[11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
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[11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Le seigneur et ses hommes conduisirent Marguerite vers un bureau où on l'invita à s'asseoir. Dyonis donna l'ordre d'amener à boire et un peu de nourriture, pour lui et surtout la pauvre femme se sustentent. Elle a l'air si mal en point. Il se tourna vers elle et demanda :
"Que pensez-vous pouvoir effectuer comme tâches ?"
Quelques instants plus tard, ses serviteurs amèneront un copieux plateau de gâteaux ainsi que d'un jus frais dans une carafe. On tend une coupe au seigneur, puis une à la jeune femme.
"Que pensez-vous pouvoir effectuer comme tâches ?"
Quelques instants plus tard, ses serviteurs amèneront un copieux plateau de gâteaux ainsi que d'un jus frais dans une carafe. On tend une coupe au seigneur, puis une à la jeune femme.
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Marguerite se laissa guider par le seigneur et ses hommes intimidée. Dans quelle quête insensée se lançait-elle donc ? Elle avait tellement envie de fuir. Elle se raccrocha à la seule pensée de sa fille pour continuer ses pas dans leur direction. Il l'invita dans une pièce charmante. Il la traitait si bien, lui proposait un siège, allait faire donner une collation... Quel noble bon et généreux ! Pourquoi sa patronne s'intéressait-elle à lui ? Pourquoi ne pouvait-elle pas le laisser tranquille ? Il ne méritait pas d'ennuis.
Elle s'installa dans le fauteuil indiqué d'un sourire triste puis l'écouta lui demander quelles tâches pourrait faire. Elle s'appliqua pour répondre :
"Je suis motivée pour n'importe quel travail. Je suis volontaire et n'ait pas peur des efforts. je sais coudre, repriser.. . Les vêtements que je reprends paraissent neufs on me dit ! Le travail ne me fait vraiment pas peur ! Et puis, je peux apprendre aussi n'importe quoi ! Si on me montre une nouvelle tâche, je retiens vite !"
Alors qu'elle terminait d’énumérer de bonnes qualités, un serviteur apportait une collation puis lui mit dans les mains une coupe. La générosité lui laissait un sale goût dans al bouche. Elle le manipulait, essayait de s’infiltrer chez lui en profitant de sa douceur... Elle se détestait. Elle se méprisait. Des larmes perlèrent à ses yeux. Elle en lâcha sa coupe qui tomba au sol, renversant le liquide, et fondit en larmes.
"Oh seigneur.. Seigneur, vous êtes si bon ! "
Elle s'installa dans le fauteuil indiqué d'un sourire triste puis l'écouta lui demander quelles tâches pourrait faire. Elle s'appliqua pour répondre :
"Je suis motivée pour n'importe quel travail. Je suis volontaire et n'ait pas peur des efforts. je sais coudre, repriser.. . Les vêtements que je reprends paraissent neufs on me dit ! Le travail ne me fait vraiment pas peur ! Et puis, je peux apprendre aussi n'importe quoi ! Si on me montre une nouvelle tâche, je retiens vite !"
Alors qu'elle terminait d’énumérer de bonnes qualités, un serviteur apportait une collation puis lui mit dans les mains une coupe. La générosité lui laissait un sale goût dans al bouche. Elle le manipulait, essayait de s’infiltrer chez lui en profitant de sa douceur... Elle se détestait. Elle se méprisait. Des larmes perlèrent à ses yeux. Elle en lâcha sa coupe qui tomba au sol, renversant le liquide, et fondit en larmes.
"Oh seigneur.. Seigneur, vous êtes si bon ! "
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
"Bien." note-t-il tout simplement quand elle expose ses capacités.
La voilà soudain qui se jette au sol et fond en pleurs. Elle le remercie avec un tel empressement ! Dyonis n'est vraiment pas à l'aise devant ce genre de démonstrations larmoyantes, et pas très doué dans l'exercice de la consolation. Par réflexe, il s'est levé de son siège, surpris par la brusque chute de Marguerite. Sa voix reste neutre mais il essaie de trouver des mots appropriés :
"Allons. Allons Madame, relevez-vous. Il est bien normal de donner à manger à quelqu'un qui a faim et qu'on va embaucher. Encore plus quand vous vous montrez disposée à travailler, là où d'autres se contenteraient de parasiter les rues, de voler, mendier ou se prostituer. C'est là bienséance chrétienne et obligation de récompenser l'effort."
La voilà soudain qui se jette au sol et fond en pleurs. Elle le remercie avec un tel empressement ! Dyonis n'est vraiment pas à l'aise devant ce genre de démonstrations larmoyantes, et pas très doué dans l'exercice de la consolation. Par réflexe, il s'est levé de son siège, surpris par la brusque chute de Marguerite. Sa voix reste neutre mais il essaie de trouver des mots appropriés :
"Allons. Allons Madame, relevez-vous. Il est bien normal de donner à manger à quelqu'un qui a faim et qu'on va embaucher. Encore plus quand vous vous montrez disposée à travailler, là où d'autres se contenteraient de parasiter les rues, de voler, mendier ou se prostituer. C'est là bienséance chrétienne et obligation de récompenser l'effort."
