[22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
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[22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
L'invitation qui émanait de son père enchanta Lavinia. Elle perdit de longues minutes à choisir la toilette qui la mettrait le plus en beauté pour ses retrouvailles de longue date. Elle devait paraître sous son meilleur jour. Ingrid en perdit même patience devant cette boule de nerfs qui trépignait, indécise devant ses parures.
— Je dois être époustouflante Ingrid ? A damner un Saint si le faut ! Je veux montrer à mon père qu’il a de quoi être fière de sa fille.
Ingrid obéit aux désirs de la demoiselle et l’aida à dénicher une robe qui mettait en valeur sa silhouette et sa gorge tout en restant respectable pour une dame de son rang. Pour une fois, Lavinia autorisa sa camériste à la coiffer de ses cheveux bouclés naturels au lieu de les lisser comme à son habitude. Les derniers bijoux en place, elle était fin prête à regagner la demeure familiale.
Il ne fallut pas longtemps pour que les portes de sa diligence s’ouvre sur le domaine de son enfance. Malgré elle, elle en avait la boule au ventre. Elle respira profondément et foula le sol d’un pas altier et rejoignit l’entrée.
Là, la porte s’ouvrit sur un domestique propre sur lui et qui possédait la même contenance que le vieil majordome de son enfance. Elle attendit que celui-ci l’introduise dans les murs qui l’avait vue grandir et qui avait vu naître tant de souvenirs.
— Je dois être époustouflante Ingrid ? A damner un Saint si le faut ! Je veux montrer à mon père qu’il a de quoi être fière de sa fille.
Ingrid obéit aux désirs de la demoiselle et l’aida à dénicher une robe qui mettait en valeur sa silhouette et sa gorge tout en restant respectable pour une dame de son rang. Pour une fois, Lavinia autorisa sa camériste à la coiffer de ses cheveux bouclés naturels au lieu de les lisser comme à son habitude. Les derniers bijoux en place, elle était fin prête à regagner la demeure familiale.
Il ne fallut pas longtemps pour que les portes de sa diligence s’ouvre sur le domaine de son enfance. Malgré elle, elle en avait la boule au ventre. Elle respira profondément et foula le sol d’un pas altier et rejoignit l’entrée.
Là, la porte s’ouvrit sur un domestique propre sur lui et qui possédait la même contenance que le vieil majordome de son enfance. Elle attendit que celui-ci l’introduise dans les murs qui l’avait vue grandir et qui avait vu naître tant de souvenirs.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Après plusieurs passés dans le calme paisible de Frenn, William s'habituait enfin à cette nouvelle vie, bien plus agréable que la précédente. Il avait fini par cesser de trembler depuis peu où quelqu'un le prenait par surprise. Il arrivait même à faire quelques nuits régulières, sans cauchemars, même s'il faisait encore souvent des insomnies, hanté par les visions cauchemardesque du domaine de Rottenberg.
Depuis la fenêtre du premier étage, William guettait l'approche de la fille aînée du maître qui devait aujourd'hui venir en visite. Le père était particulièrement réjoui de la revoir. C'était beau à voir. Il contemplait longuement la campagne enneigée, comme la ville de Braktenn qui s'étendait plus loin. Comme al vie était paisible. Cela était si bon. Il vit finalement une diligence approcher sur le chemin qui menait au château. Lavinia de Kergemont arrivait. Il quitta son poste d'observation pour gagner d'un pas peu pressé la porte d'entrée. Il se révélait peu élégant de courir dans des couloirs, tel un gamin mal élevé.
Le vent soufflait à l'extérieur et s'infiltrait sous le manteau que William avait passé. Quel hiver terrible ! Et dire que Eldred, lui, le trouvait doux ! Zarkos devait être un lieu horrible si le climat s'avérait pire que celui vécu en cet instant.la diligence passa la porte d'entrée. Le domestique s'avança pour saluer la dame qui allait descendre, tendant sa main pour l'aider.
"Bonjour madame de Kergemont. Je suis enchanté de vous connaitre. Je me nomme Willaim Wagner, le nouvel employé engagé ici grâce à l'immense générosité de votre père."
Depuis la fenêtre du premier étage, William guettait l'approche de la fille aînée du maître qui devait aujourd'hui venir en visite. Le père était particulièrement réjoui de la revoir. C'était beau à voir. Il contemplait longuement la campagne enneigée, comme la ville de Braktenn qui s'étendait plus loin. Comme al vie était paisible. Cela était si bon. Il vit finalement une diligence approcher sur le chemin qui menait au château. Lavinia de Kergemont arrivait. Il quitta son poste d'observation pour gagner d'un pas peu pressé la porte d'entrée. Il se révélait peu élégant de courir dans des couloirs, tel un gamin mal élevé.
Le vent soufflait à l'extérieur et s'infiltrait sous le manteau que William avait passé. Quel hiver terrible ! Et dire que Eldred, lui, le trouvait doux ! Zarkos devait être un lieu horrible si le climat s'avérait pire que celui vécu en cet instant.la diligence passa la porte d'entrée. Le domestique s'avança pour saluer la dame qui allait descendre, tendant sa main pour l'aider.
"Bonjour madame de Kergemont. Je suis enchanté de vous connaitre. Je me nomme Willaim Wagner, le nouvel employé engagé ici grâce à l'immense générosité de votre père."
William Wagner- Domestique
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Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Lavinia remercia l’employé de son père qui était venue à sa rencontre. D’un léger hochement de tête, elle salua l’accueil qu’il lui faisait. Décidément, elle admirait la capacité qu’avait son père de s’entourer des meilleurs éléments. C’est ainsi qu’on reconnaissait un homme de pouvoir doublé d’intelligence et fin stratège. Le vent qui soufflait faisait s’envoler ses jupons et ne manquerait pas d'abîmer sa coiffure si elle restait trop longtemps à l’extérieur. William la conduisit donc à l’intérieur pour se protéger de l’intempérie hivernale.
Son père l’avait conviée à le rejoindre à la demeure familiale, mais elle se doutait en vue de ses activités qu’elle devrait patienter avant de pouvoir retrouver ses bras aimants. En attendant, quoi de mieux que de patienter dans sa pièce favorite ? Lavinia légua volontiers son manteau, gants et bonnet au jeune homme, et tandis qu’il rangeait consciencieusement ses effets, elle se permit de soumettre son idée.
— Monsieur mon père n’est peut-être pas disponible à l’instant, vous permettez que je patiente dans la salle de lecture de feu ma mère ? Si le foyer est déjà alimenté cela serait idéal. Je ne serais pas contre une boisson chaude si vos gens des cuisines ont le temps de préparer un petit plateau.
Lavinia vogua dans l’entrée, les souvenirs affluaient en nombre. C’est ainsi qu’elle ne se rendit pas compte de ce que William faisait. Était-il partit se renseigner sur son père ? Avait-il transmis ses doléances aux domestiques ? Son esprit était perdu à l’époque où ses pas pourchassaient ses frères après avoir commis un méfait.
Combien de temps avait-elle patienté ? Elle ne saurait le dire. Ce n’est que lorsque William se positionna à ses côtés et toussota légèrement pour attirer son attention qu’elle reprit pied dans la réalité.
— Je vous écoute mon brave. J’espère que ma venue à l’horaire approximatif ne vous a pas pris au dépourvu. Je m’en voudrais d’avoir chamboulé votre quotidien très ordonnée.
Son père l’avait conviée à le rejoindre à la demeure familiale, mais elle se doutait en vue de ses activités qu’elle devrait patienter avant de pouvoir retrouver ses bras aimants. En attendant, quoi de mieux que de patienter dans sa pièce favorite ? Lavinia légua volontiers son manteau, gants et bonnet au jeune homme, et tandis qu’il rangeait consciencieusement ses effets, elle se permit de soumettre son idée.
— Monsieur mon père n’est peut-être pas disponible à l’instant, vous permettez que je patiente dans la salle de lecture de feu ma mère ? Si le foyer est déjà alimenté cela serait idéal. Je ne serais pas contre une boisson chaude si vos gens des cuisines ont le temps de préparer un petit plateau.
Lavinia vogua dans l’entrée, les souvenirs affluaient en nombre. C’est ainsi qu’elle ne se rendit pas compte de ce que William faisait. Était-il partit se renseigner sur son père ? Avait-il transmis ses doléances aux domestiques ? Son esprit était perdu à l’époque où ses pas pourchassaient ses frères après avoir commis un méfait.
Combien de temps avait-elle patienté ? Elle ne saurait le dire. Ce n’est que lorsque William se positionna à ses côtés et toussota légèrement pour attirer son attention qu’elle reprit pied dans la réalité.
— Je vous écoute mon brave. J’espère que ma venue à l’horaire approximatif ne vous a pas pris au dépourvu. Je m’en voudrais d’avoir chamboulé votre quotidien très ordonnée.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Respectueux des meilleurs usages du monde, William avait tendu la main à la jeune femme pour que celle-ci descende sans risquer une mauvaise chute de sa diligences. les marchepieds de ces véhicules pouvaient être traîtres, surtout pour les dames harnachées de leurs toilettes, certes belles, mais parfois encombrantes avec tous ces jupons. Il garda son bras jusqu'au moment de passer l'entrée. La cour pavé"e et les escaliers, avec le gel et la neige, pouvaient eux aussi causer de mauvaises surprises. Une fois à l'intérieur, elle lui laissa son manteau et autres effets qui servaient à combattre ce maudit froid hivernal. Il inclina poliment la tête en les prenant délicatement et les entreposa dans l'armoire prévue pour cet usage. durant ce temps, Lavinia manifesta un désir d'attendre son père dans la salle de lecture de sa mère.
"Je y accompagnera donc, puis je pourrais vous préparer une collation, pour vous et votre père."
Il lui accorda un petit sourire suite à son inquietude sur son emploi du temps, puis il réalisa une légère révérence.
"Mes tâches pour aujourd’hui sont de prendre soin de vous, madame. Votre père tenait à ce que vous soyez le mieux reçu du monde.
Alors qu'ils remontaient le couloir, le domestique débuta une conversation pour meubler le silence et ne pas paraître impoli.
"Votre père évoque souvent la mémoire de feu votre mère. Il se dégage de sa voix une forte émotion, en dépit de toutes ses années écoulées depuis ce jour tragique de sa disparition. Cela est beau à voir un homme aussi respectueuse de son épouse, après tout ce temps. Beaucoup se montrent bien peu respectueux envers la leur, même quand elle est encore en vie. Mais votre père n'est en aucun cas un homme come les autres. Oh non ! Il est même... extraordinaire, toujours soucieux de la bonne moralité des choses."
Tout en discutant, ils arrivèrent à la fameuse salle de lecture, William passa le premier pour ouvrir la porte à la jeune femme et entra le premier dans la pièce. Son regard surprit Eldred qui tenait devant la cheminée dont les flammes commençaient à faiblir. Une hotte, remplie de bois, était posée près de l'âtre. l'esclave s'apprêtait à la réalimenter. Parfait. Il serait déplorable que la fille du maître tombe malade. Aussi bon et clément que celui-ci puise être, il pardonnait difficilement les défaillances, surtout si en plus celles-ci seraient susceptibles de mettre en péril la vie de son enfant.
"Bonjour, Eldred. Comment allez-vous aujourd'ui ?"
Il se tourna ensuite vers Lavinia.
"Je m'en vais préparer cette collation, madame. Votre père ne devrait pas tarder, soyez-en assuré."
Sur ces paroles, il quitta la pièce en la saluant d'une révérence courtoise.
"Je y accompagnera donc, puis je pourrais vous préparer une collation, pour vous et votre père."
Il lui accorda un petit sourire suite à son inquietude sur son emploi du temps, puis il réalisa une légère révérence.
"Mes tâches pour aujourd’hui sont de prendre soin de vous, madame. Votre père tenait à ce que vous soyez le mieux reçu du monde.
Alors qu'ils remontaient le couloir, le domestique débuta une conversation pour meubler le silence et ne pas paraître impoli.
"Votre père évoque souvent la mémoire de feu votre mère. Il se dégage de sa voix une forte émotion, en dépit de toutes ses années écoulées depuis ce jour tragique de sa disparition. Cela est beau à voir un homme aussi respectueuse de son épouse, après tout ce temps. Beaucoup se montrent bien peu respectueux envers la leur, même quand elle est encore en vie. Mais votre père n'est en aucun cas un homme come les autres. Oh non ! Il est même... extraordinaire, toujours soucieux de la bonne moralité des choses."
Tout en discutant, ils arrivèrent à la fameuse salle de lecture, William passa le premier pour ouvrir la porte à la jeune femme et entra le premier dans la pièce. Son regard surprit Eldred qui tenait devant la cheminée dont les flammes commençaient à faiblir. Une hotte, remplie de bois, était posée près de l'âtre. l'esclave s'apprêtait à la réalimenter. Parfait. Il serait déplorable que la fille du maître tombe malade. Aussi bon et clément que celui-ci puise être, il pardonnait difficilement les défaillances, surtout si en plus celles-ci seraient susceptibles de mettre en péril la vie de son enfant.
"Bonjour, Eldred. Comment allez-vous aujourd'ui ?"
Il se tourna ensuite vers Lavinia.
"Je m'en vais préparer cette collation, madame. Votre père ne devrait pas tarder, soyez-en assuré."
Sur ces paroles, il quitta la pièce en la saluant d'une révérence courtoise.
William Wagner- Domestique
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Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Eldred ne comprenait pas pourquoi on lui avait demandé d’allumer le feu du salon de lecture. Personne n’y venait jamais à part le baron mais il sortait rarement de son bureau et l’on savait généralement quelque temps à l’avance qu’il allait s’y rendre afin de lancer une belle flambée. Ce n’était pas non plus une pièce où il avait l’habitude de recevoir. Pourtant aujourd’hui, on lui avait spécifiquement demandé de maintenir chaque cheminée en activité, ici et dans d’autres pièces. Il se demandait bien quel genre d’invité important pouvait nécessiter tant de soin.
