[11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
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Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
La remarque du monarque est pertinente : madame sa mère n'est pas venue à la Cour depuis quelques temps. Il lui ferait part de la volonté du roi de s'entretenir avec elle ; voilà qui ferait rougir son fond de teint.
Face aux impairs successifs du duc de Rottenberg, le baron de Frenn sortait légèrement de son personnage de vertu et de droiture pour s'autoriser quelques sourires et échanges de regards malicieux avec Emeryc. Si le sieur de Wollenbach était ravi d'une chose, c'est d'avoir en moins en commun avec ce nouvel homme de pouvoir sa méfiance vis-à-vis du parvenu dont la place parmi les grands semblait être une erreur de la Création.
Mais que faisait le duc aux cachots ? Quel était son lien avec le comploteur qui venait de se faire appréhender ? Car si lien il y avait, aller jusqu'aux geôles était un aveu de collusion si grand qu'il en devenait grotesque. Emeryc était pour ainsi dire frappé d'incompréhension, perdu dans les schèmes les plus retors qu'il était capable de monter pour tenter de les calquer à la réalité et obtenir un début d'explication. De fait, il demeurait silencieux devant les échanges entre le Premier Conseiller et le monarque, accordant des acquiescements complices mais réservant son intellect à ses pensées plutôt qu'à ses bons mots.
La nouvelle de la mort du prisonnier par empoisonnement planta un dernier clou dans le cercueil de l'hébètement du comte. Ou bien le duc était d'une stupidité infinie, ou bien il s'agissait d'un génie du mal comme le monde en portait un par siècle. Toute solution intermédiaire semblait hors de portée de la raison.
Face aux impairs successifs du duc de Rottenberg, le baron de Frenn sortait légèrement de son personnage de vertu et de droiture pour s'autoriser quelques sourires et échanges de regards malicieux avec Emeryc. Si le sieur de Wollenbach était ravi d'une chose, c'est d'avoir en moins en commun avec ce nouvel homme de pouvoir sa méfiance vis-à-vis du parvenu dont la place parmi les grands semblait être une erreur de la Création.
Mais que faisait le duc aux cachots ? Quel était son lien avec le comploteur qui venait de se faire appréhender ? Car si lien il y avait, aller jusqu'aux geôles était un aveu de collusion si grand qu'il en devenait grotesque. Emeryc était pour ainsi dire frappé d'incompréhension, perdu dans les schèmes les plus retors qu'il était capable de monter pour tenter de les calquer à la réalité et obtenir un début d'explication. De fait, il demeurait silencieux devant les échanges entre le Premier Conseiller et le monarque, accordant des acquiescements complices mais réservant son intellect à ses pensées plutôt qu'à ses bons mots.
La nouvelle de la mort du prisonnier par empoisonnement planta un dernier clou dans le cercueil de l'hébètement du comte. Ou bien le duc était d'une stupidité infinie, ou bien il s'agissait d'un génie du mal comme le monde en portait un par siècle. Toute solution intermédiaire semblait hors de portée de la raison.
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Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
Ulysse demeurait penché sur le parchemin qui restait vierge des noms à inscrire, la main suspendue. Les lettres se mélangeaient dans son esprit et ne parvenaient pas à s'ordonner de la bonne manière. les sons sifflaient mais refusaient de s'associer à la bonne écriture. Comment allait-il faire ? Il se refusait à finir bêtement la tête sur un billot, ou bien dans la corde d'une potence. Hors de question ! Dieu le protégeait. L'avait toujours protégé. il devait continuer à croire en Lui.
Prenant un temps de réflexion, Ulysse analysa la situation et se demanda quelle serait la meilleure réponse. Dans une assemblée si prestigieuse et importante, la violence était à exclure. Il blesserait quelques personnes mais serait tôt ou tard pris. Feindre de s'être blessé ? On exigerait d'examiner la dite blessure. Un médecin serait convoqué. Se blesser réellement à la main ? Avec quoi ? Le porte-plume peut-être ?
Indécis, Ulysse réfléchit encore à ces possibilités qui le laissaient perplexes.
Lancer de dés : Quelle sera la décision d'Ulysse pour contourner sa difficulté ?
