[10 décembre 1597]Hasard
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[10 décembre 1597]Hasard
Surveiller la famille Cassin. Matthieu Cassin, cardinal. Irène d'Aubeville, vendeuse de fanfreluches. Quoi que sont père ait à l'esprit, Sarkéris comptait bien s'acquitter de sa mission. Et comme il appréciait bien plus la gente féminine que masculine, surtout lorsque celle-ci s'augmentait d'une charge ecclésiastique, il se dirigeait d'un bon pas vers la boutique de La Roza Azul.
Il n'était pas particulièrement de bonne humeur, mais quoi de surprenant : on le séparait de sa chère mer. Et pour un temps indéterminé en plus. Par conséquent, puisqu'il ne pensait pas monter sur le pont d'un bateau de la journée, il avait laissé son arme à feu à l'hôtel de Cervigny. Son mousquet à canon court lui était utile lors des abordages et combats en mer, où la distance et la confusion, la fumée et la mer mettait à rude épreuve les codes civils du combat, et où il fallait user de ruse et de triche pour vaincre. A Braktenn, c'était inutile. La rapière qui pendait et se balançait à son côté serait suffisante pour parer à toute éventualité.
Passant sur un marché, il jeta une pièce à un marchand pour prendre une pomme sur son étal. Le pas alerte, il ne s'attarda pas plus longtemps sur les lieux encombrés, si ce n'est pour demander la direction à un passant.
- La Roza Azul ?
- Au coin des deux rues là-bas.
La devanture était bien visible, Sarkéris ne pouvait pas la manquer. Il s'y dirigea d'un bon pas, mais s'arrêta avant d'être trop près. Observant d'abord les alentours. La première chose à faire était de voir un peu si la boutique était très fréquentée et par qui. Pour cela, il lui fallait un post d'observation discret, ou du moins, à un endroit où il ne paraîtrait pas suspect qu'il reste.
Jouant d'une main avec sa pomme, l'autre sur le pommeau de son épée, il avisa un amas de tonneaux près d'un porche et s'y dirigea pour s'y asseoir. C'était parfait : il aurait l'air d'un spadassin arrêté pour un en-cas, s'amusant à regarder les passants. Il croqua dans sa pomme et lentement, la dégusta en observant les allées et venues autour de la boutique. On entrait, on sortait. Des femmes surtout.
Et cela l'amusait beaucoup, parce que la plupart avait de jolis minois. De son œil unique, il capta plusieurs regards timides, audacieux ou espiègles. Des jeunes filles venaient avec leur mère, des petites filles gambadaient dans les jupes de leur nourrice, prêtes à toucher à tout dans cette boutique. il vit cependant quelques hommes qui venaient soit poussés par leur femme, fiancée ou maîtresse, d'autre qui venaient seuls, et ressortaient avec des petits paquets sous les bras, sans doute pour offrir, ou pour eux-mêmes. Car s'ils étaient moins nombreux, ça n'était sans doute pas pour autant que la boutique était exclusivement réservée aux femmes.
Sarkéris avait terminé sa pomme. Il se leva en s'étirant. Le soleil jonchait la rue de ses rayons d'hiver. Il adressa un sourire enjôleur à une mignonne qui passait par là, avant de s'éloigner de la boutique, vers une autre, juste en face. Il gardait tout de même son œil sur la porte.
Et c'est ce qui lui valut de marcher sur les pieds de quelqu'un.
Il n'était pas particulièrement de bonne humeur, mais quoi de surprenant : on le séparait de sa chère mer. Et pour un temps indéterminé en plus. Par conséquent, puisqu'il ne pensait pas monter sur le pont d'un bateau de la journée, il avait laissé son arme à feu à l'hôtel de Cervigny. Son mousquet à canon court lui était utile lors des abordages et combats en mer, où la distance et la confusion, la fumée et la mer mettait à rude épreuve les codes civils du combat, et où il fallait user de ruse et de triche pour vaincre. A Braktenn, c'était inutile. La rapière qui pendait et se balançait à son côté serait suffisante pour parer à toute éventualité.
Passant sur un marché, il jeta une pièce à un marchand pour prendre une pomme sur son étal. Le pas alerte, il ne s'attarda pas plus longtemps sur les lieux encombrés, si ce n'est pour demander la direction à un passant.
- La Roza Azul ?
- Au coin des deux rues là-bas.
La devanture était bien visible, Sarkéris ne pouvait pas la manquer. Il s'y dirigea d'un bon pas, mais s'arrêta avant d'être trop près. Observant d'abord les alentours. La première chose à faire était de voir un peu si la boutique était très fréquentée et par qui. Pour cela, il lui fallait un post d'observation discret, ou du moins, à un endroit où il ne paraîtrait pas suspect qu'il reste.
Jouant d'une main avec sa pomme, l'autre sur le pommeau de son épée, il avisa un amas de tonneaux près d'un porche et s'y dirigea pour s'y asseoir. C'était parfait : il aurait l'air d'un spadassin arrêté pour un en-cas, s'amusant à regarder les passants. Il croqua dans sa pomme et lentement, la dégusta en observant les allées et venues autour de la boutique. On entrait, on sortait. Des femmes surtout.
Et cela l'amusait beaucoup, parce que la plupart avait de jolis minois. De son œil unique, il capta plusieurs regards timides, audacieux ou espiègles. Des jeunes filles venaient avec leur mère, des petites filles gambadaient dans les jupes de leur nourrice, prêtes à toucher à tout dans cette boutique. il vit cependant quelques hommes qui venaient soit poussés par leur femme, fiancée ou maîtresse, d'autre qui venaient seuls, et ressortaient avec des petits paquets sous les bras, sans doute pour offrir, ou pour eux-mêmes. Car s'ils étaient moins nombreux, ça n'était sans doute pas pour autant que la boutique était exclusivement réservée aux femmes.
Sarkéris avait terminé sa pomme. Il se leva en s'étirant. Le soleil jonchait la rue de ses rayons d'hiver. Il adressa un sourire enjôleur à une mignonne qui passait par là, avant de s'éloigner de la boutique, vers une autre, juste en face. Il gardait tout de même son œil sur la porte.
Et c'est ce qui lui valut de marcher sur les pieds de quelqu'un.
Sarkeris- Corsaire
- Fiche perso : Sarkeris "le Tourmenteur"
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Est ce que Sarkeris vient de marcher sur le pied de Leyria ?
1-3 : Il marche sur le pied de Leyria
4-6 : Il marche sur le pied de quelqu'un d'autre
1-3 : Il marche sur le pied de Leyria
4-6 : Il marche sur le pied de quelqu'un d'autre
Re: [10 décembre 1597]Hasard
Le membre 'Leyria de Phietom' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [10 décembre 1597]Hasard
Leyria aimait dépasser ces limites qui étaient celles de son domaine et elle n'hésitait pas une seconde à utiliser le moindre prétexte pour le faire. La robe qu'elle a acheté récemment à la Roza Azul, elle l'avait déchiré en faisant de l'équitation. Sa mère en a profité pour la lui reprocher d'abîmer trop souvent et trop rapidement ces tenues et qu'elle devrait faire plus attention à son apparence. En toute franchise, ces sortes de paroles restaient au maximum 1h dans son esprit et après la jeune femme passait rapidement à autre chose. Dans tous les cas, elle avait là une, certes petite, opportunité de sa balader un peu dans les rues de la capitale.
Bien sûr comme à chaque sortie, Leyria avait l'obligation d'être accompagné. Le Marquis de Phietom ne connaissait que trop sa fille. Un moment d'inattention et elle avait déjà pris la fuite. Alors, une domestique fut assignée pour lui tenir compagnie et surtout puisqu'elle avait eu la charge de garder un oeil sur la marquise héritière.
Elles rentrèrent toutes les deux dans la boutique, la servante ayant la robe en main. Puis, à la suite d'une discussion avec la propriétaire Irène d'Aubeville, elles se mirent d'accord en laissant la tenue afin que la couturière puisse raccommoder la déchirure. Madame Richol, qui était le nom de la domestique avec Leyria, profita de l'endroit pour conseiller la noble sur les accessoires ou même robes à la mode à la cour. Mais la concernée ne se fit pas avoir et elles finirent par partir du magasin.
Mais cette sortie était trop courte et la jeune noble ne voulait pas retourner aussi rapidement dans son château. Alors, elle chercha au plus vite un moyen de rallonger cette balade. Elle se tourna donc vers Mme. Richol et lui proposa de faire un tour au marché.
- Que dirais-tu d'aller jeter un oeil au marché ?
- Comme vous le voudrez, Mademoiselle.
Elle partirent alors en direction du marché. Mais à peine reparti qu'un homme bouscula la domestique qui lâcha ensuite un crie de douleur. Interloquée, Leyria se tourna vers elle et la vit fixé son pauvre pied qui venait d'être écrasé par un homme portant un cache-oeil. Vu le personnage, il n'avait pas dû y aller de main morte surtout avec le type de bottes qu'ils portaient, à côté les souliers de Mme. Richol ne faisaient pas le poids. La jeune noble fixa du regard "l'agresseur", attendant impatiemment un pardon envers sa servante. Mais rien. Un peu énervé de son comportement, elle finit par prendre les devants :
- Veuillez présenter vos excuses à ma domestique, je vous prie.
