi et du médecin. Il l’écouta se lamenter un instant et soupira.
- Et quoi ? Tu vas te trainer à genoux ou te flageller pour ça peut-être ?!
Eldred avait encore en mémoire sa demande -absurde et insensée- des quinze coups de tisonnier pour avoir sali sa culture chez Dyonis. Qu’est-ce qu’ils avaient ces foutus chrétiens à se mutiler ?
- Tu as fais ce que tu pensais être juste. Assume. Tes regrets ne changeront rien. Tires-en les conséquences pour les fois suivantes, ce sera au moins utile.
Il croisa les bras et s’appuya nonchalamment contre la colonne voisine.
- Concentre-toi sur ce qui est à faire et à venir, d’accord ? A force de regarder derrière toi, tu vas te prendre un mur, alors regarde devant.
Il acquiesça silencieusement et suivi son regard vers l’imposteur cloué sur sa croix. Il pencha la tête. Que pouvait-il y avoir de séduisant dans cet au-delà ? Il ne comprenait pas. La bière, les femmes et la guerre c’était quand même nettement plus réjouissant comme éternité non ? Il ne releva pas sa remarque. Après tout si ça lui convenait ainsi libre à lui d’aller voler dans les nuages comme un courant d’air.
Quelques secondes furent nécessaires pour qu’il comprenne de quoi il le remerciait. Il avait pensé au début au fait qu’il avait tout raconté à Cassandre sur son châtiment. Chose répétée à Alduis par la suite. Mais il comprit finalement qu’il faisait référence aux portraits. Et le sauvetage in extremis du roi et du médecin. Il l’écouta se lamenter un instant et soupira.
- Et quoi ? Tu vas te trainer à genoux ou te flageller pour ça peut-être ?!
Eldred avait encore en mémoire sa demande -absurde et insensée- des quinze coups de tisonnier pour avoir sali sa culture chez Dyonis. Qu’est-ce qu’ils avaient ces foutus chrétiens à se mutiler ?
- Tu as fais ce que tu pensais être juste. Assume. Tes regrets ne changeront rien. Tires-en les conséquences pour les fois suivantes, ce sera au moins utile.
Il croisa les bras et s’appuya nonchalamment contre la colonne voisine.
- Concentre-toi sur ce qui est à faire et à venir, d’accord ? A force de regarder derrière toi, tu vas te prendre un mur, alors regarde devant.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Eldred dirigea lui aussi son regard vers le crucifix, mais avec une expression dubitative. Ils ne pourraient sans doute jamais s'accorder sur ce point. Mais il pouvait quand même essayer de s'expliquer. Sans s'imposer. Simplement de faire comprendre ses idées. Il sentit à cet instant ses jambes qui faiblissaient et le jeune homme s'empressa de s'installer sur le banc pour soulager ce corps si fragile.
"L'exemple du Christ est, aux yeux d'un chrétien, l'illustration de sa volonté face à l'adversité. A ne pas renoncer à ses principes. Ce n'est pas si éloigné de ce que tu faisais tout à l'heure avec mon père. Tu aurais pu renoncer, courber l'échine et le laisser entendre ce que tu te soumettais. Mais tu as refusé. En dépit de la menace du bûcher. C'est ça l'esprit même de la foi chrétienne : savoir rester fidèle à ses valeurs en toutes circonstances. Le Christ, devant ses juges, aurait pu renoncer lui aussi. Mais cela aurait été se trahir. Renoncer à ses propres idées. Comme Socrate fit de même, quelques siècles plus tôt, il préféra boire le poison, ayant entendu sa condamnation à mort, alors que ses élèves étaient venus le chercher."
Son regard se tourna vers le confessionnal et il laissa échapper un soupir.
"Le catholicisme a été bâti sur l’élévation de l'âme, pas pour glorifier la mort. C'est au contraire un péché que de rechercher le martyr, à se sacrifier. Ce serait un suicide. Mais si dans une situation donnée, que rien ne peut sauver l'individu, à part le renoncement à ses valeurs, c'est une mort honorable. C'est comme cela que sont venus les Saints. Ils étaient à l'aube de la foi chrétiennes des marginaux que les Anciens poursuivaient et accusaient des crimes qui pouvaient sévir dans les villes. Leurs supplices ont été pour le moins horribles. Saint Laurent, par exemple, est mort sur un grill. Ou pour beaucoup, ils descendaient dans les arènes pour être dévorés par les lions."