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Marguerite tremblait sous les mots si gentils et prévenants du baron. Elle ressentait une telle honte à lui mentir, le manipuler, alors qu'il lui ouvrait avec une si grande générosité les portes de sa demeure. Comment pouvait-elle tomber aussi bas ? Quand elle s'était retrouvée sur le pavé, recrutée ensuite par une maquerelle, elle croyait impossible de déchoir davantage. Elle se trompait. Elle se trompait lourdement. Il lui restait une ultime chose à perdre. Son honnêteté. Son âme. Mais que pouvait-il y faire ? Son enfant. Sa pauvre enfant. Si elle faiblissait... Si elle reculait.. Blanche ne pardonnerait pas.
Finissant par relever la tête, elle croisa le regard du châtelain, les yeux encore remplis de larmes.
"Merci. Vous êtes si bon. Excusez-moi. Je n'ai pas l'habitude de solliciter... la pitié. J'ai toujours eu la fierté de me débrouiller seule et..."
Elle suspendit sa phrase, incapable de poursuivre plus loin cet odieux mensonge, puis se releva pour se rasseoir.
"Que.. Que pourrais-je alors faire pour vous ?"
Finissant par relever la tête, elle croisa le regard du châtelain, les yeux encore remplis de larmes.
"Merci. Vous êtes si bon. Excusez-moi. Je n'ai pas l'habitude de solliciter... la pitié. J'ai toujours eu la fierté de me débrouiller seule et..."
Elle suspendit sa phrase, incapable de poursuivre plus loin cet odieux mensonge, puis se releva pour se rasseoir.
"Que.. Que pourrais-je alors faire pour vous ?"
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Il ne répond rien à ses nouveaux remerciements. Ses lèvres se plissent dans un mouvement de gêne. Enfin, elle revient à la question de son office. Dyonis réfléchit aux postes à pourvoir ou à ceux qui pourraient être aménagés pour libérer du temps de repos à telle ou telle domestique, et ainsi employer celle-ci en plus.
"A l'arrière du domaine se trouvent les dépendances fermières. Pensez-vous pouvoir vous occuper des animaux, et du prélèvement de leurs produits ? Il y a récolte quotidienne d’œufs et de lait et transfert vers les cuisines. Nous avons aussi des abeilles, mais celles-ci réclament un apprentissage plus serré."
"A l'arrière du domaine se trouvent les dépendances fermières. Pensez-vous pouvoir vous occuper des animaux, et du prélèvement de leurs produits ? Il y a récolte quotidienne d’œufs et de lait et transfert vers les cuisines. Nous avons aussi des abeilles, mais celles-ci réclament un apprentissage plus serré."
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Marguerite analysa la proposition qu'on venait de lui faire. S'occuper des animaux ? Comme au temps où elle était petite ? Elle avait fui le village, les corvées, les habitants qu'elle croyait stupides par un bête esprit de révolte pour gagner la ville où sa naïveté imaginait avoir une bonne place, qu'elle accéderait à un niveau de vie supérieur. Elle ne put s'empêcher de sourire, un sourire doux. Cette proposition, elle l'accueillit comme un retour aux sources. Un cercle parfaitement bouclé. Néanmoins, il fallait songer à la mission. Serait-ce assez pour accomplir ? Chaque jour, elle irait porter les récoltes aux château. Ce serait l'occasion de papoter avec les domestiques et de connaitre les ragots. Il suffisait de savoir les faire parler habilement.
Courbant la tête, elle adressa une révérence polie.
"J'accomplirai ces tâches avec beaucoup d'honneur, oui. Je saurai parfaitement m'en acquitter, oui. Par contre, les abeilles... Elles m'effraient, je suis au regret de vous l'avouer. J'ai vu enfant une amie être piquée et mourir, le visage gonflée. C'était... C'était une vision parfaitement horrible et insoutenable. J'en ai fait des cauchemars des semaines."
Elle trembla à l'évocation du souvenir qi remontait à son enfance naïve.
Courbant la tête, elle adressa une révérence polie.
"J'accomplirai ces tâches avec beaucoup d'honneur, oui. Je saurai parfaitement m'en acquitter, oui. Par contre, les abeilles... Elles m'effraient, je suis au regret de vous l'avouer. J'ai vu enfant une amie être piquée et mourir, le visage gonflée. C'était... C'était une vision parfaitement horrible et insoutenable. J'en ai fait des cauchemars des semaines."
Elle trembla à l'évocation du souvenir qi remontait à son enfance naïve.
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Il grimace légèrement à la mention de la pauvre femme accidentée auprès des ruches. C'était imprudent, elle n'avait pas dû être bien formée du tout, ou mises en conditions dangereuse.
