[12 décembre 1597] Une sombre forêt pour de sombres desseins

Matthieu marchait d'un pas sûr et déterminé. Il s'était décidé à se rendre en forêt, afin de chercher des indices par lui-même. Puisque les soldats cherchaient de leur côté en ville. Cependant, il ne fallait pas écarter la forêt. Certes, il ne semblait plus y avoir personne depuis un moment s'il en croyait les dires des villageois mais il pouvait rester des traces du passage du sorcier, peut-être des preuves qui serviraient une fois qu'il l'aurait attrapé.

Cependant, il ne tenait pas à s'éterniser. Non seulement il faisait froid, mais en plus, la nuit allait tomber rapidement. Et ce n'était pas le moment de rentrer tard, il ne tenait pas à inquiéter Cecilia qui déjà lui avait donné des recommandations pour ne pas faire de mauvaises rencontres. Il redressa sa cape. Bah, que pouvait-il bine lui arriver ? Il n'y avait là que des arbres et des pierres. Il ne risquait certainement pas grand-chose.

Mais que ce qu'un religieux vient faire seul au milieux des bois ? C'est la question que Keshalgër se pose tout en observant l'homme vêtu d'une cape écarlate. Elle le suis depuis un certain moment tout en restant a bonne distance, elle n'a pas besoin d’être trop proche de lui pour ne pas le perdre, ses vêtements et le boucans qu'il fait en se déplaçant font qu'il est difficile a rater. S'il traque quel qu'un il ne risque pas de le trouver comme ça. La sorcière trouve cette situation amusante, une grenouille de bénitier filé par une sorcière quoi de plus ironique en ses temps ou les sorciers et sorcières son normalement traqué par l’église.

La tatoué marche en ne faisant pratiquement aucun bruis, ses pieds nues se pose sur le sol en évitant les feuilles morte et les branches sèche prête a craqué. Au bout d'un certain temps a filer le religieux elle est sur d'elle, l'homme cherche quelque chose, ou quelqu'un. Elle a d'abord eu des sueurs froides en pensant qu'il la rechercher elle, mais elle a vite écarté cette idée, elle est rechercher depuis un bout de temps et a la réputations d’être une véritable anguille, sans parler de toutes les rumeurs qui lui tournais autour. Si elle avais était repérée ce ne serais pas un homme seul qui serais a sa recherche. Non dans se cas cet homme doit avoir des soupçon, il cherche quelqu'un d'autre sans être totalement sur de son emplacement. Mais qui peut t'il chercher ? Hyriel apparaît dans l'esprit de la sorcière comme une évidence, mais en réfléchissant il y'a d'autre "hérétique" dans cette foret, même Sylvére en est un car il annonce fièrement ne pas croire en dieu.

A la pensée du nombre de criminel sur lesquels l'homme pourrais tomber en en cherchant, supposément, qu'un seul Keshalgër a presque envie de rire malgré la situation critique, car si le religieux découvre qu'il a mit les pieds dans un nid d'hérétique et autre hors la loi, cette foret ne sera plus sur.
Elle allais devoir le garder a l’œil encore un moment celui la.

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'Dé 100' : 64

Matthieu continua à marcher. Il n'y avait pas un bruit, pas un chat... C'en était presque inquiétant... Peut-être aurait-il dû prendre quelques gardes avec lui. Bah, il était bien capable de se débrouiller tout seul, ce n'était pas une petite forêt qui allait lui faire peur !

Il arriva bientôt au pied d'un arbre. Un grand arbre, certainement centenaire. Il prit une inspiration et se frotta le menton. Il semblait creux, peut-être y avait-il quelque chose là-dedans ? Il se décida à relever sa robe et à commencer à chercher. une trappe, une cache, n'importe quoi : Il devait bien y avoir des traces du passage d'un sorcier dans un tel endroit !

Cette filature est d'un ennuie mortel le chrétien se contente de marcher en regardant autour de lui, si il cherche quelque chose il s'y prend mal. Keshalgër a presque envie de l’interpeller pour lui expliquer comment chercher de manière efficace, la il semble juste regarder le paysage. Ou alors la sorcière c'est finalement tromper et l'empourprer se promène peut être juste. Elle écarte une nouvelle fois cette idée, c'est trop étrange qu'un religieux vienne se promener seul en foret juste pour le plaisir, du moins la marginale a du mal a ne pas associer a ce personnage au danger. Les gens d'église sont tous des abrutis qui passe leurs temps a faire de la lèche a leur dieu tout en lui offrant en sacrifice toute personne qu'ils trouve impure et cela sous les applaudissement et les cris de joie de gens qui pourrais bien un jour remplacer la pauvre victime sur le bûcher.

Keshalgër a une moue de dégoût et pose un regard froid sur la vague silhouette rouge qui semblait prendre d'assaut un vieil arbre a moitié mort. Regarder les gesticulations de l'homme pieu arrache un sourire moqueur a la sorcière. Et elle murmure tout bas.

-Quel crétin.

Tout ce qu'il allais réussir a faire c'est s’assommer avec une branche, ce qui ne déplairais pas a la blonde.

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'Dé 100' : 79

Matthieu releva brusquement le nez de son arbre. il fit un pas en arrière et fronça les sourcils en scrutant l'obscurité qui lui semblait soudain avoir des yeux. cette forêt était le repère d'un sorcier et de brigands sauvages, il aurait dû s'en douter ! Il renifla et redressa la tête avec fierté.

- Montrez-vous, immédiatement ! Je sais qu'il y a quelqu'un !

Il se préparait à tout. Il pouvait s'agir de quelque chose de dangereux mais il ne se laisserait pas impressionner.

Elle avais été repérée, il était pas si aveugle que ça finalement, même si cela lui avais pris un sacré bout de temps pour remarqué qu'il était suivit. Mais tout cela ne l'arrange pas, elle n'a clairement pas l’intention d’obéir a l'injonction du manteau rouge.
Elle décida donc de faire un compromis. Elle lui répond en restant dissimuler dans les bois elle le vois mais lui ne peux pas la voire et affin d'éviter que ça voix trahissent sa position elle se déplace.

-Bonjour, belle journée pour une balade en foret ne ce pas? Quoi qu'un peu froide.

Elle eu une idée qui lui arracha un sourire.

-Quel bon vent vous amène sur les terres du roi d'Aiguemorte, maître des bois et seigneur des buissons ?

Si Sylvère était la il serais content, ou pas. Elle commence a pensée qu'elle a trop côtoyer le bandit a moitié gentleman elle se met a agir comme lui.

Matthieu plissa les yeux, attentif au moindre mouvement entre les branches. Il tenait à faire attention et surtout, à ne manquer aucun détail. une voix, comme surnaturelle et désincarnée sortit soudain des arbres. Elle semblait tourner autour de lui. Matthieu déglutit mais s'exhorta au courage. Il n'avait rien à craindre, Dieu était à son côté !

- Seriez-vous trop lâche pour vous montrer au grand jour ? Qui êtes-vous ?

Il fronça de nouveau les sourcils quand elle - car il lui semblait que c'était une voix de femme - parla d'un "roi de la forêt". Mais où était-il donc tombé ?

- Un roi de la forêt ? Et puis quoi encore ? Ce bandit ne sévit plus ici ! Et même s'il le faisait, je n'ai aucun compte à lui rendre !