[19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
[19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Florentin, 28 ans, Eugène, 23 ans, et Guillaume, 16 ans
Le soir tombait sur Braktenn. La neige aussi. Les habitants se rendaient à la taverne pour prendre du bon temps entre amis, profiter d’un bon repas et d’une joyeuse soirée. Les serveuses circulaient entre les tables, les bras chargés de lourds plateaux ou les doigts glissés dans les anses de nombreuses chopes. Elles servaient les clients, sans distinction. Riches ou pauvres, seuls ou nombreux, joyeux ou tristes. L’une d’elle vint déposer modestes chopes de bière et savoureux dîners à trois compères. Le plus grand, imposant comme un docker, affichait un visage sombre en jouant avec la lame de son couteau pour se détendre les nerfs ; l’ombre qui lui servait de voisin étendait convenablement un mouchoir sur ses genoux pour ne pas se salir avec son plat ; le troisième regarder éclater peu à peu les bulles qui surmontaient sa chope, hypnotisées.
Depuis le matin, quand ils avaient été remerciés avec leurs gages, Guillaume, Eugène et Florentin étaient passé par toutes sortes d’émotions négatives. Colère, tristesse, rancune, déni… elles allaient et venaient dans leur cœur assez aléatoirement et différemment chez chacun, donnant à leur trio une humeur moyenne assez maussade. Leur ami, leur frère, était arrêté pour sorcellerie ; eux-mêmes étaient suspects et ne pouvaient donc rien faire pour lui ; ils n’avaient nulle part où aller. Après le repas, ils demanderaient probablement une chambre dans cette auberge et iraient discrètement prévenir Sylvère dès le lendemain du sort de son médecin et de sa reine. Et puis ils s’interrogeraient de nouveau sur ce qu’ils pourraient faire, sans pouvoir le mettre en pratique.
Pourquoi avait-il fallu que ce maudit inquisiteur vienne fouiner à Monthoux ? Hyriel risquait gros, très gros. Eux aussi, sans doute, mais surtout lui. Et s’ils apprenaient en plus leurs origines, à tous les quatre ? Et s’ils apprenaient qu’ils étaient des clandestins ? Ils seraient faits.
Une fois la rage passée, un autre questionnement avait entamé son chemin dans leurs esprits, surtout dans ceux des frères. Hyriel était le sorcier et Guillaume, son apprenti. D’eux trois, c’était lui, le plus jeune, qui risquait le pire. Si les gardes n’étaient pas intervenus pour tempérer le cardinal, il serait même peut-être déjà mort, noyé. Innocent mais mort quand même. Florentin pensait que son frère était beaucoup trop jeune pour mourir. Guillaume, lui, en regardant les bulles éclater l’une après l’autre, comme autant de vies qui s’éteignaient peu à peu dans ce maudit pays, leur terme arrivé. L’une d’elle était peut-être Hyriel, une autre serait probablement lui. Il espérait seulement pouvoir venger son maître et ami avant que sa bulle n’éclate. L’aveuglement et la bêtise de ces gouvernants se payerait.
Par une tape, Eugène les sortit tous deux de leurs moroses pensées pour qu’ils mangent, tant que c’était chaud, et ils s’y résolurent, sans pour autant cesser de réfléchir à un moyen de sauver Hyriel. Ils ne pourraient pas démolir la prévôté, saboter son procès ou autres. Ils ne voyaient pas comment faire mais ils ne pouvaient l’accepter. Ils devaient trouver quelque chose.
Pour leur ami, il fallait qu’ils trouvent une solution.
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Bélyl était désespérée. Elle courrait, les pieds trempés, gelés, le visage glacé, ruisselant de larmes qui emprisonnaient sa figure dans une gange de glace. Quand elle avait entendu son oncle rentré, elle avait compris qu'il venait de Monthoux. Ce n'était pas bien d'écouter aux portes mais elle s'était inquiété pour Guillaume. Son cœur avait violemment tambouriné dans sa poitrine quand son oncle avait pesté à propos du sorcier et de son protégé. Or, le sorcier, c'était apparemment le jardinier. Louis ! Mais alors... Guillaume. Bélyl avait aussitôt fondu en larmes. Fort heureusement pour elle, ni Tristan ni son père n'étaient avec elle à ce moment-là. Elle était restée prostrée un moment avant de se redresser. C'était son ami, elle devait l'aider !
