[7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
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[7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Dans la Forêt d'Aiguemorte, il flottait une odeur de, de gibier, et... De chien mouillé - La faute à Ruth... - car comme à son habitude, Ruth l'une des lupine comparse de la "géante rousse" l'accompagnait. Celle-ci ponctuait une marchante pesante et harassante, de : "Non !", "Ruth, arrête !", "Non, c'est pas pour toi !", "T'es méchante !", "Eh !", "Oh vilaine !"... Mais pourquoi donc ? Elle tirait derrière elle, un bien pesant fardeau. Fardeau pour elle, mais présent pour un autre. Un présent, oui, de remerciement, à... Comment déjà ? OUI ! Sylvère ! Sylvère d'Aiguemorte - Bien qu'elle doutait de son nom famille... Après tout, elle même s'appelait "De la Forge" - le "Roi de la forêt", ce dont elle doutait fortement, car il n'en avait absolument pas l'air - Même si elle n'avait jamais vraiment vu de vrai roi non plus... - mais il fallait se méfier des apparences ! Car Ruth était une louve, et pas une chienne - Une chienne-louve en fait... Mais bon, au vu des explications de Jérémie la dernière fois - Ainsi donc traînait-elle sa prise, pour l'offrir à ce Sylvère.
Elle espérait bien, qu'il en serait content - Même si par endroit, il y avait quelques trous... Il y avait même un endroit, ou il manquait une bouchée... Merci Ruth... - "Eh ! Je vais te tapper ! Et, et j-je veux pas te tapper !" dit-elle à Ruth. Un énième véritable miracle, que pendant ce voyage, aucune autre bête fauve que Ruth, n'ait suivi la trace olfactive du gibier frais - Un Cerf qui devait bien faire au moins 100 kg - Son arc et ses flèches rudimentaires au dos, l'animal attacher avec une corde, elle le tirait au sol derrière elle. Elle l'aurait bien porter sur ses épaules, mais même pour elle, il était bien trop lourd pour qu'elle puisse le transporter assez vite, et surtout sur la durée - Ce qui aurait quand même pu éviter, que son "cadeau" soit aussi abîmé - elle poursuivi donc sa route, jusqu'à la pleine forêt, en espérant qu'elle "trouverait" ce Sylvère.
Elle espérait bien, qu'il en serait content - Même si par endroit, il y avait quelques trous... Il y avait même un endroit, ou il manquait une bouchée... Merci Ruth... - "Eh ! Je vais te tapper ! Et, et j-je veux pas te tapper !" dit-elle à Ruth. Un énième véritable miracle, que pendant ce voyage, aucune autre bête fauve que Ruth, n'ait suivi la trace olfactive du gibier frais - Un Cerf qui devait bien faire au moins 100 kg - Son arc et ses flèches rudimentaires au dos, l'animal attacher avec une corde, elle le tirait au sol derrière elle. Elle l'aurait bien porter sur ses épaules, mais même pour elle, il était bien trop lourd pour qu'elle puisse le transporter assez vite, et surtout sur la durée - Ce qui aurait quand même pu éviter, que son "cadeau" soit aussi abîmé - elle poursuivi donc sa route, jusqu'à la pleine forêt, en espérant qu'elle "trouverait" ce Sylvère.
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
La matinée avait été productive. Il avait récolté quelques impôts auprès de ceux qui étaient passés - les voyageurs étaient nombreux à emprunter la forêt, aujourd’hui, d’ailleurs ! En tout et pour tout, son programme ne changeait pas excessivement de d’habitude. Non, ce qui en avait une matinée particulièrement utile, c’était ce qu’il avait pu obtenir. Du papier.
Alors, certes, pour un brigand dans une forêt, beaucoup aurait cherché quel genre d’utilité il aurait pu en avoir. Mais Sylvère voyait d’infinies possibilités à cela.
La jeune femme à qui il l’avait pris n’avait pas protesté, bien trop heureuse - et surprise - que sa vie soit épargnée à si peu.
Quelques feuilles de papier et un peu d’encre…
C’était là un des plus gros désavantages à habiter dans une forêt, l’un des seuls, même : écrire devenait dès lors une activité plus difficile à mener. Mais Sylvère n’était pas du genre à se plaindre. Bien au contraire ! Cela ne lui donnait que plus l’occasion de se réjouir quand il se retrouvait en possession de tels objets.
Sa grotte représentait cependant un deuxième inconvénient notable : l’humidité. Et c’était bien connu… Le papier n’aimait pas vraiment l’humidité. Il devrait trouver une solution, mais ce n’était pas sa priorité.
Sa priorité était d’aller voir ce que trafiquait l’ombre géante qui se profilait entre les troncs d’arbres par là-bas, en train de traîner il-ne-savait-quoi, quelque chose de lourd en tout cas. C’était une silhouette musclée, qu’il reconnut rapidement comme étant la géante de la cage, celle qui avait tordu les barreaux et qui parlait de religion à tout bout de champ, comme si c’était une réponse à tout. Sylvia, de son petit nom.
Elle semblait en tout cas bien embêtée, entre son fardeau - elle traînait un cerf ! un cerf entier ! - et sa louve de compagnie qui tournait autour, et à qui elle adressait toutes sortes d’avertissements en la repoussant. C’était fort intriguant, suffisamment pour attirer Sylvère.
Aussi atterrit-il, feuilles de papier en main, juste devant elle avec un grand sourire. Il s’inclina comiquement, d’un grand geste de bras, et remarqua en guise de salutations :
- Où est-ce que tu emmènes ça ?
Et il désignait l’animal mort qu’elle tirait derrière elle, bien que difficilement - mais compte tenu que Sylvère n’aurait certainement pas réussi à le faire bouger d’un pouce, il trouvait déjà cela être un exploit.
Alors, certes, pour un brigand dans une forêt, beaucoup aurait cherché quel genre d’utilité il aurait pu en avoir. Mais Sylvère voyait d’infinies possibilités à cela.
La jeune femme à qui il l’avait pris n’avait pas protesté, bien trop heureuse - et surprise - que sa vie soit épargnée à si peu.
Quelques feuilles de papier et un peu d’encre…
C’était là un des plus gros désavantages à habiter dans une forêt, l’un des seuls, même : écrire devenait dès lors une activité plus difficile à mener. Mais Sylvère n’était pas du genre à se plaindre. Bien au contraire ! Cela ne lui donnait que plus l’occasion de se réjouir quand il se retrouvait en possession de tels objets.
Sa grotte représentait cependant un deuxième inconvénient notable : l’humidité. Et c’était bien connu… Le papier n’aimait pas vraiment l’humidité. Il devrait trouver une solution, mais ce n’était pas sa priorité.
Sa priorité était d’aller voir ce que trafiquait l’ombre géante qui se profilait entre les troncs d’arbres par là-bas, en train de traîner il-ne-savait-quoi, quelque chose de lourd en tout cas. C’était une silhouette musclée, qu’il reconnut rapidement comme étant la géante de la cage, celle qui avait tordu les barreaux et qui parlait de religion à tout bout de champ, comme si c’était une réponse à tout. Sylvia, de son petit nom.
Elle semblait en tout cas bien embêtée, entre son fardeau - elle traînait un cerf ! un cerf entier ! - et sa louve de compagnie qui tournait autour, et à qui elle adressait toutes sortes d’avertissements en la repoussant. C’était fort intriguant, suffisamment pour attirer Sylvère.
Aussi atterrit-il, feuilles de papier en main, juste devant elle avec un grand sourire. Il s’inclina comiquement, d’un grand geste de bras, et remarqua en guise de salutations :
- Où est-ce que tu emmènes ça ?
Et il désignait l’animal mort qu’elle tirait derrière elle, bien que difficilement - mais compte tenu que Sylvère n’aurait certainement pas réussi à le faire bouger d’un pouce, il trouvait déjà cela être un exploit.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvia avançaient donc, avec son pesant présent, quand BOUM ! Il était là - Arriver comme la dernière fois, d'on ne sait où... - La jeune fille resta bête un moment, le regardant avec des yeux tous ronds. Même Ruth avait sursauté, et s'était reculer, oreille en arrière. Alors quand celui-ci lui demanda "Où est-ce que tu emmènes ça ?" elle mit un moment avant de répondre, puis lui jetant la corde, à laquelle était attacher son gibier :
- C'est pour toi. Pour te remercier, pour la dernière fois. Parce que c'est bien, de dire merci.
Quand son regard, fut attiré par quelques chose dans sa main, c'était blanc - plus ou moins - elle connaissait... DU PAPIER ! Ne cessant alors de fixer les quelques feuilles de papiers, elle tint alors à peu près ce langage :
- C'est du papier ! - Papier = livre, mais papier blanc, sans rien = faut écrire dessus ! - Tu sais écrire aussi ? - Dit-elle en pensant à Jérémie -
Oui, la phrase était mal formuler - Ce n'est clairement pas Mme.LaFONTAINE... - ce qui pourrait laisser croire à son interlocuteur, qu'elle sait écrire aussi... Mais en fait non. Mais qui dit écrire, disait aussi savoir lire. Est-ce qu'elle était la seule personne, vivant en forêt, à ne savoir que lire et pas écrire ?
- T-tu, tu va écrire un livre ? - poursuivit-elle très intéressé pour le coup -
- C'est pour toi. Pour te remercier, pour la dernière fois. Parce que c'est bien, de dire merci.
Quand son regard, fut attiré par quelques chose dans sa main, c'était blanc - plus ou moins - elle connaissait... DU PAPIER ! Ne cessant alors de fixer les quelques feuilles de papiers, elle tint alors à peu près ce langage :
- C'est du papier ! - Papier = livre, mais papier blanc, sans rien = faut écrire dessus ! - Tu sais écrire aussi ? - Dit-elle en pensant à Jérémie -
Oui, la phrase était mal formuler - Ce n'est clairement pas Mme.LaFONTAINE... - ce qui pourrait laisser croire à son interlocuteur, qu'elle sait écrire aussi... Mais en fait non. Mais qui dit écrire, disait aussi savoir lire. Est-ce qu'elle était la seule personne, vivant en forêt, à ne savoir que lire et pas écrire ?
- T-tu, tu va écrire un livre ? - poursuivit-elle très intéressé pour le coup -
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvia le regardait avec des yeux ronds, comme si elle était effarée par son arrivée. Il ne s’y arrêta pas outre mesure. Ce ne serait pas la première à être prise par surprise par ses entrées en scène. Ni la dernière, d’ailleurs. Il y avait quelque chose de plus intriguant : ce cerf qu’elle tirait derrière elle. Où l’emmenait-elle ?
Il n’y eut tout d’abord aucune réponse. Jusqu’à ce qu’elle lui jette brutalement la corde qui lui permettait de tirer l’animal. Par réflexe, Sylvère l’attrapa et se retrouva avec un cadavre de cerf, attaché au bout d’un bout de ficelle, dans les mains. Il le regarda un instant interloqué puis releva les yeux vers la jeune femme, qui déclara avec une spontanéité digne d’une enfant - et très touchante, par ailleurs ! :
- C’est pour toi.
Pour lui ? Il leva un sourcil, étonné. Elle lui offrait un cerf, qu’elle avait traîné jusqu’ici, et tout cela pour le remercier ? Il laissa s’écouler quelques minutes de silence, le temps de réfléchir. Un cadeau ne se refusait pas. S’autant moins avec l’hiver qui approchait : il n’était pas idiot au point de croire que ce cervidé ne lui servirait pas, quand la faim se ferait sentir, d’ici quelques temps, parce que les prises se feraient plus rare dans les collets… C’était néanmoins un cadeau original, mais soit ! Alors, en réponse, ce fut un sourire tout à fait sincère qui lui vint sur les lèvres :
- Eh bien… Je te remercie !
Mais ils faisaient néanmoins face à un petit problème.
- Je crains que tu ne doives m’accompagner jusque chez moi, cela dit… Je ne pourrais pas le bouger tout seul, c’est beaucoup trop lourd pour moi.
Il ne savait pas combien de personnes possédaient la force physique pour tirer un cerf sur une telle distance, mais il n’en faisait certainement pas partie !
Une exclamation franchit alors les lèvres de la jeune femme.
- C’est du papier ! Tu sais écrire aussi ?
Il y avait un tel émerveillement dans sa voix. Comme si ces feuilles-là représentaient on ne savait quelle apparition divine. Sylvère baissa les yeux sur le papier qu’il gardait dans la main, hochant la tête pour confirmer avec un sourire.
- Oui, c’est cela. Du papier, confirma-t-il. J’ai appris à écrire quand j’étais enfant et que j’habitais encore en ville. Et toi ? tu sais écrire ?