Bien sûr comme à chaque sortie, Leyria avait l'obligation d'être accompagné. Le Marquis de Phietom ne connaissait que trop sa fille. Un moment d'inattention et elle avait déjà pris la fuite. Alors, une domestique fut assignée pour lui tenir compagnie et surtout puisqu'elle avait eu la charge de garder un oeil sur la marquise héritière.
Elles rentrèrent toutes les deux dans la boutique, la servante ayant la robe en main. Puis, à la suite d'une discussion avec la propriétaire Irène d'Aubeville, elles se mirent d'accord en laissant la tenue afin que la couturière puisse raccommoder la déchirure. Madame Richol, qui était le nom de la domestique avec Leyria, profita de l'endroit pour conseiller la noble sur les accessoires ou même robes à la mode à la cour. Mais la concernée ne se fit pas avoir et elles finirent par partir du magasin.
Mais cette sortie était trop courte et la jeune noble ne voulait pas retourner aussi rapidement dans son château. Alors, elle chercha au plus vite un moyen de rallonger cette balade. Elle se tourna donc vers Mme. Richol et lui proposa de faire un tour au marché.
- Que dirais-tu d'aller jeter un oeil au marché ?
- Comme vous le voudrez, Mademoiselle.
Elle partirent alors en direction du marché. Mais à peine reparti qu'un homme bouscula la domestique qui lâcha ensuite un crie de douleur. Interloquée, Leyria se tourna vers elle et la vit fixé son pauvre pied qui venait d'être écrasé par un homme portant un cache-oeil. Vu le personnage, il n'avait pas dû y aller de main morte surtout avec le type de bottes qu'ils portaient, à côté les souliers de Mme. Richol ne faisaient pas le poids. La jeune noble fixa du regard "l'agresseur", attendant impatiemment un pardon envers sa servante. Mais rien. Un peu énervé de son comportement, elle finit par prendre les devants :
- Veuillez présenter vos excuses à ma domestique, je vous prie.
Re: [10 décembre 1597]Hasard
Sarkéris aurait pu poursuivre sa route sans se préoccuper davantage du pied qu'il avait écrasé. Et il l'aurait fait, si la femme qui avait eu l'insigne honneur de lui servir de piédestal un bref instant n'avait pas été accompagnée d'un minois tout à fait charmant.
Les magnifiques cheveux de cette sirène, sortie tout droit d'un océan mystérieux, avaient la couleur de la mer la plus noire, et il imaginait sans peine y plonger un nez avide de leur soie. La demoiselle avait toute la fraîcheur de l'air et de la jeunesse sur ses hautes pommettes roses, ce qui n'augmentait que davantage le contraste avec ses yeux exigeants, ourlés d'une écume de longs et adorables cils. Ne manquait qu'un sourire.
La jeune femme le fixa, attendant visiblement quelque chose de lui. Il allait lui tourner un compliment à sa manière quand elle finit par ouvrir la bouche. Oh, ça n'était pas mal dit, c'était même plutôt bien tourné. Le genre de phrase que Sarkéris n'aurait pas pu organiser correctement sans faire trois ou quatre tentative inexactes du point de vue syntaxique.
Il jeta un œil à la "domestique" qui se tenait le pied avec une grimace. Ridicule. Puis releva la tête vers la donzelle. Malgré sa mauvaise humeur, elle restait agréable à regarder.
- Non. Il faut pas être sur mon chemin...
Et avec un sourire, il bouscula un peu la servante (sans vraiment y faire attention du reste) pour s'approcher de la sirène et lui glisser à l'oreille :
- ... sauf quand on a une aussi jolie bouche que la vôtre (ce qui n'est pas son cas, à cette pauvre dame), mais en principe, ce ne sont pas aux pieds que je m'intéresse alors.
Elle sentait la cannelle. Epicé. Sucré. Délicieux. A croquer.
Les magnifiques cheveux de cette sirène, sortie tout droit d'un océan mystérieux, avaient la couleur de la mer la plus noire, et il imaginait sans peine y plonger un nez avide de leur soie. La demoiselle avait toute la fraîcheur de l'air et de la jeunesse sur ses hautes pommettes roses, ce qui n'augmentait que davantage le contraste avec ses yeux exigeants, ourlés d'une écume de longs et adorables cils. Ne manquait qu'un sourire.
La jeune femme le fixa, attendant visiblement quelque chose de lui. Il allait lui tourner un compliment à sa manière quand elle finit par ouvrir la bouche. Oh, ça n'était pas mal dit, c'était même plutôt bien tourné. Le genre de phrase que Sarkéris n'aurait pas pu organiser correctement sans faire trois ou quatre tentative inexactes du point de vue syntaxique.
Il jeta un œil à la "domestique" qui se tenait le pied avec une grimace. Ridicule. Puis releva la tête vers la donzelle. Malgré sa mauvaise humeur, elle restait agréable à regarder.
- Non. Il faut pas être sur mon chemin...
Et avec un sourire, il bouscula un peu la servante (sans vraiment y faire attention du reste) pour s'approcher de la sirène et lui glisser à l'oreille :
- ... sauf quand on a une aussi jolie bouche que la vôtre (ce qui n'est pas son cas, à cette pauvre dame), mais en principe, ce ne sont pas aux pieds que je m'intéresse alors.
Elle sentait la cannelle. Epicé. Sucré. Délicieux. A croquer.
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Le pressentiment de Leyria se confirma plutôt rapidement. Elle avait bien affaire à un de ces genres d'hommes rustres, brutes et se croyant sûr d'eux, alors qu'on s'avait tous qu'une simple menace avec une dague près du cou leur faisait déjà pisser dans leur pantalon. Ce grossier personnage ne voulait pas donner ses excuses à sa pauvre servante qui avait l'air de bien souffrir du coup ce qui fit bouillonner de plus en plus la marquise héritière. Prête à lui répondre avec colère, elle n'eut le temps de répliquer que l'homme au cache-oeil se rapprocha de Leyria avec un sourire séducteur afin de lui murmurer un compliment sur ses lèvres.
A ce qu'on pouvait facilement croire, la jeune femme l'aurait déjà poussé violemment en pensant bien à lui offrir une belle gifle sans hésitation pour combler le tout, mais dans cette situation... Elle ne sut quoi répondre et faire. Elle était tout simplement déstabilisé. Par tout. Son geste, ses paroles, son expression... Sentant le souffle de cet inconnu près de son oreille, elle rougit, beaucoup plus car elle était choquée que le fait qu'elle soit réellement charmée. Elle savait pourtant ce qu'était le sentiment de se faire courtiser de part ses anciens prétendants, mais tous avaient eu le mérite d'être subtile dans leur séduction. Alors que lui... Quel culot !
Elle avait enfin repris ses esprits et la colère de son impulsivité naturel faisait rage. L'image de l'homme se faisant tordre le cou par elle-même apparu dans ses pensées, et plusieurs défilèrent ensuite. Elle jeta un rapide regard aux alentours. Mais elle ne pouvait pas réaliser ce "rêve"... Il y avait bien trop de monde autour d'eux, et attirer les regards était loin d'être l'envie de Leyria. Surtout que son père l'avait sévèrement grondé pour la rencontre avec Alduis de Fromart en lui rappelant, en résumé, "que ce n'est pas bien de briser les couilles de ses invités". Pour sa défense, il l'avait mérité. Bref... Elle devait donc éviter d'enchaîner les scandales car elle avait le nom de Piethom sur le dos, donc à la moindre bavure c'était toute la famille qui prenait aussi.
Alors, la noble retint sa colère. Elle avait trouvé un petit stratagème, même si elle savait les risques qu'elle prenait. Elle ne pouvait dorénavant qu'espérer que celui-ci marche. Elle allait continuer sur cette voie que vient de prendre la discussion entre elle et l'homme. C'est à dire qu'elle allait le piéger dans son propre jeu.
Elle se dégagea de l'homme en faisant un pas en arrière.
- Vous êtes gonflé ! - elle eut un sourire en coin - Vous osez me complimenter sans même me donner votre nom.
A ce qu'on pouvait facilement croire, la jeune femme l'aurait déjà poussé violemment en pensant bien à lui offrir une belle gifle sans hésitation pour combler le tout, mais dans cette situation... Elle ne sut quoi répondre et faire. Elle était tout simplement déstabilisé. Par tout. Son geste, ses paroles, son expression... Sentant le souffle de cet inconnu près de son oreille, elle rougit, beaucoup plus car elle était choquée que le fait qu'elle soit réellement charmée. Elle savait pourtant ce qu'était le sentiment de se faire courtiser de part ses anciens prétendants, mais tous avaient eu le mérite d'être subtile dans leur séduction. Alors que lui... Quel culot !
Elle avait enfin repris ses esprits et la colère de son impulsivité naturel faisait rage. L'image de l'homme se faisant tordre le cou par elle-même apparu dans ses pensées, et plusieurs défilèrent ensuite. Elle jeta un rapide regard aux alentours. Mais elle ne pouvait pas réaliser ce "rêve"... Il y avait bien trop de monde autour d'eux, et attirer les regards était loin d'être l'envie de Leyria. Surtout que son père l'avait sévèrement grondé pour la rencontre avec Alduis de Fromart en lui rappelant, en résumé, "que ce n'est pas bien de briser les couilles de ses invités". Pour sa défense, il l'avait mérité. Bref... Elle devait donc éviter d'enchaîner les scandales car elle avait le nom de Piethom sur le dos, donc à la moindre bavure c'était toute la famille qui prenait aussi.
