[16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
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[16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Keshalgër n'a quasiment pas bougé de son antre depuis plusieurs jours. Elle est restée là sous terre, seule, prisonnière de sa peur et de ses cauchemars. Elle se déteste, d'être ainsi paralysé par ses émotions, mais malgré tout elle n'arrive pas à les combattre.
Le sentiment de sécurité que lui procurait le calme de la forêt a disparu, remplacé par l'appréhension qu’un tueur puisse surgir à n'importe quel moment du couvert des arbres. Elle ne travaille même plus alors qu'elle a toujours pris soin de son matériel, il lui reste même une amulette à terminer pour une paysanne enceinte qui désire avoir un garçon.
Sa solitude ne l'aide pas à aller mieux, elle se sent plus seule que jamais, sa famille lui manque. Elle qui croyait avoir fini de faire leurs deuils se met à vainement espérer qu'ils vont subitement débarqué pour l'enlacer et la rassurer comme au tout début quand elle n'arrivait pas a accepté la mort de ses parents et la disparition de sa sœur. Elle sait que tout cela est vain mais elle n’arrive pas à l'accepter totalement.
Elle reste donc la sans bouger roulé en boule dans cette grotte sombre et froide, elle ne se déplace que pour manger un peux ou faire ses besoins naturelle. Elle dépérit lentement attendant de ne plus avoir peur, sans succès.
Elle attend. Quoi? Elle l’ignore, la mort peut être. Cette idée lui a plusieurs fois traversé l’esprit. Car les morts eux n’ont pas peur. Si ?
Le sentiment de sécurité que lui procurait le calme de la forêt a disparu, remplacé par l'appréhension qu’un tueur puisse surgir à n'importe quel moment du couvert des arbres. Elle ne travaille même plus alors qu'elle a toujours pris soin de son matériel, il lui reste même une amulette à terminer pour une paysanne enceinte qui désire avoir un garçon.
Sa solitude ne l'aide pas à aller mieux, elle se sent plus seule que jamais, sa famille lui manque. Elle qui croyait avoir fini de faire leurs deuils se met à vainement espérer qu'ils vont subitement débarqué pour l'enlacer et la rassurer comme au tout début quand elle n'arrivait pas a accepté la mort de ses parents et la disparition de sa sœur. Elle sait que tout cela est vain mais elle n’arrive pas à l'accepter totalement.
Elle reste donc la sans bouger roulé en boule dans cette grotte sombre et froide, elle ne se déplace que pour manger un peux ou faire ses besoins naturelle. Elle dépérit lentement attendant de ne plus avoir peur, sans succès.
Elle attend. Quoi? Elle l’ignore, la mort peut être. Cette idée lui a plusieurs fois traversé l’esprit. Car les morts eux n’ont pas peur. Si ?
Keshalgër Whyshel- Sorcière, magnétiseuse
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Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Il n’était pas revenu à Aiguemorte depuis un bon moment. Il avait bien sûr prévu de rendre visite à Keshalgër, mais ce n’était pas l’objet initial de sa venue en forêt. Non s’il était là, c’était pour Aud. Aud qu’il avait emmené voir Hyriel pour ses cauchemars. Sans en parler au baron évidemment. Le zakrotien avait beaucoup de respect pour lui, mais il était tout de même un peu trop pieux pour oser s’adonner une médecine qui n’avait rien de « validé par l’académie » ou les dieux savaient quoi…
Cependant, ce qu’il avait appris là-bas lorsqu’il avait demandé des nouvelles de son amie l’avait laissé sous le choc. Quatre jours plus tôt, elle avait été agressée et c’était grâce à Sylvère notamment qu’elle s’en était sortie « aussi bien » et par aussi bien on entendait « nombreuses contusions et quelques plaies ». Il avait remercié Hyriel et laissé sa petite sœur à ses bons soins avant de tenter de retrouver l’entrée de sa secrète grotte.
