[le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
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[le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
La nuit et les premières lueurs du jour avaient été... parfaites. Merveilleuses. Inoubliables. Et cela, sans que le moindre arbre n'ait besoin d'entrer dans l'équation. Il n'y avait eu que Kalisha et lui. Et pour rien au monde il n'aurait voulu que les choses se passent différemment.
S'il avait pu, il serait resté toute la vie à la serrer contre lui, à sentir sa peau contre la sienne, mais le soleil avait fini par être trop haut dans le ciel pour le leur autoriser davantage. Il avait fallu se lever.
Comme Kalisha était sortie, il avait décidé d'en faire de même. Parce que rester entre quatre murs était déjà suffisamment dur ainsi alors ... y être seul sans occupation ne le tentait vraiment pas du tout.
Alors il avait cherché où il pourrait aller, sans prendre de risque, tout en ayant de quoi être lui-même. Il avait rayé la forêt, bien sûr, même s'il aurait adoré aller y faire un tour, mais non. Décidément trop dangereux. À partir de ce moment, la liste de choix se réduisait considérablement. En fait, il n'y avait qu'un seul endroit qui répondait aux critères : la boutique d'Irène.
Trouver la raison officielle n'avait pas été compliqué. Il ne s'agissait que d'un petit passage à la Rosa Azul pour chercher quelques babioles au nom de Kalisha. Officieusement, par contre, ça avait été plus difficile, ce qui était au fond tout à fait ironique. Mais il avait fini par avoir une idée.
Elle n'avait pas voulu le laisser payer la robe et il avait été forcé d'accepter ? Qu'à cela ne tienne. Ses parents n'avaient pas dit pendant des années qu'il était têtu pour rien ! Si elle ne voulait pas d'argent, il trouverait le moyen de la payer autrement. Même si elle n'en avait pas conscience.
Après tout, elle donnait tellement. Chaque jour, à ses enfants, à Cassandre, à ses clients — et même à lui quand il venait. Mais que prenait-elle ? Faisait-elle seulement des choses pour elle ? Elle avait le droit de s'asseoir un peu aussi. Et c'était bien son intention pour aujourd'hui.
Arrivant de la boutique, il poussa lentement la porte. Irène se trouvait là, toute seule, derrière son comptoir. Personne en vue. C'était parfait. Alors, rassuré, il lui sourit et la salua, en soufflant dans ses mains et en s'essuyant les pieds sur le paillasson après avoir refermé :
- Bonjour, Irène. Je ne vous dérange pas ?
Il se présentait encore à elle dans une tenue abracadabrante et elle devait commencer à sérieusement le trouver fou. Après le curé, une douzaine de jours plus tôt, voici que c'était la dame de compagnie qui débarquait. Mais il n'était plus à ça près.
- Comment allez-vous ?
S'il avait pu, il serait resté toute la vie à la serrer contre lui, à sentir sa peau contre la sienne, mais le soleil avait fini par être trop haut dans le ciel pour le leur autoriser davantage. Il avait fallu se lever.
Comme Kalisha était sortie, il avait décidé d'en faire de même. Parce que rester entre quatre murs était déjà suffisamment dur ainsi alors ... y être seul sans occupation ne le tentait vraiment pas du tout.
Alors il avait cherché où il pourrait aller, sans prendre de risque, tout en ayant de quoi être lui-même. Il avait rayé la forêt, bien sûr, même s'il aurait adoré aller y faire un tour, mais non. Décidément trop dangereux. À partir de ce moment, la liste de choix se réduisait considérablement. En fait, il n'y avait qu'un seul endroit qui répondait aux critères : la boutique d'Irène.
Trouver la raison officielle n'avait pas été compliqué. Il ne s'agissait que d'un petit passage à la Rosa Azul pour chercher quelques babioles au nom de Kalisha. Officieusement, par contre, ça avait été plus difficile, ce qui était au fond tout à fait ironique. Mais il avait fini par avoir une idée.
Elle n'avait pas voulu le laisser payer la robe et il avait été forcé d'accepter ? Qu'à cela ne tienne. Ses parents n'avaient pas dit pendant des années qu'il était têtu pour rien ! Si elle ne voulait pas d'argent, il trouverait le moyen de la payer autrement. Même si elle n'en avait pas conscience.
Après tout, elle donnait tellement. Chaque jour, à ses enfants, à Cassandre, à ses clients — et même à lui quand il venait. Mais que prenait-elle ? Faisait-elle seulement des choses pour elle ? Elle avait le droit de s'asseoir un peu aussi. Et c'était bien son intention pour aujourd'hui.
Arrivant de la boutique, il poussa lentement la porte. Irène se trouvait là, toute seule, derrière son comptoir. Personne en vue. C'était parfait. Alors, rassuré, il lui sourit et la salua, en soufflant dans ses mains et en s'essuyant les pieds sur le paillasson après avoir refermé :
- Bonjour, Irène. Je ne vous dérange pas ?
Il se présentait encore à elle dans une tenue abracadabrante et elle devait commencer à sérieusement le trouver fou. Après le curé, une douzaine de jours plus tôt, voici que c'était la dame de compagnie qui débarquait. Mais il n'était plus à ça près.
- Comment allez-vous ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Tout le monde était parti. Irène aurait sans doute dû se penser abandonner mais au lieu de ça, elle se sentait libre. Pas de chamailleries, pas de regards assassins, pas de prise de bec. Le silence... Irène l'avait presque oublié, elle qui autrefois aimait s'entourer de bruit pour tromper l'ennui et l'empêcher de toujours regarder par la fenêtre en espérant qu'Antoine revienne bientôt. Elle soupira en sentant l'enfant en elle bouger de nouveau. Irène finit cependant par sourire en portant une main à son ventre.
- C'est vrai que toi, tu me tiens toujours compagnie...
Elle caressa ses rondeurs avec tendresse. C'était pour bientôt. Elle espérait que ce petit miracle qui devrait arriver avant Noël parviendrait à effacer tous leurs problèmes.
- Est-ce que tu as hâte d'arriver ?
Elle ressentit un coup, plus doux, puis un autre, tout aussi délicat, qu'elle prit pour un oui. Elle soupira d'aise et se sentit soudain détendue. Une main sur son ventre, elle posa sa tête contre son bras libre qui alla reposer contre le bureau. Elle se laissa un peu aller, espérant que le sommeil viendrait la cueillir. Cependant, la porte s'ouvrit. Aussitôt, elle se redressa, un peu paniquée à l'idée d'avoir fait mauvaise impression à un client.
- Je ne dormais pas, je...
Elle cligna des yeux en entendant la salutation familière de cette... femme ? Elle plissa les yeux. Irène posa une main sur sa bouche pour étouffer un rire. Elle laissa tout de de même échapper un gloussement.
- Oh Seigneur, Ysengrin, as-tu décidé de tous les jours faire carnaval ?
Elle secoua la tête et se leva le temps de sa réponse. C'est qu'il lui fallait du temps maintenant... Vivement que la délivrance arrive, elle avait l'impression de ne plus être bonne à rien. Elle sourit à son ami.
- Ça va plutôt bien, je te remercie. Et toi, aurais-tu par le plus grand des hasards une passionnante histoire à me raconter pour expliquer cette accoutrement ?
- C'est vrai que toi, tu me tiens toujours compagnie...
Elle caressa ses rondeurs avec tendresse. C'était pour bientôt. Elle espérait que ce petit miracle qui devrait arriver avant Noël parviendrait à effacer tous leurs problèmes.
- Est-ce que tu as hâte d'arriver ?
Elle ressentit un coup, plus doux, puis un autre, tout aussi délicat, qu'elle prit pour un oui. Elle soupira d'aise et se sentit soudain détendue. Une main sur son ventre, elle posa sa tête contre son bras libre qui alla reposer contre le bureau. Elle se laissa un peu aller, espérant que le sommeil viendrait la cueillir. Cependant, la porte s'ouvrit. Aussitôt, elle se redressa, un peu paniquée à l'idée d'avoir fait mauvaise impression à un client.
- Je ne dormais pas, je...
Elle cligna des yeux en entendant la salutation familière de cette... femme ? Elle plissa les yeux. Irène posa une main sur sa bouche pour étouffer un rire. Elle laissa tout de de même échapper un gloussement.
- Oh Seigneur, Ysengrin, as-tu décidé de tous les jours faire carnaval ?
Elle secoua la tête et se leva le temps de sa réponse. C'est qu'il lui fallait du temps maintenant... Vivement que la délivrance arrive, elle avait l'impression de ne plus être bonne à rien. Elle sourit à son ami.
- Ça va plutôt bien, je te remercie. Et toi, aurais-tu par le plus grand des hasards une passionnante histoire à me raconter pour expliquer cette accoutrement ?
