[13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
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[13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Maintenant que la question Alexandre Bellanger était sur le point d'être réglée, Coldris allait pouvoir passer au second point de sa liste à savoir trouver une fiancée à son fils. A presque trente ans, il était plus que l'heure de se marier. Il lui aurait volontiers laisser choisir son épouse à quelques restrictions près mais celui-ci avait décider de les préférer plus masculines au grand damne de son père.
S'il croyait échapper aux alliances, il se fourvoyait! Depuis la mort de Béréncice qui n'était officiellement qu'un malheureux accident de chasse, Alduis demeurait son unique enfant. Officiel du moins. Et c'était bien pour cette raison qu'il comptait reconnaitre Sarkeris.
Parmi les prétendantes qu'il avait choisi se trouver Bélyl Cassin. Fille du Général Cassin qui avait déjà le loisir de connaitre son fils. Pour le meilleur ou pour le pire. Si Alduis pouvait se montrer terriblement impertinent, il n'en demeurait pas moins une fine lame et un officier respecté par ses subalternes.
Coldris montait son étalon noir de jais. Celui qui lui donnait incontestablement une certaine prestance et qui s'accordait avec ce costume si austère qui était en permanence le sien. Il se présenta brièvement et entra dans la Cour de la caserne. Le bruits des sabots retentissaient sur les pavés dans un trot parfaitement cadencé. Il mit pied à terre avant de confier sa monture à un jeune écuyer.
- Coldris de Fromart, Ministre des Affaires Etrangères. Je viens voir le Général Cassin. se présenta-t-il sèchement.
Etait-il réellement encore nécessaire de se présenter? Il en doutait mais le faisait par pur plaisir de rappel du pouvoir qui était le sien. Quelques minutes plus tard, l'aide de camp du Général l'invita à le suivre. Il traversa les lieux sans la moindre attention pour l'environnement, tout concentré qu'il était sur sa mission du jour.
- Général Cassin! Quel plaisir de vous revoir.
Il inclina poliment la tête en guise de respect sans se défaire de son sourire bien trop souvent absent de ses lèvres. Mais un mariage n'était-il pas signe de bonheur?
S'il croyait échapper aux alliances, il se fourvoyait! Depuis la mort de Béréncice qui n'était officiellement qu'un malheureux accident de chasse, Alduis demeurait son unique enfant. Officiel du moins. Et c'était bien pour cette raison qu'il comptait reconnaitre Sarkeris.
Parmi les prétendantes qu'il avait choisi se trouver Bélyl Cassin. Fille du Général Cassin qui avait déjà le loisir de connaitre son fils. Pour le meilleur ou pour le pire. Si Alduis pouvait se montrer terriblement impertinent, il n'en demeurait pas moins une fine lame et un officier respecté par ses subalternes.
Coldris montait son étalon noir de jais. Celui qui lui donnait incontestablement une certaine prestance et qui s'accordait avec ce costume si austère qui était en permanence le sien. Il se présenta brièvement et entra dans la Cour de la caserne. Le bruits des sabots retentissaient sur les pavés dans un trot parfaitement cadencé. Il mit pied à terre avant de confier sa monture à un jeune écuyer.
- Coldris de Fromart, Ministre des Affaires Etrangères. Je viens voir le Général Cassin. se présenta-t-il sèchement.
Etait-il réellement encore nécessaire de se présenter? Il en doutait mais le faisait par pur plaisir de rappel du pouvoir qui était le sien. Quelques minutes plus tard, l'aide de camp du Général l'invita à le suivre. Il traversa les lieux sans la moindre attention pour l'environnement, tout concentré qu'il était sur sa mission du jour.
- Général Cassin! Quel plaisir de vous revoir.
Il inclina poliment la tête en guise de respect sans se défaire de son sourire bien trop souvent absent de ses lèvres. Mais un mariage n'était-il pas signe de bonheur?
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
[justify]
Joseph était, une fois n'est pas coutume, assis à son bureau, en train de consulter des papiers. Cet inventaire des armes et de la poudre était interminable... Il ne dirait pas non à une petite interruption inopinée, peu importe laquelle. Il soupira en entendant des bruits de chevaux dans la cour. Il fronça les sourcils et leva le nez de ses papiers. Auraient-il de la visite ? Cela lui ferait enfin une distraction ! Il sourit et fit tourner sa mine graphite, attendant les pas qui ne sauraient tarder dans l'escalier. Son aide de camp ne tarda pas à arriver et claqua les talons.
