[4 novembre 1597] Les impôts royaux
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[4 novembre 1597] Les impôts royaux
Leyria s'aventurait dans la forêt cherchant à trouver un peu de calme, munie de sa dague elle s'en servait pour couper les petites branches qui venaient par lui bloquer le passage. Un noble se serait horripilé face à tant d'obstacles qui faisait que la promenade était plus difficile mais au contraire la jeune femme aimait ce genre de chemin, à la fois dans un environnement reposant que parsemé de petites difficultés.
Que faisait une marquise héritière dans un endroit pareille ?...
C'était une bonne question et elle en donnait une aussi simple réponse. Elle fuyait du moins pour quelques heures la surveillance de gardes rapprochés ou bien de sa servante attitrée, elle les trouvait parfois un peu trop collant même si elle affectionnait en particulier sa servante. De plus, un peu d'air frais ne lui faisait point de mal. Un plan de fuite comme celle-ci prenait presque une semaine avant d'être appliqué, tellement que tout le château était constamment en train d'inspecter ces moindres faits et gestes, donc elle ne devait pas se rater... Elle était habillé d'une cape avec capuche pour se faire un peu plus discrète.
Elle savait que peut-être en ce moment même tous les serviteurs étaient en train de remuer ciel et terre pour la retrouver. Si sa mère et surtout son père venait à savoir sa disparition, il serait hors de lui et à son retour la jeune marquise se prendrait une nouvelle fois un sévère savon de sa part en pointant du doigt son imprudence.
Mais comment vivre des aventures quand on était pas un minimum imprudent ?
Après avoir marché un moment, elle réussit à trouver non loin une rivière. C'était comme la récompense de sa longue marche, elle décida donc de s'y arrêté pour profiter de la fraîcheur de l'eau. Elle enleva sa capuche, s'agenouilla près de l'eau ruisselante, trempa ses mains pour enfin se rafraîchir le visage. Malheureusement elle savait qu'elle ne devrait pas perdre plus de temps ici et continuer son chemin au risque de croiser un certain brigand...
Elle était sur le territoire d'un drôle de roi...
Que faisait une marquise héritière dans un endroit pareille ?...
C'était une bonne question et elle en donnait une aussi simple réponse. Elle fuyait du moins pour quelques heures la surveillance de gardes rapprochés ou bien de sa servante attitrée, elle les trouvait parfois un peu trop collant même si elle affectionnait en particulier sa servante. De plus, un peu d'air frais ne lui faisait point de mal. Un plan de fuite comme celle-ci prenait presque une semaine avant d'être appliqué, tellement que tout le château était constamment en train d'inspecter ces moindres faits et gestes, donc elle ne devait pas se rater... Elle était habillé d'une cape avec capuche pour se faire un peu plus discrète.
Elle savait que peut-être en ce moment même tous les serviteurs étaient en train de remuer ciel et terre pour la retrouver. Si sa mère et surtout son père venait à savoir sa disparition, il serait hors de lui et à son retour la jeune marquise se prendrait une nouvelle fois un sévère savon de sa part en pointant du doigt son imprudence.
Mais comment vivre des aventures quand on était pas un minimum imprudent ?
Après avoir marché un moment, elle réussit à trouver non loin une rivière. C'était comme la récompense de sa longue marche, elle décida donc de s'y arrêté pour profiter de la fraîcheur de l'eau. Elle enleva sa capuche, s'agenouilla près de l'eau ruisselante, trempa ses mains pour enfin se rafraîchir le visage. Malheureusement elle savait qu'elle ne devrait pas perdre plus de temps ici et continuer son chemin au risque de croiser un certain brigand...
Elle était sur le territoire d'un drôle de roi...
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Dans la forêt, pas une journée n'était comme les autres.
Les animaux qu'il voyait faisait que chacune d'elle était unique et, par dessus tout, il n'y avait jamais de moyen de s'ennuyer. Sylvère avait toujours quelque chose à faire, que ce soit surveiller son domaine, récolter ses impôts, se nourrir ou bien se chauffer avec l'hiver qui s'approchait à grands pas.
Le matin-même, il avait fini le panier que la mère de famille leur avait donné quelques jours plus tôt pour les remercier. Cassandre avait trouvé que la confiture était moins bonne que celle de dame Irène. Peut-être. Mais lui s'était tout de même régalé. Et depuis, il était dans les branches d'un chêne, appuyé contre le tronc, tourné vers les murailles de la ville. En attente du prochain payeur.
Ou, en l'occurence : payeuse. De là où il était, il ne voyait guère plus qu'une forme encapuchonnée mais il était formel sur le fait qu'il s'agisse d'une femme. C'était ce que traduisait les formes qui arrondissaient ses vêtements. Une femme seule, bien vêtue – et par conséquent, certainement noble -, qui progressait dans la forêt sans hésitation – en découpant au passage ce qui la gênait, ce qui n'était pas sans le crisper.
Elle était en train de découper la forêt.
Elle aurait pu se baisser, repousser les branches des mains, les éviter, mais non. Elle préférait couper. Elle faisait plier la forêt, pour ne pas avoir à bouger, quand elle aurait pu – et qu'elle aurait dû ! - s'incliner devant les arbres. Certains étaient si vieux qu'ils avaient vu ses parents naître, et peut-être même ses grands parents ! De quel droit se pensait-elle ainsi habilitée à empiéter sur le territoire des bois ?
La forêt le gardait en vie.
S'il avait dû vouer un culte en quelque chose, il n'aurait pas hésité à prier pour elle plutôt que pour ce Dieu qui faisait la pluie et le beau temps à sa guise.
Personne ne pouvait la maîtriser. On pouvait juste cohabiter, et se faire tout petit pour la remercier de son hospitalisation.
Rien d'autre.
Il n'avait pas pris la peine de quitter son arbre. Il se trouvait dans l'une de ceux les plus proches de sa grotte – et de la rivière par conséquent – et elle se dirigeait tout droit sur lui. Il n'avait pas pour habitude d'aller à la rencontre des gens, mais bel et bien de les attendre.
Comble de la simplicité, la jeune femme décida de faire une pause au bord de l'eau. Et de retirer là son capuchon, révélant ses origines sociales. Plus de doute possible pour dire qu'elle était noble. Dans ce cas, il allait saisir ses impôts sans le moindre remord – et Cassandre ne pourrait même pas le lui reprocher comme elle le faisait souvent.
Il descendit des plus hautes branches pour rejoindre les plus basses. Il s'arrêta quand il se trouva à deux mètres de hauteur environ et l'interpella :
- Toutes mes salutations, voyageuse.
Il attendit de la voir se retourner, puis sauta à terre comme si de rien n'était, pour frotter l'une contre l'autre ses mains pleines de terre et de mousse.
- Dites-moi, êtes-vous en ville aussi, si mal élevée que vous découpait les rideaux de vos hôtes chez eux ?
Non, il n'avait pas aimé qu'elle découpe les branches.
Chaque feuille faisait partie de la forêt. Et chaque branche coupée était une partie d'elle que l'on amputait sciemment.
Il ajouta ensuite :
- Sylvère d'Aiguemorte. Pour vous alléger de vos bijoux.
Les animaux qu'il voyait faisait que chacune d'elle était unique et, par dessus tout, il n'y avait jamais de moyen de s'ennuyer. Sylvère avait toujours quelque chose à faire, que ce soit surveiller son domaine, récolter ses impôts, se nourrir ou bien se chauffer avec l'hiver qui s'approchait à grands pas.
Le matin-même, il avait fini le panier que la mère de famille leur avait donné quelques jours plus tôt pour les remercier. Cassandre avait trouvé que la confiture était moins bonne que celle de dame Irène. Peut-être. Mais lui s'était tout de même régalé. Et depuis, il était dans les branches d'un chêne, appuyé contre le tronc, tourné vers les murailles de la ville. En attente du prochain payeur.
Ou, en l'occurence : payeuse. De là où il était, il ne voyait guère plus qu'une forme encapuchonnée mais il était formel sur le fait qu'il s'agisse d'une femme. C'était ce que traduisait les formes qui arrondissaient ses vêtements. Une femme seule, bien vêtue – et par conséquent, certainement noble -, qui progressait dans la forêt sans hésitation – en découpant au passage ce qui la gênait, ce qui n'était pas sans le crisper.
Elle était en train de découper la forêt.
Elle aurait pu se baisser, repousser les branches des mains, les éviter, mais non. Elle préférait couper. Elle faisait plier la forêt, pour ne pas avoir à bouger, quand elle aurait pu – et qu'elle aurait dû ! - s'incliner devant les arbres. Certains étaient si vieux qu'ils avaient vu ses parents naître, et peut-être même ses grands parents ! De quel droit se pensait-elle ainsi habilitée à empiéter sur le territoire des bois ?
La forêt le gardait en vie.
S'il avait dû vouer un culte en quelque chose, il n'aurait pas hésité à prier pour elle plutôt que pour ce Dieu qui faisait la pluie et le beau temps à sa guise.
Personne ne pouvait la maîtriser. On pouvait juste cohabiter, et se faire tout petit pour la remercier de son hospitalisation.
Rien d'autre.
Il n'avait pas pris la peine de quitter son arbre. Il se trouvait dans l'une de ceux les plus proches de sa grotte – et de la rivière par conséquent – et elle se dirigeait tout droit sur lui. Il n'avait pas pour habitude d'aller à la rencontre des gens, mais bel et bien de les attendre.
Comble de la simplicité, la jeune femme décida de faire une pause au bord de l'eau. Et de retirer là son capuchon, révélant ses origines sociales. Plus de doute possible pour dire qu'elle était noble. Dans ce cas, il allait saisir ses impôts sans le moindre remord – et Cassandre ne pourrait même pas le lui reprocher comme elle le faisait souvent.
Il descendit des plus hautes branches pour rejoindre les plus basses. Il s'arrêta quand il se trouva à deux mètres de hauteur environ et l'interpella :
- Toutes mes salutations, voyageuse.
Il attendit de la voir se retourner, puis sauta à terre comme si de rien n'était, pour frotter l'une contre l'autre ses mains pleines de terre et de mousse.
- Dites-moi, êtes-vous en ville aussi, si mal élevée que vous découpait les rideaux de vos hôtes chez eux ?
Non, il n'avait pas aimé qu'elle découpe les branches.
Chaque feuille faisait partie de la forêt. Et chaque branche coupée était une partie d'elle que l'on amputait sciemment.
Il ajouta ensuite :
- Sylvère d'Aiguemorte. Pour vous alléger de vos bijoux.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
- Fiche perso : Fiche.
Liens et RPs : Jeux forestiers.
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Alduis de Fromart / Victor Millard
Messages : 526
Date d'inscription : 17/03/2020
Localisation : Dans la forêt d'Aiguemorte
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Cassandre courait au travers des buissons, loin des sentiers un eu trop faciles et évidents, habillée d'une robe de servante. Elle riait de la montrer à Sylvère et de savoir ce qu'il en penserait. Elle le savait déjà au fond : il adorerait. Mais c'était toujours plaisant à entendre que l'on était jolie.
Cela faisait deux jour seulement que Cassandre n'avait pas foulé les terres de royaume et il lui manquait déjà. Hier, sans la moindre difficulté, la fillette avait dérobé une soutane au prêtre de Saint-Eustache parti dans les colonies et venait de le déposer dans la grotte de Sylvère. Ils commencerait à répéter leur mise en scène tout à l'heure. Elle avait ensuite passé un moment à jouer avec les déguisements que possédait son grand frère avant de jeter son dévolu sur cette robe orange, surmonté d'un tablier blanche vraiment trop mignonne. Elle portait même une coiffe qui retenait ses cheveux et dissimulait son front. C'était là une jolie tenue de servante, pour les maisons riches ! Et le tissu était si doux, si agréable sur la peau...