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Il n'arrivait pas au bon moment pour la saluer, de toute évidence. C'était ce que dont témoignait sa brusque manière de se redresser, prise de court, pour se... justifier. Avant de se rendre compte que ce n'était que lui, qui la regardait sans bouger.
- Désolé. Je ne voulais pas vous surprendre.
Il se détendit imperceptiblement quand Irène posa la main sur sa bouche pour retenir son rire qui pétillait dans le fond de ses yeux, en échappant malgré tout un bref gloussement. Un immense sourire aux lèvres, ravi de l'amuser, il releva sa robe élégamment, à la manière des dames de la cour, pour la saluer :
- Qu'est-ce que vous en dites ? Ça rend bien, non ? D'ailleurs, à partir de maintenant, vous avez tout mon respect pour porter cela tous les jours !
Quoique depuis ces derniers temps, il avait eu le loisir inespéré de s'habituer aux lourds jupons féminins. Il serait malgré tout bien heureux de retrouver ses vêtements plus utilitaires et par dessus tout, son vieux manteau. C'était ce qui lui manquait le plus, à vrai dire. Et étonnamment, d'ailleurs.
- Et puis... depuis quand il faut attendre le carnaval pour se déguiser ? En plus, ce n'est pas vraiment des déguisements... tant que personne ne sait que c'est moi !
Il n'avait plus qu'à réfléchir à la prochaine façon de s'habiller lors de sa venue suivante, alors ! Quelque chose d'amusant serait l'idéal. Déjà, ses pensées cherchaient quel serait le prochain costume.
Mais Irène, pendant ce temps, commençait à se relever. Il secoua aussitôt les mains :
- Oh non non ! Mais Irène ! Ne vous levez pas pour moi !
Pour toute réponse, elle eut un sourire. Bon, elle avait l'air fatigué, bien sûr, mais plutôt en forme malgré tout. C'était ce qui importait. Il lui rendit son expression chaleureuse :
- Pas grand chose, en fait ! Je ne peux pas vraiment sortir en ville sans me déguiser, vous savez. Ce serait trop risqué en temps normal alors par ceux qui courrent... Et puis, vous savez que ces derniers temps, je suis hébergé chez la plus belle des Reines ?
Un nouveau sourire. Il coula un regard aux alentours, avant de reprendre en revenant finalement vers elle :
- Je me disiez que vous apprécierez peut-être un peu d'aide... alors puis-je vous aider quelque part ?
- Désolé. Je ne voulais pas vous surprendre.
Il se détendit imperceptiblement quand Irène posa la main sur sa bouche pour retenir son rire qui pétillait dans le fond de ses yeux, en échappant malgré tout un bref gloussement. Un immense sourire aux lèvres, ravi de l'amuser, il releva sa robe élégamment, à la manière des dames de la cour, pour la saluer :
- Qu'est-ce que vous en dites ? Ça rend bien, non ? D'ailleurs, à partir de maintenant, vous avez tout mon respect pour porter cela tous les jours !
Quoique depuis ces derniers temps, il avait eu le loisir inespéré de s'habituer aux lourds jupons féminins. Il serait malgré tout bien heureux de retrouver ses vêtements plus utilitaires et par dessus tout, son vieux manteau. C'était ce qui lui manquait le plus, à vrai dire. Et étonnamment, d'ailleurs.
- Et puis... depuis quand il faut attendre le carnaval pour se déguiser ? En plus, ce n'est pas vraiment des déguisements... tant que personne ne sait que c'est moi !
Il n'avait plus qu'à réfléchir à la prochaine façon de s'habiller lors de sa venue suivante, alors ! Quelque chose d'amusant serait l'idéal. Déjà, ses pensées cherchaient quel serait le prochain costume.
Mais Irène, pendant ce temps, commençait à se relever. Il secoua aussitôt les mains :
- Oh non non ! Mais Irène ! Ne vous levez pas pour moi !
Pour toute réponse, elle eut un sourire. Bon, elle avait l'air fatigué, bien sûr, mais plutôt en forme malgré tout. C'était ce qui importait. Il lui rendit son expression chaleureuse :
- Pas grand chose, en fait ! Je ne peux pas vraiment sortir en ville sans me déguiser, vous savez. Ce serait trop risqué en temps normal alors par ceux qui courrent... Et puis, vous savez que ces derniers temps, je suis hébergé chez la plus belle des Reines ?
Un nouveau sourire. Il coula un regard aux alentours, avant de reprendre en revenant finalement vers elle :
- Je me disiez que vous apprécierez peut-être un peu d'aide... alors puis-je vous aider quelque part ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène secoua la tête aux excuses d'Ysengrin et fit de même avec sa main.
- Ce n'est rien voyons, c'est mon attention qui est en chute libre en ce moment !
Irène fut ravie qu'il ne prenne pas ombrage de son rire et s'autorisa à rire franchement, surtout à son imitation de cour.
- Seigneur, en effet cela te va à ravir et tu te débrouilles très bien.
Elle rit davantage à sa remarque suivante. Effectivement, Antoine lui disait souvent la même chose quand elle avait encore sa coiffure et son habillage à faire alors même qu'il était déjà prêt. Ils riaient souvent ensemble alors qu'elle finissait de se préparer. Tout cela lui manquait... Et c'était tellement lointain...
Sa remarque sur la carnaval réussit à lui rendre le sourire. En effet, pourquoi se priver... Surtout que pour lui, c'était une question de survie. Elle sourit plus largement alors qu'il lui demandait de ne pas se lever.
- Je vais très bien, ne t'inquiètes pas. Je ne dois pas encore garder le lit et j'ai bien l'intention de repousser ce moment jusqu'à la dernière minute.
Elle hocha ensuite la tête à son explication. Elle sourit encore une fois.
- Je l'ai entendu dire, oui, par Cassandre. J'ose espérer que tout cela n'est pas trop périlleux pour vous tout de même.
Elle pencha la tête à sa proposition et haussa les épaules.
- Pour l'instant, pas vraiment, je le crains. Comme tu peux le constater, c'est assez calme. Oh, et j'ai bientôt fini la robe de Kalisha. Veux-tu la voir ?
- Ce n'est rien voyons, c'est mon attention qui est en chute libre en ce moment !
Irène fut ravie qu'il ne prenne pas ombrage de son rire et s'autorisa à rire franchement, surtout à son imitation de cour.
- Seigneur, en effet cela te va à ravir et tu te débrouilles très bien.
Elle rit davantage à sa remarque suivante. Effectivement, Antoine lui disait souvent la même chose quand elle avait encore sa coiffure et son habillage à faire alors même qu'il était déjà prêt. Ils riaient souvent ensemble alors qu'elle finissait de se préparer. Tout cela lui manquait... Et c'était tellement lointain...
Sa remarque sur la carnaval réussit à lui rendre le sourire. En effet, pourquoi se priver... Surtout que pour lui, c'était une question de survie. Elle sourit plus largement alors qu'il lui demandait de ne pas se lever.
- Je vais très bien, ne t'inquiètes pas. Je ne dois pas encore garder le lit et j'ai bien l'intention de repousser ce moment jusqu'à la dernière minute.
Elle hocha ensuite la tête à son explication. Elle sourit encore une fois.
- Je l'ai entendu dire, oui, par Cassandre. J'ose espérer que tout cela n'est pas trop périlleux pour vous tout de même.
Elle pencha la tête à sa proposition et haussa les épaules.
- Pour l'instant, pas vraiment, je le crains. Comme tu peux le constater, c'est assez calme. Oh, et j'ai bientôt fini la robe de Kalisha. Veux-tu la voir ?
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Sylvère fut ravi de la faire rire aussi franchement et cela lui tira un immense sourire. Alors, sous le compliment et abandonnant l'attitude mesurée des femmes nobles, il salua son public – composé exclusivement d'Irène, mais cela restait un public ! – d'un grand geste de bras. Puis, il se redressa finalement.
Mais c'était effectivement beaucoup plus compliqué de porter des robes que des pantalons, et il le reconnaissait aisément. On ne montait pas si facilement aux arbres, et être constamment engoncé dans tous ces tissus qui gênaient jusqu'à la marche n'avait strictement rien d'agréable.
Le regard d'Irène s'était soudainement fait plus lointain et il se rendit compte alors qu'il ne connaissait en fin de compte, que peu de choses d'elle. Mais il ne voulait déterrer aucun souvenir désagréable, aussi fut-il soulagé de voir qu'elle retrouvait le sourire à l'évocation du carnaval.
En tout cas, il trouvait Irène sincèrement courageuse. Ce ne devait pas être simple de gérer sa grossesse avancée, et trois enfants, mais elle le faisait tout de même. Et sans s'en plaindre. Et puis, même s'il adorait Cassandre, il fallait avouer sa petite princesse des bois n'était pas facile tous les jours. Même si Irène avait incontestablement plus d'autorité sur elle que lui, cela ne faisait sûrement pas exception.