- Alors, Tassin ?
- le ministre des Affaires Étrangères s'est présenté, Général. Il demande à vous voir.
Le sourcil broussailleux de Joseph se leva, intrigué. Le ministre, ici ? Oh, que venait-il donc lui annoncer... Une nouvelle bataille ? Ou autre chose... Quoique, avec ce bonhomme de toute façon, on disait toujours que toute discussion ressemblait à une vaste bataille. Et il paraissait que le ministre avait autant de victoires à son palmarès que lui... Il soupira. Ce n'était pas vraiment l'interruption qu'il souhaitait mais il ferait avec.
- Bien ! Alors allons, garçon, allez me le chercher pour l'amener ici !
Tassin hocha la tête et tourna les talons pour conduire le ministre à son maître. Joseph prit le parti de se mettre debout pour l'accueillir et le salua d'un hochement de tête.
- Bonjour, monsieur le ministre ! Que nous vaut l'honneur de votre visite ?
Il souriait, ce qui était très inhabituel. Quelle idée avait-il donc en tête ? Pas quelque chose de militaire, il n'y aurait aucune raison... Joseph décida de sourire un peu lui aussi, quoique cela suppose.
Joseph était, une fois n'est pas coutume, assis à son bureau, en train de consulter des papiers. Cet inventaire des armes et de la poudre était interminable... Il ne dirait pas non à une petite interruption inopinée, peu importe laquelle. Il soupira en entendant des bruits de chevaux dans la cour. Il fronça les sourcils et leva le nez de ses papiers. Auraient-il de la visite ? Cela lui ferait enfin une distraction ! Il sourit et fit tourner sa mine graphite, attendant les pas qui ne sauraient tarder dans l'escalier. Son aide de camp ne tarda pas à arriver et claqua les talons.
- Alors, Tassin ?
- le ministre des Affaires Étrangères s'est présenté, Général. Il demande à vous voir.
Le sourcil broussailleux de Joseph se leva, intrigué. Le ministre, ici ? Oh, que venait-il donc lui annoncer... Une nouvelle bataille ? Ou autre chose... Quoique, avec ce bonhomme de toute façon, on disait toujours que toute discussion ressemblait à une vaste bataille. Et il paraissait que le ministre avait autant de victoires à son palmarès que lui... Il soupira. Ce n'était pas vraiment l'interruption qu'il souhaitait mais il ferait avec.
- Bien ! Alors allons, garçon, allez me le chercher pour l'amener ici !
Tassin hocha la tête et tourna les talons pour conduire le ministre à son maître. Joseph prit le parti de se mettre debout pour l'accueillir et le salua d'un hochement de tête.
- Bonjour, monsieur le ministre ! Que nous vaut l'honneur de votre visite ?
Il souriait, ce qui était très inhabituel. Quelle idée avait-il donc en tête ? Pas quelque chose de militaire, il n'y aurait aucune raison... Joseph décida de sourire un peu lui aussi, quoique cela suppose.
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Une fois les salutations d’usage effectuées, Coldris ne put s’empêcher de jeter un rapide coup d’œil aux documents disposés sur le bureau du Général : une suite de tableau et de chiffres, sans doute un inventaire. Le genre de rapport détaillé dont raffolait le Premier Conseiller. Une chose était sûre, ce n’était pas Cassin qui risquait de s’amuser à détourner de la poudre à canon et autres munitions, l’homme était bien trop intègre pour cela.
Il dégrafa sa houppelande noire et la posa sur l’un des fauteuils.
– Vous permettez ? demanda-t-il en tirant la chaise qui faisait face au bureau.
Sans attendre la réponse, il s’y installa. C’était plus ce genre de formule rituel qu’imposait la politesse d’usage qu’une réelle demande.
– Ne faites donc pas cette tête suspicieuse, Général ! Je viens vous voir à titre personnel aujourd’hui et non pour vous envoyer en Djerdan. Pas maintenant du moins.
Car il ne fallait pas se leurrer, ce n’était plus qu’une question de temps avant que le Roi ne décide de lancer les premières frappes sur l’ultime royaume libre du continent. Coldris entrelaça ses doigts sur le bureau.
– Je souhaiterai discuter d’une alliance entre nos deux familles.
Et par alliance, il sous-entendait bien évidemment mariage.