Il était donc devant l’âtre, tisonnier à la main à piquer les restants calcinés de bois et entasser les braises afin de les concentrer. Il déposa de nouvelles buches et se saisit du soufflet afin d’attiser les flammes. Il aimait tout particulièrement cet outil qui lui rappelait -en version miniature et richement ornée- celui de sa forge. À chaque pression, les flammes s’allongeaient un peu plus. La porte s’ouvrit.
Bonjour, Eldred. Comment allez-vous aujourd'hui ?
Il reconnut instantanément la voix de William. Que faisait-il ici ?
- Oh! Bonjour William. Très bien merci et... répondit-il en se retournant pour le saluer.
Et découvrir avec stupéfaction la personne qui l’accompagnait.
... Vous?
Eldred se figea. Coeur compris. Excepté ses doigts qui relâchèrent leur étreinte autour de la poignée. Le soufflet tomba sur la dalle de pierre dans un bruit sourd.
La jeune femme de son expédition au marché...
Je m'en vais préparer cette collation, madame. Votre père ne devrait pas tarder, soyez-en assuré.
Les paroles de William lui parvenaient de manière feutrée. Il n’arrivait toujours pas à s’extraire du regard brun de la jeune noble. Que faisait-elle ici, à Frenn ? Quelle était la probabilité de la revoir quelques jours plus tard au château. Elle était terriblement élégante dans cette nouvelle robe de velours bordée de fourrure avec ses petites pommettes rosies par le froid. Il réalisa subitement que c’était terriblement impoli et s’inclina aussitôt profondément pour la saluer. Il avait terriblement honte de la revoir dans cette situation, lui, qu'elle avait appelé « Monsieur ». Elle qu'il avait… aidé à se déshabiller dans la boutique d’Irène. À peine redressé, son regard fuit vers les nœuds du parquet en noyer. Il avait beaucoup de choses à dire.
Je suis ravie de vous revoir.
Comment allez-vous ?
Vous êtes ravissante.
Vous voyez bien que je ne suis pas un monsieur.
Je vous avais donné rendez-vous à l’église pas ici.
Qu’est-ce qui vous amène à Frenn ?
Et tant d’autres. Mais aucun mot ne parvenait à franchir ses lèvres, bien que celles-ci s’entrouvrirent à plusieurs reprises. De toute façon, un esclave ne parlait pas à un noble sans autorisation. Et pour une fois, cela l’arrangeait. Il aurait voulu disparaitre. Pour la première fois depuis son arrivée, il sentait le terrible M, lui brûler la chair.
Il était donc devant l’âtre, tisonnier à la main à piquer les restants calcinés de bois et entasser les braises afin de les concentrer. Il déposa de nouvelles buches et se saisit du soufflet afin d’attiser les flammes. Il aimait tout particulièrement cet outil qui lui rappelait -en version miniature et richement ornée- celui de sa forge. À chaque pression, les flammes s’allongeaient un peu plus. La porte s’ouvrit.
Bonjour, Eldred. Comment allez-vous aujourd'hui ?
Il reconnut instantanément la voix de William. Que faisait-il ici ?
- Oh! Bonjour William. Très bien merci et... répondit-il en se retournant pour le saluer.
Et découvrir avec stupéfaction la personne qui l’accompagnait.
... Vous?
Eldred se figea. Coeur compris. Excepté ses doigts qui relâchèrent leur étreinte autour de la poignée. Le soufflet tomba sur la dalle de pierre dans un bruit sourd.
La jeune femme de son expédition au marché...
Je m'en vais préparer cette collation, madame. Votre père ne devrait pas tarder, soyez-en assuré.
Les paroles de William lui parvenaient de manière feutrée. Il n’arrivait toujours pas à s’extraire du regard brun de la jeune noble. Que faisait-elle ici, à Frenn ? Quelle était la probabilité de la revoir quelques jours plus tard au château. Elle était terriblement élégante dans cette nouvelle robe de velours bordée de fourrure avec ses petites pommettes rosies par le froid. Il réalisa subitement que c’était terriblement impoli et s’inclina aussitôt profondément pour la saluer. Il avait terriblement honte de la revoir dans cette situation, lui, qu'elle avait appelé « Monsieur ». Elle qu'il avait… aidé à se déshabiller dans la boutique d’Irène. À peine redressé, son regard fuit vers les nœuds du parquet en noyer. Il avait beaucoup de choses à dire.
Je suis ravie de vous revoir.
Comment allez-vous ?
Vous êtes ravissante.
Vous voyez bien que je ne suis pas un monsieur.
Je vous avais donné rendez-vous à l’église pas ici.
Qu’est-ce qui vous amène à Frenn ?
Et tant d’autres. Mais aucun mot ne parvenait à franchir ses lèvres, bien que celles-ci s’entrouvrirent à plusieurs reprises. De toute façon, un esclave ne parlait pas à un noble sans autorisation. Et pour une fois, cela l’arrangeait. Il aurait voulu disparaitre. Pour la première fois depuis son arrivée, il sentait le terrible M, lui brûler la chair.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
William la conduisit jusqu’au salon de lecture. En chemin, Lavinia ne pouvait s'empêcher de se remémorer les moments complices échangés avec sa mère. Lorsqu’elle échappait à la surveillance de sa nourrice, elle aimait l'y retrouver en ces lieux. Elle se tenait toujours près de la cheminée, un livre à la main. C’est elle qui lui avait transmis la passion des ouvrages reliés.
L'employé de son père entra dans la pièce qui semblait déjà accueillir une autre personne.
Lavinia se stoppa net sur le pas de la porte en entendant les mots de William.
Eldred
Mais comment était-ce possible ? Elle le chercha du regard et pu observer l’espace d’un instant le jeune homme hypnotisé par les flammes du foyer. La lumière éclairait son visage à demi tourné. Qu’il semblait paisible en cet instant.
Puis il se retourna pour répondre à William, et là… son cœur loupa un battement. Le visage du jeune homme sembla se figer lorsqu’il la reconnut.
Quelque chose se passait entre eux, une ambiance palpable qui échappa à William. Il ne fit d'ailleurs aucune remarque lorsque le soufflet rebondit sur le sol.
— Je m’en vais préparer cette collation, madame. Votre père ne devrait pas tarder, soyez-en assuré.
Son père ? À l’instant, elle en avait presque oublié la raison de sa visite. Se pourrait-il qu’Eldred soit coutumier de sa famille ? Savait-il donc qui elle était, depuis le début... même à la boutique lorsqu’ils…
Lavinia se mit à rougir à cette pensée que le jeune se soit joué d’elle. Était-il ami ou ennemi de son père ? Dans ce dernier cas, elle avait offert sur un plateau de quoi mettre à mal la réputation de son père.
— Je vous remercie mon brave , réussit-elle à articuler sans bégayer à l’attention de William.
Et il quitta la pièce. La laissant seule avec le jeune homme qui la fixait sans mot dire. Son regard était si intense qu’elle douta. Quelque chose n’allait pas dans sa tenue, dans sa coiffure. Par tous les Saints ! N’était-elle pas présentable accoutrer de la sorte ? Elle passa une main dans une de ses mèches bouclé pour tenter de se rassurer au moins sur sa coiffure.
Toujours en silence, Eldred s’inclina devant-elle. Elle ne savait plus sur quel pieds danser, à chaque fois que son regard se posait sur cet homme son esprit devenait confus. Mais que lui arrivait-il. Pendant qu’elle restait là, sans bouger, figée comme une statue, le jeune homme se releva et fixa le parquet pour de toute évidence ne pas avoir à soutenir son regard.
Lavinia en fut quelque peu vexé, qu’on préfère admirait le sol au lieu de sa personne lui fit regagner le contrôle de son propre corps. Elle s’approcha d’un pas lent et gracieux de l’âtre et ramassa le soufflet.
— Je vous ai connu plus habile de vos mains, Eldred.
Mais que venait-elle de dire ? Ne pouvait-elle tout bonnement pas le saluer et engager la conversation sur un sujet banal qui ne pouvait pas être mal interprété. Et que faisait-elle avec ce soufflet dans les mains ? Elle ne s'en était jamais servie…
Il fallait changer de sujet, trouver un terrain neutre.
— Vous menez des affaires avec la famille de Frenn ?
Bien mieux… Elle pourrait ainsi savoir si Eldred avait été intéressé ou non lors de leur première rencontre. Leur première rencontre… Un frisson la parcourut rien que de s’en souvenir. Elle se débarrassa comme elle le pouvait de cet objet encombrant et rapprocha ses mains du feu , histoire de se redonner une contenance. En même temps, malgré le fait qu’elle ai pensé à prendre ses gants pour venir, ses mains étaient gelées. Curieuse contradiction avec le reste de son corps qui mourait de chaud.
L'employé de son père entra dans la pièce qui semblait déjà accueillir une autre personne.
Lavinia se stoppa net sur le pas de la porte en entendant les mots de William.
Eldred
Mais comment était-ce possible ? Elle le chercha du regard et pu observer l’espace d’un instant le jeune homme hypnotisé par les flammes du foyer. La lumière éclairait son visage à demi tourné. Qu’il semblait paisible en cet instant.
Puis il se retourna pour répondre à William, et là… son cœur loupa un battement. Le visage du jeune homme sembla se figer lorsqu’il la reconnut.
Quelque chose se passait entre eux, une ambiance palpable qui échappa à William. Il ne fit d'ailleurs aucune remarque lorsque le soufflet rebondit sur le sol.
— Je m’en vais préparer cette collation, madame. Votre père ne devrait pas tarder, soyez-en assuré.
Son père ? À l’instant, elle en avait presque oublié la raison de sa visite. Se pourrait-il qu’Eldred soit coutumier de sa famille ? Savait-il donc qui elle était, depuis le début... même à la boutique lorsqu’ils…
Lavinia se mit à rougir à cette pensée que le jeune se soit joué d’elle. Était-il ami ou ennemi de son père ? Dans ce dernier cas, elle avait offert sur un plateau de quoi mettre à mal la réputation de son père.
— Je vous remercie mon brave , réussit-elle à articuler sans bégayer à l’attention de William.
Et il quitta la pièce. La laissant seule avec le jeune homme qui la fixait sans mot dire. Son regard était si intense qu’elle douta. Quelque chose n’allait pas dans sa tenue, dans sa coiffure. Par tous les Saints ! N’était-elle pas présentable accoutrer de la sorte ? Elle passa une main dans une de ses mèches bouclé pour tenter de se rassurer au moins sur sa coiffure.
Toujours en silence, Eldred s’inclina devant-elle. Elle ne savait plus sur quel pieds danser, à chaque fois que son regard se posait sur cet homme son esprit devenait confus. Mais que lui arrivait-il. Pendant qu’elle restait là, sans bouger, figée comme une statue, le jeune homme se releva et fixa le parquet pour de toute évidence ne pas avoir à soutenir son regard.
Lavinia en fut quelque peu vexé, qu’on préfère admirait le sol au lieu de sa personne lui fit regagner le contrôle de son propre corps. Elle s’approcha d’un pas lent et gracieux de l’âtre et ramassa le soufflet.
— Je vous ai connu plus habile de vos mains, Eldred.
Mais que venait-elle de dire ? Ne pouvait-elle tout bonnement pas le saluer et engager la conversation sur un sujet banal qui ne pouvait pas être mal interprété. Et que faisait-elle avec ce soufflet dans les mains ? Elle ne s'en était jamais servie…
Il fallait changer de sujet, trouver un terrain neutre.
— Vous menez des affaires avec la famille de Frenn ?
Bien mieux… Elle pourrait ainsi savoir si Eldred avait été intéressé ou non lors de leur première rencontre. Leur première rencontre… Un frisson la parcourut rien que de s’en souvenir. Elle se débarrassa comme elle le pouvait de cet objet encombrant et rapprocha ses mains du feu , histoire de se redonner une contenance. En même temps, malgré le fait qu’elle ai pensé à prendre ses gants pour venir, ses mains étaient gelées. Curieuse contradiction avec le reste de son corps qui mourait de chaud.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Elle était là, face à lui. Il l’observa glisser distraitement une mèche brune derrière son oreille. Ce ne fut qu’à cet instant qu’il se rendit compte qu’il ne l’avait pas encore saluée. Il s’inclina et quitta son emprise oculaire pour la contemplation des nervures sinueuses du parquet. Il entendit de petits pas lents claquer sur le sol et se rapprocher de lui. A l’extrémité de son champ visuel, il percevait la silhouette féminine se baisser pour ramasser le soufflet. Le soufflet était tombé. Et il l’avait oublié sur le sol.
— Je vous ai connu plus habile de vos mains, Eldred.
Il se redressa d’un bond et se figea avant de lui faire face. Evidemment, il savait pertinemment à quoi elle faisait référence et cela en était d’autant plus gênant qu’ils se trouvaient là, dans un salon du château de son Maitre et non dans la cité où il en aurait ri de bon cœur. Voulait-elle sa mort pour prononcer de telles paroles ici ? Si quelqu’un les surprenait, cela pouvait rapidement devenir dangereux. Il fit un petit pas dans sa direction et se retrouva face à elle et ses grands yeux bruns aux longs cils de biche. Il récupéra sans un bruit le soufflet qu’il déposa à son emplacement. Il ne manquerait plus qu’elle salisse ses délicats petits doigts avec de la suie. Tandis qu’il rapportait l’outil, elle s’évertuait à faire la conversation.
— Vous menez des affaires avec la famille de Frenn ?
