[13 Janvier 1598] Quand les rideaux tombent [RP Sensible][Terminé]
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Re: [13 Janvier 1598] Quand les rideaux tombent [RP Sensible][Terminé]
par Eldred Kjaersen Lun 18 Jan - 15:17
Eldred est à mille lieues de s’imaginer que quelqu’un était en train de les observer, et pour cause il était à mille lieues de l’endroit où il se trouvait tout court. Ses doigts entrelacés entre les siens, il poussa un profond râle de plaisir avant de sentir le poids d’un regard. Il attrapa le poignard posé sur le bout de canapé et se redressa d’un bon, passant des lénifiantes endorphines à la rugissante adrénaline.
Toute capacité retrouvée, il constata que le voyeur n’était autre qu’Alexandre et baissa aussitôt son arme, mais certainement pas son regard. Il pouffait désormais de rire. Le zakrotien serra les mâchoires en ramassant la chemise de Lavinia pour la couvrir. C’était le plus important. Il avait beau savoir que sa préférence aller aux marins -ce qu’il ne manquerait pas de lui rappeler le moment venu-, il n’était pas question de le laisser assouvir sa curiosité sur le corps de sa bien-aimée.
- Ton maitre ne t’a pas appris à ne pas interrompre les ébats ?lâcha-t-il amèrement.
Il aurait bien voulu que ce rat à trois pattes tombe plutôt sur le Maitre des lieux qui l’aurait à coup sûr fort bien reçu.
- Je souhaite que tu la laisses tranquille. Elle n’a pas besoin de ton regard indiscret sur sa personne.
Mais ce maudit troll boiteux riait de plus belle. Il étouffa un grognement.
– Tiens donc, tes nouvelles lectures ne te comblent plus ? Il n’y a pas assez de détails ? C’est dommage pour toi la leçon terminée.
Il ramassa le corset et le jupon de Lavinia, puis se retourna pour l'aider à l'enfiler. Il fallait croire qu'on ne pouvait décidément jamais être tranquille...
Il ramassa sa tunique et l’enfila avant de se relever pour lui tapoter l’épaule
– Et je ne donne que des cours pratiques, désolé. Tu penseras à dire à Alduis combien tu as compté de cicatrices sur mon corps pendant ton observation. Je suis sûr qu'il en a plus que moi.
Toute capacité retrouvée, il constata que le voyeur n’était autre qu’Alexandre et baissa aussitôt son arme, mais certainement pas son regard. Il pouffait désormais de rire. Le zakrotien serra les mâchoires en ramassant la chemise de Lavinia pour la couvrir. C’était le plus important. Il avait beau savoir que sa préférence aller aux marins -ce qu’il ne manquerait pas de lui rappeler le moment venu-, il n’était pas question de le laisser assouvir sa curiosité sur le corps de sa bien-aimée.
- Ton maitre ne t’a pas appris à ne pas interrompre les ébats ?lâcha-t-il amèrement.
Il aurait bien voulu que ce rat à trois pattes tombe plutôt sur le Maitre des lieux qui l’aurait à coup sûr fort bien reçu.
- Je souhaite que tu la laisses tranquille. Elle n’a pas besoin de ton regard indiscret sur sa personne.
Mais ce maudit troll boiteux riait de plus belle. Il étouffa un grognement.
– Tiens donc, tes nouvelles lectures ne te comblent plus ? Il n’y a pas assez de détails ? C’est dommage pour toi la leçon terminée.
Il ramassa le corset et le jupon de Lavinia, puis se retourna pour l'aider à l'enfiler. Il fallait croire qu'on ne pouvait décidément jamais être tranquille...
Il ramassa sa tunique et l’enfila avant de se relever pour lui tapoter l’épaule
– Et je ne donne que des cours pratiques, désolé. Tu penseras à dire à Alduis combien tu as compté de cicatrices sur mon corps pendant ton observation. Je suis sûr qu'il en a plus que moi.
Re: [13 Janvier 1598] Quand les rideaux tombent [RP Sensible][Terminé]
par Lavinia de Kergemont Lun 18 Jan - 16:41
Lavinia haletait au rythme des ondulations de leurs corps enlacés. Elle se délectait des lèvres du jeune homme pendant qu’il ramenait leurs doigts enlacés au-dessus de sa tête. Un gémissement d'extase lui échappa à l’instant même où son amant poussa un râle emprunt d’un profond plaisir. Et le cocon protecteur qui jusque-là les maintenait hors du temps explosa. À une vitesse inhumaine, Eldred était déjà debout une lame à la main.