Il dégrafa sa houppelande noire et la posa sur l’un des fauteuils.
– Vous permettez ? demanda-t-il en tirant la chaise qui faisait face au bureau.
Sans attendre la réponse, il s’y installa. C’était plus ce genre de formule rituel qu’imposait la politesse d’usage qu’une réelle demande.
– Ne faites donc pas cette tête suspicieuse, Général ! Je viens vous voir à titre personnel aujourd’hui et non pour vous envoyer en Djerdan. Pas maintenant du moins.
Car il ne fallait pas se leurrer, ce n’était plus qu’une question de temps avant que le Roi ne décide de lancer les premières frappes sur l’ultime royaume libre du continent. Coldris entrelaça ses doigts sur le bureau.
– Je souhaiterai discuter d’une alliance entre nos deux familles.
Et par alliance, il sous-entendait bien évidemment mariage.
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph remarqua qu'il s'attardait un peu sur son inventaire. Il paraissait que le ministre aimait les chiffres. Au moins n'aurait-il rien à redire sur son rapport ! Il pencha la tête et regarda l'homme s'installer avant même qu'il ne donne de réponse. Il hocha la tête et ne prit pas la peine de répondre par oral avant de s'asseoir lui-même. Après tout, ça ne servait pas à grand-chose de se perdre en palabre.
Il sourit de façon un peu crispé à la suite. Oui, il s'en doutait, il ne ferait pas l'effort de se déplacer dans ce cas, une missive suffirait. Et pour ce qui était de Drejdan... Il ferait son travail, comme d'habitude, mais tout cela ne lui disait rien qui vaille. Il était plutôt de l'avis de Mère Suzanne sur ce plan. Pourquoi vouloir tout avaler, alors que les alliés semblaient être fidèles et prêts à coopérer dans les meilleurs termes ? Ça n'avait pas de sens... Mais encore une fois, peut-être ne réfléchissait-il pas avec un logique de roi.
Il posa sa joue contre son poing et haussa un sourcil à la mention d'alliance. Bien sûr qu'il comprit mariage... Avec Bélyl ? Et Alduis ? Il se retint de siffler. Sacré mélange... Il se redressa.
- Marier nos enfants respectifs ? Voilà une proposition importante...
Il le laissa continuer. Il n'était pas noble et il y avait bien d'autres beaux partis dans la région. Alors il voulait savoir pourquoi. Voulait-il affermir le pouvoir militaire de son fils ?
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
S’il y avait bien une chose que Coldris appréciait chez le Général Cassin, c’était bien qu’il ne s’embarrassait pas de fioritures. C’était un homme d’action, efficace, qui allait droit au but. Loin de se détendre, le militaire paraissait tendu et son sourire ressemblait plus à une grimace qu’à un véritable sourire. A croire que des fils invisibles s’efforçaient d’étirer les commissures de ses lèvres. Il n’y préta cependant pas plus d’attention que cela, il avait l’habitude de ce genre de réaction. Il fallait dire que sa réputation le précédait bien souvent et qu’on l’accueillait avec autant de joie qu’un corbeau…
Il poursuivit donc pour en venir à l’objet de sa visite, sans passer par quatre chemins. Une proposition de mariage entre sa fille Bélyl et son fils Alduis. Bien que roturier, les Cassin disposaient d’un pouvoir important tant sur le plan militaire que religieux. Il était toujours bon de pouvoir compter sur des alliés de poids. Et c’était incontestablement mieux lorsque ces alliés faisaient partis de votre propre famille.
– Je dirais même mieux : importante et intéressante, n’est-ce pas? répondit-il avec un large sourire.
Mais il voyait bien que cela ne suffisait pas à assouvir les questionnements de l’officier. Si ses lèvres ne laissaient échapper aucun son, son regard dansait sous les interrogations multiples. Coldris reprit aussitôt avec ce mélange si caractéristique de sérieux et de nonchalance qu’il usait lors de ses conversations privées.
– Et bien vous le savez aussi bien que moi : Alduis à passer sa dernière décennie à courir les champs de bataille. Il est désormais temps qu’il se range et pense à fonder une famille à son tour. Je sais qu’il a énormément de respect pour votre personne, sans parler de votre fille qui est absolument charmante et pleine de délicatesse.