Bélyl avait enfilé son manteau le plus chaud, ses bottes les plus épaisses et avait laissé un mot, prétextant aller faire quelques courses. Ce n'était pas bien, elle se ferait sans doute réprimander vu l'heure et le temps qu'elle avait passé seule dans les rues. Tant pis ! Elle pensait à Guillaume, seul, dans les rues, dans le froid, sans maison, sans ami... Personne ne le connaissait ici et elle avait entendu des badauds rirent en prétendant qu'il avaient vu eux-mêmes les amis du sorcier se faire chasser.
Elle renifla alors que la neige tombait toujours plus. Elle ne serait peut-être même plus capable de rentrer avec toute cette tempête... Et ce serait un miracle si elle n'attrapait pas un rhume ! Elle éternua d'ailleurs. Enfin, heureusement, elle vit de la lumière. Elle n'hésita pas longtemps et s'engouffra vers cette lumière. Elle passa la porte, grelottante et frigorifiée. Elle leva alors les yeux vers l'assemblée. une taverne... Elle rougit aussitôt. Ce n'était pas un endroit convenable pour une demoiselle. Mais... tant pis ! Ce serait pour quelques minutes, le temps qu'elle se réchauffe et...
Elle écarquilla les yeux en voyant alors quelqu'un. Une silhouette rouquine qu'elle connaissait bien. Elle accourut aussitôt vers lui.
- Guillaume !
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Florentin, 28 ans, Eugène, 23 ans, et Guillaume, 16 ans
L’esprit tout occupé à ruminer leurs sombres pensées, les trois amis mangeaient en silence, avec des gestes mécaniques. Eugène repassait tous ses souvenirs de législation, même si ceux-ci dataient et étaient étrangers, Florentin se demandait comment faire évader Hyriel et à protéger son frère, Guillaume, lui, était partagé entre les images de son propre châtiment qui viendrait sans doute, si l’on apprenait son lien avec Hyriel, et sa tristesse pour lui, qui appelait réconfort, qui appelait étreintes, qui appelait Bélyl. Mais il ne pourrait plus la revoir. Il était peut-être convaincu de sorcellerie ou le serait sans doute, il ne voulait pas qu’elle en pâtisse. Et puis… elle savait sans doute, grâce au bruit de cette affaire, que son maître était un terrible sorcier, ou autres bêtises, et elle aurait de toute manière… peur… peur de lui, parce qu’il lui avait menti et qu’il était l’apprenti d’un sorcier. Alors que c’était faux… Mais le croirait-elle ? Il
La porte s’ouvrit, le froid entra. Un nouveau client, sans doute. Florentin fut le seul à relever la tête, les deux autres demeurant prisonniers dans leurs pensées. Comme pour tous les autres clients qui étaient entrés, Guillaume avait espéré que ce soit Bélyl mais avait été déçu. En même temps, que viendrait-elle faire ici ? Il avait renoncé. Il ne vit même pas l’expression écarquillée de Florentin quand il vit justement sa presque-belle-sœur approcher.
Guillaume sursauta en entendant son nom et la voix de Bélyl. Il se leva aussitôt et porta en un réflexe sa main à l’épaule de son amie.
« Bélyl ! Mais… que… que fais-tu là ? »
Il s’inquiéta en voyant son visage chagrin et les restes de ses larmes. Son pouce caressa de lui-même l’épaule de son amie, pour la rassurer.
« Que t’est-il arrivé ? On t’a fait du mal ? Que puis-je faire ? Veux-tu t’asseoir ? Veux-tu que je t’aide ? »
Veux-tu que je te prenne dans mes bras ?