Alors, la noble retint sa colère. Elle avait trouvé un petit stratagème, même si elle savait les risques qu'elle prenait. Elle ne pouvait dorénavant qu'espérer que celui-ci marche. Elle allait continuer sur cette voie que vient de prendre la discussion entre elle et l'homme. C'est à dire qu'elle allait le piéger dans son propre jeu.
Elle se dégagea de l'homme en faisant un pas en arrière.
- Vous êtes gonflé ! - elle eut un sourire en coin - Vous osez me complimenter sans même me donner votre nom.
Re: [10 décembre 1597]Hasard
La jolie sirène ouvrit sa bouche délicate pour répliquer sans doute, mais à la place, Sark eut le plaisir de voir ses jolies pommettes rougir. Son compliment faisait donc de l'effet ? Il fallait donc croire que les demoiselles raffinées de la capitale pouvaient aussi se contenter de quelques mots bien tournés pour se laisser séduire. Mais il était un peu surpris, quand même de n'avoir pas reçu de gifle ou un regard noir, devant sa conduite qui outrepassait les limites de la bienséance monbrinienne. Il n'en avait cure, mais il fallait croire qu'elle non plus n'avait rien à faire des convenances.
Intéressant. Les quelques bourgeoises du littoral qu'il avait été dénicher dans le lit de leurs maris s'étaient montrées bien plus exigeantes. Elles se fichaient des mots, elles voulaient des bijoux, des cadeaux, des étoffes, des fleurs même ! en échange du "risque pris à tromper l'époux". Ben voyons ! qui prenait vraiment le plus de risques, hein ? Sark, évidemment. Mais il aimait bien ces femmes propres, qui pouvaient s'offrir le luxe d'être superficielles, et surtout qui lui donnaient l'impression d'être un homme civilisé quand il couchait avec elles. Quoique, pour certaines, cette impression se discutait.
La jeune fille brune qu'il venait d'aborder par la proue se recula avec un air méfiant. Toujours pas de sourire malgré le compliment. Quel était donc ce petit regard alentour ? ainsi, les convenances lui importaient finalement ? mais alors, il aurait suffi de lui donner une gifle et c'en aurait été terminé. Peut-être aurait-il poursuivi le jeu malgré tout, ou pas, mais elle aurait sauvé les apparences.
A regret, il la vit s'éloigner de lui. Il savait quand faire jouer la proximité. Alors il resta à sa place, ce n'était pas le moment. Un éclat de soleil attira son regard sur le lourd collier de topazes qu'elle portait et qui venait trouver un écrin parfait dans le creux d'une gorge mise en valeur par le corsage. Comment n'avait-il pas pu les remarquer plus tôt, ces deux parfaits arrondis qui naissaient sous le bijou ? Elle avait de la chance d'être dans la rue, sinon, il se serait fait une joie de libérer ces deux pauvres prisonniers de leur gangue de tissus.
Fort heureusement pour elle, il n'était pas dans les habitudes de Sarkéris d'agir ainsi sans préavis. Et puisqu'elle lui posa une question, il ne posa pas celle qui lui brûlait les lèvres, à savoir : "Un thé vous tenterait-il ?" - il savait certaines femmes friandes de cette eau chaude un peu colorée. Mais il fit un effort de concentration pour relever les yeux vers les siens. Son nom ? mais fallait-il donc décliner son identité chaque fois qu'on adressait la parole à quelqu'un dans cette ville ?
- Je suis Pyrrhus de Fort-Vigny. Et vous êtes ?
Echange de bons procédés oblige, les présentations devaient aller dans les deux sens. Et puis, si ça lui donnait une excuse pour la complimenter, autant jouer le jeu, non ?
Son regard tomba de nouveau sur l'échancrure de la robe, et il soupira. Décidément, Braktenn avait bien des côtés charmants. Surtout les côtés féminins et vallonnés. Derrière lui, le chaperon se remettait peu à peu de son choc initial. Il résista à l'envie de lui marcher sur l'autre pied pour qu'elle les laisse tranquille le temps qu'il enlève la sirène.
Intéressant. Les quelques bourgeoises du littoral qu'il avait été dénicher dans le lit de leurs maris s'étaient montrées bien plus exigeantes. Elles se fichaient des mots, elles voulaient des bijoux, des cadeaux, des étoffes, des fleurs même ! en échange du "risque pris à tromper l'époux". Ben voyons ! qui prenait vraiment le plus de risques, hein ? Sark, évidemment. Mais il aimait bien ces femmes propres, qui pouvaient s'offrir le luxe d'être superficielles, et surtout qui lui donnaient l'impression d'être un homme civilisé quand il couchait avec elles. Quoique, pour certaines, cette impression se discutait.
La jeune fille brune qu'il venait d'aborder par la proue se recula avec un air méfiant. Toujours pas de sourire malgré le compliment. Quel était donc ce petit regard alentour ? ainsi, les convenances lui importaient finalement ? mais alors, il aurait suffi de lui donner une gifle et c'en aurait été terminé. Peut-être aurait-il poursuivi le jeu malgré tout, ou pas, mais elle aurait sauvé les apparences.
A regret, il la vit s'éloigner de lui. Il savait quand faire jouer la proximité. Alors il resta à sa place, ce n'était pas le moment. Un éclat de soleil attira son regard sur le lourd collier de topazes qu'elle portait et qui venait trouver un écrin parfait dans le creux d'une gorge mise en valeur par le corsage. Comment n'avait-il pas pu les remarquer plus tôt, ces deux parfaits arrondis qui naissaient sous le bijou ? Elle avait de la chance d'être dans la rue, sinon, il se serait fait une joie de libérer ces deux pauvres prisonniers de leur gangue de tissus.
Fort heureusement pour elle, il n'était pas dans les habitudes de Sarkéris d'agir ainsi sans préavis. Et puisqu'elle lui posa une question, il ne posa pas celle qui lui brûlait les lèvres, à savoir : "Un thé vous tenterait-il ?" - il savait certaines femmes friandes de cette eau chaude un peu colorée. Mais il fit un effort de concentration pour relever les yeux vers les siens. Son nom ? mais fallait-il donc décliner son identité chaque fois qu'on adressait la parole à quelqu'un dans cette ville ?
- Je suis Pyrrhus de Fort-Vigny. Et vous êtes ?
Echange de bons procédés oblige, les présentations devaient aller dans les deux sens. Et puis, si ça lui donnait une excuse pour la complimenter, autant jouer le jeu, non ?
Son regard tomba de nouveau sur l'échancrure de la robe, et il soupira. Décidément, Braktenn avait bien des côtés charmants. Surtout les côtés féminins et vallonnés. Derrière lui, le chaperon se remettait peu à peu de son choc initial. Il résista à l'envie de lui marcher sur l'autre pied pour qu'elle les laisse tranquille le temps qu'il enlève la sirène.
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Leyria vit le regard de certains passants se poser sur la scène en cours. Tous préféraient être spectateur que d'y participer et prendre partie pour la noble. Si seulement ils pouvaient disparaître rien qu'une seconde, le temps nécessaire afin qu'elle puisse lui briser ce qu'il avait dans l'entre-jambe d'un seul coup bien placé.
Pyrrhus de Fort-Vigny... Elle garda ce nom dans un coin de sa mémoire et le rangea directement dans sa liste noir. Si elle n'avait pas le pouvoir de lui donner une correction en publique, elle se la gardait pour plus tard. Malheureusement, l'homme lui demande bien sûr son petit nom en retour...
- Ley...
Elle s'arrêta une demi-seconde. Et pourquoi lui ferait-elle l'honneur de lui dévoilé son nom d'ailleurs ?... Il n'avait pas besoin de le savoir après tout et qui sait ce qu'étaient ses réelles intentions. Alors la jeune femme se rattrapa :
- Je me nomme Leylia de Montpuit.
Après les présentations, la noble remarqua enfin les yeux de son interlocuteur se fixer sur l'ouverture de sa robe dévoilant légèrement les traits de sa poitrine. Encore une fois, elle resta figée face à tant de grossièreté chez ce personnage. Elle rougit mais cette fois-ci d'un rouge de pure colère et elle lui jeta un regard remplit de mépris et de dégoût. Sur le coup, elle croisa les bras, essayant de cacher au mieux cette ouverture.
Qu'est ce qu'elle avait enfin ?! Une gifle et tout serait réglé ! Pourtant... Elle était inquiète. Inquiète que la situation parte rapidement en vrille. Qui dit que cet homme bien plus fort physiquement qu'elle et armé, allait répliquer ?... Non. Elle ne pouvait pas se montrer si faible devant un homme. Elle se l'était promit. Jamais elle ne se laisserait insulter, zieuter ou même abuser comme de la viande fraîche. Elle s'était jusqu'à aujourd'hui toujours bien défendu lorsqu'elle était la victime d'injure sexiste ou même de propos déplacés, alors elle se croyait suffisamment prête à faire face à ce genre de situation. Mais, elle avait tord...
Devait-elle accepter ses faiblesses ?...