Certes, il préférait les femmes hors de son lit - et entièrement habillées-. Mais une peu de douceur féminine dans sa vie ne lui ferait pas de mal. Après tout, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour voir qu’il n’avait jamais vraiment fait le deuil de sa mère…
– Et puis cela vous permettra de mettre un pied dans la noblesse, vous le méritez bien, Général.
Et c’était là parfaitement sincère. L’homme avait servi son pays (et ses projets) avec dévotion et talent. Il s’était hissé seul jusque là et méritait bien rétribution pour son exercice et sa loyauté indéfectible. Joseph Cassin valait indubitablement mieux que bon nombre de nobliaux engoncés dans leur costume criard, s’empiffrant à ne plus savoir quoi faire.
Enfin… Même ces derniers avaient une certaine utilité pour qui savait la trouver…
Il poursuivit donc pour en venir à l’objet de sa visite, sans passer par quatre chemins. Une proposition de mariage entre sa fille Bélyl et son fils Alduis. Bien que roturier, les Cassin disposaient d’un pouvoir important tant sur le plan militaire que religieux. Il était toujours bon de pouvoir compter sur des alliés de poids. Et c’était incontestablement mieux lorsque ces alliés faisaient partis de votre propre famille.
– Je dirais même mieux : importante et intéressante, n’est-ce pas? répondit-il avec un large sourire.
Mais il voyait bien que cela ne suffisait pas à assouvir les questionnements de l’officier. Si ses lèvres ne laissaient échapper aucun son, son regard dansait sous les interrogations multiples. Coldris reprit aussitôt avec ce mélange si caractéristique de sérieux et de nonchalance qu’il usait lors de ses conversations privées.
– Et bien vous le savez aussi bien que moi : Alduis à passer sa dernière décennie à courir les champs de bataille. Il est désormais temps qu’il se range et pense à fonder une famille à son tour. Je sais qu’il a énormément de respect pour votre personne, sans parler de votre fille qui est absolument charmante et pleine de délicatesse.
Certes, il préférait les femmes hors de son lit - et entièrement habillées-. Mais une peu de douceur féminine dans sa vie ne lui ferait pas de mal. Après tout, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour voir qu’il n’avait jamais vraiment fait le deuil de sa mère…
– Et puis cela vous permettra de mettre un pied dans la noblesse, vous le méritez bien, Général.
Et c’était là parfaitement sincère. L’homme avait servi son pays (et ses projets) avec dévotion et talent. Il s’était hissé seul jusque là et méritait bien rétribution pour son exercice et sa loyauté indéfectible. Joseph Cassin valait indubitablement mieux que bon nombre de nobliaux engoncés dans leur costume criard, s’empiffrant à ne plus savoir quoi faire.
Enfin… Même ces derniers avaient une certaine utilité pour qui savait la trouver…
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph ne se leurrait pas, il jouait très mal avec le ministre et absolument tout ce qu'il pensait devait se lire sur son visage. Tant pis... Il n'était pas là pour faire joujou à la politique. Ça ne l'intéressait pas et il s'en méfiait. C'était un jeu dangereux qui avait déjà eu bien des têtes.
Joseph pencha la tête à sa précision. Ça dépendait dans quel sens... Intéressant oui, pour quelqu'un qui aurait soif d'un mariage prestigieux. Mais l'essentiel était aussi que sa fille ait un bon mari qui prendrait bien soin d'elle. Il écouta avec attention le discours explicatif et hocha la tête.
Oui, je vois. Et en effet, j'ai aussi beaucoup de respect pour lui, c'est un très bon soldat.
Pour le reste, il ne savait pas. Il hésitait. Il n'ignorait pas qu'il n'y avait pas de fumée sans feu, notamment avec ces fameuses rumeurs de cruauté et de barbarisme. Et puis, il l'avait vu maladif, un peu violent. Si ça se reproduirait, serait-ce cette fois Bélyl qui prendrait ?
Le dernier argument le surprit un peu. La noblesse ? Oh, terrain glissant et dangereux, il n'était pas sans se rappeler le malheureux exemple d'Antoine. Il pouvait être mauvais de poursuivre ces fantômes-là que peu d'entre eux parvenaient à attraper... Il se redressa et croisa les bras.
- Eh bien, je suis flatté, c'est une offre très généreuse. Je pense en parler avec ma fille. Avez-vous également d'autres candidates ?
