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[RP Flashback] Souvenirs de Lavinia / RP Sensible

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Message par Lavinia de Kergemont Sam 2 Jan - 21:31

Avertissement - Allusions sexuelles, violences conjugales:
[RP Flashback] Souvenirs de Lavinia / RP Sensible Shutte10
Lavinia 16 ans ( 1587)

Nuit de Noces



Lavinia s’avança dans la chambre en silence, tous ses membres tremblaient. À l’église, les sœurs étaient restées assez vagues sur le déroulement de cette fameuse nuit de noces. Dans son dos la porte claqua et les pas de Monsieur son mari s’approcha à pas lents.  


La petite chose effrayée déglutit à la vision de l’homme qui tournait autour d’elle comme l’on appréciait un équidé avant d’en faire l'acquisition. Monsieur de Kergemont, qui avait toujours eu un visage amical et bienveillant, la regardait dans un étrange rictus qui plissait ses traits de manière peu avenante. Elle attendait là debout, sans rien dire, surtout sans rien dire, c’est ce que la Mère lui avait dit. Sa langue devait rester dans sa poche sans l’autorisation de son nouvel époux. Lavinia l’entendit renifler bruyamment et se dévêtir. 


Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de vous…


Antoine se saisit d’un fauteuil et le plaça devant Lavinia. Il s’y laissa choir dans un souffle plus qu’exagéré.


Déshabilles-vous


Que venait-il de lui dire ? De retirer sa robe de mariée seule ? N’était-ce pas son mari qui devrait s'acquitter de cette tâche ? Antoine devait avoir remarquer l’indécision de sa toute nouvelle femme et se mit à siffler de mécontentement.


Qu’est-ce que vous n'avez pas compris dans le fait de devoir enlever ses chiffons qui vous recouvre ?


Mais..je pensais que c’était vous qui…


Antoine se leva d’un coup, en une enjambée il se retrouva auprès de la jeune femme. Il attrapa le haut du tissu qui recouvrait la poitrine de Lavinia et l’arracha. Sans jeter un quelconque regard à son épouse mortifiée, il se rassit dans son fauteuil, une jambe au-dessus de l'accoudoir.


Et bien… vous continuez seule ou je viens finir le travail ? Si je m’en charge cela ne sera pas très agréable.


Le sang avait quitté le visage de Lavinia, le teint aussi blanche que sa robe, les mains tremblantes, elle se dévêtit. Sa robe de mariée tomba au sol. Lavinia retenait ses larmes naissantes. Elle avait mis tellement de temps à trouver sa tenue, et la voir ainsi mutilée… Elle en avait des frissons. 


Là, en tenue d’Eve face à son époux, elle attendait un quelconque mouvement de la part d’Antoine. Lavinia resta ainsi plusieurs minutes.


Allongez-vous sur le lit


Lavinia s’exécuta, elle s’étendit sur la couche habillée de draps immaculés tandis que son époux se servit un verre de whisky et le vida d’une traite. Elle ferma les yeux pour sentir le matelas s'affaissait sous le poids d’Antoine. Il se positionna sur elle, parcourant son corps de ses lèvres rêches. Quand il s’empara de sa bouche, la sensation ne fut pas à la hauteur des contes qu’elle avait pu lire. Aucune douceur, une brutalité sougacente. Lavinia ne supporta pas bien longtemps ces baisers douloureux.


Vous me faites mal…


Mais Antoine insista et dans un mouvement brusque se saisit de la jambe de Lavinia pour la remonter. Pendant ce temps sa bouche s’acharnait dans le coup de la jeune femme. Cela en était trop, elle ne pouvait retenir ses larmes de couler.
Son époux se redressa d’un coup et de rage la frappa au visage. Lavinia se recroquevilla sur les draps toujours immaculée, observant à la dérobée son époux à travers ses doigts qu’elle avait placé en protection devant son visage.  


Antoine retenait tant bien que mal sa colère. Il se rua sur sa bouteille d’alcool et se resservit un verre. Sans prévenir, il laissa sa frustration éclatée. Il jeta son verre qui vint se briser contre le mur tout en poussant un cri digne d’un fauve enragé. 