Pris de cours, un frisson parcourut le corps de Lavinia. On les avait surpris et tout était de sa faute si elle ne l’avait pas aguiché de la sorte. Elle allait se relever pour faire face au voyeur, prête à tout faire pour protéger Eldred et des conséquences qu’il pouvait subir.
À sa grande surprise, elle aperçut les muscles de son amant se décontracter. Il ramassa sa chemise de manière à la cacher continuellement du regard du voyeur qu’il semblait connaître. Pour sa part, la voix de l’homme ne lui était pas inconnue, mais elle n’avait pas le temps de se concentrer là-dessus. Eldred l’aida à enfiler sa chemise, dans l’état où elle se trouvait elle en aurait été bien incapable seule. Passée de frissons de plaisir à un froid glacial mettait à mal son corps jusqu’à en trembler comme une feuille. Elle se maudit pour avoir un corps si faible ne sachant réussir au danger comme le faisait Eldred qui plus est pas pudique pour un sous. Comment faisait-il pour la défendre, la protéger ainsi, sans vêtement et avec ce couperet qui se balançait au-dessus de sa tête.
Les paroles échangées, elle les entendait mais n’arrivait pas à les assimiler. Le sang tambourinait à ses tempes. Edred contenait sa colère comme elle avait pu le sentir dans la forêt. Elle ne voulait pas être un fardeau pour lui, alors lorsque l’adrénaline finie de pétrifier ses muscles, elle se leva. Ses cheveux tombaient en cascade devant ses yeux, cachant son visage derrière une avalanche de boucle. Elle se positionna derrière son amant qui n’avait pas de mal à la dissimuler en vue de son gabarit. Eldred ramassa ses effets et enfila sa tunique. Il l’entraîna dans le couloir afin de quitter la pièce au plus vite.
— Excuse-moi, je…réussit-elle à peine à articuler.
Ce n’était pas le moment de s’excuser. Ils étaient à découvert, n’importe qui pouvait à présent les croiser dans les couloirs. Le voyeur ne semblait pas les suivre, mais les couloirs de Fromart étaient trop nombreux pour ne pas se perdre dans leur dédale ou atterrir dans un endroit encore moins approprié. Elle savait où ne pas aller sous peine de croiser le maître de maison, mais tous les autres. Elle devait faire quelque chose, elle lui avait promis de tout faire pour le protéger. Dans un élan de détermination, elle saisit la main d’Eldred pour l’attirer dans le couloir opposé à celui qu’il voulait leur faire emprunter. Elle rencontra une résistance, mais insista.
— S’il te plait,le supplia-t-elle. Ai confiance en moi, je sais que je n’apporte que des problèmes, mais…
Elle n'eut pas le courage de finir sa phrase. Elle était inutile… Comment pouvait-il remettre sa vie entre les mains d’une sotte comme elle ? Sa main se crispa dans la sienne et contre toute attente, le jeune homme suivit ses indications et changea de chemin.
Elle s’empressa de le guider. Elle avait été imprudente de tenter le destin de la sorte. Il n’existait qu’un seul lieu dans toute la demeure où même le maître des lieux ne se permettrait pas d’entrer sans son autorisation. La chambre qu’on lui avait alloué tout le long de son séjour. Elle aurait dû y conduire Eldred depuis le début.
Quand la porte se referma derrière eux, la pression qui lui broyait les entrailles se dissipa. La frustration d’Eldred était palpable, elle craignait devoir essuyer des remontrances de sa part et elles seraient bien méritées...
Pris de cours, un frisson parcourut le corps de Lavinia. On les avait surpris et tout était de sa faute si elle ne l’avait pas aguiché de la sorte. Elle allait se relever pour faire face au voyeur, prête à tout faire pour protéger Eldred et des conséquences qu’il pouvait subir.
À sa grande surprise, elle aperçut les muscles de son amant se décontracter. Il ramassa sa chemise de manière à la cacher continuellement du regard du voyeur qu’il semblait connaître. Pour sa part, la voix de l’homme ne lui était pas inconnue, mais elle n’avait pas le temps de se concentrer là-dessus. Eldred l’aida à enfiler sa chemise, dans l’état où elle se trouvait elle en aurait été bien incapable seule. Passée de frissons de plaisir à un froid glacial mettait à mal son corps jusqu’à en trembler comme une feuille. Elle se maudit pour avoir un corps si faible ne sachant réussir au danger comme le faisait Eldred qui plus est pas pudique pour un sous. Comment faisait-il pour la défendre, la protéger ainsi, sans vêtement et avec ce couperet qui se balançait au-dessus de sa tête.