D’instinct, il aurait dit que non - et la lumière d’envie dans ses yeux ne faisait que confirmer cela -, mais sa phrase prêtait à confusion. Autant vérifier.
- T-tu… tu vas écrire un livre ?
Un bref instant, la question le laissa étonné. Puis, il eut un petit rire. Pas moqueur, parce que Sylvère ne se moquait pas, simplement amusé :
- Non, pas un livre, répondit-il ensuite sans cesser de sourire, des poèmes simplement, ce sera bien suffisant !
Il n’y eut tout d’abord aucune réponse. Jusqu’à ce qu’elle lui jette brutalement la corde qui lui permettait de tirer l’animal. Par réflexe, Sylvère l’attrapa et se retrouva avec un cadavre de cerf, attaché au bout d’un bout de ficelle, dans les mains. Il le regarda un instant interloqué puis releva les yeux vers la jeune femme, qui déclara avec une spontanéité digne d’une enfant - et très touchante, par ailleurs ! :
- C’est pour toi.
Pour lui ? Il leva un sourcil, étonné. Elle lui offrait un cerf, qu’elle avait traîné jusqu’ici, et tout cela pour le remercier ? Il laissa s’écouler quelques minutes de silence, le temps de réfléchir. Un cadeau ne se refusait pas. S’autant moins avec l’hiver qui approchait : il n’était pas idiot au point de croire que ce cervidé ne lui servirait pas, quand la faim se ferait sentir, d’ici quelques temps, parce que les prises se feraient plus rare dans les collets… C’était néanmoins un cadeau original, mais soit ! Alors, en réponse, ce fut un sourire tout à fait sincère qui lui vint sur les lèvres :
- Eh bien… Je te remercie !
Mais ils faisaient néanmoins face à un petit problème.
- Je crains que tu ne doives m’accompagner jusque chez moi, cela dit… Je ne pourrais pas le bouger tout seul, c’est beaucoup trop lourd pour moi.
Il ne savait pas combien de personnes possédaient la force physique pour tirer un cerf sur une telle distance, mais il n’en faisait certainement pas partie !
Une exclamation franchit alors les lèvres de la jeune femme.
- C’est du papier ! Tu sais écrire aussi ?
Il y avait un tel émerveillement dans sa voix. Comme si ces feuilles-là représentaient on ne savait quelle apparition divine. Sylvère baissa les yeux sur le papier qu’il gardait dans la main, hochant la tête pour confirmer avec un sourire.
- Oui, c’est cela. Du papier, confirma-t-il. J’ai appris à écrire quand j’étais enfant et que j’habitais encore en ville. Et toi ? tu sais écrire ?
D’instinct, il aurait dit que non - et la lumière d’envie dans ses yeux ne faisait que confirmer cela -, mais sa phrase prêtait à confusion. Autant vérifier.
- T-tu… tu vas écrire un livre ?
Un bref instant, la question le laissa étonné. Puis, il eut un petit rire. Pas moqueur, parce que Sylvère ne se moquait pas, simplement amusé :
- Non, pas un livre, répondit-il ensuite sans cesser de sourire, des poèmes simplement, ce sera bien suffisant !
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Quand Sylvère lui dit, que c'était trop lourd pour lui, elle haussa un sourcil dubitatif. ON lui avait pourtant, toujours fait comprendre, qu'un homme, était plus fort qu'une femme. Ce qu'elle était, et Sylvère, et bien... C'était bien un homme ? Normalement. Elle ne faisait peut-être pas la différence, entre un chien et un loup, mais bon... Quand même.
Les choses s'étaient corsé petit peu, par la suite : il lui avait demander, si elle savait écrire... Elle était devenu toute pâle, et avait baisser la tête. Pas un mot ne sort.
Cependant, qu'il lui dit : "des poèmes simplement" elle fait immédiatement l'association :
- C-comme, le Roi David - Ruth regarde autour d'elle, et revient Sylvia avec un petit aboiement - avec les Psaumes ? - Dit-elle tout étonner - Ou, Salomon, a-avec, le Cantique des Cantiques ? - Un sourire illumine alors son visage -
Elle s'approche de Sylvère, se saisi de nouveau de la corde, pour poursuivre son chemin... Vers où ? - S'arrêtant au bout de 10m, elle se retourne -
- Euh... Je sais pas, ou tu habite.
Les choses s'étaient corsé petit peu, par la suite : il lui avait demander, si elle savait écrire... Elle était devenu toute pâle, et avait baisser la tête. Pas un mot ne sort.
Cependant, qu'il lui dit : "des poèmes simplement" elle fait immédiatement l'association :
- C-comme, le Roi David - Ruth regarde autour d'elle, et revient Sylvia avec un petit aboiement - avec les Psaumes ? - Dit-elle tout étonner - Ou, Salomon, a-avec, le Cantique des Cantiques ? - Un sourire illumine alors son visage -
Elle s'approche de Sylvère, se saisi de nouveau de la corde, pour poursuivre son chemin... Vers où ? - S'arrêtant au bout de 10m, elle se retourne -
- Euh... Je sais pas, ou tu habite.
Invité- Invité
Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvia semblait dubitative. Et pourtant ! Il n’y avait rien d’un mystère en cela : il n’avait pas sa carrure, ni sa force, et il avait à peu près la certitude que même en s’arc-boutant contre le cerf, rien n’y ferait. Un animal mort pesait des tonnes. Il ne l’aurait pas déplacé d’un demi-centimètre. Et c’était bien précisément pour cela qu’elle allait devoir l’aider à l’emmener jusqu’à la grotte si elle tenait tant à le lui offrir.
Comme elle semblait perdue face à la situation, il eut un haussement d’épaules et écarta les bras, en un geste d’impuissance :
- Je suis taillé comme un trou de nouille ! Je peux jouer les acrobates autant que tu voudras, mais je crains que pousser un cerf soit hors de mes capacités ! Tu pourrais me casser en deux d’une pichenette, si tu en avais envie !
Quant au papier… C’était ce qu’il lui avait semblé. Elle ne savait pas écrire, si on en prenait son absence de réponse et son mouvement de tête. Bon. C’était un sujet sensible visiblement. Mais cela indiquait autre chose. Il eut un nouveau sourire et demanda avec l’enthousiasme sincère qui était le sien en toutes circonstances :
- Tu voudrais apprendre ?
Après tout. Il avait des feuilles de papier sous la main ! Les poèmes pourraient bien attendre. Il continuerait de les faire dans sa tête en regardant le ciel du haut des arbres. Poèmes qui suscitèrent une vive réaction chez la jeune femme, et un instant de surprise chez Sylvère… Avant de se souvenir qu’elle avait un grand attachement à la religion. Chacun ses références ! Sylvère hocha la tête.
- Par exemple ! Quoique… C’est un peu différent, mais dans l’idée, c’est la même chose, oui !
Sylvia lui reprit la corde des mains pour entraîner le cerf derrière. Naturellement, Sylvère lui emboîta le pas, en fourrant ses mains dans ses poches et en s’amusant, à slalomer entre les feuilles tombées - comme un enfant aurait pu le faire.
Finalement, Sylvia se tourna vers lui, en se rendant compte qu’elle ne savait pas où il habitait. Il prit la tête de la petite expédition en quelques sauts et indiqua :
- Par là !
Comme elle semblait perdue face à la situation, il eut un haussement d’épaules et écarta les bras, en un geste d’impuissance :
- Je suis taillé comme un trou de nouille ! Je peux jouer les acrobates autant que tu voudras, mais je crains que pousser un cerf soit hors de mes capacités ! Tu pourrais me casser en deux d’une pichenette, si tu en avais envie !
Quant au papier… C’était ce qu’il lui avait semblé. Elle ne savait pas écrire, si on en prenait son absence de réponse et son mouvement de tête. Bon. C’était un sujet sensible visiblement. Mais cela indiquait autre chose. Il eut un nouveau sourire et demanda avec l’enthousiasme sincère qui était le sien en toutes circonstances :
- Tu voudrais apprendre ?
Après tout. Il avait des feuilles de papier sous la main ! Les poèmes pourraient bien attendre. Il continuerait de les faire dans sa tête en regardant le ciel du haut des arbres. Poèmes qui suscitèrent une vive réaction chez la jeune femme, et un instant de surprise chez Sylvère… Avant de se souvenir qu’elle avait un grand attachement à la religion. Chacun ses références ! Sylvère hocha la tête.
- Par exemple ! Quoique… C’est un peu différent, mais dans l’idée, c’est la même chose, oui !
Sylvia lui reprit la corde des mains pour entraîner le cerf derrière. Naturellement, Sylvère lui emboîta le pas, en fourrant ses mains dans ses poches et en s’amusant, à slalomer entre les feuilles tombées - comme un enfant aurait pu le faire.
Finalement, Sylvia se tourna vers lui, en se rendant compte qu’elle ne savait pas où il habitait. Il prit la tête de la petite expédition en quelques sauts et indiqua :
- Par là !
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
La réponse de Sylvia à "Tu voudrais apprendre ?" fut assez brève et triste :
- Oui, mais j'ai personne.
Toutefois, pendant qu'elle suivait le jeune homme, elle se posait de multiples question : Qu'est-ce que c'était encore, qu'un trou de nouille ?! Bon, un trou, d'accord, mais... De nouille ?! C'était quoi ça ? ET pourquoi il était "taillé" comme... Un trou ?! Après, elle hésita quand même à lui demander de faire, quelques cabriole pour voir, puisqu'il avait dit "Je peux jouer les acrobates autant que tu voudras" mais peut-être avait-il plaisanter, mais dans le doute... De plus, pourquoi elle aurait envie de le casser en deux, avec... Une pichenette ?! - Encore fallait-il savoir, ce que c'était... Sûrement un genre de bâton, ou autre... En tous cas, elle en a jamais fabriquer - Elle le suivis donc, à travers bois, toujours accompagner de Ruth, qui ne cessait pas de tenter sa chance - Eh ! De "compagnie" d'accord, mais ça reste un animal, et un tout frais chasser... Voilà quoi - Ils traçaient donc leur chemin, jusque la demeure du "Roi de la forêt".
Très franchement ? Même si elle doutait, que le jeune homme soi vraiment roi, elle s'attendait à être émerveiller par, peut-être pas un château, mais une jolie maison. Une jolie et grande maison, dans la forêt, mais... Certainement pas, à ce qui allait suivre :
- C'est encore loin chez toi ? Je suis fatigué, et j'ai faim - Ruth émit un petit gémissement plaintif, en la regardant - Enfin, ON est fatigué, et ON a faim.
Puis au bout de quelques dizaines de mètres :
- D-dis, c'est... C'est quoi, une pichenette ? C'est, c'est comme, un bâton ? P-pourquoi, j'aurai envie, de te casser en deux, avec ? Et... C-C'est quoi, un trou, de nouille ? Pourquoi, t'es taillé, comme... Un trou, de nouille ?
Bon, au moment, elle l'aura interroger, elle aurait peut-être l'air bête - sûrement d'ailleurs, selon elle - mais ensuite, après avoir eût ses réponses, elle serait aussi, plus intelligente !
- Oui, mais j'ai personne.
Toutefois, pendant qu'elle suivait le jeune homme, elle se posait de multiples question : Qu'est-ce que c'était encore, qu'un trou de nouille ?! Bon, un trou, d'accord, mais... De nouille ?! C'était quoi ça ? ET pourquoi il était "taillé" comme... Un trou ?! Après, elle hésita quand même à lui demander de faire, quelques cabriole pour voir, puisqu'il avait dit "Je peux jouer les acrobates autant que tu voudras" mais peut-être avait-il plaisanter, mais dans le doute... De plus, pourquoi elle aurait envie de le casser en deux, avec... Une pichenette ?! - Encore fallait-il savoir, ce que c'était... Sûrement un genre de bâton, ou autre... En tous cas, elle en a jamais fabriquer - Elle le suivis donc, à travers bois, toujours accompagner de Ruth, qui ne cessait pas de tenter sa chance - Eh ! De "compagnie" d'accord, mais ça reste un animal, et un tout frais chasser... Voilà quoi - Ils traçaient donc leur chemin, jusque la demeure du "Roi de la forêt".
Très franchement ? Même si elle doutait, que le jeune homme soi vraiment roi, elle s'attendait à être émerveiller par, peut-être pas un château, mais une jolie maison. Une jolie et grande maison, dans la forêt, mais... Certainement pas, à ce qui allait suivre :
- C'est encore loin chez toi ? Je suis fatigué, et j'ai faim - Ruth émit un petit gémissement plaintif, en la regardant - Enfin, ON est fatigué, et ON a faim.