Mais… Mais… Mais… Le faisait-elle exprès ? Voulait-elle réellement le mettre dans l’embarras ou pire se jouer de lui ? Il réprima un petit soupir. Comment pouvait-il en être autrement. Cela se voyait qu’il n’avait rien d’un « monsieur », que ce soit par sa tenue ou son ethnie. Les zakrotiens libres à Braktenn ça ne courraient pas les rues. Cette fois, il soupira vraiment. Le petit claquement de ses semelles retentit et la jeune femme se retrouva à ses côtés, mains tendues vers le feu. Il tourna la tête avec dans l’idée de lâcher une répartie acide, mais lorsqu’il croisa son visage angélique et ses doux yeux dans lesquels se reflétaient les flammes rougissantes, il comprit qu’elle était étrangement sincère.
- On peut dire ça comme ça. répondit-il laconiquement en reportant son regard vers le brasier.
Il était partagé entre l’idée de lui dévoiler l’horrible marque qui trônait sur son épaule au milieu des autres cicatrices et celle de poursuivre la conversation innocemment. Elle préfèrerait sans doute oublier ces derniers jours lorsqu’elle saurait qu’il n’était en réalité qu’un esclave. Et il ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Alors autant ne pas s’y attacher et encore moins laisser ses désirs cheminer dans son esprit. Il cligna des paupières et reprit.
- C’est la première fois que je vous vois à Frenn depuis mon arrivée.
Et il était somme toute là depuis bientôt un an. Des invités, il en voyait régulièrement passer au château même si le baron était peu avide de mondanités. Et elle n’était pas le genre de personne qu’il aurait oublié de si tôt. Pas quand son image revenait régulièrement le hanter.
Cervelle d’eider va!
— Je vous ai connu plus habile de vos mains, Eldred.
Il se redressa d’un bond et se figea avant de lui faire face. Evidemment, il savait pertinemment à quoi elle faisait référence et cela en était d’autant plus gênant qu’ils se trouvaient là, dans un salon du château de son Maitre et non dans la cité où il en aurait ri de bon cœur. Voulait-elle sa mort pour prononcer de telles paroles ici ? Si quelqu’un les surprenait, cela pouvait rapidement devenir dangereux. Il fit un petit pas dans sa direction et se retrouva face à elle et ses grands yeux bruns aux longs cils de biche. Il récupéra sans un bruit le soufflet qu’il déposa à son emplacement. Il ne manquerait plus qu’elle salisse ses délicats petits doigts avec de la suie. Tandis qu’il rapportait l’outil, elle s’évertuait à faire la conversation.
— Vous menez des affaires avec la famille de Frenn ?
Mais… Mais… Mais… Le faisait-elle exprès ? Voulait-elle réellement le mettre dans l’embarras ou pire se jouer de lui ? Il réprima un petit soupir. Comment pouvait-il en être autrement. Cela se voyait qu’il n’avait rien d’un « monsieur », que ce soit par sa tenue ou son ethnie. Les zakrotiens libres à Braktenn ça ne courraient pas les rues. Cette fois, il soupira vraiment. Le petit claquement de ses semelles retentit et la jeune femme se retrouva à ses côtés, mains tendues vers le feu. Il tourna la tête avec dans l’idée de lâcher une répartie acide, mais lorsqu’il croisa son visage angélique et ses doux yeux dans lesquels se reflétaient les flammes rougissantes, il comprit qu’elle était étrangement sincère.
- On peut dire ça comme ça. répondit-il laconiquement en reportant son regard vers le brasier.
Il était partagé entre l’idée de lui dévoiler l’horrible marque qui trônait sur son épaule au milieu des autres cicatrices et celle de poursuivre la conversation innocemment. Elle préfèrerait sans doute oublier ces derniers jours lorsqu’elle saurait qu’il n’était en réalité qu’un esclave. Et il ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Alors autant ne pas s’y attacher et encore moins laisser ses désirs cheminer dans son esprit. Il cligna des paupières et reprit.
- C’est la première fois que je vous vois à Frenn depuis mon arrivée.
Et il était somme toute là depuis bientôt un an. Des invités, il en voyait régulièrement passer au château même si le baron était peu avide de mondanités. Et elle n’était pas le genre de personne qu’il aurait oublié de si tôt. Pas quand son image revenait régulièrement le hanter.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Eldred se dressa face à elle, elle en eut le souffle coupé. Mais au lieu d’entendre le son agréable de son accent, c’est le silence qui lui répondit. Il s’obstinait à l’éviter du regard, à part un instant où elle crut qu’il allait lui adresser la parole. Il n’en fit rien. Délicatement, il lui prit le soufflet des mains et alla le remettre à sa place.
Il ne réagit même pas à sa question. Le comportement du jeune homme jeta un froid entre eux. Elle observa le feu d’un regard triste. Qu’elle était naïve d’avoir cru que… Elle l’entendit souffler et à cet instant elle comprit. Elle s’était faite des idées, comment pouvait-elle vraiment intéresser quelqu’un de la sorte. Même affublée de ses plus beaux effets, cela ne changeait rien, elle restait fade aux yeux des autres…
— On peut dire ça comme ça.
Les mots prononcés d’une manière si désinvolte, sans même ce soupçon de plaisanterie qu’il lui avait servi quelques jours auparavant finir par l'achever. Elle en avait presque les larmes aux yeux … pourquoi se mettait-elle dans de tels états?
Elle se détourna de l’âtre en prenant soin de faire son demi-tour du côté inverse de là où se tenait Eldred. Elle ne voulait pas être humiliée plus que nécessaire et il lui fallait un peu de temps pour encaisser ce qui se passait en ce moment.
— C’est la première fois que je vous vois à Frenn depuis mon arrivée.
Ces mots furent prononcés alors qu’elle s’apprêtait à s’éloigner. Pourtant, Lavina ne s’arrêta et se dirigea vers le fauteuil près de la fenêtre. Elle sentait le poids du regard du jeune homme dans son dos, mais tenta de ne pas y penser. Il fallait qu’elle reprenne le contrôle de ses émotions et de la situation. Arrivée à destination elle n’osa pas s’asseoir et décida de se positionner derrière le dos du siège.. Une médiocre barrière qui la séparait d’Eldred. Elle planta son regard vers l’horizon, seule manière de ne pas être perturbée par le jeune homme.
— Vous ne devez pas être là depuis longtemps dans ce cas, répondit-elle d’une voix éteinte. Je suis déjà venue à Frenn, mais il y a très longtemps...
D’un seul coup, l’envie lui prit d’orienter la conversation sur un terrain des plus glissants. Kit à jouer le tout pour le tout et se ridiculiser jusqu’au bout, il fallait que cela sorte.
— Je suis ressortie en ville hier et cette fois-ci accompagnée vue que les rues ne sont plus aussi sûres… Je me suis arrêtée à l’église Saint Eustache.
Lavinia se risqua à regarder Eldred et le sentiment qu’elle lut sur son visage la perturba. Elle n’arrivait pas à le déchiffrer. Elle se racla la gorge pour se redonner constance et continuer son récit. Le regard que lui avait lancé le jeune homme la fit revenir sur sa décision, il fallait qu’elle se sorte de ce mauvais pas.
— N’ayez crainte, je ne m’y rendais pas pour vous y voir, lança-t-elle sur un ton gêné. C’est là bas que l’on a rendu hommage à ma mère lorsqu’elle nous a quittés. C’est une charmante bâtisse ,
Elle se souvenait des rencontres qu’elle y avait fait la veille et ne sut pourquoi elle aborda le sujet avec Eldred qui semblait rester de marbre face à elle. Le fait de parler l’empêcher de s’attarder sur son malaise.
— J’y ai rencontré un homme charmant qui s'est beaucoup intéressé à moi. Je dois l’avouer son comportement m’a un peu déstabilisé, je ne me rappelais plus que les hommes d’église pouvaient se montrer si… proches de leurs paroissiens. Le père Thierry, vous connaissez ? Tout ça pour dire que je vous remercie du conseil, cette église est bien la seule chose qui n’est pas changé depuis mon départ...
Lavinia crut voir la pâleur envahir le visage d’Eldred, ou bien était-ce l’effet des flammes sur sa peau?
— Je pense que je vais me taire à présent, je dois vous ennuyer avec toutes ces paroles inutiles...
Le moment était arrivé, la conversation avait cessé. Elle jouait avec ses mains pour canaliser son anxiété et se mordit la lèvre. Décidément, le service de sa collation ne lui avait jamais paru aussi long.
Il ne réagit même pas à sa question. Le comportement du jeune homme jeta un froid entre eux. Elle observa le feu d’un regard triste. Qu’elle était naïve d’avoir cru que… Elle l’entendit souffler et à cet instant elle comprit. Elle s’était faite des idées, comment pouvait-elle vraiment intéresser quelqu’un de la sorte. Même affublée de ses plus beaux effets, cela ne changeait rien, elle restait fade aux yeux des autres…
— On peut dire ça comme ça.
Les mots prononcés d’une manière si désinvolte, sans même ce soupçon de plaisanterie qu’il lui avait servi quelques jours auparavant finir par l'achever. Elle en avait presque les larmes aux yeux … pourquoi se mettait-elle dans de tels états?
Elle se détourna de l’âtre en prenant soin de faire son demi-tour du côté inverse de là où se tenait Eldred. Elle ne voulait pas être humiliée plus que nécessaire et il lui fallait un peu de temps pour encaisser ce qui se passait en ce moment.
— C’est la première fois que je vous vois à Frenn depuis mon arrivée.
Ces mots furent prononcés alors qu’elle s’apprêtait à s’éloigner. Pourtant, Lavina ne s’arrêta et se dirigea vers le fauteuil près de la fenêtre. Elle sentait le poids du regard du jeune homme dans son dos, mais tenta de ne pas y penser. Il fallait qu’elle reprenne le contrôle de ses émotions et de la situation. Arrivée à destination elle n’osa pas s’asseoir et décida de se positionner derrière le dos du siège.. Une médiocre barrière qui la séparait d’Eldred. Elle planta son regard vers l’horizon, seule manière de ne pas être perturbée par le jeune homme.
— Vous ne devez pas être là depuis longtemps dans ce cas, répondit-elle d’une voix éteinte. Je suis déjà venue à Frenn, mais il y a très longtemps...
D’un seul coup, l’envie lui prit d’orienter la conversation sur un terrain des plus glissants. Kit à jouer le tout pour le tout et se ridiculiser jusqu’au bout, il fallait que cela sorte.
— Je suis ressortie en ville hier et cette fois-ci accompagnée vue que les rues ne sont plus aussi sûres… Je me suis arrêtée à l’église Saint Eustache.
Lavinia se risqua à regarder Eldred et le sentiment qu’elle lut sur son visage la perturba. Elle n’arrivait pas à le déchiffrer. Elle se racla la gorge pour se redonner constance et continuer son récit. Le regard que lui avait lancé le jeune homme la fit revenir sur sa décision, il fallait qu’elle se sorte de ce mauvais pas.
— N’ayez crainte, je ne m’y rendais pas pour vous y voir, lança-t-elle sur un ton gêné. C’est là bas que l’on a rendu hommage à ma mère lorsqu’elle nous a quittés. C’est une charmante bâtisse ,
Elle se souvenait des rencontres qu’elle y avait fait la veille et ne sut pourquoi elle aborda le sujet avec Eldred qui semblait rester de marbre face à elle. Le fait de parler l’empêcher de s’attarder sur son malaise.
— J’y ai rencontré un homme charmant qui s'est beaucoup intéressé à moi. Je dois l’avouer son comportement m’a un peu déstabilisé, je ne me rappelais plus que les hommes d’église pouvaient se montrer si… proches de leurs paroissiens. Le père Thierry, vous connaissez ? Tout ça pour dire que je vous remercie du conseil, cette église est bien la seule chose qui n’est pas changé depuis mon départ...
Lavinia crut voir la pâleur envahir le visage d’Eldred, ou bien était-ce l’effet des flammes sur sa peau?
— Je pense que je vais me taire à présent, je dois vous ennuyer avec toutes ces paroles inutiles...
Le moment était arrivé, la conversation avait cessé. Elle jouait avec ses mains pour canaliser son anxiété et se mordit la lèvre. Décidément, le service de sa collation ne lui avait jamais paru aussi long.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Finalement elle s’éloigna. Il regretta subitement son ton plus froid qu’il ne l’aurait voulu. Ce n’était pas ce qu’il aurait voulu lui transmettre, mais… Il fallait se rendre à l’évidence, lorsqu’elle saurait qu’il n’était qu’un esclave, elle finirait par ne plus voir. Il referait partie du décor de Frenn au même titre que les armures, tableau et sculpture du château, à la différence près qu’on ne s’arrêtait pas vraiment pour le contempler. Enfin excepté, la jeune femme, mais c’était car elle s’obstinait à ne pas voir l’évidence.
- Je suis arrivé en avril, c’est déjà long pour moi. Mais il semblerait que ce ne soit que le début
Il n’arrivait pas à baisser les défenses qui s’étaient subitement dressées devant lui, alors même qu’il sentait son cœur battre plus vite tandis qu’il l’épiait de dos. Ce n’était pas non plus ce que disait cette envie indécente d’aller s’excuser en la prenant dans ses bras.
— Je suis ressortie en ville hier et cette fois-ci accompagnée vue que les rues ne sont plus aussi sûres… Je me suis arrêtée à l’église Saint Eustache.
Si seulement… Si seulement, il avait pu être là… Il aurait dû venir tous les jours là-bas dans l’espoir de le revoir. Elle se retourna et son cœur rata un battement, mais cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Il se retrouva de nouveau happé par ses grands yeux bruns et hypnotisé par sa voix.
— J’y ai rencontré un homme charmant qui s'est beaucoup intéressé à moi. Je dois l’avouer son comportement m’a un peu déstabilisé, je ne me rappelais plus que les hommes d’église pouvaient se montrer si… proches de leurs paroissiens. Le père Thierry, vous connaissez ?