Il en oublia tout le monde autour de lui, il en oublia ses propres tourments. Il n’y avait plus qu’elle.
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Guillaume ne releva pas immédiatement la tête et cela attrista Bélyl. Il semblait tout à coup si fragile, si triste... Elle renifla, tant à cause du froid qu'à cause de sa tristesse. Seul son frère lui adressa un regard clairement surpris.
Cependant, bien vite, Guillaume se redressa et cela lui mit un peu de baume au cœur. Cependant, elle secoua la tête à la suite. Pourquoi se soucier d'elle, il devrait s'inquiéter de lui ! Elle, elle avait une maison, une famille, un foyer où rentrer le soir. Alors que lui... Ses larmes lui vinrent de nouveau aux yeux et elle ne répondit à aucune de ses questions mais se jeta dans ses bras. Elle le serra tout en laissant de nouveau libre cours à ses larmes.
- Sainte Vierge, j'ai réussi à te retrouver... J'étais si inquiète pour toi, j'avais peur que tu sois tout seul dehors, que tu n'aies nulle part où aller... Alors je suis partie à ta recherche en espérant que tu ne sois pas déjà parti...
Elle préféra rester ainsi, juste à le serrer, heureuse de le revoir. A cet instant , elle avait totalement oublié la bienséance et, au fond, n'en avait rien à faire. C'était si doux...
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Des larmes, non… Guillaume s’inquiéta davantage avant de sentir l’étreinte de son amie. Il réagit aussitôt et l’entoura de ses bras pour la serrer tout contre lui et la rassurer. Son cœur se serra en l’écoutant, touché par tant de bonté, et il resserra son étreinte.
« Je vais bien, rassure-toi. Je vais bien et… je ne serais jamais parti sans venir te voir. »
Il se mordit la lèvre et baissa la voix pour lui réserver ces paroles :
« Je t’aime trop pour te faire ça… »
Il remonta une main dans son dos pour la rassurer et la détendre, tout en profitant de son étreinte, de loin bienvenue après les événements des deux jours écoulés. Il s’y abandonna pour s’apaiser lui-même. Il ne pensait plus au reste, même si on devait les regarder. Eugène et Florentin, particulièrement, échangeaient des regards indécis, ne savant plus du tout où se placer, mais ne désirant surtout pas interrompre les deux jeunes gens qui en avaient bien besoin.
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Bélyl souffla doucement en sentant les bras de Guillaume l'étreindre également. Elle se détendit alors que ses larmes s'apaisaient quelque peu. Ses mots lui furent doux à l'oreille. Surtout les derniers... Elle rougit instantanément et se rendit compte de la situation. Elle ne put pas se détacher de lui trop vite mais écarta un peu ses bras, la figure écarlate. Et qu'était-elle censée dire ? Son coeur qui tambourinait dans sa poitrine pour qu'elle puisse réellement réfléchir. Elle réussit tout de même à bredouiller.
- Moi... moi aussi...
Elle rougit encore davantage. Était-ce convenable pour une demoiselle de dire ce genre de chose ? Elle se tritura les mains et regarda ses deux autres compagnons, puis lui.
- Alors... Co... Comment allez-vous ?
Elle se maudit intérieurement. Sérieusement ! N'avait-elle pas de questions plus intelligentes à poser ?
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Bélyl se détendait dans ses bras, Guillaume le sentait, et cela le fit davantage sourire. Il sentit toutefois sa surprise et son cœur s’accéléra, surtout qu’il sentit faiblir son étreinte. Il n’aurait pas dû… Elle n’était pas une fille du peuple, elle n’était pas aussi directe que lui, il n’aurait pas dû dire ses sentiments sans… métaphores, ou ce genre de choses qu’Eugène connaissait. Il parvint toutefois à esquisser un sourire tremblant quand elle lui retourna ses sentiments, timidement, avant de baisser la tête, les joues intégralement rouges. Il avait brisé leur étreinte et il l’avait mise mal à l’aise…
Eugène et Florentin échangèrent un regard, comprenant qu’ils allaient devoir venir à la rescousse, et ils sourirent tous les deux à Bélyl pour la rassurer.