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph parlait peu mais le ministre lisait son visage comme un livre ouvert. Sa tête qui se penchait sur la droite, son attention, son hochement : il voyait parfaitement qu’il n’était pas entièrement convaincu par cette idée qui ne pouvait non plus être décliné sans y songer réellement.
A son tour, il opina lentement de la tête. Alduis était en effet un excellent élément à l’armée. On ne pouvait pas dire le contraire. Téméraire au combat et respecté de ses subalternes, il n’y avait aucun doute quant à l’avenir qui l’attendait. Il serait un officier brillant…
- Sous ses airs provocateurs, c’est en réalité un garçon sensible. Les hommes ont parfois l’imagination fertile lorsqu’il s’agit de calomnier leur prochain déclara-t-il pour répondre à la question muette qui traversait ses pupilles.
- Alduis est un homme loyal et honorable. Il marqua une pause avant d’ajouter sur le ton de la confidence Laissez-moi vous confier un secret : il préfère mourir que de rompre une parole qu’il a donné.
Or les vœux du mariage n’étaient-ils pas justement échangés sous forme de promesse ? Voilà qui devrait achever de le rassurer. Coldris décroisa ses doigts et s’appuya sur le dossier tout en acquiesçant. C’était en effet une offre généreuse. Il répondit d’une inclinaison de la tête.
Florentyna de Monthoux. Prenez-votre temps Général.
Il posa à nouveau son regard sur les rapports ce qui lui rappela le second objet de sa visite.
Je voulais également vous demander… Que s’est-il donc passer à Mornoy ?
Il croisa alors son regard dans l’attente d’une réponse. Verbale ou physique.
Il n’avait pas manqué de noter Alduis se figer littéralement en apercevant le Général Cassin lors de la Cérémonie. On aurait pu croire qu’il venait de voir un revenant. Coldris l’avait tout d’abord observé, intrigué par ce comportement avant d’abandonner son activité pour venir lui parler. Sans grand succès, durant quelques secondes. Il avait déjà constaté ce genre d’absence à Fromart mais c’était la première fois qu’il y assistait en public.
Ce soir-là, les agaçants petits étourneaux de son esprit s’étaient mis à piailler et voleter furieusement dans son esprit, portant à sa vue différents souvenirs.
Il était revenu de Mornoy plus sombre que jamais. Oh ils ne s’étaient jamais réellement bien entendus certes, mais depuis leur relation n’avait cessé depuis de se dégrader. Alduis se montrer de plus en plus provocant, en privé comme en public sans que rien ne puisse y faire.
Alduis était rentré mais son fils était resté sur les champs de bataille.
Que s’était-il donc passé là-bas ? Les semaines s’étaient écoulés, les mois et même les années. Il avait finir par se faire une raison. Et se dire que c’était ainsi qu’il était désormais. Qui ne revenait pas un jour traumatisé de la guerre ?
Mais cette rencontre inopinée avec le Général avait subitement remis les choses en perspective.
A son tour, il opina lentement de la tête. Alduis était en effet un excellent élément à l’armée. On ne pouvait pas dire le contraire. Téméraire au combat et respecté de ses subalternes, il n’y avait aucun doute quant à l’avenir qui l’attendait. Il serait un officier brillant…
- Sous ses airs provocateurs, c’est en réalité un garçon sensible. Les hommes ont parfois l’imagination fertile lorsqu’il s’agit de calomnier leur prochain déclara-t-il pour répondre à la question muette qui traversait ses pupilles.
- Alduis est un homme loyal et honorable. Il marqua une pause avant d’ajouter sur le ton de la confidence Laissez-moi vous confier un secret : il préfère mourir que de rompre une parole qu’il a donné.
Or les vœux du mariage n’étaient-ils pas justement échangés sous forme de promesse ? Voilà qui devrait achever de le rassurer. Coldris décroisa ses doigts et s’appuya sur le dossier tout en acquiesçant. C’était en effet une offre généreuse. Il répondit d’une inclinaison de la tête.
Florentyna de Monthoux. Prenez-votre temps Général.
Il posa à nouveau son regard sur les rapports ce qui lui rappela le second objet de sa visite.
Je voulais également vous demander… Que s’est-il donc passer à Mornoy ?
Il croisa alors son regard dans l’attente d’une réponse. Verbale ou physique.