Puis au bout de quelques dizaines de mètres :
- D-dis, c'est... C'est quoi, une pichenette ? C'est, c'est comme, un bâton ? P-pourquoi, j'aurai envie, de te casser en deux, avec ? Et... C-C'est quoi, un trou, de nouille ? Pourquoi, t'es taillé, comme... Un trou, de nouille ?
Bon, au moment, elle l'aura interroger, elle aurait peut-être l'air bête - sûrement d'ailleurs, selon elle - mais ensuite, après avoir eût ses réponses, elle serait aussi, plus intelligente !
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Elle aurait aimé apprendre, mais elle n’avait personne ? Ce n’était pas un problème, cela ! Il eut un grand sourire, ravi.
- Je peux le faire, si tu veux !
Une proposition spontanée, qui lui était venue tandis qu’il marchait pour la guider vers sa grotte. Lui sautillant comme un enfant, elle tirant sa lourde charge. Ils auraient certainement été plus rapides en coupant entre les arbres, mais il s’était dit que ce serait plus simple pour elle de passer par quelques sentiers plus praticables. Au moins le cerf ne risquait pas de s’entraver sur les branches mortes et les ronces.
Il répondit :
- Non, plus très loin ! Tu pourras rester, si tu veux, le temps de te reposer, ajouta-t-il, quand aussitôt elle enchaîna sur des questions.
Des dizaines de questions ! S’il s’était attendu à une telle avalanche ! Il eut quelques secondes de silence, avant de rire. De nouveau, sans la moindre moquerie en lui. Quand elle ne parlait pas que de religion, elle était plutôt sympathique ! Il n’avait plus qu’à lui expliquer les choses, ce qu’il fit de bonne grâce, en prenant les questions dans l’ordre de leur arrivée :
- Une pichenette, c’est ceci. (Pour illustrer ses paroles, il lui en donna une, sur le bras, qu’elle ne sentirait certainement pas.) Tu comprends ? Je ne disais pas que tu aurais envie de me casser en deux, mais que tu pourrais facilement. Parce que tu es beaucoup plus forte que moi et que si tu voulais, je ne pourrais pas t’en empêcher.
Il fit une pause, pour lui laisser le temps de poser des questions si elle en avait, avant de poursuivre :
- Tu vois, c’est que toi, tu es grande et tu as de la force. Alors que moi, je suis petit, et je ne suis pas très fort. C’est pour ça qu’on peut dire que je suis un trou de nouille : parce que je suis pas très musclé.
Jugeant ses explications terminées, il se tourna vers la louve, et demanda, naturellement mais avec une lueur brillante au fond des yeux :
- Dis, tu crois que je peux la caresser ?
- Je peux le faire, si tu veux !
Une proposition spontanée, qui lui était venue tandis qu’il marchait pour la guider vers sa grotte. Lui sautillant comme un enfant, elle tirant sa lourde charge. Ils auraient certainement été plus rapides en coupant entre les arbres, mais il s’était dit que ce serait plus simple pour elle de passer par quelques sentiers plus praticables. Au moins le cerf ne risquait pas de s’entraver sur les branches mortes et les ronces.
Il répondit :
- Non, plus très loin ! Tu pourras rester, si tu veux, le temps de te reposer, ajouta-t-il, quand aussitôt elle enchaîna sur des questions.
Des dizaines de questions ! S’il s’était attendu à une telle avalanche ! Il eut quelques secondes de silence, avant de rire. De nouveau, sans la moindre moquerie en lui. Quand elle ne parlait pas que de religion, elle était plutôt sympathique ! Il n’avait plus qu’à lui expliquer les choses, ce qu’il fit de bonne grâce, en prenant les questions dans l’ordre de leur arrivée :
- Une pichenette, c’est ceci. (Pour illustrer ses paroles, il lui en donna une, sur le bras, qu’elle ne sentirait certainement pas.) Tu comprends ? Je ne disais pas que tu aurais envie de me casser en deux, mais que tu pourrais facilement. Parce que tu es beaucoup plus forte que moi et que si tu voulais, je ne pourrais pas t’en empêcher.
Il fit une pause, pour lui laisser le temps de poser des questions si elle en avait, avant de poursuivre :
- Tu vois, c’est que toi, tu es grande et tu as de la force. Alors que moi, je suis petit, et je ne suis pas très fort. C’est pour ça qu’on peut dire que je suis un trou de nouille : parce que je suis pas très musclé.
Jugeant ses explications terminées, il se tourna vers la louve, et demanda, naturellement mais avec une lueur brillante au fond des yeux :
- Dis, tu crois que je peux la caresser ?
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
"Je peux le faire, si tu veux !" fatiguée, épuisé, elle l'avait écouter, mais n'avait pas entendu. Elle s'était donc dit "Faire quoi ?", elle avait donc répondu :
- C'est bon, je peux tirer toute seule.
D'autant plus, qu'il avait dit, qu'il ne pouvait amener le cerf lui même. Toutefois, il n'était plus très loi selon lui, tant mieux. Quand à ce reposer un instant, ce ne serait pas de refus, mais se reposer c'était une chose, se "restaurer" - "manger" pour elle - s'en était une autre - un ventre sur patte... - quand il lui montra, ce qu'était : une "pichenette" !
Elle s'arrêta soudainement, en regardant le jeune homme, avec des yeux tous ronds. Il l'avait juste toucher du doigt... D'une façon particulière certes, mais... Il avait juste, toucher son bras, avec un doigt quoi. Juste ça ! Une pichenette, c'était... Bah... Bah c'était juste toucher quelqu'un quoi ! Elle lui répondit alors, avec un air quelques peu ahuri, voir un peu triste, avant de poursuivre la route :
- M-mais, mais... Je suis pas, si forte que ça. J-je suis pas Samson.
C'est vrai que, il y avait bien Samson dans la bible : Qui tua un lion a main nue, 1000 soldats philistins avec une mâchoire d'âne, brisa des chaînes, arracha les 4 portes d'une ville, pour les déposer sur une colline... Bref. Vint alors l'explication du "trou de nouille", qui se résumé à : "Parce que je suis pas très musclé". C'est bien jolie tous, elle était pas aveugle, elle avait bien vu qu'il petit, musclé... Il avait des vêtements, mais... Pourquoi un "trou de nouille" ? ça ressembler à quoi ?
- M-mais, mais ça ressemble, à quoi, un "trou de nouille", pour que, tu dis, que... Tu es, un "trou de nouille" ? Et puis, je... Je suis pas, si grande que ça. Goliath il faisait, 6 six coudées et un empan, moi je... J'en fais, 4. Enfin, je crois.
Elle avait à peine finit de parler, qu'il lui posa la question, en regardant Ruth "Dis, tu crois que je peux la caresser ?". Jérémie aussi il lui avais demander, mais finalement, il l'avait pas fait. Pour il lui demander ? Il n'avait qu'à le faire, elle, elle le faisait tous le temps, enfin quand Ruth le voulait bien. Ce qu'elle avait répondu à Jérémie d'ailleurs :
- Je sais pas, si tu veux, vas-y. Y a des fois elle me laisse, y a des fois... Bah, elle a pas envie. Je pense. Mais elle est gentille.
En même temps, la canidé hybride, semblait suivre leur discussion, la langue pendante, faisait des va-et-viens de la tête, entre Sylvère et Sylvia. Qu'est-ce qu'il pouvait bien être, en train de raconter ces deux là ? Elle reprends toutefois, en regardant Ruth :
- Jérémie, il dit que, je l'ai... Je l'ai - C'était quoi le mot déjà ? - Je l'ai... - Elle fronce les sourcils, en se grattant la tête - Oh bah... Je sais plus le mot.
Son visage s'attriste, évidement, si elle savait écrire, elle l'aurait noter, elle l'aurait lu, et s'en souviendrait.
- En tous cas, c'est un mot, qui fait, devenir gentils, les animaux... Les animaux... Euh... Sauvage ! - Dit-elle fièrement, en regardant Sylvère ! Celui-là au moins, elle s'en était rappeler - Mais, ça veut pas dire qu'il sont méchants, juste que... Que... Ils sont, dans la nature, et... Et, c'est... C'est des gens... Euh... Naturiste qui le disent !
Oui, elle est fier de son "exposé", sauf que ce ne sont pas des "naturiste", mais des "naturAListe"...
- C'est bon, je peux tirer toute seule.
D'autant plus, qu'il avait dit, qu'il ne pouvait amener le cerf lui même. Toutefois, il n'était plus très loi selon lui, tant mieux. Quand à ce reposer un instant, ce ne serait pas de refus, mais se reposer c'était une chose, se "restaurer" - "manger" pour elle - s'en était une autre - un ventre sur patte... - quand il lui montra, ce qu'était : une "pichenette" !
Elle s'arrêta soudainement, en regardant le jeune homme, avec des yeux tous ronds. Il l'avait juste toucher du doigt... D'une façon particulière certes, mais... Il avait juste, toucher son bras, avec un doigt quoi. Juste ça ! Une pichenette, c'était... Bah... Bah c'était juste toucher quelqu'un quoi ! Elle lui répondit alors, avec un air quelques peu ahuri, voir un peu triste, avant de poursuivre la route :
- M-mais, mais... Je suis pas, si forte que ça. J-je suis pas Samson.
C'est vrai que, il y avait bien Samson dans la bible : Qui tua un lion a main nue, 1000 soldats philistins avec une mâchoire d'âne, brisa des chaînes, arracha les 4 portes d'une ville, pour les déposer sur une colline... Bref. Vint alors l'explication du "trou de nouille", qui se résumé à : "Parce que je suis pas très musclé". C'est bien jolie tous, elle était pas aveugle, elle avait bien vu qu'il petit, musclé... Il avait des vêtements, mais... Pourquoi un "trou de nouille" ? ça ressembler à quoi ?
- M-mais, mais ça ressemble, à quoi, un "trou de nouille", pour que, tu dis, que... Tu es, un "trou de nouille" ? Et puis, je... Je suis pas, si grande que ça. Goliath il faisait, 6 six coudées et un empan, moi je... J'en fais, 4. Enfin, je crois.
Elle avait à peine finit de parler, qu'il lui posa la question, en regardant Ruth "Dis, tu crois que je peux la caresser ?". Jérémie aussi il lui avais demander, mais finalement, il l'avait pas fait. Pour il lui demander ? Il n'avait qu'à le faire, elle, elle le faisait tous le temps, enfin quand Ruth le voulait bien. Ce qu'elle avait répondu à Jérémie d'ailleurs :
- Je sais pas, si tu veux, vas-y. Y a des fois elle me laisse, y a des fois... Bah, elle a pas envie. Je pense. Mais elle est gentille.
En même temps, la canidé hybride, semblait suivre leur discussion, la langue pendante, faisait des va-et-viens de la tête, entre Sylvère et Sylvia. Qu'est-ce qu'il pouvait bien être, en train de raconter ces deux là ? Elle reprends toutefois, en regardant Ruth :
- Jérémie, il dit que, je l'ai... Je l'ai - C'était quoi le mot déjà ? - Je l'ai... - Elle fronce les sourcils, en se grattant la tête - Oh bah... Je sais plus le mot.
Son visage s'attriste, évidement, si elle savait écrire, elle l'aurait noter, elle l'aurait lu, et s'en souviendrait.
- En tous cas, c'est un mot, qui fait, devenir gentils, les animaux... Les animaux... Euh... Sauvage ! - Dit-elle fièrement, en regardant Sylvère ! Celui-là au moins, elle s'en était rappeler - Mais, ça veut pas dire qu'il sont méchants, juste que... Que... Ils sont, dans la nature, et... Et, c'est... C'est des gens... Euh... Naturiste qui le disent !
Oui, elle est fier de son "exposé", sauf que ce ne sont pas des "naturiste", mais des "naturAListe"...
Invité- Invité
Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvia lui était plus sympathique que ce qu'il aurait pensé. Elle était certes maladroite dans sa manière de s'exprimer et certainement peu habituée aux relations humaines… Mais elle était spontanée, comme une enfant, et cela ne pouvait que lui plaire, à lui qui s'amusait à l'instant même à sauter à cloche pied.
Il eut un sourire amusé, puisque visiblement, elle n'avait pas compris sa proposition. Ce n'était pas un problème, il allait simplement la lui indiquer de nouveau, plus clairement :
- Non, je veux dire : si tu veux, je peux t'apprendre à écrire.
Au contraire, même. Parce que les mots étaient incontestablement le meilleur moyen de s'échapper. Encore bien meilleur que n'importe quoi d'autre. Les mots, la clef de tout !
Sylvia était grande — gigantesque même ! — alors autant dire que sa pichenette avait dû avoir le même effet qu'un chaton mordillant gentiment un doigt. C'était mignon, mais guère plus ! Mais il ne pouvait pas rivaliser davantage face à la montagne de muscles qu'elle était. Il eut de nouveau un sourire :
- Peut-être pas aussi forte que Samson… mais bien plus forte que beaucoup de gens !