Où se trouvait à présent Sylvère ? Par réflexe, Cassandre commença par lever la tête et inspecter la cime des arbres. Il n'y était pas perché. Elle poursuivit son chemin et longea une petite rivière. Ses oreilles finirent par entendre des éclats de voix. celle de Sylvère. Immédiatement, Cassandre accourut.
Sylvère se tenait face une jeune femme, une noble, et la rançonnait. Lorsqu'il évoqua de prendre ses bijoux, Cassandre eut un rire espiègle puis battit des mains.
"Oh oui ! Oh oui ! Et après, il me les offrira ! Que voulez-vous, toute princesse se doit de posséder de beaux ornements !"
Cassandre resta malgré tout en retrait, craignant un débordement. Elle s'amusait cependant beaucoup d'assister au dépouillement d'une noble. Elle en jubilait même.
"Si c'est possible, je voudrai une broche, grand frère. En forme d'animal."
Elle singea une position de grande dame, endant en l'air sa main, comme pour donner un ordre.
Cela faisait deux jour seulement que Cassandre n'avait pas foulé les terres de royaume et il lui manquait déjà. Hier, sans la moindre difficulté, la fillette avait dérobé une soutane au prêtre de Saint-Eustache parti dans les colonies et venait de le déposer dans la grotte de Sylvère. Ils commencerait à répéter leur mise en scène tout à l'heure. Elle avait ensuite passé un moment à jouer avec les déguisements que possédait son grand frère avant de jeter son dévolu sur cette robe orange, surmonté d'un tablier blanche vraiment trop mignonne. Elle portait même une coiffe qui retenait ses cheveux et dissimulait son front. C'était là une jolie tenue de servante, pour les maisons riches ! Et le tissu était si doux, si agréable sur la peau...
Où se trouvait à présent Sylvère ? Par réflexe, Cassandre commença par lever la tête et inspecter la cime des arbres. Il n'y était pas perché. Elle poursuivit son chemin et longea une petite rivière. Ses oreilles finirent par entendre des éclats de voix. celle de Sylvère. Immédiatement, Cassandre accourut.
Sylvère se tenait face une jeune femme, une noble, et la rançonnait. Lorsqu'il évoqua de prendre ses bijoux, Cassandre eut un rire espiègle puis battit des mains.
"Oh oui ! Oh oui ! Et après, il me les offrira ! Que voulez-vous, toute princesse se doit de posséder de beaux ornements !"
Cassandre resta malgré tout en retrait, craignant un débordement. Elle s'amusait cependant beaucoup d'assister au dépouillement d'une noble. Elle en jubilait même.
"Si c'est possible, je voudrai une broche, grand frère. En forme d'animal."
Elle singea une position de grande dame, endant en l'air sa main, comme pour donner un ordre.
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Elle continua de se rafraîchir jusqu'à une voix masculine vienne la sortir de son moment tant attendu de tranquillité. Elle se retourna avec stupeur vers l'inconnu perché sur arbre et reconnu directement le visage du brigand de la forêt. Elle ne pouvait pas plus mieux tomber, elle qui croisait les doigts pour ne pas le rencontrer... Mais elle était loin d'être du genre à fuir lamentablement dans cette situation mais plutôt gardé la tête froide face à lui.
Un chevalier ne recule jamais devant le danger.
Elle garda conscience la présence de sa dague accroché en ceinturon et caché sa cape. Si il venait par l'attaquer, elle répliquerait et le mettrait sans hésiter à terre. Elle resta donc sur ses gardes et surtout attentive au moins faits et gestes du voleur. Elle lui répondit sèchement :
- Pour un homme dont le passe-temps consiste à espionner de jeunes femmes seules, ne vous sentez vous donc pas mal placé pour m'offenser ainsi ?
Puis Leyria eut une idée assez absurde mais dont la récompense était plus qu'alléchante... Si elle réussissait à capturer le voleur qui avait l'air seul, elle pourrait le présenter au roi et pourra ainsi prouver sa bravoure. Ainsi elle pourrait obtenir plus de respect à la cour et peut-être même avoir la place dont elle rêvait depuis toute petite. Mais bon, ce n'était qu'un rêve en plus avec celui de devenir chevalier, puisque au fond elle doutait fortement qu'elle finisse par réussir à avoir en prisonnier le voleur de plus seule... Elle continua toujours avec son ton tout aussi froid :
- Vous êtes donc le fameux Sylvère d'Aiguemort, brigand recherché s'appropriant illégalement ce territoire forestier et volant aux nobles leur richesse pour un but..."personnel" ?
Elle reprit avec un sourire narquois :
- Je suis bien curieuse de connaître quel droit vous autorise à me voler ?
Mais le froid glacial qu'elle évacuait dans l'air fut réchauffé par l'arrivée d'une toute jeune fille, heureuse de la situation. Leyria était amusée par la tournure de la situation, elle perdait toute sa crédibilité. Elle était de plus comme attendri par cette intervention, de plus elle était si mignonne avec ces petites joues rosés. Et puis tel un chevalier au grand coeur, elle ne pouvait se permettre d'engager le combat devant des yeux pleins d'innocence surtout quand son "ennemi" était le grand frère de la jeune enfant.
Leyria était devenu d'humeur joueuse et se tourna vers elle avec un air désolée :
- Veuillez m'excusez, jeune fille mais je ne point cet sorte de bijou à vous offrir. - elle eut un sourire au coin - Par contre, une princesse se doit d'avoir sa couronne.
Elle enleva son ornement doré posé sur sa tête, s'avança vers la jeune fille et le déposa délicatement sur celui de la petite. Elle finit par reculer pour enfin admirer le résultat en souriant :
- Alors ?
Un chevalier ne recule jamais devant le danger.
Elle garda conscience la présence de sa dague accroché en ceinturon et caché sa cape. Si il venait par l'attaquer, elle répliquerait et le mettrait sans hésiter à terre. Elle resta donc sur ses gardes et surtout attentive au moins faits et gestes du voleur. Elle lui répondit sèchement :
- Pour un homme dont le passe-temps consiste à espionner de jeunes femmes seules, ne vous sentez vous donc pas mal placé pour m'offenser ainsi ?
Puis Leyria eut une idée assez absurde mais dont la récompense était plus qu'alléchante... Si elle réussissait à capturer le voleur qui avait l'air seul, elle pourrait le présenter au roi et pourra ainsi prouver sa bravoure. Ainsi elle pourrait obtenir plus de respect à la cour et peut-être même avoir la place dont elle rêvait depuis toute petite. Mais bon, ce n'était qu'un rêve en plus avec celui de devenir chevalier, puisque au fond elle doutait fortement qu'elle finisse par réussir à avoir en prisonnier le voleur de plus seule... Elle continua toujours avec son ton tout aussi froid :
- Vous êtes donc le fameux Sylvère d'Aiguemort, brigand recherché s'appropriant illégalement ce territoire forestier et volant aux nobles leur richesse pour un but..."personnel" ?
Elle reprit avec un sourire narquois :
- Je suis bien curieuse de connaître quel droit vous autorise à me voler ?
Mais le froid glacial qu'elle évacuait dans l'air fut réchauffé par l'arrivée d'une toute jeune fille, heureuse de la situation. Leyria était amusée par la tournure de la situation, elle perdait toute sa crédibilité. Elle était de plus comme attendri par cette intervention, de plus elle était si mignonne avec ces petites joues rosés. Et puis tel un chevalier au grand coeur, elle ne pouvait se permettre d'engager le combat devant des yeux pleins d'innocence surtout quand son "ennemi" était le grand frère de la jeune enfant.
Leyria était devenu d'humeur joueuse et se tourna vers elle avec un air désolée :
- Veuillez m'excusez, jeune fille mais je ne point cet sorte de bijou à vous offrir. - elle eut un sourire au coin - Par contre, une princesse se doit d'avoir sa couronne.
Elle enleva son ornement doré posé sur sa tête, s'avança vers la jeune fille et le déposa délicatement sur celui de la petite. Elle finit par reculer pour enfin admirer le résultat en souriant :
- Alors ?
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
La jeune femme était sur ses gardes, sans surprise. Comment aurait-il pu en être autrement quand un inconnu descendait d'un arbre dans votre dos, en vous ayant clairement épiée les derniers mètres du chemin ? C'était une réaction somme toute normale. D'autant plus quand ce même inconnu avait la ferme attention de récupérer ses quelques impôts.
Son ton était froid, tandis qu'elle répliquait. Ce qui fut bien loin de démonter Sylvère. Ce n'était pas la première personne à faire la difficile, ce ne serait pas la dernière non plus. En cinq ans, il en avait vu passer, des récalcitrants...
- Il y a une différence notable entre surveiller son domaine et espionner, gente dame. Ce n'est certainement pas en observant des jeunes femmes seules que je vais pouvoir manger.
Et comme ce n'était pas le cas, pourquoi l'aurait-il fait ? Il ne la trouvait même pas particulièrement jolie, pour ainsi dire.
- Et la seule personne qui devrait se sentir offensée ici n'est ni moi, ni vous. Mais la forêt. Les branches que vous avez coupées ne vous serviront à rien.
La forêt était bel et bien vivante, après tout. Et lui-même avait toujours fait attention à ne prendre que ce qu'il avait besoin. Et dans l'hypothèse même où cette jeune femme avait pris les branches coupées pour faire du feu – ce qui n'était pas le cas – elle aurait pu prendre celles qui étaient déjà mortes. À ses yeux, rien n'aurait su justifier ce comportement qu'il trouvait, pour ainsi dire, très irrespectueux.
Pour toute réponse, l'intruse reprit du même ton froid :
- Vous êtes donc le fameux Sylvère d'Aiguemorte, brigand recherché s'appropriant illégalement ce territoire forestier et volant aux nobles leur richesse pour un but... personnel ?
Voilà une description bien peu flatteuse, qu'il s'empressa de rectifier dans des mesures plus justes :
- Je suis donc, le fameux si vous voulez, Sylvère d'Aiguemorte, roi recherché, habitant ce territoire forestier que l'empire s'est approprié lui-même et dans lequel je ne fais que vivre, faisant payer un droit de passage, à toute personne s'aventurant sur ces terres - et cela pour le bien commun des arbres et des leurs habitants.
Bien commun dans lequel il incluait les dépenses pour la révolte. La jeune femme continua avec un sourire narquois, qu'il lui rendit sans flancher, répondant à sa question par une autre question :
- Et moi, je suis bien curieux de savoir quel droit vous autorise à couper la forêt ?
Question qui fut soudainement coupée par l'arrivée d'une petite furie des bois, sautillante de joie et vêtue d'une robe orange de servante, battant des mains avec enthousiasme. Il ne put retenir le sourire attendri qui lui vint aux lèvres alors qu'il se tournait vers elle et s'inclinait avec grandeur pour la saluer :
- Bien le bonjour, ma petite princesse des bois !
Il se redressa avec un sourire amusé et ajouta aussitôt, sans pouvoir se retenir d'y glisser une petite plaisanterie :
- Je te manquais déjà ?
Malgré tout, il était content de la voir. Surtout aussi joyeuse et insouciante. Il aimait ces moments où elle abandonnait son air grave pour redevenir simplement une enfant.
En tout cas, son arrivée semblait avoir apaisée la colère de la jeune femme. Si elle pensait que cela allait le distraire de ses impôts, elle se trompait royalement. Même si le don de son petit diadème lui tira un sourire, ce ne serait pas ce qui allait pardonner si facilement son affront fait aux bois.
Mais pour le moment, cela attendrait un peu. Non pas qu'il craignait de briser l'innocence de Cassandre – il savait bien ce qu'il en était –, ni qu'il oubliait, mais simplement que pour le moment, il avait une autre chose essentielle à demander :
- Montre-moi un peu comme cette robe te va bien !