« Nous allons… comme nous allons, pour être honnête. Il y a eu des jours meilleurs mais aussi des jours bien pires. Et vous ? Voulez-vous vous asseoir pour vous reposer ? »
Ce disant, Florentin désigna le dernier tabouret libre. La pauvre, il fallait qu’elle se réchauffe… Guillaume, lui, ne savait plus où se mettre et choisit de rester silencieux. Il avait de toute manière la gorge trop nouée d’avoir mis mal à l’aise son amie.
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Bélyl ne parvenait pas à décoller ses yeux du plancher. Ce qu’elle avait fait, était-ce déjà trop ? Avait-elle failli à son devoir de jeune fille ? Son père serait-il déçu ? Peut-être était-il déjà mort de peur… Il éternua d’ailleurs de nouveau. Et elle, elle était morte de froid… Elle se frotta les bras tout en regardant les deux compagnons de Guillaume, pour éviter son regard brûlant.
Qu’en était-il de ses sentiments ? Elle ne savait pas…
Bélyl préféra se concentrer sur les dires de Florentin. Elle hocha la tête, heureuse qu’il ne prenne pas trop mal sa question. Elle grelotta un peu et resserra sa cape en hochant la tête.
-Je veux bien, oui…
Elle s’assit doucement et remit en place une mèche de ses cheveux. Elle attendit un peu, timide, avant de céder pour poser la question qui lui brûlait les lèvres.
-Savez-vous… savez-vous où vous allez aller ?
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Tout en regardant également le plancher, Guillaume jetait des regards hasardeux vers Bélyl. Elle se sentait mal et il aurait voulu la prendre à nouveau dans ses bras pour la rassurer mais cela la gênerait davantage… Il ne pouvait pas se le permettre… Il s’effraya quand elle éternua et voulut de nouveau la réchauffer contre lui mais il se retint. Il ne voulait pas la brusquer. Florentin, voyant la détresse de son frère, prit les choses en main et sourit à Bélyl pour la rassurer. Il la laissa s’asseoir, tout en espérant que la chaleur de l’endroit la rassurerait, et Guillaume se résolut à reprendre sa place, à côté d’elle, en se retenant de la ramener contre lui pour la réchauffer. Il pourrait même lui proposer des recettes d’infusion pour son rhume, pour éviter qu’il dégénère, il voulait l’aider… mais le pouvait-il ? Il risquait de trahir sa connaissance des plantes, s’il le lui proposait, mais à quoi servait-elle s’il ne pouvait même pas protéger la femme qu’il aimait ?
À la question, les deux aînés échangèrent un regard et Florentin secoua la tête en se penchant pour parler bas.
« Pour tout vous dire, pas vraiment. Nous comptions terminer ce repas et payer une chambre pour ce soir, au moins. Malheureusement, nous dépendons indirectement du bon vouloir des gardes et du cardinal donc il est probable que nous quittions la ville, pour éviter… » (bref coup d’œil à son frère) « … les ennuis. »
Alors qu’Eugène continuait de réfléchir à un plan pour aider Hyriel, Guillaume baissa la tête, contrit. Il ne voulait pas quitter Bélyl, maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, mais s’il demeurait avec elle et qu’on le faisait arrêter comme apprenti sorcier, ça lui retomberait dessus et il en était hors de question.
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Bélyl rendait quelques-uns de ses regards à Guillaume et espérait lui sourire correctement. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète… Elle vit bien qu’il retenait ses gestes. Hésitante, elle posa une main sur son bras. Elle l’aimait aussi, elle voulait le lui faire comprendre. Elle ne savait pas encore bien mais en tous cas, elle ne le détestait pas, bien au contraire…
Bélyl resserra encore un peu sa cape pour être sûre de ne pas tomber malade. Il ne manquerait plus que ça et son père en serait très affligé ! Elle leva les yeux vers les autres. Elle se mordit la lèvre.