Il fallait dire qu'elle avait une taille considérable ! Et une force à son image. Presque surhumaine. Elle avait tout de même tordu des barreaux et était en train de tirer un cerf, depuis plusieurs mètres ! Mais elle ne semblait pas se rendre compte d'à quel point la chose était extraordinaire. Elle semblait beaucoup plus intriguée par cette histoire de trou de nouille, sur laquelle elle ne cessait de poser des questions.
- La nouille, c'est quelque chose qui se mange. Et qui est creux à l'intérieur. Mais comme c'est petit, encore plus petit que mon petit doigt, tu vois, alors un trou de nouille c'est pareil !
Avait-elle compris, cette fois ? Il attendit sa réaction, mais finit par se tourner vers la louve. Elle était magnifique. Comme Sylvia ne semblait pas s'opposer au fait qu'il veuille la caresser, il hocha la tête pour la remercier, et s'accroupit. Bien sûr, il n'oubliait pas que c'était un animal sauvage, qui ne le connaissait pas, et qu'il fallait rester prudent. Mais il n'avait pas peur. Il était juste calme, et plein d'humilité face à Ruth. Il tendit la main doucement, et s'arrêta à mi-chemin, pour que la louve puisse sentir sa paume et combler elle-même la distance restante si elle le voulait.
Pendant ce temps, Sylvia parlait. Elle cherchait un mot. Et ses explications étaient touchantes. Il hocha la tête et proposa, gentiment :
- C'était peut-être « apprivoiser » ?
Il eut un sourire amusé, puisque visiblement, elle n'avait pas compris sa proposition. Ce n'était pas un problème, il allait simplement la lui indiquer de nouveau, plus clairement :
- Non, je veux dire : si tu veux, je peux t'apprendre à écrire.
Au contraire, même. Parce que les mots étaient incontestablement le meilleur moyen de s'échapper. Encore bien meilleur que n'importe quoi d'autre. Les mots, la clef de tout !
Sylvia était grande — gigantesque même ! — alors autant dire que sa pichenette avait dû avoir le même effet qu'un chaton mordillant gentiment un doigt. C'était mignon, mais guère plus ! Mais il ne pouvait pas rivaliser davantage face à la montagne de muscles qu'elle était. Il eut de nouveau un sourire :
- Peut-être pas aussi forte que Samson… mais bien plus forte que beaucoup de gens !
Il fallait dire qu'elle avait une taille considérable ! Et une force à son image. Presque surhumaine. Elle avait tout de même tordu des barreaux et était en train de tirer un cerf, depuis plusieurs mètres ! Mais elle ne semblait pas se rendre compte d'à quel point la chose était extraordinaire. Elle semblait beaucoup plus intriguée par cette histoire de trou de nouille, sur laquelle elle ne cessait de poser des questions.
- La nouille, c'est quelque chose qui se mange. Et qui est creux à l'intérieur. Mais comme c'est petit, encore plus petit que mon petit doigt, tu vois, alors un trou de nouille c'est pareil !
Avait-elle compris, cette fois ? Il attendit sa réaction, mais finit par se tourner vers la louve. Elle était magnifique. Comme Sylvia ne semblait pas s'opposer au fait qu'il veuille la caresser, il hocha la tête pour la remercier, et s'accroupit. Bien sûr, il n'oubliait pas que c'était un animal sauvage, qui ne le connaissait pas, et qu'il fallait rester prudent. Mais il n'avait pas peur. Il était juste calme, et plein d'humilité face à Ruth. Il tendit la main doucement, et s'arrêta à mi-chemin, pour que la louve puisse sentir sa paume et combler elle-même la distance restante si elle le voulait.
Pendant ce temps, Sylvia parlait. Elle cherchait un mot. Et ses explications étaient touchantes. Il hocha la tête et proposa, gentiment :
- C'était peut-être « apprivoiser » ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Dans tous ça, Sylvia réfléchissait toujours à ce que Sylvère lui avait dit en chemin "si tu veux, je peux t'apprendre à écrire." alors que celui-ci, tentait une "d'apprivoiser" Ruth semblait-il :
- OUI ! C'est ça, apprivoiser ! - ce qui fit sursauter Ruth ! - Oh... Pardon.
Ce pourrait-il vraiment, que Sylvère, lui apprenne à écrire. Que quelqu'un, veuille bien le lui apprendre ? Cela semblait tout aussi extraordinaire que... La nouille ! D'ailleurs, elle n'en avait effectivement jamais vu, et jamais manger ! Alors que Ruth reniflait de loin, la main du jeune homme :
- Et... C'est bon, la nouille ? Mais... - Puis elle regarde son petit doigt, l'air dubitative - c'est trop p'tit pour l'estomac ! Tu dois vraiment pas manger beaucoup. Moi j'en mangerai tous pleins, plus que une en tous cas.
Et Ruth pendant de ce temps, approchait, à pas de loup - Oui, j'ai osé la faire... - sa truffe humide frétillante, la buée de son souffle chaud, s'exhalant de ses nasaux. Sylvia était spectatrice, c'était comme ça qu'on apprivoiser les animaux sauvages ? Cela avait tellement facile ! La question était, est-ce ça fonctionnait avec tous les animaux sauvages ?
Bientôt, Ruth l'espace entre le bout des doigts de Sylvère et sa truffe, ne fut plus que de quelques centimètre, bientôt moins de dix ! Et Sylvia restait attentive, captiver, presque hypnotiser... Tandis que la quadrupède, jetait de temps en temps un coup d'oeil à Sylvère, à Sylvia, à la main de Sylvère, à ce qui l'entourait, jusqu'à ce que... D'un geste soudain, elle passe sa tête sous la main de Sylvère ! Tous le long de son corps passa sous la main de celui-ci, puis reprit ses distances, fit le tour de celui-ci, son tour faisant une ellipse tendant vers Sylvia, avant de revenir vers le jeune homme, en se cognant dans les jambes de celui-ci, et de se frotter à lui, jusqu'à ce que... - Sylvia toujours spectatrice, émerveillé - Ruth se mettent debout sur pattes arrière, posant ses pattes avant sur Sylvère, la langue pendante ! La jeune femme, surprise de cette réaction :
- Bah ! Qu'est-ce qui t'prends ?
Elle reniflait encore, mais... Quoi ? Qu'est-ce que je le jeune homme, pouvait bien sentir, alors qu'elle s'appuyait sur lui, en tentant de fourré son nez, son la veste de celui-ci. Ruth réitéra la chose, sa queue balayant l'air, 2 à 3 fois mais... Sylvère n'avait rien à manger - Bah oui, évidement, voilà pourquoi tous ce cirque ! - finalement, la louve paru se calmer, avant d'aller vers la cerf, mais... Passant près de Sylvia, elle s'arrêta et la regarda de nouveau - Avec un petit bruit plaintif, la queue balayant toujours le sol -
- Non, c'est pas pour toi - De nouveau bruit plaintif - c'est pour lui - Et, elle montra Sylvère du doigt -
Et là... Elle se retourne, s'avance, et... Elle s'assoit pile devant Sylvère - Toujours en balayant l'air de sa queue, la langue pendante... - même Sylvia avait compris la manœuvre, mais n'en revenait pas elle-même !
- OUI ! C'est ça, apprivoiser ! - ce qui fit sursauter Ruth ! - Oh... Pardon.
Ce pourrait-il vraiment, que Sylvère, lui apprenne à écrire. Que quelqu'un, veuille bien le lui apprendre ? Cela semblait tout aussi extraordinaire que... La nouille ! D'ailleurs, elle n'en avait effectivement jamais vu, et jamais manger ! Alors que Ruth reniflait de loin, la main du jeune homme :
- Et... C'est bon, la nouille ? Mais... - Puis elle regarde son petit doigt, l'air dubitative - c'est trop p'tit pour l'estomac ! Tu dois vraiment pas manger beaucoup. Moi j'en mangerai tous pleins, plus que une en tous cas.
Et Ruth pendant de ce temps, approchait, à pas de loup - Oui, j'ai osé la faire... - sa truffe humide frétillante, la buée de son souffle chaud, s'exhalant de ses nasaux. Sylvia était spectatrice, c'était comme ça qu'on apprivoiser les animaux sauvages ? Cela avait tellement facile ! La question était, est-ce ça fonctionnait avec tous les animaux sauvages ?
Bientôt, Ruth l'espace entre le bout des doigts de Sylvère et sa truffe, ne fut plus que de quelques centimètre, bientôt moins de dix ! Et Sylvia restait attentive, captiver, presque hypnotiser... Tandis que la quadrupède, jetait de temps en temps un coup d'oeil à Sylvère, à Sylvia, à la main de Sylvère, à ce qui l'entourait, jusqu'à ce que... D'un geste soudain, elle passe sa tête sous la main de Sylvère ! Tous le long de son corps passa sous la main de celui-ci, puis reprit ses distances, fit le tour de celui-ci, son tour faisant une ellipse tendant vers Sylvia, avant de revenir vers le jeune homme, en se cognant dans les jambes de celui-ci, et de se frotter à lui, jusqu'à ce que... - Sylvia toujours spectatrice, émerveillé - Ruth se mettent debout sur pattes arrière, posant ses pattes avant sur Sylvère, la langue pendante ! La jeune femme, surprise de cette réaction :
- Bah ! Qu'est-ce qui t'prends ?
Elle reniflait encore, mais... Quoi ? Qu'est-ce que je le jeune homme, pouvait bien sentir, alors qu'elle s'appuyait sur lui, en tentant de fourré son nez, son la veste de celui-ci. Ruth réitéra la chose, sa queue balayant l'air, 2 à 3 fois mais... Sylvère n'avait rien à manger - Bah oui, évidement, voilà pourquoi tous ce cirque ! - finalement, la louve paru se calmer, avant d'aller vers la cerf, mais... Passant près de Sylvia, elle s'arrêta et la regarda de nouveau - Avec un petit bruit plaintif, la queue balayant toujours le sol -
- Non, c'est pas pour toi - De nouveau bruit plaintif - c'est pour lui - Et, elle montra Sylvère du doigt -
Et là... Elle se retourne, s'avance, et... Elle s'assoit pile devant Sylvère - Toujours en balayant l'air de sa queue, la langue pendante... - même Sylvia avait compris la manœuvre, mais n'en revenait pas elle-même !
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Apprivoiser. C’était donc bel et bien ce mot qu’elle cherchait si on tenait compte de cette soudaine exclamation. Il lui adressa un sourire sincère. Avant de rire de nouveau. Non, effectivement, une seule nouille, c’était peu ! Et même s’il avait sûrement moins besoin de manger qu’elle, cela ne suffisait pas à le rassasier.
- On en mange jamais une seule, tu sais ! répondit-il simplement.
Puis, il se concentra à nouveau sur la louve qui s’approchait lentement de sa main. Il ne bougeait pas. Il se contentait d’attendre, plein d’humilité, qu’elle accepte le contact. De son côté, elle le jaugeait. De plus en plus près, les centimètres entre sa main et son museau diminuaient considérablement. Il sentait son souffle chaud sur ses doigts et cela le fit sourire.
Les derniers furent avalés d’un coup. Elle passa toute entière sous sa main et il dut se relever pour ne pas tomber, avec un grand sourire lumineux. Elle reprit ses distances, un bref instant, avant de revenir à la charge. Elle le contourna, se frotta contre ses jambes et, revenant face à lui, se hissa sur ses pattes arrières pour poser les deux autres sur lui. Ainsi, elle était presque aussi grande que lui, mais Sylvère n’avait toujours pas peur.
Il posa les mains dans son pelage - en ayant fait attention au préalable qu’elle ne soit pas surprise par le geste - et une fois assuré qu’elle ne ferait rien, il la gratouilla simplement, tout en disant :
- Oui, tu es belle ! Tu es magnifique, même !
La louve pesait de tout son poids contre lui et, de son museau humide, elle tentait de se glisser sous son vieux manteau. Sylvère ne mit pas longtemps à comprendre pourquoi. Il écarta les mains, avec un air amusé, alors qu’elle avait toujours les deux pattes avant posées contre son torse :
- Ah non, désolé, je n’ai rien à manger sur moi !
Elle redescendit finalement et tourna autour de cerf, laissant échapper quelques gémissements, comme si elle en quémandait. Bien vite, elle revint en face de lui et s’assit, l’empêchant d’avancer plus. Il fit semblant de mettre ses mains sur ses hanches, de réfléchir et…
- D’accord ! Je veux bien partager ! Mais laisse-moi en un peu quand même !
- On en mange jamais une seule, tu sais ! répondit-il simplement.
