[8 décembre 1597, 22 heures] Les fornicateurs, ou la curiosité est un vilain défaut
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[8 décembre 1597, 22 heures] Les fornicateurs, ou la curiosité est un vilain défaut
Les draps bougèrent dans un léger bruissement. Pour la dixième fois, il changea de position, les yeux grands ouverts sur les ténèbres qui l'entourraient. Il entendit l'horloge du petit salon se mettre à sonner. Le jeune homme compta distraitement les coups. 10. Il était bientôt minuit. Toute la maisonnée devait déjà dormir. Lui aussi il aurait dû dormir. Nehalan se retourna sur le dos et se perdit dans la contemplation du plafond de lit, dont il ne distinguait que les vagues contours.
Cette matinée avait été mouvementée. Très mouvementée. Il poussa un soupir en se remémorant ces évènements. Qu'il avait été stupide. Il n'aurait jamais dû quitter l'hôtel la veille. Mais alors il n'aurait pas rencontré Alexandre. Alexandre était gentil et bienveillant . Pas comme ce vilain prêtre ou ce Coldris terrifiant.
"Il aime houspiller les fornicateurs", lui avait expliqué l'inconnu. Les fornicateurs... qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ? Les précisions apportées par son sauveur ne lui avaient guère été d'une grande aide. Il était question de brioches, de fruits, de gâteaux... Un fornicateur était-il une sorte de cuisinier ? Non cela n'avait pas de sens... Ce terme avait forcément une signification un peu douteuse dans ce cas, pour n'être détaillé qu'à l'aide de métaphores culinaires. Son ventre gragouilla. Penser à toute cette nourriture lui avait donné faim.
Nehalan ferma les yeux. Demain. Demain il mangerait et chercherait la réponse à sa question. Pour l'heure, il devait dormir. Il se tourna sur le côté. Dormir. "Il aime à houspiller les fornicateurs." Demain. Il voulait dormir. Pas réfléchir au sens nébuleux d'un terme étrange. Son esprit commençait à s'égarer justement, vers un monde nébuleux. "Les fornicateurs." Le jeune homme rabati brusquement sa couverture, exédé. Pourquoi cela l'obsédait-il à ce point ? Ce n'était qu'un mot ! Un simple petit mot. Rien de bien important. Si désuet, qu'il n'aurait pas dû l'empêcher de fermer l'œil de la sorte.
Dans un nouveau froissement, Nehalan s'assit. Puisqu'il ne pouvait trouver le sommeil, autant aller chercher la réponse tout de suite. Il dormirait mieux ensuite. Le tout serait de rester suffisament discret pour ne réveiller personne. Il posa avec précaution ses pieds nus sur le parquet, l'un après l'autre. Aucun bruit. Il s'appuya sur le bord du lit pour se lever. Toujours rien. Il fit un pas, qu'il suspendit en entendant le parquet grincer. Le trajet allait être long.
A grand renfort de sursauts au moindre grincement, le jeune homme finit par arriver dans la bibliothèque. Éclairé par la bougie qu'il avait allumée avant de partir, il parcouru les rayons, les ouvrages, à la recherche des réponses à ses questions. C'est finalement dans un ouvrage de biologie, qu'il trouva ce qu'il cherchait.
Fornicateur : Personne adepte des plaisirs de chair, qui se plaît à partager de nombreuses couches. Les plus riches fréquentent des maisons de plaisir.
Fornication : Péché de luxure.
Nehalan pâli. Puis rougit. Son corps se mit à trembler. Les battements de son coeur s'accélérèrent. Les plaisirs de la chair. Cela faisait-il allusion à... ce qu'il pensait ? À ce que l'on faisait lorsque l'on se mariait ? Un courant d'air frais vint châtouiller ses chevilles. Il ne résista pas plus longtemps. D'une main fébrile, il tourna la page. Rien de plus toutefois sur la fornication. Il rougit de sa déception. Que lui prenait-il ? Depuis quand s'intéressait-il à... à ce genre de chose ?
Il ne devait pas. Ce n'était pas convenable. Que dirait Monsieur votre Père s'il le surprenait à faire ce genre de recherche ? Il en serait sans doute fort déçu. Mais il avait vraiment envie d'en savoir plus. Et puis... il dormait. Qu'y avait-il de mal à consulter un ou deux ouvrages de plus pour sa culture personnelle. Ce que son père ignorait ne pouvait lui faire de tors n'est-pas ? Alexandre lui avait dit que les enfants avaient tous une vie secrète. Il pouvait lui faire confiance. Cela voulait dire qu'il avait le droit de poursuivre ses investigations sans que son père ne soit au courant.