Il n’avait pas manqué de noter Alduis se figer littéralement en apercevant le Général Cassin lors de la Cérémonie. On aurait pu croire qu’il venait de voir un revenant. Coldris l’avait tout d’abord observé, intrigué par ce comportement avant d’abandonner son activité pour venir lui parler. Sans grand succès, durant quelques secondes. Il avait déjà constaté ce genre d’absence à Fromart mais c’était la première fois qu’il y assistait en public.
Ce soir-là, les agaçants petits étourneaux de son esprit s’étaient mis à piailler et voleter furieusement dans son esprit, portant à sa vue différents souvenirs.
Il était revenu de Mornoy plus sombre que jamais. Oh ils ne s’étaient jamais réellement bien entendus certes, mais depuis leur relation n’avait cessé depuis de se dégrader. Alduis se montrer de plus en plus provocant, en privé comme en public sans que rien ne puisse y faire.
Alduis était rentré mais son fils était resté sur les champs de bataille.
Que s’était-il donc passé là-bas ? Les semaines s’étaient écoulés, les mois et même les années. Il avait finir par se faire une raison. Et se dire que c’était ainsi qu’il était désormais. Qui ne revenait pas un jour traumatisé de la guerre ?
Mais cette rencontre inopinée avec le Général avait subitement remis les choses en perspective.
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Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph serra un peu plus ses doigts. Il espérait ne pas faire d'énorme bêtise... Ce serait dangereux de froisser un ministre. Il hocha la tête pour ce qui était d'Alduis.
- Je sais bien, je l'ai souvent côtoyé. Et je ne suis pas homme à me laisser influencer par les rumeurs. je préfère me faire mon propre avis.
Après tout, il l'avait même vu de près avec cette histoire de maladie sur le front. Il soupira. Il n'était pas au meilleur de sa forme mais justement, il avait ainsi pu davantage le connaitre. Restait à savoir comment cela l'avait changé... La suite le surprit davantage mais lui parut logique. Qu'il ait une bonne parole était le plus honorable pour un soldat. Il hocha la tête. Joseph considéra ensuite l'autre proposition. Il faisait un peu le grand écart monsieur le ministre. Il se sentait effectivement honoré en ce sens.
- C'est un très beau parti.
La suite le surprit. Il cligna des yeux puis fronça les sourcils.
- Comment ça ? Ne vous a-t-il pas dit qu'il était tombé malade ?
Il semblait vouloir savoir autre chose mais qu'y avait-il d'autre à préciser ? D'ailleurs, il aimerait bien qu'on lui explique, lui, pourquoi Alduis le regardait autant de travers depuis cet épisode.
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Coldris baissa ses yeux sur les doigts du Général les muscles étaient entièrement tendus. Il le rendait réellement si nerveux que cela ? Il n’était pourtant venu là qu’à titre personnel sans aucune animosité. Enfin… Sa réputation faisait sans doute le reste… Sans s’appesantir d’avantage, il observa son interlocuteur et surtout l’écouta avec attention. Il acquiesça à sa réponse. Jospeh Cassin était un homme droit et intègre. Si certains se seraient permis ce genre de paroles dans l’espoir de pairatre ce n’était pas le moins du monde le cas de cet homme.
Florentyna de Monthoux était en effet un beau parti. Plutôt jolie, douce, cultivé avec un certain esprit mais une docilité certaine et surtout : elle n’avait jamais fait de vagues. Il inclina la tête et passa au sujet suivant, sans doute moins réjouissant.
La suprise se peignit sur le visage du militaire et un frisson traversa l’échine Coldris à ses paroles. Alduis ? Malade ? Ma-la-de ? Malgré lui ses yeux s’écarquillèrent demandant plus de détail. Malade ? Malade de quoi ? Quand ? Pourquoi personne ne lui avait dit ?
Une désagréable sensation s’empara de lui quand il se rappela soudainement l’épidémie de Typhus qui avait décimé les rangs.
Son cœur semblait s’être arrêter de battre.
Ce ne pouvait pas... C'était impossible... On l'aurait prévenu. Quelqu'un l'aurait forcément informé....
Il secoua la tête pour lui indiquer que non, il n’avait rien dit et qu’il était dans l’inconnu la plus totale.
- Le… Le typhus ? osa-t-il finalement demander.
La simple prononciation de ce mot suffisait à le terrifier. Cette effroyable maladie qui tuait plus surement qu’une lame acérée.
Alduis…
Alduis avait failli mourir ?