Il avait une vague idée de l’emplacement, mais le tout était de retrouver la fameuse trappe. Il tourna en rond un petit moment avant de remettre la main sur la fameuse entrée qu’il parvint à dénicher sans tomber cette fois-ci. Il sauta agilement dans l’antre.
- Kesha ? demanda-t-il C’est moi, Eldred.
Il s’avança dans le boyau qui menait à la partie centrale de la grotte, celle où elle vivait et où ils avaient récupéré l’échelle la dernière fois. Pas de rencontre avec un couteau aujourd’hui.
- Hyriel m’a informé de ce qu’il t’était arrivé. Je suis venu aussitôt.
Quelques pas encore et il déboucha sur la salle principale. Il l’aperçut, roulée en boule sur le sol glacial. Eldred pressa le pas pour se jeter à ses côtés et poser une main sur son épaule. Lorsqu’elle tourna la tête vers lui il remarqua aussitôt : l’œil plus foncé, les marques violacées, la lèvre au sang coagulé qui cicatrisait enfin.
- Qu’est-ce qu’il t’a fait ce fumier de troll de fosse à merde...
Il la redressa et la prit dans ses bras.
Cependant, ce qu’il avait appris là-bas lorsqu’il avait demandé des nouvelles de son amie l’avait laissé sous le choc. Quatre jours plus tôt, elle avait été agressée et c’était grâce à Sylvère notamment qu’elle s’en était sortie « aussi bien » et par aussi bien on entendait « nombreuses contusions et quelques plaies ». Il avait remercié Hyriel et laissé sa petite sœur à ses bons soins avant de tenter de retrouver l’entrée de sa secrète grotte.
Il avait une vague idée de l’emplacement, mais le tout était de retrouver la fameuse trappe. Il tourna en rond un petit moment avant de remettre la main sur la fameuse entrée qu’il parvint à dénicher sans tomber cette fois-ci. Il sauta agilement dans l’antre.
- Kesha ? demanda-t-il C’est moi, Eldred.
Il s’avança dans le boyau qui menait à la partie centrale de la grotte, celle où elle vivait et où ils avaient récupéré l’échelle la dernière fois. Pas de rencontre avec un couteau aujourd’hui.
- Hyriel m’a informé de ce qu’il t’était arrivé. Je suis venu aussitôt.
Quelques pas encore et il déboucha sur la salle principale. Il l’aperçut, roulée en boule sur le sol glacial. Eldred pressa le pas pour se jeter à ses côtés et poser une main sur son épaule. Lorsqu’elle tourna la tête vers lui il remarqua aussitôt : l’œil plus foncé, les marques violacées, la lèvre au sang coagulé qui cicatrisait enfin.
- Qu’est-ce qu’il t’a fait ce fumier de troll de fosse à merde...
Il la redressa et la prit dans ses bras.
Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Un bruit brisa le lourd silence qui oppressais la sorcière, un bruit d'abord terrifiant, une personne, un étranger, un danger approche. Puis une voix, la peur s'estompe un peux, une faible étincelle jaillît, une étincelle si faible qu'elle est déjà au bord de l'extinction, mais elle est là, réchauffant la jeune femme, repoussant un peux l'obscurité.
La voix retentit une nouvelle fois, perdue dans ses ténèbres Keshalgër n'en comprend pas les paroles, mais ce son lui fait du bien. Puis il entre, s'approche d'elle et la tire des ténèbres. Keshalgër voit son visage. Eldred. Puis soudainement tout semble reprendre vie, les sons redevienne compréhensible, elle sort enfin de sa léthargie.
Il la relève et l'enlace. C'est tout ce qu'il fallait a la sorcière. Le mur est brisé, sa peur s'écoule, en même temps que ses larmes et ses sanglots. Blottit contre l'ancien guerrier elle laisse s'échapper toute sa peur, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle se sent enfin suffisamment en sécurité pour être vulnérable.