Ça ne sert à rien !  Comment voulez-vous que… Vous me dégoutez.


Antoine se dirigea vers la porte et, sans se soucier des sanglots qui provenaient de sa couche, ouvrit la porte à la volée. 


Faites venir Louis ! Maintenant ! hurla Antoine.


Lavinia était perdue, en larmes. Elle se sentait humiliée, mais ne savait pas vraiment pourquoi. Elle tenta de se cacher sous un drap lorsque l’homme qu’avait quémandé son époux fit son entrée. La porte se referma devant cet inconnu qui patienta en silence. 
Antoine rejoignit Lavinia et lui arracha l’étoffe qui couvrait sa nudité. Il la saisit sans ménagement par le bras et la traîna jusqu’au fauteuil placé au pied du lit.


Je vous conseille de ne pas bouger d’un pouce. Louis ! Vient faire ce que cette chose est incapable de faire


Louis s’avança vers le lit où Antoine l’attendait. Les baisers sauvages qu’ils échangèrent s'intensifièrent. Lavinia aussi pâle que la mort assista à ce qu’on appelait un ébat amoureux, la nuit de noces de son époux. Ces frottements de tissu, ces soupirs, ils seraient présents dans son esprit encore des années, dans chacun de ses cauchemars. 


Quand son mari fut soulagé, il se leva, vint la chercher et la jeta sur le lit . Juste aux côtés de son amant qui se prélassait satisfait. Antoine revint à ses côtés munit d’un débris de verre, cadavre de sa dernière perte de contrôle. Il passa sa main à l’intérieur de la cuisse de Lavinia et lui entailla la peau. Le cri de la jeune femme fut étouffé par la main d’Antoine. L’époux modèle appuya sur la plaie jusqu’à satisfaction.

Mon devoir est accompli ! Embarquez vos draps souillés et regagnez votre chambre.
Lavinia de Kergemont
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Message par Lavinia de Kergemont Dim 3 Jan - 19:12

[RP Flashback] Souvenirs de Lavinia / RP Sensible 31-71110
Antoine de Kergemont
Lavinia 22 ans ( 1593)



Lavinia s'ennuyait dans ces réceptions à ne pas finir. Antoine était avec elle ce soir, fait rare qui devait être soulevé. Son époux s'évertuait à s'engager dans toutes les campagnes militaires qu'il pouvait afin de passer le moins de temps possible auprès de son épouse. Quand il rentrait, il ne restait qu'une seule journée tout au plus.


Lavinia était entourée de plusieurs femmes fortunées qui jacassaient chiffons. Elle, elle était perdue dans ses pensées. Enfin, jusqu'à ce que les ricanements de ses compagnes ne la rappellent sur terre. 


Quel scandale !

Vous voyez, c'est bien notre chère Lavinia qui l'intéresse !  


La jeune femme, perdue, tenta de comprendre l'émoi de ces dames et observa la salle. Ses yeux s'arrêtèrent sur le regard terriblement désireux du jeune fils de la baronnie du coin.


Ma chère vous lui faites de l'effet ! Il vous dévore littéralement des yeux et sans se cacher le moins du monde !


Les yeux de Lavinia s'arrondirent. Juste là, au-dessus de l'épaule du jeune homme, son regard rencontra celui d'Antoine. Ses pupilles dilatées la fusillaient sur place. Il chuchota à l'oreille du jeune homme qui lui avait porté de l'intérêt en publique et s'eclipsa avec lui. Le regard de son mari, le teint blafard du jeune lord, Lavinia en eut la nausée. Elle plaqua sa main devant sa bouche pour refouler un haut le cœur. Le geste ne passa pas inaperçu envers ses dames qui n'interpretèrent pas la chose correctement. 


J'ai vu que votre époux était parmi nous ce soir. D'après les rumeurs, il resterait exceptionnellement une bonne semaine parmi nous. Essayez-vous d'enfin concrétiser un projet… à moins que cela ne soit déjà en marche ?