Les paroles échangées, elle les entendait mais n’arrivait pas à les assimiler. Le sang tambourinait à ses tempes. Edred contenait sa colère comme elle avait pu le sentir dans la forêt. Elle ne voulait pas être un fardeau pour lui, alors lorsque l’adrénaline finie de pétrifier ses muscles, elle se leva. Ses cheveux tombaient en cascade devant ses yeux, cachant son visage derrière une avalanche de boucle. Elle se positionna derrière son amant qui n’avait pas de mal à la dissimuler en vue de son gabarit. Eldred ramassa ses effets et enfila sa tunique. Il l’entraîna dans le couloir afin de quitter la pièce au plus vite.
— Excuse-moi, je…réussit-elle à peine à articuler.
Ce n’était pas le moment de s’excuser. Ils étaient à découvert, n’importe qui pouvait à présent les croiser dans les couloirs. Le voyeur ne semblait pas les suivre, mais les couloirs de Fromart étaient trop nombreux pour ne pas se perdre dans leur dédale ou atterrir dans un endroit encore moins approprié. Elle savait où ne pas aller sous peine de croiser le maître de maison, mais tous les autres. Elle devait faire quelque chose, elle lui avait promis de tout faire pour le protéger. Dans un élan de détermination, elle saisit la main d’Eldred pour l’attirer dans le couloir opposé à celui qu’il voulait leur faire emprunter. Elle rencontra une résistance, mais insista.
— S’il te plait,le supplia-t-elle. Ai confiance en moi, je sais que je n’apporte que des problèmes, mais…
Elle n'eut pas le courage de finir sa phrase. Elle était inutile… Comment pouvait-il remettre sa vie entre les mains d’une sotte comme elle ? Sa main se crispa dans la sienne et contre toute attente, le jeune homme suivit ses indications et changea de chemin.
Elle s’empressa de le guider. Elle avait été imprudente de tenter le destin de la sorte. Il n’existait qu’un seul lieu dans toute la demeure où même le maître des lieux ne se permettrait pas d’entrer sans son autorisation. La chambre qu’on lui avait alloué tout le long de son séjour. Elle aurait dû y conduire Eldred depuis le début.
Quand la porte se referma derrière eux, la pression qui lui broyait les entrailles se dissipa. La frustration d’Eldred était palpable, elle craignait devoir essuyer des remontrances de sa part et elles seraient bien méritées...
Re: [13 Janvier 1598] Quand les rideaux tombent [RP Sensible][Terminé]
par Alexandre Mar 19 Jan - 11:00
Alexandre, les mains posées sur le carrelage froid de la petite table, les jambes pendantes dans le vide. Elles s'agitaient, parcourues par l'excitation de son espièglerie. Assez vite, après l'interpellation, Eldred réagit vite et dégaina un couteau, vif, avant de s'immobilisèrent le découvrant. Le jeune homme sourit, revoyant un instant son amant reproduire le même geste quand la petite Cassandre était subitement surgie derrière eux. Ils se ressemblaient effectivement fort.
"'Aussi rapide que Alduis".
Il commenta cela d'une petite voix railleuse, riant de la première réplique.
"Oh, maintenant, je ne le ferais plus, Déranger un couple est mal. Mais, vois-tu, ma chère brochette, pour toi, je souhaitais faire une exception."
Alexandre s'amusait follement, semblable à un enfant facétieux, de la colère du meilleur ami de son amant.
"C'est drôle cette colère, Eldred. Cela me rappelle une certaine scène au port, quand c'est toi qui t'amusais à m'énerver, tu te souviens ? Il faut bien rembourser ses dettes, non ? Dommage, cette fois, en plus, il n'y aura pas de marins pour m'interrompre.
Il avait évoqué en premier sa faiblesse, histoire de ne surtout pas le moyen à Eldred de la rappeler à son avantage. Alduis la lui remettait en mémoire un peu trop souvent à son goût. Son interlocuteur essayait de protéger la femme qui l'accompagnait et qui se tassait dans un coin. Il ne la vit pas encore bien. Alexandre eut un bref remord pour elle. Passager. Après tout, quand on ne voulait pas être surpris, on fermait la porte ou on allait dans un lieu sûr.
"Je vous prie de m'excuser, madame, ceci n'est pas contre vous, mais uniquement un petit jeu entre votre compagnon et moi. Mettez ceci sur la bêtise masculine."