Son ton était froid, tandis qu'elle répliquait. Ce qui fut bien loin de démonter Sylvère. Ce n'était pas la première personne à faire la difficile, ce ne serait pas la dernière non plus. En cinq ans, il en avait vu passer, des récalcitrants...
- Il y a une différence notable entre surveiller son domaine et espionner, gente dame. Ce n'est certainement pas en observant des jeunes femmes seules que je vais pouvoir manger.
Et comme ce n'était pas le cas, pourquoi l'aurait-il fait ? Il ne la trouvait même pas particulièrement jolie, pour ainsi dire.
- Et la seule personne qui devrait se sentir offensée ici n'est ni moi, ni vous. Mais la forêt. Les branches que vous avez coupées ne vous serviront à rien.
La forêt était bel et bien vivante, après tout. Et lui-même avait toujours fait attention à ne prendre que ce qu'il avait besoin. Et dans l'hypothèse même où cette jeune femme avait pris les branches coupées pour faire du feu – ce qui n'était pas le cas – elle aurait pu prendre celles qui étaient déjà mortes. À ses yeux, rien n'aurait su justifier ce comportement qu'il trouvait, pour ainsi dire, très irrespectueux.
Pour toute réponse, l'intruse reprit du même ton froid :
- Vous êtes donc le fameux Sylvère d'Aiguemorte, brigand recherché s'appropriant illégalement ce territoire forestier et volant aux nobles leur richesse pour un but... personnel ?
Voilà une description bien peu flatteuse, qu'il s'empressa de rectifier dans des mesures plus justes :
- Je suis donc, le fameux si vous voulez, Sylvère d'Aiguemorte, roi recherché, habitant ce territoire forestier que l'empire s'est approprié lui-même et dans lequel je ne fais que vivre, faisant payer un droit de passage, à toute personne s'aventurant sur ces terres - et cela pour le bien commun des arbres et des leurs habitants.
Bien commun dans lequel il incluait les dépenses pour la révolte. La jeune femme continua avec un sourire narquois, qu'il lui rendit sans flancher, répondant à sa question par une autre question :
- Et moi, je suis bien curieux de savoir quel droit vous autorise à couper la forêt ?
Question qui fut soudainement coupée par l'arrivée d'une petite furie des bois, sautillante de joie et vêtue d'une robe orange de servante, battant des mains avec enthousiasme. Il ne put retenir le sourire attendri qui lui vint aux lèvres alors qu'il se tournait vers elle et s'inclinait avec grandeur pour la saluer :
- Bien le bonjour, ma petite princesse des bois !
Il se redressa avec un sourire amusé et ajouta aussitôt, sans pouvoir se retenir d'y glisser une petite plaisanterie :
- Je te manquais déjà ?
Malgré tout, il était content de la voir. Surtout aussi joyeuse et insouciante. Il aimait ces moments où elle abandonnait son air grave pour redevenir simplement une enfant.
En tout cas, son arrivée semblait avoir apaisée la colère de la jeune femme. Si elle pensait que cela allait le distraire de ses impôts, elle se trompait royalement. Même si le don de son petit diadème lui tira un sourire, ce ne serait pas ce qui allait pardonner si facilement son affront fait aux bois.
Mais pour le moment, cela attendrait un peu. Non pas qu'il craignait de briser l'innocence de Cassandre – il savait bien ce qu'il en était –, ni qu'il oubliait, mais simplement que pour le moment, il avait une autre chose essentielle à demander :
- Montre-moi un peu comme cette robe te va bien !
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
- Fiche perso : Fiche.
Liens et RPs : Jeux forestiers.
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Cassandre avait pris le temps d'observer cette jeune femme qui faisait face à son grand frère. Elle se montrait brave mais un peu trop autoritaire. Elle n'était pas dans son château confortable ! Ici, c'était leur royaume ! Elle n'avait pas à négocier ou résister, tout tombait dans leur escarcelle. Et puis, elle était noble, alors il lui resterait plus qu'assez pour vivre.
Sylvère prit le temps de al saluer, heureux de la revoir. Elle sourit.
"Ben oui ! Et puis, surtout, j'ai réussi à avoir ce que tu sais. Je l'ai posé là où tu sais. Il faudra la laver par contre ! Elle est toute sale !"
La jeune femme noble en profita alors pour s'approcher et apparut moins menaçante que jusqu'alors. Elle s'excusait même de ne pas avoir la broche que Cassandre avait dit vouloir, sur un coup de tête, bien plus par jeu que par une réelle envie, puis posa à son étonnement un diadème sur sa tête. Elle la regarda, confuse.
"C'est... vraiment pour moi ?"
Se remettant peu à peu de sa surprise, Cassandre toucha le bijou qui lui ceignait le front et le trouva agréable à porter. Cela ne serrait pas du tout la tête. Elle courut s'admirer dans l'eau de la rivière et resta malgré tout étonnée de l'image qui lui apparaissait. Cela ne lui ressemblait pas beaucoup. C'était vraiment elle ? A ce moment, Sylvère lui demanda de lui montrer sa belle robe. Immédiatement, elle le rejoignit en adoptant d'une démarche un peu gracieuse, relevant les pans de sa robes. Devant son frère, elle s'inclina et réalisa une révérence plus que coquette.
"Qu'en pensez-vous, mon royal grand frère ?"
Une idée lui germa dans son esprit. Cette noble.. Elle n'était pas si méchante. Au contraire, elle avait su la toucher par son innocence. En jouant bien, il y avait moyen de lui faire payer de son plein gré de très bons impôts. Elle s'écarta de Sylvère et rejoignit la jeune femme d'un petit air contrit, les mains dans le dos.
"C'était gentil d'offrir votre diadème. Mais c'était surtout pour jouer. Et puis, pour une fois, j'avais envie d'avoir un bijou. Ils ont l'air si beaux. Mais en vrai... En vrai, mon frère a besoin d'argent pour m'élever. Nous avons perdu nos parents quand j'étais toute petite et lui il avait que quinze ans.. Il a quand même fait de son mieux. Mais..."
La petite comédienne se cacha le visage dans les mains et simula un pleur étouffé.
"Il travaillait comme apprenti en cordonnerie. Il était même doué. Mais... Mais il y a une épidémie de variole et le maître qui formait grand frère est mort. Tout le monde autour de nous mourait. Grand frère... Grand frère, il a eu peur. Pour moi. J'étais petite, fragile. Alors... Alors il a choisi qu'on s'installe ici en forêt, loin des risques de maladies, pour pas que je tombe malade. Il fait tout ça pour me protéger. Vous comprenez ? Mais il faut bien qu'on vive. Manger, ça va, la forêt, nous nourrit. Mais il me faut des vêtement et des médicaments. Je suis si fragile. Cet hiver, je vais encore être malade, c'est sûr, et grand frère va s’inquiéter."
Cassandre s'exprimait d'une toute petite voix, comme si elle était réellement malheureuse. A la toute fin, la fillette tendit avec une fausse timidité la main.
"S'il vous plaît, madame, donnez-nous quelque chose."
Sylvère prit le temps de al saluer, heureux de la revoir. Elle sourit.
"Ben oui ! Et puis, surtout, j'ai réussi à avoir ce que tu sais. Je l'ai posé là où tu sais. Il faudra la laver par contre ! Elle est toute sale !"
La jeune femme noble en profita alors pour s'approcher et apparut moins menaçante que jusqu'alors. Elle s'excusait même de ne pas avoir la broche que Cassandre avait dit vouloir, sur un coup de tête, bien plus par jeu que par une réelle envie, puis posa à son étonnement un diadème sur sa tête. Elle la regarda, confuse.
"C'est... vraiment pour moi ?"
Se remettant peu à peu de sa surprise, Cassandre toucha le bijou qui lui ceignait le front et le trouva agréable à porter. Cela ne serrait pas du tout la tête. Elle courut s'admirer dans l'eau de la rivière et resta malgré tout étonnée de l'image qui lui apparaissait. Cela ne lui ressemblait pas beaucoup. C'était vraiment elle ? A ce moment, Sylvère lui demanda de lui montrer sa belle robe. Immédiatement, elle le rejoignit en adoptant d'une démarche un peu gracieuse, relevant les pans de sa robes. Devant son frère, elle s'inclina et réalisa une révérence plus que coquette.
"Qu'en pensez-vous, mon royal grand frère ?"
Une idée lui germa dans son esprit. Cette noble.. Elle n'était pas si méchante. Au contraire, elle avait su la toucher par son innocence. En jouant bien, il y avait moyen de lui faire payer de son plein gré de très bons impôts. Elle s'écarta de Sylvère et rejoignit la jeune femme d'un petit air contrit, les mains dans le dos.
"C'était gentil d'offrir votre diadème. Mais c'était surtout pour jouer. Et puis, pour une fois, j'avais envie d'avoir un bijou. Ils ont l'air si beaux. Mais en vrai... En vrai, mon frère a besoin d'argent pour m'élever. Nous avons perdu nos parents quand j'étais toute petite et lui il avait que quinze ans.. Il a quand même fait de son mieux. Mais..."
La petite comédienne se cacha le visage dans les mains et simula un pleur étouffé.
"Il travaillait comme apprenti en cordonnerie. Il était même doué. Mais... Mais il y a une épidémie de variole et le maître qui formait grand frère est mort. Tout le monde autour de nous mourait. Grand frère... Grand frère, il a eu peur. Pour moi. J'étais petite, fragile. Alors... Alors il a choisi qu'on s'installe ici en forêt, loin des risques de maladies, pour pas que je tombe malade. Il fait tout ça pour me protéger. Vous comprenez ? Mais il faut bien qu'on vive. Manger, ça va, la forêt, nous nourrit. Mais il me faut des vêtement et des médicaments. Je suis si fragile. Cet hiver, je vais encore être malade, c'est sûr, et grand frère va s’inquiéter."
Cassandre s'exprimait d'une toute petite voix, comme si elle était réellement malheureuse. A la toute fin, la fillette tendit avec une fausse timidité la main.
"S'il vous plaît, madame, donnez-nous quelque chose."
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Jet de dés avec acte à point fort :
Leyria a tendance à se méfier des inconnus et donc ne croit si facilement leurs propos.
Comprend-t-elle la supercherie ?
Leyria a tendance à se méfier des inconnus et donc ne croit si facilement leurs propos.
Comprend-t-elle la supercherie ?
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Le membre 'Leyria de Phietom' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Acte à point fort' :
'Acte à point fort' :
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
"Monsieur" Sylvère d'Aiguemorte était donc fâché contre elle pour la simple raison qu'elle était devenue irrespectueuse envers les grands arbres de cette forêt en coupant leurs branches... Elles hésitait entre rire ouvertement de son air pitoyable ou devoir s'excuser pour cette insolence ou plutôt cet affront.
Leyria leva les yeux au ciel, c'était que le brigand ne se prenait pas pour n'importe qui ! En plus d'être un voleur se montrant "pour l'instant" insupportable ( car oui, elle lui laissait encore le temps de se rattraper sur son impolitesse... ) il avait un égocentrisme surdimensionné pour se nommer lui-même le roi de la forêt. En n'oubliant pas de se justifier ces vols aux riches qu'il assurait tout bonnement le cycle vital forestier. Bien sûr... Comme si la faune et la flore avaient besoin d'un garde pour les garder en sécurité...Elle était certaine que tous ces bijoux lui revenait entièrement. Tout cela parce que "Sa Majesté" se prenait pour un "rebelle" de la société. Cet homme commençait par franchement le désespéré, elle venait de comprendre pourquoi il était venu à s'exiler ici...
Elle contempla dans un sourire l'émerveillement de la petite qui avait l'air de beaucoup apprécié d'être considéré comme une princesse. Elle remarqua la forte relation qu'elle entretenait avec son grand frère, à peine à voir le sourire du jeune homme qu'il aimait énormément la présence de sa soeur qui avait eu le don d'apaiser leur "discussion" en quelques secondes.