Pendant ce temps, la domestique qui semblait s'être rétablie du coup, rejoignit Leyria et foudroya du regard celui qui l'avait négligé sans lui prêter la moindre excuse. Elle remarqua les yeux bien trop curieux de l'homme, fixant la gorge de la jeune noble. Elle prit sans hésiter la défense de sa supérieure.
- Veuillez détourner votre regard, Monsieur.
Pyrrhus de Fort-Vigny... Elle garda ce nom dans un coin de sa mémoire et le rangea directement dans sa liste noir. Si elle n'avait pas le pouvoir de lui donner une correction en publique, elle se la gardait pour plus tard. Malheureusement, l'homme lui demande bien sûr son petit nom en retour...
- Ley...
Elle s'arrêta une demi-seconde. Et pourquoi lui ferait-elle l'honneur de lui dévoilé son nom d'ailleurs ?... Il n'avait pas besoin de le savoir après tout et qui sait ce qu'étaient ses réelles intentions. Alors la jeune femme se rattrapa :
- Je me nomme Leylia de Montpuit.
Après les présentations, la noble remarqua enfin les yeux de son interlocuteur se fixer sur l'ouverture de sa robe dévoilant légèrement les traits de sa poitrine. Encore une fois, elle resta figée face à tant de grossièreté chez ce personnage. Elle rougit mais cette fois-ci d'un rouge de pure colère et elle lui jeta un regard remplit de mépris et de dégoût. Sur le coup, elle croisa les bras, essayant de cacher au mieux cette ouverture.
Qu'est ce qu'elle avait enfin ?! Une gifle et tout serait réglé ! Pourtant... Elle était inquiète. Inquiète que la situation parte rapidement en vrille. Qui dit que cet homme bien plus fort physiquement qu'elle et armé, allait répliquer ?... Non. Elle ne pouvait pas se montrer si faible devant un homme. Elle se l'était promit. Jamais elle ne se laisserait insulter, zieuter ou même abuser comme de la viande fraîche. Elle s'était jusqu'à aujourd'hui toujours bien défendu lorsqu'elle était la victime d'injure sexiste ou même de propos déplacés, alors elle se croyait suffisamment prête à faire face à ce genre de situation. Mais, elle avait tord...
Devait-elle accepter ses faiblesses ?...
Pendant ce temps, la domestique qui semblait s'être rétablie du coup, rejoignit Leyria et foudroya du regard celui qui l'avait négligé sans lui prêter la moindre excuse. Elle remarqua les yeux bien trop curieux de l'homme, fixant la gorge de la jeune noble. Elle prit sans hésiter la défense de sa supérieure.
- Veuillez détourner votre regard, Monsieur.
Re: [10 décembre 1597]Hasard
Leylia de Montpuit. Il haussa un sourcil appréciateur. Joli nom. Jolie fille. Jolies perspectives... La journée était belle. Mais... hélas, sous la forme d'un châle, un nuage voila le soleil. Sarkéris fit remonter son regard jusqu'aux yeux furieux de la jeune femme.
Il avait très envie d'étirer ses lèvres dans un sourire. Mais il se retint. Pas la peine d'effaroucher davantage l'oie blanche. Il ne fit même pas semblant de regretter la charmante vue qu'il avait quelques instants auparavant. A la place, il laissa courir son regard alentour, comme pour jauger la situation.
A ce moment, la domestique sembla réagir enfin. Mais Sarkéris n'avait pas envie de l'entendre geindre à tout bout de champ sur ses propos ou ses regards déplacés. La jeune fille n'avait pas bronché - à proprement parler - à ce sujet, il s'estimait donc dans son bon droit. Avec un petit air exaspéré, il se tourna d'un bloc vers la domestique et se pencha sur elle avec son air le plus effrayant.
- Je crois, chère importune, qu'il est temps de nous laisser discuter entre gens de lignage égal... sinon, je risque de me fâcher très fort, et vous regretteriez certainement de perdre cette langue bien pendue qui vous sert à réprimander les charmants jeunes hommes !
Il fit les gros yeux, et la servante qui n'en menait pas large devant lui, jeta un coup d'oeil hésitant à sa maîtresse, à moins que ce ne fût un coup d'oeil d'excuse, avant de soulever ses jupes et de partir à toutes jambes.
- Bien, voilà qui est fait.
Sark, très satisfait, reporta son attention sur Leylia, et cette fois n'hésita pas à s'approcher, pour glisser son bras sous le sien et l'entraîner dans les allées animées du marché.
- Je pense que nous serons bien plus tranquilles pour discuter, maintenant que cette matrone est partie. Avouez : vous rêviez de vous en débarrasser !
Il avait très envie d'étirer ses lèvres dans un sourire. Mais il se retint. Pas la peine d'effaroucher davantage l'oie blanche. Il ne fit même pas semblant de regretter la charmante vue qu'il avait quelques instants auparavant. A la place, il laissa courir son regard alentour, comme pour jauger la situation.
A ce moment, la domestique sembla réagir enfin. Mais Sarkéris n'avait pas envie de l'entendre geindre à tout bout de champ sur ses propos ou ses regards déplacés. La jeune fille n'avait pas bronché - à proprement parler - à ce sujet, il s'estimait donc dans son bon droit. Avec un petit air exaspéré, il se tourna d'un bloc vers la domestique et se pencha sur elle avec son air le plus effrayant.
- Je crois, chère importune, qu'il est temps de nous laisser discuter entre gens de lignage égal... sinon, je risque de me fâcher très fort, et vous regretteriez certainement de perdre cette langue bien pendue qui vous sert à réprimander les charmants jeunes hommes !
Il fit les gros yeux, et la servante qui n'en menait pas large devant lui, jeta un coup d'oeil hésitant à sa maîtresse, à moins que ce ne fût un coup d'oeil d'excuse, avant de soulever ses jupes et de partir à toutes jambes.
- Bien, voilà qui est fait.
Sark, très satisfait, reporta son attention sur Leylia, et cette fois n'hésita pas à s'approcher, pour glisser son bras sous le sien et l'entraîner dans les allées animées du marché.
- Je pense que nous serons bien plus tranquilles pour discuter, maintenant que cette matrone est partie. Avouez : vous rêviez de vous en débarrasser !
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Pendant qu'elle foudroyait du regard ce Pyrrhus, sa domestique lui vint enfin en aide. Leyria la remercia des milliers de fois intérieurement, elle commençait même à ne plus regretter de l'avoir à ses côtés. Enfin jusqu'à que l'homme en question se pencha dangereusement vers celle-ci pour lui chuchoter quelques paroles. Vu son air effrayant, ce n'était sûrement pas pour lui souffler des mots doux. Après cela, la concernée tourna son regard vers la marquise héritière avec un peu de pitié puis sans prévenir de quoique ce soit elle se mit à partir à toute allure.
Le seul moyen qui pouvait l'aider à sortir de cette situation gênante venait de... FUIR ?! Leyria regarda avec des yeux ronds Mme. Richol prendre ses jambes à son cou, la laissant complètement seul face à cet homme. Merci pour le soutien.
A peine voulait-elle le réprimander sur ce qu'il avait bien pu dire à son ancienne domestique (car oui, même si Leyria ne dirait rien sur le fait qu'elle l'avait abandonner, son père allait rapidement remarquer qu'elle venait de rentrer seule...) pour la faire agir ainsi que celui-ci la prit par le bras pour l'entraîner presque de force avec elle. Sur le coup, elle essaya de se détacher de lui mais il était bien plus fort qu'elle. On pouvait dire qu'il lui avait bien mis le grappin dessus.
"Avouez : vous rêviez de vous en débarrasser !"
Il n'avait pas tord dans un sens, combien de fois elle avait souhaité ne plus avoir de domestiques ou de gardes traînant dans ses pattes lors de ces sorties comme une enfant ayant besoin de sa nourrice. Mais, elle n'avait pas du tout prévue dans ses plans de s'échapper d'une domestique pour se retrouver avec le Dom Juan de La Roza Azul. C'était même pire... Elle poussa un long soupir, désespérée.
- Si vous saviez...
D'ailleurs quelle tronche avait son charmant accompagnateur ? Vu qu'elle était maintenant collé à lui, elle en profita pour voir de plus près le visage de l'impertinent qui l'avait abordé : Un cache-coeil qu'elle avait remarqué à sa première vue, des cheveux châtains assez foncés, un oeil bleu foncé qui rappelait la couleur du fond de l'océan. Après réflexion... C'était le portrait tout craché d'un pirate.
Il pensait donc kidnapper sans problème une sirène. N'avait-il rien appris des légendes ? Autant le noyer dans son propre jeu.
- Vous m'enlevez ? Je pourrais crier pour appeler au secours.
Le seul moyen qui pouvait l'aider à sortir de cette situation gênante venait de... FUIR ?! Leyria regarda avec des yeux ronds Mme. Richol prendre ses jambes à son cou, la laissant complètement seul face à cet homme. Merci pour le soutien.
A peine voulait-elle le réprimander sur ce qu'il avait bien pu dire à son ancienne domestique (car oui, même si Leyria ne dirait rien sur le fait qu'elle l'avait abandonner, son père allait rapidement remarquer qu'elle venait de rentrer seule...) pour la faire agir ainsi que celui-ci la prit par le bras pour l'entraîner presque de force avec elle. Sur le coup, elle essaya de se détacher de lui mais il était bien plus fort qu'elle. On pouvait dire qu'il lui avait bien mis le grappin dessus.