Puis, il se concentra à nouveau sur la louve qui s’approchait lentement de sa main. Il ne bougeait pas. Il se contentait d’attendre, plein d’humilité, qu’elle accepte le contact. De son côté, elle le jaugeait. De plus en plus près, les centimètres entre sa main et son museau diminuaient considérablement. Il sentait son souffle chaud sur ses doigts et cela le fit sourire.
Les derniers furent avalés d’un coup. Elle passa toute entière sous sa main et il dut se relever pour ne pas tomber, avec un grand sourire lumineux. Elle reprit ses distances, un bref instant, avant de revenir à la charge. Elle le contourna, se frotta contre ses jambes et, revenant face à lui, se hissa sur ses pattes arrières pour poser les deux autres sur lui. Ainsi, elle était presque aussi grande que lui, mais Sylvère n’avait toujours pas peur.
Il posa les mains dans son pelage - en ayant fait attention au préalable qu’elle ne soit pas surprise par le geste - et une fois assuré qu’elle ne ferait rien, il la gratouilla simplement, tout en disant :
- Oui, tu es belle ! Tu es magnifique, même !
La louve pesait de tout son poids contre lui et, de son museau humide, elle tentait de se glisser sous son vieux manteau. Sylvère ne mit pas longtemps à comprendre pourquoi. Il écarta les mains, avec un air amusé, alors qu’elle avait toujours les deux pattes avant posées contre son torse :
- Ah non, désolé, je n’ai rien à manger sur moi !
Elle redescendit finalement et tourna autour de cerf, laissant échapper quelques gémissements, comme si elle en quémandait. Bien vite, elle revint en face de lui et s’assit, l’empêchant d’avancer plus. Il fit semblant de mettre ses mains sur ses hanches, de réfléchir et…
- D’accord ! Je veux bien partager ! Mais laisse-moi en un peu quand même !
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
"On en mange jamais une seule, tu sais !" Il était marrant lui, elle en avait jamais manger - Mais bon, il pouvait pas le savoir - sa seule à cela, fut donc un haussement de sourcils et un :
- Ah... D'accord.
Pour le reste... Disons, que c'était assez singulier. Autant il semblait être en train "d'apprivoiser" Ruth. Qui si elle se référait à Jérémie, était déjà apprivoiser par elle, alors qu'on pouvait apprivoiser un animal, 2 fois ? Il semblait que oui, vu le cinéma que la canidé avait fait.
Sans oublier les grattouille qu'elle semblait beaucoup apprécier. Ou alors, était-ce effectivement à cause de la faim ? - Parce qu'elle aussi, ça commencait sérieusement à la creuser tous ça... - quand Môsieur le roi de la forêt, dit qu'il partagerait son cerf avec Ruth ! C'était bien la peine de l'empêcher de chicoter l'animal, tous le long du chemin se dit-elle, mais bon... Le cerf était à lui, il faisait ce qu'il voulait, et ce n'était pas si mal que ça. Elle regarda son animal avec un sourire en coin, arquant un sourcil :
- Voilà, t'es contente maintenant ?
Elle n'avait pas besoin de répondre, sa queue frétillante le faisait pour elle. Quand elle reprit cependant, en ces termes :
- Euh... Dis, tu... Tu veux, vraiment, m'apprendre à écrire ? A-Avec, une plume, et, et sur du papier ?
- Ah... D'accord.
Pour le reste... Disons, que c'était assez singulier. Autant il semblait être en train "d'apprivoiser" Ruth. Qui si elle se référait à Jérémie, était déjà apprivoiser par elle, alors qu'on pouvait apprivoiser un animal, 2 fois ? Il semblait que oui, vu le cinéma que la canidé avait fait.
Sans oublier les grattouille qu'elle semblait beaucoup apprécier. Ou alors, était-ce effectivement à cause de la faim ? - Parce qu'elle aussi, ça commencait sérieusement à la creuser tous ça... - quand Môsieur le roi de la forêt, dit qu'il partagerait son cerf avec Ruth ! C'était bien la peine de l'empêcher de chicoter l'animal, tous le long du chemin se dit-elle, mais bon... Le cerf était à lui, il faisait ce qu'il voulait, et ce n'était pas si mal que ça. Elle regarda son animal avec un sourire en coin, arquant un sourcil :
- Voilà, t'es contente maintenant ?
Elle n'avait pas besoin de répondre, sa queue frétillante le faisait pour elle. Quand elle reprit cependant, en ces termes :
- Euh... Dis, tu... Tu veux, vraiment, m'apprendre à écrire ? A-Avec, une plume, et, et sur du papier ?
Invité- Invité
Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvère souriait. C’était définitivement une belle journée, dans tous les sens du termes ! Entre ces feuilles de papier obtenues, ce cadeau - bien que surprenant - apporté par Sylvia en guise de remerciements et les caresses données à la louve… Il ne lui en fallait pas plus pour se coucher heureux.
Ce fut quelques secondes qu’ils arrivèrent à la grotte, lui de sa démarche sautillante, elle traînant toujours l’animal derrière elle. Il se tourna vers elle et s’inclina comiquement.
- Bienvenue chez moi ! déclara-t-il.
Ce n’était peut-être pas très luxueux, mais c’était sa grotte, sa maison, en quelques sortes et si on avait mieux, Sylvère ne s’en plaignait pas. Bien loin de là. Restait désormais l’épineux problème de l’endroit où il pourrait bien ranger le cerf. Il réfléchit quelques secondes, puis conclut qu’en le coupant, il pourrait le disperser à travers ses multiples cachettes. Ainsi, si un animal affamé tombait dessus, il ne mangerait pas tout et il lui en resterait. Cela semblait une solution acceptable.
Mais avant de s’en occuper, il avait promis du repos et de quoi manger à son invitée. Ou plutôt, coulant un regard vers la louve, à ses invitées.
- Tu veux vraiment m’apprendre à écrire ?
Une question qui le surprit. Il hocha la tête naturellement.
- Bien sûr, puisque je te l’ai proposé ! Tu en as envie ?
Ils disposaient de peu de papier. Il n’avait pas vraiment de plume et d’encre non plus mais… il se débrouillerait avec ce qu’il avait sous la main. Un peu de terre mouillée et une plume d’oiseau taillée avec son couteau feraient l’affaire. Il fallait faire avec les moyens du bord. Il lui adressa un sourire d’encouragement.
Ce fut quelques secondes qu’ils arrivèrent à la grotte, lui de sa démarche sautillante, elle traînant toujours l’animal derrière elle. Il se tourna vers elle et s’inclina comiquement.
- Bienvenue chez moi ! déclara-t-il.
Ce n’était peut-être pas très luxueux, mais c’était sa grotte, sa maison, en quelques sortes et si on avait mieux, Sylvère ne s’en plaignait pas. Bien loin de là. Restait désormais l’épineux problème de l’endroit où il pourrait bien ranger le cerf. Il réfléchit quelques secondes, puis conclut qu’en le coupant, il pourrait le disperser à travers ses multiples cachettes. Ainsi, si un animal affamé tombait dessus, il ne mangerait pas tout et il lui en resterait. Cela semblait une solution acceptable.
Mais avant de s’en occuper, il avait promis du repos et de quoi manger à son invitée. Ou plutôt, coulant un regard vers la louve, à ses invitées.
- Tu veux vraiment m’apprendre à écrire ?
Une question qui le surprit. Il hocha la tête naturellement.
- Bien sûr, puisque je te l’ai proposé ! Tu en as envie ?
Ils disposaient de peu de papier. Il n’avait pas vraiment de plume et d’encre non plus mais… il se débrouillerait avec ce qu’il avait sous la main. Un peu de terre mouillée et une plume d’oiseau taillée avec son couteau feraient l’affaire. Il fallait faire avec les moyens du bord. Il lui adressa un sourire d’encouragement.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Bonus Dé : 5
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Une grotte. Le "roi de la forêt" habitait, une grotte. Est-ce qu'elle en était surpris ? Pas tant que ça au final - Elle se disait bien, qu'il était pas vraiment roi - à la bienvenue de celui-ci elle... Ne répondit rien. Oui, c'est bien la première fois, que quelqu'un l'invitait chez lui, en général c'était l'inverse. Enfin, pas qu'elle les invitaient, mais bon... Ils en avaient un petit peu besoin.
...Perdu dans ses pensées et observation, elle savait plus si elle lui avait poser sa question "Tu veux, vraiment, m'apprendre à écrire ? A-Avec, une plume, et, et sur du papier ?" avant ou après être arriver à la grotte - la faim sans doute, qui lui jouait des tours... - toujours est-il qu'il lui avait répondu avec une telle évidence "Bien sûr, puisque je te l’ai proposé ! Tu en as envie ?" hochant vivement de la tête en le regardant :
- Oui ! J-je, j-j'envie, d'écrire. Je veux, apprendre.
Et ses yeux recommencèrent à se balader, un peu partout dans la grotte. Pourquoi vivait-il dans une grotte ? Est-ce qu'il y vivait tous seul ? Il devait faire froid dans une grotte...
- P-pourquoi, t-tu vis ici, dans une grotte ? T'es tous seul ici ?
L'interrogea-t-elle entre deux effroyable gargouillis d'estomac... - Comment un corps humain, pouvait produire des sons, aussi effrayant de l’intérieur ? On aurait dis une bête fauve qui gronde... - alors oui, elle a vraiment envie d'apprendre à écrire, mais elle aussi une grande envie de manger. D'ailleurs, en parlant de manger, ou allait-il bien pouvoir ranger ce Cerf, dans une grotte ?
Les questions se bousculait dans sa tête. Elle, elle avait un endroit pour stocker sa viande en tous cas, et... Elle n'était pas Reine des Bois, elle. Ruth par contre, faisait déjà "le tour du propriétaire" : un coup de patte ici, tiens qu'est-ce que c'est ça ? Un sent, on touche, on renifle... Est-ce que ça se mange ? Est-ce qu'on peut jouer avec ? Et ça, c'est quoi ça ? Et ça... Et ça... ? Sylvia la réprimandait bien, mais ça ne faisait que dévier son attention sur autre chose : une odeur par ci, un objet par là, Oh bas tiens, ce truc là il roule, c'est marrant, jusqu'à ce qu'elle jette son dévolue sur autre chose. Faut dire qu'il n'y avait pas autant d'objets "étranges" chez Sylvia, et les odeurs n'étaient nettement pas les mêmes.
...Perdu dans ses pensées et observation, elle savait plus si elle lui avait poser sa question "Tu veux, vraiment, m'apprendre à écrire ? A-Avec, une plume, et, et sur du papier ?" avant ou après être arriver à la grotte - la faim sans doute, qui lui jouait des tours... - toujours est-il qu'il lui avait répondu avec une telle évidence "Bien sûr, puisque je te l’ai proposé ! Tu en as envie ?" hochant vivement de la tête en le regardant :
- Oui ! J-je, j-j'envie, d'écrire. Je veux, apprendre.
Et ses yeux recommencèrent à se balader, un peu partout dans la grotte. Pourquoi vivait-il dans une grotte ? Est-ce qu'il y vivait tous seul ? Il devait faire froid dans une grotte...
- P-pourquoi, t-tu vis ici, dans une grotte ? T'es tous seul ici ?
L'interrogea-t-elle entre deux effroyable gargouillis d'estomac... - Comment un corps humain, pouvait produire des sons, aussi effrayant de l’intérieur ? On aurait dis une bête fauve qui gronde... - alors oui, elle a vraiment envie d'apprendre à écrire, mais elle aussi une grande envie de manger. D'ailleurs, en parlant de manger, ou allait-il bien pouvoir ranger ce Cerf, dans une grotte ?
Les questions se bousculait dans sa tête. Elle, elle avait un endroit pour stocker sa viande en tous cas, et... Elle n'était pas Reine des Bois, elle. Ruth par contre, faisait déjà "le tour du propriétaire" : un coup de patte ici, tiens qu'est-ce que c'est ça ? Un sent, on touche, on renifle... Est-ce que ça se mange ? Est-ce qu'on peut jouer avec ? Et ça, c'est quoi ça ? Et ça... Et ça... ? Sylvia la réprimandait bien, mais ça ne faisait que dévier son attention sur autre chose : une odeur par ci, un objet par là, Oh bas tiens, ce truc là il roule, c'est marrant, jusqu'à ce qu'elle jette son dévolue sur autre chose. Faut dire qu'il n'y avait pas autant d'objets "étranges" chez Sylvia, et les odeurs n'étaient nettement pas les mêmes.
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvère ne s’attendait pas à un tel enthousiasme de la part de la jeune femme. Là voilà à hocher vivement la tête, visiblement enchantée à cette perspective. Il eut un sourire ravi.
