Event 12 ¤ Le Bal des fous - Mardi 28 février 1598

Le membre 'Cassandre Velasquez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'Charivari' :

La petite farce à laquelle elle venait de se livrer avait beaucoup amusé Cassandre et le public riait de bon coeur. Quelques uns applaudissaient encore et la fillette saluait fièrement, une main serrée autour de sa coupe de vin. Son regard se porta un instant vers Claire et Lénius. Elle nota le visage pâle de son amie. Elle avait sans doute été effrayée par son histoire. Elle aperçut cependant que Lénius en profitait pour la réconforter et en oubliait sa timidité. Finalement, peut-être... Avec un peu de chance, ils s'embrasseraient bientôt. Elle tourna la tête vers Tristan qui l'interpelait, intrigué de ses connaissances , et Cassandre se redressa, fière de pouvoir parler de son héritage.

"Dame ! Une fille de viticulteur ne peut qu'être bien instruire à l'art du vin. Mon père était le meilleur viticulteur de Monbrina et les vins de nos cépages s'arrachaient ! Pour preuve, on ne trouve maintenant que peu de bouteilles désormais que la production est arrêtée."

Son propos se révélait fort exagéré, mais Cassandre n'avait pas envie de dire que leur ferme n'avait qu'une production modeste, qui suffisait à les faire vivre. Pourquoi ne pourrait-elle pas construire une belle légende familiale ? Cela ne faisait de mal à personne et ceci glorifiait son père et ceux ayant travaillé à cette terre avant lui. Tristan se tourna ensuite vers l'étranger et la conversation attisa sa curiosité. La question des parfums réveilla une douleur à peine cicatrisée. Elle la chassa rapidement. Cela ne servait rien de rester dans le passé. de toute manière, cet apprentissage viendrait. Il fallait seulement un peu de temps. Elle écouta les questions. Tristan parla de commerce, puis de jouer pour le roi. Le Roi ? Cet homme rencontrait le Roi ? La fillette entendit bien avoir des précisions. Cassandre adopta sa mine d'enfant naïve et demanda d'une petite voix :

"Le roi ? Vous connaissez le Roi ? c'est vrai ? Vous devez être un personnage très important !"

La suite de la conversation semblait se poursuivre sur une sorte de pièce ou de représentation. Cet étranger serait-il un saltimbanque ? pourtant plus tôt, Tristan parlait de commerce. Soudain des rires résonnèrent et quelques badauds la pointèrent du doigt. Des murmures venaient à ses oreilles.

"Cette petite proposerait bien son vin à l'étranger."

"Oh, ça oui, ça se voit bien !"

Cassandre tourna la tête à ces quolibets, reportant à nouveau son attention vers l'étranger et Tristan. Elle se moquait bien des ragots que les gens pouvaient faire circuler.

Résumé:

La farandole continue quelques bonnes minutes, le long des rues, sans que tu ne fasses vraiment attention à ce qui se passe autour de toi. Tu es plutôt concentrée à ne pas trébucher alors que tu marches en pas chassés pas vraiment maîtrisé. Les allées se succèdent, et tu es consciente que plus tu continues, moins tu seras capable de retrouver ton chemin dans cette masse de monde, mais peu t'importe, car tu n'as à présent aucune envie de rentrer.

En effet, au delà de t'appliquer à ne pas tomber, tu convoites intérieurement l'instant où cette mascarade s'arrêtera et où tu pourras enfin passer aux choses sérieuses. Tu devras tirer Gisella de son euphorie et ça te peine un peu, mais c'est totalement contrebalancer par la réjouissance d'être libre. Tu seras alors fière de lui avoir offert ce premier pas vers une vie meilleure.

La musique s'atténue, puis finit par se tarir. La farandole se disloque petit à petit et tout le monde remercie les autres d'y avoir participer, soit physiquement par une petite révérence polie, soit par des mots reconnaissants. Tu te prêtes au jeu avec le sourire, mais ne t'attardes pas plus pour aller enfin retrouver ton amie...

C'est l'heure...



Toute bonne chose  une fin, et la farandole se termine bientôt. Enthousiasme, tu remercies avec énergie les participants, et cherche une nouvelle activité à faire pour poursuivre la joie de cette fête. Mais soudainement, ton allégresse est coupé pour te ramener sur terre. Tu sens quelqu'un te tirer par le bras et te glisser à l'oreille.

Il est temps de déchaîner les passions...

Tu as une petite réaction à cette phrase... le signal... c'est vrai que c'est aujourd'hui que vous avez décidé de... Ton coeur se serre et ton estomac se noue. Tu mordilles ta lèvre, mais Katarina insiste en te tirant vers une rue moins fréquentée. Totalement perdu dans tes sentiments, tu te laisses finalement traîner, et votre duo s'éloigne petit à petit du gros de la foule. De la peur commence à émerger en toi... qu'es-tu en train de faire Gisella ?

Katarina remarque finalement ton état. Elle s'arrête et te lâche le bras.

ça va ?

Tu réponds, hésitante.

Oui... ça va... je... suis juste pas à l'aise...

Elle te met une main sur l'épaule avec un sourire assuré et rassurant.

ça va aller, on est ensemble, on va y arriver Gisella, aller viens.

Elle reprend sa course, et toujours sceptique, tu la suis un peu machinalement.