Visiblement, même quand il n'était plus dans la forêt, Cassandre tenait encore son rôle de messagère. Non plus entre lui et Kalisha, mais entre eux et Irène. Cela le fit sourire, même s'il ne put retenir un soupir. Ce n'était pas trop périlleux... Il aurait menti en disant que non.
- Les choses se passent comme elles peuvent, répondit-il. Mais la forêt me manque...
Un peu plus chaque jour. Cela faisait désormais dix jours qu'il l'avait quittée, et son retour lui semblait encore tellement loin. Mais cela ne servait à rien de s'y attarder alors autant passer au sujet qui l'amenait ici : aider Irène. Il n'allait pas abandonner si facilement.
- Alors il faut profiter que ce soit calme pour vous reposer !
Quant à voir la robe de Kalisha... il le souhaitait plus que tout ! Pourtant, il lui jeta un regard interrogateur, un peu contrit de devoir reposer la question :
- Je suppose que vous ne voulez toujours pas que je la paye... ?
Mais c'était effectivement beaucoup plus compliqué de porter des robes que des pantalons, et il le reconnaissait aisément. On ne montait pas si facilement aux arbres, et être constamment engoncé dans tous ces tissus qui gênaient jusqu'à la marche n'avait strictement rien d'agréable.
Le regard d'Irène s'était soudainement fait plus lointain et il se rendit compte alors qu'il ne connaissait en fin de compte, que peu de choses d'elle. Mais il ne voulait déterrer aucun souvenir désagréable, aussi fut-il soulagé de voir qu'elle retrouvait le sourire à l'évocation du carnaval.
En tout cas, il trouvait Irène sincèrement courageuse. Ce ne devait pas être simple de gérer sa grossesse avancée, et trois enfants, mais elle le faisait tout de même. Et sans s'en plaindre. Et puis, même s'il adorait Cassandre, il fallait avouer sa petite princesse des bois n'était pas facile tous les jours. Même si Irène avait incontestablement plus d'autorité sur elle que lui, cela ne faisait sûrement pas exception.
Visiblement, même quand il n'était plus dans la forêt, Cassandre tenait encore son rôle de messagère. Non plus entre lui et Kalisha, mais entre eux et Irène. Cela le fit sourire, même s'il ne put retenir un soupir. Ce n'était pas trop périlleux... Il aurait menti en disant que non.
- Les choses se passent comme elles peuvent, répondit-il. Mais la forêt me manque...
Un peu plus chaque jour. Cela faisait désormais dix jours qu'il l'avait quittée, et son retour lui semblait encore tellement loin. Mais cela ne servait à rien de s'y attarder alors autant passer au sujet qui l'amenait ici : aider Irène. Il n'allait pas abandonner si facilement.
- Alors il faut profiter que ce soit calme pour vous reposer !
Quant à voir la robe de Kalisha... il le souhaitait plus que tout ! Pourtant, il lui jeta un regard interrogateur, un peu contrit de devoir reposer la question :
- Je suppose que vous ne voulez toujours pas que je la paye... ?
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène se sentit incroyablement bien. Depuis combien de temps n'avait-elle pas ri ? Elle ne savait plus, elle avait tellement pleuré depuis la mort d'Antoine. Elle soupira, tâchant de surtout retenir ce bon moment plutôt que les mauvais souvenirs qui revenaient l'assaillir. Elle ne voulait pas embêter son ami avec ça. Elle lui sourit d'ailleurs et s'approcha pour poser une main sur son épaule lorsqu'il évoqua sa forêt.
- Je comprends. Il est dur de quitter un endroit auquel on est habitué et dans lequel on se sentait bien. On se sent dépossédé.
Elle se souvenait encore très bien de cette sensation, comme une morsure physique dans sa chaire quand on avait dû lui prendre sa maison pour éponger les dettes laissées par son mari à cause de l'échec de son voyage. C'était absolument horrible... Elle se revoyait encore, pleurant au milieu des meubles qu'on enlevait peu à peu de la pièce. Et les huissiers qui comptaient, sans se soucier d'elle ou de ses enfants qui ne comprenaient rien à ce qu'il était en train de se passer. Elle soupira pour écarter encore une fois ses pénibles souvenirs. Ils revenaient de plus en plus souvent en ce moment... Était-ce parce qu'elle allait donner naissance au dernier enfant d'Antoine et qu'elle voulait se souvenir, pour pouvoir parler à ce bébé de son père ? Elle respira un bon coup pour revenir au présent et à Ysengrin. Elle lui sourit pour éclipser tout cela, d'autant qu'il se souciait de sa santé.
- C'est vraiment gentil.
Irène lui accorda ensuite un sourire malicieux.
Oh non, n'y penses même pas.
Elle alla alors derrière son bureau sortir le paquet spécial préparé pour l'occasion. Elle sortit la belle robe aux manches serrées puis évasées, tout comme la taille. Le décolté était élégant, fait pour accueillir une belle parure sur la gorge. Le tout était fait dans un beau bleu foncé, assorti d'ombres bleu nuit, avec des motifs drejdans étudiés sur la jupe.
- Alors, qu'en pensez-vous ?
- Je comprends. Il est dur de quitter un endroit auquel on est habitué et dans lequel on se sentait bien. On se sent dépossédé.
Elle se souvenait encore très bien de cette sensation, comme une morsure physique dans sa chaire quand on avait dû lui prendre sa maison pour éponger les dettes laissées par son mari à cause de l'échec de son voyage. C'était absolument horrible... Elle se revoyait encore, pleurant au milieu des meubles qu'on enlevait peu à peu de la pièce. Et les huissiers qui comptaient, sans se soucier d'elle ou de ses enfants qui ne comprenaient rien à ce qu'il était en train de se passer. Elle soupira pour écarter encore une fois ses pénibles souvenirs. Ils revenaient de plus en plus souvent en ce moment... Était-ce parce qu'elle allait donner naissance au dernier enfant d'Antoine et qu'elle voulait se souvenir, pour pouvoir parler à ce bébé de son père ? Elle respira un bon coup pour revenir au présent et à Ysengrin. Elle lui sourit pour éclipser tout cela, d'autant qu'il se souciait de sa santé.
- C'est vraiment gentil.
Irène lui accorda ensuite un sourire malicieux.
Oh non, n'y penses même pas.
Elle alla alors derrière son bureau sortir le paquet spécial préparé pour l'occasion. Elle sortit la belle robe aux manches serrées puis évasées, tout comme la taille. Le décolté était élégant, fait pour accueillir une belle parure sur la gorge. Le tout était fait dans un beau bleu foncé, assorti d'ombres bleu nuit, avec des motifs drejdans étudiés sur la jupe.
- Alors, qu'en pensez-vous ?
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Il fut touché par le geste d'Irène qui s'approcha alors et posa une main sur son épaule. Ce n'était pas grand chose mais il n'y avait pas besoin de plus. Cela signifiait déjà tout. Il se sentait dépossédé, oui. Dépossédé de sa vie. Déraciné comme on déracinait un arbre.
C'était peu dire de dire qu'il se sentait bien dans sa forêt. C'était chez lui, sa maison. Il ne se sentirait jamais à sa place nulle part ailleurs.
Mais en parler semblait les attrister tous les deux, alors autant changer de sujet. Ce qu'Irène fit en rappelant la robe qu'elle fabriquait pour Kalisha. Et qu'elle refusait toujours aussi catégoriquement qu'il paye. Bon. Il s'y attendait. Il n'avait pas vraiment compter sur un revirement de décision, mais qui ne tentait rien n'avait rien, disait le proverbe.
Irène repassa derrière le bureau pour sortir le paquet. Elle en extirpa une magnifique robe bleue, avec quelques ombres plus foncées, et des motifs djerdans. Il la contempla longuement. C'était l'une des plus belles robes qu'il avait eu l'occasion de voir. Et maintenant, il pouvait affirmer que le bleu était bel et bien la couleur préférée de Kalisha. C'était sûr : elle serait tellement heureuse.
Et il serait tellement heureux, lui, de voir ses yeux pétiller.
- Je trouve cela sublime, Irène. Elle va adoré, j'en suis certain. Vous êtes sincèrement remarquable.
Il n'en revenait pas. Combien de temps avait-elle passé dessus ? En y réfléchissant bien, il ne l'avait rencontrée que trois fois – en comptant cette visite imprévue. Mais elle refusait qu'il paye. Mais il n'était pas venu pour cela. Alors il sourit, et demanda :
- Que diriez-vous de vous asseoir pendant que je suis là et de discuter un peu au calme ?