Le nom du curé ramena immédiatement Eldred à la réalité comme si la bulle dans laquelle il était en train d’errer venait subitement d’exploser. Cette maudite pisse de troll débauché acariâtre.
Ses yeux s’écarquillèrent et tous ses muscles se crispèrent, poings compris. S’il avait malheur de toucher un seul de ses cheveux, il ferait en sorte qu’il n’est plus la possibilité de recommencer. Eldred n’avait pas repris la parole. Égaré dans ses pensées, tenaillé par la crainte, il remarqua finalement sa gêne palpable. Sans réfléchir, il combla en trois grandes enjambées le vide qui les séparait et attrapa son avant-bras avant de plonger son regard dans le sien.
- Vous ne devez pas le revoir, vous m’entendez ? Ce prêtre n’a rien de catholique. C’est un débauché notoire. Et croyez-moi son confessionnal n’a rien de sacré loin de là. son ton se fit plus suppliant Je vous en prie… C’est bien plus dangereux que les ruelles de Braktenn…
Il tenait toujours son bras dans sa main, il sentait la chaleur de sa peau à travers le velours tiède. C’était parfaitement interdit. Qu’était-il en train de faire ? Si quelqu’un entrait… Il relâcha son bras.
- Excusez-moi, je n’aurai pas dû.
Eldred ne savait plus où se mettre. Il voulait disparaitre et rester là à la fois. Il voulait continuer de se perdre dans son regard et le fuir de peur de s’y noyer. Il voulait respecter les règles et les enfreindre toute à la fois. Il était soulagé d’être à Frenn et frustré d’y être enfermé…
- Je suis arrivé en avril, c’est déjà long pour moi. Mais il semblerait que ce ne soit que le début
Il n’arrivait pas à baisser les défenses qui s’étaient subitement dressées devant lui, alors même qu’il sentait son cœur battre plus vite tandis qu’il l’épiait de dos. Ce n’était pas non plus ce que disait cette envie indécente d’aller s’excuser en la prenant dans ses bras.
— Je suis ressortie en ville hier et cette fois-ci accompagnée vue que les rues ne sont plus aussi sûres… Je me suis arrêtée à l’église Saint Eustache.
Si seulement… Si seulement, il avait pu être là… Il aurait dû venir tous les jours là-bas dans l’espoir de le revoir. Elle se retourna et son cœur rata un battement, mais cette fois-ci, il ne détourna pas le regard. Il se retrouva de nouveau happé par ses grands yeux bruns et hypnotisé par sa voix.
— J’y ai rencontré un homme charmant qui s'est beaucoup intéressé à moi. Je dois l’avouer son comportement m’a un peu déstabilisé, je ne me rappelais plus que les hommes d’église pouvaient se montrer si… proches de leurs paroissiens. Le père Thierry, vous connaissez ?
Le nom du curé ramena immédiatement Eldred à la réalité comme si la bulle dans laquelle il était en train d’errer venait subitement d’exploser. Cette maudite pisse de troll débauché acariâtre.
Tu vois, le confessionnal là-bas ? Je nettoie régulièrement la partie droite, là où le confessé s'assit, car on y trouve des substances pour le moins..
Ses yeux s’écarquillèrent et tous ses muscles se crispèrent, poings compris. S’il avait malheur de toucher un seul de ses cheveux, il ferait en sorte qu’il n’est plus la possibilité de recommencer. Eldred n’avait pas repris la parole. Égaré dans ses pensées, tenaillé par la crainte, il remarqua finalement sa gêne palpable. Sans réfléchir, il combla en trois grandes enjambées le vide qui les séparait et attrapa son avant-bras avant de plonger son regard dans le sien.
- Vous ne devez pas le revoir, vous m’entendez ? Ce prêtre n’a rien de catholique. C’est un débauché notoire. Et croyez-moi son confessionnal n’a rien de sacré loin de là. son ton se fit plus suppliant Je vous en prie… C’est bien plus dangereux que les ruelles de Braktenn…
Il tenait toujours son bras dans sa main, il sentait la chaleur de sa peau à travers le velours tiède. C’était parfaitement interdit. Qu’était-il en train de faire ? Si quelqu’un entrait… Il relâcha son bras.
- Excusez-moi, je n’aurai pas dû.
Eldred ne savait plus où se mettre. Il voulait disparaitre et rester là à la fois. Il voulait continuer de se perdre dans son regard et le fuir de peur de s’y noyer. Il voulait respecter les règles et les enfreindre toute à la fois. Il était soulagé d’être à Frenn et frustré d’y être enfermé…
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Elle vit Eldred se rapprochait d’elle à une vitesse qui la laissa pantoise. Ce qu’elle lisait dans ses yeux, elle ne pouvait le décrire. Et il se saisit de son avant-bras. Elle aurait dû se sentir gênée par ce contact ou même offensé, mais le sentiment qui naissait au fond d’elle était tout autre. Ses lèvres étaient entrouvertes, son regard captivé par le jeune nordique. Que se passait-il donc ?
Elle se devait d’aimer son époux, mais qu’était-ce aimer ? Elle éprouvait de l’affection comme pour sa famille, comme un frère, un membre qu’on lui imposait et avec qui il fallait composer. À la boutique, dans les rues, ce petit jeu qui s’était installé, elle s’était forcé à l'intégrer comme une attitude normale, comme elle chahutait à l’époque lorsqu’elle était enfant. Après tout, elle n’était pas à la cour à Braktenn…
Mais voilà, le Père Thierry… Ce qu’elle avait ressentit n’avait rien avoir avec ce qu’elle ressentait à l’instant. Le toucher de sa peau sur la sienne… rien avoir avec la chaleur que dégageait Eldred. Rien à voir avec son souffle dans son dos lorsqu’il l’avait délesté de son corset.
— Vous ne devez pas le revoir, vous m’entendez ? Ce prêtre n’a rien de catholique. C’est un débauché notoire. Et croyez-moi son confessional n’a rien de sacré loin de là.
— Mais… mais ma mère. C’est lui qui a organisé ses obsèques. Elle l’appréciait tellement. Il m’en a dit tellement de belles choses…
— Je vous en prie… C’est bien plus dangereux que les ruelles de Braktenn…
Elle se souvint de ce moment à l’église, événement qu’elle avait essayé de refouler, se disant qu’il n’y avait rien d’anormal dans ce comportement. Pourtant d’autres étaient intervenus… Un frisson la glaça. Instinctivement, sans qu'elle ne sache pourquoi… ou peut-être car le jeune homme avait fait le premier pas, que sa main autour de son avant-bras qui s’était légèrement contractée à ses mots sur le père Thierry la rassurer, elle esquissa un mouvement.
Sans regarder le jeune homme, car il était certain qu’à cet instant si leurs yeux se croisaient elle serait prête à défaillir, elle posa sa main sur le torse d’Eldred. À travers le tissu, elle sentait sa respiration,nla chaleur de son corps. Le rythme du battement de son cœur réfrénait ses tremblements pourtant bien présents.
— Il comprenait ma douleur… susura-t-elle. Je...Il… quand sa main m’a… je ne savais plus quoi faire et puis…
Lavinia stoppa son récit sans préciser qu’on était venue à son aide et que rien de plus dégradant n'était arrivé. Elle ne pensa même pas à l’interprétation qu’Eldred allait en faire. Non, ses yeux étaient fixés sur sa main. Sa main contre le torse du jeune homme. Sa main sur laquelle trônait l’anneau qui la liait à son époux. Comme à l’église un vertige la saisit, elle tenta de s’écarter. Elle n’entendit que de trop loin les excuses d’Eldred et un froid la gagna quand il rompit le contact, mais il sembla que pendant qu’elle paniquait le jeune homme était de nouveau à ses côtés.
Il ne fallait pas croire, Lavinia était peut être naïve sur certains points, mais même si elle voulait occulter certains détails, elle savait. Le jeune homme face à elle n’était tout bonnement pas noble. Elle le savait très bien. Mais qui était-il ? Et que pensait-il d’elle à présent ? Elle qui en si peu de temps se laissait aborder et… toucher par n’importe quel homme. Il devait la prendre pour … pour une fille de joie. Oui, il devait penser qu’elle n’était qu’une de ces belles créatures qu’on payait pour des moments de plaisirs. Que c’était pour ça qu’elle s’était montrée si cavalière. Il… Il fallait vraiment qu’elle s’assoit avant que ses jambes ne puissent plus la soutenir
Elle se devait d’aimer son époux, mais qu’était-ce aimer ? Elle éprouvait de l’affection comme pour sa famille, comme un frère, un membre qu’on lui imposait et avec qui il fallait composer. À la boutique, dans les rues, ce petit jeu qui s’était installé, elle s’était forcé à l'intégrer comme une attitude normale, comme elle chahutait à l’époque lorsqu’elle était enfant. Après tout, elle n’était pas à la cour à Braktenn…
Mais voilà, le Père Thierry… Ce qu’elle avait ressentit n’avait rien avoir avec ce qu’elle ressentait à l’instant. Le toucher de sa peau sur la sienne… rien avoir avec la chaleur que dégageait Eldred. Rien à voir avec son souffle dans son dos lorsqu’il l’avait délesté de son corset.
— Vous ne devez pas le revoir, vous m’entendez ? Ce prêtre n’a rien de catholique. C’est un débauché notoire. Et croyez-moi son confessional n’a rien de sacré loin de là.
— Mais… mais ma mère. C’est lui qui a organisé ses obsèques. Elle l’appréciait tellement. Il m’en a dit tellement de belles choses…
— Je vous en prie… C’est bien plus dangereux que les ruelles de Braktenn…
Elle se souvint de ce moment à l’église, événement qu’elle avait essayé de refouler, se disant qu’il n’y avait rien d’anormal dans ce comportement. Pourtant d’autres étaient intervenus… Un frisson la glaça. Instinctivement, sans qu'elle ne sache pourquoi… ou peut-être car le jeune homme avait fait le premier pas, que sa main autour de son avant-bras qui s’était légèrement contractée à ses mots sur le père Thierry la rassurer, elle esquissa un mouvement.
Sans regarder le jeune homme, car il était certain qu’à cet instant si leurs yeux se croisaient elle serait prête à défaillir, elle posa sa main sur le torse d’Eldred. À travers le tissu, elle sentait sa respiration,nla chaleur de son corps. Le rythme du battement de son cœur réfrénait ses tremblements pourtant bien présents.
— Il comprenait ma douleur… susura-t-elle. Je...Il… quand sa main m’a… je ne savais plus quoi faire et puis…
Lavinia stoppa son récit sans préciser qu’on était venue à son aide et que rien de plus dégradant n'était arrivé. Elle ne pensa même pas à l’interprétation qu’Eldred allait en faire. Non, ses yeux étaient fixés sur sa main. Sa main contre le torse du jeune homme. Sa main sur laquelle trônait l’anneau qui la liait à son époux. Comme à l’église un vertige la saisit, elle tenta de s’écarter. Elle n’entendit que de trop loin les excuses d’Eldred et un froid la gagna quand il rompit le contact, mais il sembla que pendant qu’elle paniquait le jeune homme était de nouveau à ses côtés.
Il ne fallait pas croire, Lavinia était peut être naïve sur certains points, mais même si elle voulait occulter certains détails, elle savait. Le jeune homme face à elle n’était tout bonnement pas noble. Elle le savait très bien. Mais qui était-il ? Et que pensait-il d’elle à présent ? Elle qui en si peu de temps se laissait aborder et… toucher par n’importe quel homme. Il devait la prendre pour … pour une fille de joie. Oui, il devait penser qu’elle n’était qu’une de ces belles créatures qu’on payait pour des moments de plaisirs. Que c’était pour ça qu’elle s’était montrée si cavalière. Il… Il fallait vraiment qu’elle s’assoit avant que ses jambes ne puissent plus la soutenir
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Eldred écouta le récit de la jeune femme et ne put s’empêcher de tressaillir. Il oscillait entre la crainte que l’on ait abusé d’elle et l’envie de mettre un bon coup de genoux dans les couilles de cette vieille viande avariée répugnante. Lui refaire le portrait également… Le défigurer suffisamment pour lui passer l’envie d’user de son emprise.
- J’ignore ce qu’il vous a dit mais ce n’est que dans l’unique but de profiter de vous… Je suis désolé
Il tenait toujours son bras et le relâcha subitement. Il s’emportait lentement mais sûrement. Son cœur s’emballa. Surtout quand sa main se posa sur le sien. Elle devait le sentir, battre si fort, à travers sa fine tunique en laine. Lui, sentait parfaitement chacun de ses doigts, tout comme la chaleur qui se diffusait au travers et irradié sur sa peau. Il baissa les yeux sur la délicate petite main si blanche sur sa tenue maronnasse et déglutit péniblement.
Il ne fallut rien de moi que la fin de l’histoire pour le réveiller de nouveau. Sa main ? Sa main ?! Les pires images lui vinrent instantanément à l’esprit. Caressant sa gorge, sa poitrine, remontant sous ses jupons… Il secoua la tête pour chasser ces pensées et attrapa ses épaules.
- Qu’est-ce qu’il vous a fait ? Il a abusé de vous ? Dites-le moi, dites-le moi et je vous jure qu’il ne vous importunera plus jamais.
Et tant pis pour le bûcher. Tant pis pour Dyonis. Tant pis pour tout. Ils n’auraient qu’à le pendre, bras en croix, sur les murailles de Braktenn pour avoir tué un prêtre dans son église. Il s’en fichait pas mal. Il paierait son crime. Personne n’avait le droit d’être abusé de la sorte et… encore moins elle. Si douce et si forte à la fois.
Et encore une fois… Il s'égara dans ses grands yeux bruns, sans même réaliser qu’il n’aurait jamais dû, ni dire, ni faire ce qu’il faisait.