Pas d’une lame. D’un ennemi invisible.
Alduis…
Il avait failli ne plus avoir de fils…
Le militaire n’avait pas répondu que déjà ses pensées dépassaient de loin ses mots. Elles s’assemblaient, se brisaient et se reformaient à l’infini. Les images fractales s’enchainaient toutes plus terribles les unes que les autres. Coldris était hypnotisé par ces jeux de couleurs iridescent qui dansaient sous ses prunelles.
Florentyna de Monthoux était en effet un beau parti. Plutôt jolie, douce, cultivé avec un certain esprit mais une docilité certaine et surtout : elle n’avait jamais fait de vagues. Il inclina la tête et passa au sujet suivant, sans doute moins réjouissant.
La suprise se peignit sur le visage du militaire et un frisson traversa l’échine Coldris à ses paroles. Alduis ? Malade ? Ma-la-de ? Malgré lui ses yeux s’écarquillèrent demandant plus de détail. Malade ? Malade de quoi ? Quand ? Pourquoi personne ne lui avait dit ?
Une désagréable sensation s’empara de lui quand il se rappela soudainement l’épidémie de Typhus qui avait décimé les rangs.
Son cœur semblait s’être arrêter de battre.
Ce ne pouvait pas... C'était impossible... On l'aurait prévenu. Quelqu'un l'aurait forcément informé....
Il secoua la tête pour lui indiquer que non, il n’avait rien dit et qu’il était dans l’inconnu la plus totale.
- Le… Le typhus ? osa-t-il finalement demander.
La simple prononciation de ce mot suffisait à le terrifier. Cette effroyable maladie qui tuait plus surement qu’une lame acérée.
Alduis…
Alduis avait failli mourir ?
Pas d’une lame. D’un ennemi invisible.
Alduis…
Il avait failli ne plus avoir de fils…
Le militaire n’avait pas répondu que déjà ses pensées dépassaient de loin ses mots. Elles s’assemblaient, se brisaient et se reformaient à l’infini. Les images fractales s’enchainaient toutes plus terribles les unes que les autres. Coldris était hypnotisé par ces jeux de couleurs iridescent qui dansaient sous ses prunelles.
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Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph ne comprenait plus rien. Comment pouvait-il être aussi atterré à cette nouvelle ? Il avait quand même dû savoir... non ? Non, mais tout de même, c'était son père. Il cligna des yeux quand il lui affirma que non.
- Mais, enfin ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire !
il se lissa la moustache. Quelque chose lui aurait échappé ? Et Alduis n'avait rien dit ? Mais pourquoi ? A cause de cette histoire de couteau ? Mais enfin... Il leva les les bras au ciel, dans un mouvement de total incompréhension.
- Mais oui le typhus ! Et personne ne vous a rien dit ? Mais quand même, c'est incroyable... Qu'est-ce qu'ils ont encore fichu...
Il remarqua alors l'air perdu du ministre et suspendit son incrédulité pour se rapprocher.
- Tout va bien ?
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Le typhus. Alduis avait failli mourir de cette foutue maladie. Et personne ne l'avait prévenu. A coup sûr ce n'était pas la faute de Joseph Cassin mais quelqu'un quelque part avait empêché que l'information en remonte jusqu'à lui. Et ce quelqu'un ne pouvait être que son fils lui-même.
Coldris réfréna un grognement tandis que le Général semblait lui abasourdi de cette nouvelle. Son esprit était en ébullition. Il se massa lentement les tempes pour chasser ma migraine qui commençait à s'ancrer sous sa boîte crânienne.
- Non rien ne va, Général, au contraire
Avec un effort conséquent, il rangea toutes ses informations et fit place net dans son esprit.
- Vous avez bien dû remarquer, vous aussi qu'il n'est plus le même depuis son retour... Et si je ne suis pas au courant c'est qu'il n'a pas voulu que je le sois. Vous devez absolument me dire tout ce que vous savez sur ce sujet, même les détails les plus insignifiants ou les plus gênants.
Coldris plongea son regard déterminé bleu acier dans celui de l'officier aux multiples victoires.
Coldris réfréna un grognement tandis que le Général semblait lui abasourdi de cette nouvelle. Son esprit était en ébullition. Il se massa lentement les tempes pour chasser ma migraine qui commençait à s'ancrer sous sa boîte crânienne.