-Oui, bien sûr, je comprends…
Les larmes lui vinrent aux yeux. Le cardinal… Son oncle… Pourquoi tant de violence ? Elle pensait pourtant qu’il ne traquait que les véritables hérétiques… Hyriel était loin d’y ressembler… Tout cela lui faisait penser à un mauvais rêve. Peut-être que le ou la vraie sorcière de cette ville avait envoûté son oncle pour qu’il s’acharne contre un innocent. Cela avait beau être romanesque, elle ne voyait que cela !
Et maintenant Guillaume et ses amis étaient à la rue, sans ressources, sans foyer, sans… Bélyl cligna des yeux. Et si… C’était fou et peut-être qu’on la gronderait mais elle était prête à tout pour préserver Guillaume et les autres. Et puis, après tout, sa tante avait besoin d’aide et il n’avait pas d’homme dans la maison à part Ludovic. Cela l’aiderait sûrement !
-Et si… Et si j’avais une solution pour vous ? Je… je n’en suis pas sûre, mais nous pouvons peut-être aller demander…
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Le cœur de Guillaume bondissait à chaque fois que Bélyl lui rendait son regard. Il croisait son sourire, parfois, et son cœur se réchauffait quelque peu. Elle ne lui en voulait pas, si elle lui souriait… Son propre sourire s’étira quand il sentit sa main sur son bras et il retrouva toute sa joie.
Quand ils s’assirent et qu’elle resserra sa cape, il hésita et posa sa main dans son dos. Il se rappela les conseils d’Hyriel et se mordit la lèvre.
« Dis… Vu que ta cape s’est pris la neige et est humide, tu devrais… peut-être… l’enlever… Garder des vêtements humides risque de te rendre malade… Je… je peux te passer la mienne, si tu veux… »
Il pourrait aussi la réchauffer dans ses bras mais il n’osait pas le lui proposer. Il oublia cependant une bonne part de sa retenue quand il vit ses larmes et lui prit la main en remontant l’autre dans son dos, cherchant son regard pour l’interroger. Que pouvait-il faire pour l’aider ? De quoi avait-elle besoin ? Voulait-elle qu’il la reprenne dans ses bras ? Il était prêt à tout…
Son regard changea. Elle avait une idée ? Quoi, à quoi pensait-elle ? Les trois compagnons étaient suspendus à ses lèvres. Ils furent tous stupéfaits quand elle parla de nouveau. Eugène inclina légèrement la tête et Florentin plissa les yeux, intrigué.
« De quoi s’agirait-il ? »
Même si ça échouait, ils ne perdaient rien à tenter. Guillaume, lui, était plus inquiet.
« Y a-t-il des risques pour toi ? »
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Bélyl voyait que Guillaume se détendait un peu et elle aussi. Elle garda sa main sur son bras, parce que c’était agréable. Elle ne réfléchissait plus aux convenances ou au reste. Peu importe ! Elle sentit sa main dans son dos puis cligna des yeux. Elle regarda sa cape et se mordit la lèvre.
-Ah… oui… Je risque de prendre froid…
Elle s’en débarrassa alors, même si cela la fit quelque peu frissonner. Elle regarda Guillaume en se massant les bras.
-Si… si ça ne te dérange pas, je veux bien ta cape…
Ou ses bras… Mais… mais ce n’était pas convenable ! Elle se mordit la lèvre et baissa les yeux. Elle rencontra de nouveau son regard mais ne pouvait se résoudre à parler de son oncle. Ils devaient le détester… mais s’ils savaient à quel point il était gentil en réalité… Il ne pouvait pas faire brûler quelqu’un… Elle se rapprocha cependant un peu de lui, l’enjoignant à faire ce qu’il souhaitait pour la réconforter.
Elle rougit en les voyant tous suspendus à ses lèvres mais refusait de reculer.
