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[6 février - après la salle de jeux] - De la raison de vivre et d'exister [Terminé]

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Message par Démétrius d'Aussevielle Mer 15 Déc - 19:07

Démétrius roula des yeux à la remarque de son parrain. 

— Un argument sans doute trop banal pour vous, soupira-t-il. 

Quoiqu'il était incontestablement vraiment attaché à celle-ci. Il n'y avait eu qu'à le voir pour comprendre qu'il n'était pas dans son état normal. Non, vraiment. Il aurait fallu qu'il se pince pour vérifier qu'il avait bien annoncé un mariage - son mariage - avec le sourire. 

Démétrius fronça les sourcils. L'inverse… À savoir qu'il avait réussi à faire sa demande avant qu'elle n'essaie d'en parler ? Après tout, dans une situation telle que la sienne - et il ne contestait en rien sa sincérité pour autant -, il était naturel de vouloir se rassurer et limiter les conséquences. Était-elle si réservée ? Pragmatique, oui : qu'il puisse la garder. De catastrophe, il ne voyait que la maladresse dont son parrain avait pu faire preuve. 

— Je n'en sais rien : j'ai récemment appris que ma femme avait été désespérée à l'idée de m'épouser. La vôtre, au moins, devait être rassurée.

C'était une évidence. Après tout, qu'aurait-elle espérer de mieux que de leur voir prendre ses responsabilités, si elle en était éprise ? D'autant qu'elle n'y pouvait pas perdre de meilleure opportunité - qui auraient de toute manière été sabotées par ses écarts. Non, vraiment, à moins qu'elle n'ait été animée par une profonde vocation - ce qui l'aurait tout de même fort surpris pour la femme dont son beau-père était tombé amoureux -, il ne concevait pas qu'elle ait pu voir l'offre autrement que comme la solution idéale. Un secours providentiel.

Coldris semblait presque déconcerté par sa question. Ce fut au marquis de froncer les sourcils à ses extrapolations.

— J'osais l'espérer, tuer pendant son mariage ferait assez mauvais genre - sans doute même plus que de répandre le déshonneur pendant celui des autres, mais soit - Le fait est que vous ne m'avez pas dit grand chose de ce mariage. À commencer, peut-être, par la date à laquelle il se tiendrait.

Non, parce que "quelques jours", ce pouvait être trois comme ce pouvait être quinze.
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Message par Coldris de Fromart Mer 15 Déc - 22:54




Le banal était si ennuyeux qu’y pouvait-il ? Quel plaisir y avait-il à respecter toutes les contraintes de la société sans jamais les enfreindre ? Les barrières étaient faites pour être franchies.

— Alors trouve plus original ! lança-t-il dans une provocation enjouée.

Toujours était-il que oui, l’idée avait bien émergé de son esprit et que sa demande pleine de pragmatisme s’était avérée catastrophique. Dire qu’ils avaient failli se disputer sur ce sujet. Il n’avait pas songé rencontrer une telle résistance en lui faisant cette proposition. Ça pour être désespérée, il aurait pu confirmer qu’elle l’avait été. À tel point qu’il ne l’avait pas revu pendant plusieurs jours suite à l’annonce.

— J’imagine que je suis sans doute également responsable de cela. Il faut croire qu’on ne s’améliore pas toujours avec le temps.

Il se demandait toutefois pourquoi il avait appris cela seulement maintenant… Ou maintenant tout court d’ailleurs. Son esprit butait sur cette irrégularité, mais il l’enjamba et poursuivit :

— Quant à la mienne... un large sourire étira ses lèvres faisant pétiller son regard bleu glacier. Fais-donc un effort, mon cher filleul… Nous parlons de ma future femme, pas de n’importe quelle femme. Ses sourcils s’arrondirent alors qu’il lui semblait énoncer une évidence : Ce n’est que parce qu’elle déteste autant cette idée de mariage que moi que je peux bien me permettre de l’épouser. À ce sujet… J’espère que ta candeur et ton optimisme ne te poussent pas à imaginer que je vais cesser de courir les jolies fleurs, n’est-ce pas ?

On ne se refaisait pas. Même à cinquante-trois ans. Surtout à cinquante-trois ans. Il l’aimait à la folie et c’était déjà suffisamment extraordinaire pour être signalé, seulement, la séduction et les femmes tenaient une place bien trop importante dans son cœur pour qu’il n’y renonce. Et comme il venait de le sous-entendre, c’est parce qu’elle acceptait pleinement ses innombrables écarts qu’il pouvait se permettre de lui offrir cette sécurité. Jamais il ne le tolérait si cela avait dû la faire souffrir d’une quelconque façon. Elle-même serait libre de fréquenter qui elle le voudrait – quoiqu’il trouverait certainement toujours à redire sur ses choix, comme elle trouvait qu’il avait fort mauvais goût – mais dans les faits rien ne l’en empêcherait. Il reconnaitrait tous ses enfants sans discuter, qu’elle ne s’en fasse pas non plus. Certes, il ne pouvait nier préférer que ce soit les siens, mais c’était le prix de la liberté.