"Bien entendu. Les abeilles requièrent une formation particulière. Je ne vous demande pas cela, mais plutôt d'aider auprès des poules, des vaches et brebis."
Il attend qu'elle ait fini le gâteau qu'elle a entre les mains, puis se lève. Il lui fit signe de la suivre jusqu'aux dépendances fermières. Ils traverseront une succession de pièce dans lesquelles les domestiques s'inclinent et adressent des regards curieux à la nouvelle. Au passage, Dyonis arrête une camériste et demande :
"Après la visite, vous donnerez à Marguerite une nouvelle robe. Et le tablier de service."
"Entendu, seigneur."
"Bien entendu. Les abeilles requièrent une formation particulière. Je ne vous demande pas cela, mais plutôt d'aider auprès des poules, des vaches et brebis."
Il attend qu'elle ait fini le gâteau qu'elle a entre les mains, puis se lève. Il lui fit signe de la suivre jusqu'aux dépendances fermières. Ils traverseront une succession de pièce dans lesquelles les domestiques s'inclinent et adressent des regards curieux à la nouvelle. Au passage, Dyonis arrête une camériste et demande :
"Après la visite, vous donnerez à Marguerite une nouvelle robe. Et le tablier de service."
"Entendu, seigneur."
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Marguerite harda la tête baissée.
"J'accomplirai au mieux ce service."
Elle lui emboîta le pas, traversant derrière lui toute cette succession de pièce. Son regard observa partout, essayant d'apercevoir l'infirme en béquille. Savait-on jamais ? Peut-être se trouvait-il là tout près. Comment l’amènerait-elle ensuite au lupanar ? Bastien devait passer dans la journée pour connaitre l'avancement de la mission. Ils pourraient arranger un stratagème. Cet homme savait tout faire, surtout les basses besognes. Il était également amoureux de Blanche. Elle le voyait aux regards qu'il lui arrivait de surprendre sur elle quand celle-ci avait le dos tourné. Une triste vie aussi que la sienne.
Ils arrivèrent devant la camériste auquel le maître la présenta. Marguerite la présenta. Elle lui adressa un sourire sincère, s'inclinant en même temps par politesse.
"Bonjour. Je me nomme Marguerite. Marguerite Dubuisson."
Une idée lui vint soudain. Elle se décida à tâter tout de suite le terrain, flattant à la fois le maître et orientant habilement al conversation vers le sujet qui l'intéressait. Poliment, elle se tourna vers Dyonis :
"Vous savez, maître, je suis venue à vous, car j'ai été témoin hier après-midi de votre formidable générosité. Lors de cette vente aux marchés aux esclaves, j'étais sidérée. Votre intendant a acheté deux esclaves infirmes, quasiment impotents, pour une somme qui m'a laissé sans voix. 34 000 rilchs ! Se permettre de dépenser tant pour sauver ces deux malheureux qui auraient été maltraités, tués sûrement même... je suis plus qu'admirative de votre engagement et de votre grandeur."
"J'accomplirai au mieux ce service."
Elle lui emboîta le pas, traversant derrière lui toute cette succession de pièce. Son regard observa partout, essayant d'apercevoir l'infirme en béquille. Savait-on jamais ? Peut-être se trouvait-il là tout près. Comment l’amènerait-elle ensuite au lupanar ? Bastien devait passer dans la journée pour connaitre l'avancement de la mission. Ils pourraient arranger un stratagème. Cet homme savait tout faire, surtout les basses besognes. Il était également amoureux de Blanche. Elle le voyait aux regards qu'il lui arrivait de surprendre sur elle quand celle-ci avait le dos tourné. Une triste vie aussi que la sienne.
Ils arrivèrent devant la camériste auquel le maître la présenta. Marguerite la présenta. Elle lui adressa un sourire sincère, s'inclinant en même temps par politesse.
"Bonjour. Je me nomme Marguerite. Marguerite Dubuisson."
Une idée lui vint soudain. Elle se décida à tâter tout de suite le terrain, flattant à la fois le maître et orientant habilement al conversation vers le sujet qui l'intéressait. Poliment, elle se tourna vers Dyonis :
"Vous savez, maître, je suis venue à vous, car j'ai été témoin hier après-midi de votre formidable générosité. Lors de cette vente aux marchés aux esclaves, j'étais sidérée. Votre intendant a acheté deux esclaves infirmes, quasiment impotents, pour une somme qui m'a laissé sans voix. 34 000 rilchs ! Se permettre de dépenser tant pour sauver ces deux malheureux qui auraient été maltraités, tués sûrement même... je suis plus qu'admirative de votre engagement et de votre grandeur."
- Spoiler:
- On va mettre Guillaume dans la merde
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
"Bonjour Marguerite, bienvenue ici." dit la servante avant de repartir à son travail.
Dyonis poursuit sa route avec la nouvelle employée mais s'arrête d'un coup quand elle lui parle du marché aux esclaves. Son regard se fait très dur et il demande, incrédule l'espace d'un instant :
"Pardon ?"