"Avouez : vous rêviez de vous en débarrasser !"
Il n'avait pas tord dans un sens, combien de fois elle avait souhaité ne plus avoir de domestiques ou de gardes traînant dans ses pattes lors de ces sorties comme une enfant ayant besoin de sa nourrice. Mais, elle n'avait pas du tout prévue dans ses plans de s'échapper d'une domestique pour se retrouver avec le Dom Juan de La Roza Azul. C'était même pire... Elle poussa un long soupir, désespérée.
- Si vous saviez...
D'ailleurs quelle tronche avait son charmant accompagnateur ? Vu qu'elle était maintenant collé à lui, elle en profita pour voir de plus près le visage de l'impertinent qui l'avait abordé : Un cache-coeil qu'elle avait remarqué à sa première vue, des cheveux châtains assez foncés, un oeil bleu foncé qui rappelait la couleur du fond de l'océan. Après réflexion... C'était le portrait tout craché d'un pirate.
Il pensait donc kidnapper sans problème une sirène. N'avait-il rien appris des légendes ? Autant le noyer dans son propre jeu.
- Vous m'enlevez ? Je pourrais crier pour appeler au secours.
Re: [10 décembre 1597]Hasard
La demoiselle parut quelque peu surprise de la réaction de sa domestique et du comportement du pirate. Mais après tout, elle allait devoir s'habituer, si elle comptait le détailler comme elle le faisait à présent, sans vergogne.
Ils passaient entre les étals du marché : Sark ne savait pas pourquoi elle jetait sans arrêt des regards à la foule, mais si ça pouvait l'aider à lui soustraire un baiser, il ne se priverait pas de lui faire faire trois ou quatre fois le tour de la place pour détailler le marché dans son ensemble.
- Si vous n'avez pas crié jusqu'à présent, je ne vois pas pourquoi vous le feriez maintenant. Me serais-je montré plus discourtois que précédemment au cours des dernières minutes ?
Il arbora un sourire narquois. Bien sûr que non. La pire chose qu'il ait faite jusqu'à présent était de s'être penché sur son oreille pour lui conter fleurette, ce à quoi ni elle, ni sa domestique n'avait réagi. Pourquoi, alors que maintenant il "l'accompagnait" dans sa déambulation au milieu des étals, avec toutes les apparences d'une galanterie distinguée, crierait-elle "au secours".
- Moi, je vous propose que nous fassions agréablement connaissance, jolie princesse, en regardant ce que cette place bondée peut nous offrir. A la fin de notre conversation, je vous offrirai une fleur, et en retour vous me donnerez un baiser. Après quoi, je vous laisserai partir avec la promesse que nous nous reverrons dans une discrète chambre de bonne, sur une avenue bruyante. Vous conviendrez bien que l'endroit sied peu à des ébats amoureux... Tenez, une fleur justement, mais ce n'est que la première.
Il lança une piécette au vendeur de fleurs qu'ils croisèrent, et s'empara d'un œillet qu'il glissa sans façon dans le corsage de sa sirène effarouchée.
- Vous ai-je dit que les plus belles montagnes que j'ai vues ne valent en rien votre ravissant décolleté ? lui glissa-t-il à l'oreille.
Ils passaient entre les étals du marché : Sark ne savait pas pourquoi elle jetait sans arrêt des regards à la foule, mais si ça pouvait l'aider à lui soustraire un baiser, il ne se priverait pas de lui faire faire trois ou quatre fois le tour de la place pour détailler le marché dans son ensemble.
- Si vous n'avez pas crié jusqu'à présent, je ne vois pas pourquoi vous le feriez maintenant. Me serais-je montré plus discourtois que précédemment au cours des dernières minutes ?
Il arbora un sourire narquois. Bien sûr que non. La pire chose qu'il ait faite jusqu'à présent était de s'être penché sur son oreille pour lui conter fleurette, ce à quoi ni elle, ni sa domestique n'avait réagi. Pourquoi, alors que maintenant il "l'accompagnait" dans sa déambulation au milieu des étals, avec toutes les apparences d'une galanterie distinguée, crierait-elle "au secours".
- Moi, je vous propose que nous fassions agréablement connaissance, jolie princesse, en regardant ce que cette place bondée peut nous offrir. A la fin de notre conversation, je vous offrirai une fleur, et en retour vous me donnerez un baiser. Après quoi, je vous laisserai partir avec la promesse que nous nous reverrons dans une discrète chambre de bonne, sur une avenue bruyante. Vous conviendrez bien que l'endroit sied peu à des ébats amoureux... Tenez, une fleur justement, mais ce n'est que la première.
Il lança une piécette au vendeur de fleurs qu'ils croisèrent, et s'empara d'un œillet qu'il glissa sans façon dans le corsage de sa sirène effarouchée.
- Vous ai-je dit que les plus belles montagnes que j'ai vues ne valent en rien votre ravissant décolleté ? lui glissa-t-il à l'oreille.
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Contre sa volonté, Leyria se laissa mener par "le gentleman" mais quant à son regard, il évita le plus possible la vue de celui-ci. Elle ressentait comme une sorte de honte. La honte de se retrouver avec pareille plouc.
La situation devait pour elle de plus en plus gênante et elle devait trouver une solution au plus vite pour se débarrasser de ce truc. Surtout quand l'homme en question vint lui annoncer la suite des évènements ( comme si il avait son accord ). En entendant cela, la jeune femme resta sans voix et commença même à chercher un moyen efficace, discret et intelligent de cacher un corps après un meurtre...
Pendant ce temps, le Dom Juan continua à la "séduire" en glissant dans le corset de Leyria un oeillet, puis osant pour la deuxième fois la complimenter sur sa poitrine. Croyait-il vraiment qu'il allait pouvoir réussir à séduire une dame en utilisant des propos aussi déplacés ? Cela en devenait presque pathétique. En autre, malgré la foule autour d'eux Leyria aurait pu balancer sans aucune hésitation cette fois-ci son pied dans les parties génitales de l'homme et lui crier milles insultes. Elle aurait donc pu extérioriser toute son indignation qu'elle avait gardé jusqu'à maintenant. Mais au lieu de tout cela, elle se mit à rire aux éclats.
- Votre franchise est remarquable.
Elle continua ensuite avec un air plus sérieux :
- Seulement... Laissez-moi vous expliquer comment cela marche avec moi. Je ne me contente pas de jolie petite fleur ou même de mots doux pour succomber à vos charmes. Je préfère m'assurer que l'homme devant moi est méritant de mes lèvres. - elle lui lança un regard de défi en ayant un sourire en coin - Je vois que vous avez un joli fleuret. Que dirais-vous alors d'un duel à l'épée ? Ainsi vous pourrez me prouver votre mérite...ou vous ridiculiser face à une femme.
La situation devait pour elle de plus en plus gênante et elle devait trouver une solution au plus vite pour se débarrasser de ce truc. Surtout quand l'homme en question vint lui annoncer la suite des évènements ( comme si il avait son accord ). En entendant cela, la jeune femme resta sans voix et commença même à chercher un moyen efficace, discret et intelligent de cacher un corps après un meurtre...
Pendant ce temps, le Dom Juan continua à la "séduire" en glissant dans le corset de Leyria un oeillet, puis osant pour la deuxième fois la complimenter sur sa poitrine. Croyait-il vraiment qu'il allait pouvoir réussir à séduire une dame en utilisant des propos aussi déplacés ? Cela en devenait presque pathétique. En autre, malgré la foule autour d'eux Leyria aurait pu balancer sans aucune hésitation cette fois-ci son pied dans les parties génitales de l'homme et lui crier milles insultes. Elle aurait donc pu extérioriser toute son indignation qu'elle avait gardé jusqu'à maintenant. Mais au lieu de tout cela, elle se mit à rire aux éclats.
- Votre franchise est remarquable.
Elle continua ensuite avec un air plus sérieux :
- Seulement... Laissez-moi vous expliquer comment cela marche avec moi. Je ne me contente pas de jolie petite fleur ou même de mots doux pour succomber à vos charmes. Je préfère m'assurer que l'homme devant moi est méritant de mes lèvres. - elle lui lança un regard de défi en ayant un sourire en coin - Je vois que vous avez un joli fleuret. Que dirais-vous alors d'un duel à l'épée ? Ainsi vous pourrez me prouver votre mérite...ou vous ridiculiser face à une femme.
Re: [10 décembre 1597]Hasard
L'espagnol disait "atrevido". A l'oreille Monbrinienne de Sark, le mot sonnait comme "à très vite", bien qu'il signifiât simplement audace. Jusqu'à présent, ça lui avait toujours réussi avec les femmes, l'audace. Un baiser volé, un regard effronté, une parole déplacée, un geste osé. Et l'affaire était conclue. Efficace. Plaisant. Pour les deux partis. Comprenez : pas besoin de s'embêter avec des salamalecs à n'en plus finir.