1 ou 2 : Simuler une blessure de la main qui aurait été provoquée lors de l'entretien avec le captif
3 ou 4 : Se blesser la main réellement
5 ou 6 : avouer être illettré
Prenant un temps de réflexion, Ulysse analysa la situation et se demanda quelle serait la meilleure réponse. Dans une assemblée si prestigieuse et importante, la violence était à exclure. Il blesserait quelques personnes mais serait tôt ou tard pris. Feindre de s'être blessé ? On exigerait d'examiner la dite blessure. Un médecin serait convoqué. Se blesser réellement à la main ? Avec quoi ? Le porte-plume peut-être ?
Indécis, Ulysse réfléchit encore à ces possibilités qui le laissaient perplexes.
Lancer de dés : Quelle sera la décision d'Ulysse pour contourner sa difficulté ?
1 ou 2 : Simuler une blessure de la main qui aurait été provoquée lors de l'entretien avec le captif
3 ou 4 : Se blesser la main réellement
5 ou 6 : avouer être illettré
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Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
Le membre 'Ulysse de Rottenberg' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
Après mûre réflexion, Ulysse se résolut à blesser véritablement sa main. Ce serait indéniable et pourrait même montrer une forme de preuve. Il releva la main gauche et planta un de ses ongles longs en donnant l’illusion de serrer la mai droite. Son visage exprima en même temps de la douleur. Il enfonça ensuite un ongle dans la chair du majeur.
Aie !
Ulysse, la mine déconfite, se tourna et montra avec embarras sa main où coulait déjà un peu de sang.
Je n'avais pas ressenti pendant l’interrogatoire mais cet homme... Avant de réussir à le persuader, il m'a attaqué. Je m'étais défendu. Mais il ne m'a pas raté ! Majesté.... Majesté, pourrais-je dire les noms appris à l'oreille d'un homme de votre confiance ? Cette main ne saura point écrire.
Aie !
Ulysse, la mine déconfite, se tourna et montra avec embarras sa main où coulait déjà un peu de sang.
Je n'avais pas ressenti pendant l’interrogatoire mais cet homme... Avant de réussir à le persuader, il m'a attaqué. Je m'étais défendu. Mais il ne m'a pas raté ! Majesté.... Majesté, pourrais-je dire les noms appris à l'oreille d'un homme de votre confiance ? Cette main ne saura point écrire.
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Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
Il ne serait pas difficile de vérifier si, oui ou non, le sieur de Rottenberg avait en effet officié sous le commandement du gouverneur qu'il mentionnait - le sieur de Ballinoire, à la tête de la colonie de Zakros. Le monarque ne répondit rien à ce sujet et ne laissa pas entrevoir à Ulysse le moindre contentement ni la moindre émotion déclenchée par sa réponse. Son histoire était grosse, tout de même. Certes, des pratiques comme celles qu'il décrivait s'appliquaient pour briser des prisonniers et les amener à céder... mais pas dans les geôles du souverain en personne ! Voilà qui représentait une grave offense à l'autorité de Gérald Der Ragascorn.
Les regards entendus que s'échangeaient le comte de Wollenbach et le nouveau Premier Conseiller avaient de quoi confirmer l'indécence absolue de tout ce qu'avait déjà acumulé le duc. Le sieur Emeryc avait de quoi, tout comme le roi, laisser deviner une certaine hébétude devant la liberté prise par Ulysse de se rendre aux cachots, puis d'organiser de sa main l'empoisonnement du captif. Que voulait-il donc cacher à la Couronne ? Supprimer ce captif frôlait l'acte de trahison. Aussi, quand le duc s'approcha de l'écritoire, le souverain ne détacha pas de lui ses yeux sévères, pleins d’exigence et d'impatience.
Un suspend. Ulysse n'écrivait pas. Il hésitait. Semblait même peu à l'aise. Cette soirée tombait d'absurdité en absurdité. Ou bien Ulysse voulait véritablement cacher les renseignements soutirés du prisonnier, ce qui suffirait à engager de lourdes procédures contre lui, et serait dans ce cas bien bête de la part du Rottenberg. Ou bien il y avait autre chose.