Après tout, il devait la mettre au courant de l'anniversaire d'une certaine petite fille et si cela permettait à Irène de s'asseoir, il trouverait bien de quoi dire.
C'était peu dire de dire qu'il se sentait bien dans sa forêt. C'était chez lui, sa maison. Il ne se sentirait jamais à sa place nulle part ailleurs.
Mais en parler semblait les attrister tous les deux, alors autant changer de sujet. Ce qu'Irène fit en rappelant la robe qu'elle fabriquait pour Kalisha. Et qu'elle refusait toujours aussi catégoriquement qu'il paye. Bon. Il s'y attendait. Il n'avait pas vraiment compter sur un revirement de décision, mais qui ne tentait rien n'avait rien, disait le proverbe.
Irène repassa derrière le bureau pour sortir le paquet. Elle en extirpa une magnifique robe bleue, avec quelques ombres plus foncées, et des motifs djerdans. Il la contempla longuement. C'était l'une des plus belles robes qu'il avait eu l'occasion de voir. Et maintenant, il pouvait affirmer que le bleu était bel et bien la couleur préférée de Kalisha. C'était sûr : elle serait tellement heureuse.
Et il serait tellement heureux, lui, de voir ses yeux pétiller.
- Je trouve cela sublime, Irène. Elle va adoré, j'en suis certain. Vous êtes sincèrement remarquable.
Il n'en revenait pas. Combien de temps avait-elle passé dessus ? En y réfléchissant bien, il ne l'avait rencontrée que trois fois – en comptant cette visite imprévue. Mais elle refusait qu'il paye. Mais il n'était pas venu pour cela. Alors il sourit, et demanda :
- Que diriez-vous de vous asseoir pendant que je suis là et de discuter un peu au calme ?
Après tout, il devait la mettre au courant de l'anniversaire d'une certaine petite fille et si cela permettait à Irène de s'asseoir, il trouverait bien de quoi dire.
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène fut satisfaite de voir ds étincelles briller dans les yeux d'Ysengrin. Bon, ce ne devait pas être trop mal dans ce cas. Elle sourit et rosit légèrement au compliment de son ami.
- Je suis ravi que tu l'aimes, j'espère qu'il en sera de même pour Kalisha ! C'est très gentil à toi.
Lorsqu'il lui demanda si elle voulait s'asseoir, l'enfant en elle donna un petit coup, puis un deuxième. Elle posa une main sur son ventre de plus en plus rond et acquiesça.
- Effectivement, je crois que s'asseoir serait une bonne idée.
Elle tira une chaise pour Ysengrin puis s'assit elle-même avec un sourire.
- Alors, venais-tu pour parler d'autre chose ? C'est déjà très gentil à toi de passer me voir.
- Je suis ravi que tu l'aimes, j'espère qu'il en sera de même pour Kalisha ! C'est très gentil à toi.
Lorsqu'il lui demanda si elle voulait s'asseoir, l'enfant en elle donna un petit coup, puis un deuxième. Elle posa une main sur son ventre de plus en plus rond et acquiesça.
- Effectivement, je crois que s'asseoir serait une bonne idée.
Elle tira une chaise pour Ysengrin puis s'assit elle-même avec un sourire.
- Alors, venais-tu pour parler d'autre chose ? C'est déjà très gentil à toi de passer me voir.
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Il adorait la robe qu'Irène avait faite. Et il en serait de même pour Kalisha. Elle adorerait. Peut-être même plus que lui-même. Les motifs djerdans auraient certainement sur elle le même effet que lorsque Kalisha lui avait offert la broche avec l'arbre. Un rappel de son pays. Comment les choses auraient-elles pu être différentes ?
Il lui sourit en réponse. Elle n'avait aucun souci à se faire de ce côté-là. Pour le moment, elle devait surtout s'asseoir et se reposer. Profiter de l'absence des enfants, pour se détendre. En écho à cela, le bébé dans son ventre donna des coups. C'était du moins ce que laissait entendre la main posée sur son ventre.
Il y avait en elle un enfant. Un enfant qui naîtrait bientôt. Et déjà, ce lien entre elle et lui était déjà perceptible. C'était merveilleux. Il admirait Irène. Elle s'installa enfin sur une chaise, après lui en avoir tiré une. Il s'assit aussi. Il aurait pu la tirer lui-même, mais il supposait que c'était peut-être beaucoup demandé pour une première fois. Bon. Si elle se reposait, déjà... Ce serait toujours cela de pris.
- Alors, venais-tu pour parler d'autre chose ? C'est déjà très gentil à toi de passer me voir.
Il lui sourit. Il venait avant tout pour prendre des nouvelles – parce qu'il avait bien vu en venant la dernière fois qu'elle avait beaucoup de choses à gérer et qu'elle était seule pour pouvoir leur faire face – mais il avait quelques points à aborder avec elle aussi. Dont le plus important de tous s'appelait Cassandre.
- A vrai dire, je voudrais discuter avec vous de Cassandre. Si vous voulez bien.
La conversation de la veille lui restait encore dans la tête. Et connaissant le petit génie concerné, il se doutait bien qu'Irène avait déjà dû rencontré quelques difficultés.
- Mais avant, parlons de vous ! D'ailleurs, je voulais vous dire... si un jour vous avez besoin de moi pour, je ne sais pas, garder les enfants par exemple... Je m'occuperai d'eux le temps dont vous aurez besoin. – il eut un large sourire justant avant de reprendre : Je peux vous tutoyer ?
Parce que, bon sang, qu'il trouvait le vouvoiement formel !
Il lui sourit en réponse. Elle n'avait aucun souci à se faire de ce côté-là. Pour le moment, elle devait surtout s'asseoir et se reposer. Profiter de l'absence des enfants, pour se détendre. En écho à cela, le bébé dans son ventre donna des coups. C'était du moins ce que laissait entendre la main posée sur son ventre.
Il y avait en elle un enfant. Un enfant qui naîtrait bientôt. Et déjà, ce lien entre elle et lui était déjà perceptible. C'était merveilleux. Il admirait Irène. Elle s'installa enfin sur une chaise, après lui en avoir tiré une. Il s'assit aussi. Il aurait pu la tirer lui-même, mais il supposait que c'était peut-être beaucoup demandé pour une première fois. Bon. Si elle se reposait, déjà... Ce serait toujours cela de pris.
- Alors, venais-tu pour parler d'autre chose ? C'est déjà très gentil à toi de passer me voir.
Il lui sourit. Il venait avant tout pour prendre des nouvelles – parce qu'il avait bien vu en venant la dernière fois qu'elle avait beaucoup de choses à gérer et qu'elle était seule pour pouvoir leur faire face – mais il avait quelques points à aborder avec elle aussi. Dont le plus important de tous s'appelait Cassandre.
- A vrai dire, je voudrais discuter avec vous de Cassandre. Si vous voulez bien.
La conversation de la veille lui restait encore dans la tête. Et connaissant le petit génie concerné, il se doutait bien qu'Irène avait déjà dû rencontré quelques difficultés.
- Mais avant, parlons de vous ! D'ailleurs, je voulais vous dire... si un jour vous avez besoin de moi pour, je ne sais pas, garder les enfants par exemple... Je m'occuperai d'eux le temps dont vous aurez besoin. – il eut un large sourire justant avant de reprendre : Je peux vous tutoyer ?
Parce que, bon sang, qu'il trouvait le vouvoiement formel !
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène se sentit ravie. Voir un client satisfait était l'une des plus belles choses à admirer, elle s'en était rendue compte au cours des derniers mois. Surtout pour de tels clients. Pour des amis... Elle sourit puis reposa la robe bien à plat dans sa boîte. Encore quelques ajustements et elle serait parfaite. Elle remarqua alors le regarde d'Ysengrin sur son ventre et sourit. Définitivement, il serait un père attentionné et sans doute complètement fou de son enfant, un peu comme Antoine avec Grâce. Elle le laissa la considérer un moment dès qu'elle fut assise. Ça faisait du bien de s'asseoir. Peut-être devrait-elle le faire plus souvent.
Lorsqu'il parla de Cassandre, elle tendit l'oreille, un peu inquiète.
- Cassandre ? Pourquoi cela ? Il s'est passé quelque chose ?
Avec tout ce qui s'était passé ces derniers jours, la moindre chose la rendait anxieuse. Déjà que l'accouchement approchait, elle ne se sentait pas de gérer autre chose qui pourrait leur tomber littéralement dessus... Elle remarqua avec un sourcil haussé qu'il déviait le sujet. Était-ce une question embarrassante qu'il voulait poser ? Elle sourit à sa proposition.
- C'est vraiment gentil... Mais tu sais, pour l'instant, je vais très bien... Et puis j'ai tout de même aussi de l'aide de Cassandre ou de ma nièce. Je sais que tu as aussi beaucoup à faire.