Il abandonna le livre sur la table, avec ceux qu'il avait déjà consultés, puis se saisit de sa bougie, dont la lumière faiblissait. Il allait falloir qu'il songe à la remplacer. Le jeune homme se dirigea vers la section où il avait trouvé l'ouvrage précédent, parcouru par un frisson d'adrénaline. Il faisait quelque chose en secret. Il avait une vie secrète que Monsieur votre Père ne connaissait pas. C'était si grisant !
Il attrapa quelques ouvrages aux titres qui se rapprochaient peut être de son sujet, puis retourna à son espace de travail, tout guilleret. Le premier ne donna rien. Ni le second. Le troisième était un roman. Les premières lignes n'avaient pas grand rapport avec le sujet. En revanche, alors qu'il s'apprêtait à le refermer, un carré de papier coincé un peu plus loin entre les pages attira son attention. Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Ni une, ni deux, le jeune homme avança jusqu'à la page ainsi marquée.
Il ferma aussitôt les yeux, les joues aussi rouges que les magnifiques pivoines qui embaumaient le château à la venue du printemps. Il eut soudainement chaud. Très chaud. Un frisson de dégoût le parcouru. Il n'avait pas pu voir ça. Ce n'était pas possible. Il aurait voulu effacer cette journée de son esprit. Rien n'allait. Comment avait-il pu vouloir en savoir plus, alors que la définition qu'il avait trouvée suffisait amplement ? Il ferma le livre d'un coup sec. Il ne voulait plus reposer les yeux sur pareille image. Jamais.
De pareils traits... il aurait voulu jeter cette esquisse au feu tant elle lui brûlait la rétine. Il se haïssait d'avoir pu trouver cette femme belle un seul instant. C'était si honteux ! Ce dessin avait-il été réalisé sur modèle ? Quelle horreur. Il rougit de plus belle à cette pensée. Qui ? Qui oserait poser pour pareille chose ? Et qui dessinerait ainsi ? Et pourquoi son père possédait-il pareil dessin ? A moins qu'il n'appartienne à l'un de ses frères. Non. Aucun d'eux trois n'aurait pu s'intéresser à la... fornication. Ce n'était pas possible. Ils n'étaient pas des pécheurs.
Nehalan bailla. Ils n'étaient pas des pêcheurs... Ses paupières commencèrent à se fermer. Il se faisait tard, et la lueur de la chandelle diminuait de plus en plus. Ils n'auraient pas osé...Ce n'était pas possible. Nouveau baillement. Il se laissa absorber par la contemplation de la flamme vacillante, la tête posée sur le roman. Il ne devait pas s'endormir là... Il ne devait pas s'endor... Ses paupières se fermèrent définitivement. L'esprit embué, il ramena ses bras sur la table, en oreiller sommaire. Son souffle se fit plus régulier. La flamme eut une dernière oscillation avant de s'éteindre. Il s'était endormi.
Cette matinée avait été mouvementée. Très mouvementée. Il poussa un soupir en se remémorant ces évènements. Qu'il avait été stupide. Il n'aurait jamais dû quitter l'hôtel la veille. Mais alors il n'aurait pas rencontré Alexandre. Alexandre était gentil et bienveillant . Pas comme ce vilain prêtre ou ce Coldris terrifiant.
"Il aime houspiller les fornicateurs", lui avait expliqué l'inconnu. Les fornicateurs... qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ? Les précisions apportées par son sauveur ne lui avaient guère été d'une grande aide. Il était question de brioches, de fruits, de gâteaux... Un fornicateur était-il une sorte de cuisinier ? Non cela n'avait pas de sens... Ce terme avait forcément une signification un peu douteuse dans ce cas, pour n'être détaillé qu'à l'aide de métaphores culinaires. Son ventre gragouilla. Penser à toute cette nourriture lui avait donné faim.
Nehalan ferma les yeux. Demain. Demain il mangerait et chercherait la réponse à sa question. Pour l'heure, il devait dormir. Il se tourna sur le côté. Dormir. "Il aime à houspiller les fornicateurs." Demain. Il voulait dormir. Pas réfléchir au sens nébuleux d'un terme étrange. Son esprit commençait à s'égarer justement, vers un monde nébuleux. "Les fornicateurs." Le jeune homme rabati brusquement sa couverture, exédé. Pourquoi cela l'obsédait-il à ce point ? Ce n'était qu'un mot ! Un simple petit mot. Rien de bien important. Si désuet, qu'il n'aurait pas dû l'empêcher de fermer l'œil de la sorte.