Sa voix est glaciale. Sur le même ton, il appelle un garde et lui demande :
"Mandez sur le champ Guillaume."
Il reste là, en plein milieu d'un hall avec Marguerite en attendant l'intendant. L'ambiance est pesante et le noble ne songe alors même plus à faire visiter le domaine à la nouvelle domestique. Il reste silencieux en attendant qu'arrive l'homme. Quand la silhouette de Guillaume apparaît enfin, Dyonis lui signifie d'approcher et :
"J'apprends qu vous avez acquis les deux esclaves Tristan et Alexandre ? Où sont-ils je vous prie ?"
"M... Messire" entreprend l'intendant, d'abord maladroitement, avant de rester droit dans ses bottes pour poursuivre avec calme : "J'ai en effet acheté les invalides. Les enchères se sont envolées et, pris dans celles-ci, j'ai mis 34 000 rilchs. C'est alors que je me suis tout de même aperçu que c'était une énorme somme et que vous pourriez ne pas apprécier d'avoir ces esclaves si c'était contre autant... Alors... Quand un homme d'église, un cardinal, est arrivé et m'a proposé 35 000 rilchs contre les esclaves, j'ai accepté."
L'homme se veut serein mais redoute intérieurement la réaction du seigneur. Il fouille dans son aumônière et sort les 1000 rilchs restants, en plus par rapport à ce que lui a déboursé. Il les tend à Dyonis.
"Voici le reste, Messire."
Mais un coup de crochet du seigneur bouscule la main de l'intendant et envoie valdinguer la somme. Sa voix sévère claque :
"Qu'attendiez-vous pour me raconter ces détails ?! Par ailleurs je me moque du prix qui aurait été mis pour ces esclaves. J'aurai préféré les avoir sous la main, vous le savez bien ! J'ai même besoin de l'un d'eux."
Il ne donne pas de détail, mais pense bien évidemment à Tristan : sa complice muette a besoin de ses yeux, comme elle le lui avait signifié avant de décamper du domaine. Dyonis reprend :
"Qui est ce cardinal ?"
"Je l'ignore, Messire."
"Recherchez-le ! Renseignez-vous sans perdre de temps. Et disparaissez ! Passons pour cette fois mais j'espère pour vous ne plus avoir de malentendu comme celui-ci, ni avoir à me plaindre de tentative de cachotterie."
Guillaume s'empresse de hocher la tête en signe d'obéissance et détala, après un regard hargneux sur la femme à côté de Dyonis : c'est sûrement elle qui vient de lui dire tout cela.
Dyonis poursuit sa route avec la nouvelle employée mais s'arrête d'un coup quand elle lui parle du marché aux esclaves. Son regard se fait très dur et il demande, incrédule l'espace d'un instant :
"Pardon ?"
Sa voix est glaciale. Sur le même ton, il appelle un garde et lui demande :
"Mandez sur le champ Guillaume."
Il reste là, en plein milieu d'un hall avec Marguerite en attendant l'intendant. L'ambiance est pesante et le noble ne songe alors même plus à faire visiter le domaine à la nouvelle domestique. Il reste silencieux en attendant qu'arrive l'homme. Quand la silhouette de Guillaume apparaît enfin, Dyonis lui signifie d'approcher et :
"J'apprends qu vous avez acquis les deux esclaves Tristan et Alexandre ? Où sont-ils je vous prie ?"
"M... Messire" entreprend l'intendant, d'abord maladroitement, avant de rester droit dans ses bottes pour poursuivre avec calme : "J'ai en effet acheté les invalides. Les enchères se sont envolées et, pris dans celles-ci, j'ai mis 34 000 rilchs. C'est alors que je me suis tout de même aperçu que c'était une énorme somme et que vous pourriez ne pas apprécier d'avoir ces esclaves si c'était contre autant... Alors... Quand un homme d'église, un cardinal, est arrivé et m'a proposé 35 000 rilchs contre les esclaves, j'ai accepté."
L'homme se veut serein mais redoute intérieurement la réaction du seigneur. Il fouille dans son aumônière et sort les 1000 rilchs restants, en plus par rapport à ce que lui a déboursé. Il les tend à Dyonis.
"Voici le reste, Messire."
Mais un coup de crochet du seigneur bouscule la main de l'intendant et envoie valdinguer la somme. Sa voix sévère claque :
"Qu'attendiez-vous pour me raconter ces détails ?! Par ailleurs je me moque du prix qui aurait été mis pour ces esclaves. J'aurai préféré les avoir sous la main, vous le savez bien ! J'ai même besoin de l'un d'eux."
Il ne donne pas de détail, mais pense bien évidemment à Tristan : sa complice muette a besoin de ses yeux, comme elle le lui avait signifié avant de décamper du domaine. Dyonis reprend :
"Qui est ce cardinal ?"
"Je l'ignore, Messire."