Moins d'Alexandre... mais en même temps, c'était de sa faute, à elle. Et elle ne regrettait qu'à moitié de s'être énervé. Après tout, elle estimait son agacement légitime et surtout, ils auraient dû se rendre compte que ce n'était pas la bonne période pour tirer sur ses nerfs. Heureusement, la question suivante chassa ses sombres pensées et la fit même un peu rire.
- Mais bien sûr ! Après tout, je le fais avec toi depuis un moment, il est logique que ça aille dans l'autre sens.
Lorsqu'il parla de Cassandre, elle tendit l'oreille, un peu inquiète.
- Cassandre ? Pourquoi cela ? Il s'est passé quelque chose ?
Avec tout ce qui s'était passé ces derniers jours, la moindre chose la rendait anxieuse. Déjà que l'accouchement approchait, elle ne se sentait pas de gérer autre chose qui pourrait leur tomber littéralement dessus... Elle remarqua avec un sourcil haussé qu'il déviait le sujet. Était-ce une question embarrassante qu'il voulait poser ? Elle sourit à sa proposition.
- C'est vraiment gentil... Mais tu sais, pour l'instant, je vais très bien... Et puis j'ai tout de même aussi de l'aide de Cassandre ou de ma nièce. Je sais que tu as aussi beaucoup à faire.
Moins d'Alexandre... mais en même temps, c'était de sa faute, à elle. Et elle ne regrettait qu'à moitié de s'être énervé. Après tout, elle estimait son agacement légitime et surtout, ils auraient dû se rendre compte que ce n'était pas la bonne période pour tirer sur ses nerfs. Heureusement, la question suivante chassa ses sombres pensées et la fit même un peu rire.
- Mais bien sûr ! Après tout, je le fais avec toi depuis un moment, il est logique que ça aille dans l'autre sens.
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène rangea la robe et s'installa enfin. Elle ne devait pas s'arrêter souvent, aussi fut-il fier d'être parvenu à ce résultat en un temps, somme toute, respectable. Même les mamans pouvaient bien prendre du repos. D'autant qu'il n'y avait, pour l'heure, aucun petit bambin – de n'importe quel âge – en vue. Il fallait en profiter.
Irène parut inquiète, lorsqu'il évoqua Cassandre. Des choses à dire sur la jeune fille, il y en avait des dizaines : il se passait constamment des choses. Irène avait certainement autant d'anecdotes, plaisantes ou malaisantes, à raconter que lui. Elle ne laissait guère de répit, ce petit génie.
- Rien de grave, assura-t-il avec un sourire rassurant.
Rien de grave, certes, mais d'embarassant, ça oui. Cassandre semblait avoir un don spécial pour réussir à le changer en écrevisse en moins de deux temps, trois mouvements. A vrai dire, il ne savait même pas par où commencer. Qu'était-il sensé dire, et confier ?
Il ne s'agissait pas de rajouter du poids à celui que portait déjà une femme seule dans cette société. Elle aurait dû venir habiter en forêt, elle aussi, la vie était plus belle. Mais il se garda bien de lui partager cette pensée, elle le prendrait pour un fou – si ce n'était pas déjà fait. Et puis, elle semblait apprécier sa vie rangée ici.
Il finit par dire :
- Disons que nous avons eu certaines... conversations... tous les deux qui... comment dire ? … n'avaient pas trop leur place là où elles étaient.
Et ce n'était encore qu'une partie de ce qu'il aurait pu dire. Pour le moment, il s'arrêta cependant là. Une chose à la fois.
Irène bénéficiait de l'aide Cassandre et de sa nièce, certes. Et heureusement ! Mais il se serait tout de même fait un plaisir de les garder... Il eut un demi-sourire et répondit :
- Je n'ai pas tant de choses à faire.
Il pinça les lèvres. En fait, hormis les quelques évènements magiques qu'il passait en compagnie de sa belle reine, il s'ennuyait. Il n'avait rien à faire. Rien d'intéressant, du moins, rien qui ne lui donnait envie, et tout ressemblait à une corvée. Alors fuir pour quelques temps le château de Monthoux, avec une excuse, voilà quelque chose qui le réjouirait quelques temps. Et qui serait toujours plus amusant que les activités normales d'une dame de compagnie irréprochable.
Mais comme il détestait définitivement le vouvoiement, il posa la question fâcheuse. Celle qui pourrait instaurer un tutoiement plus de mise à son goût. Cela la fit rire, ce qui était en soi un très bon signe. Il eut un sourire aussi et sans se faire prier davantage, répondit :
- Les choses ne semblent pas si simples pour tout le monde !
Rien qu'en ce qui concernait Kalisha... Leur conversation de la matinée le prouvait amplement, ainsi que leur petit débat. Même s'il avait fini par obtenir gain de cause, les choses n'avaient pas été faciles. Mais loin de lui rappeler de mauvais souvenirs, un sourire éclaira aussitôt son visage. Il ne voulait jamais oublier cette nuit.
Une idée jaillit soudain dans son esprit et il la posa, sans préambule, ni transition – avec une explosion soudaine d'enthousiasme :
- Et tu as réfléchi au prénom du bébé quand il naîtra ?
Irène parut inquiète, lorsqu'il évoqua Cassandre. Des choses à dire sur la jeune fille, il y en avait des dizaines : il se passait constamment des choses. Irène avait certainement autant d'anecdotes, plaisantes ou malaisantes, à raconter que lui. Elle ne laissait guère de répit, ce petit génie.
- Rien de grave, assura-t-il avec un sourire rassurant.
Rien de grave, certes, mais d'embarassant, ça oui. Cassandre semblait avoir un don spécial pour réussir à le changer en écrevisse en moins de deux temps, trois mouvements. A vrai dire, il ne savait même pas par où commencer. Qu'était-il sensé dire, et confier ?
Il ne s'agissait pas de rajouter du poids à celui que portait déjà une femme seule dans cette société. Elle aurait dû venir habiter en forêt, elle aussi, la vie était plus belle. Mais il se garda bien de lui partager cette pensée, elle le prendrait pour un fou – si ce n'était pas déjà fait. Et puis, elle semblait apprécier sa vie rangée ici.
Il finit par dire :
- Disons que nous avons eu certaines... conversations... tous les deux qui... comment dire ? … n'avaient pas trop leur place là où elles étaient.
Et ce n'était encore qu'une partie de ce qu'il aurait pu dire. Pour le moment, il s'arrêta cependant là. Une chose à la fois.
Irène bénéficiait de l'aide Cassandre et de sa nièce, certes. Et heureusement ! Mais il se serait tout de même fait un plaisir de les garder... Il eut un demi-sourire et répondit :
- Je n'ai pas tant de choses à faire.
Il pinça les lèvres. En fait, hormis les quelques évènements magiques qu'il passait en compagnie de sa belle reine, il s'ennuyait. Il n'avait rien à faire. Rien d'intéressant, du moins, rien qui ne lui donnait envie, et tout ressemblait à une corvée. Alors fuir pour quelques temps le château de Monthoux, avec une excuse, voilà quelque chose qui le réjouirait quelques temps. Et qui serait toujours plus amusant que les activités normales d'une dame de compagnie irréprochable.
Mais comme il détestait définitivement le vouvoiement, il posa la question fâcheuse. Celle qui pourrait instaurer un tutoiement plus de mise à son goût. Cela la fit rire, ce qui était en soi un très bon signe. Il eut un sourire aussi et sans se faire prier davantage, répondit :
- Les choses ne semblent pas si simples pour tout le monde !
Rien qu'en ce qui concernait Kalisha... Leur conversation de la matinée le prouvait amplement, ainsi que leur petit débat. Même s'il avait fini par obtenir gain de cause, les choses n'avaient pas été faciles. Mais loin de lui rappeler de mauvais souvenirs, un sourire éclaira aussitôt son visage. Il ne voulait jamais oublier cette nuit.
Une idée jaillit soudain dans son esprit et il la posa, sans préambule, ni transition – avec une explosion soudaine d'enthousiasme :
- Et tu as réfléchi au prénom du bébé quand il naîtra ?
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène fut quelque peu rassuré par l'assurance d'Ysengrin quand il lui dit que ce n'était rien de grave. Elle hocha la tête, le croyant, relativement. Elle se doutait que s'il se passait encore quelque chose, on essayerait de le lui cacher, même un peu. Mais pour l'instant, tout semblait aller relativement bien. Malgré tout, il semblait un peu mal à l'aise. Elle pencha un peu la tête. Que se passait-il ?
Elle pencha la tête à sa semi-réponse.
- C'est-à-dire ? Que t'a-t-elle donc dit ?
Quand ils passèrent à la question de l'aider, elle sourit.