Ils allaient revenir. Williams et son père. D’un instant à l’autre mais il ne parvenait pas à s’en détacher. Pas après avoir découvert qu’on avait tenté de lui faire du mal.
- J’ignore ce qu’il vous a dit mais ce n’est que dans l’unique but de profiter de vous… Je suis désolé
Il tenait toujours son bras et le relâcha subitement. Il s’emportait lentement mais sûrement. Son cœur s’emballa. Surtout quand sa main se posa sur le sien. Elle devait le sentir, battre si fort, à travers sa fine tunique en laine. Lui, sentait parfaitement chacun de ses doigts, tout comme la chaleur qui se diffusait au travers et irradié sur sa peau. Il baissa les yeux sur la délicate petite main si blanche sur sa tenue maronnasse et déglutit péniblement.
Il ne fallut rien de moi que la fin de l’histoire pour le réveiller de nouveau. Sa main ? Sa main ?! Les pires images lui vinrent instantanément à l’esprit. Caressant sa gorge, sa poitrine, remontant sous ses jupons… Il secoua la tête pour chasser ces pensées et attrapa ses épaules.
- Qu’est-ce qu’il vous a fait ? Il a abusé de vous ? Dites-le moi, dites-le moi et je vous jure qu’il ne vous importunera plus jamais.
Et tant pis pour le bûcher. Tant pis pour Dyonis. Tant pis pour tout. Ils n’auraient qu’à le pendre, bras en croix, sur les murailles de Braktenn pour avoir tué un prêtre dans son église. Il s’en fichait pas mal. Il paierait son crime. Personne n’avait le droit d’être abusé de la sorte et… encore moins elle. Si douce et si forte à la fois.
Et encore une fois… Il s'égara dans ses grands yeux bruns, sans même réaliser qu’il n’aurait jamais dû, ni dire, ni faire ce qu’il faisait.
Ils allaient revenir. Williams et son père. D’un instant à l’autre mais il ne parvenait pas à s’en détacher. Pas après avoir découvert qu’on avait tenté de lui faire du mal.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Est-ce que nos tourtereaux vont-ls être surpris ?
1-30 : Ils n'entendent rien du tout.
31-50 : Eldred perçoit un bruit de pas lointain mais réagit à peine.
51-60 : Eldred finit par entendre les pas distinctement.
61-70 : Lavinia perçoit la première les pas et avertit Eldred
71-90 : Lavinia perçoit les pas mais ne dit rien, trop captivée par Eldred
91-100 : Ils les entendent tous les deux, presque en même temps.
1-30 : Ils n'entendent rien du tout.
31-50 : Eldred perçoit un bruit de pas lointain mais réagit à peine.
51-60 : Eldred finit par entendre les pas distinctement.
61-70 : Lavinia perçoit la première les pas et avertit Eldred
71-90 : Lavinia perçoit les pas mais ne dit rien, trop captivée par Eldred
91-100 : Ils les entendent tous les deux, presque en même temps.
William Wagner- Domestique
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Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Le membre 'William Wagner' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé 100' : 55
'Dé 100' : 55
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
A présent, comment se déroulera l'ordred'arrivée :
1-2 : Dyonis arrive le premier
3-4 : Dyonis et William arrivent ensemble
5-6 : William arrive en premier
1-2 : Dyonis arrive le premier
3-4 : Dyonis et William arrivent ensemble
5-6 : William arrive en premier
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Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Le membre 'William Wagner' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Eldred lui avait saisit les épaules, elle en écarquilla les yeux de surprise. Que faisait-il ? Qu’est-ce qui lui faisait si peur ? Ce fameux père Thierry ? Avait-il vraiment peur pour elle ? Pour elle…
Lavinia déglutit, comment devait-elle réagir ? Sa respiration se bloqua, elle ne pouvait laisser libre cours à ce que son corps souhaitait. Mais… Mais cette réaction qu’avez-eu le jeune homme, personne ne l’avait jamais eu pour elle. Même son époux.
— Qu’est-ce qu’il vous a fait ? Il a abusé de vous ?
Ce qu’il lui avait fait ? Elle n’en était pas encore certaine. Un instant elle hésita, le rapprochement du père Thierry était-il aussi déplacé ? Lui, homme de Dieu ? Abusé ?
— Euh je… abusé ? Je ne sais pas si on peut le qualifier ainsi. Il s’est permis de me caresser …
— Dites-le moi, dites-le moi et je vous jure qu’il ne vous importunera plus jamais.
— Plus jamais ? Que comptez-vous faire ? Je…
Lavinia serra la tunique du jeune homme entre ses doigts. Pourquoi commettre une telle folie pour elle ? Elle n’était rien pour lui.
Sous ses doigts elle le sentit se raidir. À cause de son geste ? Il rompit le contact mais ses yeux plongeaient toujours dans les siens. Il se recula et dirigea son regard vers la porte. Seigneur ! William revenait-il des cuisines ? Elle ajusta rapidement sa tenue et pria que son visage ne trahisse ses pensées les plus profondes
Lavinia déglutit, comment devait-elle réagir ? Sa respiration se bloqua, elle ne pouvait laisser libre cours à ce que son corps souhaitait. Mais… Mais cette réaction qu’avez-eu le jeune homme, personne ne l’avait jamais eu pour elle. Même son époux.
— Qu’est-ce qu’il vous a fait ? Il a abusé de vous ?
Ce qu’il lui avait fait ? Elle n’en était pas encore certaine. Un instant elle hésita, le rapprochement du père Thierry était-il aussi déplacé ? Lui, homme de Dieu ? Abusé ?
— Euh je… abusé ? Je ne sais pas si on peut le qualifier ainsi. Il s’est permis de me caresser …
— Dites-le moi, dites-le moi et je vous jure qu’il ne vous importunera plus jamais.
— Plus jamais ? Que comptez-vous faire ? Je…
Lavinia serra la tunique du jeune homme entre ses doigts. Pourquoi commettre une telle folie pour elle ? Elle n’était rien pour lui.
Sous ses doigts elle le sentit se raidir. À cause de son geste ? Il rompit le contact mais ses yeux plongeaient toujours dans les siens. Il se recula et dirigea son regard vers la porte. Seigneur ! William revenait-il des cuisines ? Elle ajusta rapidement sa tenue et pria que son visage ne trahisse ses pensées les plus profondes
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Là-dessus, des pas rapides et décidés résonnent à l'autre bout du couloir, se rapprochent, et bientôt ce sont les deux battants de la lourde porte en bois sculpté qui s'ouvrent sur Dyonis. L'homme, toujours en costume sombre, est cependant d'une gaîté qui se voit rarement sur son visage ! Un immense sourire, une démarche enlevée, ses yeux qui pétillent d'émotion à la vue de Lavinia. Vite, le châtelain avance droit vers elle, ouvrant large ses bras sans mains. Il enlace la jeune femme, referme son étreinte dans son dos - mais comme toujours pas complètement, et avec l'immense délicatesse de ne pas la heurter ni avec sa main de métal ni par son crochet.
"Oh Lavinia, enfin vous ici ! Ma chère fille, quel bonheur !"
Toutes ses lourdes responsabilités semblent un temps tomber de ses épaules. Il ne pense qu'aux merveilleux moments familiaux qui l'attendent, à la jeunesse, à la gaîté, à la conversation de Lavinia qui vont animer un peu ce froid domaine et ses pierres médiévales où transpire l'hiver.
C'est seulement en se détachant de Lavinia après ce câlin que Dyonis remarque Eldred également dans la pièce. Sans doute venu s'acquitter de sa tâche récurrente de la saison : réalimenter les cheminées.
"Bonjour, Eldred." prend-il même soin de dire dans sa bonne humeur du jour. Aussitôt, il s'en retourne vers Lavinia et poursuit : "Avez-vous fait bon voyage ? Et qu'en a-t-il été de ces premiers jours de votre retour à Braktenn, racontez-moi tout !" (Un temps, s'amusant de son propre empressement puis lui désignant un des fauteuils de la pièce) "Mais assoyons-nous pour cela." Soudain, il remarque son air troublé, sa respiration qui a l'air rapide, comme si quelque chose était arrivé juste avant qu'il n'entre. Soucieux, Dyonis fronce un sourcil : "Mais pardonnez-moi mon engouement... Vous est-il arrivé quelque chose ?"
"Oh Lavinia, enfin vous ici ! Ma chère fille, quel bonheur !"
Toutes ses lourdes responsabilités semblent un temps tomber de ses épaules. Il ne pense qu'aux merveilleux moments familiaux qui l'attendent, à la jeunesse, à la gaîté, à la conversation de Lavinia qui vont animer un peu ce froid domaine et ses pierres médiévales où transpire l'hiver.
C'est seulement en se détachant de Lavinia après ce câlin que Dyonis remarque Eldred également dans la pièce. Sans doute venu s'acquitter de sa tâche récurrente de la saison : réalimenter les cheminées.
"Bonjour, Eldred." prend-il même soin de dire dans sa bonne humeur du jour. Aussitôt, il s'en retourne vers Lavinia et poursuit : "Avez-vous fait bon voyage ? Et qu'en a-t-il été de ces premiers jours de votre retour à Braktenn, racontez-moi tout !" (Un temps, s'amusant de son propre empressement puis lui désignant un des fauteuils de la pièce) "Mais assoyons-nous pour cela." Soudain, il remarque son air troublé, sa respiration qui a l'air rapide, comme si quelque chose était arrivé juste avant qu'il n'entre. Soucieux, Dyonis fronce un sourcil : "Mais pardonnez-moi mon engouement... Vous est-il arrivé quelque chose ?"
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Le verdict tomba : ce maudit prêtre avait osé la caresser .
Il l’avait touché.
Il avait posé ses ignobles mains sur elle.
Il avait abusé de sa confiance.
Il avait usé de son autorité.
Eldred se mura dans un lourd silence. Seuls ses yeux brillaient d’une profonde colère. Ce qu’il comptait faire. Elle n’avait pas besoin de le savoir. Les jeunes princesses n’avaient pas besoin d’entendre ce genre de détail sordide. Elle était en train de serrer sa tunique entre ses doigts lorsqu’il entendit subitement des pas dans le couloir. William. William revenait.
Il retrouva d’un coup tous ses sens et s’éloigna d’elle en lui indiquant la porte.
Sauf que ce ne fut pas William. C’était Dyonis. Un Dyonis débordant d’une joie absolument inconnue. Il aurait pu prendre une de ces mixtures à base de champignons dont raffolait les chamanes que ça ne l’aurait pas étonnée. Pourquoi était-il dans cet état ? Un peu plus et il sautillait en sifflotant ! Il serra la jeune femme dans ses bras d’une manière étrangement affectueuse.
Ma chère fille
Eldred fit un pas en arrière. Sous l’effet du choc. Sa fille. Sa fille ? C’était elle, Lavinia ? Il avait délacé le corset de la fille de son maitre ? Il lui avait fait les yeux doux ? Ce n’était pas juste une noble. C’était la fille de Dyonis ! S’il l’apprenait, il était mort. Il finirait pendu bras en crois sur les murailles. Un frisson le glaça.
- Bonjour Maitre parvint-il à articuler d’une voix rauque
Pourquoi sa bouche était si sèche ? Il préféra retourner à cette si charmante cheminée. On ne s’occupait jamais assez d’un feu en hiver c’était bien connu. C’était un peu comme l’amour a bien y pensait. Pourquoi pensait-il à ça ? Il jeta une buche dans le feu. Il y en avait déjà. Ca ne faisait rien. Il écoutait distraitement la conversation.
Oh ce n’est rien Maitre, nous étions presque enlacés quand vous êtes arrivés ! Je ne vous ai pas raconté ? J’ai rencontré votre charmante fille en ville. Elle m’a foncé dedans en échappant à son agresseur. Je l’ai accompagné chez Irène où je l’ai dévêtis. Ah non, mais ne faites pas ces yeux ce n’est rien. Le pire c’est que cet enc… Ce foutu prêtre de Thierry l’a caressée. Oui vous avez bien entendu
Il remua le brasier du bout du tisonnier. Il interviendrait si nécessaire. Un esclave se faisait oublier.
Il l’avait touché.
Il avait posé ses ignobles mains sur elle.
Il avait abusé de sa confiance.
Il avait usé de son autorité.
Eldred se mura dans un lourd silence. Seuls ses yeux brillaient d’une profonde colère. Ce qu’il comptait faire. Elle n’avait pas besoin de le savoir. Les jeunes princesses n’avaient pas besoin d’entendre ce genre de détail sordide. Elle était en train de serrer sa tunique entre ses doigts lorsqu’il entendit subitement des pas dans le couloir. William. William revenait.
Il retrouva d’un coup tous ses sens et s’éloigna d’elle en lui indiquant la porte.
Sauf que ce ne fut pas William. C’était Dyonis. Un Dyonis débordant d’une joie absolument inconnue. Il aurait pu prendre une de ces mixtures à base de champignons dont raffolait les chamanes que ça ne l’aurait pas étonnée. Pourquoi était-il dans cet état ? Un peu plus et il sautillait en sifflotant ! Il serra la jeune femme dans ses bras d’une manière étrangement affectueuse.
Ma chère fille
Eldred fit un pas en arrière. Sous l’effet du choc. Sa fille. Sa fille ? C’était elle, Lavinia ? Il avait délacé le corset de la fille de son maitre ? Il lui avait fait les yeux doux ? Ce n’était pas juste une noble. C’était la fille de Dyonis ! S’il l’apprenait, il était mort. Il finirait pendu bras en crois sur les murailles. Un frisson le glaça.