Alexandre eut un temps de silence pour ces hommes et ces femmes qui avaient ce courage singulier de renoncer à leur vie pour leur foi. L'aurait-il eu ? il n'en était pas si assuré.
"Quand Cassandre, l'autre jour, a été agressé par Alduis, je l'ai protégé. Naturellement. Instinctivement. Je ne veux voir blesser personne, et surtout pas une enfant. même une enfant insupportable comme elle. On a eu après ça une dispute avec Alduis. Il voulait rappeler qu'elle était dangereuse, qu'elle savait notre secret... J'ai répondu que je m'en moquais des conséquences pour moi si cela permettait de protéger des gens. Je ne vivrai jamais avec le poids d'une autre vie sacrifiée sur lé conscience."
Il eut un sourire en se souvenant de cette scène, puis de sa conclusion.
"Alduis m'avait dit que je pouvais renoncer à lui, au début, puis... Puis, en découvrant ma résolution, il a... changé. Et il m'a accordé son respect. Son respect éternel."
La phrase résonnait en lui. Pour toujours.
Lorsque vint son expression de ses remords, Eldred lâcha une plaisanterie qui gêna Alexandre. Il baissa la tête, honteux de cet épisode.
"C'était stupide. Ce n'est pas un acte d'un bon chrétien. C'est... c'est ce que penserait mon maître. Ce que pensent les plus dévots. Moi, je veux être pieux. Pas dévot. Mais à ce moment-là, tout s'embrouillait dans ma tête. la colère, la peine, la douleur... Il n'y avait plus de sens."
Il releva la tête pour observer Eldred qui venait de s'adosser contre al colonne et lui recommandait de se concentrer vers l'avenir. Il soupira.
"Mon avenir... Ce qui est à venir.. ce n'est pas reluisant. Je suis esclave, soumis à un maître terrible, qui voit le péché partout, surtout en les infirmes. J'aime un homme mais je dois le voir en cachette ou j'expose inutilement ma vie. Et cet homme.. Cet homme est blessé, pense au suicide... "
Les paroles de son amant s'éveillèrent et Alexandre prit son visage entre ses mains, éclatant en sanglots. Son corps tremblait.
"Je.. je ne veux pas le perdre. Pas comme ça. A la guerre, à un combat, je me suis préparé. je crois. C'est un soldat. Et parfois, un soldat. mais comme ça... Parce qu'il est malheureux, parce que je n'arrive à le dégager de l'influence de son père.. non, je ne veux pas. je ne veux pas perdre Alduis."
"L'exemple du Christ est, aux yeux d'un chrétien, l'illustration de sa volonté face à l'adversité. A ne pas renoncer à ses principes. Ce n'est pas si éloigné de ce que tu faisais tout à l'heure avec mon père. Tu aurais pu renoncer, courber l'échine et le laisser entendre ce que tu te soumettais. Mais tu as refusé. En dépit de la menace du bûcher. C'est ça l'esprit même de la foi chrétienne : savoir rester fidèle à ses valeurs en toutes circonstances. Le Christ, devant ses juges, aurait pu renoncer lui aussi. Mais cela aurait été se trahir. Renoncer à ses propres idées. Comme Socrate fit de même, quelques siècles plus tôt, il préféra boire le poison, ayant entendu sa condamnation à mort, alors que ses élèves étaient venus le chercher."
Son regard se tourna vers le confessionnal et il laissa échapper un soupir.
"Le catholicisme a été bâti sur l’élévation de l'âme, pas pour glorifier la mort. C'est au contraire un péché que de rechercher le martyr, à se sacrifier. Ce serait un suicide. Mais si dans une situation donnée, que rien ne peut sauver l'individu, à part le renoncement à ses valeurs, c'est une mort honorable. C'est comme cela que sont venus les Saints. Ils étaient à l'aube de la foi chrétiennes des marginaux que les Anciens poursuivaient et accusaient des crimes qui pouvaient sévir dans les villes. Leurs supplices ont été pour le moins horribles. Saint Laurent, par exemple, est mort sur un grill. Ou pour beaucoup, ils descendaient dans les arènes pour être dévorés par les lions."