- C'est vraiment gentil et je l'apprécie beaucoup, sincèrement. Mais au fond, je n'ai pas tant de choses à faire non plus. Les filles s'occupent de beaucoup de choses elles-mêmes pour me permettre de me reposer un peu et c'est même moi qui ai dû les envoyer dehors aujourd'hui se promener un peu. Et encore, c'est pour acheter quelques fournitures en chemin...
Elle sourit néanmoins, comprenant qu'il souhaitait lui rendre quelques bienfaits.
- Mais si un jour j'en ai besoin, je t'appellerai, soit-en sûr.
Elle remarqua alors qu'Ysengrin semblait encore plus mal à l'aise. Et surtout... triste... Elle n'aurait su dire pourquoi. Était-ce parce que sa forêt lui manquait de nouveau ? Qu'il aurait aimé être ailleurs ? Oui, bien sûr, elle se traita elle-même de stupide à la seconde où elle le pensa. Être en fuite n'était pas vraiment la meilleure des situations.
Elle sourit cependant avec lui lorsque le vouvoiement fut définitivement dissipé. Elle haussa un sourcil amusé à sa réponse.
- Dois-je comprendre que vous avez eu des déboires de pronoms récemment ?
Il eut soudain un éclair, une idée spontanée que la fit aussitôt s'illuminer. Elle caressa son ventre et sourit avant de répondre avec assurance.
- Oui, j'ai choisi. Et j'espère qu'Antoine les approuve de là où il est.
Elle pencha la tête à sa semi-réponse.
- C'est-à-dire ? Que t'a-t-elle donc dit ?
Quand ils passèrent à la question de l'aider, elle sourit.
- C'est vraiment gentil et je l'apprécie beaucoup, sincèrement. Mais au fond, je n'ai pas tant de choses à faire non plus. Les filles s'occupent de beaucoup de choses elles-mêmes pour me permettre de me reposer un peu et c'est même moi qui ai dû les envoyer dehors aujourd'hui se promener un peu. Et encore, c'est pour acheter quelques fournitures en chemin...
Elle sourit néanmoins, comprenant qu'il souhaitait lui rendre quelques bienfaits.
- Mais si un jour j'en ai besoin, je t'appellerai, soit-en sûr.
Elle remarqua alors qu'Ysengrin semblait encore plus mal à l'aise. Et surtout... triste... Elle n'aurait su dire pourquoi. Était-ce parce que sa forêt lui manquait de nouveau ? Qu'il aurait aimé être ailleurs ? Oui, bien sûr, elle se traita elle-même de stupide à la seconde où elle le pensa. Être en fuite n'était pas vraiment la meilleure des situations.
Elle sourit cependant avec lui lorsque le vouvoiement fut définitivement dissipé. Elle haussa un sourcil amusé à sa réponse.
- Dois-je comprendre que vous avez eu des déboires de pronoms récemment ?
Il eut soudain un éclair, une idée spontanée que la fit aussitôt s'illuminer. Elle caressa son ventre et sourit avant de répondre avec assurance.
- Oui, j'ai choisi. Et j'espère qu'Antoine les approuve de là où il est.
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Il ne savait pas comment aborder le sujet. Ni comment expliciter ses propos sans finir aussi rouge qu'une pivoine — ce qui était, somme toute, déjà trop tard. Certes, les choses avec Kalisha avaient pris un autre tournant, un tournant plus intime. Mais justement ! Si c'était intime, ce n'était pas pour en discuter avec tout le monde !
Il n'avait même pas commencé et, déjà, il avait pris des couleurs, comme Irène demandait des précisions. Il garda le silence quelques temps, pour réfléchir. Comme il ne trouvait pas la manière de le dire, il finit par abandonner et déclara d'un coup :
- Elle est venue m'expliquer comment faire un bébé.
Et d'une manière quelque peu... cassandraise. Il ne voyait guère d'autres mots pour décrire la situation. Et comme il avait conscience d'être aussi gêné qu'il était possible de l'être, il lui en fut reconnaissant de changer de sujet, le temps de reprendre un peu contenance.
Venir l'aider aurait été d'un double avantage. La soulager elle — même si elle n'en avait pas si besoin que ça ... — et l'occuper lui. Tant que Kalisha était là, le temps passait trop vite. Mais quand elle s'absentait, pour une chose ou une autre comme ce matin, les minutes s'étiraient démesurément. Et il finissait invariablement appuyé à la fenêtre.
Elle accepta finalement sa proposition et il s'illumina, rejetant la nostalgie au plus profond de lui-même. Quant aux déboires de pronoms, ils risquaient de durer longtemps, avant que sa belle reine ne parvienne à le tutoyer sans erreur. Mais il lui laisserait tout le temps dont elle aurait besoin, et il ne doutait pas une seconde qu'elle finirait par ne plus jamais hésiter. Au bout de quelques semaines.
- On peut dire ça comme ça, oui, répondit-il avec un sourire heureux.
Finalement, ils évoquèrent le bébé et le prénom qu'il porterait à sa naissance.
- Je suis absolument persuadé qu'il approuve ! annonça-t-il alors.
Il n'avait même pas commencé et, déjà, il avait pris des couleurs, comme Irène demandait des précisions. Il garda le silence quelques temps, pour réfléchir. Comme il ne trouvait pas la manière de le dire, il finit par abandonner et déclara d'un coup :
- Elle est venue m'expliquer comment faire un bébé.
Et d'une manière quelque peu... cassandraise. Il ne voyait guère d'autres mots pour décrire la situation. Et comme il avait conscience d'être aussi gêné qu'il était possible de l'être, il lui en fut reconnaissant de changer de sujet, le temps de reprendre un peu contenance.
Venir l'aider aurait été d'un double avantage. La soulager elle — même si elle n'en avait pas si besoin que ça ... — et l'occuper lui. Tant que Kalisha était là, le temps passait trop vite. Mais quand elle s'absentait, pour une chose ou une autre comme ce matin, les minutes s'étiraient démesurément. Et il finissait invariablement appuyé à la fenêtre.
Elle accepta finalement sa proposition et il s'illumina, rejetant la nostalgie au plus profond de lui-même. Quant aux déboires de pronoms, ils risquaient de durer longtemps, avant que sa belle reine ne parvienne à le tutoyer sans erreur. Mais il lui laisserait tout le temps dont elle aurait besoin, et il ne doutait pas une seconde qu'elle finirait par ne plus jamais hésiter. Au bout de quelques semaines.
- On peut dire ça comme ça, oui, répondit-il avec un sourire heureux.
Finalement, ils évoquèrent le bébé et le prénom qu'il porterait à sa naissance.
- Je suis absolument persuadé qu'il approuve ! annonça-t-il alors.
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène sentait que le sujet qui venait était gênant vu la teinte que prenait Sylvère. Que lui arrivait-il. Elle le laissa prendre le temps qu'il lui fallait. Quand le sujet vint enfin sur le tapis, elle resta interdite. Puis elle éclata de rire.
- Oh misère... J'imagine qu'elle veut un petit neveu, n'est-ce pas ?
L'idée la fit sourire mais elle comprit vite ce qui embêtait son ami.
-Oh, Ysengrin, je suis désolée, je ne devrais pas rire. Et je sais qu'elle ne devrait pas t'embêter avec ces choses-là, surtout à son âge.
Elle secoua la tête avec un sourire un peu désespéré.
- Mais cette petite est bien trop futée pour son âge alors qu'elle a encore la franchise d'une enfant... Cela donne un curieux mélange, il en est... Mais je tâcherai de lui expliquer qu'il faut éviter de faire cela.
Elle toucha son ventre.
- Espérons que quand elle aura son si espéré petit frère, elle vous laissera toi et Kalisha un peu tranquilles...
Elle doutait que ce fut le cas mais on pouvait toujours espérer et elle n'allait pas laisser ce pauvre Ysengrin tout seul dans sa situation...
Sa réponse suivante la fit également sourire, songeant qu'il parlait sans doute de sa reine. Pauvre enfant, pourquoi avait-elle dû tomber sur son véritable amour quelques jours après avoir été enchaînée à un mari et un pays qui lui étaient parfaitement étrangers... Le destin semblait se montrer bien cruel parfois. Cependant, ils étaient l'un auprès de l'autre pour l'instant et semblaient filer le parfait amour. Elle sourit de nouveau quand il évoqua les prénoms.
- C'est très gentil. Et j'espère que vous apprécierez aussi.
- Oh misère... J'imagine qu'elle veut un petit neveu, n'est-ce pas ?
L'idée la fit sourire mais elle comprit vite ce qui embêtait son ami.
-Oh, Ysengrin, je suis désolée, je ne devrais pas rire. Et je sais qu'elle ne devrait pas t'embêter avec ces choses-là, surtout à son âge.
Elle secoua la tête avec un sourire un peu désespéré.