Mais la joie de celle-ci se transforma en tristesse et pitié... Leyria assista avec attention à la prestation de la jeune fille, mais aucunes de ses paroles la toucha réellement puisque elle savait qu'elles étaient toutes fausses. Mais il fallait tout de même avouer que le rôle de la pauvre enfant malade fut jouer à merveille, à croire qu'elle avait pris des cours de théâtre. Ce spectacle l'amusa, la petite fille en elle-même la faisait rire. Leyria voyait clairement qu'elle était de mèche avec "son frère" et voulait l'aider à récupérer ses dites "impôts" mais elle avait réussi à sentir la supercherie assez rapidement. Que vouliez vous... Elle avait le don de se méfier de l'inconnu et se montrait à tout moment prête à répliquer à la moindre entourloupe. Cependant, elle se garda de lui dire qu'elle savait la vérité et rentra dans ce petit jeu.
Elle fit alors une fausse moue en prenant le même air attristé de l'enfant :
- Mon diadème n'est-il pas assez sophistiqué pour vous ?
En effet, cette ornement avait de quoi devenir presque riche, chacune de ces pierres devaient valoir une fortune.
Elle lâcha un soupire :
- Moi qui croyais pourtant avoir fait acte de générosité...
Leyria leva les yeux au ciel, c'était que le brigand ne se prenait pas pour n'importe qui ! En plus d'être un voleur se montrant "pour l'instant" insupportable ( car oui, elle lui laissait encore le temps de se rattraper sur son impolitesse... ) il avait un égocentrisme surdimensionné pour se nommer lui-même le roi de la forêt. En n'oubliant pas de se justifier ces vols aux riches qu'il assurait tout bonnement le cycle vital forestier. Bien sûr... Comme si la faune et la flore avaient besoin d'un garde pour les garder en sécurité...Elle était certaine que tous ces bijoux lui revenait entièrement. Tout cela parce que "Sa Majesté" se prenait pour un "rebelle" de la société. Cet homme commençait par franchement le désespéré, elle venait de comprendre pourquoi il était venu à s'exiler ici...
Elle contempla dans un sourire l'émerveillement de la petite qui avait l'air de beaucoup apprécié d'être considéré comme une princesse. Elle remarqua la forte relation qu'elle entretenait avec son grand frère, à peine à voir le sourire du jeune homme qu'il aimait énormément la présence de sa soeur qui avait eu le don d'apaiser leur "discussion" en quelques secondes.
Mais la joie de celle-ci se transforma en tristesse et pitié... Leyria assista avec attention à la prestation de la jeune fille, mais aucunes de ses paroles la toucha réellement puisque elle savait qu'elles étaient toutes fausses. Mais il fallait tout de même avouer que le rôle de la pauvre enfant malade fut jouer à merveille, à croire qu'elle avait pris des cours de théâtre. Ce spectacle l'amusa, la petite fille en elle-même la faisait rire. Leyria voyait clairement qu'elle était de mèche avec "son frère" et voulait l'aider à récupérer ses dites "impôts" mais elle avait réussi à sentir la supercherie assez rapidement. Que vouliez vous... Elle avait le don de se méfier de l'inconnu et se montrait à tout moment prête à répliquer à la moindre entourloupe. Cependant, elle se garda de lui dire qu'elle savait la vérité et rentra dans ce petit jeu.
Elle fit alors une fausse moue en prenant le même air attristé de l'enfant :
- Mon diadème n'est-il pas assez sophistiqué pour vous ?
En effet, cette ornement avait de quoi devenir presque riche, chacune de ces pierres devaient valoir une fortune.
Elle lâcha un soupire :
- Moi qui croyais pourtant avoir fait acte de générosité...
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
A mon tour de jeter les dés
Sylvère remarque-t-il que la petite histoire de Cassandre ne fonctionne pas sur Leyria ?
Sylvère remarque-t-il que la petite histoire de Cassandre ne fonctionne pas sur Leyria ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Le membre 'Sylvère d'Aiguemorte' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Audace' :
'Audace' :
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Alors Cassandre revenait aussi pour rapporter la fameuse soutane. Elle avait été rapide pour en trouver une. Comme promis. Il n'en avait jamais douté, cela dit. Elle était particulièrement débrouillarde, après tout. Et ce n'était pas la première fois qu'elle prouvait ses ressources. Malgré cela, elle restait une enfant. Une enfant qui avait manqué d'affection les dernières années de sa vie … sinon, le geste de cette noble ne l'aurait pas rendue aussi confuse. Elle n'avait plus l'habitude des cadeaux.
Il eut un sourire sincèrement ému lorsque Cassandre vint vers lui d'une démarche élégante pour lui montrer sa robe. A son niveau, elle s'inclina avec déférence. Qu'en pensait-il ? Qu'elle était adorable. La légitime princesse de la forêt.
- J'en dis que les arbres doivent être très fiers d'avoir une princesse comme vous, ma très gracieuse petite soeur.
Et il lui adressa un sourire plein de complicité. Il réfléchissait à la meilleure manière de récupérer ses impots quand Cassandre le prit de vitesse, en s'écartant de lui, les mains dans le dos. Sylvère en perdit ses moyens pendant quelques instants, alors qu'il l'écoutait. Depuis quand Cassandre l'aidait-elle à récolter le droit de passage qu'il exigeait ? C'était nouveau. Mais plaisant.
Et puis, oui, elle était bonne comédienne, sa petite soeur. On aurait presque pu penser que cette histoire était vraie. Le seul problème qu'il entrevoyait était le léger manque de cohérence entre ce récit et ses paroles précédentes. Cassandre en faisait peut-être un peu trop... même si la noble semblait marcher dans son jeu.
Malgré tout, il craignait tout de même que ce soit trop éloigné de la vérité. Cela pourrait mettre la puce à l'oreille de cette noble. Il fallait y parer avant que ce ne soit le cas. Alors, il intervint en adressant néanmoins un sourire reconnaissant à Cassandre :
- Ce n'est pas tout à fait la vraie histoire... Pardonnez ma petite princesse, elle essaye juste de m'aider. Parfois, je me demande si ce n'est pas elle qui veille sur moi, plutôt que l'inverse.
La stricte vérité, et il le reconnaissait volontiers, en toute humilité. Après tout, qui amenait biscuits et pots de confiture à chacune de ses visites ? Cassandre n'avait pas besoin que l'on veille sur elle, alors oui, c'était définitivement elle qui le gardait. Et certainement pas l'inverse.
- La vraie histoire est bien plus simple, et bien moins triste, je vous rassure. Je suis fils unique alors la petite princesse ici présente s'est gentillement proposée pour être ma merveilleuse soeur. Je n'ai pas revu mes parents depuis plusieurs années, et ils étaient effectivement artisans.
Cordonniers ou verriers. Il n'y avait, somme toute, pas grande différence. Il ne mentait pas, bien sûr, il omettait simplement un détail sans importance.
- Je ne suis pas parti parce qu'il y avait une épidémie de variole. Simplement parce que ma vie ne me plaisait pas et que j'ai toujours détesté être entouré de quatre murs. Libre à vous de trouver cela égoïste, car cela n'a jamais été que pour mon bien-être personnel. Et je l'assume.
Tout comme il assumait d'être recherché. Là étaient les conséquences de ses actions. S'il avait voulu vivre paisiblement, cela ne tenait qu'à lui. Désormais, il y avait néanmoins Cassandre. Cassandre qu'il souhaitait protéger réellement, ainsi que cette révolte qu'il avait rejoint pour elle. Contre des pots de confiture, un prix somme toute davantage symbolique qu'équitable.
Il eut un sourire, avant de reprendre :
- Sachez que vos actes de générosité ne sont pas considérés comme des impôts, libre à vous d'en faire. Quant à votre refus de payer, eh bien... Vous pouvez toujours faire demi-tour et contourner les bois. À votre guise.
Les choses étaient dites.
Il eut un sourire sincèrement ému lorsque Cassandre vint vers lui d'une démarche élégante pour lui montrer sa robe. A son niveau, elle s'inclina avec déférence. Qu'en pensait-il ? Qu'elle était adorable. La légitime princesse de la forêt.
- J'en dis que les arbres doivent être très fiers d'avoir une princesse comme vous, ma très gracieuse petite soeur.
Et il lui adressa un sourire plein de complicité. Il réfléchissait à la meilleure manière de récupérer ses impots quand Cassandre le prit de vitesse, en s'écartant de lui, les mains dans le dos. Sylvère en perdit ses moyens pendant quelques instants, alors qu'il l'écoutait. Depuis quand Cassandre l'aidait-elle à récolter le droit de passage qu'il exigeait ? C'était nouveau. Mais plaisant.
Et puis, oui, elle était bonne comédienne, sa petite soeur. On aurait presque pu penser que cette histoire était vraie. Le seul problème qu'il entrevoyait était le léger manque de cohérence entre ce récit et ses paroles précédentes. Cassandre en faisait peut-être un peu trop... même si la noble semblait marcher dans son jeu.
Malgré tout, il craignait tout de même que ce soit trop éloigné de la vérité. Cela pourrait mettre la puce à l'oreille de cette noble. Il fallait y parer avant que ce ne soit le cas. Alors, il intervint en adressant néanmoins un sourire reconnaissant à Cassandre :
- Ce n'est pas tout à fait la vraie histoire... Pardonnez ma petite princesse, elle essaye juste de m'aider. Parfois, je me demande si ce n'est pas elle qui veille sur moi, plutôt que l'inverse.
La stricte vérité, et il le reconnaissait volontiers, en toute humilité. Après tout, qui amenait biscuits et pots de confiture à chacune de ses visites ? Cassandre n'avait pas besoin que l'on veille sur elle, alors oui, c'était définitivement elle qui le gardait. Et certainement pas l'inverse.
- La vraie histoire est bien plus simple, et bien moins triste, je vous rassure. Je suis fils unique alors la petite princesse ici présente s'est gentillement proposée pour être ma merveilleuse soeur. Je n'ai pas revu mes parents depuis plusieurs années, et ils étaient effectivement artisans.
Cordonniers ou verriers. Il n'y avait, somme toute, pas grande différence. Il ne mentait pas, bien sûr, il omettait simplement un détail sans importance.
- Je ne suis pas parti parce qu'il y avait une épidémie de variole. Simplement parce que ma vie ne me plaisait pas et que j'ai toujours détesté être entouré de quatre murs. Libre à vous de trouver cela égoïste, car cela n'a jamais été que pour mon bien-être personnel. Et je l'assume.
Tout comme il assumait d'être recherché. Là étaient les conséquences de ses actions. S'il avait voulu vivre paisiblement, cela ne tenait qu'à lui. Désormais, il y avait néanmoins Cassandre. Cassandre qu'il souhaitait protéger réellement, ainsi que cette révolte qu'il avait rejoint pour elle. Contre des pots de confiture, un prix somme toute davantage symbolique qu'équitable.
Il eut un sourire, avant de reprendre :
- Sachez que vos actes de générosité ne sont pas considérés comme des impôts, libre à vous d'en faire. Quant à votre refus de payer, eh bien... Vous pouvez toujours faire demi-tour et contourner les bois. À votre guise.
Les choses étaient dites.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Cassandre rayonnait de fierté de défiler dans sa jolie robe découverte dans la grotte secrète et d'entendre les compliments de son grand frère. Elle s'obligea à feindre un sourire restreint, comme faisaient les dames nobles, puis s'inclina humblement pour effectuer une référence de remerciement.
"Vous êtes bien aimable, cher bien aimé souverain, pour ces agréables louanges. Nous saurons nous en souvenir."
La fillette étouffa un rire. C'était très drôle de jouer à imiter le langage précieux du roi au cul doré. Elle s'amusa à tourbillonner encore un peu avec sa robe pour bien l'exposer à Sylvère puis s'attela à conter cette tragique histoire à la jeune noble. Tout le long, Cassandre prit le temps de faire des pauses émotives, comme si la situation la peinait réellement. Elle évitait de regarder le visage de son interlocutrice, comme paraitre gênée par sa demande de charité.