Puis les larmes se tarissent peux a peux. Laissant un silence bienfaisant, un silence réparateur. Puis après un reniflement pas des plus séduisant Keshalgër pris la parole pour la première fois depuis des jours. Sa voix est rauque par manque d'habitude et a cause de ses pleurs.
-Au moins je n'ai pas manqué de te poignardé aujourd'hui...
Elle ne sais pas quoi dire mais a envie de parler, elle rit un peux a sa plaisanterie mais la joie n'est pas totalement au rendez vous. Puis elle dit dans un murmure.
-Merci d'être la...
La voix retentit une nouvelle fois, perdue dans ses ténèbres Keshalgër n'en comprend pas les paroles, mais ce son lui fait du bien. Puis il entre, s'approche d'elle et la tire des ténèbres. Keshalgër voit son visage. Eldred. Puis soudainement tout semble reprendre vie, les sons redevienne compréhensible, elle sort enfin de sa léthargie.
Il la relève et l'enlace. C'est tout ce qu'il fallait a la sorcière. Le mur est brisé, sa peur s'écoule, en même temps que ses larmes et ses sanglots. Blottit contre l'ancien guerrier elle laisse s'échapper toute sa peur, pleurant toutes les larmes de son corps. Elle se sent enfin suffisamment en sécurité pour être vulnérable.
Puis les larmes se tarissent peux a peux. Laissant un silence bienfaisant, un silence réparateur. Puis après un reniflement pas des plus séduisant Keshalgër pris la parole pour la première fois depuis des jours. Sa voix est rauque par manque d'habitude et a cause de ses pleurs.
-Au moins je n'ai pas manqué de te poignardé aujourd'hui...
Elle ne sais pas quoi dire mais a envie de parler, elle rit un peux a sa plaisanterie mais la joie n'est pas totalement au rendez vous. Puis elle dit dans un murmure.
-Merci d'être la...
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Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Eldred serra la sorcière entre ses bras. Bien rapidement, elle se laissa aller aux sanglots et aux larmes, déversant, toutes les émotions qu’elle avait dû contenir en elle jusque là. Il garda le silence, se contentant de la bercer en caressant sa longue chevelure blonde. Puis comme l’eau agitée, elle retrouva une surface de plus en plus plane.
Sa plaisanterie lui étira un sourire.
- Et c’est nettement plus agréable ainsi ! répondit-il en séchant ses joues encore humides de son pouce tout en prenant garde à éviter ses contusions
- C’est normal. C’est ce que font les amis, n’est-ce pas? Je serai même venu plus tôt si j’avais su…
Il l’observa un temps. Cette vieille tripe de rat lépreux ne lui avait pas fait de cadeaux… Comment pouvait-on en venir à agresser ainsi quelqu’un ? Il serra les mâchoires. Sylvère l’avait simplement assommé. Cela signifiait qu’il rodait toujours. S’il avait le malheur de croiser son chemin, il aurait tout le loisir de servir de fumier aux arbres. Car c’était ce qu’il était non ?
- Comment te sens-tu?
Sa plaisanterie lui étira un sourire.
- Et c’est nettement plus agréable ainsi ! répondit-il en séchant ses joues encore humides de son pouce tout en prenant garde à éviter ses contusions
- C’est normal. C’est ce que font les amis, n’est-ce pas? Je serai même venu plus tôt si j’avais su…
Il l’observa un temps. Cette vieille tripe de rat lépreux ne lui avait pas fait de cadeaux… Comment pouvait-on en venir à agresser ainsi quelqu’un ? Il serra les mâchoires. Sylvère l’avait simplement assommé. Cela signifiait qu’il rodait toujours. S’il avait le malheur de croiser son chemin, il aurait tout le loisir de servir de fumier aux arbres. Car c’était ce qu’il était non ?
- Comment te sens-tu?
Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Eldred essuie les joues encore trempé de larme de la sorcière. Sa présence la réconforte elle se sent bien même si sa peur n'est pas réellement partie, juste repoussée. Eldred dit un mot qui arrache un véritable sourire des lèvres de Keshalgër, "ami", cela lui fait du bien de savoir qu'il la considère comme une amie.