L'homme prétendit alors s'être fait blesser. Sans même l'avoir vraiment senti sur le moment. Der Ragascorn demeura de marbre. Là encore, trop gros. Ou trop improbable. Ce prisonnier était en geôle, et enchaîné. Comment aurait-il attaqué Ulysse, pour l'amour du Ciel ?
Il ordonna à ses hommes de venir inspecter la plaie d'Ulysse et les agents constatèrent qu'effectivement, une ligne rouge barrait une partie de sa paume. L'un des hommes tint la main du duc en évidence pour la montrer au monarque, qui approcha avant de s'adresser à l'incriminé :
-- Duc, bien trop de points dans votre histoire seraient déjà par chacun d'entre eux des défis aux lois de la probabilité. Mais leur réunion relève du miracle ou du mauvais calcul de votre part." (Un temps) Vous allez vous retirer dans la petite pièce voisine avec quatre de nos hommes - armés - et répondre en droite heure à ces deux questions : quel est le nom de l'homme que vous a dénoncé le captif ? Et pourquoi l'avoir voulu pour vous seul en outrepassant tous les droits pour aller dans nos geôles. Encore un peu plus et j'aurai matière à ouvrir contre vous une procédure pour trahison. Alors soyez clair et honnête dans vos réponses.
Il laissa résonner ses premiers ordres tout en dardant Ulysse de ses pupilles colériques. Tout le reste de sa personne en revanche gardait son habituel stoïcisme. Der Ragascorn commanda également, cette fois-ci à des domestiques de passage près du groupe :
-- Un médecin pour le duc.
Les serviteurs s'inclinèrent et partirent de suite en quête du guérisseur du domaine. Le roi replongea dans ses pensées : si seulement il existait un élément accablant, un seul, qui lui permettrait de se débarrasser du duc de Rottenberg sans autre forme de procès... Il donnerait cher pour l'entendre. Pour l'instant, le noble était fort suspect - c'était le moins que l'on pût dire - mais rien ne le désignait encore clairement comme passible de prison - voire de peine bien plus sévère. L'on devait prendre des pincettes lorsqu'il s'agissait d'incriminer de si hauts personnages. L'enfermement du duc de Rottenberg dès ce soir allait dépendre de ce qu'il dirait aux gens d'armes, qui déjà entraînaient Ulysse vers le petit cabinet de réserve pour entendre toute sa confession.
- Note MJ.:
- Pour Ulysse. Je vois que tu as fait des RP sur le 12 et le 13. Et que tu es en passe de provoquer un duel avec Dyonis devant le Lupanar (d'après ce que je sais de vos plans par MP). Techniquement le roi ne peut donc pas te garder en cellule le 11. Et je suggère que votre duel avec Dyonis ait lieu le 14 à l'aube, le temps à chacun de se trouver un témoin, etc, pour faire ça dans les règles de l'art.
Mais je te demande, Ulysse, de ne plus rien prévoir en RP après ledit duel, car tu vas avoir les agents du roi aux fesses et ils vont venir te cueillir le 14 chez toi.
En effet tu accumules 1) les bêtises lors de cette soirée 2) la bastonnade quasi à mort de Lucrezia en prison le 12 et dont le roi va être informé 3) la découverte de ta condition servile vu ce qui est en train de se jouer entre Jérémie et Emeryc le 13. Là, c'est donc juste pas possible que le roi n'intervienne pas, il aura largement assez d'éléments cette fois. Donc prévois d'être chez toi le 14 pour être fair play Merci
Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
- Spoiler:
- Pour Cent-Visage : Oui, ne t’inquiètes plus, je ne jouerai plus Ulysse après ce duel. D'ailleurs, tu as dû remarquer sur sa fiche que j'ai préparé son changement d’identité. Je pense qu’après la provocation en duel faite et qu'Ulysse reparte, celui-ci retourne à son domaine et réfléchisse à tout cela et se dise "Je suis dans la grosse merde !" Il n'est pas idiot que cela. Quoique... Laissons cette supposition de côté.
Je pensais donc le laisser tranquille toute la fin du 13 chez lui à réfléchir puis, repenser à ce duel, aux événements chez le Roi et la prévôté, sa fameuse rencontre avec Alexandre... Je songe d'ailleurs que cette rencontre avec Alexandre pourrait être pour lui interprété comme "un signe" et le décider à changer de peau. Donc il réunirait de quoi organiser sa transition puis prendre la fuite après le duel.