"Recherchez-le ! Renseignez-vous sans perdre de temps. Et disparaissez ! Passons pour cette fois mais j'espère pour vous ne plus avoir de malentendu comme celui-ci, ni avoir à me plaindre de tentative de cachotterie."
Guillaume s'empresse de hocher la tête en signe d'obéissance et détala, après un regard hargneux sur la femme à côté de Dyonis : c'est sûrement elle qui vient de lui dire tout cela.
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Marguerite ne s'attendait pas à une réaction aussi véhémente et à un changement d'humeur si radicale. Interdite, elle resta muette, essayant de se faire oublier le temps que l'intendant se présente. Le seigneur était désormais d'une trop mauvaise humeur pour continuer à faire la conversation. Malgré la surprise, cette tournure prise par les événements ne lui déplaisait pas. Il se pourrait qu'elle apprenne des choses importantes pour sa mission.
Quand l'intendant parut, qu'elle ne put reconnaître, ne l'ayant jamais vu de sa vie, seulement eu un portrait raidement brossé par Blanche, elle l'observait avec attention. Il expliqua avec un fort embarras avoir bien acheté lesdits esclaves. Le seigneur les nommait : Alexandre et Tristan. Mais lequel était le bon ? Blanche avait donné l'ordre de ramener celui avec ses béquilles. Il faudrait encore patienter et rassembler d'autres informations. Elle écoutait toujours avec vigilance la suite : un cardinal les avait acheté. Un cardinal ? Blanche avait raté cette étape et l'avait envoyé dans la mauvaise maison. Que faire ? A présent que Dyonis l'avait engagé, elle ne pouvait plus se dédire.
Brusquement, la colère de Dyonis lui fit lâcher un cri de surprise. Elle porta la main à sa bouche, effrayée. Il venait de saisir le pauvre intendant de son crochet. Elle frissonna. Il ne faisait pas bon de le décevoir. Ses oreilles surprirent cependant de nouvelles informations. Il voulait absolument ces deux esclaves. Peu importaient la somme. Il précisait que l'un d’eux était important. Sans nul doute celui en béquilles que réclamait Blanche. Ces deux-là étaient bien des ennemis, des gens en quête d'un même intérêt. Comment faire dans cette situation ? Comment remplir sa mission ?
Pendant que l'intendant se retira, penaud, Marguerite sentit son regard se peser sur elle. Elle venait de se faire un fameux ennemi. Néanmoins, elle avait réussi à obtenir de bonnes informations. Il allait falloir les apporter. Bastien.. Il devait passer dans l'après-midi pour savoir si elle avait su approcher la cible ou non et la menacer au cas où... Elle lui apprendrait ces choses et il irait les répéter à Blanche. Ensuite... pour le moment, elle resterait ici, à attendre. Ces deux esclaves... Dyonis les voulait autant que Blanche, surtout celui en béquilles. Avec ses appuis, il y avait peut-être une chance pour qu'il les récupère. Dans ce cas, elle pourrait alors reprendre sa mission.
Marguerite leva prudemment la tête vers Dyonis puis murmura timidement :
"Excusez-moi, maître, je... Mon frère doit passer dans l'après-midi pour savoir ce qu'il a été de mon entretien et me donner des nouvelles de ma fille. Il se nomme Bastien... Je... pourra t-il me voir ?"
Quand l'intendant parut, qu'elle ne put reconnaître, ne l'ayant jamais vu de sa vie, seulement eu un portrait raidement brossé par Blanche, elle l'observait avec attention. Il expliqua avec un fort embarras avoir bien acheté lesdits esclaves. Le seigneur les nommait : Alexandre et Tristan. Mais lequel était le bon ? Blanche avait donné l'ordre de ramener celui avec ses béquilles. Il faudrait encore patienter et rassembler d'autres informations. Elle écoutait toujours avec vigilance la suite : un cardinal les avait acheté. Un cardinal ? Blanche avait raté cette étape et l'avait envoyé dans la mauvaise maison. Que faire ? A présent que Dyonis l'avait engagé, elle ne pouvait plus se dédire.
Brusquement, la colère de Dyonis lui fit lâcher un cri de surprise. Elle porta la main à sa bouche, effrayée. Il venait de saisir le pauvre intendant de son crochet. Elle frissonna. Il ne faisait pas bon de le décevoir. Ses oreilles surprirent cependant de nouvelles informations. Il voulait absolument ces deux esclaves. Peu importaient la somme. Il précisait que l'un d’eux était important. Sans nul doute celui en béquilles que réclamait Blanche. Ces deux-là étaient bien des ennemis, des gens en quête d'un même intérêt. Comment faire dans cette situation ? Comment remplir sa mission ?
Pendant que l'intendant se retira, penaud, Marguerite sentit son regard se peser sur elle. Elle venait de se faire un fameux ennemi. Néanmoins, elle avait réussi à obtenir de bonnes informations. Il allait falloir les apporter. Bastien.. Il devait passer dans l'après-midi pour savoir si elle avait su approcher la cible ou non et la menacer au cas où... Elle lui apprendrait ces choses et il irait les répéter à Blanche. Ensuite... pour le moment, elle resterait ici, à attendre. Ces deux esclaves... Dyonis les voulait autant que Blanche, surtout celui en béquilles. Avec ses appuis, il y avait peut-être une chance pour qu'il les récupère. Dans ce cas, elle pourrait alors reprendre sa mission.