Alexandre eut un temps de silence pour ces hommes et ces femmes qui avaient ce courage singulier de renoncer à leur vie pour leur foi. L'aurait-il eu ? il n'en était pas si assuré.
"Quand Cassandre, l'autre jour, a été agressé par Alduis, je l'ai protégé. Naturellement. Instinctivement. Je ne veux voir blesser personne, et surtout pas une enfant. même une enfant insupportable comme elle. On a eu après ça une dispute avec Alduis. Il voulait rappeler qu'elle était dangereuse, qu'elle savait notre secret... J'ai répondu que je m'en moquais des conséquences pour moi si cela permettait de protéger des gens. Je ne vivrai jamais avec le poids d'une autre vie sacrifiée sur lé conscience."
Il eut un sourire en se souvenant de cette scène, puis de sa conclusion.
"Alduis m'avait dit que je pouvais renoncer à lui, au début, puis... Puis, en découvrant ma résolution, il a... changé. Et il m'a accordé son respect. Son respect éternel."
La phrase résonnait en lui. Pour toujours.
Lorsque vint son expression de ses remords, Eldred lâcha une plaisanterie qui gêna Alexandre. Il baissa la tête, honteux de cet épisode.
"C'était stupide. Ce n'est pas un acte d'un bon chrétien. C'est... c'est ce que penserait mon maître. Ce que pensent les plus dévots. Moi, je veux être pieux. Pas dévot. Mais à ce moment-là, tout s'embrouillait dans ma tête. la colère, la peine, la douleur... Il n'y avait plus de sens."
Il releva la tête pour observer Eldred qui venait de s'adosser contre al colonne et lui recommandait de se concentrer vers l'avenir. Il soupira.
"Mon avenir... Ce qui est à venir.. ce n'est pas reluisant. Je suis esclave, soumis à un maître terrible, qui voit le péché partout, surtout en les infirmes. J'aime un homme mais je dois le voir en cachette ou j'expose inutilement ma vie. Et cet homme.. Cet homme est blessé, pense au suicide... "
Les paroles de son amant s'éveillèrent et Alexandre prit son visage entre ses mains, éclatant en sanglots. Son corps tremblait.
"Je.. je ne veux pas le perdre. Pas comme ça. A la guerre, à un combat, je me suis préparé. je crois. C'est un soldat. Et parfois, un soldat. mais comme ça... Parce qu'il est malheureux, parce que je n'arrive à le dégager de l'influence de son père.. non, je ne veux pas. je ne veux pas perdre Alduis."
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Ils regardèrent ensemble le crucifix mais paradoxalement, chacun d’eux y voyait quelque chose de bien différent. Alexandre se lança dans une explication théologique et Eldred ferma les yeux en retenant un soupir. Ne pouvait-on jamais le laisser en paix avec ses croyances ? Est-ce qu’il leur faisait un discours sur les croyances nordiques lui ? Non. Il écouta cependant aussi respectueusement que possible jusqu’à ce qu’il pose son regard sur le confessionnal. Cette petite prison à hypocrisie et secrets. Où était le problème à glorifier la mort ? Lui voulait aller au Valhöll, et alors? Rien ne le terrifiait plus que l’idée de mourir de vieillesse ou de maladie. Il préférait encore se suicider. Tout comme si son honneur été sali. Il roula des yeux.
- Ah oui. C’est pour ça que ton père veut me faire rôtir en place publique. Une logique implacable marmonna-t-il sarcastiquement.
La religion chrétienne lui donnait des hauts-le-cœur. Ses incohérences. Sa capacité à prendre les siens pour des idiots. Ses faux-semblants. Son prosélytisme. Ses martyres étaient morts pour le Dieu. Mais Eldred ne mourrait pas pour les siens. Il vénérait les valeurs qu’ils représentaient. Ils étaient des guides. Il n’attendait rien d’eux en retour. Il ne suivait pas les règles édités par un vieux tas d’os en se demandant si oui ou non, ça correspondait et lui convenait. Personne ne lui disait quoi penser, ni quel chemin suivre. Il laissa Alexandre poursuivre, sans l’interrompre. Il avait de tout évidence envie de parler et se lancer dans un débat théologique ne lui disait pas plus que ça. Il s’adossa à une colonne, aussi confortablement que possible.