Eldred se détournait de lui pour ramasser les jupons de la femme et l'aider à se rhabiller. Alexandre l'entendit évoquer ses fameuses lectures et sourit, dépourvu de la moindre gêne, et répondit avec amusement.
"Les illustrations, les textes, c'est intéressant.. Mais il est bien aussi d'admirer la pratique !"
Il éclata de rire, puis s'interrompit en apercevant la femme s'avancer, soutenu par Eldred qui venait de remettre sa tunique, et reconnut Lavinai de Kergemont. Son visage se figea. Alexandre se mit à bégayer.
"Madame..."
Il se força cependant à se ressaissir. Pas question de passer pour un benêt devant Eldred. Il renchérit, un peu insolent.
"Je constate que mes lectures vous auront été profitables à vous aussi."
Le couple quitta la pièce et Alexandre voulut descendre de la table mais le sol se révéla un peu trop loin pour ses jambes trop courtes. Il sauta, espérant se rattraper, mais son équilibre vacilla et le jeune homme chuta pour s'étaler lamentablement sur les lames en bois vernissé du plancher.
"'Aussi rapide que Alduis".
Il commenta cela d'une petite voix railleuse, riant de la première réplique.
"Oh, maintenant, je ne le ferais plus, Déranger un couple est mal. Mais, vois-tu, ma chère brochette, pour toi, je souhaitais faire une exception."
Alexandre s'amusait follement, semblable à un enfant facétieux, de la colère du meilleur ami de son amant.
"C'est drôle cette colère, Eldred. Cela me rappelle une certaine scène au port, quand c'est toi qui t'amusais à m'énerver, tu te souviens ? Il faut bien rembourser ses dettes, non ? Dommage, cette fois, en plus, il n'y aura pas de marins pour m'interrompre.
Il avait évoqué en premier sa faiblesse, histoire de ne surtout pas le moyen à Eldred de la rappeler à son avantage. Alduis la lui remettait en mémoire un peu trop souvent à son goût. Son interlocuteur essayait de protéger la femme qui l'accompagnait et qui se tassait dans un coin. Il ne la vit pas encore bien. Alexandre eut un bref remord pour elle. Passager. Après tout, quand on ne voulait pas être surpris, on fermait la porte ou on allait dans un lieu sûr.
"Je vous prie de m'excuser, madame, ceci n'est pas contre vous, mais uniquement un petit jeu entre votre compagnon et moi. Mettez ceci sur la bêtise masculine."
Eldred se détournait de lui pour ramasser les jupons de la femme et l'aider à se rhabiller. Alexandre l'entendit évoquer ses fameuses lectures et sourit, dépourvu de la moindre gêne, et répondit avec amusement.
"Les illustrations, les textes, c'est intéressant.. Mais il est bien aussi d'admirer la pratique !"
Il éclata de rire, puis s'interrompit en apercevant la femme s'avancer, soutenu par Eldred qui venait de remettre sa tunique, et reconnut Lavinai de Kergemont. Son visage se figea. Alexandre se mit à bégayer.
"Madame..."
Il se força cependant à se ressaissir. Pas question de passer pour un benêt devant Eldred. Il renchérit, un peu insolent.
"Je constate que mes lectures vous auront été profitables à vous aussi."
Le couple quitta la pièce et Alexandre voulut descendre de la table mais le sol se révéla un peu trop loin pour ses jambes trop courtes. Il sauta, espérant se rattraper, mais son équilibre vacilla et le jeune homme chuta pour s'étaler lamentablement sur les lames en bois vernissé du plancher.
Re: [13 Janvier 1598] Quand les rideaux tombent [RP Sensible][Terminé]
par Eldred Kjaersen Mar 19 Jan - 12:08
Le sang d’Eldred frappait ses tempes avec véhémence. Quoi qu’il dise, cela n’avait rien à voir avec cette scène au port où il l’avait taquiné. Il rangea sa dague.
- Cela n’a rien voir. Je ne t’ai pas dérangé pas avec Alduis et je ne me le serai jamais permis. Tu n’es qu’un gosse jaloux et revanchard. Tu devrais avoir honte de ce que tu viens de faire. rectifia-t-il dans ce calme caractéristique du profond mépris.
Il laissa Alexandre parler seul. Il savait si bien le faire et préféra se concentrer sur Lavinia afin de l’aider à se rhabiller. Il se sentait terriblement mal à l’aise pour elle et lui adressa un regard désolé. Ce n’est que lorsqu’elle se releva que cet idiot de rat boiteux réalisa qui était là. Eldred lui adressa un regard glacial ce qui ne l’empêcha pas d’émettre une énième provocation cette fois-ci envers sa petite brindille. Eldred grogna:
- Tu peux remercier Alduis. Sans lui, je t’aurais déjà tordu le cou.