Ah de toute évidence, lui et son filleul ne se comprenaient pas. Pourtant il avait fort bien répondu à son étrange interrogation, non ?

— Oh si peu. Cela a bien failli arriver pour mon premier mariage. Nous remercierons ton père pour cela. Enfin ce n’était que partie remise. Les dettes finissent toujours par être payées, n’est-ce pas ?

Et puisqu’enfin il posait une question précise, il allait pouvoir lui répondre. Il posa son verre et croisa ses jambes.

— Compte tenu de l'avancée de cette journée, tu as trois jours, pour te préparer. (un temps) Tu n’envisages tout de même pas de refuser, si ? Les noces auront lieu en la chapelle de Fromart à huis clos sous la direction de l’Evêque Zacharie de Braktenn qui m’a permis d’obtenir une dispense de ban. Coldris pencha légèrement la tête avant de reprendre son verre tout en ouvrant vers le ciel sa main libre. Je suis navré de te l’apprendre, mais ma position n’a pas que des avantages et je me refuse également à faire de l’ombre à mon fils et ma future bru.

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Message par Démétrius d'Aussevielle Jeu 16 Déc - 20:48

Oh, non, bien merci. Il faisait assez de bêtises tout seul sans que quelqu'un n'aille le fournir en mauvaises idées. Et puis, même s'il avait approuvé, il restait un problème de taille - et bien plus léger : 

— Vous n'auriez aucun mérite si je cherchais à votre place.

Heureusement, tout de même, qu'il ne lui serait jamais venu à l'idée de lui demander sérieusement une chose pareille. Non mais ! Enfin, il fallait avouer que changer de registre était préférable, même si cela signifiait un retour aux maladresses amoureuses. 

— J'ai cru comprendre que finalement, je n'étais pas le plus mauvais choix que vous auriez pu faire.

Ce qu'il n'avait d'ailleurs jamais cru. Allons bon, il ne fallait pas exagérer : quelles que soient ses erreurs et quoi qu'il ne soit absolument pas parfait, il fallait dire que trouver un exemple moins enviable n'était pas bien compliqué. Enfin… Il reconnaissait que le fait que ce soit elle avait eu quelque chose de… Eh bien, déconcertant pour lui aussi. 

Plus déconcertant que d'apprendre que son parrain allait se marier ? A vrai dire, pour le coup, il n'en savait rien. Alors sa femme ne… Mais… Ne l'aimait-elle pas ? 

— Ne vous inquiétez pas : mon optimisme a disparu en même temps que l'espoir de remarcher, ne put-il s'empêcher de rappeler, l'autodérision qu'il voulait y insuffler se muant d'elle même en souffrance sous le poids de cette cruelle réalité.

Alors vraiment, ce qui était de ses écarts, c'était peut-être amusant un temps mais ce n'était pas l'essentiel de ses préoccupations. Il n'avait plus assez d'espoir pour en placer dans des causes perdues. Oui, il fallait l'avouer : il se disait que ce mariage - le bonheur qu'il espérait l'y voir trouver - pourraient l'assagir de ses pires idées et excès. De là à s'imaginer qu'il se montrerait plus fidèle que lui-même, bon, il ne fallait pas le prendre pour un idiot non plus. 

Typiquement, pour ce qui était d'un meurtre en pleine cérémonie, il estimait que s'en abstenir était un espoir raisonnable et il était trop fatigué pour chercher à décrypter ses devinettes. C'était idiot comme tout l'écrasait d'un seul coup.

Dans trois jours, donc. Non, il ne refusait pas. Il.. n'aurait pas pu, quelque part Et il avait à peine touché à son verre. Non, vraiment, il faudrait qu'il composé avec… eh bien… sa grande aisance à se déplacer, et il aurait certe l'air moins ridicule avec un public restreint. Et… Et… Eh bien...
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Message par Coldris de Fromart Ven 17 Déc - 11:05




Mais c’était lui qui essayait de le convaincre du bien-fondé d’un mariage pour coucher avec la femme qu’il aimait. C’était ce genre de débat qui aurait pu durer jusqu’à l’aube tant aucun des deux n’aurait pu entendre raison sur le point adverse. Et c’était bien ce qui plaisait tellement à Coldris dans ces échanges. Il se contenta donc d’esquisser un sourire le temps que l’on s’éloigne du lit pour évoquer leurs cœurs de même que leurs mariages respectifs.