— Eh bien… dans ce cas… Laisse-moi quelques instants pour préparer ! Ce sera avec les moyens du bord.
Mais avant, comme elle semblait affamée, il lui indiqua le lapin - encore entier - qu’il était passé déposé ici entre deux impôts le matin même, après l’avoir récupéré dans les collets.
— Si tu as faim, sers-toi, je t’en prie.
Sa grotte n’avait jamais été bien rangée, les impôts qu’il récupérait s’entassaient dans un coin. Les vêtements, les autres objets, les quelques joyaux et bijoux... il y avait de tout - sauf de ce que l’on pensait trouver chez un brigand. Quelques livres étaient même soigneusement empaquetés pour ne pas subir les conséquences de l’humidité. Même ainsi, les pages se cornaient parfois, d’ailleurs. Il trouverait bien une plume dans tout ce fatras, quelque part.
La question de la jeune femme l’étonna cependant et il interrompit une seconde ses recherches pour se retourner vers elle. Finalement, il haussa des épaules :
— Cet endroit n’est pas plus mal qu’un autre. Ce n’est peut-être pas très luxueux, mais c’est chez moi. Je ne retournerai habiter en ville pour rien au monde. Et puis… (il eut un sourire.) Je ne suis jamais vraiment seul, tu sais ! Quand on apprend à vivre avec eux, les cloportes sont d’aimables compagnons. Un peu comme toi et ta meute.
Il passa la main dans le pelage de Ruth qui jouait les exploratrices dans la grotte, en souriant. Au bout de quelques minutes supplémentaires à farfouiller, avec son aide, il finit enfin par trouver une plume. Il savait bien qu’il y en avait à traîner !
Il la posa sur le rocher à peu près rond et plat qui se trouvait là, en guise de table, et prit un bol - en évidence - qui recueillait un filet d’eau qui glissait ici. Il avait volé une fois sur le marché. Il gratta la terre sur le sol avec ses doigts et mit ce qu’il parvint à extraire dans son récipient empli d’eau, jusqu’à ce qu’elle devienne suffisamment brune. Sur ce, il tailla approximativement la plume pour en faire une pointe avec son couteau et déclara avec un haussement d’épaules :
— Bon, on devrait pouvoir se débrouiller avec ça. Tu viens ?
— Eh bien… dans ce cas… Laisse-moi quelques instants pour préparer ! Ce sera avec les moyens du bord.
Mais avant, comme elle semblait affamée, il lui indiqua le lapin - encore entier - qu’il était passé déposé ici entre deux impôts le matin même, après l’avoir récupéré dans les collets.
— Si tu as faim, sers-toi, je t’en prie.
Sa grotte n’avait jamais été bien rangée, les impôts qu’il récupérait s’entassaient dans un coin. Les vêtements, les autres objets, les quelques joyaux et bijoux... il y avait de tout - sauf de ce que l’on pensait trouver chez un brigand. Quelques livres étaient même soigneusement empaquetés pour ne pas subir les conséquences de l’humidité. Même ainsi, les pages se cornaient parfois, d’ailleurs. Il trouverait bien une plume dans tout ce fatras, quelque part.
La question de la jeune femme l’étonna cependant et il interrompit une seconde ses recherches pour se retourner vers elle. Finalement, il haussa des épaules :
— Cet endroit n’est pas plus mal qu’un autre. Ce n’est peut-être pas très luxueux, mais c’est chez moi. Je ne retournerai habiter en ville pour rien au monde. Et puis… (il eut un sourire.) Je ne suis jamais vraiment seul, tu sais ! Quand on apprend à vivre avec eux, les cloportes sont d’aimables compagnons. Un peu comme toi et ta meute.
Il passa la main dans le pelage de Ruth qui jouait les exploratrices dans la grotte, en souriant. Au bout de quelques minutes supplémentaires à farfouiller, avec son aide, il finit enfin par trouver une plume. Il savait bien qu’il y en avait à traîner !
Il la posa sur le rocher à peu près rond et plat qui se trouvait là, en guise de table, et prit un bol - en évidence - qui recueillait un filet d’eau qui glissait ici. Il avait volé une fois sur le marché. Il gratta la terre sur le sol avec ses doigts et mit ce qu’il parvint à extraire dans son récipient empli d’eau, jusqu’à ce qu’elle devienne suffisamment brune. Sur ce, il tailla approximativement la plume pour en faire une pointe avec son couteau et déclara avec un haussement d’épaules :
— Bon, on devrait pouvoir se débrouiller avec ça. Tu viens ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
"Si tu as faim, sers-toi, je t’en prie." avait-il offert. Euh oui, mais bon, le lapin... Il était pas cuit. En fait, il était encore tout entier, c'était... C'était un lapin, juste mort.
Pour le coup, la faim la tenaillant, elle faisait le va-et-viens entre Sylvère en train de bouger, partout, et qui répondait à l'une de ces questions, sur laquelle, elle ne fut pas du tout concentré. Son attention se reportant sur le lapin - Elle s'en mordait presque la lèvre inférieur, son ventre la rappelant à l'ordre - "jamais vraiment seul, tu sais !" oui, avait-elle répondu machinalement. Sans même le regarder, même pas une réaction à son allusion, sa situation similaire cloportes/meute - Et pourtant y a de quoi, un gars qui dit ne pas se sentir seul, avec des cloportes ! - non, elle n'avait d'yeux que pour le lapin ! Fallait-il qu'elle le prépare elle-même ? Est-ce que devait ? Est-ce pouvait le faire maintenant ? Est-ce que c'était pour l'emmener, et le manger, chez elle ? Est-ce que... "Bon, on devrait pouvoir se débrouiller avec ça. Tu viens ?"
De qui ? De quoi ? Oh... Une plume, en biseau ! Voilà pourquoi quand elle essayait, ça ne fonctionnait pas ! Fallait la couper en biseau, d'abord... Quand à l'encre : Bah s'en était pas. C'était juste de la boue dans un bol - En même temps, elle, elle avait essayer avec du charbon et de l'eau... - s'approchant donc - en jetant un dernier coup d’œil envieux au lapin... - elle observa de nouveau, les "outils" d'écriture en se penchant dessus, avec des yeux tous ronds.
- On, On va écrire, un poème ? - Dit-elle en le regardant - j'aime bien. - Elle sourit enthousiaste, ses yeux pétillant, elle affirma - J'veux écrire, un poème ! Montre-moi !
Réclama-t-elle et... Soudainement - Peut-être à cause de la faim ?... On sait pas - Elle regarde son index droit, avec attention et "pichenette !" - Sa pichenette... - et elle rigole.
- Montre-moi - Qu'elle répète en rigolant, et en répétant "sa" pichenette -
Jusqu'à ce que son estomac, criant famine, efface son sourire, et pose de nouveau son regard : sur le lapin ! Avant de revenir, à la "table d'écriture". Alors, manger est-ce mieux que d'apprendre à écrire, ou écrire lui permettrait-il de manger ?
Pour le coup, la faim la tenaillant, elle faisait le va-et-viens entre Sylvère en train de bouger, partout, et qui répondait à l'une de ces questions, sur laquelle, elle ne fut pas du tout concentré. Son attention se reportant sur le lapin - Elle s'en mordait presque la lèvre inférieur, son ventre la rappelant à l'ordre - "jamais vraiment seul, tu sais !" oui, avait-elle répondu machinalement. Sans même le regarder, même pas une réaction à son allusion, sa situation similaire cloportes/meute - Et pourtant y a de quoi, un gars qui dit ne pas se sentir seul, avec des cloportes ! - non, elle n'avait d'yeux que pour le lapin ! Fallait-il qu'elle le prépare elle-même ? Est-ce que devait ? Est-ce pouvait le faire maintenant ? Est-ce que c'était pour l'emmener, et le manger, chez elle ? Est-ce que... "Bon, on devrait pouvoir se débrouiller avec ça. Tu viens ?"
De qui ? De quoi ? Oh... Une plume, en biseau ! Voilà pourquoi quand elle essayait, ça ne fonctionnait pas ! Fallait la couper en biseau, d'abord... Quand à l'encre : Bah s'en était pas. C'était juste de la boue dans un bol - En même temps, elle, elle avait essayer avec du charbon et de l'eau... - s'approchant donc - en jetant un dernier coup d’œil envieux au lapin... - elle observa de nouveau, les "outils" d'écriture en se penchant dessus, avec des yeux tous ronds.
- On, On va écrire, un poème ? - Dit-elle en le regardant - j'aime bien. - Elle sourit enthousiaste, ses yeux pétillant, elle affirma - J'veux écrire, un poème ! Montre-moi !
Réclama-t-elle et... Soudainement - Peut-être à cause de la faim ?... On sait pas - Elle regarde son index droit, avec attention et "pichenette !" - Sa pichenette... - et elle rigole.
- Montre-moi - Qu'elle répète en rigolant, et en répétant "sa" pichenette -
Jusqu'à ce que son estomac, criant famine, efface son sourire, et pose de nouveau son regard : sur le lapin ! Avant de revenir, à la "table d'écriture". Alors, manger est-ce mieux que d'apprendre à écrire, ou écrire lui permettrait-il de manger ?
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvia n’avait pas répondu à ses remarques. Elle semblait très concentrée sur le lapin, indécise, et occupé qu’il était à chercher une plume, il n’y fit tout d’abord pas attention. Jusqu’à ce que tout soit prêt et qu’il lui indique de venir.
Elle se retourna vers lui, avec un air surpris. Il s’était accroupi devant la pierre ronde. Les yeux ronds, Sylvia se penchait et observait la plume taillée ainsi que l’encre de fortune. Il n’était pas certain que cela écrive très bien, ni qu’elle ne finisse par s’effacer au bout de quelques minutes, mais ce n’était pas très grave.
Écrire un poème ? Il eut un petit rire.
— Eh bien… Si c’est ce que tu as envie de faire… Je suppose que rien ne nous en empêche !
Les yeux de la jeune femme se mirent à pétiller. Elle semblait impatiente. Elle en arrivait presque à l’exiger. Son enthousiasme en devenait touchant. Montre-moi. Il réfléchit quelques instants. Par où commencer ?
Il sursauta soudainement quand elle… lui donna une pichenette. De toute évidence, sans doser sa force, étant donné la petite douleur qu’il ressentit dans le bras. Et elle riait, pour dans la foulée, aussitôt lui en redonnait une. Il se contenta de se frotter le bras avec un sourire, en précisant malgré tout avec un air amusé :
— Doucement ! C’est que tu as de la force, tu sais !
Plus que lui, en tout cas, et elle n’y avait décidément pas été de main morte. Mais déjà, l’attention de Sylvia avait dévié de nouveau vers le lapin. Il sourit et se redressa. En quelques gestes habitués, il le dépeça en mettant la peau de côté, le planta sur une pique et le plaça au-dessus du foyer - éteint à l’instant - dans sa grotte. Après quelques étincelles et des branches placées entre les pierres installées, il sourit et s’assit pour surveiller la cuisson, tout en demandant :
— Alors ? qu’est-ce que tu veux que ton poème raconte ?
Elle se retourna vers lui, avec un air surpris. Il s’était accroupi devant la pierre ronde. Les yeux ronds, Sylvia se penchait et observait la plume taillée ainsi que l’encre de fortune. Il n’était pas certain que cela écrive très bien, ni qu’elle ne finisse par s’effacer au bout de quelques minutes, mais ce n’était pas très grave.
Écrire un poème ? Il eut un petit rire.
— Eh bien… Si c’est ce que tu as envie de faire… Je suppose que rien ne nous en empêche !
Les yeux de la jeune femme se mirent à pétiller. Elle semblait impatiente. Elle en arrivait presque à l’exiger. Son enthousiasme en devenait touchant. Montre-moi. Il réfléchit quelques instants. Par où commencer ?
Il sursauta soudainement quand elle… lui donna une pichenette. De toute évidence, sans doser sa force, étant donné la petite douleur qu’il ressentit dans le bras. Et elle riait, pour dans la foulée, aussitôt lui en redonnait une. Il se contenta de se frotter le bras avec un sourire, en précisant malgré tout avec un air amusé :
— Doucement ! C’est que tu as de la force, tu sais !
Plus que lui, en tout cas, et elle n’y avait décidément pas été de main morte. Mais déjà, l’attention de Sylvia avait dévié de nouveau vers le lapin. Il sourit et se redressa. En quelques gestes habitués, il le dépeça en mettant la peau de côté, le planta sur une pique et le plaça au-dessus du foyer - éteint à l’instant - dans sa grotte. Après quelques étincelles et des branches placées entre les pierres installées, il sourit et s’assit pour surveiller la cuisson, tout en demandant :
— Alors ? qu’est-ce que tu veux que ton poème raconte ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Il l'avait dépecer. Le Lapin. Lapin, qu'il mit à cuire sur une pique, au-dessus du feu ! Est-ce que ça voulait dire, qu'il allait finalement le manger lui-même ?! Pourtant, il poursuivit : "Alors ? qu’est-ce que tu veux que ton poème raconte ?" Bonne question. En se grattant la tête, d'un air dubitatif, sa capuche s'ôta, découvrant sa crinière flamboyante, et dégageant quelques peu sa gorge, orner de son précieux tour de cou diamanté.