- Bonjour Maitre parvint-il à articuler d’une voix rauque
Pourquoi sa bouche était si sèche ? Il préféra retourner à cette si charmante cheminée. On ne s’occupait jamais assez d’un feu en hiver c’était bien connu. C’était un peu comme l’amour a bien y pensait. Pourquoi pensait-il à ça ? Il jeta une buche dans le feu. Il y en avait déjà. Ca ne faisait rien. Il écoutait distraitement la conversation.
Oh ce n’est rien Maitre, nous étions presque enlacés quand vous êtes arrivés ! Je ne vous ai pas raconté ? J’ai rencontré votre charmante fille en ville. Elle m’a foncé dedans en échappant à son agresseur. Je l’ai accompagné chez Irène où je l’ai dévêtis. Ah non, mais ne faites pas ces yeux ce n’est rien. Le pire c’est que cet enc… Ce foutu prêtre de Thierry l’a caressée. Oui vous avez bien entendu
Il remua le brasier du bout du tisonnier. Il interviendrait si nécessaire. Un esclave se faisait oublier.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
A son départ de la salle de lecture, William avait cherché le maître, qui se trouvait à travailler comme à l'accoutumée dans son bureau, avec son fidèle secrétaire, à l'un de ses nombreux dossiers pour l'avertir de l'arrivée de sa fille. Il repartit ensuite vers les cuisines chercher la collation proposée à Lavinia. En domestique parfaitement organisé, il avait fait déjà préparé le thé et les gâteaux. Tout attendait sous une cloche, posée sur l'une des tables. Il remercia la cuisinière pour son travail, qui lui sourit gentiment, puis repartit à son point de départ.
En arrivant dans le couloir, William remarqua Dyonis qui approchait lui aussi de la salle de lecture d'une foulée étonnamment rapide, pressé de revoir sa fille. Sa joie faisait plaisir à voir. L'employé ralentit le pas pour laisser le temps à son maître d'entrer le premier. Il pénétra à son tour dans la pièce au moment le père enlaçait son enfant. Il les regarda rapidement avec tendresse, heureux d'assister à ces belles retrouvailles et traversa la salle pour poser le plateau sur la table. Sa main retira la cloche et disposa les deux tasses devant deux chaises voisines, l'assiette de gâteaux entre elles.
Une fois sa tâche accompli, William se redressa et s'apprêta à se retirer quand il remarqua Eldred qui se tenait de manière bien étrange devant la cheminée. Il semblait contemplait en particulier Lavinia, comme si celle-ci était un fantôme. Que se passait-il ? Cela ne ressemblait en rien au zarkotien de paraître aussi émotif. Aurait-il un malaise ? Inquiet, le domestique s'approcha de l'esclave.
"Eldred, vous sentirez mal ?"
Sa main se posa instinctivement sur le front front du zarkotien. Au moins, il ne souffrait d'aucune fièvre. Tant mieux !
"Eldred, vous semblez avoir besoin de repos. Vous êtes pâles. Asseyez-vous, au moins, le temps de vous reprendre."
Joignant rapidement le geste à la parole, il tira une des chaises vers Eldred.
"Il vous faut peut-être manger aussi. prenez donc un gâteau. Le sucre est le meilleur remède aux défaillances corporelles."
William s'empressa de saisir un des gâteaux de la collation et le plaça dans les mains du zarkotien. Il se tourna vers Dyonis, toujours inquiet.
"Il faut peut-être appeler le médecin ? Eldred n'est pas de notre pays. Les maladies d'ici ne sont peut-être pas celles du siens. Si je me souviens, lors des premières explorations du nouveau monde, les habitants de ces contrées lointaines sont tombées comme des mouches suite à des maladies infantiles que les explorateurs portaient en eux."
William, posa la main sur l'épaule d'Eldred, compatissant.
"Ne vous inquiétez pas, nous vous soignerons mais il ne faut pas jouer au fort, Eldred. dites-nous bien vos symptômes.
En arrivant dans le couloir, William remarqua Dyonis qui approchait lui aussi de la salle de lecture d'une foulée étonnamment rapide, pressé de revoir sa fille. Sa joie faisait plaisir à voir. L'employé ralentit le pas pour laisser le temps à son maître d'entrer le premier. Il pénétra à son tour dans la pièce au moment le père enlaçait son enfant. Il les regarda rapidement avec tendresse, heureux d'assister à ces belles retrouvailles et traversa la salle pour poser le plateau sur la table. Sa main retira la cloche et disposa les deux tasses devant deux chaises voisines, l'assiette de gâteaux entre elles.
Une fois sa tâche accompli, William se redressa et s'apprêta à se retirer quand il remarqua Eldred qui se tenait de manière bien étrange devant la cheminée. Il semblait contemplait en particulier Lavinia, comme si celle-ci était un fantôme. Que se passait-il ? Cela ne ressemblait en rien au zarkotien de paraître aussi émotif. Aurait-il un malaise ? Inquiet, le domestique s'approcha de l'esclave.
"Eldred, vous sentirez mal ?"
Sa main se posa instinctivement sur le front front du zarkotien. Au moins, il ne souffrait d'aucune fièvre. Tant mieux !
"Eldred, vous semblez avoir besoin de repos. Vous êtes pâles. Asseyez-vous, au moins, le temps de vous reprendre."
Joignant rapidement le geste à la parole, il tira une des chaises vers Eldred.
"Il vous faut peut-être manger aussi. prenez donc un gâteau. Le sucre est le meilleur remède aux défaillances corporelles."
William s'empressa de saisir un des gâteaux de la collation et le plaça dans les mains du zarkotien. Il se tourna vers Dyonis, toujours inquiet.
"Il faut peut-être appeler le médecin ? Eldred n'est pas de notre pays. Les maladies d'ici ne sont peut-être pas celles du siens. Si je me souviens, lors des premières explorations du nouveau monde, les habitants de ces contrées lointaines sont tombées comme des mouches suite à des maladies infantiles que les explorateurs portaient en eux."
William, posa la main sur l'épaule d'Eldred, compatissant.
"Ne vous inquiétez pas, nous vous soignerons mais il ne faut pas jouer au fort, Eldred. dites-nous bien vos symptômes.
William Wagner- Domestique
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Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Elle eut à peine le temps de se remettre de ses émotions que d’autres la saisirent. Elle revoyait enfin son père après tant d’années. Dyonis semblait en être aussi ravie qu’elle et oubliant l’espace d’un instant la scène qui se jouait dans le salon de lecture, Lavinia se blottit avec plaisir dans les bras de son paternel.
— Père ! Je suis heureuse d’enfin pouvoir vous serrer dans mes bras !
Toute l’angoisse accumulée au sujet de ces retrouvailles s’évapora. Son coeur s’emplit de joie en constatant que son père était aussi ravie de la voir que ce qu’il lui disait dans ses correspondances.Alors elle se laissa aller à cette euphorie communiquée par son père et s’empressa de s’asseoir sur le chaise qu’il lui indiquait.
— Très bon voyage, Gérald est bien l’un des seul cochet à réussir à me faire passer un agréable moment même tractée par des…
Des chevaux… Elle allait prononcer ces mots lorsque plusieurs choses se percutèrent dans son esprit. La première, qui il y a quelque temps aurait été perçu par ses soins comme la plus gênante, était la mention des équidés. Elle avait toujours eu peur de ces pauvres animaux pourtant sociables, au grand damne de son père, et l’avouait aussi clairement devant autrui aurait été sa plus grande honte. Mais ce n’est pas cette malheureuse phrase qui l’avait stoppé dans son élan. Maître. Dans un souffle, presque un murmure à son oreille, elle avait entendu les paroles d’Eldred. Le jeune homme était un esclave… et pas n’importe lequel celui de son père ! Elle était stupéfaite, oui, mais le problème ne venait pas d’elle. Elle, tout comme sa mère, pensait que Dieu avait créé tous les hommes quelque soit leurs croyances. Oui, le but de Dieu était que ses enfants s’élèvent jusqu’à lui. Que les hommes avaient mis une hiérarchie en place, seul moyen de maintenir un ordre mais que le but de tout à chacun était de devenir le plus proche des rois, du seigneur. Les esclaves existaient, certes, et il était du devoir des nobles de faire en sorte qu’ils s’élèvent au même titre qu’eux. Ces pensées de plus en plus de gens les partageaient, mais il était encore bien rare de pouvoir converser de la sorte en toute liberté. Non, le soucis n’était pas elle, mais bien son père qui de mémoire ne partageait pas totalement la philosophie de sa défunte épouse. Lavinia se fit sortir de ses réflexions par un père inquiet.
— Mais pardonnez-moi mon engouement… Vous est-il arrivé quelque chose ?
Son père avait noté sa variation d’humeur. Elle ne pouvait décemment pas lui faire part de l’inquiétude qui lui était venue à l’instant. Il fallait pourtant bien trouver une raison valable ! Abordé le sujet du père Thierry était inenvisageable vue la réaction d’Eldred quelques instants plus tôt. Eldred… Savait-il qui elle était alors qu’elle n’avait jamais partagé son identité ? L’avait-il découvert à l’instant comme elle vis à vis de lui ? Seigneur Dieu ! Il devait penser qu’elle s’était jouée de lui ! Que… Elle n’arriva pas à capter son regard, le jeune homme était tourné vers l’âtre frémissante. Elle devait se justifier à son père et elle tenait le sujet idéal bien qu’elle aurait souhaité ne pas converser de la sorte devant Eldred. D’une certaine manière il comprendrait son comportement qu’il devait jusque là apprécier comme la peur d’une jeune dame à cause d’un pickpocket
— Je me vois navrée de devoir vous faire part aussi vite de mes craintes. Vous connaissez mon anxiété naturelle lorsque quelque chose ne quitte pas mon esprit…
Lavinia déglutit un instant et entama son récit en essayant de faire fit de la présence de William et du jeune zarkotien.
— Je ne me sens déjà pas très rassurée chez moi du fait comme vous le savez que je ne connaisse aucun de mes gens à part Gérald et Ingrid. Mais depuis mon arrivée, et de manière régulière, il y a une silhouette qui rôde autour des grilles et qui semble m’épier. Je vous arrête de suite, ce n’est pas le fruit de mon imagination, Ingrid l’a aussi remarquée, mais à chaque fois que quelqu'un essaie d'identifier cet inconnu il n’y a plus personne aux alentours. Et puis… Je suis allée en ville dans le but d’aller saluer mère…
C’était un léger mensonge car la suite de cette histoire concernait le jour de la rencontre avec Eldred et elle n’était aller en ville que dans le but de se rendre à l’Eglise que bien plus tard. Ce détail, son père n’avait pas besoin de le savoir.
— Dans les rues quelqu’un me suivait, il se rapprochait de moi malgré la foule. Je vous jure père, je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Fort heureusement l’individu fut mis en déroute lorsqu’un homme fort serviable vint m’apporter son aide et m’escorter en sécurité
Elle espérait de tout coeur qu’Eldred avait entendu ses mots et qu’il avait compris que ce n’était pas une histoire inventée mais la sienne. L’histoire de leur rencontre.
Puis William s’enquit de la santé du jeune homme. Il parla de malaise, de maladie…de mort. L'effroi la saisit et elle vit dans les yeux de son père que celui-ci savait ce qu’elle ressentait. Elle qui était toujours touchée lorsque l’on parlait de maladie et de décès. Une caractéristique mise en exergue lors de la perte de sa mère et encouragée par les sœurs du couvent. L’altruisme . Qu’importe l’enfant de Dieu touché, Lavinia se devait de prendre soin des souffrants. Elle aimait à croire que ce trait de caractère hérité de sa mère faisait la fierté de son père et qu’à travers elle, il voyait un bout de son épouse.
— Seigneur ! Une sucrerie ne sera pas suffisante ! Il faut faire quérir au plus vite un médecin. Il faut une boisson sucrée et un thé ne sera pas suffisant. William puis-je me permettre de vous demander de faire apporter de l’eau chaude et un mélange d’épices spécifique ?
Elle s’approcha d’Eldred tout inquiète qu’elle était. Elle croisa enfin son regard. Elle resta un instant lèvres demi-ouverte à déchiffrer les sentiments qu’elle pouvait lire sur le visage du jeune homme. Mais décidément, quand il s'agissait d’Eldred, elle n’arrivait à rien d’autre que ce perdre dans ses profonds yeux bruns.
— Père ! Je suis heureuse d’enfin pouvoir vous serrer dans mes bras !
Toute l’angoisse accumulée au sujet de ces retrouvailles s’évapora. Son coeur s’emplit de joie en constatant que son père était aussi ravie de la voir que ce qu’il lui disait dans ses correspondances.Alors elle se laissa aller à cette euphorie communiquée par son père et s’empressa de s’asseoir sur le chaise qu’il lui indiquait.
— Très bon voyage, Gérald est bien l’un des seul cochet à réussir à me faire passer un agréable moment même tractée par des…
Des chevaux… Elle allait prononcer ces mots lorsque plusieurs choses se percutèrent dans son esprit. La première, qui il y a quelque temps aurait été perçu par ses soins comme la plus gênante, était la mention des équidés. Elle avait toujours eu peur de ces pauvres animaux pourtant sociables, au grand damne de son père, et l’avouait aussi clairement devant autrui aurait été sa plus grande honte. Mais ce n’est pas cette malheureuse phrase qui l’avait stoppé dans son élan. Maître. Dans un souffle, presque un murmure à son oreille, elle avait entendu les paroles d’Eldred. Le jeune homme était un esclave… et pas n’importe lequel celui de son père ! Elle était stupéfaite, oui, mais le problème ne venait pas d’elle. Elle, tout comme sa mère, pensait que Dieu avait créé tous les hommes quelque soit leurs croyances. Oui, le but de Dieu était que ses enfants s’élèvent jusqu’à lui. Que les hommes avaient mis une hiérarchie en place, seul moyen de maintenir un ordre mais que le but de tout à chacun était de devenir le plus proche des rois, du seigneur. Les esclaves existaient, certes, et il était du devoir des nobles de faire en sorte qu’ils s’élèvent au même titre qu’eux. Ces pensées de plus en plus de gens les partageaient, mais il était encore bien rare de pouvoir converser de la sorte en toute liberté. Non, le soucis n’était pas elle, mais bien son père qui de mémoire ne partageait pas totalement la philosophie de sa défunte épouse. Lavinia se fit sortir de ses réflexions par un père inquiet.