Marguerite leva prudemment la tête vers Dyonis puis murmura timidement :
"Excusez-moi, maître, je... Mon frère doit passer dans l'après-midi pour savoir ce qu'il a été de mon entretien et me donner des nouvelles de ma fille. Il se nomme Bastien... Je... pourra t-il me voir ?"
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Dyonis lâche un regard vers Marguerite quand celle si porte la main à sa bouche et s'étonne de sa colère. Au moins, elle voit ce qui se passe quand on le déçoit. Une fois Guillaume ressorti, le baron s'apaise et invite la servante à poursuivre leur route dans le château. Elle peut découvrir le long de sa route les ailes de service, la souillarde, les cuisines où elle devra apporter les aliment. Ils se dirigent ensuite vers les fermes tandis que le noble répond à sa demande :
"Votre frère ? Oui, si vous voulez. Il sera heureux d'apprendre que vous avez un travail. Vous pourrez le voir. Vous commencerez à travailler demain matin après avoir tout visité et entendu les renseignements nécessaires cet après-midi."
Il se rend compte alors qu'il a oublié de donner une information de taille :
"Au fait, pour ce qui est du contrat, vous serez nourrie, logée et blanchie. Et vous gagnerez 100 rilchs par mois. Je vais vous faire un contrat stipulant que vous appartenez à ce domaine, après disons un premier mois d'essai."
"Votre frère ? Oui, si vous voulez. Il sera heureux d'apprendre que vous avez un travail. Vous pourrez le voir. Vous commencerez à travailler demain matin après avoir tout visité et entendu les renseignements nécessaires cet après-midi."
Il se rend compte alors qu'il a oublié de donner une information de taille :
"Au fait, pour ce qui est du contrat, vous serez nourrie, logée et blanchie. Et vous gagnerez 100 rilchs par mois. Je vais vous faire un contrat stipulant que vous appartenez à ce domaine, après disons un premier mois d'essai."
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
A la suite du départ de l'intendant, le seigneur se calma peu à peu et redevint avec elle plus aimable. Marguerite en fut soulagée. Elle l’accompagna pour al visite du château, admirant tous ces couloirs, toutes ces salles.. Un véritable labyrinthe !
"C'est immense ici. Heureusement que vous me nommez au x fermes et non au ménages, je me serai perdue !"
Elle laissa échapper un petit rire pour se moquer d'elle-même. Il évoqua ensuite son prétendu frère. Bien. Elle pourrait tout raconter à Bastien qui agirait comme il le fallait à l'extérieur. Elle l'écouta décrire les conditions puis évoquer les modalités de l'embauche. Cent rilchs par mois ? Quelle somme dérisoire ! Si tous les maîtres étaient ainsi, elle ne pourrait jamais vivre une vie honnête. Un enfant coûtait si cher et seules de nombreuses passes permettaient d'amasser suffisamment pour bien l'élever.
"Tout ceci me parait des plus acceptables, et même très généreux. Eh bien, allons-y, messire, signons ce contrat."
Elle courba la tête par politesse.
"C'est immense ici. Heureusement que vous me nommez au x fermes et non au ménages, je me serai perdue !"
Elle laissa échapper un petit rire pour se moquer d'elle-même. Il évoqua ensuite son prétendu frère. Bien. Elle pourrait tout raconter à Bastien qui agirait comme il le fallait à l'extérieur. Elle l'écouta décrire les conditions puis évoquer les modalités de l'embauche. Cent rilchs par mois ? Quelle somme dérisoire ! Si tous les maîtres étaient ainsi, elle ne pourrait jamais vivre une vie honnête. Un enfant coûtait si cher et seules de nombreuses passes permettaient d'amasser suffisamment pour bien l'élever.
"Tout ceci me parait des plus acceptables, et même très généreux. Eh bien, allons-y, messire, signons ce contrat."
Elle courba la tête par politesse.
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Il a un léger sourire en la voyant admirer les murs du château et s'impressionner de sa taille.
"J'espère que vous vous plairez à ce poste." dit-il quand elle évoque la ferme.
Il la conduit justement vers les arrières du domaine pour lui présenter les trois fermières avec lesquelles elle va travailler, puis lui montrer les bâtiments. Un groupe d'agneaux est réuni autour d'une mangeoire, des brebis se promènent dans l'herbe et dans un vaste enclos, une jeune femme donne leurs graines à des poules bien dodues et énergiques.
Dyonis adresse quelques mots à la femme, lui présente Marguerite puis s'éloigne, après avoir demandé qu'une fois les lieux présentés, Marguerite revienne à l'intérieur et le rejoigne dans son bureau pour les papiers.