Alexandre se lamenta sur son sort avant d’éclater en sanglots. Eldred soupira et se détacha de son dossier pour venir apposer une main sur son épaule.
- Moi j’ai de la chance! s’exclama-t-il jovialement on m’a déraciné, capturé et vendu au meilleur maître de Monbrina ! Je ne reverrai sans doute jamais mon foutu pays de barbares et je ne foulerai plus un seul champ de bataille de tout ma vie. Plus de bottes pleine de boyaux à vider ! Tu imagines un peu ?! Mais je devrais surtout me réjouir parce que je n’ai plus personne à aimer depuis bien longtemps grâce à vos formidables armées. il posa un regard sévère mais bienveillant avant de reprendre plus posémentNon vraiment, Alexandre… On peut toujours trouver de quoi pleurer toutes les larmes de son corps. Mais c’est pas ça qui aidera Alduis ou changera quoi que ce soit. Si tu veux l’aider, chasse tes inquiétudes et ta tristesse où tu ne feras que nourrir les siennes. Si tu n’as pas confiance en l’avenir comment veux-tu que lui l’ais ?
Et ça, c’était pas son foutu Dieu qui viendrait l’aider à force de prières récitées à genoux dans un latin parfait que personne ne comprenait, à moitié asphyxié par cet encens âcre qui rappelait simplement l’odeur du bucher comme les canines acérées de Fenrir autour de la main de Týr.
- Ah oui. C’est pour ça que ton père veut me faire rôtir en place publique. Une logique implacable marmonna-t-il sarcastiquement.
La religion chrétienne lui donnait des hauts-le-cœur. Ses incohérences. Sa capacité à prendre les siens pour des idiots. Ses faux-semblants. Son prosélytisme. Ses martyres étaient morts pour le Dieu. Mais Eldred ne mourrait pas pour les siens. Il vénérait les valeurs qu’ils représentaient. Ils étaient des guides. Il n’attendait rien d’eux en retour. Il ne suivait pas les règles édités par un vieux tas d’os en se demandant si oui ou non, ça correspondait et lui convenait. Personne ne lui disait quoi penser, ni quel chemin suivre. Il laissa Alexandre poursuivre, sans l’interrompre. Il avait de tout évidence envie de parler et se lancer dans un débat théologique ne lui disait pas plus que ça. Il s’adossa à une colonne, aussi confortablement que possible.
Alexandre se lamenta sur son sort avant d’éclater en sanglots. Eldred soupira et se détacha de son dossier pour venir apposer une main sur son épaule.
- Moi j’ai de la chance! s’exclama-t-il jovialement on m’a déraciné, capturé et vendu au meilleur maître de Monbrina ! Je ne reverrai sans doute jamais mon foutu pays de barbares et je ne foulerai plus un seul champ de bataille de tout ma vie. Plus de bottes pleine de boyaux à vider ! Tu imagines un peu ?! Mais je devrais surtout me réjouir parce que je n’ai plus personne à aimer depuis bien longtemps grâce à vos formidables armées. il posa un regard sévère mais bienveillant avant de reprendre plus posémentNon vraiment, Alexandre… On peut toujours trouver de quoi pleurer toutes les larmes de son corps. Mais c’est pas ça qui aidera Alduis ou changera quoi que ce soit. Si tu veux l’aider, chasse tes inquiétudes et ta tristesse où tu ne feras que nourrir les siennes. Si tu n’as pas confiance en l’avenir comment veux-tu que lui l’ais ?
Et ça, c’était pas son foutu Dieu qui viendrait l’aider à force de prières récitées à genoux dans un latin parfait que personne ne comprenait, à moitié asphyxié par cet encens âcre qui rappelait simplement l’odeur du bucher comme les canines acérées de Fenrir autour de la main de Týr.