Leylia, comme il s'en aperçut rapidement, semblait au contraire les attendre ces salamalecs. Du moins, elle goûtait fort peu au rentre dedans du pirate, qui saisit fort bien toute l'ironie de son rire. Cette demoiselle ne devait pas avoir été approchée souvent par la gente masculine. Sans doute les hommes de Braktenn avaient-ils trop de respect pour les duègnes sévères qui surveillaient de près le moindre ourlet levé trop haut de leur protégée. Intéressant.
Le corsaire prit mentalement note que la faune féminine de la capitale avait pour habitude qu'on tire l'épée pour prouver sa valeur. Ou plutôt selon les mots de la demoiselle en question, pour prouver qu'on était "méritant de ses lèvres". Sark eut un sourire en coin.
- Donc si je comprends bien, vous me proposez un assaut ? et si je gagne, j'aurai un baiser ?
Il n'allait pas dégainer pour moins que ça. Il se pencha brusquement vers elle.
- Et pourquoi ne pourrais-je pas le prendre dès maintenant, ce baiser ? sans prendre la peine de gaspiller une goutte de transpiration.
Elle avait de ces idées quand même. Perdre face à une femme ! lui, corsaire et terreur des mers, perdrait un duel face à une donzelle trop farouche pour lui accorder un baiser ? allons donc ! il faudrait voir ça. Aussi brusquement qu'il s'était approché, il s'écarta.
- Très bien, j'accepte. Mais en plus d'un baiser si je gagne, je veux la promesse de vous revoir, jolie princesse.
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Un duel d'épée. La chose que Leyria ne refusait jamais si on venait à lui proposer alors vu l'air pleinement confiant de l'homme, il devrait finir par accepter. Elle se sentait auparavant gênée mais par cette proposition elle avait l'impression d'avoir repris les rennes de la situation et son sourire franc en était la preuve.
Mais l'homme resta au début presque hésitant et se pencha sans aucune délicatesse vers la demoiselle. Il était assez près pour lui donner un baiser et rien que de penser à cette idée, la mis au fond dans tous ses états. Mais elle réussit à garder son sang froid.
- J'en conclurais alors que vous n'avez pas assez d'audace pour affronter une demoiselle...
Il finit par se dégager enfin et elle put relâcher l'horrible pression qu'elle ressentait dans ce rapprochement.
Une deuxième rencontre ? Elle ne cachait pas que cela l'embêtait beaucoup, surtout qu'il avait déjà en tête le planning de ce prochain rendez-vous... Mais cela allait se passer seulement si il arrivait à la battre et Leyria ne comptait pas perdre.
- Marché conclu.
Alors sans perdre une seconde de plus, sûre d'elle, Leyria prit cette fois les commandes et emmena avec elle l'homme en direction de la salle d'armes la plus proche. Pendant leur trajet, elle ne pipa un mot, préférant penser aux différentes façons et moyens qui lui permettront de gagner ce combat. Elle se remémora de tous les conseils que Dyonis de Frenn lui avait donnés lors de leur combat amical qui étaient pour elle des paroles incontestables.
Arrivés devant le bâtiment, Leyria ne chercha point à faire demi-tour et ils y entrèrent ensemble. Elle ne fit point attention aux regards interrogateurs des nombreux hommes qui sortaient ou entraient ici pour s'entraîner et observant la jeune femme traîner son accompagnateur par le bras. En entrant dans le hall principal, elle tourna la tête vers lui et lui dit enfin un mot depuis ce temps.
- Permettez.
Sans façon, elle lâcha complètement Pyrrhus de Fort-Vigny et se dirigea vers un râtelier. Après jeter un coup d'oeil sur les armes, elle choisit une des rapières exposés et la mania un peu, cherchant à vérifier que celle-ci était assez apte à être utiliser entre ses mains. Elle confirma rapidement son choix, se retourna et se plaça en face de ce qui était maintenant son adversaire. Malgré sa tenu inadaptée au combat, elle le fixa avec détermination. Maintenant il pouvait être certain que ce n'était point des paroles en l'air... Elle se mit en garde et eut un sourire arrogant.
- Je vous souhaite bonne chance, monsieur Fort-Vigny.
Il n'avait pas besoin de chances pour ce duel et elle le savait pertinemment mais une légère provocation ne faisait jamais de mal. Pendant ce temps, les quelques curieux de l'endroit se mirent à regarder l'affrontement qui allait débuter d'ici peu. Leyria connaissait déjà leur pensée : certains devaient s'impressionner de la nature de ces deux combattants, une femme dans un lieu purement masculin ne se voyait pas tous les jours, quelques-uns pensaient savoir en avance le gagnant et les autres avaient sûrement pitié pour ce jolie minois qui allait se faire humilier dans peu de temps. Elle voulait leur donner tous tord. Elle allait en sortir victorieuse.
Les hommes n'avaient rien de plus par rapport à elle. Les femmes étaient toutes aussi fortes, intelligentes et pouvaient se débrouiller seules sans avoir la nécessité d'un bras masculin sur lequel elle pouvait s'appuyer. Cette pensée, peu la possédait. Souvent on l'avait réprimandé pour suivre cette opinion avec les manières les plus sexistes possibles. Mais elle ne les écoutait pas et ne les écoutera jamais. A sa naissance, elle était une bénédiction de Dieu. Maintenant, elle était une malédiction. C'était leurs pensées. L'escrime lui permettait d'exprimer les siennes.
Non. Elle ne pouvait pas perdre.
Mais l'homme resta au début presque hésitant et se pencha sans aucune délicatesse vers la demoiselle. Il était assez près pour lui donner un baiser et rien que de penser à cette idée, la mis au fond dans tous ses états. Mais elle réussit à garder son sang froid.
- J'en conclurais alors que vous n'avez pas assez d'audace pour affronter une demoiselle...
Il finit par se dégager enfin et elle put relâcher l'horrible pression qu'elle ressentait dans ce rapprochement.
Une deuxième rencontre ? Elle ne cachait pas que cela l'embêtait beaucoup, surtout qu'il avait déjà en tête le planning de ce prochain rendez-vous... Mais cela allait se passer seulement si il arrivait à la battre et Leyria ne comptait pas perdre.
- Marché conclu.
Alors sans perdre une seconde de plus, sûre d'elle, Leyria prit cette fois les commandes et emmena avec elle l'homme en direction de la salle d'armes la plus proche. Pendant leur trajet, elle ne pipa un mot, préférant penser aux différentes façons et moyens qui lui permettront de gagner ce combat. Elle se remémora de tous les conseils que Dyonis de Frenn lui avait donnés lors de leur combat amical qui étaient pour elle des paroles incontestables.
Arrivés devant le bâtiment, Leyria ne chercha point à faire demi-tour et ils y entrèrent ensemble. Elle ne fit point attention aux regards interrogateurs des nombreux hommes qui sortaient ou entraient ici pour s'entraîner et observant la jeune femme traîner son accompagnateur par le bras. En entrant dans le hall principal, elle tourna la tête vers lui et lui dit enfin un mot depuis ce temps.
- Permettez.
Sans façon, elle lâcha complètement Pyrrhus de Fort-Vigny et se dirigea vers un râtelier. Après jeter un coup d'oeil sur les armes, elle choisit une des rapières exposés et la mania un peu, cherchant à vérifier que celle-ci était assez apte à être utiliser entre ses mains. Elle confirma rapidement son choix, se retourna et se plaça en face de ce qui était maintenant son adversaire. Malgré sa tenu inadaptée au combat, elle le fixa avec détermination. Maintenant il pouvait être certain que ce n'était point des paroles en l'air... Elle se mit en garde et eut un sourire arrogant.
- Je vous souhaite bonne chance, monsieur Fort-Vigny.
Il n'avait pas besoin de chances pour ce duel et elle le savait pertinemment mais une légère provocation ne faisait jamais de mal. Pendant ce temps, les quelques curieux de l'endroit se mirent à regarder l'affrontement qui allait débuter d'ici peu. Leyria connaissait déjà leur pensée : certains devaient s'impressionner de la nature de ces deux combattants, une femme dans un lieu purement masculin ne se voyait pas tous les jours, quelques-uns pensaient savoir en avance le gagnant et les autres avaient sûrement pitié pour ce jolie minois qui allait se faire humilier dans peu de temps. Elle voulait leur donner tous tord. Elle allait en sortir victorieuse.
Les hommes n'avaient rien de plus par rapport à elle. Les femmes étaient toutes aussi fortes, intelligentes et pouvaient se débrouiller seules sans avoir la nécessité d'un bras masculin sur lequel elle pouvait s'appuyer. Cette pensée, peu la possédait. Souvent on l'avait réprimandé pour suivre cette opinion avec les manières les plus sexistes possibles. Mais elle ne les écoutait pas et ne les écoutera jamais. A sa naissance, elle était une bénédiction de Dieu. Maintenant, elle était une malédiction. C'était leurs pensées. L'escrime lui permettait d'exprimer les siennes.
Non. Elle ne pouvait pas perdre.
Re: [10 décembre 1597]Hasard
A la mention du duel, Leylia parut reprendre des couleurs. Il en fallait pour preuve la provocation qu'elle lui lança à la figure lorsqu'il lui suggéra qu'il pouvait prendre son baiser immédiatement. Mais effectivement, il n'avait certainement pas peur d'affronter une demoiselle en duel. Il eut la surprise de la voir prendre les devants. Ce qui ne manqua pas de lui arracher un sourire. Mais ce ne fut qu'une fois dans une salle d'armes, quand elle lâcha son "Permettez", qu'il ne résista plus à la tentation de faire le commentaire qui lui brûlait les lèvres.