La tatoué regarde le visage du Zakrotien qui lui pose une question bien plus compliquée qu'elle en a l'air. Comment se sens t'elle? Même elle ne le sais pas vraiment, elle ne se sens pas vraiment bien, mais elle se sens tout de même bien mieux qu'il y'a quelque instant. Elle n'arrive pas a décidé quoi répondre a cette question. Elle n'est sur que d'une seule chose. Elle veut que cet instant dure le plus longtemps possible, avant que ne revienne la solitude.
Plus mue par une impulsion que par la raison Keshalgër se redresse et approche son visage de celui du Zakrotien le regardant droit dans les yeux avec son regard qui semble capable de sondé votre âme et lui dit dans sa langue.
-J'ai besoin de compagnie...
Elle rapproche ses lentement ses lèvres des siennes pour l'embrasser, lui laissant le temps de choisir s'il accepte son invitation ou non.
La tatoué regarde le visage du Zakrotien qui lui pose une question bien plus compliquée qu'elle en a l'air. Comment se sens t'elle? Même elle ne le sais pas vraiment, elle ne se sens pas vraiment bien, mais elle se sens tout de même bien mieux qu'il y'a quelque instant. Elle n'arrive pas a décidé quoi répondre a cette question. Elle n'est sur que d'une seule chose. Elle veut que cet instant dure le plus longtemps possible, avant que ne revienne la solitude.
Plus mue par une impulsion que par la raison Keshalgër se redresse et approche son visage de celui du Zakrotien le regardant droit dans les yeux avec son regard qui semble capable de sondé votre âme et lui dit dans sa langue.
-J'ai besoin de compagnie...
Elle rapproche ses lentement ses lèvres des siennes pour l'embrasser, lui laissant le temps de choisir s'il accepte son invitation ou non.
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Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Eldred arriva finalement à lui arracher un sourire ce qui lui réchauffa le cœur. Il caressa sa joue encore marquée des évènements récents et n’osait pas imaginer ce par quoi elle était passée… Qui sait comment cela aurait pu finir si Sylvère n’était pas intervenu ? Elle semblait si perdue que même cette question banale était pour elle un défi auquel elle ne trouva pas d’autres réponses qu’un regard pénétrant qui lui arracha un long frisson encore accentué par ces mots dans sa langue natale. Il ne se fit pas prier et lui rendit son baiser ainsi que tous les suivants.
Au chaud sous une épaisse couverture assemblée de fourrure, le zakrotien caressait la chevelure blonde de son amie, toujours blottie contre lui. Il avait eu tout le loisir d’inspecter les moindres recoins de son corps pour faire l’inventaire de ses blessures d’ordinaire masquées par ses vêtements, mais la plus grande était incontestablement celle de son âme.
- Tu vois que côtoyer du monde n’est pas si déplaisant commenta-t-il taquin dans sa langue.
ᛯ ᛯ ᛯ
Au chaud sous une épaisse couverture assemblée de fourrure, le zakrotien caressait la chevelure blonde de son amie, toujours blottie contre lui. Il avait eu tout le loisir d’inspecter les moindres recoins de son corps pour faire l’inventaire de ses blessures d’ordinaire masquées par ses vêtements, mais la plus grande était incontestablement celle de son âme.
- Tu vois que côtoyer du monde n’est pas si déplaisant commenta-t-il taquin dans sa langue.
Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Eldred avais accepté sa proposition muette et il lui avais offert un moment de paix, elle avais pu pendant quelque instant oublier ses peurs pour ne penser qu'au plaisir.
La sorcière est blottie contre le guerrier déchu, ils sont muet tout les deux, mais cette situation n'est pas propice a la discussion, Keshalgër a peur de briser l'harmonie de ce moment en parlant, de briser la paix qui les entours et qui la revigore lentement.