Re: [9 Décembre 1597] Les murs vides ont malgré tout des oreilles [Terminé]
Alexandre se sentait apaisé à disserter sur sa foi et sa religion. Cela le soulageait des maux de l'esprit et écartait les ombres. Il en oubliait presque son interlocuteur. Eldred se rappela à lui en glissant cette réplique ironique auquel le jeune homme répondit d'un sourire malaisant.
"Je n'aime pas plus que toi ces bûchers. Ils sont... déplacés. Et souvent injustes. Quelques mois plus tôt, j'aurai pu être brûlé pour avoir essayé de voler un ouvrage hérétique que je disais avoir voulu voir par curiosité intellectuelle. Mo père m'a évité ce sort. j'ai seulement subi des coups de bâton et une exposition qui a duré toute la nuit. Mais le bûcher n'est pas si loin. Si on savait pour Alduis... Pour Alduis et moi. Je ne comprends pas pourquoi l'Eglise est devenue aussi rigoriste. elle va au contraire du message d'amour et de paix que disait le Christ."
Il songea à son maître qui s'acharnait en ce moment sur une affaire de sorcellerie.
"Pourtant, les inquisiteurs pensent réellement bien faire. ils sont persuadés d'agir au nom de Dieu. Ils ont pourtant étudié la Bible bien plus que moi. Alors, comment arrive-t-il à oublier le message le plus important ? Je ne comprends pas."
Afin de s'extraire de ses doutes, Alexandre se remit à disserter sur la théologie qui lui venait. Mettre des mots l'aidait à se détendre et 'apaiser. Mais cela s'arrêta quand Eldred lui préconisa de cesser de s'accrocher au passé, de se soucier de l'avenir.. Cela ouvrait des brèches et réveillait ses peurs.
En larmes, Alexandre releva la tête pour observer, perplexe, Eldred qui semblait se réjouir de sa situation. C'était assez.. choquant. Qu'est-ce qui lui passait par la tête ? Il rougit violemment en répétant ces parles idiotes. Le meilleur maître de Monbrina. Il baissa la tête.
"Je suis désolé. j'étais.. J'étais un gamin stupide, qui ne savait rien de la vie. C'était irrespectueux et méprisant."
Pourtant, c'était la vérité. Contrairement à tous ses maîtres qui abusaient de leur position, le seigneur de Frenn savait être bon pour ses inférieurs. Sous son masque sévère, lui se souciait véritablement du sort de ceux sous ses ordres. Mais il ne redirait pas cette phrase. Il ne la redira plus.
"J'ai confiance en l'avenir. Je crois. Mais ça n’empêche pas d'éprouver des craintes. c'est humain, non ? Et surtout.. Je connais son père à Alduis... Tu as vu le mien, d'ailleurs ? Eh bien, Coldris de Fromart est exactement pareil. Sauf que lui ne rentre pas des tavernes à quatre pattes. Mais du point de vue de la moralité... Depuis leur rencontre, ils ont décidé de transformer cette maison de Dieu en maison de passe. L'été dernier, je l'ai surpris dans la pièce là-bas, à baiser une paroissienne. Il n'avait aucune honte, aucun remords.. Il s'amusait même d'avoir été surpris, cet imbécile ! Et il s'est amusé plus d'une fois à jouer sur les subtilités du mot père pour désigner le mien, pour s'amuser du secret que lui savait et pas moi."
Il cracha de dégoût au sol.
"Ce sont deux démons. La peste et le choléra réunies."
Il releva la tête et fixa Eldred.
"Est-ce que tu penses qu'on peut réussir à s'extraire de l'influence de son père ? Je pensais avoir su me couper des idées perverses de l'homme qui m'a élevé mais je n'en suis pas si sûr. Et mon père... Le père Thierry.. Peu importe, sa conduite déplorable, ses manières, il reste mon père. Je l'aime. Et il m'aime. Je ne peux me couper de ça. Alors Alduis ne peut pas couper ses liens avec père lui non plus. Un père, c'est celui dont on doit d'être au monde, qui nous a façonné, que ce soit en acceptant ses valeurs ou en les rejetant. Alors... Plutôt que de rejeter Coldris, Alduis doit l'accepter. L'accepter pour ce qu'il est, comme il est. Comme je l'ai fait avec mon père."
