[30 janvier 1598] - "Qui squatte les lits de Fromart ?" : les conditions d'hébergement des pièces rapportées à Monbrina au 16e siècle [Terminé]
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Re: [30 janvier 1598] - "Qui squatte les lits de Fromart ?" : les conditions d'hébergement des pièces rapportées à Monbrina au 16e siècle [Terminé]
Léonilde, 61 ans
Bien sûr Alexandre en profiter pour bavarder au lieu de chercher Dominique ou quelqu’un qui puisse l’aider. C’était si commode de tomber sur la maitresse du vicomte et tellement plus agréable que de vider des seaux pleins d’excréments nauséabonds. Et voilà que l’adorable Demoiselle de Tianidre se sentait obligée de prendre la défense de cet insolent fainéant… Non, non, non elle n’y était pour rien. Il était seul responsable de ses actes et cela embêtait fortement l’intendant de le réprimander sous ses yeux alors qu’elle avait déjà bien du mal à se sentir à l’aise parmi eux ,seulement… Il fronça plus sévèrement encore les sourcils à la réponse de l’esclave.
Pas un mot à la jeune femme qui venait de prendre sa défense ? Pas un mot pour affirmer que la faute était entièrement sur ses épaules ? Etait-il en train de rêver ou ? Sans parler de ces excuses qui n’en était pas tant elles suintaient l’impertinence par toutes les syllabes. Ne lui avait-on pas appris que les excuses venaient en premier lieu et non à la fin, « comme ça, parce qu’il le fallait » ? Il fallait croire que les chiens ne faisaient pas des chats malheureusement. À peine trois jours. À peine trois jours depuis les remontrances du vicomte. Trois jours !
Quant à Dominique…
— Quelle perspicacité, lâcha-t-il froidement.
Il demeura quelque secondes à observer le départ des deux jeunes hommes. William tout sourire s’emparait déjà des seaux pour les descendre. Léonilde écarquilla les yeux en l’entendant s’adresser au domestique. Il était esclave, puni de surcroit, et le voilà qui se permettait de parler au garçon comme aux étrons qu’il aurait dû transporter, se prenant pour un seigneur !
— Alexandre ! interpella d’autorité la voix de l’intendant. Puis-je savoir de quel droit vous vous permettez de donner des ordres à William ? Vous n’êtes qu’un esclave. Châtié de surcroit. Personne ne reçoit d’ordre de votre personne dans ce château. Suis-je bien clair ? Présentez immédiatement vos excuses. J’espère de surcroit que vous avez bien mangé ce matin, car vous observerez vingt-quatre heures de jeûne pour votre impertinence.
Et il pouvait s’estimer heureux de la présence de la jeune et réservée amante du vicomte, car ne ce n’était pas l’envie qui manquait de lui vider le seau puant sur le crâne et de lui faire racler les interstices du parquet jusqu’à ce que la peau de ses doigts se délite. Il se garda bien de tout commentaire sur le sujet, mais il était évident que le seigneur de Fromart en serait averti dans la foulée. Après tout, il souhaitait le garder à l’œil depuis ces derniers méfaits, voilà qui risquait fort de le confirmer dans ses craintes…
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [30 janvier 1598] - "Qui squatte les lits de Fromart ?" : les conditions d'hébergement des pièces rapportées à Monbrina au 16e siècle [Terminé]
— Je... Il me semble que Jean m'attend, excusez-moi, précisa-t-elle à mi-voix avant de leur fausser compagnie.
Bon, elle n'était pas certaine qu'il l'attende précisément maintenant mais il avait bien dit qu'il espérait de ses nouvelles pour aujourd'hui, alors il lui pardonnerait probablement cette irruption. Oh, encore un qu'elle mettait dans une situation impossible, c'était tellement injuste pour lui…
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Perdu dans la confusion qui l'envahissait, Alxandre ne vit pas Eléonore prendre congé. Il n'observa que Léonilde et balbutia maladroitement, sans avoir complètment conscience des mots qui sortaient de sa bouche.
"Ce... n'était pas un ordre. Je... Je suis désolé."
Eqt-ce qu'il savait donc si mal si exprimer ? Qu'est-ce qu'il aurait du dire ? Il observa le dénommé William, confus, redouta de prononcer ses excuses. Il s'il disait encore de mauvaises paroles ? Il murmura, la peur au ventre :
"Je... Je suis désolé, William. Je ne voulais pas parler comme ça."
Alexandre garda la tête baissée en glapissant à l'idée du long jeûne. Dans son état fragile, avec ses muscles si faibles normalement, il s'écroulerait certainement demain matin. Il n'aurait jamais la force de se mouvoir. Qu'est-ce qui lui arriverait alors ? qu'est-ce qu'on ferait de lui ? Il observa, penaud le sol sous ses pieds, le coeur tambourinant dans sa poitrine.
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» [29 Janvier 1598] Une couturière à Fromart
» [7 janvier 1598] Réconciliation [Terminé]
» [14 Janvier 1598] Les rapports de la semaine [Terminé]
» [7 janvier 1598] En quête de rédemption [RP sensible][Terminé]
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