Dans un nouveau froissement, Nehalan s'assit. Puisqu'il ne pouvait trouver le sommeil, autant aller chercher la réponse tout de suite. Il dormirait mieux ensuite. Le tout serait de rester suffisament discret pour ne réveiller personne. Il posa avec précaution ses pieds nus sur le parquet, l'un après l'autre. Aucun bruit. Il s'appuya sur le bord du lit pour se lever. Toujours rien. Il fit un pas, qu'il suspendit en entendant le parquet grincer. Le trajet allait être long.
A grand renfort de sursauts au moindre grincement, le jeune homme finit par arriver dans la bibliothèque. Éclairé par la bougie qu'il avait allumée avant de partir, il parcouru les rayons, les ouvrages, à la recherche des réponses à ses questions. C'est finalement dans un ouvrage de biologie, qu'il trouva ce qu'il cherchait.
Fornicateur : Personne adepte des plaisirs de chair, qui se plaît à partager de nombreuses couches. Les plus riches fréquentent des maisons de plaisir.
Fornication : Péché de luxure.
Nehalan pâli. Puis rougit. Son corps se mit à trembler. Les battements de son coeur s'accélérèrent. Les plaisirs de la chair. Cela faisait-il allusion à... ce qu'il pensait ? À ce que l'on faisait lorsque l'on se mariait ? Un courant d'air frais vint châtouiller ses chevilles. Il ne résista pas plus longtemps. D'une main fébrile, il tourna la page. Rien de plus toutefois sur la fornication. Il rougit de sa déception. Que lui prenait-il ? Depuis quand s'intéressait-il à... à ce genre de chose ?
Il ne devait pas. Ce n'était pas convenable. Que dirait Monsieur votre Père s'il le surprenait à faire ce genre de recherche ? Il en serait sans doute fort déçu. Mais il avait vraiment envie d'en savoir plus. Et puis... il dormait. Qu'y avait-il de mal à consulter un ou deux ouvrages de plus pour sa culture personnelle. Ce que son père ignorait ne pouvait lui faire de tors n'est-pas ? Alexandre lui avait dit que les enfants avaient tous une vie secrète. Il pouvait lui faire confiance. Cela voulait dire qu'il avait le droit de poursuivre ses investigations sans que son père ne soit au courant.
Il abandonna le livre sur la table, avec ceux qu'il avait déjà consultés, puis se saisit de sa bougie, dont la lumière faiblissait. Il allait falloir qu'il songe à la remplacer. Le jeune homme se dirigea vers la section où il avait trouvé l'ouvrage précédent, parcouru par un frisson d'adrénaline. Il faisait quelque chose en secret. Il avait une vie secrète que Monsieur votre Père ne connaissait pas. C'était si grisant !
Il attrapa quelques ouvrages aux titres qui se rapprochaient peut être de son sujet, puis retourna à son espace de travail, tout guilleret. Le premier ne donna rien. Ni le second. Le troisième était un roman. Les premières lignes n'avaient pas grand rapport avec le sujet. En revanche, alors qu'il s'apprêtait à le refermer, un carré de papier coincé un peu plus loin entre les pages attira son attention. Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Ni une, ni deux, le jeune homme avança jusqu'à la page ainsi marquée.
Il ferma aussitôt les yeux, les joues aussi rouges que les magnifiques pivoines qui embaumaient le château à la venue du printemps. Il eut soudainement chaud. Très chaud. Un frisson de dégoût le parcouru. Il n'avait pas pu voir ça. Ce n'était pas possible. Il aurait voulu effacer cette journée de son esprit. Rien n'allait. Comment avait-il pu vouloir en savoir plus, alors que la définition qu'il avait trouvée suffisait amplement ? Il ferma le livre d'un coup sec. Il ne voulait plus reposer les yeux sur pareille image. Jamais.
De pareils traits... il aurait voulu jeter cette esquisse au feu tant elle lui brûlait la rétine. Il se haïssait d'avoir pu trouver cette femme belle un seul instant. C'était si honteux ! Ce dessin avait-il été réalisé sur modèle ? Quelle horreur. Il rougit de plus belle à cette pensée. Qui ? Qui oserait poser pour pareille chose ? Et qui dessinerait ainsi ? Et pourquoi son père possédait-il pareil dessin ? A moins qu'il n'appartienne à l'un de ses frères. Non. Aucun d'eux trois n'aurait pu s'intéresser à la... fornication. Ce n'était pas possible. Ils n'étaient pas des pécheurs.