Vers la fin de son histoire, Cassandre releva la tête et retint de se mordre les lèvres en constatant que la noble ne semblait pas désireuse de donner des impôts. Décidément, plus les gens avaient, moins ils lâchaient. Les rats ! Alors de l'insolence s'éveilla en elle.
"Ah, ben ça, non ! Le diadème, c'est un cadeau ! On va quand même pas le vendre ! Allez, faits pas votre radine, quoi ! Je suis sûre que vous avez un tas de choses inutile et une bourse bien remplie !"
Derrière elle, Sylvère s'avançait pour corriger son histoire et la démentir. Cassandre fronça les sourcils, un peu agacée de le voir mettre sa belle fable par terre. Elle entendit alors sa phrase où il se demandait si ce n'était pas elle qui veillait sur lui. Elle pouffa aussitôt.
"Mais je veille sur toi, Ys. Sans moi, tu ne fais que des bêtises ! Si j'étais là, tu mourrais de faim ou tu serais déjà pendu !"
Il n'avait pas eu besoin d'elle pour veiller sur lui depuis les cinq dernières années où il s'était installé dans cette forêt. Mais que c'était malgré amusant à dire ! Et puis, la noble, elle pouvait pas deviner la vérité, elle !
A son étonnement, Sylvère se mettait à vraiment tout avouer. Cassandre se recula et ft la tête, assez mauvaise. Elle s'adossa à un arbre, ronchonnante.
"T'as gâché mon histoire, Ys !"
Boudeuse, elle observa Sylvère qui essayait de reprendre son rançonnage de la noble. Et si elle s'amusait un peu ? Comme il avait gâché son histoire, elle pourrait bien lui gâcher son vol ! Justice serait rendue ! Discrète, la fillette s'écarta et fit semblant de cueillir des pommes de pin. Son attention restait cependant totalement focalisée sur la conversation et les gestes des deux adultes.
"Vous êtes bien aimable, cher bien aimé souverain, pour ces agréables louanges. Nous saurons nous en souvenir."
La fillette étouffa un rire. C'était très drôle de jouer à imiter le langage précieux du roi au cul doré. Elle s'amusa à tourbillonner encore un peu avec sa robe pour bien l'exposer à Sylvère puis s'attela à conter cette tragique histoire à la jeune noble. Tout le long, Cassandre prit le temps de faire des pauses émotives, comme si la situation la peinait réellement. Elle évitait de regarder le visage de son interlocutrice, comme paraitre gênée par sa demande de charité.
Vers la fin de son histoire, Cassandre releva la tête et retint de se mordre les lèvres en constatant que la noble ne semblait pas désireuse de donner des impôts. Décidément, plus les gens avaient, moins ils lâchaient. Les rats ! Alors de l'insolence s'éveilla en elle.
"Ah, ben ça, non ! Le diadème, c'est un cadeau ! On va quand même pas le vendre ! Allez, faits pas votre radine, quoi ! Je suis sûre que vous avez un tas de choses inutile et une bourse bien remplie !"
Derrière elle, Sylvère s'avançait pour corriger son histoire et la démentir. Cassandre fronça les sourcils, un peu agacée de le voir mettre sa belle fable par terre. Elle entendit alors sa phrase où il se demandait si ce n'était pas elle qui veillait sur lui. Elle pouffa aussitôt.
"Mais je veille sur toi, Ys. Sans moi, tu ne fais que des bêtises ! Si j'étais là, tu mourrais de faim ou tu serais déjà pendu !"
Il n'avait pas eu besoin d'elle pour veiller sur lui depuis les cinq dernières années où il s'était installé dans cette forêt. Mais que c'était malgré amusant à dire ! Et puis, la noble, elle pouvait pas deviner la vérité, elle !
A son étonnement, Sylvère se mettait à vraiment tout avouer. Cassandre se recula et ft la tête, assez mauvaise. Elle s'adossa à un arbre, ronchonnante.
"T'as gâché mon histoire, Ys !"
Boudeuse, elle observa Sylvère qui essayait de reprendre son rançonnage de la noble. Et si elle s'amusait un peu ? Comme il avait gâché son histoire, elle pourrait bien lui gâcher son vol ! Justice serait rendue ! Discrète, la fillette s'écarta et fit semblant de cueillir des pommes de pin. Son attention restait cependant totalement focalisée sur la conversation et les gestes des deux adultes.
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Son petit air attristé fit de loin pitié la petite princesse, elle se montra culottée et perdit toute la crédibilité de son récit dramatique. Leyria était prête à lui répondre toujours avec ce faux air déboussolé :
- Je suis vraim...
Mais le dit grand frère la coupa et se mit à vider son sac en avouant la véritable version des faits. En effet, elle n'était beaucoup plus banale et surtout moins tragique que celle de l'enfant. De plus, elle pouffa de rire quand celle-ci se mit à gronder sur lui en lui rappelant qu'elle était sa source vital.
Leyria se reconnut légèrement dans cet histoire, elle aussi ne pouvait supporter de rester dans de mêmes pièces pendant des heures. Elle avait tout essayé : le piano, la lecture, la broderie, la poésie... Pourtant comme à chaque fois, elle ne pouvait résister à cette forte envie de profiter des jardins, de s'entraîner à l'épée ou bien même de monter à cheval. Son père désespérait sur son cas de plus en plus surtout quand il pensait qu'elle devrait à à son âge et donc à la place trouver un mari convenable.
Elle enviait presque le brigand sur le droit de mener l'existence dont il souhaitait. Elle n'avait malheureusement pas cette chance... Elle aurait aimé plus que tout pouvoir aussi changé son destin et devenir ce qu'il avait toujours rêvé d'être. Mais on finissait toujours pas la traiter d'insouciante ou d'être bien trop rêveuse, elle leur répondait qu'un noble se devait d'être ambitieux et qu'il n'y avait aucun mal à choisir cette route. Leyria ne pouvait compter le nombre de fois où on avait tenté de lui donner raison, pourtant elle ne comprenait toujours point et continuait à graver son désir chevaleresque dans son âme.
Elle sortit de ces pensées quand il eut finit son monologue. Il était vraie qu'elle aurait pu continuer son chemin et partir comme si de rien n'était, cependant et "bizarrement" elle n'avait pas "vraiment" envie de retourner dans son château maintenant (de plus si c'était pour être "tout bonnement" accueilli par son père...). De plus elle apprécia l'acte d'honnêteté que le voleur lui a fait, alors qu'elle trouvait qu'il se montrait insolent auparavant. Elle se devait de se montrer plus docile également, et puis il n'avait au final pas tort sur le fait que ces bijoux lui étaient gênants...
Elle laissa un petit silence puis reprit :
- Dites-moi, combien devrais-je payer pour les dégâts causés ? Je me sentirais bien embêté de partir sans même avoir pu me faire pardonner par mes hôtes que j'ai traité irrespectueusement...
- Je suis vraim...
Mais le dit grand frère la coupa et se mit à vider son sac en avouant la véritable version des faits. En effet, elle n'était beaucoup plus banale et surtout moins tragique que celle de l'enfant. De plus, elle pouffa de rire quand celle-ci se mit à gronder sur lui en lui rappelant qu'elle était sa source vital.
Leyria se reconnut légèrement dans cet histoire, elle aussi ne pouvait supporter de rester dans de mêmes pièces pendant des heures. Elle avait tout essayé : le piano, la lecture, la broderie, la poésie... Pourtant comme à chaque fois, elle ne pouvait résister à cette forte envie de profiter des jardins, de s'entraîner à l'épée ou bien même de monter à cheval. Son père désespérait sur son cas de plus en plus surtout quand il pensait qu'elle devrait à à son âge et donc à la place trouver un mari convenable.
Elle enviait presque le brigand sur le droit de mener l'existence dont il souhaitait. Elle n'avait malheureusement pas cette chance... Elle aurait aimé plus que tout pouvoir aussi changé son destin et devenir ce qu'il avait toujours rêvé d'être. Mais on finissait toujours pas la traiter d'insouciante ou d'être bien trop rêveuse, elle leur répondait qu'un noble se devait d'être ambitieux et qu'il n'y avait aucun mal à choisir cette route. Leyria ne pouvait compter le nombre de fois où on avait tenté de lui donner raison, pourtant elle ne comprenait toujours point et continuait à graver son désir chevaleresque dans son âme.
Elle sortit de ces pensées quand il eut finit son monologue. Il était vraie qu'elle aurait pu continuer son chemin et partir comme si de rien n'était, cependant et "bizarrement" elle n'avait pas "vraiment" envie de retourner dans son château maintenant (de plus si c'était pour être "tout bonnement" accueilli par son père...). De plus elle apprécia l'acte d'honnêteté que le voleur lui a fait, alors qu'elle trouvait qu'il se montrait insolent auparavant. Elle se devait de se montrer plus docile également, et puis il n'avait au final pas tort sur le fait que ces bijoux lui étaient gênants...
Elle laissa un petit silence puis reprit :
- Dites-moi, combien devrais-je payer pour les dégâts causés ? Je me sentirais bien embêté de partir sans même avoir pu me faire pardonner par mes hôtes que j'ai traité irrespectueusement...
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Si le début de l'histoire avait été relativement crédible, de par les mots et le jeu d'acteur de Cassandre, la fin le fut nettement moins. Il fallait dire que malgré l'émotion glissée dans le discours, leur interlocutrice ne semblait toujours pas disposée à donner les impôts qu'ils exigeaient.
Ce en réponse de quoi Cassandre laissa son insolence se réveiller. Elle en oubliait un peu son rôle de petite soeur éplorée en traitant la jeune femme de radine, il fallait se le dire. Même si c'était fort amusant à regarder, Sylvère choisit ce moment pour intervenir.
Il vit bien alors, au visage agacé de la petite princesse des bois, qu'être démentie ne lui plaisait qu'à moitié. Pour ainsi dire, il commençait à la connaître et il ne doutait pas qu'elle trouverait un moyen de se venger. De préférence, quand cette noble serait encore présente dans la forêt. Mais enfin. Il n'empêchait que dire la vérité semblait rendre la jeune femme plus apte à payer, et c'était ce qu'il cherchait.
Et sans surprise, tandis qu'il confiait que Cassandre veillait certainement plus sur lui que l'inverse, la concernée saisit la perche au vol.
- Si j'étais pas là, tu mourrais de faim ou tu serais déjà pendu !
Ils savaient tous les deux pertinemment qu'il s'était jusque là très bien débrouillé sans elle, et que cela faisait cinq ans que les autorités cherchaient à lui mettre la main dessus sans jamais y parvenir. Mais la noble, elle, n'en savait rien. C'était justement pour cela que Cassandre le disait ainsi. Il ne s'agissait là ni plus ni moins de sa vengeance – du moins, une partie – pour avoir gâché sa petite histoire.
Alors il haussa des épaules et ne releva pas. Il se garda bien de lui faire remarquer que si on l'attrapait, ce ne serait pas la pendaison qui l'attendait. A vrai dire, les pendus avaient un sort presque enviable comparé à celui qu'on lui réservait dans un futur plus ou moins proche.
Il observa la mine boudeuse de Cassandre, tandis qu'elle pestait contre lui, en l'appelant Ys pour la seconde fois. Non pas que cela le gênait réellement, mais c'était là chose dangereuse. Si une personne faisait le lien entre lui et Ysengrin Zellers, ce serait un nouveau chef d'accusation qui s'ajouterait à la liste déjà importante. Il fallait simplement espéré que la noble ne relève pas ce diminutif surprenant, et que Cassandre s'en rendre compte, pour cesser de le dire à tout va.
- Navré, Lottie.