- Mais faites, je vous en prie. C'est particulièrement intéressant lorsque les femmes prennent les choses en main...
A voix haute, cela en fit rire quelques uns qui restèrent malgré tout discret en s'écartant devant Sarkéris. Le corsaire sortit son épée du fourreau tandis que son adversaire toute féminine choisissait une lame à sa mesure. Il fit tourner sa lame dans le vide, histoire de se dégourdir le poignet. Pas question qu'il perde l'occasion d'avoir son baiser. Elle semblait sûre d'elle, il se méfiait donc. Soit elle était assez folle pour croire qu'elle savait manier une épée, auquel cas, elle pouvait être dangereuse sans s'en apercevoir, soit elle savait vraiment se battre et alors Sarkéris n'avait qu'à voir un peu ce qu'elle avait dans le ventre pour être rassuré ou inquiet. Dans le pire des cas, il lui volerait son baiser à la fin.
- Bonne chance à vous, ma chère... Vous êtes prête à tâter de ma lame ?
Le double-sens équivoque était plus pour le public que pour la jeune femme, mais si cela pouvait la déstabiliser un peu... Elle était prête visiblement. Assez bonne garde. La détermination se lisait dans ses yeux. Ce n'était pas mauvais du tout jusqu'à présent. Il commença à lui tourner autour, comme un maître le ferait avec son élève.
- Vous avez les pied en canard, fit-il remarquer pince-sans-rire. En auriez-vous aussi les ailes ? Je pourrais peut-être vous plumer...
Et ce qu'il entendait par là était transparent quand il louchait sur les lacets de la robe. Quoique. Avec un public, peut-être n'était-ce pas séant... Qu'à cela ne tienne. Toujours rôdant en cercle autour de Leylia, Sarkéris indiqua la porte à ces messieurs.
- Un peu d'intimité pour nos ébats serait le bienvenu, messeigneurs. Si vous permettez que l'honneur d'une dame ne soit pas compromis... veuillez sortir. Rassurez-vous, c'est moi qui vais gagner.
L'assistance râla un peu mais les lieux se vidèrent. Ils se retrouvèrent seuls dans la salle d'exercice qui résonnaient des talons du corsaire. Ce dernier observait attentivement les réactions de sa jolie princesse. Finalement, il ouvrit les bras.
- Eh bien ? je vous attends ! Vous avez déjà eu cent fois l'occasion de m'attaquer...
- Mais faites, je vous en prie. C'est particulièrement intéressant lorsque les femmes prennent les choses en main...
A voix haute, cela en fit rire quelques uns qui restèrent malgré tout discret en s'écartant devant Sarkéris. Le corsaire sortit son épée du fourreau tandis que son adversaire toute féminine choisissait une lame à sa mesure. Il fit tourner sa lame dans le vide, histoire de se dégourdir le poignet. Pas question qu'il perde l'occasion d'avoir son baiser. Elle semblait sûre d'elle, il se méfiait donc. Soit elle était assez folle pour croire qu'elle savait manier une épée, auquel cas, elle pouvait être dangereuse sans s'en apercevoir, soit elle savait vraiment se battre et alors Sarkéris n'avait qu'à voir un peu ce qu'elle avait dans le ventre pour être rassuré ou inquiet. Dans le pire des cas, il lui volerait son baiser à la fin.
- Bonne chance à vous, ma chère... Vous êtes prête à tâter de ma lame ?
Le double-sens équivoque était plus pour le public que pour la jeune femme, mais si cela pouvait la déstabiliser un peu... Elle était prête visiblement. Assez bonne garde. La détermination se lisait dans ses yeux. Ce n'était pas mauvais du tout jusqu'à présent. Il commença à lui tourner autour, comme un maître le ferait avec son élève.
- Vous avez les pied en canard, fit-il remarquer pince-sans-rire. En auriez-vous aussi les ailes ? Je pourrais peut-être vous plumer...
Et ce qu'il entendait par là était transparent quand il louchait sur les lacets de la robe. Quoique. Avec un public, peut-être n'était-ce pas séant... Qu'à cela ne tienne. Toujours rôdant en cercle autour de Leylia, Sarkéris indiqua la porte à ces messieurs.
- Un peu d'intimité pour nos ébats serait le bienvenu, messeigneurs. Si vous permettez que l'honneur d'une dame ne soit pas compromis... veuillez sortir. Rassurez-vous, c'est moi qui vais gagner.
L'assistance râla un peu mais les lieux se vidèrent. Ils se retrouvèrent seuls dans la salle d'exercice qui résonnaient des talons du corsaire. Ce dernier observait attentivement les réactions de sa jolie princesse. Finalement, il ouvrit les bras.
- Eh bien ? je vous attends ! Vous avez déjà eu cent fois l'occasion de m'attaquer...
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Bien sûr à son « Permettez », le Dom Juan ne put se retenir à lâcher une moquerie. Ils pouvaient tous rire de ses bêtises et la provoquer de toute les manières, Leyria n'allait pas baisser les bras si rapidement. L’humiliation était un sentiment qu’elle ne connaissait que trop... Si seulement elle pouvait faire taire une bonne fois pour toutes ses langues de vipères à la Cour qui n’avaient qu’en passe-temps de se partager en chuchotant des stupides ragots entre eux. Alors, elle n'était plus à ça près...
Elle choisit la voie de l’impartialité. Un choix difficile quand on était plus de nature à donner un grand coup dans les couilles quand quelqu’un cherchait les noises. Elle alla chercher son arme sans redire quoi ce soit sur sa remarque. Elle n’était pas venu ici pour jouer les amuseuses publics mais pour remettre dans le droit chemin ce Phyrrus qui avait pour elle trop d’assurance depuis leur « rencontre ».
Après avoir choisi l’arme qu’elle considérait comme la plus adapté, elle se mit en garde se fichant de l’assemblée qui s’était formée autour d’eux. Ses pupilles traduisaient de la détermination et définissaient que dès maintenant, il devait passer aux choses sérieuses. Mais… A la place, il continua de jouer le bouffon de la salle d’arme.
Elle détestait comment il tournait autour d'elle en la regardant de haut en bas. Ce même regard que les clients du Lupanar jetait pour choisir la prostitué parfaite qui l'assistera pour la nuit. Le feu de sa rage que Leyria gardait au mieux au fond d'elle demandait sans cesse vengeance et n'attendait qu'avec impatience le début du combat. Elle comptait bien lui clouer le bec !
Le Dom Juan de la Roza Azul finit par avoir un brin d'esprit en demandant aux spectateurs de les laisser tranquilles. Cela partait d'un bon sentiment. Enfin... Si ils n'avaient pas comparer leur combat à "des ébats" et qu'il n'avait pas déjà annoncer le gagnant (en autre lui-même). Elle se permit de lui répondre cette fois-ci, pendant que la salle se vidait petit à petit. De quoi calmer ses chevilles s’enflant.
- Ne criez pas victoire trop vite...
Lorsqu'elle entendit sa dernière phrase de provocation, elle se donna le feu vert. Il était l’heure de la faire regretter son comportement intolérable.
- Vérifions d'abord si vous réussissez autant à manier une épée qu'à amuser la galerie.
Sans dire un mot en plus, elle fit un bond en avant en brandissant son fleuret. Le poids de la robe ne la ralentie point dans son mouvement. Elle avait appris à s'adapter selon la tenue. Elle commença par une attaque au niveau de ses hanches et enchaîna sur une fente. L'escrimeuse plongea son regard dans celui de son adversaire, voulant observer pleinement sa réaction. Elle eut un sourire en coin.
- J'espère que vous n'êtes pas déçu...
Elle choisit la voie de l’impartialité. Un choix difficile quand on était plus de nature à donner un grand coup dans les couilles quand quelqu’un cherchait les noises. Elle alla chercher son arme sans redire quoi ce soit sur sa remarque. Elle n’était pas venu ici pour jouer les amuseuses publics mais pour remettre dans le droit chemin ce Phyrrus qui avait pour elle trop d’assurance depuis leur « rencontre ».
Après avoir choisi l’arme qu’elle considérait comme la plus adapté, elle se mit en garde se fichant de l’assemblée qui s’était formée autour d’eux. Ses pupilles traduisaient de la détermination et définissaient que dès maintenant, il devait passer aux choses sérieuses. Mais… A la place, il continua de jouer le bouffon de la salle d’arme.
Elle détestait comment il tournait autour d'elle en la regardant de haut en bas. Ce même regard que les clients du Lupanar jetait pour choisir la prostitué parfaite qui l'assistera pour la nuit. Le feu de sa rage que Leyria gardait au mieux au fond d'elle demandait sans cesse vengeance et n'attendait qu'avec impatience le début du combat. Elle comptait bien lui clouer le bec !
Le Dom Juan de la Roza Azul finit par avoir un brin d'esprit en demandant aux spectateurs de les laisser tranquilles. Cela partait d'un bon sentiment. Enfin... Si ils n'avaient pas comparer leur combat à "des ébats" et qu'il n'avait pas déjà annoncer le gagnant (en autre lui-même). Elle se permit de lui répondre cette fois-ci, pendant que la salle se vidait petit à petit. De quoi calmer ses chevilles s’enflant.