Lavinia resta bouche bée devant cette déclaration. Mais de quoi diable parlait-elle ? Dame Loys lui arracha son verre des mains tout en la houspillant. 


Il me semblait bien que étiez plus étourdis qu'à l'accoutumée ! Votre visage pâle et votre nausée soudaine. Aucun signe ne trompe ! 

C'est merveilleux ! Vous êtes enceinte !


Comment avaient-elles pu prendre son geste de dégoût envers son mari comme un signe d'un événement si joyeux. Elle n'était pas enceinte, il n'y avait aucun doute la dessus. Pour se retrouver dans cet état, il faudrait au moins que son mari partage sa couche. Et surtout qu'il l'honore comme il l'aurait dû depuis le début. Un frisson la parcourut lorsqu'une ombre se plaça dans son dos 


Désolé mes Dames, je suis dans le regret de devoir vous arrachez ma charmante épouse.


Antoine passa son bras autour de sa taille et déposa sur sa joue un léger baiser. Leur entourage gloussa à cette marque d'affection et s'empressèrent de leur souhaiter une bonne soirée, non sans quelques sous-entendus. 

Antoine fit monter Lavinia dans leur voiture dans un silence de mort. Le voyage du retour fut ponctué par le son des doigts d'Antoine martelant d'impatience le bois de son accoudoir. 


Lavinia avait joint ses mains pour minimiser ses tremblements. Pendant que son époux cultivait sa colère, elle priait le Seigneur.

Dès leur arrivée, le maître de maison congédia tous les domestiques à part la suivante de son épouse. 


Ingrid, veuillez attendre Madame dans ses appartements. Elle aura sûrement besoin de vous quand il sera temps pour elle de se reposer.


La concernée échangea un regard inquiet avec Lavinia. La jeune femme lui fit signe le plus discrètement possible d'obtempérer. 

Elle était à présent seule dans le salon de son mari.


Lord Sorel est-il venu dans notre demeure ? siffla Antoine. 

Bien sûr que non ! Je ne lui ai d'ailleurs jamais adresser la parole.

Où vous culbutait-il ! hurla-t-il.


Antoine s'était débarrassé de sa veste. Il déboutonnait ses manches afin de pouvoir les relever sur ses avant-bras. 


Je vous jure qu'il y a un malentendu, je n'ai jamais été en contact avec cet homme.

Et pourtant, vous avez bien dû lui envoyer un quelconque signe pour qu'il se languisse de vous au point d'en avoir le caleçon serré en plein publique.


Antoine retira d'un coup sec son ceinturon et le fit claquer au sol à quelques centimètres de son épouse. 


Ces dindes se gaussaient de moi lorsque vous leur racontez comment il vous prenait dans un coin pendant que votre mari risquait sa vie sur un champ de bataille ?

Non, elle pensait que…


Antoine la frappa d'un revers de la main et sa ceinture claqua sur sa cuisse. Lavinia s'effondra au sol retenant un sanglot. Elle le savait, si elle ne le contenait pas, il la frapperait plus fort. Son mari se saisit d'une poignée de sa chevelure pour remettre son visage prêt de lui. 


Que pensez ces vipères du pauvre idiot Monsieur de Kergemont ?

Elles pensaient que nous avions le projet de concevoir , lâcha Lavinia dans un cri. Vous ne pensez pas que cela soit une bonne idée ? Cela ferait taire les mauvaises langues et.. je serais moins seule.


Antoine plaqua Lavinia au sol. Il lui arracha son corset et la dénuda jusqu'aux hanches. Il fit tomber ses armes et dégagea son attirail de son caleçon. 


C'est ma semence que vous souhaitez ? Je suis d'humeur généreuse ce soir et suis prêt à vous la céder. Mais à ma manière


Il bloqua de sa main gauche la mâchoire de sa femme. Il avait perdu le contrôle. La rage suintait de tous les pores de sa peau.