Lors de leurs étreinte Keshalgër a pus avoir une confirmation, Eldred est un esclave. Elle l'avais deviner depuis un moment, mais la brulure en forme de M tracé par du métal chauffé par le feu et la malice humaine, marquer de manière indélébile la chair du Zakrotien, en même temps que sa vie, lui a confirmer de manière irrévocable le statut de son ami. Cette marque grotesque et cruelle répugne la tatoué, ce n'est pas la blessure en elle même qui la dégoute mais la raison et la signification de cette cicatrice.
La marginale blonde passe sa main sur la marque, si seulement elle pouvais l'effacer et rendre a cet homme au cœur d'or la liberté qu'il mérite. Mais malheureusement c'est impossible.
Eldred finit par briser le silence pour la taquiner. Cela lui arrache un sourire en coin.
- Si c'est comme ça qu'on côtoie les autres pour toi, alors effectivement ce n'est pas si déplaisant, même si j'ai vu mieux.
La blonde reprend la parole avant qu'il n'est pus réplique quoi que ce soit.
- Je ne t'aime pas.
Elle sort cette phrase comme une sentence s'amusant intérieurement de la confusion que doit ressentir Eldred a cette annonce aussi brutal qu'inattendue puis elle reprend l'empêchant une nouvelle fois de parler.
- Mais je suis bien loin de te détester.
Elle remonte son bras vers son visage et pose sa main sur sa joue avant de relever la tête pour le regarder droit dans les yeux.
- Je ne veux pas d'amour, quand l'amour ce brise c'est pire qu'avant, ton amitié me suffis... Sourire taquin ...avec ton corps.
Elle redevient sérieuse.
- Tu n'a pas a avoir la moindre responsabilité envers moi.
Elle le regarde avec intensité mais sans la moindre trace de passion et elle lui dit les mots qu'elle voulais lui dire depuis un moment.
- Soit libre.
Car elle le sens, il n'est pas seulement emprisonner par son statut d'esclave, non il y'a autre chose et Keshalgër n'a pas envie de rajoutée sa propre existence au fardeau du Zakrotien.
La sorcière est blottie contre le guerrier déchu, ils sont muet tout les deux, mais cette situation n'est pas propice a la discussion, Keshalgër a peur de briser l'harmonie de ce moment en parlant, de briser la paix qui les entours et qui la revigore lentement.
Lors de leurs étreinte Keshalgër a pus avoir une confirmation, Eldred est un esclave. Elle l'avais deviner depuis un moment, mais la brulure en forme de M tracé par du métal chauffé par le feu et la malice humaine, marquer de manière indélébile la chair du Zakrotien, en même temps que sa vie, lui a confirmer de manière irrévocable le statut de son ami. Cette marque grotesque et cruelle répugne la tatoué, ce n'est pas la blessure en elle même qui la dégoute mais la raison et la signification de cette cicatrice.
La marginale blonde passe sa main sur la marque, si seulement elle pouvais l'effacer et rendre a cet homme au cœur d'or la liberté qu'il mérite. Mais malheureusement c'est impossible.
Eldred finit par briser le silence pour la taquiner. Cela lui arrache un sourire en coin.
- Si c'est comme ça qu'on côtoie les autres pour toi, alors effectivement ce n'est pas si déplaisant, même si j'ai vu mieux.
La blonde reprend la parole avant qu'il n'est pus réplique quoi que ce soit.
- Je ne t'aime pas.
Elle sort cette phrase comme une sentence s'amusant intérieurement de la confusion que doit ressentir Eldred a cette annonce aussi brutal qu'inattendue puis elle reprend l'empêchant une nouvelle fois de parler.
- Mais je suis bien loin de te détester.
Elle remonte son bras vers son visage et pose sa main sur sa joue avant de relever la tête pour le regarder droit dans les yeux.
- Je ne veux pas d'amour, quand l'amour ce brise c'est pire qu'avant, ton amitié me suffis... Sourire taquin ...avec ton corps.