Sans plus attendre, il se dirigea vers les sorties, lâchant un soupir au passage. Sa main passait dans ses cheveux pour les remettre en ordre lorsqu’un grand bruit sourd lui parvint. Il se retourna narquois :
- Il semblerait que ton Dieu n’apprécie pas plus ton comportement que moi.
Bien fait pour lui, songea-t-il acidement en remontant les marches par l’escalier principal jusqu’à la chambre de Lavinia. S’il avait su, ils seraient sans doute montés ici directement, cela leur aurait évité ce genre désagrément… Ce qui était fait était fait. Il ne répondit rien jusqu’à ce que la porte se referme sur eux.
- Tu n’as pas à t’excuser de quoi que ce soit, voyons. Alexandre est idiot, mais il ne dira rien, ne t’en fais pas. Je suis désolé que tu aies eu à subir son regard et… Enfin voilà…
Il imaginait sans mal qu’elle devait se sentir terriblement gênée. Sa main caressa sa joue et il embrasse tendrement ses lèvres.
- Je ne veux plus t’entendre dire que tu n’apportes que des problèmes. Parce que c’est parfaitement faux. C’est d’accord ? Je te fais entièrement confiance. ses bras s’enroulèrent autour de ses épaules et il attira sa tête contre son torse Je suis très heureux d’être avec toi et qu’importe le prix à payer, car cela vaut tout l’or du monde.
Ses doigts glissèrent entre les siens puis il la guida jusque sur son lit en lui faisant signe de s’asseoir à ses côtés.
- J’avais une histoire à raconter avant ce petit intermède. Viens, je vais te raconter ça. Sans distraction, cette fois-ci. compléta-t-il taquin.
- Cela n’a rien voir. Je ne t’ai pas dérangé pas avec Alduis et je ne me le serai jamais permis. Tu n’es qu’un gosse jaloux et revanchard. Tu devrais avoir honte de ce que tu viens de faire. rectifia-t-il dans ce calme caractéristique du profond mépris.
Il laissa Alexandre parler seul. Il savait si bien le faire et préféra se concentrer sur Lavinia afin de l’aider à se rhabiller. Il se sentait terriblement mal à l’aise pour elle et lui adressa un regard désolé. Ce n’est que lorsqu’elle se releva que cet idiot de rat boiteux réalisa qui était là. Eldred lui adressa un regard glacial ce qui ne l’empêcha pas d’émettre une énième provocation cette fois-ci envers sa petite brindille. Eldred grogna:
- Tu peux remercier Alduis. Sans lui, je t’aurais déjà tordu le cou.
Sans plus attendre, il se dirigea vers les sorties, lâchant un soupir au passage. Sa main passait dans ses cheveux pour les remettre en ordre lorsqu’un grand bruit sourd lui parvint. Il se retourna narquois :
- Il semblerait que ton Dieu n’apprécie pas plus ton comportement que moi.
Bien fait pour lui, songea-t-il acidement en remontant les marches par l’escalier principal jusqu’à la chambre de Lavinia. S’il avait su, ils seraient sans doute montés ici directement, cela leur aurait évité ce genre désagrément… Ce qui était fait était fait. Il ne répondit rien jusqu’à ce que la porte se referme sur eux.
- Tu n’as pas à t’excuser de quoi que ce soit, voyons. Alexandre est idiot, mais il ne dira rien, ne t’en fais pas. Je suis désolé que tu aies eu à subir son regard et… Enfin voilà…
Il imaginait sans mal qu’elle devait se sentir terriblement gênée. Sa main caressa sa joue et il embrasse tendrement ses lèvres.
- Je ne veux plus t’entendre dire que tu n’apportes que des problèmes. Parce que c’est parfaitement faux. C’est d’accord ? Je te fais entièrement confiance. ses bras s’enroulèrent autour de ses épaules et il attira sa tête contre son torse Je suis très heureux d’être avec toi et qu’importe le prix à payer, car cela vaut tout l’or du monde.
Ses doigts glissèrent entre les siens puis il la guida jusque sur son lit en lui faisant signe de s’asseoir à ses côtés.
- J’avais une histoire à raconter avant ce petit intermède. Viens, je vais te raconter ça. Sans distraction, cette fois-ci. compléta-t-il taquin.
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