-Je… ce serait ma tante… Elle a une maison en ville, tu y es déjà allée Guillaume. Elle a un grenier où vous pourriez peut-être vous loger… C’est peu mais au moins, vous ne serez pas dans le froid et vous pourriez peut-être l’aider un peu comme elle est enceinte… C’est une femme très bonne et même si je ne veux pas parler pour elle… je pense qu’elle acceptera de vous aider.
Elle espérait de tout cœur ne pas dire de bêtises… mais hors de question d’aller demander à son père ! C’était assez embarrassant comme ça…
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La douce pression de la main de Bélyl sur son bras enchanta Guillaume et acheva de le détendre. C’était si doux… Il se mordit également la lèvre en la voyant hésiter et la laissa ôter sa cape, tout en se crispant quand il la vit frissonner. Il hocha aussitôt la tête à sa demande et s’empressa de prendre sa propre cape et la déposa avec douceur sur les épaules de sa bonne amie. Il hésita de nouveau : laisser ses mains sur ses épaules ? les enlever ? Il ne savait pas quoi faire… Le rapprochement de Bélyl mit fin à ses doutes et il rapprocha son propre tabouret pour glisser un bras autour de ses épaules et redescendre l’autre afin d’entrelacer ses doigts dans les siens.
Les trois compagnons écoutèrent sa proposition. Guillaume acquiesça au sujet de la maison. Oui, il s’en souvenait fort bien. Après avoir entendu cette option, Florentin et Eugène échangèrent un regard. D’un haussement de sourcil et d’une inclinaison de la tête, Eugène donna son avis à leur aîné : ça pouvait se tenter. Florentin hocha la tête et consulta son frère. Lui baissait les yeux. Il ne voulait pas mettre en danger Bélyl et sa famille…
« Vous deux, j’imagine que c’est bon, mais pour moi… Si l’on en venait à chercher un de nous trois, ce serait moi et je ne veux pas mettre en danger ta tante et ta cousine… Après ce qu’il s’est passé hier, le cardinal va sûrement vouloir me retrouver pour… je ne sais quoi… »
Pour l’ordalie, si, il le savait, mais il ne voulait pas faire peur à Bélyl. Florentin, lui, haussa un sourcil.
« Alors je te le dis tout de suite, frangin : si tu veux te la jouer solitaire et indépendant qui se sacrifie ou je ne sais quoi, je te ligote pour que tu ne fasse pas de bêtise et tu viens avec nous.
— Je ne suis pas un gamin !
— Ton âge n’entre pas en ligne de compte. Nous sommes en hiver alors tu acceptes de ne pas mourir de froid, je te prie. »
Après un duel de regards, Guillaume finit par hocher la tête, vaincu.
« D’accord… Mais Bélyl, tu es sûre que le cardinal ne va pas vous causer d’ennuis ? »
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
La cape de Guillaume permit à Bélyl de se détendre. Elle se sentait moins engourdie et la main de Guillaume sur son épaule était très douce. Elle soupira mais davantage d’aise. Elle se laissa aller dans ses bras sans se soucier du reste et ferma même un moment les yeux. Elle en avait rêvé toute la journée… Elle serra ses doigts entre les siens. Elle n’avait plus du tout froid tout à coup… C’était agréable.
Elle sourit alors que Guillaume situa aussitôt. Elle observa la réaction des deux plus âgées, espérant ne pas avoir été trop impolie ou cavalière. Heureusement, cela ne semblait pas les gêner outre mesure. Elle se rassura un peu et acquiesça. Cependant, elle s’inquiéta au discours de Guillaume. Encore une fois, faisant fi des convenances, elle prit sa joue dans sa main.
-Il est hors de question que tu restes seul ! Et puis mon oncle n’ira jamais inquiéter ma tante… C’est sa benjamine après tout et je sais qu’il l’aime beaucoup.