Alexandre se sentait comme un équilibriste sur il à manier ce discours complexe.
"Tu es d'accord avec ça ?"
"Je n'aime pas plus que toi ces bûchers. Ils sont... déplacés. Et souvent injustes. Quelques mois plus tôt, j'aurai pu être brûlé pour avoir essayé de voler un ouvrage hérétique que je disais avoir voulu voir par curiosité intellectuelle. Mo père m'a évité ce sort. j'ai seulement subi des coups de bâton et une exposition qui a duré toute la nuit. Mais le bûcher n'est pas si loin. Si on savait pour Alduis... Pour Alduis et moi. Je ne comprends pas pourquoi l'Eglise est devenue aussi rigoriste. elle va au contraire du message d'amour et de paix que disait le Christ."
Il songea à son maître qui s'acharnait en ce moment sur une affaire de sorcellerie.
"Pourtant, les inquisiteurs pensent réellement bien faire. ils sont persuadés d'agir au nom de Dieu. Ils ont pourtant étudié la Bible bien plus que moi. Alors, comment arrive-t-il à oublier le message le plus important ? Je ne comprends pas."
Afin de s'extraire de ses doutes, Alexandre se remit à disserter sur la théologie qui lui venait. Mettre des mots l'aidait à se détendre et 'apaiser. Mais cela s'arrêta quand Eldred lui préconisa de cesser de s'accrocher au passé, de se soucier de l'avenir.. Cela ouvrait des brèches et réveillait ses peurs.
En larmes, Alexandre releva la tête pour observer, perplexe, Eldred qui semblait se réjouir de sa situation. C'était assez.. choquant. Qu'est-ce qui lui passait par la tête ? Il rougit violemment en répétant ces parles idiotes. Le meilleur maître de Monbrina. Il baissa la tête.
"Je suis désolé. j'étais.. J'étais un gamin stupide, qui ne savait rien de la vie. C'était irrespectueux et méprisant."
Pourtant, c'était la vérité. Contrairement à tous ses maîtres qui abusaient de leur position, le seigneur de Frenn savait être bon pour ses inférieurs. Sous son masque sévère, lui se souciait véritablement du sort de ceux sous ses ordres. Mais il ne redirait pas cette phrase. Il ne la redira plus.
"J'ai confiance en l'avenir. Je crois. Mais ça n’empêche pas d'éprouver des craintes. c'est humain, non ? Et surtout.. Je connais son père à Alduis... Tu as vu le mien, d'ailleurs ? Eh bien, Coldris de Fromart est exactement pareil. Sauf que lui ne rentre pas des tavernes à quatre pattes. Mais du point de vue de la moralité... Depuis leur rencontre, ils ont décidé de transformer cette maison de Dieu en maison de passe. L'été dernier, je l'ai surpris dans la pièce là-bas, à baiser une paroissienne. Il n'avait aucune honte, aucun remords.. Il s'amusait même d'avoir été surpris, cet imbécile ! Et il s'est amusé plus d'une fois à jouer sur les subtilités du mot père pour désigner le mien, pour s'amuser du secret que lui savait et pas moi."
Il cracha de dégoût au sol.
"Ce sont deux démons. La peste et le choléra réunies."
Il releva la tête et fixa Eldred.
"Est-ce que tu penses qu'on peut réussir à s'extraire de l'influence de son père ? Je pensais avoir su me couper des idées perverses de l'homme qui m'a élevé mais je n'en suis pas si sûr. Et mon père... Le père Thierry.. Peu importe, sa conduite déplorable, ses manières, il reste mon père. Je l'aime. Et il m'aime. Je ne peux me couper de ça. Alors Alduis ne peut pas couper ses liens avec père lui non plus. Un père, c'est celui dont on doit d'être au monde, qui nous a façonné, que ce soit en acceptant ses valeurs ou en les rejetant. Alors... Plutôt que de rejeter Coldris, Alduis doit l'accepter. L'accepter pour ce qu'il est, comme il est. Comme je l'ai fait avec mon père."
Alexandre se sentait comme un équilibriste sur il à manier ce discours complexe.
"Tu es d'accord avec ça ?"
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