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[20 février 1698] De par les chemins et nos cœurs. Ft. Alduis

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Message par Le Cent-Visages Dim 12 Déc - 13:04

[20 février 1698] De par les chemins et nos cœurs. Ft. Alduis Floren10

Florentyna de Monthoux, 18 ans

Florentyna était si heureuse ! Passer une journée entière avec son fiancé, tous deux à cheval à se promener sur les grand' routes autour de Braktenn. La saison était à la fraîcheur mais cela ne pourrait que faire du bien. Elle s'était chaudement vêtue. Alduis et elle, chacun sur leur monture, allaient tantôt au petit trot - tantôt avec beaucoup plus de vitesse pour sentir l'air baigner leurs visages, galoper leurs poumons et leurs échines. Depuis combien de temps la demoiselle n'avait-elle pas joui d'un si bon bol d'air ! Mais par dessus tout, elle chérissait ce genre de moments que, depuis deux semaines, elle prenait avec Alduis. Quand il avait le temps de se consacrer à elle.

Ces derniers temps, Florentyna ne ratait pas une occasion de découvrir l'univers et les centres d'intérêt de son fiancé. Sincèrement curieuse, elle tenait à le comprendre, à partager ce qu'il faisait. Alduis l'avait volontiers invitée à découvrir sa salle d'armes, à le regarder s'entraîner. À la plus grande et agréable surprise de la jeune fille, il s'était même proposé de lui montrer comment se tenait un fleuret. Florentyna avait découvert - et apprécié - les sensations fortes que cela procurait. L'exercice de concentration et d'agilité que cela demandait également. Elle n'entendait rien à la guerre. Elle détestait cela... L'idée même qu'un nouveau conflit puisse un jour appeler Alduis au front la terrorisait. Mais quand elle avait voulu voir ses entraînements, c'était en s'efforçant d'oublier ces aspects. Pour ne se concentrer que sur le savoir-faire que ces activités exigeaient, et sur ce qui avait l'intérêt d'Alduis. Pour lui. Et pour sa propre curiosité.

Aujourd'hui, elle avait le plaisir de partager un autre ce ses moments chers : les cavalcades, le grand air. Florentyna avait tenu à venir préparer les chevaux avec lui. L'occasion de soigner leurs robes luisantes, de donner une petite caresse sur leur chanfrein et de s'exercer à monter. Puis ils s'étaient embarqués. Derrière elle, Florentyna avait attaché un panier qui renfermait quelques gâteau et deux bonnes gourdes de jus : s'ils voulaient s'arrêter dans quelque clairière au fil de la ballade pour une collation.
Après une bonne course où la demoiselle s'était amusée à suivre du plus vite qu'elle put la monture de son fiancé - elle était loin d'être aussi douée que lui ! - ils venaient de reprendre un petit trot côte à côte. Florentyna avait les joues encore rouges de son effort mais se sentait pourtant si bien. Si pleinement traversée par le vent frais et la liberté des grands espaces. Elle sourit. Elle suivrait où Alduis désirerait les conduire à présent.

@Alduis de Fromart
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Message par Alduis de Fromart Mer 22 Déc - 10:53

L’air frais était piquant et revigorant. Le vent fouettait leurs visages mais Alduis ne trouvait pas cette sensation désagréable. Bien au contraire. Et surtout, il avait l’air d’en être de même pour Florentyna qui, à cheval à côté de lui, semblait passer un excellent moment elle aussi.

Alduis était décidé à créer des liens avec elle. Après tout, ils allaient être mariés pour le reste de leur vie, alors autant essayer d’établir de bonnes relations dès maintenant… Il ne savait pas s’il s’y prenait bien mais au moins il essayait. Il aurait voulu, autant que possible avec un homme qui ne l’aimerait jamais, qu’elle soit heureuse.

Il lui avait proposé, pas plus tard que la veille, de l’accompagner une journée durant à cheval. Il ne s’était pas attendu à ce que sa demande entraîne autant d’enthousiasme, au point qu’elle insiste pour venir préparer les chevaux avec lui. Et pourtant si. De même que lorsqu’il l’avait invitée dans la salle d'armes à s’entraîner avec lui, il ne s’était pas réellement attendu à ce qu’elle accepte.