Elle commençait vraiment à s’inquiéter. Pourquoi Guillaume se taisait-il, que voulait-il dire de si terrible ? Heureusement, son frère lui interdit d’avoir de telles pensées et parla bien mieux qu’elle n’aura su le faire. Elle fut rassurée et s’apaisa. Elle rosit quand Guillaume se défendit et lui sourit pour lui signifier que pour elle, il n’avait rien d’un enfant.
La suite la chagrina davantage. Elle baissa la tête. Pouvait-elle leur dire sincèrement ce qu’elle pensait ? Elle craignait de passer pour une idiote…
-Je… je ne pense pas… Oncle Matthieu ne serait jamais aussi méchant… Il… si je le supplie de ne pas te faire de mal, je ne sais qu’il ne fera rien même… même…
Même si tout cela était réel… même s’il pensait vraiment tout ce qu’elle avait entendu… mais ce n’était pas possible… Pas possible…
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Un doux sourire se peignit sur les lèvres de Guillaume quand il sentit Bélyl se détendre et qu’il l’accueillit contre lui. Lui-même se laissa aller à soupirer, apaisé, tout en laissant reposer la tête sur celle de son amie. La pression de ses doigts autour des siens acheva de lui faire oublier un court instant toutes ses craintes.
Alors qu’il s’opposait à son frère, il perdit toute contenance quand il sentit la main de sa douce amie sur sa joue. Il ne releva même pas le « mon oncle », tant il était absorbé par la contemplation du visage de sa Bélyl, dans la main de laquelle il hocha doucement la tête. Eugène et Florentin, eux, échangèrent un regard suspicieux qui ne dura qu’un instant : ils avaient parfaitement noté le « mon oncle » et sentaient venir un os.
Guillaume esquissa un sourire charmé en voyant Bélyl rosir et en se voyant adresser son sourire si doux. Malheureusement, il se fana vite et le jeune homme s’inquiéta. Sans même y réfléchir, il resserra sa main autour de la sienne et caressa sa joue de l’autre. Il sentit sa voix comme se briser et la reprit dans ses bras pour la rassurer, tout en réalisant.
« Tu… Tu veux dire que le cardinal qui… » Qui nous recherche, qui a voulu me tuer hier, qui veut brûler notre ami, mon maître… « … qu’il est ton oncle ? »
C’était… inconcevable…
Voyant que Florentin n’avait pas non plus les mots, Eugène se pencha en avant, très calme.
« Si votre oncle est celui qui a fait arrêter notre ami, alors nous loger chez votre tante risquerait pour elle un conflit d’intérêt. Toutefois, si nous restons bien cachés, les chances que cela arrive sont moindre et, comme il nous faut bien reconnaître avec humilité que nous n’avons nulle part où aller, notre propre intérêt serait d’accepter cette offre, surtout si, en plus, celle-ci peut profiter à votre tante en ce que nous pouvons l’aider. En prenant tout cela en considération, je pense que le mieux est d’en discuter directement avec votre tante : si elle accepte de nous accueillir, nous nous plierons à ses désirs et nous nous ferons les plus discrets possibles ; si elle refuse, alors nous trouverons autre chose. Qu’en pensez-vous ? »
Florentin hocha la tête, convaincu – et toujours impressionné par les tirades de leur ami, aussi rares que censées. Guillaume, lui, resserra son étreinte autour de Bélyl. Il ferait tout pour la protéger s’il y avait besoin, tout, parce qu’il ne voulait pas qu’elle ait d’ennuis à cause de lui.
Hyriel Radgery- Sorcier, herboriste, écrivain public ~ Pharmakós de service
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Bélyl se détendit complètement au contact de Guillaume, comme dans une bulle. Elle sentit sa tête contre la sienne et se laissa aller à sourire. Elle n’avait d’ordinaire ce genre de contact qu’avec sa sœur mais là… C’était tout autre chose et c’était tout aussi agréable.