Ou alors revenir au domaine après le duel, tomber sur le flics mais réussir à se tirer ?
Qu'en pense-tu, toi ?
Si les autres vous voulez en discutez aussi, n'hésitez pas à répondre
Ulysse retenait son souffle et sentait sa tête de moins en moins bien accrochée. Allait-il s'en sortir? Il fixait le souverain avec une véritable inquiétude. Nulle trace de jeu. Il se laissa docilement examiner par les soldats qui reportèrent la validité de sa blessure. Le duc conserva le regard baissé, s'obligea à la plus basse servitude, celle qui le hérissait tant. Soudain parla le Roi. Il mettait en doute sa version mais semblait lui laisser encore une chance. Il se devait de la saisir.
Je m’exécuterai bien sûr, sire.
Avant de se retirer, Ulysse décida de jouer un coup qui pourrait s'avérer payant. Un serment sur les évangiles était sacré. Difficile à remettre en question. Mais lui cela ne l'engagerait. Il ne se parjurerait pas. Au contraire, il mentait à un tyran qui asservissait des peuples et les opprimait. Or, l’Église pardonnait le tyrannicide. Elle affirmait que ceux qui mourraient en ayant tué un tyran serait reçu comme des bienheureux au Paradis. Des Justes même. Il ne craignait donc rien. Dieu était avec lui. Serait toujours avec lui. Il saisit ainsi le chapelet sous sa chemise et le serra entre ses doigts .
Je ne sais si cela vous suffira mais, majesté, je jure sur les sainte-écritures et la sainte-mère de Dieu n'avoir eu la moindre intention de vous nuire. Mes seuls péchés sont la jeunesse et l'inexpérience.
Sur cette déclaration, Ulysse suivit les gardes et se retira dans la pièce voisine. Il choisit d'exposer aussitôt ses réponses en montrant toute sa bonne collaboration.
Le nom que m'a donné le captif était le seigneur de la Villardière. Il n'a pu me dire rien d'autre, sauf qu'il n'était qu'un exécutant, la dernière roue du carrosse. Quant à ma présence dans les geôles.. Au début, je m'ennuyais au sein de cette réception où je ne connaissais personne, où je me sentais maladroit, pas à ma place... Je me suis éclipsé pour visiter le palais. Au hasard. Vraiment ! Et mes pas ont été devant les prisons. Je ne sais pas.. J'ai eu cette idée, cette lubie de descendre. Une folie, oui, c'est vrai quand j'y pense ! J'ai marché dans les prisons au hasard puis je me suis retrouvé devant le captif. J'ai hésité mais... Mais les cours de mon ancien protecteur me ont revenus. Puis, j'a voulu être utile au Roi, à l’empire... Alors, j'ai tenté. Je ne pensais vraiment pas à mal : Je voulais juste rendre service !
Ulysse avait choisi de s'exprimer à la manière d'un enfant un peu benêt, laissant ainsi accroitre n'avoir absolument rien prémédité. Cela fonctionnerait-il ? Il l’espéra et se prit à prier Dieu en silence.
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Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
Les choses se jouent maintenant entre Ulysse et le roi, Dyonis en a bien conscience. Il reste en retrait, non loin du comte de Wollenbach, mais ne perd pas une miette de la confrontation tendue. Bras croisés dans le dos, regard sévère, le nouveau Premier Conseiller suit les arguments maladroits du duc, les mines pour le moins sceptiques de Sa Majesté (qui a bien raison de ne pas le croire !) puis cette nouvelle étrange scène que joue le Rottenberg : il se serait fait blesser sans bien s'en rendre compte, allons bon !
Dyonis pousse un sec soupir par le nez, un peu cynique. Il a du mal à comprendre comment un captif aurait pu agresser Ulysse, empêtré dans ses chaînes et derrière ses barreaux. En revanche, pour avoir pratiqué des entraînements soutenus au maniement des armes, le seigneur de Frenn sait que dans le feu de l'action, on peut ne pas avoir pleinement conscience sur le moment d'une plaie. Là-dessus, il veut bien croire Ulysse (même si l'origine de cette plaie est mystérieuse).