En échange, il avait décidé de faire des efforts aussi pour partager ses centres d’intérêts. Il avait recommencé à aller à la bibliothèque, trouver les livres qu’elle avait pu lire et aimer pour les lire à son tour.

Il avait commencé par celui qu’elle lui avait offert, les Tusculanes, de Cicéron. Il avait même eu le temps de le terminer, en le lisant un peu chaque soir depuis l’arrivée de la jeune femme. Mais pour le moment, il n’avait toujours pas osé lui dire, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu’en vérité, il ne parvenait pas encore à s’en faire un avis. Or, ce serait assurément la première question qui viendrait quand il le dirait…

Reprenant un rythme plus calme, Alduis tapota l’encolure de Courage pour la féliciter. Florentyna avait même prévu une collation pour manger au cours de la journée. Comme cela faisait déjà un moment qu’ils progressaiebt dans les campagnes de l’Empire, alors peut-être était-il temps de faire une pause. Cela permettrait aux chevaux de se reposer, par ailleurs, après les avoir sollicité pour faire une course.

Il se tourna vers Florentyna et lui adressa un sourire, pour une fois sincèrement détendu. Il n’avait pas aussi peur que d’habitude de commettre une erreur. Étrangement, être seule à seul avec sa fiancée le rendait moins nerveux.

— Que diriez-vous de nous arrêter ici ? proposa-t-il alors.

Lorsqu’elle eut accepté, il mit pied à terre et lui tendit la main pour l’aider à en faire de même.
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Message par Le Cent-Visages Lun 7 Fév - 10:31

[20 février 1698] De par les chemins et nos cœurs. Ft. Alduis Floren10

Florentyna de Monthoux, 18 ans

Ils finirent par mettre pied à terre après cette balade aussi revigorante pour lui que pour elle. Alors qu’Alduis flattait Courage, Florentyna caressa volontiers le chanfrein de sa propre monture, avant de prendre dans le panier une pomme rondelette et bien juteuse qu’elle lui donna à croquer en récompense.
Un sourire s’étira en réponse à celui d’Alduis, gonflant plus encore ses joues toutes rouges en raison de cette course pour le moins énergique. Elle ajusta les rênes sur la scelle de son destrier et alla l’accrocher tout près de celui de son fiancé.

— Bonne idée, approuva-t-elle à sa proposition. Courage et Brume auront ainsi un repos bien mérité eux aussi !

Petit demi-tour, et elle tira le panier garni qu’elle amena tout près du jeune homme. Il avait judicieusement élu domicile dans cette clairière baignée de lumière, sur un coin d’herbes séchées par l’hiver et encore si humides, mais peu importait ! La fraîcheur était agréable. Florentyna déploya une couverture, volant dans les airs sous ses gestes alertes, avant de retomber à terre. De quoi s’installer confortablement et ne pas rentrer le derrière tâché. Puis elle sortit boisson et mets, sachant bien toutefois qu’Alduis n’y toucherait sans doute qu’avec parcimonie. Elle avait bien remarqué cela depuis le temps. Elle proposa tout de même :

— Voulez-vous un peu de jus ?

Elle se permit un long étirement d’aise, bras au-dessus de la tête. Elles y ressentait les fourmillements générés par l’exercice. Ils lui rappelèrent ceux qu’elle avait ressentis après s’être – avec assez peu de succès, il fallait le reconnaître – essayée aux armes. Les flèches très à côté du mille, et cette épée aux coups bien ardus à porter pour un non-initié. Qu’importait, cela avait été instructif.

— J’ai repensé hier matin à la concentration que les exercices d’armes apprennent à avoir. C’est impressionnant ! Je me rends compte d’à quel point être capable de travailler sa respiration et son sang-froid est en vérité bien salutaire dans d’autres situations que le combat. Comme cela apprend le phlegme au quotidien.

Elle parlait désormais plus naturellement à Alduis. Cela faisait bien moins forcé, et Florentyna parlait en toute sincérité, pas uniquement par soucis de faire la conversation. De ces moments passés à la salle d’armes avec son fiancé, elle avait retenu non seulement l’enthousiasme à partager une de ses passions, mais aussi des techniques faisant écho à bien d’autres choses que l’univers martial. Oui, à plus d’une autre occasion, elle avait remis à profit ce domptage de sa respiration, ce travail sur la précision de ses gestes quand de la colère pouvait monter ou l’anxiété menacer d’envahir. Il était certain maintenant qu’elle apprenait beaucoup d’Alduis. Éléonore avait raison : elle n’était vraiment pas mal mariée.