"J'espère que vous vous plairez à ce poste." dit-il quand elle évoque la ferme.
Il la conduit justement vers les arrières du domaine pour lui présenter les trois fermières avec lesquelles elle va travailler, puis lui montrer les bâtiments. Un groupe d'agneaux est réuni autour d'une mangeoire, des brebis se promènent dans l'herbe et dans un vaste enclos, une jeune femme donne leurs graines à des poules bien dodues et énergiques.
Dyonis adresse quelques mots à la femme, lui présente Marguerite puis s'éloigne, après avoir demandé qu'une fois les lieux présentés, Marguerite revienne à l'intérieur et le rejoigne dans son bureau pour les papiers.
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Marguerite se laissa ainsi conduire jusqu'aux arrières du château, restant cependant aux aguets, observant tout ce qui pouvait être observé. Le moindre détail comptait certainement dans le cadre de sa mission. Quand elle aperçut les animaux de loin, le sourire lui vint. c'était réellement comme revenir à la maison, à sa campagne natale. Quelle naïveté d'avoir cru la ville séduisante et pleine de belles promesses ! Pourvu que sa petite fille ne commette pas la même erreur... Pendant que Dyonus s'avançait vers la femme qui nourrit les poules, Marguerite préféra s'éloigner pour s'approcher des brebis. Passant par dessus la barrière, relevant les jupons de sa robe, elle caressait plusieurs bêtes qui venaient docilement à elle.
Lorsque Dyonis s'éloigna, la femme vint la voir et lui adressa un sourire de la voir si à l'aise avec les brebis.
"Vous avez l'air de savoir y faire."
Marguerite répondit, gênée :
"J'ai grandi à la campagne puis je suis partie, par stupidité, par idéaliste. Enfin, ce n'est pas le sujet. Parlons plutôt du travail que je devrais faire."
Elle n'avait pas envie de s'étendre sur le sujet qui pourrait l'obliger à révéler sa véritable nature. Elle ne voulait pas mentir non plus. Elle mentait déjà trop. Son confesseur serait effrayé devant tous les péchés qu'elle aurait à lui avouer. Retenant de se signer, l'espionne vit avec soulagement la fermière se décider à lui exposer l'ouvrage qui serait le sien. Elles se promenèrent dans les dépendances, visitèrent les poulaillers où Marguerite devrait ramasser les œufs chaque matin, puis la bergerie où il faudrait traire le lait. Marguerite écouta attentivement, désireuse de bien faire.
A la toute fin de la visite, Marguerite se sépara de la jeune fermière avec le sourire puis repartit vers le château. Peu après l'entrée, elle demanda à un garde de la conduire au bureau de Dyonis. Nerveuse, elle frappa à la porte, murmirant timidement en même temps :
"Maître ?"
Lorsque Dyonis s'éloigna, la femme vint la voir et lui adressa un sourire de la voir si à l'aise avec les brebis.
"Vous avez l'air de savoir y faire."
Marguerite répondit, gênée :
"J'ai grandi à la campagne puis je suis partie, par stupidité, par idéaliste. Enfin, ce n'est pas le sujet. Parlons plutôt du travail que je devrais faire."
Elle n'avait pas envie de s'étendre sur le sujet qui pourrait l'obliger à révéler sa véritable nature. Elle ne voulait pas mentir non plus. Elle mentait déjà trop. Son confesseur serait effrayé devant tous les péchés qu'elle aurait à lui avouer. Retenant de se signer, l'espionne vit avec soulagement la fermière se décider à lui exposer l'ouvrage qui serait le sien. Elles se promenèrent dans les dépendances, visitèrent les poulaillers où Marguerite devrait ramasser les œufs chaque matin, puis la bergerie où il faudrait traire le lait. Marguerite écouta attentivement, désireuse de bien faire.
A la toute fin de la visite, Marguerite se sépara de la jeune fermière avec le sourire puis repartit vers le château. Peu après l'entrée, elle demanda à un garde de la conduire au bureau de Dyonis. Nerveuse, elle frappa à la porte, murmirant timidement en même temps :
"Maître ?"
- Spoiler:
- HS : j'ai hé"sité.. si tu voualis faire un RP avec al fermière. Puis je me suis dit que c'était pas non plus une scène si importante dans tout ça
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
- Spoiler:
- Non t'as bien fait Pas certain, pour un RP "l'amour est dans le pré"
Les fermières s'attendrissent de voir la nouvelle venue si bien accueillie par les brebis et jouer avec elles. Elles lui présentent les animaux, le rituel d'une journée pour les heures de nourriture, les stocks de graines et tout ce qu'il y a à savoir. Les explications terminées, elles la voient repartir vers le bureau du seigneur.
Dyonis est occupé à avancer dans un ouvrage de philosophie politique. Quand il voit Marguerite entrer, il se redresse. Avant de refermer le livre, il y place un marque page constitué d'un fin ruban au bout duquel est attaché un petit anneau pour le manier de son crochet. Il observe la jeune femme et lui fait signe de s'installer près de lui, en face de la table. Sur signe de l'homme, le valet qui aura accompagné Marguerite ici sort le document que Dyonis a fait écrire en son absence.