Elle redevient sérieuse.
- Tu n'a pas a avoir la moindre responsabilité envers moi.
Elle le regarde avec intensité mais sans la moindre trace de passion et elle lui dit les mots qu'elle voulais lui dire depuis un moment.
- Soit libre.
Car elle le sens, il n'est pas seulement emprisonner par son statut d'esclave, non il y'a autre chose et Keshalgër n'a pas envie de rajoutée sa propre existence au fardeau du Zakrotien.
Keshalgër Whyshel- Sorcière, magnétiseuse
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Re: [16 Novembre 1597] La peur est solitaire, le bonheur est plusieurs
Ils étaient étendus l’un contre l’autre au milieu de cette grotte sombre. Les doigts de son amie glissaient le long de sa marque. Son ultime cicatrice. Comme toutes les autres, elle ne disparaitrait jamais, qu’importe s’il était affranchi ou non. Il avait appris à l’accepter avec le reste, après tout, même libre, cela resterait une partie de son histoire, un souvenir qui ne s’effacerait jamais.
Sa plaisanterie lui étira un sourire en coin et il fut ravi de la voir récupérer un bien meilleur moral. Elle ne se priva pas de le taquiner à son tour, c’était de bonne guerre comme on disait. La suite l’étonna un peu plus, surpris par cette déclaration quelque peu étrange, mais à laquelle il adhérait entièrement, comme le confirmait son visage serein. Depuis la mort de Byrnja, il avait eu des tas de relations, mais jamais aucun amour et ce n’était pas plus mal. Il était très bien ainsi.
- Alors c’est parfait. Je ne cherche pas plus d’amour que toi et ton amitié me suffit amplement. Sois s’en crainte, tu resteras libre de vivre ta vie.
Car après tout c’était bien le cœur du sujet et la réciprocité se faisait également à son égard. Il caressa ses longues boucles blondes et suivit du doigt ses tatouages avant de se lever pour se rhabiller.
- L’essentiel est que tu te sentes mieux. J’espère de tout cœur que tu n’auras plus à subir ce genre d’agression.
Il passa sa tunique par-dessus sa tête faisant disparaitre tous les stigmates de son passé par la même occasion.
- Je suis désolé, mais je ne peux pas trop m’éterniser, tu le sais. Je reviendrai te voir dès que possible. Prends soin de toi en attendant d’accord ?
Il embrassa ses lèvres une dernière fois avant de déclarer dans un mélange de foi et de bienveillance
- Que les dieux veillent sur toi.
Sa plaisanterie lui étira un sourire en coin et il fut ravi de la voir récupérer un bien meilleur moral. Elle ne se priva pas de le taquiner à son tour, c’était de bonne guerre comme on disait. La suite l’étonna un peu plus, surpris par cette déclaration quelque peu étrange, mais à laquelle il adhérait entièrement, comme le confirmait son visage serein. Depuis la mort de Byrnja, il avait eu des tas de relations, mais jamais aucun amour et ce n’était pas plus mal. Il était très bien ainsi.
- Alors c’est parfait. Je ne cherche pas plus d’amour que toi et ton amitié me suffit amplement. Sois s’en crainte, tu resteras libre de vivre ta vie.
Car après tout c’était bien le cœur du sujet et la réciprocité se faisait également à son égard. Il caressa ses longues boucles blondes et suivit du doigt ses tatouages avant de se lever pour se rhabiller.
- L’essentiel est que tu te sentes mieux. J’espère de tout cœur que tu n’auras plus à subir ce genre d’agression.
Il passa sa tunique par-dessus sa tête faisant disparaitre tous les stigmates de son passé par la même occasion.
- Je suis désolé, mais je ne peux pas trop m’éterniser, tu le sais. Je reviendrai te voir dès que possible. Prends soin de toi en attendant d’accord ?
Il embrassa ses lèvres une dernière fois avant de déclarer dans un mélange de foi et de bienveillance
- Que les dieux veillent sur toi.
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