— Mais pardonnez-moi mon engouement… Vous est-il arrivé quelque chose ?
Son père avait noté sa variation d’humeur. Elle ne pouvait décemment pas lui faire part de l’inquiétude qui lui était venue à l’instant. Il fallait pourtant bien trouver une raison valable ! Abordé le sujet du père Thierry était inenvisageable vue la réaction d’Eldred quelques instants plus tôt. Eldred… Savait-il qui elle était alors qu’elle n’avait jamais partagé son identité ? L’avait-il découvert à l’instant comme elle vis à vis de lui ? Seigneur Dieu ! Il devait penser qu’elle s’était jouée de lui ! Que… Elle n’arriva pas à capter son regard, le jeune homme était tourné vers l’âtre frémissante. Elle devait se justifier à son père et elle tenait le sujet idéal bien qu’elle aurait souhaité ne pas converser de la sorte devant Eldred. D’une certaine manière il comprendrait son comportement qu’il devait jusque là apprécier comme la peur d’une jeune dame à cause d’un pickpocket
— Je me vois navrée de devoir vous faire part aussi vite de mes craintes. Vous connaissez mon anxiété naturelle lorsque quelque chose ne quitte pas mon esprit…
Lavinia déglutit un instant et entama son récit en essayant de faire fit de la présence de William et du jeune zarkotien.
— Je ne me sens déjà pas très rassurée chez moi du fait comme vous le savez que je ne connaisse aucun de mes gens à part Gérald et Ingrid. Mais depuis mon arrivée, et de manière régulière, il y a une silhouette qui rôde autour des grilles et qui semble m’épier. Je vous arrête de suite, ce n’est pas le fruit de mon imagination, Ingrid l’a aussi remarquée, mais à chaque fois que quelqu'un essaie d'identifier cet inconnu il n’y a plus personne aux alentours. Et puis… Je suis allée en ville dans le but d’aller saluer mère…
C’était un léger mensonge car la suite de cette histoire concernait le jour de la rencontre avec Eldred et elle n’était aller en ville que dans le but de se rendre à l’Eglise que bien plus tard. Ce détail, son père n’avait pas besoin de le savoir.
— Dans les rues quelqu’un me suivait, il se rapprochait de moi malgré la foule. Je vous jure père, je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Fort heureusement l’individu fut mis en déroute lorsqu’un homme fort serviable vint m’apporter son aide et m’escorter en sécurité
Elle espérait de tout coeur qu’Eldred avait entendu ses mots et qu’il avait compris que ce n’était pas une histoire inventée mais la sienne. L’histoire de leur rencontre.
Puis William s’enquit de la santé du jeune homme. Il parla de malaise, de maladie…de mort. L'effroi la saisit et elle vit dans les yeux de son père que celui-ci savait ce qu’elle ressentait. Elle qui était toujours touchée lorsque l’on parlait de maladie et de décès. Une caractéristique mise en exergue lors de la perte de sa mère et encouragée par les sœurs du couvent. L’altruisme . Qu’importe l’enfant de Dieu touché, Lavinia se devait de prendre soin des souffrants. Elle aimait à croire que ce trait de caractère hérité de sa mère faisait la fierté de son père et qu’à travers elle, il voyait un bout de son épouse.
— Seigneur ! Une sucrerie ne sera pas suffisante ! Il faut faire quérir au plus vite un médecin. Il faut une boisson sucrée et un thé ne sera pas suffisant. William puis-je me permettre de vous demander de faire apporter de l’eau chaude et un mélange d’épices spécifique ?
Elle s’approcha d’Eldred tout inquiète qu’elle était. Elle croisa enfin son regard. Elle resta un instant lèvres demi-ouverte à déchiffrer les sentiments qu’elle pouvait lire sur le visage du jeune homme. Mais décidément, quand il s'agissait d’Eldred, elle n’arrivait à rien d’autre que ce perdre dans ses profonds yeux bruns.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Quel bonheur d'avoir Lavinia dans ses bras, à se blottir contre lui comme lorsqu'elle était plus petite. Père et fille se dirigent vers les fauteuils de la salle de lecture. Souriant, il l'écoute dire grand bien de son cocher - Gérald est en effet un employé très fiable, très consciencieux. Dyonis s'étonne de l'entendre s'interrompre en pleine phrase et cherche à suivre du regard ce qui a bien pu l'interpeller alentour. Rien d'inhabituel ne venait de survenir toutefois. Le baron connaît la crainte que sa fille a toujours eue des chevaux, mais Lavinia sait malgré tout composer avec elle - et ce n'est pas le simple fait de prononcer le mot qui aurait pu la mettre dans cet état ! Que se passait-il alors ? Soucieux, il croisa crochet et main métallique devant lui.
Si le seigneur a été jusque là inquiet, ce qu'il entend ensuite le fait plutôt aller vers un début de colère. Décidément ! Les rues sont de moins en moins sûres pour les jeunes femmes nobles ! Cinq jours plus tôt, la jeune Eléonore de Tianidre lui avait fait part de son agression. Et maintenant, sa propre fille raconte avoir été suivie en se promenant dans Braktenn ! Sans parler de ces ombres aperçues autour de sa demeure. Dyonis fronce les sourcils. "Mais ce que vous me dites là est tout à fait préoccupant, ma fille. Dieu merci, quelqu'un vous a secourue, mais je ne tolère même pas l'idée qu'un individu ait pu essayer quoi que ce soit à votre endroit. Peut-être vaudrait-il mieux que vous soyez accompagnée d'une chaperonne ou d'au moins un garde, lorsque vous sortez, même si je conçois bien que ce n'est pas ce qu'il y a de plus amusant. La capitale est malheureusement en proie à bien des débordements depuis quelques temps et ce ne sont pas tous les efforts et le nouveau budget que nous avons alloué à la police qui viennent à bout de tous les malfrats." Un temps. Dyonis serre les dents. Dans ce genre de moments, il se sent d'une impuissance crasse. On a beau travailler presque jour et nuit, beau se démener pour mettre en œuvre de nouvelles mesures, beau injecter des paies supplémentaires à la maréchaussée, rien ne semble s'améliorer... Parfois, tous les délits qu'il entend lui apparaissent presque comme des défaites personnelles - si à cœur qu'il prend son travail, trop à cœur. "Quant à ces individus qui se permettent de rôder autour de votre demeure, là aussi je trouve cela inacceptable. Vos gardes et votre personnel de sécurité accomplissent-ils bien leurs offices ? N'avez-vous noté aucun relâchement ? Aussi regrettable que cela soit, il faut parfois remettre rigoureusement les points sur les I avec les vassaux et menacer de quelques retenues de gage si le travail est moins sérieux que d'ordinaire."
Le ton rauque d'Eldred, puis les empressements inquiets de William qui vient d'entrer à son tour et de déposer un plateau de pâtisseries, retiennent un temps l'attention de Dyonis ailleurs que pour sa fille. Il perçoit la nervosité avec laquelle le Zakrotien s'occupe des bûches dans la cheminée, puis les paroles inquiètes de Monsieur Wagner. Il porte même sa main au front de l'esclave, il lui propose un gâteau, avant de parler d'appeler un docteur. Le châtelain hausse les sourcils.
Il adresse un regard désolé à Lavinia, comme pour présenter ses excuses d'interrompre la conversation, et se lève pour approcher des deux hommes un peu plus loin dans la pièce. "Tu ne vas pas bien, Eldred ?" Ce serait vraiment étonnant. L'homme est robuste, il n'a jamais présenté un seul soucis de santé depuis son arrivée. Monsieur Wagner mentionne le cas des indigènes tombant gravement malades après leurs longs voyages, cependant si des cas de cette nature arrivaient à Monbrina avec les Zakrotiens, cela se serait observé depuis déjà longtemps. Toutefois, personne n'est à l'abri d'attraper une vilaine maladie, aussi on aura pu sentir un sincère intérêt dans la question que le baron a posée - il prend la situation au sérieux, et Eldred ne semble en effet pas dans son état habituel. L'esclave sait du reste, maintenant, qu'il peut parler en toute sincérité au seigneur en cas de problème.
Le médecin... La suggestion de Wlliam ne manque pas au passage de coudre une association d'idée dans l'esprit du baron. Ce drôle de guérisseur des bois qu'Eldred était allé consulter avec Aud, et qui croupit actuellement dans les geôles de la prévôté... La justice se chargera bientôt de dire si oui ou non, il est un démon davantage qu'un médecin. Mais quoi qu'il en soit, à présent qu'il y repense, Dyonis ne peut pas nier qu'Aud allait effectivement un peu mieux pendant tout le mois d'octobre et quasiment l'entièreté de novembre - jusqu'à la venue d'Alexandre. Pour ce qui est de la situation présente, si le Zakrotien présente effectivement des ennuis de santé, ce sera un praticien officiel qu'il faudra convoquer.
Les yeux du Premier Conseiller passent de l'un à l'autre des deux hommes, l'air interrogateur. Il entend au passage, très attendri, le soucis que Lavinia elle-même prend à la santé d'Eldred, proposant déjà des sucreries et des épices. Dyonis hoche la tête pour lui signifier avoir bien entendu sa proposition - et avisera une fois que William et surtout Eldred auront éclairci la situation.
Si le seigneur a été jusque là inquiet, ce qu'il entend ensuite le fait plutôt aller vers un début de colère. Décidément ! Les rues sont de moins en moins sûres pour les jeunes femmes nobles ! Cinq jours plus tôt, la jeune Eléonore de Tianidre lui avait fait part de son agression. Et maintenant, sa propre fille raconte avoir été suivie en se promenant dans Braktenn ! Sans parler de ces ombres aperçues autour de sa demeure. Dyonis fronce les sourcils. "Mais ce que vous me dites là est tout à fait préoccupant, ma fille. Dieu merci, quelqu'un vous a secourue, mais je ne tolère même pas l'idée qu'un individu ait pu essayer quoi que ce soit à votre endroit. Peut-être vaudrait-il mieux que vous soyez accompagnée d'une chaperonne ou d'au moins un garde, lorsque vous sortez, même si je conçois bien que ce n'est pas ce qu'il y a de plus amusant. La capitale est malheureusement en proie à bien des débordements depuis quelques temps et ce ne sont pas tous les efforts et le nouveau budget que nous avons alloué à la police qui viennent à bout de tous les malfrats." Un temps. Dyonis serre les dents. Dans ce genre de moments, il se sent d'une impuissance crasse. On a beau travailler presque jour et nuit, beau se démener pour mettre en œuvre de nouvelles mesures, beau injecter des paies supplémentaires à la maréchaussée, rien ne semble s'améliorer... Parfois, tous les délits qu'il entend lui apparaissent presque comme des défaites personnelles - si à cœur qu'il prend son travail, trop à cœur. "Quant à ces individus qui se permettent de rôder autour de votre demeure, là aussi je trouve cela inacceptable. Vos gardes et votre personnel de sécurité accomplissent-ils bien leurs offices ? N'avez-vous noté aucun relâchement ? Aussi regrettable que cela soit, il faut parfois remettre rigoureusement les points sur les I avec les vassaux et menacer de quelques retenues de gage si le travail est moins sérieux que d'ordinaire."
Le ton rauque d'Eldred, puis les empressements inquiets de William qui vient d'entrer à son tour et de déposer un plateau de pâtisseries, retiennent un temps l'attention de Dyonis ailleurs que pour sa fille. Il perçoit la nervosité avec laquelle le Zakrotien s'occupe des bûches dans la cheminée, puis les paroles inquiètes de Monsieur Wagner. Il porte même sa main au front de l'esclave, il lui propose un gâteau, avant de parler d'appeler un docteur. Le châtelain hausse les sourcils.
Il adresse un regard désolé à Lavinia, comme pour présenter ses excuses d'interrompre la conversation, et se lève pour approcher des deux hommes un peu plus loin dans la pièce. "Tu ne vas pas bien, Eldred ?" Ce serait vraiment étonnant. L'homme est robuste, il n'a jamais présenté un seul soucis de santé depuis son arrivée. Monsieur Wagner mentionne le cas des indigènes tombant gravement malades après leurs longs voyages, cependant si des cas de cette nature arrivaient à Monbrina avec les Zakrotiens, cela se serait observé depuis déjà longtemps. Toutefois, personne n'est à l'abri d'attraper une vilaine maladie, aussi on aura pu sentir un sincère intérêt dans la question que le baron a posée - il prend la situation au sérieux, et Eldred ne semble en effet pas dans son état habituel. L'esclave sait du reste, maintenant, qu'il peut parler en toute sincérité au seigneur en cas de problème.
Le médecin... La suggestion de Wlliam ne manque pas au passage de coudre une association d'idée dans l'esprit du baron. Ce drôle de guérisseur des bois qu'Eldred était allé consulter avec Aud, et qui croupit actuellement dans les geôles de la prévôté... La justice se chargera bientôt de dire si oui ou non, il est un démon davantage qu'un médecin. Mais quoi qu'il en soit, à présent qu'il y repense, Dyonis ne peut pas nier qu'Aud allait effectivement un peu mieux pendant tout le mois d'octobre et quasiment l'entièreté de novembre - jusqu'à la venue d'Alexandre. Pour ce qui est de la situation présente, si le Zakrotien présente effectivement des ennuis de santé, ce sera un praticien officiel qu'il faudra convoquer.