Il s'autorise par ailleurs un petit sourire quand enfin, le duc a l'air de se rendre à la raison et suit les hommes du roi pour leur confier tout ce que lui aurait dit le prisonnier. En premier lieu, le nom du commanditaire de son intrusion. Frustré de ne pouvoir rien entendre de tout cela (tout en comprenant qu'il est normal que le monarque garde ces informations), Dyonis se donne contenance en faisant quelques pas ici et là, en répondant à quelques personnes qui lui adressent rapidement la parole (pour quelques banalités) au détour d'un regard.
"Pour une intronisation comme Premier Conseiller, il semble que je me sois fait voler la vedette. Toutes les nominations se passent-elles ainsi ?" se permet-il d'ironiser, avec un regard torve vers la salle dans laquelle Ulysse est en train de se confier aux soldats. "Un digne représentant de la noblesse que nous sommes censés incarner, n'est-ce pas mon cher comte ?" ajoute-t-il toujours au sujet d'Ulysse, à l'adresse d'Emeryc. Cet Ulysse l'agace au plus haut point. Dyonis ne doute pas que le roi ne lâchera pas facilement l'affaire et mènera son enquête au sujet de l'étrange personnage, même si ce soir il n'a pas assez d'éléments et doit le relâcher.
Dyonis pousse un sec soupir par le nez, un peu cynique. Il a du mal à comprendre comment un captif aurait pu agresser Ulysse, empêtré dans ses chaînes et derrière ses barreaux. En revanche, pour avoir pratiqué des entraînements soutenus au maniement des armes, le seigneur de Frenn sait que dans le feu de l'action, on peut ne pas avoir pleinement conscience sur le moment d'une plaie. Là-dessus, il veut bien croire Ulysse (même si l'origine de cette plaie est mystérieuse).
Il s'autorise par ailleurs un petit sourire quand enfin, le duc a l'air de se rendre à la raison et suit les hommes du roi pour leur confier tout ce que lui aurait dit le prisonnier. En premier lieu, le nom du commanditaire de son intrusion. Frustré de ne pouvoir rien entendre de tout cela (tout en comprenant qu'il est normal que le monarque garde ces informations), Dyonis se donne contenance en faisant quelques pas ici et là, en répondant à quelques personnes qui lui adressent rapidement la parole (pour quelques banalités) au détour d'un regard.
"Pour une intronisation comme Premier Conseiller, il semble que je me sois fait voler la vedette. Toutes les nominations se passent-elles ainsi ?" se permet-il d'ironiser, avec un regard torve vers la salle dans laquelle Ulysse est en train de se confier aux soldats. "Un digne représentant de la noblesse que nous sommes censés incarner, n'est-ce pas mon cher comte ?" ajoute-t-il toujours au sujet d'Ulysse, à l'adresse d'Emeryc. Cet Ulysse l'agace au plus haut point. Dyonis ne doute pas que le roi ne lâchera pas facilement l'affaire et mènera son enquête au sujet de l'étrange personnage, même si ce soir il n'a pas assez d'éléments et doit le relâcher.
Re: [11 septembre, soir] Convocation [Terminé]
[NOTE MJ]
@Dyonis Howksley de Frenn @Emeryc de Wollenbach @Ulysse de Rottenberg
Vous pouvez continuer la conversation entre les nobles si vous le souhaitez, mais voici les éléments retenus en conclusion de cet EVENT pour la suite de l'histoire :
* Dyonis a réclamé son portrait par le peintre Giacometti, que le roi fera venir depuis les colonies, où il officie.
* Ulysse a attiré sue lui la suspicion d'Emeryc, de Dyonis et même du roi par une série de maladresses et de droits outrepassés. Le roi enverra les milices à son endroit pour la suite d'une enquête.
* Dyonis n'est pas non plus à l'abri de regards suspects : Emeryc a soupçonné qu'il trempe dans des affaires peu nettes lorsqu'un messager est venu lui donner des nouvelles en urgence et en messes basses.
* Le voleur, arrêté en pleine tentative de rapt de documents financiers au palais, a été d'après ses dires missionné par le marquis de la Villardière.
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