Petite tentative d'utiliser le premier prénom qu'elle lui avait donné, la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. L'appeler Charlotte serait peut-être suffisant pour lui rappeler qu'elle était la seule à connaître sa véritable identité ?
En tout cas, sa manoeuvre avait marché, et désormais, la jeune femme était prête à payer. Il eut un sourire, et haussa des épaules :
- Ce n'est pas moi que vous avez traité irrespectueusement, c'est la forêt.
Nuance sûrement sans importance pour elle mais capitale pour lui. Lui, il se fichait bien de l'irrespect des autres, il n'était qu'un homme. Mais les arbres, eux, avaient vu tellement de choses... Ils méritaient la reconnaissance.
Puisqu'elle demandait quoi payer, cependant, il la détailla de pied en cape. Et l'expression portait bien son nom, puisqu'il déclara ensuite :
- Votre cape fera amplement l'affaire.
Ce serait toujours utile un de ces jours et elle pourrait rejoindre la pile de vêtements amassés au cours de ces dernières années.
Ce en réponse de quoi Cassandre laissa son insolence se réveiller. Elle en oubliait un peu son rôle de petite soeur éplorée en traitant la jeune femme de radine, il fallait se le dire. Même si c'était fort amusant à regarder, Sylvère choisit ce moment pour intervenir.
Il vit bien alors, au visage agacé de la petite princesse des bois, qu'être démentie ne lui plaisait qu'à moitié. Pour ainsi dire, il commençait à la connaître et il ne doutait pas qu'elle trouverait un moyen de se venger. De préférence, quand cette noble serait encore présente dans la forêt. Mais enfin. Il n'empêchait que dire la vérité semblait rendre la jeune femme plus apte à payer, et c'était ce qu'il cherchait.
Et sans surprise, tandis qu'il confiait que Cassandre veillait certainement plus sur lui que l'inverse, la concernée saisit la perche au vol.
- Si j'étais pas là, tu mourrais de faim ou tu serais déjà pendu !
Ils savaient tous les deux pertinemment qu'il s'était jusque là très bien débrouillé sans elle, et que cela faisait cinq ans que les autorités cherchaient à lui mettre la main dessus sans jamais y parvenir. Mais la noble, elle, n'en savait rien. C'était justement pour cela que Cassandre le disait ainsi. Il ne s'agissait là ni plus ni moins de sa vengeance – du moins, une partie – pour avoir gâché sa petite histoire.
Alors il haussa des épaules et ne releva pas. Il se garda bien de lui faire remarquer que si on l'attrapait, ce ne serait pas la pendaison qui l'attendait. A vrai dire, les pendus avaient un sort presque enviable comparé à celui qu'on lui réservait dans un futur plus ou moins proche.
Il observa la mine boudeuse de Cassandre, tandis qu'elle pestait contre lui, en l'appelant Ys pour la seconde fois. Non pas que cela le gênait réellement, mais c'était là chose dangereuse. Si une personne faisait le lien entre lui et Ysengrin Zellers, ce serait un nouveau chef d'accusation qui s'ajouterait à la liste déjà importante. Il fallait simplement espéré que la noble ne relève pas ce diminutif surprenant, et que Cassandre s'en rendre compte, pour cesser de le dire à tout va.
- Navré, Lottie.
Petite tentative d'utiliser le premier prénom qu'elle lui avait donné, la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. L'appeler Charlotte serait peut-être suffisant pour lui rappeler qu'elle était la seule à connaître sa véritable identité ?
En tout cas, sa manoeuvre avait marché, et désormais, la jeune femme était prête à payer. Il eut un sourire, et haussa des épaules :
- Ce n'est pas moi que vous avez traité irrespectueusement, c'est la forêt.
Nuance sûrement sans importance pour elle mais capitale pour lui. Lui, il se fichait bien de l'irrespect des autres, il n'était qu'un homme. Mais les arbres, eux, avaient vu tellement de choses... Ils méritaient la reconnaissance.
Puisqu'elle demandait quoi payer, cependant, il la détailla de pied en cape. Et l'expression portait bien son nom, puisqu'il déclara ensuite :
- Votre cape fera amplement l'affaire.
Ce serait toujours utile un de ces jours et elle pourrait rejoindre la pile de vêtements amassés au cours de ces dernières années.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Cassandre simulait de jouer à cueillir des pommes de pins, comme si elle avait soudainement trouvé que tout ça devenait terriblement ennuyeux et n'avait plus envie de suivre la discussion des adultes. En réalité, ses oreille étaient plus qu’attentives à chaque mot prononcé. Elle grimaça d'entendre la voix de la noble qui se calmait et acceptait de payer les impôts réclamés. Sylvère ne le méritait pas pourtant ! Il avait ruiné sa belle histoire. D’ailleurs, il continuait à négocier et demandait la cape de la jeune femme.
Cassandre tourna la tête et reconnut qu'elle était belle et chaude. Ce serait un bon impôt. mais Sylvère ne l'aurait pas. Il n'avait pas été gentil. Un sourire provocateur se peignait sur son visage devenu diabolique. Le génie des bois se transformait en diablotin.
Alors, sa main se saisit d'une première pomme de pin et la lança dans le dos de son grand frère.
"Moi, je trouve, en fait que vous méritez pas de payer d'impôts !"
Espiègle, Cassandre lança deux autres pommes de pin vers Sylvère.
"Partez ! Je m'occupe de mon grand frère idiot !"
Sa main continua de lancer ses munitions. elle riait tout en bombardant Sylvère. C'était vraiment drôle comme jeu !
"Essaie de m'arrêter maintenant ! Allez essaie de m'arrêter et d'avoir te impôts ! T'es même capable je parie !"
Effrontée, elle lui ira la langue, narquoise.
Cassandre tourna la tête et reconnut qu'elle était belle et chaude. Ce serait un bon impôt. mais Sylvère ne l'aurait pas. Il n'avait pas été gentil. Un sourire provocateur se peignait sur son visage devenu diabolique. Le génie des bois se transformait en diablotin.
Alors, sa main se saisit d'une première pomme de pin et la lança dans le dos de son grand frère.
"Moi, je trouve, en fait que vous méritez pas de payer d'impôts !"
Espiègle, Cassandre lança deux autres pommes de pin vers Sylvère.
"Partez ! Je m'occupe de mon grand frère idiot !"
Sa main continua de lancer ses munitions. elle riait tout en bombardant Sylvère. C'était vraiment drôle comme jeu !
"Essaie de m'arrêter maintenant ! Allez essaie de m'arrêter et d'avoir te impôts ! T'es même capable je parie !"
Effrontée, elle lui ira la langue, narquoise.
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
"Le roi de la forêt" finit par lui demander sa cape, sans broncher elle le déboutonna celle-ci et la lui tendit mais elle soupira intérieurement. Elle se fichait bien de ne plus l'avoir, et était loin d'être comme ces nobles tellement radins qu'on pourrait croire qu'ils ont une réel affection pour ce qui leur appartient alors qu'ils ont largement d'argent pour s'en racheter une autre. Non le problème c'était qu’elle devrait une nouvelle fois trouver une excuse bidon pour expliquer le fait qu'elle revienne démunie de son diadème ainsi que de sa fameuse cape. En plus, elle doutait fortement que son père devienne assez dupe pour croire qu'elle les avait malencontreusement perdus.
Maintenant que ces impôts allaient être enfin payés, elle pourrait reprendre sa marche tranquillement et faire comme si rien ne c'était passé en entendant ici qu'une domestique ou un garde la retrouve et la ramène à son domaine. Mais ce n'était pas exactement le même scénario que pensait la petite "Lottie". Celle-ci commença à jeter des pommes de pin sur son grand frère en criant à la future marquise de s'enfuir en lui assurant qu'il ne pourrait la rattraper grâce à elle. Ce geste la fit sourire et lâcher un rire, elle voyait bien qu'elle restait rancunière face à "Ys" qui avait gâché sa si touchante et dramatique histoire.
Elle eut un sourire au coin et s'adressa à la petite :
- Tu as raison... C'est vrai qu'au final il s'est pas trop foulé pour les récupérer.
C'était vrai qu'il n'avait rien de terrifiant pour un brigand si recherché dans tous l'Empire. Il fallait dire qu'en niveau de crédibilité, il était très bas... surtout à l'arrivée de la jeune fille.
- Mais bon, il a tout de même réussit à me convaincre en ayant fait preuve d'honnêteté.
Maintenant que ces impôts allaient être enfin payés, elle pourrait reprendre sa marche tranquillement et faire comme si rien ne c'était passé en entendant ici qu'une domestique ou un garde la retrouve et la ramène à son domaine. Mais ce n'était pas exactement le même scénario que pensait la petite "Lottie". Celle-ci commença à jeter des pommes de pin sur son grand frère en criant à la future marquise de s'enfuir en lui assurant qu'il ne pourrait la rattraper grâce à elle. Ce geste la fit sourire et lâcher un rire, elle voyait bien qu'elle restait rancunière face à "Ys" qui avait gâché sa si touchante et dramatique histoire.
Elle eut un sourire au coin et s'adressa à la petite :
- Tu as raison... C'est vrai qu'au final il s'est pas trop foulé pour les récupérer.
C'était vrai qu'il n'avait rien de terrifiant pour un brigand si recherché dans tous l'Empire. Il fallait dire qu'en niveau de crédibilité, il était très bas... surtout à l'arrivée de la jeune fille.
- Mais bon, il a tout de même réussit à me convaincre en ayant fait preuve d'honnêteté.
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Sylvère arrive-t-il à attraper Cassandre ?
1 et 2 ; Cassandre réussit à fuir, sans difficulté.
3 ; Cassandre lui échappe de justesse.
4 ; Il arrive à l'attraper au dernier moment.
5 et 6 ; Il arrive à l'attraper facilement.
1 et 2 ; Cassandre réussit à fuir, sans difficulté.
3 ; Cassandre lui échappe de justesse.
4 ; Il arrive à l'attraper au dernier moment.
5 et 6 ; Il arrive à l'attraper facilement.
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Le membre 'Sylvère d'Aiguemorte' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
La noble défit sans faire d'histoire, la cape qui reposait sur ses épaules. Cape qu'elle lui donna ensuite. Il n'aurait plus qu'à la poser avec les autres vêtements, dans sa grotte. On avait jamais trop de déguisements !
La fourrure était douce entre ses mains. Chose pour laquelle il avait perdu l'habitude : ses doigts demeuraient plus habitués à toucher les troncs rugueux, plutôt que les fins tissus. Quant à la fourrure éliminée de son propre manteau, elle était loin de pouvoir rivaliser avec celle-ci...
Maintenant qu'il avait été payé, il n'avait plus de raison de la retenir ici. Il s'apprêtait à se décaler d'un pas ou deux, en signe de laisser-passer, quand quelque chose heurta son dos. Choc qui fut aussitôt suivi par la petite voix de Cassandre, qui venait rajouter son grain de sel de petit démon rancunier.
Il n'eut pas le temps de réagir qu'elle lançait déjà deux nouveaux projectiles — les pommes de pin qu'elle ramassait depuis plusieurs secondes. Il aurait dû se méfier, bien sûr ! Surtout qu'elle lui en voulait d'avoir gâché son émouvante histoire.
Il n'empêchait que son honnêteté avait eu son petit effet et qu'il les avait eu, ses impôts. Et c'était tout de même un peu exagéré de dire qu'il ne s'était pas foulé. Mais il ne releva pas. Il les avait, c'était ce qui importait. Même si Cassandre avait un avis différent et continuait de le canarder, du haut de son chêne, en lui tirant la langue et en le défiant de venir l'attraper.
Ce à quoi il ne se fit pas prier deux fois. Mais elle fut plus vive et en quelques sauts, elle était déjà redescendue en bas. De toute justesse, parce qu'il l'avait sentie lui filer entre les doigts. En restant perché dans son arbre, nonchalamment assis sur une branche située à plus de deux mètres de hauteur, il déclara en souriant et en faisant mine de s'incliner :
- Félicitations petite princesse. Mais on aura l'occasion de s'affronter de nouveau !