- Mais cette petite est bien trop futée pour son âge alors qu'elle a encore la franchise d'une enfant... Cela donne un curieux mélange, il en est... Mais je tâcherai de lui expliquer qu'il faut éviter de faire cela.
Elle toucha son ventre.
- Espérons que quand elle aura son si espéré petit frère, elle vous laissera toi et Kalisha un peu tranquilles...
Elle doutait que ce fut le cas mais on pouvait toujours espérer et elle n'allait pas laisser ce pauvre Ysengrin tout seul dans sa situation...
Sa réponse suivante la fit également sourire, songeant qu'il parlait sans doute de sa reine. Pauvre enfant, pourquoi avait-elle dû tomber sur son véritable amour quelques jours après avoir été enchaînée à un mari et un pays qui lui étaient parfaitement étrangers... Le destin semblait se montrer bien cruel parfois. Cependant, ils étaient l'un auprès de l'autre pour l'instant et semblaient filer le parfait amour. Elle sourit de nouveau quand il évoqua les prénoms.
- C'est très gentil. Et j'espère que vous apprécierez aussi.
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène éclata de rire. Et ce ne fut pas cela qui l'aida à reprendre contenance. Pas du tout même. Il n'avait plus qu'une envie : disparaître. Dire que Cassandre voulait un neveu était un doux euphémisme. Oh oui, elle en voulait un ! Et elle ne possédait aucune patience, c'était le cas de le dire. Avait-elle seulement conscience de tous les problèmes que cela engendrerait, que Kalisha ait un enfant... qui ne soit pas de son mari ? Il n'en était pas certain.
Il se passa une main sur le visage, tandis qu'Irène s'excusait. Il secoua la tête, pour lui dire qu'il n'y avait pas de mal et répondit en prenant une inspiration :
- Non, non, ne t'inquiète pas. Tu as le droit de rire, je sais que c'est ridicule... mais tu as plus d'influence sur elle que moi. Elle t'écoutera sûrement mieux. Si tu pouvais aussi essayer de lui glisser qu'on ne tue pas les gens sous prétexte qu'ils se comportent mal, ce ne serait sûrement pas de trop non plus.
Il ne fallait pas se voiler la face. Son autorité sur Cassandre était proche de zéro. Voire carrément nulle. Et il avait eu l'occasion de remarquer qu'Irène avait bien plus de poids dans son opinion.
Bien sûr, Cassandre était futée. Un vrai petit génie. Mais elle était encore jeune, oui, et elle ne pesait pas vraiment ses mots. Elle n'avait pas encore compris à quel point chacun d'entre eux était pourvu d'un pouvoir particulier, et qu'il ne fallait pas les prendre à la légère.
- Elle ne t'en fait pas trop voir de toutes les couleurs ?
Il espérait bien que non. Il lui sourit, quand elle assura qu'elle essayerait de lui en toucher deux mots. Ce serait toujours cela de pris. Il serait toujours temps d'aviser ensuite.
Cette histoire de prénom le fit sourire. Et une question s'imposa à son esprit d'elle-même. Quand il aurait des enfants, comment s'appeleraient-ils ?
Il se passa une main sur le visage, tandis qu'Irène s'excusait. Il secoua la tête, pour lui dire qu'il n'y avait pas de mal et répondit en prenant une inspiration :
- Non, non, ne t'inquiète pas. Tu as le droit de rire, je sais que c'est ridicule... mais tu as plus d'influence sur elle que moi. Elle t'écoutera sûrement mieux. Si tu pouvais aussi essayer de lui glisser qu'on ne tue pas les gens sous prétexte qu'ils se comportent mal, ce ne serait sûrement pas de trop non plus.
Il ne fallait pas se voiler la face. Son autorité sur Cassandre était proche de zéro. Voire carrément nulle. Et il avait eu l'occasion de remarquer qu'Irène avait bien plus de poids dans son opinion.
Bien sûr, Cassandre était futée. Un vrai petit génie. Mais elle était encore jeune, oui, et elle ne pesait pas vraiment ses mots. Elle n'avait pas encore compris à quel point chacun d'entre eux était pourvu d'un pouvoir particulier, et qu'il ne fallait pas les prendre à la légère.
- Elle ne t'en fait pas trop voir de toutes les couleurs ?
Il espérait bien que non. Il lui sourit, quand elle assura qu'elle essayerait de lui en toucher deux mots. Ce serait toujours cela de pris. Il serait toujours temps d'aviser ensuite.
Cette histoire de prénom le fit sourire. Et une question s'imposa à son esprit d'elle-même. Quand il aurait des enfants, comment s'appeleraient-ils ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène fut encore plus mortifiée en voyant la figure rougie d'Ysengrin. Le pauvre, vraiment... Elle ne lui menait pas la vie facile sa petite princesse... Elle sourit en voyant qu'il ne lui en voulait pas trop. Elle hocha la tête.
- Oui, quoique je doute qu'elle m'écoute toujours... C'est un esprit aussi libre que le vent et elle est parfois très bornée dans ses idées...
Elle roula des yeux sur la dernière partie de la phrase.
- Pardon ? Elle a vraiment dit ça ?
Si c'était vrai, elle avait manqué plus de lacunes qu'elle ne pensait... Elle soupira un peu. Bon sang, qu'il était compliqué d'avoir une adolescente sous son toit... Elle soupira à la question de Sylvère.
- Au fond, elle m'aide plus qu'elle me fait tourner en bourrique mais il est vrai que c'est parfois compliqué... Mais elle a bon fond et est très volontaire. C'est une belle qualité, même si parfois, j'ai peur qu'elle ne l'emploie à mauvais escient. Mais elle commence aussi à être une adulte et je souhaite donc la laisser faire des propres choix. Elle a été trop longtemps contrainte.
Il sembla ensuite doucement rêveur à l'évocation des prénoms. Pensait-il à ses futurs enfants ? Irène s'amusa en se disant qu'un mélange entre Kalisha et lui ferait de beaux petits.
- Oui, quoique je doute qu'elle m'écoute toujours... C'est un esprit aussi libre que le vent et elle est parfois très bornée dans ses idées...
Elle roula des yeux sur la dernière partie de la phrase.
- Pardon ? Elle a vraiment dit ça ?
Si c'était vrai, elle avait manqué plus de lacunes qu'elle ne pensait... Elle soupira un peu. Bon sang, qu'il était compliqué d'avoir une adolescente sous son toit... Elle soupira à la question de Sylvère.
- Au fond, elle m'aide plus qu'elle me fait tourner en bourrique mais il est vrai que c'est parfois compliqué... Mais elle a bon fond et est très volontaire. C'est une belle qualité, même si parfois, j'ai peur qu'elle ne l'emploie à mauvais escient. Mais elle commence aussi à être une adulte et je souhaite donc la laisser faire des propres choix. Elle a été trop longtemps contrainte.
Il sembla ensuite doucement rêveur à l'évocation des prénoms. Pensait-il à ses futurs enfants ? Irène s'amusa en se disant qu'un mélange entre Kalisha et lui ferait de beaux petits.
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Certes, Cassandre était un esprit aussi libre que le vent et si têtu qu'il était dur de lui faire entendre raison, à certains instants – et par certains instants, il était bien évidemment qu'il fallait entendre tout le temps. Il le reconnaissait aisément : pour lui, comme pour Irène, et certainement tous les adultes qui entouraient la jeune fille, l'autorité était souvent remise en cause.
Comment aurait-il pu lui en vouloir ? Après tout, il avait eu son âge lui aussi, et il avait désobéi tout autant qu'elle. Si ce n'était plus. Il n'avait jamais aimé les règles, ne s'y était jamais plié... Peut-être même que Cassandre était plus facile à vivre que lui-même au même âge.
Au fond, d'ailleurs, il la comprenait toujours. Il détestait qu'on lui dise ce qu'il avait à faire. C'était sa vie, et il ne voyait pas pourquoi certaines personnes se seraient permis de la diriger à sa place.
Pour cette raison, parce qu'il savait bien qu'il n'était pas exactement la bonne personne pour lui faire la morale, son influence sur Cassandre était franchement proche de zéro. Et puis... depuis quand écoutait-on un grand frère ? Il adressa un sourire à Irène.
- Elle ne t'écoute peut-être pas toujours... mais moi, elle ne m'écoute jamais, répondit-il avec un haussement d'épaules. Tu n'es pas sa mère, Irène, mais tu en as la place tout de même.
Il hocha la tête à la suite, pour ajouter :
- Oui, elle l'a dit. Et ce n'est pas la première fois, confirma-t-il en pinçant les lèvres. Ni la dernière, j'en ai peur. Elle voit la vie en noir d'une façon démesurée...
Cela, pour être pessimiste, la petite princesse l'était. Et plus que la désobéissance en elle-même – de cela, il fallait le dire, il s'en fichait pas mal – c'était ce point qui l'inquiétait davantage.