Ma douce cessez de vous débattre et ouvrez la bouche. Je sais que vous n'attendiez que ça


Elle n'était pas encore assez soumise, il le savait. Malgré toutes ses années. Alors sa main gauche rejoignit celle de droite et se cristallisèrent autour du cou de son épouse. Il serra. Il éprouvait une jouissance à la voir ainsi suffoquer. Il serra plus fort pour intensifier cette sensation. Puis il lâcha la pression, il profita des agréables fourmillements qui parcouraient son corps tandis que Lavinia peinait à reprendre son souffle. 


Son désir n'était pas rassasié pour autant. Antoine se saisit de la dague qu'il avait abandonné un peu plus tôt. Comme sur le champ de bataille, un sourire démant sur le visage, il fit jouer de sa lame sur toute la largeur du ventre de sa femme. 

Les cris de Lavinia se répercutèrent dans toute la demeure. Mais cela ne l'empêcha pas d'entendre la mise en garde de son époux.


Ce ventre ne portera jamais le fruit de mes entrailles, vous entendez ! Dites à ces vollailes que vous êtes incapable de me donner d'enfants. Mais attention, que je n'entende pas que le problème vienne de ce généreux Monsieur de Kergemont qui garde à ses côtés pauvre femme stérile.


Antoine porta son épouse jusqu'à ses appartements. Devant une Ingrid livide, il laissa tomber le corps de Lavinia sur son lit. Avant de partir il s'adressa à la femme de chambre de son épouse.


Faites en sorte que la cicatrice ne soit pas aussi immonde que celle de nos noces…
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Message par Lavinia de Kergemont Ven 19 Fév - 18:42

Lavinia 27 ans ( 26 novembre 1597)

Retour d’Antoine




L’automne avec le printemps était l’une de ses saisons préférées. Là, au milieu des bois, elle déambulait parmi les feuillages rougeoyants. Le calme qui régnait en ces lieux lui permettait de calmer son esprit en ébullition. La solitude, qu’elle avait au combien détesté, était devenue une compagne bien agréable. Une sensation qu’elle s’apprêtait à abandonner dans quelques jours. Antoine allait revenir, malade, mais à n’en pas douter tout aussi affectueux. Voire plus encore. Lorsque l’information de son retour lui était parvenue, une angoisse l’avait saisit aux tripes. C’est alors que son entourage, dont le médecin de famille faisait partie, lui avait conseillé de trouver asile auprès de sa famille. Lavinia n’avait pas tardé à transmettre sa requête auprès de son père, qui semblait ravi de la revoir. Tout avait été organisé pour son départ en décembre, leur résidence secondaire à Braktenn était en cours de réaménagement et il lui tardait de quitter sa prison avec une excuse valable.


Lavinia quitta les bois pour rejoindre les jardins du domaine. Depuis qu’elle savait son départ imminent, elle se montrait fort impatiente. Elle couva le domaine du regard pour garder l’image de la demeure qui lui avait apporté temps de malheur. Elle se l’était promis, une fois à l’extérieur de ses grilles, elle n’y remettrait jamais les pieds. Du moins, pas vivante. 


Sa contemplation fut interrompue par l’ouverture du portail au loin. Les sourcils de Lavinia se froncèrent, aucune visite n’était prévue et la voiture de son époux pas annoncée avant plusieurs jours. Plus elle avançait, plus son pressentiment s’intensifiait. D’un pas mesuré, elle se lança dans une course effrénée en direction de l’entrée des cuisines. À peine arrivée, Ingrid se présenta à la porte, affolée, elle qui était toujours si inexpressive d’ordinaire. Lavinia stoppa sa course pour entendre les paroles qu’elle craignait au plus haut point.


Madame, il est là.


Il n’en fallut pas plus à Lavinia, pour déverser son déjeuner dans la végétation environnante. Ingrid se saisit de sa chevelure, sans dire un mot, afin de la débarrasser de cette gêne. 


Madame ?