La lueur du feu, se reflétant dans le diamant rouge, semblait lui donner l'air, encore plus gros, qu'il ne l'était. On aurait presque dit, que quelques chose y état enfermer, qu'une petite flamme y était emprisonné, garder par les scintillements du tour d'or pur. Elle fini par répondre, un air désolé :
- Je, je sais pas. Un poème, ça raconte, beaucoup d'histoire, et... Moi, j'aime, les histoires. - Plus vivement - J'aime bien, beaucoup, les psaumes, et, et le... Le... - Elle réfléchit, en fronçant les sourcils un instant. Et ça réponse "Explose" ! - Cantique, des cantiques ! C'est... C'est... - Finalement, elle baisse la tête, alors que ses joues rougissent, même ses oreilles... Elle se met même à jouer avec ses doigts, avant de dire plus discrètement - une amoureuse, et... Son amoureux.
Ah là là, voilà bien une des rares choses, qui ne sort pas de l'ordinaire, chez Sylvia : Une brute en apparence, mais tendre à l’intérieur. Elle en oublierait presque, qu'elle a faim ; ce qui n'est pas le cas de Ruth, qui n'a toujours pas eût sa part de cerf, et qui de ce fait, coucher, ne cesse de fixer attentivement la cuisson du lapin ! Parce que s'il y a une chose, qu'elle a bien compris : quand il y a de la viande au-dessus d'un feu, c'est l'heure de manger !
Est-ce qu'elle y pensait ? Aux amoureux ? Au mariage, à l'amour... Elle était trop grande, trop forte, elle n'était pas assez intelligente. Trop bête. Pas assez jolie. Qui pourrait bien vouloir d'elle comme femme ? Heureusement, une fois au ciel "Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. - Matthieu 22 v30". Cependant, l'attente pourrait être plus ou moins longue... La solitude tout autant, mais elle n'était pas tout à fait seule : elle avait Jésus, et puis sa "famille" à quatre pattes. Une larme coula tout de même, qu'elle essuya rapidement. Elle reprit alors :
- Et, et toi ? Il, raconte quoi, tes poèmes ?
La lueur du feu, se reflétant dans le diamant rouge, semblait lui donner l'air, encore plus gros, qu'il ne l'était. On aurait presque dit, que quelques chose y état enfermer, qu'une petite flamme y était emprisonné, garder par les scintillements du tour d'or pur. Elle fini par répondre, un air désolé :
- Je, je sais pas. Un poème, ça raconte, beaucoup d'histoire, et... Moi, j'aime, les histoires. - Plus vivement - J'aime bien, beaucoup, les psaumes, et, et le... Le... - Elle réfléchit, en fronçant les sourcils un instant. Et ça réponse "Explose" ! - Cantique, des cantiques ! C'est... C'est... - Finalement, elle baisse la tête, alors que ses joues rougissent, même ses oreilles... Elle se met même à jouer avec ses doigts, avant de dire plus discrètement - une amoureuse, et... Son amoureux.
Ah là là, voilà bien une des rares choses, qui ne sort pas de l'ordinaire, chez Sylvia : Une brute en apparence, mais tendre à l’intérieur. Elle en oublierait presque, qu'elle a faim ; ce qui n'est pas le cas de Ruth, qui n'a toujours pas eût sa part de cerf, et qui de ce fait, coucher, ne cesse de fixer attentivement la cuisson du lapin ! Parce que s'il y a une chose, qu'elle a bien compris : quand il y a de la viande au-dessus d'un feu, c'est l'heure de manger !
Est-ce qu'elle y pensait ? Aux amoureux ? Au mariage, à l'amour... Elle était trop grande, trop forte, elle n'était pas assez intelligente. Trop bête. Pas assez jolie. Qui pourrait bien vouloir d'elle comme femme ? Heureusement, une fois au ciel "Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. - Matthieu 22 v30". Cependant, l'attente pourrait être plus ou moins longue... La solitude tout autant, mais elle n'était pas tout à fait seule : elle avait Jésus, et puis sa "famille" à quatre pattes. Une larme coula tout de même, qu'elle essuya rapidement. Elle reprit alors :
- Et, et toi ? Il, raconte quoi, tes poèmes ?
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
La jeune femme regardait le lapin cuir. Simultanément, elle se gratta le crâne, ce qui fit tomber en arrière sa capuche, révélant au passage une chevelure flamboyante. La lumière du feu s’accrocha dans la pierre précieuse autour de son cou, mais Sylvère n’était pas ce type d’homme qui aurait ressenti une quelconque convoitise à posséder un tel bijou. À choisir entre un joyaux rutilant et quelque objet utile à sa vie dans les bois, le choix était vite fait et se portait sur le deuxième.
— J’aime beaucoup les histoires aussi, répondit-il.
Il ne fut guère surprit qu’elle évoque les textes religieux. Elle y semblait très attachée. Que voyait-elle en Dieu ? Certes, cela l’avait agacé au cours de leur première rencontre, mais maintenant, son point de vue l’intéressait.
— Qu’est-ce qu’Il représente pour toi ?
Il hocha la tête à la suite, et confirma :
— C’est merveilleux, l’amour, je suis bien d’accord. Tu veux que je te raconte une histoire d’amour ?
Cette grande femme, large d’épaules et possédant une force colossale était touchante dans ses propos et Sylvère commençait à s’y attacher. Elle ressemblait un peu à une enfant, par certains côtés, et il aimait les enfants.
Le lapin continuait de cuir. Les flammes léchaient la chair, il serait bientôt prêt. La louve attendait, de son côté, de pouvoir piocher sa part promise de cerf. Il fut touché par la larme qui glissa sur sa joue et ce fut spontanément qu’il vint la serrer dans ses bras. Avant de reculer en souriant et en retirant le lapin du feu :
— Quelle partie tu préfères ?
Sur ce, il lui donna la partie qu’elle désirait, tout en ajoutant :
— Ce que raconte mes poèmes… Tout dépend de mon humeur. Des fois, c’est sur les saisons et la forêt, ou bien… sur des choses importantes pour moi. Comme tu tiens beaucoup à Dieu, tu pourrais le lui dédier ?
— J’aime beaucoup les histoires aussi, répondit-il.
Il ne fut guère surprit qu’elle évoque les textes religieux. Elle y semblait très attachée. Que voyait-elle en Dieu ? Certes, cela l’avait agacé au cours de leur première rencontre, mais maintenant, son point de vue l’intéressait.
— Qu’est-ce qu’Il représente pour toi ?
Il hocha la tête à la suite, et confirma :
— C’est merveilleux, l’amour, je suis bien d’accord. Tu veux que je te raconte une histoire d’amour ?
Cette grande femme, large d’épaules et possédant une force colossale était touchante dans ses propos et Sylvère commençait à s’y attacher. Elle ressemblait un peu à une enfant, par certains côtés, et il aimait les enfants.
Le lapin continuait de cuir. Les flammes léchaient la chair, il serait bientôt prêt. La louve attendait, de son côté, de pouvoir piocher sa part promise de cerf. Il fut touché par la larme qui glissa sur sa joue et ce fut spontanément qu’il vint la serrer dans ses bras. Avant de reculer en souriant et en retirant le lapin du feu :
— Quelle partie tu préfères ?
Sur ce, il lui donna la partie qu’elle désirait, tout en ajoutant :
— Ce que raconte mes poèmes… Tout dépend de mon humeur. Des fois, c’est sur les saisons et la forêt, ou bien… sur des choses importantes pour moi. Comme tu tiens beaucoup à Dieu, tu pourrais le lui dédier ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvère avait soudainement, enchainé les question. Il fallu donc un moment, pour qu'elle remette de l'ordre dans sa tête. Jamais on ne lui avait adresser autant de question, en une seule courte période. Au début, elle ne compris pas ce qu'il voulait dire par "Qu’est-ce qu’Il représente pour toi ?" qui donc ? - Oui, les sous-entendu... Non. Lire entre les lignes... Non. Sylvia, il lui faut le point sur le "i" ET sur le "j" - aussi, avait-il poursuivi avec "C’est merveilleux, l’amour, je suis bien d’accord. Tu veux que je te raconte une histoire d’amour ?" Personnellement, elle n'avait jamais connu, ce que c'était d'être "amoureuse", et elle restait dubitative, à l'idée que cela puisse lui arriver un jour. Elle à lui répondre quand... Il a poursuivi... - Il pourrait au moins attendre, qu'elle réponde - Et... Il la serra dans ses bras !
La jeune fille resta interdite, un bon moment ! Les yeux grand ouvert ! Surprise ! Étonner ? Choquer ? Quoi dire ? Quoi faire - Oh, bah ça, elle s'en souviendrait de cette entre-vu avec Sylvère - tous ce qui arriva, c'est qu'elle rougit encore plus ! C'était la première fois... La première fois, qu'un homme, la prenait dans ses bras... Toute chamboulé qu'elle était la pauvre, avec toute une panoplie de ressenti, d'émotion, de... Toute à un tas de chose !
"Quelle partie tu préfères ?" quel partie de quoi ? - Alors là, le lapin, complètement oublié... Eh oh ! Y a quelqu'un ? - Un câlin, un lapin... Lapin ? Ah oui, il a retirait le lapin du feu et... La partie ? - Il était pas supposer être à elle, le lapin ? En entier ? -
- Euh... Je.. Je... Je... - Je quoi ? -
Finalement, elle montra le lapin du doigt... Qui tendait vaguement vers la cuisse. Elle reçu donc la cuisse... - Oui, on est d'accord, c'est pas avec ça, qu'elle serait caler... - mais dans son "chamboulement émotionnel", elle n'attaqua même pas. Non, en fait Sylvère poursuivi avec LA question "Comme tu tiens beaucoup à Dieu, tu pourrais le lui dédier ?" Elle ? Écrire un poème, pour Dieu ? - Décidément ! -
- C-comme, comme D-david ? - Dit-elle, presque effrayer -
Paradoxalement, ce sont parfois les gens les plus simples, les plus compliqué. Effrayer, parce qu'à cette instant présent, elle ne savait toujours pas écrire ! Dieu représentait tellement... Et elle se trouvait tellement pas intelligente ! Comment pourrait-elle, écrire un poème, qui puisse aller à Dieu ?! - Même si, en vrai, le plus petit mot qu'on lui adresse, lui fait autant plaisir, qu'un père recevant un poème, le jour de la fête des pères. Un poème, plein de faute d'orthographe, ou il manque peut-être un mot ou deux, fait avec des crayon de couleur bon marché, coloré dans tous les sens, sauf dans le bon... Mais fais avec le cœur, avec amour - Alors, comment elle, une illettré, pourrait elle dédier un poème à "Dieu" !
Elle baissa alors la tête, triste, de nouvelle larmes coulèrent sur ses joues, alors qu'elle répondit :
- M-mais... Je, je suis pas. Je suis pas, assez, intelligente. Je, sais pas, faire... Comme David. Je sais, pas, écrire, pareils.
Pourquoi faire "pareils" ? Parce qu'elle voulait peut-être, donner le mieux possible ? Et David, était SA référence, pour ne pas dire LA référence. Et le morceau de lapin... Bah voilà quoi, il reste là - Oui, bah y a intérêt, il est mort et cuit... - elle a plus très faim, subitement.
La jeune fille resta interdite, un bon moment ! Les yeux grand ouvert ! Surprise ! Étonner ? Choquer ? Quoi dire ? Quoi faire - Oh, bah ça, elle s'en souviendrait de cette entre-vu avec Sylvère - tous ce qui arriva, c'est qu'elle rougit encore plus ! C'était la première fois... La première fois, qu'un homme, la prenait dans ses bras... Toute chamboulé qu'elle était la pauvre, avec toute une panoplie de ressenti, d'émotion, de... Toute à un tas de chose !