C'est un contrat de travail basique, stipulant qu'elle est là pour un mois à l'essai et rappelant les conditions. Il est question aussi de 40 rilchs d'avance que le noble lui fait donner dès à présent, au cas où elle ait d'urgence besoin de sous dans la foulée de son déménagement, ou pressante nécessité pour des proches après des recherches de travail parfois longues.
Au cas où la jeune femme ne soit pas instruite, pour ne pas l'embarrasser, Dyonis ne lui posera pas la question gênante et son suivant lit simplement le document. La feuille est ensuite posée devant Marguerite.
"Vous pouvez signer ici."
Son crochet pointe l'endroit.
"Vers quelle heure devrait venir votre frère ?"
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
- Spoiler:
- Oh putain Je viens d'imaginer le truc façon "Amour adns le pré" euh oauis.. je ne suis vraiment pas fana l'idée d'un RP dans ce sens là déjà quand je traverse le salon et am mère regarde l'émission j'ai la sensation de perdre des points de QI
Marguerite entra timidement dans le bureau et observa Dyonis qui referma avec soin un livre. Son regard se posa sur le marque-page étrange qu'il utilisait, adapté à son infirmité. Quelle chose incroyable ! Un tel objet, ça devait coûter si cher ! Le seigneur vint à elle, lui montra le contrat et le lui fit détailler. Tout cela était normal, comme n'importe quel serviteur serait en droit de s'attendre. Sans la moindre hésitation, elle saisit la plume et signa de son faux nom.
En relevant la tête, elle croisa le regard de Dyonis et n'aima pas l'idée de paraitre inculte. Quoique ces gens pensaient, on lui avait appris à lire. D'une voix polie mais un brin espiègle, elle dit :
"Je sais lire, vous savez ! Le curé de mon village m'a appris. Il disait que c'était bien de savoir lire pour mieux connaitre les Écritures ! Je ne sais pas trop écrire, par contre, quelques mots, mais je finis vite par m'embrouiller. Quand j'écris à ma fille, je dois demander au curé de la paroisse de le faire pour moi !"
Prise au jeu de la conversation, Marguerite s'était laissée aller à évoquer ses propres souvenirs, sa propre expérience, se relâchant de son rôle qu'elle peinait tant à jouer. Dyonis lui parla alors de son prétendu frère. Quand Bastien devait-il se présenter ? Il surveillait l'entrée depuis un buisson, elle le savait. Dès qu'elle était engagée, il avait exigé de la rencontrer afin de savoir comment allait s'organiser cette mission.
"Si je me rappelle bien, il doit passer dans le début de l'après-midi. je devrais peut-être attendre devant l'entrée, qu'en dites-vous ?"
En relevant la tête, elle croisa le regard de Dyonis et n'aima pas l'idée de paraitre inculte. Quoique ces gens pensaient, on lui avait appris à lire. D'une voix polie mais un brin espiègle, elle dit :
"Je sais lire, vous savez ! Le curé de mon village m'a appris. Il disait que c'était bien de savoir lire pour mieux connaitre les Écritures ! Je ne sais pas trop écrire, par contre, quelques mots, mais je finis vite par m'embrouiller. Quand j'écris à ma fille, je dois demander au curé de la paroisse de le faire pour moi !"
Prise au jeu de la conversation, Marguerite s'était laissée aller à évoquer ses propres souvenirs, sa propre expérience, se relâchant de son rôle qu'elle peinait tant à jouer. Dyonis lui parla alors de son prétendu frère. Quand Bastien devait-il se présenter ? Il surveillait l'entrée depuis un buisson, elle le savait. Dès qu'elle était engagée, il avait exigé de la rencontrer afin de savoir comment allait s'organiser cette mission.
"Si je me rappelle bien, il doit passer dans le début de l'après-midi. je devrais peut-être attendre devant l'entrée, qu'en dites-vous ?"
Re: [11 septembre] Avec Marguerite [Terminé]
Celle-ci a la langue bien pendue. Elle prend soin de préciser qu'elle sait lire, avec la fierté de la distinction. Dyonis acquiesce et, une fois qu'elle aura signé le document, le range dans la pochette adéquate sur son bureau. Quand Marguerite suggère elle-même, sans y être invitée, de se diriger vers le portail pour attendre son frère, le noble constate qu'elle sait ce qu'elle veut et n'a pas de timidité à l'exposer. Soit. Du moment qu'elle fait du bon travail, cette liberté de parole n'est pas pour lui déplaire.
Il l'invite alors à sortir et se dirige en sa compagnie vers les abords du château.
"Eh bien allons rencontrer votre frère."
Il l'invite alors à sortir et se dirige en sa compagnie vers les abords du château.
"Eh bien allons rencontrer votre frère."
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