Lavinia, perdue dans son enfer intérieur à l’annonce du retour d’Antoine, ne répondit même pas à sa fidèle suivante. Elle s’engouffra dans les cuisines, se rinça la bouche à l’eau claire et se hâta de rejoindre l’entrée. Elle arriva dans le hall alors que son époux se faisait transférer à l’étage. Il semblait être assez faible pour ne pouvoir se mouvoir seul, en témoigner le brancard, porté par deux domestiques, dans lequel il était étendu. Lavinia s’apprêtait à faire demi-tour, pensant qu’Antoine était miraculeusement inconscient, quand la main de son mari se leva pour ordonner de stopper leur progression.


Et bien ! Vous daigniez enfin vous montrer ! grogna-t-il. Je ne vous croyais pas assez sotte pour manquer mon arrivée !


Lavinie déglutit, elle savait que même munie de la meilleure excuse, cela ne lui suffirait pas. Mais, cela était toujours mieux que de ne rien dire. Elle en avait assez fait l’expérience. 


Vous n’étiez pas annoncé avant plusieurs jours. J’étais partie en promenade dans les bois, je suis revenue dès que...


Vous deviez être à votre place ! hurla-t-il à en faire vibrer les murs. À m’attendre sagement dès que ma missive était arrivée ! Qui vous a permis de sortir du domaine ? Je ne vous ai jamais donné cette autorisation !


Antoine s’était relevé sur son allonge. Son teint pâle était désormais rougeâtre et son regard liquéfiait sur place la pauvre Lavinia, tétanisée. Lavinia tremblait de la tête au pied et se forçait à garder le regard vers le sol. Elle savait ce qui allait se passer et son corps se préparait d’avance, habitué aux colère de son époux.


Qu’on me donne un ceinturon immédiatement !


Monsieur de Kergemont vacillait dangereusement, mais rien ne semblait vouloir le réfréner dans ses envies de correction. Il était sur le point de basculer lorsque le médecin de famille intervint.


Monsieur le Comte, il est préférable que je vous ausculte sans préavis afin d' éviter toutes séquelles malheureuses.


Il se tourna vers les domestiques et leur intima d’évacuer au plus vite le malade. Un blanc s’installa dans le hall avant que le médecin ne s’adresse à Lavinia d’un ton désolé.


Nous en avions parlé, Madame... Si vous souhaitez vous en aller sous couvert, il est temps. Il n’y aura pas d’autres occasions.


Mais... Je… Rien n’est prêt ! Il ne devait pas revenir avant plusieurs jours !


Cela vous surprend-il de la part de Monsieur le Comte, Madame ?


Maintenant qu’elle y repensait, c’était tout à fait son genre de lui mentir sur la date de son retour. Pour la prendre au dépourvu, pour mettre à mal tous ses projets… 


Je vais à présent rejoindre votre époux dans ses quartiers. En espérant que notre prochaine rencontre ne soit pas…


Le médecin ne finit pas sa phrase, à la place il se racla la gorge et monta les escaliers au pas de course. Les vertiges assaillaient la pauvre comtesse qui voyait son dernier échappatoire s’envoler en fumée.
C’est cet instant que choisit Ingrid pour se précipiter sur la jeune femme et la forcer à enfiler son manteau.


Dépêchez-vous, Madame. Nous n’avons pas de temps à perdre.


Mais..que..  bégaya Lavinia complètement larguée.


Gérald nous attend avec la voiture. Nous avons chargé le stricte nécessaire, vous pourrez acquérir tout le reste sur place . Il faut partir à présent. 


Ingrid et Gérald avait préparé leur départ en catastrophe


Ingrid, c’est beaucoup trop tôt ! On ne m’attends pas à Braktenn avant mi-décembre.


Et vous ne pouvez-vous permettre d’attendre cette date ! Montez-dans cette voiture ! Nous ferons halte dans l’arrière pays dans ma famille quelque temps.


Ingrid se permit de prendre les mains de Lavinia dans les siennes.

Hâtons-nous ! Plus jamais vos pieds ne fouleront cette demeure maudite en présence du Comte.
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