- Ne criez pas victoire trop vite...
Lorsqu'elle entendit sa dernière phrase de provocation, elle se donna le feu vert. Il était l’heure de la faire regretter son comportement intolérable.
- Vérifions d'abord si vous réussissez autant à manier une épée qu'à amuser la galerie.
Sans dire un mot en plus, elle fit un bond en avant en brandissant son fleuret. Le poids de la robe ne la ralentie point dans son mouvement. Elle avait appris à s'adapter selon la tenue. Elle commença par une attaque au niveau de ses hanches et enchaîna sur une fente. L'escrimeuse plongea son regard dans celui de son adversaire, voulant observer pleinement sa réaction. Elle eut un sourire en coin.
- J'espère que vous n'êtes pas déçu...
Re: [10 décembre 1597]Hasard
La provocation, même ignorée, finissait toujours par énerver. Pour Leylia, cela se traduisit par une attaque rapide qui surprit quelque peu le corsaire. Les bras écartés, il dut improviser une parade peu conventionnelle pour ne pas être pourfendu trop tôt.
- Diantre, voulez-vous donc déjà jouer les infirmières à mon chevet ?!
Il écarta la lame adverse d'une rotation du poignet, pour parachever son mouvement d'une pointe en avant, vers le lacet supérieur de sa robe, le tout assorti d'un clin d'œil et d'une remarque légère.
- A moins que vous ne préfériez la danse, princesse, car vous semblez à l'aise en ronds de jambes.
En réalité, il ne plaisantait qu'à moitié. Elle l'avait surpris ! Comment était-ce possible qu'une femme le surprenne ? A bien y réfléchir, comment était-ce tout simplement possible qu'il ait vidé une salle d'armes pour accorder à une femme, le droit de défendre l'accès à ses jolies lèvres ? en définitive, il comptait bien le lui donner ce baiser, de toute façon. A quoi bon perdre son temps.
A quoi bon ne pas prendre son temps ? oui, voilà, c'était pour ça. La durée faisait grimper l'attrait. Il sourit en canaille, l'oeil malgré tout méfiant et alerte à présent. Pas question de se faire avoir. Du moins, pas dès les premiers assauts.
- Diantre, voulez-vous donc déjà jouer les infirmières à mon chevet ?!
Il écarta la lame adverse d'une rotation du poignet, pour parachever son mouvement d'une pointe en avant, vers le lacet supérieur de sa robe, le tout assorti d'un clin d'œil et d'une remarque légère.
- A moins que vous ne préfériez la danse, princesse, car vous semblez à l'aise en ronds de jambes.
En réalité, il ne plaisantait qu'à moitié. Elle l'avait surpris ! Comment était-ce possible qu'une femme le surprenne ? A bien y réfléchir, comment était-ce tout simplement possible qu'il ait vidé une salle d'armes pour accorder à une femme, le droit de défendre l'accès à ses jolies lèvres ? en définitive, il comptait bien le lui donner ce baiser, de toute façon. A quoi bon perdre son temps.
A quoi bon ne pas prendre son temps ? oui, voilà, c'était pour ça. La durée faisait grimper l'attrait. Il sourit en canaille, l'oeil malgré tout méfiant et alerte à présent. Pas question de se faire avoir. Du moins, pas dès les premiers assauts.
Sarkeris- Corsaire
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Re: [10 décembre 1597]Hasard
Sa première attaque fit son effet et la surprise de l'homme, dessina un sourire au coin des lèvres à la marquise héritière. Une chance qu'il put la parer in extremis. En espérant qu'il réussisse à tenir le coup tout au long du duel...
De son côté, Leyria ne comptait pas lui faire de cadeaux. Hors de question qu'elle le laisse s'emparer de ses lèvres ! Pour l'instant, aucun n'avait réussi et ce n'était pas lui qui allait être l'exception. Croyait-il sérieusement qu'elle était une fille facile ? Une femme qu'on pouvait charmer en lui offrant un simple oeillet et en la "complimentant" sur sa poitrine. Dit comme cela, on aurait même l'impression d'avoir la description d'une catin...
- Non, merci. Je préfère laisser cette corvée aux belles de nuit.
Sauf que son manque d'attention, la fit perdre les rennes de leur confrontation et lui valut une estafilade au niveau du poignet. En moins de deux, le bout de la lame de son adversaire se retrouva pointée vers le premier lacet de sa robe. Elle y gagna en plus une autre moquerie de sa part. Le sang dans les veines de Leyria bouillit de nouveau. Sans attendre elle dégagea avec sa rapière celle de Phyrrus et lança une nouvelle attaque.
- Vous devriez plus vous concentrez.
Les lames continuèrent de s'entrechoquer. Et pendant que Monsieur s'amusait à faire le fanfaron, Leyria commençait à prendre peu à peu l'avantage. Ironie du sort, n'est ce pas ?
De son côté, Leyria ne comptait pas lui faire de cadeaux. Hors de question qu'elle le laisse s'emparer de ses lèvres ! Pour l'instant, aucun n'avait réussi et ce n'était pas lui qui allait être l'exception. Croyait-il sérieusement qu'elle était une fille facile ? Une femme qu'on pouvait charmer en lui offrant un simple oeillet et en la "complimentant" sur sa poitrine. Dit comme cela, on aurait même l'impression d'avoir la description d'une catin...
- Non, merci. Je préfère laisser cette corvée aux belles de nuit.
Sauf que son manque d'attention, la fit perdre les rennes de leur confrontation et lui valut une estafilade au niveau du poignet. En moins de deux, le bout de la lame de son adversaire se retrouva pointée vers le premier lacet de sa robe. Elle y gagna en plus une autre moquerie de sa part. Le sang dans les veines de Leyria bouillit de nouveau. Sans attendre elle dégagea avec sa rapière celle de Phyrrus et lança une nouvelle attaque.
- Vous devriez plus vous concentrez.
Les lames continuèrent de s'entrechoquer. Et pendant que Monsieur s'amusait à faire le fanfaron, Leyria commençait à prendre peu à peu l'avantage. Ironie du sort, n'est ce pas ?
Re: [10 décembre 1597]Hasard
Sarkéris aurait bien poursuivi son attaque jusqu'à couper un ou deux lacets du corsage, mais la bougresse ne lui en laissa pas le temps. Ils repartirent ensemble dans un ballet de lames qui valaient tous les menuets à la mode. Le corsaire prenait à cette passe d'armes plus de plaisir que prévu. Il avait l'impression de retrouver l'engouement d'un bon duel sur le pont de son bateau. Le tangage en moins.
Bien sûr, la fanfaronnade étant dans sa nature, il ne put s'empêcher, au début, de faire de l'esbroufe verbale. Mais force lui fut de reconnaître que les coups avancés par la demoiselle le mettaient fort en péril, et il finit par se taire pour se concentrer. Dans la salle, il n'y avait plus que les bruits de leurs pas frappant le sol, de leurs lames qui s'attaquaient et glissaient l'une sur l'autre, ainsi que le son de leur respiration faite d'efforts expirés et d'inspirations hâtives.
Un instant, Sarkéris crut reprendre l'avantage. En enroulant sa lame autour de celle de Leyria, il lui fit presque lâcher son arme, mais elle tint bon la drôlesse ! Cette botte se transforma en un duel de regard entre deux lames croisées à la verticale. C'était la seule chose qui séparait leurs deux visages. Un coup classique, où il s'agissait d'avoir assez de force dans les bras pour repousser l'adversaire et s'en dégager. Mais le forban sentait sa défaite venir, et il songea en cet instant qu'il n'aurait pas de plus belle occasion. Au mépris du danger que représentait la proximité des deux lames, il se fendit d'un large sourire et vola un furtif baiser à la jeune femme. De quoi la mettre assez en rogne pour la fin du combat.
Quitte à ce qu'elle gagne, au moins aurait-il eu son baiser.
Bien sûr, la fanfaronnade étant dans sa nature, il ne put s'empêcher, au début, de faire de l'esbroufe verbale. Mais force lui fut de reconnaître que les coups avancés par la demoiselle le mettaient fort en péril, et il finit par se taire pour se concentrer. Dans la salle, il n'y avait plus que les bruits de leurs pas frappant le sol, de leurs lames qui s'attaquaient et glissaient l'une sur l'autre, ainsi que le son de leur respiration faite d'efforts expirés et d'inspirations hâtives.
Un instant, Sarkéris crut reprendre l'avantage. En enroulant sa lame autour de celle de Leyria, il lui fit presque lâcher son arme, mais elle tint bon la drôlesse ! Cette botte se transforma en un duel de regard entre deux lames croisées à la verticale. C'était la seule chose qui séparait leurs deux visages. Un coup classique, où il s'agissait d'avoir assez de force dans les bras pour repousser l'adversaire et s'en dégager. Mais le forban sentait sa défaite venir, et il songea en cet instant qu'il n'aurait pas de plus belle occasion. Au mépris du danger que représentait la proximité des deux lames, il se fendit d'un large sourire et vola un furtif baiser à la jeune femme. De quoi la mettre assez en rogne pour la fin du combat.
Quitte à ce qu'elle gagne, au moins aurait-il eu son baiser.
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