Les yeux du Premier Conseiller passent de l'un à l'autre des deux hommes, l'air interrogateur. Il entend au passage, très attendri, le soucis que Lavinia elle-même prend à la santé d'Eldred, proposant déjà des sucreries et des épices. Dyonis hoche la tête pour lui signifier avoir bien entendu sa proposition - et avisera une fois que William et surtout Eldred auront éclairci la situation.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Eldred aurait voulu devenir invisible… Au lieu de cela toute l’attention s’était cristallisée autour de lui.
William en faisait des tonnes. Un peu plus et il se retrouvait le bras saigné au dessus d’une bassine de cuivre, des sangsues sur tout le corps et un linge humide sur le front.
- William, je.. Je…
Mais chaque fois qu’il essayait d’en placer une, le domestique zélé repartait de plus belle ! C’était gentil certes, mais totalement hors de propos.
Tant et si bien que Dyonis et Lavinia finirent à leur retour par se préoccuper de son sort. Elle alla même jusqu’à s’approcher de lui pour s’enquérir de son état. Mais pourquoi faisait-elle une chose pareille ?! Il avait envie de disparaitre. Il avait terriblement chaud et ce n’était certainement pas dû à la flambée vigoureuse qui animait l’âtre. Ou du moins pas entièrement. Ses entrailles se nouaient. Six yeux se tournèrent vers lui en quête d’une réponse qui ne parvenait pas à se frayer un chemin entre ses lèvres.
Il devait passer par toutes les couleurs. On attendait, une réponse. Son cerveau était engourdi et la proximité de la jeune femme ne l’aidait pas à reprendre ses esprits. Il secoua la tête. Une réponse. Vite. Il inspira et…
- Je suis désolé de vous inquiéter, maître. Je vais bien. C’est juste…
Il marqua un temps d’arrêt. Une explication maintenant. Vite.
- C’est moi qui ait porté secours à votre… fille en ville. J’ignorais qui elle était. Je suis juste… Je ne m’attendais pas… il se tourna vers Lavinia à ce que vous soyez la fille de mon maître.
C’était la vérité. L’honnêteté était toujours préférable même lorsqu’elle était imparfaite. Car il était bien évidemment impossible d’ajouter que son trouble n’était pas uniquement dû à cette situation incongrue. Le reste -parfaitement inavouable-, il le garderait pour lui. Il espérait juste qu’elle aurait compris, elle, où était le fond du problème.
William en faisait des tonnes. Un peu plus et il se retrouvait le bras saigné au dessus d’une bassine de cuivre, des sangsues sur tout le corps et un linge humide sur le front.
- William, je.. Je…
Mais chaque fois qu’il essayait d’en placer une, le domestique zélé repartait de plus belle ! C’était gentil certes, mais totalement hors de propos.
Tant et si bien que Dyonis et Lavinia finirent à leur retour par se préoccuper de son sort. Elle alla même jusqu’à s’approcher de lui pour s’enquérir de son état. Mais pourquoi faisait-elle une chose pareille ?! Il avait envie de disparaitre. Il avait terriblement chaud et ce n’était certainement pas dû à la flambée vigoureuse qui animait l’âtre. Ou du moins pas entièrement. Ses entrailles se nouaient. Six yeux se tournèrent vers lui en quête d’une réponse qui ne parvenait pas à se frayer un chemin entre ses lèvres.
Il devait passer par toutes les couleurs. On attendait, une réponse. Son cerveau était engourdi et la proximité de la jeune femme ne l’aidait pas à reprendre ses esprits. Il secoua la tête. Une réponse. Vite. Il inspira et…
- Je suis désolé de vous inquiéter, maître. Je vais bien. C’est juste…
Il marqua un temps d’arrêt. Une explication maintenant. Vite.
- C’est moi qui ait porté secours à votre… fille en ville. J’ignorais qui elle était. Je suis juste… Je ne m’attendais pas… il se tourna vers Lavinia à ce que vous soyez la fille de mon maître.
C’était la vérité. L’honnêteté était toujours préférable même lorsqu’elle était imparfaite. Car il était bien évidemment impossible d’ajouter que son trouble n’était pas uniquement dû à cette situation incongrue. Le reste -parfaitement inavouable-, il le garderait pour lui. Il espérait juste qu’elle aurait compris, elle, où était le fond du problème.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
William observait Eldred, assis sur cette chaise qu'il venait de lui donner, et était heureux de voir Lavinia s'ingénier à lui porter elle assistance. Quel singulière différence existait-il entre ici et son ancien domaine ! Autrefois, un esclave malade aurait été battu. Purement et simplement. Par ce fou qui se faisait passer pour un noble. Il en tuait pour des raisons plus maigres que cela. Ses peurs enfouies s'étaient réveillées au malaise du zarkotien. Elles ne s'effaceraient finalement jamais. au moindre rappel, elles revenait, galopantes. Il prit conscience d'en avoir trop fait peut-petre en apercevant Dyonis intervenir de manière bien plus posée. Il se souciait véritablement d'Eldred mais sans paniquer.
Eldred répondit finalement et semblait pour le moins embarrassé. Quand celui-ci énonça enfin la raison de son trouble, William se sentit lui aussi gêné. Le rouge montait à ses joues.
"Oh... Je... je vois. Pardon, maître, d'avoir provoqué un pareil esclandre et troublé vos retrouvailles avec madame votre fille. Vous me trouvez confus. N'hésitez pas, à retenir pour cette faute sur mes gages, si vous le jugez nécessaire."
Il baissa le regard, honteux, sans oser observer Eldred. Que devait-il penser à son égard ?
"Je vous prie de m'excuser, Eldred."
Eldred répondit finalement et semblait pour le moins embarrassé. Quand celui-ci énonça enfin la raison de son trouble, William se sentit lui aussi gêné. Le rouge montait à ses joues.
"Oh... Je... je vois. Pardon, maître, d'avoir provoqué un pareil esclandre et troublé vos retrouvailles avec madame votre fille. Vous me trouvez confus. N'hésitez pas, à retenir pour cette faute sur mes gages, si vous le jugez nécessaire."
Il baissa le regard, honteux, sans oser observer Eldred. Que devait-il penser à son égard ?
"Je vous prie de m'excuser, Eldred."
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Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Elle prit soin de noter tous les bons conseils de son père et lui promit de faire le nécessaire pour que sa sécurité soit renforcée. L’idée de toujours être accompagnée ne l’enchantait guère, elle qui avait pour habitude de sortir seule en balade pendant de longues heures.
Lavinia fut soulagée de voir que son malaise n’avait pas plus soulevé de question et se félicita lorsque son père s’inquiéta aussi de la santé d’Eldred. Ainsi sa propre réaction instinctive ne sembla pas déplacée.
À voir le jeune homme se sentir aussi mal devant tant d’attention, Lavinia s’inquiéta tout autant. Elle alla même discrètement effleurer le bras du zarkotien sans même s’en rendre compte. Eldred ouvrit la bouche, elle pensait qu’il allait lui adresser une quelconque parole, mais il l’ignora pour converser avec Dyonis.
— Je suis désolé de vous inquiéter, maître. Je vais bien. C’est juste…
Il s’était interrompu l’espace d’un instant. L’instant où leurs regards se recroisèrent de nouveau. Elle sentit qu’il hésiter à dire ce qu’il voulait avouer. Avait-il honte d’en parler devant elle ? Il ne devait pas qu’importe le mal dont il souffrait, elle mettrait tout en œuvre pour le soulager.
— Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez la fille de mon maître.
Pour… Pourquoi avait-il révélé cette information ? Elle avait pris un grand soin de ne pas le mentionner lors de sa conversation avec son père pour ne pas le mettre dans une situation délicate. Le sang déserta le visage de la jeune femme et ses yeux brillèrent, prémices d’une situation qu’elle devait à tout prix éviter. Il ne s'attendait pas… qu’est ce que cela voulait dire, qu’il avait joué avec elle en pensant qu’elle était une quelconque gueuse ? Que s' il avait su, il n’aurait même pas posé un seul regard à son attention ?
Lavinia se liquéfiait sur place, déçue, vexée, elle n’était qu’une dinde enveloppée dans des tissus de haute facture !
Elle s’écarta subitement d’Eldred, en lui accordant un dernier regard qui n’était plus du tout le même que jusqu’à présent. Elle devait se reprendre, ne pas craquer, même si elle peinait à reprendre sa respiration. Avec la dignité qu’il lui restait, elle rejoignit son fauteuil et avala une gorgée de thé pour se calmer. Ses mains tremblaient légèrement et elle espérait que personne ne remarque ce détail. Elle se para du masque de femme de bonen famille comme on lui vait appris avant de dédramatiser la situation.
— Vous voilà soulagé, père ? Finalement, il n’y avait pas de raison de paniquer de la sorte. Je me suis moi même emporté et vous pris de m’en excuser. Qui suis-je pour prendre partie auprès de …
Les mots qu’elle voulut prononcer lui arrachaient la gorge. Respire. Oublie ses yeux bruns posés sur toi. Oublie la Lavinia joyeuse et épanouie dans cette mercerie. Oublie la main sur son torse…
— ...auprès de vos obligés. Je suis d’ailleurs heureuse d’apprendre que ce fut l’un de vos gens qui est venue mettre en déroute ce malotru. Cela prouve avec brio que vos actions portent leurs fruits et que vous participez activement à l’amélioration de notre chère ville.
Hier encore elle demandait au seigneur de la délivrer des étranges sentiments qui l’habitait, mais à présent tout était clair. Le jeune homme venait de d’avouer, de lui faire comprendre que ce qui c’était passé n’avait aucune importance et qu’il était lasse de s’amuser avec un jouet d’un soir. Soit, elle devait rebondir et agir en conséquence.
Lavinia fut soulagée de voir que son malaise n’avait pas plus soulevé de question et se félicita lorsque son père s’inquiéta aussi de la santé d’Eldred. Ainsi sa propre réaction instinctive ne sembla pas déplacée.
À voir le jeune homme se sentir aussi mal devant tant d’attention, Lavinia s’inquiéta tout autant. Elle alla même discrètement effleurer le bras du zarkotien sans même s’en rendre compte. Eldred ouvrit la bouche, elle pensait qu’il allait lui adresser une quelconque parole, mais il l’ignora pour converser avec Dyonis.
— Je suis désolé de vous inquiéter, maître. Je vais bien. C’est juste…
Il s’était interrompu l’espace d’un instant. L’instant où leurs regards se recroisèrent de nouveau. Elle sentit qu’il hésiter à dire ce qu’il voulait avouer. Avait-il honte d’en parler devant elle ? Il ne devait pas qu’importe le mal dont il souffrait, elle mettrait tout en œuvre pour le soulager.
— Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez la fille de mon maître.
Pour… Pourquoi avait-il révélé cette information ? Elle avait pris un grand soin de ne pas le mentionner lors de sa conversation avec son père pour ne pas le mettre dans une situation délicate. Le sang déserta le visage de la jeune femme et ses yeux brillèrent, prémices d’une situation qu’elle devait à tout prix éviter. Il ne s'attendait pas… qu’est ce que cela voulait dire, qu’il avait joué avec elle en pensant qu’elle était une quelconque gueuse ? Que s' il avait su, il n’aurait même pas posé un seul regard à son attention ?
Lavinia se liquéfiait sur place, déçue, vexée, elle n’était qu’une dinde enveloppée dans des tissus de haute facture !
Elle s’écarta subitement d’Eldred, en lui accordant un dernier regard qui n’était plus du tout le même que jusqu’à présent. Elle devait se reprendre, ne pas craquer, même si elle peinait à reprendre sa respiration. Avec la dignité qu’il lui restait, elle rejoignit son fauteuil et avala une gorgée de thé pour se calmer. Ses mains tremblaient légèrement et elle espérait que personne ne remarque ce détail. Elle se para du masque de femme de bonen famille comme on lui vait appris avant de dédramatiser la situation.
— Vous voilà soulagé, père ? Finalement, il n’y avait pas de raison de paniquer de la sorte. Je me suis moi même emporté et vous pris de m’en excuser. Qui suis-je pour prendre partie auprès de …
Les mots qu’elle voulut prononcer lui arrachaient la gorge. Respire. Oublie ses yeux bruns posés sur toi. Oublie la Lavinia joyeuse et épanouie dans cette mercerie. Oublie la main sur son torse…
— ...auprès de vos obligés. Je suis d’ailleurs heureuse d’apprendre que ce fut l’un de vos gens qui est venue mettre en déroute ce malotru. Cela prouve avec brio que vos actions portent leurs fruits et que vous participez activement à l’amélioration de notre chère ville.
Hier encore elle demandait au seigneur de la délivrer des étranges sentiments qui l’habitait, mais à présent tout était clair. Le jeune homme venait de d’avouer, de lui faire comprendre que ce qui c’était passé n’avait aucune importance et qu’il était lasse de s’amuser avec un jouet d’un soir. Soit, elle devait rebondir et agir en conséquence.
Re: [22 Décembre 1597] Des Retrouvailles tant attendues [Terminé]
Circonstances amenant au lancer :
Déterminer si Lavinia raconte à Dyonis sa rencontre avec le père Thierry et quels détails elle donnera ou non.
Dés à 6 faces :
1-2 : Lavinia raconte sa rencontre avec le père Thierry sans faire l'impasse sur aucun détail.
3-4 : Lavinia ne raconte pas tout et Eldred décide de donner la partie manquante.
5-6 : Lavinia n'aborde pas le sujet.
Déterminer si Lavinia raconte à Dyonis sa rencontre avec le père Thierry et quels détails elle donnera ou non.
Dés à 6 faces :
1-2 : Lavinia raconte sa rencontre avec le père Thierry sans faire l'impasse sur aucun détail.
3-4 : Lavinia ne raconte pas tout et Eldred décide de donner la partie manquante.
5-6 : Lavinia n'aborde pas le sujet.
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