"Quelle partie tu préfères ?" quel partie de quoi ? - Alors là, le lapin, complètement oublié... Eh oh ! Y a quelqu'un ? - Un câlin, un lapin... Lapin ? Ah oui, il a retirait le lapin du feu et... La partie ? - Il était pas supposer être à elle, le lapin ? En entier ? -
- Euh... Je.. Je... Je... - Je quoi ? -
Finalement, elle montra le lapin du doigt... Qui tendait vaguement vers la cuisse. Elle reçu donc la cuisse... - Oui, on est d'accord, c'est pas avec ça, qu'elle serait caler... - mais dans son "chamboulement émotionnel", elle n'attaqua même pas. Non, en fait Sylvère poursuivi avec LA question "Comme tu tiens beaucoup à Dieu, tu pourrais le lui dédier ?" Elle ? Écrire un poème, pour Dieu ? - Décidément ! -
- C-comme, comme D-david ? - Dit-elle, presque effrayer -
Paradoxalement, ce sont parfois les gens les plus simples, les plus compliqué. Effrayer, parce qu'à cette instant présent, elle ne savait toujours pas écrire ! Dieu représentait tellement... Et elle se trouvait tellement pas intelligente ! Comment pourrait-elle, écrire un poème, qui puisse aller à Dieu ?! - Même si, en vrai, le plus petit mot qu'on lui adresse, lui fait autant plaisir, qu'un père recevant un poème, le jour de la fête des pères. Un poème, plein de faute d'orthographe, ou il manque peut-être un mot ou deux, fait avec des crayon de couleur bon marché, coloré dans tous les sens, sauf dans le bon... Mais fais avec le cœur, avec amour - Alors, comment elle, une illettré, pourrait elle dédier un poème à "Dieu" !
Elle baissa alors la tête, triste, de nouvelle larmes coulèrent sur ses joues, alors qu'elle répondit :
- M-mais... Je, je suis pas. Je suis pas, assez, intelligente. Je, sais pas, faire... Comme David. Je sais, pas, écrire, pareils.
Pourquoi faire "pareils" ? Parce qu'elle voulait peut-être, donner le mieux possible ? Et David, était SA référence, pour ne pas dire LA référence. Et le morceau de lapin... Bah voilà quoi, il reste là - Oui, bah y a intérêt, il est mort et cuit... - elle a plus très faim, subitement.
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Il sentit bien que l’étreinte surprit Sylvia. À la couleur que prirent ses joues, à ses yeux agrandis par l’étonnement. Mais il était ainsi, spontané, et jamais il n’avait hésité à prendre quelqu’un dans ses bras. Elle en semblait toute retournée, alors il lui sourit pour la rassurer.
Comme elle lui désignait la cuisse du lapin - approximativement - il la lui découpa. Vu la masse qu’elle devait nourrir, il se doutait que cela ne suffirait pas à la rassasier. Mais il avait faim, lui aussi. Alors il se coupa la deuxième patte et lui donna tout le reste. Habituellement, il en avait facilement pour trois repas, mais il pouvait bien tout lui offrir. Il lui tendit la viande cuite.
De nouveau, il dut sourire et hocher la tête pour la rassurer. Elle semblait si inquiète. Comme David, confirmait son regard. De nouvelles larmes perlèrent sur ses joues.
— Tu sais quoi ? Je pense que tu es au contraire très intelligente. Parce qu’il en faut, de l’intelligence, pour vivre comme tu le fais. L’intelligence, ce n’est pas que savoir écrire, tu sais, c’est tout ce que tu sais faire. Et je suis sûr que tu sais faire bien plus de choses que les petites bourgeois dans leurs jolies maisons.
Puis, il tendit la main vers la sienne et lui mit la plume dans la main, tout en expliquant :
— Et puis, ce que l’on ne connaît pas, il suffit de l’apprendre !
Il attrapa une feuille de papier, tout en gardant sa grande main dans la sienne, d’une taille beaucoup plus petite. Il trempa la plume dans l’encre de fortune et posa la pointe de la plume sur le velin. Et il écrivit, toujours en guidant la main de Sylvia avec la sienne : SYLVIA. LOUPS. DIEU.
Brièvement, il lâcha sa main, reposa la plume et demanda :
— Tu sais lire, n’est-ce pas ? Alors si tu sais lire, tu sais forcément écrire. Parce que les deux vont ensemble, tu comprends ?
Comme elle lui désignait la cuisse du lapin - approximativement - il la lui découpa. Vu la masse qu’elle devait nourrir, il se doutait que cela ne suffirait pas à la rassasier. Mais il avait faim, lui aussi. Alors il se coupa la deuxième patte et lui donna tout le reste. Habituellement, il en avait facilement pour trois repas, mais il pouvait bien tout lui offrir. Il lui tendit la viande cuite.
De nouveau, il dut sourire et hocher la tête pour la rassurer. Elle semblait si inquiète. Comme David, confirmait son regard. De nouvelles larmes perlèrent sur ses joues.
— Tu sais quoi ? Je pense que tu es au contraire très intelligente. Parce qu’il en faut, de l’intelligence, pour vivre comme tu le fais. L’intelligence, ce n’est pas que savoir écrire, tu sais, c’est tout ce que tu sais faire. Et je suis sûr que tu sais faire bien plus de choses que les petites bourgeois dans leurs jolies maisons.
Puis, il tendit la main vers la sienne et lui mit la plume dans la main, tout en expliquant :
— Et puis, ce que l’on ne connaît pas, il suffit de l’apprendre !
Il attrapa une feuille de papier, tout en gardant sa grande main dans la sienne, d’une taille beaucoup plus petite. Il trempa la plume dans l’encre de fortune et posa la pointe de la plume sur le velin. Et il écrivit, toujours en guidant la main de Sylvia avec la sienne : SYLVIA. LOUPS. DIEU.
Brièvement, il lâcha sa main, reposa la plume et demanda :
— Tu sais lire, n’est-ce pas ? Alors si tu sais lire, tu sais forcément écrire. Parce que les deux vont ensemble, tu comprends ?
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
C'était tellement rare que quelqu'un soit aussi, gentils, avec elle. En fait, Gerda, Matthew, Luc et plus récemment Jérémie, mis à part... Un doigt chacun, sur sa main, pour les personnes qui avait été aussi gentils avec elle, de toute sa vie bourgeonnante. En fait, on ne lui avait jamais dis autant de chose, aussi gentils en une seule fois : ses larmes coulèrent de nouveau, sans qu'elle s'en aperçoive. En plus, il lui avait de nouveau, redonner tous le reste du lapin.
Elle, "très" intelligente. Il n'avait pas seulement qu'elle était intelligente, mais qu'elle était "très" intelligente. Cela, par rapport à comment elle vivait. Pourtant, il ne l'avait jamais vu vivre. L'aurait-il espionner ? Ou, serait-il prophète ? Et même, que faisait-elle de si, extraordinaire, pour être "très" intelligente ? Qui plus est, comparer au gens de la ville, si elle avait bien compris !
"Et puis, ce que l’on ne connaît pas, il suffit de l’apprendre !" encore fallait-il quelqu'un, pour lui apprendre se disait-elle. Pensée paradoxale, puisqu'à cette instant précis, à peine quelques secondes, après que Sylvère eût écrit, ou plutôt... "Elle" eût écrit : SYLVIA. LOUPS. DIEU "Tu sais lire, n’est-ce pas ? Alors si tu sais lire, tu sais forcément écrire. Parce que les deux vont ensemble, tu comprends ?"
Alors que celui-ci avait guider sa main, ses yeux s'était grand ouvert ! Ses lèvres presque entre ouverte de surprise, elle écrivait ! Non, c'était Sylvère, mais... C'était sa main. La main du jeune, conduisant la sienne elle... Venait d'écrire : son prénom - Et ses larmes coulait toujours, sa main frémissante - c'était, la première fois de sa vie, qu'elle écrivait son prénom... Sy-lvia : S.Y.L.V.I.A. c'était son prénom ! Puis L.O.U.P.S - Même si avec un "S" à la fin, ça faisait Loupsse, pour elle - Et... DIEU. Effectivement, elle l'avait entendu, elle l'avait lu, et là elle... Elle l'avait écrit !
Les yeux remplit de larmes, le visage pétri d'un ensemble d'émotion absolument indescriptible, elle regarda Sylvère qui avait lâcher sa main... Elle savait écrire ? Sa bouche semblait vouloir, exprimer quelques chose, mais quoi ? Les sons ne sortait pas, encore fallait savoir quel son sortir, c'était incompréhensible ! C'était ça, c'était vraiment ça, se sentir intelligente ? Puis sans crier garde, elle se jeta sur le jeune homme pour le prendre dans ses bras, à son tour. Elle le serra très fort contre elle en pleurant, puisque... Puisqu'elle ne pouvait pas parler ! Elle ne pouvait pas en parler ! Elle ne fit que sangloter, pleurer, en le serrant très fort contre elle.
Elle, "très" intelligente. Il n'avait pas seulement qu'elle était intelligente, mais qu'elle était "très" intelligente. Cela, par rapport à comment elle vivait. Pourtant, il ne l'avait jamais vu vivre. L'aurait-il espionner ? Ou, serait-il prophète ? Et même, que faisait-elle de si, extraordinaire, pour être "très" intelligente ? Qui plus est, comparer au gens de la ville, si elle avait bien compris !
"Et puis, ce que l’on ne connaît pas, il suffit de l’apprendre !" encore fallait-il quelqu'un, pour lui apprendre se disait-elle. Pensée paradoxale, puisqu'à cette instant précis, à peine quelques secondes, après que Sylvère eût écrit, ou plutôt... "Elle" eût écrit : SYLVIA. LOUPS. DIEU "Tu sais lire, n’est-ce pas ? Alors si tu sais lire, tu sais forcément écrire. Parce que les deux vont ensemble, tu comprends ?"
Alors que celui-ci avait guider sa main, ses yeux s'était grand ouvert ! Ses lèvres presque entre ouverte de surprise, elle écrivait ! Non, c'était Sylvère, mais... C'était sa main. La main du jeune, conduisant la sienne elle... Venait d'écrire : son prénom - Et ses larmes coulait toujours, sa main frémissante - c'était, la première fois de sa vie, qu'elle écrivait son prénom... Sy-lvia : S.Y.L.V.I.A. c'était son prénom ! Puis L.O.U.P.S - Même si avec un "S" à la fin, ça faisait Loupsse, pour elle - Et... DIEU. Effectivement, elle l'avait entendu, elle l'avait lu, et là elle... Elle l'avait écrit !
Les yeux remplit de larmes, le visage pétri d'un ensemble d'émotion absolument indescriptible, elle regarda Sylvère qui avait lâcher sa main... Elle savait écrire ? Sa bouche semblait vouloir, exprimer quelques chose, mais quoi ? Les sons ne sortait pas, encore fallait savoir quel son sortir, c'était incompréhensible ! C'était ça, c'était vraiment ça, se sentir intelligente ? Puis sans crier garde, elle se jeta sur le jeune homme pour le prendre dans ses bras, à son tour. Elle le serra très fort contre elle en pleurant, puisque... Puisqu'elle ne pouvait pas parler ! Elle ne pouvait pas en parler ! Elle ne fit que sangloter, pleurer, en le serrant très fort contre elle.
Invité- Invité
Re: [7 Novembre 1597] - Un bien pesant présent feat. Sylvere
Sylvère attendait de la voir réagir aux quelques mots qu’ils venaient, ensemble, de tracer. Elle semblait … abasourdie. Littéralement. Elle ne disait plus rien, ne faisait plus un geste. Regardait simplement les trois mots tracés à la boue humide sur ces feuilles de papier.
Ses yeux brillaient. Des larmes coulaient sur ses joues. Et puis, d’un coup, sans qu’il ne puisse prévoir ce geste spontané, elle le serra contre elle de toutes ses grandes forces. En deux et trois mouvements, il se retrouva écrasé contre la poitrine d’une Sylvia larmoyante qui ne trouvait plus les mots pour exprimer ses émotions.
Le mouvement spontané le fit rire de bon coeur mais il tâcha de desserrer son étreinte :
— Attends, attends ! Serre moins fort, tu vas m’étouffer !
Et quand elle eut relâché la pression sur lui, il lui rendit son étreinte dans hésitation. Il resta là le temps qu’elle eut besoin pour se calmer. Il ne s’était pas attendu à la bouleverser autant, mais elle semblait heureuse, et c’était tout compte fait le plus beau cadeau qu’elle lui faisait aujourd’hui. Parce que rien ne le réjouissait plus que de rendre les gens heureux.
Il s’extirpa finalement de l’étreinte de ses bras et détendit ses muscles engourdis. Puis, il prit les feuilles de papier, la plume taillée et le récipient qui lui avait servi pour mettre l’eau et la terre. Pour lui tendre le tout, en déclarant avec un immense sourire ravi :
— Tiens, je te donne tout. Comme ça, tu pourras t’entraîner, et revenir me voir si tu veux, pour me montrer tes progrès ! Et emporte le lapin aussi, si tu en as envie. Tout est à toi.
Sylvère d'Aiguemorte- Brigand et roi de la forêt
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