- Non rien ne va, Général, au contraire
Avec un effort conséquent, il rangea toutes ses informations et fit place net dans son esprit.
- Vous avez bien dû remarquer, vous aussi qu'il n'est plus le même depuis son retour... Et si je ne suis pas au courant c'est qu'il n'a pas voulu que je le sois. Vous devez absolument me dire tout ce que vous savez sur ce sujet, même les détails les plus insignifiants ou les plus gênants.
Coldris plongea son regard déterminé bleu acier dans celui de l'officier aux multiples victoires.
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
- Fiche perso : ✶Fiche
✶PNJ
Liens et RPs : ✶ Rapport ministériel
✶ Généalogie & Relations
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Eldred Kjaersen / Kalisha de Monthoux / Bérénice d'Aussevielle
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Date d'inscription : 21/07/2020
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph continuait à se triturer l'esprit. Tout cela était décidément bien étrange... Il soupira à la réponse du ministre. Il pouvait comprendre, surtout s'il ne savait pas que son fils avait été si proche de la mort. Il secoua la tête avant de plisser les yeux à la question du ministre. Il se massa la nuque.
- Mais, mais... que voulez-vous que je vous dise ? Il était malade et puis... ma foi, votre fils est adulte, peut-être a-t-il au simplement honte de tomber malade même s'il n'y a aucune honte à cela.
Quant à tout dire.. Pourquoi ? Pourquoi était-ce si important ? Après tout, il avait juste été... Joseph fronça les sourcils. Était-ce en rapport avec cette fameuse prise d'otage de son couteau ? Il se rappelait encore ses cris... Mais ces chuchotements échappés dans son délire lui appartenait, il n'était certainement pas à son père. Il pencha la tête en croisant les bras.
Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Coldris plissa les yeux. Le Général ne cessait de s'agiter sur sa chaise. Avait-on glissé des orties dans le col de sa chemise? Sans doute pas. Il était plus probable que la nervosité soit en train de le gagner. Il devait sans doute savoir certaines choses qu'il refusait pour une raison ou une autre de lui faire part.
Le ministre pinça les lèvres en posant son regard perçant dans le sien, tentant vainement d'y lire la vérité. Il se leva finalement.
- Vous me dissimulez certains éléments, Général, et je n'aime pas ça. Je suis navré de vous voir si peu coopératif. Qu'en aurait-il été s'il avait s'agit de votre fille?
La vérité finissait toujours par se savoir après tout. D'une façon ou d'une autre. Il salua le militaire et prit congés.
- Si des détails vous reviennent vous savez où me trouver. lança-t-il en quittant les lieux
Le ministre pinça les lèvres en posant son regard perçant dans le sien, tentant vainement d'y lire la vérité. Il se leva finalement.
- Vous me dissimulez certains éléments, Général, et je n'aime pas ça. Je suis navré de vous voir si peu coopératif. Qu'en aurait-il été s'il avait s'agit de votre fille?
La vérité finissait toujours par se savoir après tout. D'une façon ou d'une autre. Il salua le militaire et prit congés.
- Si des détails vous reviennent vous savez où me trouver. lança-t-il en quittant les lieux
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [13 décembre 1597] - Tractations |Joseph Cassin [Terminé]
Joseph se maudit d'être aussi prévisible mais il n'était pas un serpent entraîné à porter un masque en permanence lui. Il soupira et croisa davantage les bras.
- Je suis désolée mais tout ce que moi je veux, c'est d'éviter que vous et votre fils vous brouillez sur ce qui n'est peut-être qu'un malentendu. Et ce sont vos affaire,s pas les miennes. Ca s'est peut-être passé à la guerre, mais ça reste vos affaires de famille.
Il fronça ensuite les sourcils.
- Si j'apprenais que ma fille me cache quelque chose, j'irai lui parler, tout simplement. Comme le dit ma chère sœur et comme le disait ma défunte mère, la communication est primordiale entre un parent et son enfant. S'informer dans leur dos n'arrange rien.
Surtout s'il voulait effectivement lui cacher quelque chose. Qu'est-ce qu'il pouvait en savoir lui ? Qu'est-ce qu'il était censé dire ? Tout ça en plus pour un délire et des paroles qui n'avaient aucun sens...
il se leva, un peu surpris que le ministre s'en aille si vite mais inclina la tête.
- Soit, alors au revoir. J'espère que vous pourrez démêler cet amas de nœud.
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