— Bien évidemment. Quelle idée tout de même. Ce n’est pas comme si j’avais pour habitude de me tromper et je n’aurais de toute façon laissé ma fille à nul autre que toi.

Virgil aurait pu pousser aussi loin qu’il l’aurait voulu les négociations, Coldris s’y serait certainement plié de bon gré. Au titre de leur amitié d’une part et d’autre part, car il n’aurait voulu faire confiance à personne d’autre que son filleul pour prendre soin du petit rayon de soleil de Fromart. Et si ce n’avait pas été lui, alors il l’aurait égoïstement conservée à ses côtés.

— C’était simplement l’effet du choc, je suppose. J’aurais peut-être dû lui dire plus tôt, mais je n’ai jamais pu m’y résigner.

Parce qu’il ne parvenait pas à se dire qu’il allait devoir la laisser partir et se retrouver seul à Fromart… Et pour tout dire, il n’y était pas parvenu. À peine fut-elle fiancée qu’il avait sauté sur l’occasion pour fuir en Italie et voler un peu de temps avec sa fille avant de ne plus l’avoir pour lui. Et même si loin de Monbrina, il avait toujours eu cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Et il y avait ensuite eu le mariage qui l’avait tant angoissé à se dire qu’il rentrerait seul à Braktenn, qu’il avait passé la soirée à s’oublier autant qu’il le pouvait, et Virgil l’avait certainement bien compris, car il n’avait jamais émis la moindre objection. Sans doute avait-il jugé préférable de le voir ainsi plutôt qu’un verre à la main et une fiole de laudanum dans l’autre. Il avait ensuite fait tout le trajet de retour avec Virgil et sa femme tant l’idée d’être seul l’insupportait pour ce qu’elle représentait. Finalement il avait passé les semaines suivantes entre Saint-Eloi, son bureau et d’autres lits que le sien, évitant le plus possible son propre domaine.

Sans doute ne devait-il pas réellement comprendre ce qu’ils pouvaient trouver tous deux de plaisant à poursuivre leur relation sans mariage, mais qu’importe. C’était pour cela qu’il l’aimait, elle, et qu’il pouvait lui confier sa liberté d’une certaine façon. En réalité, si. Sa répartie avait de quoi l’inquiéter au contraire tant il sentait bien que ses blessures étaient encore à vif. Et cela lui glaça même brièvement le sang à l’idée de cette dernière année… Il n’aurait jamais dû le laisser seul si longtemps… Quel idiot…

— Démétrius… entama-t-il presque comme une question le temps d’essayer d’organiser maladroitement ses pensées.

Il inspira et… bon de toute façon, il le connaissait n’est-ce pas ?

— Si même, moi je peux retrouver un semblant d’optimisme, il n’y a pas de raison que tu ne finisses pas par y arriver.

Il répondit finalement à sa question sur son mariage, mais il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir que son cœur semblait désormais bien lourd et que… Coldris n’avait aucune idée de ce qui pouvait se passer dans sa tête, mais il savait ce qu’il aurait subi à sa place. Parmi toutes les autres, il y aurait eu cette petite voix pernicieuse qui aurait passé son temps à scander qu’il ne pouvait plus marcher puis à énumérer d’un ton narquois tout ce qui lui était désormais interdit. Il espérait que son esprit soit bien plus placide que le sien. De fil en aiguille, dans ce silence qui s’était installé, ses idées avaient continué de cheminer jusqu’à revenir à une ancienne suggestion qu’il s’était faite plusieurs semaines auparavant lorsque Bérénice était arrivée… Son regard fixant celui de son neveu, il se décida à la partager. Bon moment ou pas. Quoi qu’il en soit, il saurait cela possible.

— Démétrius ? Souhaiterais-tu remonter à cheval ? Je comprendrais parfaitement ton refus, seulement je pense qu’il s’agirait d’un bon moyen de t’offrir de la liberté hors des murs – et il n’osait lui dire de l’autonomie. Il aurait toujours besoin d’aide pour monter et descendre, mais il disposerait de quatre jambes au lieu de deux pour aller où il voulait.– Sache que je suis tout disposé à t’y aider. Il y a une jument de l’attelage qui ferait parfaitement l’affaire. C’est une brave bête, très à l’écoute, tu seras en sécurité avec elle.


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Message par Démétrius d'Aussevielle Ven 17 Déc - 21:34

Démétrius eut un léger sourire à l'affirmation de son parrain. Avoir conservé sa confiance le touchait. Et Bérénice… avait eu ses raisons d'être déstabilisée.  

— Je suppose que je ne pourrais comprendre cela que si j'avais un jour une fille ?

Quoique… En tant que grand frère, il n'avait aucune envie de voir Ly s'éloigner de nouveau. Rien qu'à entendre Bérénice l'évoquer… C'était une éventualité raisonnable à considérer, et pourtant… 

Il ne sut comment tout cela le ramena à des considérations bien plus pesante. 