Sur ce, il se laissa tomber en arrière pour avoir la tête en bas, pour s'adresser à la noble :
- Puisque vous êtes toujours là et que vous ne semblez pas sur le point de partir non plus... Vous devez bien avoir un nom à nous donner ?
La fourrure était douce entre ses mains. Chose pour laquelle il avait perdu l'habitude : ses doigts demeuraient plus habitués à toucher les troncs rugueux, plutôt que les fins tissus. Quant à la fourrure éliminée de son propre manteau, elle était loin de pouvoir rivaliser avec celle-ci...
Maintenant qu'il avait été payé, il n'avait plus de raison de la retenir ici. Il s'apprêtait à se décaler d'un pas ou deux, en signe de laisser-passer, quand quelque chose heurta son dos. Choc qui fut aussitôt suivi par la petite voix de Cassandre, qui venait rajouter son grain de sel de petit démon rancunier.
Il n'eut pas le temps de réagir qu'elle lançait déjà deux nouveaux projectiles — les pommes de pin qu'elle ramassait depuis plusieurs secondes. Il aurait dû se méfier, bien sûr ! Surtout qu'elle lui en voulait d'avoir gâché son émouvante histoire.
Il n'empêchait que son honnêteté avait eu son petit effet et qu'il les avait eu, ses impôts. Et c'était tout de même un peu exagéré de dire qu'il ne s'était pas foulé. Mais il ne releva pas. Il les avait, c'était ce qui importait. Même si Cassandre avait un avis différent et continuait de le canarder, du haut de son chêne, en lui tirant la langue et en le défiant de venir l'attraper.
Ce à quoi il ne se fit pas prier deux fois. Mais elle fut plus vive et en quelques sauts, elle était déjà redescendue en bas. De toute justesse, parce qu'il l'avait sentie lui filer entre les doigts. En restant perché dans son arbre, nonchalamment assis sur une branche située à plus de deux mètres de hauteur, il déclara en souriant et en faisant mine de s'incliner :
- Félicitations petite princesse. Mais on aura l'occasion de s'affronter de nouveau !
Sur ce, il se laissa tomber en arrière pour avoir la tête en bas, pour s'adresser à la noble :
- Puisque vous êtes toujours là et que vous ne semblez pas sur le point de partir non plus... Vous devez bien avoir un nom à nous donner ?
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Depuis la branche où elle s'était perchée, Cassandre s'amusait bien à bombarder son grand frère de ses munitions improvisées. Elle oubliait sa motivation première, la vengeance pour avoir éventé sa jolie fable, et ne faisait véritablement que jouer. La fillette s'amusait même énormément à cibler Sylvère et à lui envoyer au visage ou dans le dos les pommes de pin.
Naturellement, Sylvère ne resta pas inactif et monta rapidement pour la cueillir sur cette branche. Elle rit.
"Et, tu crois que je vais rester là à t'attendre gentiment ?"
Sans attendre de réponse, la fillette quitta son perchoir et partit vers une direction opposée. L'animal se déplaçait cependant vite et se trouvait déjà sur ses talons. Et s'il al prenait ? Non, ça n'arriverait pas ! Elle ne se laisserait pas faire. Jamais ! Elle continua à essayer de s'échapper lorsque Cassandre un mouvement très proche de ses chevilles. Il s'accompagnait d'une respiration. Sylvère était là. Il allait l'avoir. Son orgueil se révolta immédiatement. Il n'en serait jamais question. Elle ne perdrait pas !
Le sol ne se trouvait plus si loin. A peu près un mètre. Un sourire narquois se dessina sur sa face et la fillette se mit debout un instant sur la branche, fixant Sylvère, puis plongea dans le vide.
"Adieu, grand frère !"
Cassandre conditionna son corps frêle et habile pendant la chute et se reçut sans aucun mal, les chevilles bien avant, en position fœtale. Elle se releva et sourit, insolente, à Sylvère, qui saluait sa victoire.
"Nanananère ! Tu as perdu ! Tu as perdu ! Sylvère a perdu, il s'est mis les doigts dans le cul !"
La fillette riait bruyamment en se mettant à chantonner gaiement cette chansonnette que elle et ses amis des rues disaient sans cesse après l'un de leurs jeux. Elle en oubliait le sermon sur les gros mots et surtout son esprit n'arrivait pas à comprendre que cul puisse en être un.
Peu à peu, Cassandre se calma puis se tourna vers la noble en entendant celle-ci lui adresser al parole. Elle répliqua, narquoise :
"Ah oui ! En gros, il vous a fait pitié, quoi ! Vous lui avez fait l'aumône comme à ces miséreux à qui on offre une pièce devant l'église !"
Peu après, Sylvère voulut connaitre son nom et Cassandre songea que cette femme n'était pas si désagréable que ça pour une noble. Peut-être... Elle passa les mains sous les jupons de sa robe puis sortit de plusieurs ans un superbe pain d'épice qui sentait bon l'orange, un pot de confiture et de la brioche.
"Vous avez faim ?"
La fillette sortit un long mouchoir et l'étendit sur l'herbe pour poser les victuailles dessus. Elle tourna la tête vers la noble.
"Vous pouvez venir si vous voulez. On en a assez pour plus que deux !"
Elle prit aussi un petit couteau et tailla plusieurs tranches dans le pain d'épice et la brioche.
"Alors, Sylvère, t'as pas faim ? T'en veux pas, toi ?"
Tout en se moquant gentiment de son grand frère, elle tartina de confiture les parts coupés de brioche. Il allait être bon ce goûter !
Naturellement, Sylvère ne resta pas inactif et monta rapidement pour la cueillir sur cette branche. Elle rit.
"Et, tu crois que je vais rester là à t'attendre gentiment ?"
Sans attendre de réponse, la fillette quitta son perchoir et partit vers une direction opposée. L'animal se déplaçait cependant vite et se trouvait déjà sur ses talons. Et s'il al prenait ? Non, ça n'arriverait pas ! Elle ne se laisserait pas faire. Jamais ! Elle continua à essayer de s'échapper lorsque Cassandre un mouvement très proche de ses chevilles. Il s'accompagnait d'une respiration. Sylvère était là. Il allait l'avoir. Son orgueil se révolta immédiatement. Il n'en serait jamais question. Elle ne perdrait pas !
Le sol ne se trouvait plus si loin. A peu près un mètre. Un sourire narquois se dessina sur sa face et la fillette se mit debout un instant sur la branche, fixant Sylvère, puis plongea dans le vide.
"Adieu, grand frère !"
Cassandre conditionna son corps frêle et habile pendant la chute et se reçut sans aucun mal, les chevilles bien avant, en position fœtale. Elle se releva et sourit, insolente, à Sylvère, qui saluait sa victoire.
"Nanananère ! Tu as perdu ! Tu as perdu ! Sylvère a perdu, il s'est mis les doigts dans le cul !"
La fillette riait bruyamment en se mettant à chantonner gaiement cette chansonnette que elle et ses amis des rues disaient sans cesse après l'un de leurs jeux. Elle en oubliait le sermon sur les gros mots et surtout son esprit n'arrivait pas à comprendre que cul puisse en être un.
Peu à peu, Cassandre se calma puis se tourna vers la noble en entendant celle-ci lui adresser al parole. Elle répliqua, narquoise :
"Ah oui ! En gros, il vous a fait pitié, quoi ! Vous lui avez fait l'aumône comme à ces miséreux à qui on offre une pièce devant l'église !"
Peu après, Sylvère voulut connaitre son nom et Cassandre songea que cette femme n'était pas si désagréable que ça pour une noble. Peut-être... Elle passa les mains sous les jupons de sa robe puis sortit de plusieurs ans un superbe pain d'épice qui sentait bon l'orange, un pot de confiture et de la brioche.
"Vous avez faim ?"
La fillette sortit un long mouchoir et l'étendit sur l'herbe pour poser les victuailles dessus. Elle tourna la tête vers la noble.
"Vous pouvez venir si vous voulez. On en a assez pour plus que deux !"
Elle prit aussi un petit couteau et tailla plusieurs tranches dans le pain d'épice et la brioche.
"Alors, Sylvère, t'as pas faim ? T'en veux pas, toi ?"
Tout en se moquant gentiment de son grand frère, elle tartina de confiture les parts coupés de brioche. Il allait être bon ce goûter !
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Voilà que maintenant, le """voleur""" se mettait à poursuivre la petite afin de l'attraper. Ah surtout pas ! Elle avait choisi son camp depuis longtemps et autant dire que la fillette se devait de gagner ! Elle se prit au jeu et l'encouragea :
- Te laisses pas faire ! - elle le prévint de son arrivé dangereuse - Attention !
Voir s'amuser des (soit disant) frère et soeur, la faisait sourire. Elle avait déjà rêvé à avoir auprès d'elle un frangin ou une soeurette avec qui elle pourrait jouer, taquiner, faire des bêtises ou même se confier. Mais on lui avait fait comprendre que ses parents ne pouvaient exaucer son voeu car paraît-il "ce serait la faute de sa mère"...
- Vive la princesse d'Aiguemort !
Elle ne put s'empêcher de rire à cette comparaison de très loin flatteuse. Il lui faisait pitié ?... Elle jeta son regard vers le jeune homme en question... Franchement ? Oui.
Elle qui pensait prendre un gros risque en s'aventurant dans une forêt redoutée de tous à cause de la présence, d'un brigand violent ou alors d'un violeur sans pitié ou même d'un manipulateur sadique... Comme elle pouvait maintenant le remarquer, il n'y avait rien mais alors RIEN de tout ça ! Elle en était limite déçue... Elle avouait qu'au fond, elle n'aurait pas dit non à de l'action et à devoir prouver ses capacités aux combats dans une situation réelle.
Elle sourit ironiquement :
- Disons plutôt que je l'ai aider à maintenir sa réputation.
Elle se tourna vers le """brigand""" et lui donna enfin une réponse :
- Appelez moi Leyria. - elle s'adressa non seulement à lui mais aussi à la fille - Et vous comment devrais-je vous appelez ?
La petite sortit de ses jupons un pot de confiture ainsi qu'une brioche et proposa à Leyria de la rejoindre à goûter. Quoi de mieux pour payer leur contrepartie à sa soit disant "rançon" ? La psychologie de la princesse de la forêt l'amusait et ne put que l'apprécier.
Elle lui répondit souriante dans une révérence :
- Je ne peux refuser un tel honneur.
Elle s'assit sur les feuilles mortes à côté de la jeune fille et finit par se servir une part. C'était si bon ! Elle prit le temps de mâcher pour garder le plus longtemps possible le goût de confiture en bouche. Elle enrichit au roi :
- Vous devriez acceptez car c'est délicieux !
- Te laisses pas faire ! - elle le prévint de son arrivé dangereuse - Attention !
Voir s'amuser des (soit disant) frère et soeur, la faisait sourire. Elle avait déjà rêvé à avoir auprès d'elle un frangin ou une soeurette avec qui elle pourrait jouer, taquiner, faire des bêtises ou même se confier. Mais on lui avait fait comprendre que ses parents ne pouvaient exaucer son voeu car paraît-il "ce serait la faute de sa mère"...
- Vive la princesse d'Aiguemort !
Elle ne put s'empêcher de rire à cette comparaison de très loin flatteuse. Il lui faisait pitié ?... Elle jeta son regard vers le jeune homme en question... Franchement ? Oui.
Elle qui pensait prendre un gros risque en s'aventurant dans une forêt redoutée de tous à cause de la présence, d'un brigand violent ou alors d'un violeur sans pitié ou même d'un manipulateur sadique... Comme elle pouvait maintenant le remarquer, il n'y avait rien mais alors RIEN de tout ça ! Elle en était limite déçue... Elle avouait qu'au fond, elle n'aurait pas dit non à de l'action et à devoir prouver ses capacités aux combats dans une situation réelle.