Elle constata dans le regard de Guillaume son étonnement à son geste. Elle rougit intégralement en se rendant compte de sa signification. Pourtant, elle ne put se résoudre à retirer sa main. Elle voulait continuer à l’apaiser, à le rassurer. Elle avait l’impression qu’il n’y avait qu’elle qui pouvait le faire en cet instant. Elle se trouva cependant encore plus bouleversée à son hésitation. Bélyl baissa les yeux et sa main retomba.
-Oui… Mais je… Enfin… Je… Je ne sais pas mais ce n’est pas possible… ce n’est pas possible qu’il ait pris Hyriel pour un sorcier… je sais qu’il… qu’il traque les hérétiques mais il sait les reconnaitre ! Et Hyriel n’est rien de tout cela alors… je… je ne comprends pas…
Un sanglot lui étreignit la gorge. Une larme coula sur sa joue alors qu’elle se laissa rapprocher de Guillaume. Il ne semblait pas lui en vouloir alors… C’était déjà ça. Elle soupira en écoutant l’homme qu’elle connaissait le moins. Bélyl étudia elle-même la question avant de hocher la tête.
-Oui, d’accord… J’imagine que c’est mieux… mais je suis sûre qu’elle acceptera.
Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Florentin, 28 ans, Eugène, 23 ans, et Guillaume, 16 ans
Ce court instant de félicité partagée – et d’attendrissement pour les deux autres – passa vite, il fallut revenir aux choses sérieuses. Quand les joues de Bélyl s’enflammèrent, celles de Guillaume gagnèrent une teinte également mais il enfonça doucement sa joue dans la main de son amie, pour la rassurer. Il aimait cette sensation, il ne voulait pas qu’elle en ait honte. Et puis ça le rassurait, mieux que ne pourrait le faire la chaleureuse poigne de son frère ou le calme de leur ami flegmatique. Mais sa main partit et Guillaume l’accueillit entre les siennes, pour la rassurer. Il se mordit la lèvre à la suite, en entendant se briser peu à peu la voix de son amie, et la prit dans ses bras pour recueillir ses pleurs et y mettre fin. Il n’hésita pas cette fois à glisser une main dans sa nuque pour la caresser doucement, espérant la rassurer. Florentin et Eugène auront échangé un regard à sa réponse, pour conclure tous les deux qu’ils ne diraient rien. Ils ne voulaient pas détruire ses espoirs. Guillaume, pour sa part, jugea de même.
Ils sourirent tous les trois à son acquiescement, particulièrement Eugène, ravi du compromis et de cette solution qui s’offraient à eux.
« Parfait. Dans ce cas, je vous propose que nous finissions ce qu’il reste de nos repas – si vous en voulez, Mademoiselle, n’hésitez pas à nous demander – avant de nous lever pour nous rendre chez Mme d’Aubeville. »
Et si elle leur refusait l’accès de sa demeure, ils reviendraient à l’auberge.
Cette solution leur convint à tous trois mais Guillaume ne put se résoudre à lâcher son amie tant qu’il n’était pas sûr qu’elle se porte mieux.
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Re: [19 décembre 1597] Inquiétude et incertitude enveloppent les cœurs d'un lourd manteau [Terminé]
Bélyl remarqua que Guillaume se trouvait tout aussi gêné qu’elle. Peut-être que les mêmes pensées traversaient et agitaient leur esprit en cet instant… Alors qu’il nichait sa joue au creux de sa main, sa gorge s’assécha. C’était… tellement étrange comme sensation. Nouveau, étrange mais… agréable aussi.
Elle relogea sa main entre les siennes, jugeant cela plus convenable. Elle sentit un nouveau contact dans sa nuque. Ses joues s’enflammèrent de nouveau mais elle resta mutique. Elle en avait besoin, pour calmer ses pleurs. Elle soupira doucement alors qu’ils entrevoyaient tous une porte de sortie. Cela la rassura. Bélyl hocha lentement la tête.
- Très bien. Mais… mangez donc sans moi je… je n’ai pas faim.
Elle aurait été incapable de manger quoi que ce soit de toute façon. Elle préférait rester dans les bras de Guillaume, sereine et en sécurité.
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