— C'était de l'humour, le rassura-t-il. De mauvais goût, j'en conviens. Mais tout va bien, je me suis ressaisi, ne vous en faites pas.

Après tout, c'était ce qu'il aurait dû faire depuis le début : composer avec - ou plutôt sans - et s'en remettre à Dieu pour ce qui persistait à le dépasser. Un jour, il s'y ferait. C'était absolument aberrant - autant que la dernière fois - mais cela passerait, il fallait y croire. Ses parents lui manquaient, sa vie lui manquait, mais le pire était de se manquer à soi-même. S'il redevenait lui-même, cela finirait par s'arranger. Mais… mais… c'était… trop facile de se laisser égarer dès lors que l'on relâchait sa vigilance. 

Il ramena son regard un peu étourdi sur son beau-père quand ce dernier l'interpella. Monter à cheval… c'était idiot : tout ce qu'il parvint à se dire, c'était qu'il ne s'en était jamais passé si longtemps. Enfin, pas depuis son premier poney, et pas dans une époque dont il pouvait se souvenir. Cela allait faire un an qu'il n'était plus monté, ce n'était plus qu'une question de jours… Un an… avait-il vraiment perdu toute une année à… à… Son olivier lui manquait. Un refuge lâche dont il avait sans doute abusé, mais… 

— Je… ne sais pas...

C'était idiot : il aurait pu le faire dès son réveil si… eh bien si son corps n'avait pas juste été en état de rester immobile et impossible à déplacer. Il y avait pensé, souvent… Il ne savait pas s'il avait une appréhension, ou… quelque chose de similaire. C'était seulement… horriblement loin. Comme trop tard. Comme tout. Il s'efforça toutefois de se ressaisir : s'il n'arrivait plus à donner le change, il était bon pour ressombrer complètement.

— Il faut que je le fasse, se corrigea-t-il. Dès que cela se pourra - c'était là une injonction qu'il se faisait à lui-même. Je vous remercie pour… votre soutien.
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Message par Coldris de Fromart Lun 20 Déc - 13:59




Coldris eut un sourire à leur état de père. Avoir une fille ? C’était à la fois merveilleux et source infinie de soucis tant l’on finissait par s’y attacher. Sans parler de tous ces vautours qui rodaient sans arrêt autour.

— Prie plutôt le Seigneur de n’avoir que des garçons si tu veux mon avis, plaisanta-t-il à moitié.

Hormis les problèmes que cela causait, mieux valait s’assurer d’avoir plusieurs héritiers potentiels dans la mesure du possible. L’on était jamais à l’abri d’un accident malheureusement. Sans parler du fait, que son héritier pouvait se retrouver être le sien également si Alduis venait à disparaitre. Sarkeris… Avec toute l’affection qu’il avait pour lui, n’était malheureusement pas en état d’assumer la succession et il lui faudrait des décennies avant de parvenir à rattraper ses années passées en mer…

Toujours est-il que plus ou moins par sa faute, ressurgit l’ombre de sa propre mésaventure. De l’humour, oui, d’accord. Quant au goût, il était mal placé pour juger, il n’y voyait qu’un arrière-goût trop criant de vérité. Cependant si Démétrius lui assurait que cela allait, alors il lui ferait confiance. Il acquiesça donc  sans revenir sur le sujet.

Il préféra de loin lui faire cette proposition de remonter à cheval s’il le désirait. Il savait pertinemment que cela avait quelque chose allant du « un brin osé » au « déplacé », toutefois il ne pouvait pas l’inviter à surpasser son appréhension possible. Et ce qu’elle soit liée à son traumatisme ou à une simple appréhension de ne pas y arriver.

— Je n’attendais pas de réponse dans l’instant. Songes-y simplement, le rassura-t-il tandis qu’il semblait hésitant quant à la marche à suivre.

Il le laissa un instant à ses pensées avant qu’il ne change visiblement son fusil d’épaule. Il opina lentement dans un sourire, ravi de le voir prendre ainsi pour lui-même.

— C’est bien normal. Tu n’auras qu’à me le faire savoir lorsque tu seras prêt. Je vais pour ma part prendre les dispositions nécessaires auprès du Maitre Palfrenier.
Il fit tournoyer le fond de son verre puis le vida finalement avant de se lever.

— Démétrius, je vais te laisser. Pourras-tu dire à ma fille de monter quand elle reviendra ? Je te remercie. Pour tout.

Pour ce retour. Pour cette discussion. Pour ses efforts. Pour prendre soin de sa fille comme il le faisait. Et tant d’autres choses. Il posa une main paternelle sur son épaule en guise de salut puis le laissa à ses méditations.

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