— Je dirai même que ces exercices de contrôle de soi pourront m’être salutaires à l’avenir, par exemple si je recroisais par quelque hasard ce vieux chacal de Marthe ou ce gluant de libraire… brrr, quels gens ! Au moins saurais-je rester calme comme un guerrier, plaisanta-t-elle un instant.

Elle se souvenait de cette déplaisante rencontre à la dédicace de Boréalion, et savait qu’Alduis non plus ne portait pas ce type dans son cœur. Quant à la Marthe, Florentyna avait raconté à son fiancé quelques tristes épisodes survenus par son fait au domaine de Monthoux. Toutes ces circonstances où Florentyna se liquéfiait plus ou moins de colère mais en finissait toujours plus paralysée qu’autre chose, sans pouvoir vraiment agir. Sauf ce jour-là, dans la serre avec Kalisha, elles s’en étaient bien tirées. Avec un travail sur soi de militaire, elle gagnerait en auto-contrôle et en poigne, qui savait ?
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Message par Alduis de Fromart Mar 24 Mai - 14:07

Florentyna récupéra le panier plein de victuailles qu'elle avait amené avec elle. En réalité, il n'avait pas très faim — pour une fois, il avait bien mangé avant de partir —, mais il n'allait pas lui dire. Il pouvait bien quelques efforts et picorer deci, delà. Le lieu, au moins, était agréable et il semblait lui plaire. C'était le principal.

Il l'aida à étaler la couverture, afin de bien tendre les quatre coins, et s'installa à l'une des extrémités, sans vraiment oser mettre ses bottes salles dessus. Il hésita quelques instants puis haussa des épaules et les retira. Tant pis. Ce n'était certainement pas correct, mais au moins, il ne salierait pas le drap. Il vérifia tout de même que cela ne la dérangeait pas trop. De son côté, elle installait le contenu du panier. Comme il lui proposait du jus, il acquiesça. Il buvait rarement autre chose que de l'eau, mais...

— Juste un peu, précisa-t-il tout de même, parce que c'est simplement pour lui faire plaisir.

Il se retrouva avec un verre dans la main, sans savoir très bien quoi en faire. Il fit tourner le liquide à l'intérieur, quand elle le tira de ses pensées — et de sa gêne — à point nommé. Repenser à l'entraînement qu'ils avaient mené ensemble lui tira un sourire. Puisqu'elle faisait des efforts et qu'il en faisait aussi, il n'y avait pas de raison que ça se passe mal, n'est-ce pas ? Seulement, dès que cette pensée lui effleurait l'esprit, il ne pouvait s'empêcher de se souvenir qu'elle aurait sûrement mérité mieux. Il hocha la tête et se détourna de ces préoccupations.

— Ça m'aide à ne pas m'oublier, reconnut-il alors qu'elle évoquait la concentration nécessaire.

Et quand on avait une mémoire comme la sienne, c'était salutaire. Autant à la guerre que dans la vie de tous les jours, elle avait raison. Quand bien même il avait du mal à la mettre en oeuvre quand ses émotions le débordaient.

— Nous pourrons nous entraîner à nouveau, si vous voulez, proposa-t-il encore une fois, en baissant les yeux sur sa boisson au cas où elle refuserait.

Il ne s'étendait certes pas beaucoup, mais cela arrivait rarement de toute manière. Qu'il trouve des choses à dire était déjà un signe qu'il s'était détendu, chez lui. Et Florentyna semblait aussi plus confortable en sa présence. Sa plaisanterie lui fit relever la tête, légèrement amusé. Au fond, il était ravi de voir que cela aurait pu lui servir dans d'autres circonstances. Il avait d'ailleurs été touché qu'elle lui confie quelques épisodes à propos de cette Marthe.

Il prit enfin une gorgée de jus et trouva enfin le courage de parler, quoiqu'intimidé :

— Vous savez... J'ai terminé le livre que vous m'avez offert.
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