Parce que la vie n'était pas noire. Loin de là ! Et pourtant, Cassandre ne la voyait qu'ainsi. Elle choississait de voir les problèmes, quand les chemins qui s'offraient étaient tous bourrés de merveilles quotidiennes.
- Si déjà elle t'aide ! conclut-il finalement avec un hochement de tête assuré.
Comment aurait-il pu lui en vouloir ? Après tout, il avait eu son âge lui aussi, et il avait désobéi tout autant qu'elle. Si ce n'était plus. Il n'avait jamais aimé les règles, ne s'y était jamais plié... Peut-être même que Cassandre était plus facile à vivre que lui-même au même âge.
Au fond, d'ailleurs, il la comprenait toujours. Il détestait qu'on lui dise ce qu'il avait à faire. C'était sa vie, et il ne voyait pas pourquoi certaines personnes se seraient permis de la diriger à sa place.
Pour cette raison, parce qu'il savait bien qu'il n'était pas exactement la bonne personne pour lui faire la morale, son influence sur Cassandre était franchement proche de zéro. Et puis... depuis quand écoutait-on un grand frère ? Il adressa un sourire à Irène.
- Elle ne t'écoute peut-être pas toujours... mais moi, elle ne m'écoute jamais, répondit-il avec un haussement d'épaules. Tu n'es pas sa mère, Irène, mais tu en as la place tout de même.
Il hocha la tête à la suite, pour ajouter :
- Oui, elle l'a dit. Et ce n'est pas la première fois, confirma-t-il en pinçant les lèvres. Ni la dernière, j'en ai peur. Elle voit la vie en noir d'une façon démesurée...
Cela, pour être pessimiste, la petite princesse l'était. Et plus que la désobéissance en elle-même – de cela, il fallait le dire, il s'en fichait pas mal – c'était ce point qui l'inquiétait davantage.
Parce que la vie n'était pas noire. Loin de là ! Et pourtant, Cassandre ne la voyait qu'ainsi. Elle choississait de voir les problèmes, quand les chemins qui s'offraient étaient tous bourrés de merveilles quotidiennes.
- Si déjà elle t'aide ! conclut-il finalement avec un hochement de tête assuré.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
- Fiche perso : Fiche.
Liens et RPs : Jeux forestiers.
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Alduis de Fromart / Victor Millard
Messages : 526
Date d'inscription : 17/03/2020
Localisation : Dans la forêt d'Aiguemorte
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène sourit à Sylvère pour le rassurer. Ce n'était tout de même pas insurmontable. C'était une jeune fille un peu perdue, à qui on avait volé son enfance et qui se tenait entre deux âges bien différents. Elle secoua ensuite la tête.
- Peut-être bien qu'elle m'écoute un peu plus, mais elle obéit surtout à son instinct de survie et à son instinct.
Elle se mordit la lèvre ensuite. Elle ne se rappelait encore que trop bien la réaction de Cassandre quand elle avait voulu prendre la place de sa mère. Elle secoua la tête.
- Je ne suis pas sa mère, elle me l'a bien fait comprendre. mais je me satisfait d'être sa tutrice et sa marraine. C'est déjà beaucoup, j'en ai conscience.
Et cela suffirait peut-être un peu à l'influencer, dans le bon sens. En tous les cas, elle l'espérait. Pour le reste, elle afficha une mine grave.
- Je peux comprendre pourquoi, elle a connu des moments très durs mais ce n'est pas normal de penser ainsi. Et oui, cette manie de voir le verre à moitié vide est désespérante...
Chaque fois qu'elle faisait un pas en avant à ce propos, elle avait l'impression de faire trois pas en arrière. Elle espérait seulement que tout cela ne nuirait pas à la jeune femme épanouie qu'elle pouvait toujours devenir.
Elle sourit ensuite et leva un peu les yeux au ciel.
- Vous voulez tous m'aider, si bien que je n'ai presque plus rien à faire...
- Peut-être bien qu'elle m'écoute un peu plus, mais elle obéit surtout à son instinct de survie et à son instinct.
Elle se mordit la lèvre ensuite. Elle ne se rappelait encore que trop bien la réaction de Cassandre quand elle avait voulu prendre la place de sa mère. Elle secoua la tête.
- Je ne suis pas sa mère, elle me l'a bien fait comprendre. mais je me satisfait d'être sa tutrice et sa marraine. C'est déjà beaucoup, j'en ai conscience.
Et cela suffirait peut-être un peu à l'influencer, dans le bon sens. En tous les cas, elle l'espérait. Pour le reste, elle afficha une mine grave.
- Je peux comprendre pourquoi, elle a connu des moments très durs mais ce n'est pas normal de penser ainsi. Et oui, cette manie de voir le verre à moitié vide est désespérante...
Chaque fois qu'elle faisait un pas en avant à ce propos, elle avait l'impression de faire trois pas en arrière. Elle espérait seulement que tout cela ne nuirait pas à la jeune femme épanouie qu'elle pouvait toujours devenir.
Elle sourit ensuite et leva un peu les yeux au ciel.
- Vous voulez tous m'aider, si bien que je n'ai presque plus rien à faire...
Re: [le 5 décembre 1597] ~ Même les supers mamans ont droit à du repos [Terminé]
Irène lui adressa un sourire et Sylvère le lui rendit naturellement. Oh bien sûr, Cassandre n’était pas méchante. Bien au contraire. C’était la plus mignonne des petites sœurs dont il aurait pu rêver. Et pourtant, parfois ses pensées n’étaient certainement pas celles d’une enfant de treize ans. Elle avait encore le franc parler des enfants, mais une réflexion beaucoup trop mature pour son jeune âge. Cela faisait des mélanges détonants. Mais cela n’était peut-être pas si mal : au moins, elle avait les moyens de se défendre. Il fallait juste apprendre à faire avec. Après tout, l’instinct de survie se trompait rarement.
Il vit bien le léger mordillement d’Irène quand il évoqua cette place de mère qu’elle n’avait pas. Pour la seconde fois, elle secoua la tête. Sylvère ne sut quoi répondre, et il regretta d’avoir abordé le sujet.
Cassandre voyait la vie en noir, et c’était là la principe différence entre elle et lui. Il s’était toujours escrimé à voir le bon côté des choses, si bien que désormais, c’était devenu normal et que les mauvaises lui apparaissaient avec moins de gravité. Peut-être qu’elle finirait par y réussir, elle aussi ? Mais il devait reconnaître que lui n’avait jamais eu faim, qu’il avait eu la vie facile - même si habiter en ville ne l’avait jamais réjoui et que son enfance avait connu des moments désespérément ennuyants...
… un peu comme ces derniers jours à Monthoux.
Il avait hâte que toute cette histoire soit fini et qu’il puisse rentrer à Aiguemorte. Retrouver son vieux manteau et sa vieille grotte. Et ce serait alors un palais bien plus luxueux que tous les châteaux de ces nobles.
Irène levait les yeux au ciel.
- Et encore ! répondit-il avec un immense sourire qui annonçait sa plaisanterie prochaine. Je suis sûr que s’il était possible de manger à ta place, on trouverait le moyen de le faire !
Et il se rappela à temps que faire quelque acrobatie habillé d’une robe n’était peut-être pas la meilleure idée qu’il aurait pu lui venir.
Il vit bien le léger mordillement d’Irène quand il évoqua cette place de mère qu’elle n’avait pas. Pour la seconde fois, elle secoua la tête. Sylvère ne sut quoi répondre, et il regretta d’avoir abordé le sujet.
Cassandre voyait la vie en noir, et c’était là la principe différence entre elle et lui. Il s’était toujours escrimé à voir le bon côté des choses, si bien que désormais, c’était devenu normal et que les mauvaises lui apparaissaient avec moins de gravité. Peut-être qu’elle finirait par y réussir, elle aussi ? Mais il devait reconnaître que lui n’avait jamais eu faim, qu’il avait eu la vie facile - même si habiter en ville ne l’avait jamais réjoui et que son enfance avait connu des moments désespérément ennuyants...
… un peu comme ces derniers jours à Monthoux.
Il avait hâte que toute cette histoire soit fini et qu’il puisse rentrer à Aiguemorte. Retrouver son vieux manteau et sa vieille grotte. Et ce serait alors un palais bien plus luxueux que tous les châteaux de ces nobles.
Irène levait les yeux au ciel.
- Et encore ! répondit-il avec un immense sourire qui annonçait sa plaisanterie prochaine. Je suis sûr que s’il était possible de manger à ta place, on trouverait le moyen de le faire !
Et il se rappela à temps que faire quelque acrobatie habillé d’une robe n’était peut-être pas la meilleure idée qu’il aurait pu lui venir.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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