Elle sourit ironiquement :
- Disons plutôt que je l'ai aider à maintenir sa réputation.
Elle se tourna vers le """brigand""" et lui donna enfin une réponse :
- Appelez moi Leyria. - elle s'adressa non seulement à lui mais aussi à la fille - Et vous comment devrais-je vous appelez ?
La petite sortit de ses jupons un pot de confiture ainsi qu'une brioche et proposa à Leyria de la rejoindre à goûter. Quoi de mieux pour payer leur contrepartie à sa soit disant "rançon" ? La psychologie de la princesse de la forêt l'amusait et ne put que l'apprécier.
Elle lui répondit souriante dans une révérence :
- Je ne peux refuser un tel honneur.
Elle s'assit sur les feuilles mortes à côté de la jeune fille et finit par se servir une part. C'était si bon ! Elle prit le temps de mâcher pour garder le plus longtemps possible le goût de confiture en bouche. Elle enrichit au roi :
- Vous devriez acceptez car c'est délicieux !
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Cassandre était bien heureuse d'avoir réussi à lui échapper. Un peu trop, visiblement, puisqu'elle en oubliait sa promesse qu'elle lui avait faite quelques jours plus tôt au sujet des gros mots. Parce qu'à ses yeux, cul en faisait partie. Encore plus dans ce contexte. Et il se fit un malin plaisir de le lui rappeler, toujours assis sur une branche naturellement, comme s'il s'était agit d'une chaise :
- Dis-donc, jeune fille, gagner ne te donne pas l'autorisation de parler comme une charretière ! Tu avais promis de surveiller ton vocabulaire, dois-je te le rappeler ?
Et il n'en démordrait pas. Les mots étaient faits pour s'exprimer. Il avait une portée. Ils créaient un lien entre soi et son interlocuteur, et pouvaient à eux seuls décider de la nature de ce lien. Ils avaient un pouvoir, positif ou négatif, et il fallait en avoir conscience. Il aimait les jolis mots, ceux qui étaient agréables à entendre et qui faisaient plaisir. Non pas les autres.
Il laissa Cassandre le comparer à un miséreux à qui on fait l'aumône en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Ce n'était jamais une simple affaire d'obtenir ses impôts avec Cassandre. Et Leyria qui renchérissait. Il sourit de toutes ses dents et remarqua néanmoins :
- Je n'ai jamais cherché à construire la moindre réputation. Les gens se débrouillent très bien eux-mêmes pour la préserver.
Il balança ses jambes dans le vide comme un enfant, avant d'ajouter :
- Appelez-moi Sylvère. Ou si vous préférez faire dans le protocolaire, vous pouvez toujours m'appeler Majesté, bien sûr !
Il se laissa tomber en arrière, et écarta les bras pour faire semblant de saluer à l'envers. Ce fut ce moment que choisit Cassandre pour sortir de sous ses jupons de quoi manger. Son sourire s'aggrandit. Cette enfant était un vrai garde-manger sur pattes ! Il se demandait toujours comment elle pouvait cacher tant de choses dans les simples plis de sa robe ! Il ne voyait pas comment faire, et pourtant, il était sûrement l'un des seuls hommes à pouvoir se vanter d'avoir déjà mis des robes !
Cassandre tailla des tranches de pain d'épices et jeta dans sa direction :
- Alors, Sylvère, t'as pas faim ?
Ce fut le signal pour descendre de l'arbre. Il les rejoignit et attrapa en passant deux tranches de pain d'épices.
- J'ai toujours faim, jolie princesse, déclara-t-il en mordant à peines dents dedans. Surtout quand ça sent aussi bon !
- Dis-donc, jeune fille, gagner ne te donne pas l'autorisation de parler comme une charretière ! Tu avais promis de surveiller ton vocabulaire, dois-je te le rappeler ?
Et il n'en démordrait pas. Les mots étaient faits pour s'exprimer. Il avait une portée. Ils créaient un lien entre soi et son interlocuteur, et pouvaient à eux seuls décider de la nature de ce lien. Ils avaient un pouvoir, positif ou négatif, et il fallait en avoir conscience. Il aimait les jolis mots, ceux qui étaient agréables à entendre et qui faisaient plaisir. Non pas les autres.
Il laissa Cassandre le comparer à un miséreux à qui on fait l'aumône en levant les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Ce n'était jamais une simple affaire d'obtenir ses impôts avec Cassandre. Et Leyria qui renchérissait. Il sourit de toutes ses dents et remarqua néanmoins :
- Je n'ai jamais cherché à construire la moindre réputation. Les gens se débrouillent très bien eux-mêmes pour la préserver.
Il balança ses jambes dans le vide comme un enfant, avant d'ajouter :
- Appelez-moi Sylvère. Ou si vous préférez faire dans le protocolaire, vous pouvez toujours m'appeler Majesté, bien sûr !
Il se laissa tomber en arrière, et écarta les bras pour faire semblant de saluer à l'envers. Ce fut ce moment que choisit Cassandre pour sortir de sous ses jupons de quoi manger. Son sourire s'aggrandit. Cette enfant était un vrai garde-manger sur pattes ! Il se demandait toujours comment elle pouvait cacher tant de choses dans les simples plis de sa robe ! Il ne voyait pas comment faire, et pourtant, il était sûrement l'un des seuls hommes à pouvoir se vanter d'avoir déjà mis des robes !
Cassandre tailla des tranches de pain d'épices et jeta dans sa direction :
- Alors, Sylvère, t'as pas faim ?
Ce fut le signal pour descendre de l'arbre. Il les rejoignit et attrapa en passant deux tranches de pain d'épices.
- J'ai toujours faim, jolie princesse, déclara-t-il en mordant à peines dents dedans. Surtout quand ça sent aussi bon !
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
La jeune femme l'avait encouragé pendant sa poursuite dans l'arbre et Cassandre se fit la réflexion que celle-ci était bien singulière. Pour une noble, elle était même... agréable. C'était assez déroutant. En revanche, son grand frère n'appréciait pas de l'entendre jurer. Enfin, elle n'avait pas dit de gros mots. Il ne lui semblait pas.
"Mais... Mais j'(ai pas dit de gros mots !"
Elle s'éloigna là-dessus pour aller préparer le goûter pendant que Leyria et Sylvère parler des identités. Il y avait fort à faire en coupant ce pain d'épice et cette brioche puis en tartinant avec soin les parts de brioche avec de al délicieuse confiture. Ses doigts se retrouvèrent rapidement tâchés. Elle les nettoyait en les léchant, sans aucune forme d'élégance.
Au signal que le goûter était prêt, les deux adultes radinèrent aussitôt. Elle ne put s'empêcher de commenter :
"Aussi goinfres l'un que l'autres, je vois !"
Sur ce, elle croqua pour sa part dans une tranche de pain d'épice.
"C'est bon ? La brioche, c'st moi qui l'ai faite hier ! Et le pain d'épice, je l'ai acheté ! Dame Irène me donne un peu d'argent chaque semaine. Alors j'ai un peu économisé pour acheter quelque chose qui pourrait te faire plaisir, Sylvère. Tu aimes, hein ?"
Elle baissa soudain la tête et se demanda si son grand frère aimai vraiment cet aliment. Il mangeait à peu près tout, oui amis si c'était un mets qu'il détestait ?
"Mais... Mais j'(ai pas dit de gros mots !"
Elle s'éloigna là-dessus pour aller préparer le goûter pendant que Leyria et Sylvère parler des identités. Il y avait fort à faire en coupant ce pain d'épice et cette brioche puis en tartinant avec soin les parts de brioche avec de al délicieuse confiture. Ses doigts se retrouvèrent rapidement tâchés. Elle les nettoyait en les léchant, sans aucune forme d'élégance.
Au signal que le goûter était prêt, les deux adultes radinèrent aussitôt. Elle ne put s'empêcher de commenter :
"Aussi goinfres l'un que l'autres, je vois !"
Sur ce, elle croqua pour sa part dans une tranche de pain d'épice.
"C'est bon ? La brioche, c'st moi qui l'ai faite hier ! Et le pain d'épice, je l'ai acheté ! Dame Irène me donne un peu d'argent chaque semaine. Alors j'ai un peu économisé pour acheter quelque chose qui pourrait te faire plaisir, Sylvère. Tu aimes, hein ?"
Elle baissa soudain la tête et se demanda si son grand frère aimai vraiment cet aliment. Il mangeait à peu près tout, oui amis si c'était un mets qu'il détestait ?
Re: [4 novembre 1597] Les impôts royaux
Elle enrichit à la jeune fille, la bouche à moitié pleine :
- A la fois comment veux tu résister à un si bon goûter ?
Après avoir finit sa part, elle lécha aussi ces doigts ne voulant pas en perdre une seule miette.
On lui aurait reproché sévèrement ce comportement car il était était très mal vu de faire cela lorsqu'on était une marquise héritière. Mais Leyria mettait rapidement ces bonne manières de côté, surtout quand elle était en pleine fugue. Cela en était en quelque sorte son but en faite...
- Je te remercie, c'était trop bon.
Puis, la jeune femme repensa à quelque chose d'assez problématique...
Elle se rappela qu'en ce moment même les gardes ainsi que les domestiques du palais devaient la chercher dans tous les recoins du domaine et ses alentours pour la trouver. De plus et connaissant son père, il avait dû employer les grands moyens en ordonnant aux soldats d'aller sûrement jeter un oeil dans cette forêt... Ils se connaissaient que trop mutuellement, elle et lui...
Alors pour ne pas leur attirer plus d'ennuis que cela elle décida de partir, même si au fond elle ne le voulait pas... Elle se leva, sourit en coin à la petite et à "Sa Majesté" :
- Ce n'est pas tout mais j'ai une promenade à terminer, moi. - elle jeta un regard à Sylvère - Je ferais attention de ne plus blesser les arbres de votre royaume, je vous le promet. - son sourire devint espiègle - Et peut-être qu'un jour, je retomberais par malheur sur le brigand voleur de cape et sur sa chipie de princesse prêts à me jouer encore un mauvais tour. Après tout, qui sait ?
Restant souriante, elle finit par leur tourner le dos et elle continua son chemin.
- A la fois comment veux tu résister à un si bon goûter ?
Après avoir finit sa part, elle lécha aussi ces doigts ne voulant pas en perdre une seule miette.
On lui aurait reproché sévèrement ce comportement car il était était très mal vu de faire cela lorsqu'on était une marquise héritière. Mais Leyria mettait rapidement ces bonne manières de côté, surtout quand elle était en pleine fugue. Cela en était en quelque sorte son but en faite...
- Je te remercie, c'était trop bon.
Puis, la jeune femme repensa à quelque chose d'assez problématique...
Elle se rappela qu'en ce moment même les gardes ainsi que les domestiques du palais devaient la chercher dans tous les recoins du domaine et ses alentours pour la trouver. De plus et connaissant son père, il avait dû employer les grands moyens en ordonnant aux soldats d'aller sûrement jeter un oeil dans cette forêt... Ils se connaissaient que trop mutuellement, elle et lui...
Alors pour ne pas leur attirer plus d'ennuis que cela elle décida de partir, même si au fond elle ne le voulait pas... Elle se leva, sourit en coin à la petite et à "Sa Majesté" :
- Ce n'est pas tout mais j'ai une promenade à terminer, moi. - elle jeta un regard à Sylvère - Je ferais attention de ne plus blesser les arbres de votre royaume, je vous le promet. - son sourire devint espiègle - Et peut-être qu'un jour, je retomberais par malheur sur le brigand voleur de cape et sur sa chipie de princesse prêts à me jouer encore un mauvais tour. Après tout, qui sait ?
Restant souriante, elle finit par leur tourner le dos et elle continua son chemin.
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