Nehalan bailla. Ils n'étaient pas des pêcheurs... Ses paupières commencèrent à se fermer. Il se faisait tard, et la lueur de la chandelle diminuait de plus en plus. Ils n'auraient pas osé...Ce n'était pas possible. Nouveau baillement. Il se laissa absorber par la contemplation de la flamme vacillante, la tête posée sur le roman. Il ne devait pas s'endormir là... Il ne devait pas s'endor... Ses paupières se fermèrent définitivement. L'esprit embué, il ramena ses bras sur la table, en oreiller sommaire. Son souffle se fit plus régulier. La flamme eut une dernière oscillation avant de s'éteindre. Il s'était endormi.
Nehalan De Torienel- Aristocratie
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Re: [8 décembre 1597, 22 heures] Les fornicateurs, ou la curiosité est un vilain défaut
AU PETIT MATIN...
Il devait être près de sept heures quand on monta dans la chambre du jeune maître pour le réveil. Comme tous les matins, trois coups discrets furent frappés sur le battant de la porte. Quelle surprise de ne trouver derrière, qu'un lit vide de tout jeune garçon. Était-il sorti ? Personne ne l'avait vu en cuisines depuis la veille au soir. Il avait peut-être découché en ce cas. La femme de chambre soupira. Les activitées du jeune Torienel ne la concernaient pas, mais il fallait reconnaître que ce genre de divertissement ne semblait lui correspondre. Il était si candide qu'il ne savait même probablement pas comment il avait été conçu.
Par acquis de conscience, elle fit le tour de la chambre. Ses souliers et ses vêtements de la veille attendaient toujours sagement sur une chaise. Aurait-il mis une tenue propre avant de partir ? Elle ouvrit l'armoire, mais tout était en place. Ne restaient que deux hypothèses. Il s'était levé et déambulait - ou dormait - quelque part dans la maison, ou bien il avait été enlevé. Elle balaya sa deuxième idée d'un revers de main. Si il avait été enlevé, elle pourrait voir des traces de lutte ou la fenêtre ouverte. Inutile d'inquiéter tout de suite le maître de maison. Il fallait d'abord le chercher ici, avant de l'imaginer ailleurs.
Elle redescendit aux cuisines, où se trouvaient encore la majorité des domestiques. Elle les instruisit sur la situation, et tous se mirent en action, tout en tâchant de rester discret. Ce fut l'un des valets de pied qui le trouva. En passant devant la bibliothèque, il avait été intrigué par la porte ouverte. Tout le monde savait que lorsque le maître y travaillait, le porte restait close. Il s'était donc avancé dans la pénombre, à pas de loup, jusqu'au centre de la pièce, où se trouvait une table.
Le jeune homme se trouvait là. En chemise, complètement affalé sur une dizaine d'ouvrages ouverts, il dormait comme un bienheureux. On pouvait même distinguer un petit filet de bave qui coulait entre ses lèvres. Au vu de sa position, cela tenait du miracle qu'il ne soit pas encore tombé. Le valet approcha sa lumière des livres ouverts. Ce qu'il y vit le fit bien sourire. Il était temps que le jeune homme s'intéresse à ce genre de chose. Il n'était pas expert, mais tous les jeunes de son âge avaient déjà un peu d'expérience. Or depuis qu'ils étaient arrivés à Bratkenn, il en aurait mis sa main à couper, ce garçon n'avait mis nul pied dans un lit autre que le sien.
Il déposa sa bougie sur la table, puis se tourna vers le jeune garçon, pour lui tappoter l'épaule. Aucune réaction. Il le secoua plus fort. La tête blonde toute ébourifée émit un grognement.
"Monsieur ? Allons... il est temps de vous réveiller", chuchota-t-il avant de le secouer une troisième fois. Le blondinet gronda, tourna la tête vers lui, eut un temps d'arrêt, commença à se rendormir puis poussa un cri de terreur soudain, parfaitement réveillé. Tout à sa surprise, il se redressa si vite, que l'équilibre précaire dans lequel il se trouvait rompi. Dans un grand vacarme, il se retrouva les quatres fers en l'air sur le sol de la bibliothèque.
"Je... quoi que vous ayez pu croire, c'est parfaitement faux !"cria le jeune homme. Il rougit, puis se releva d'un bon. "Je cherchais un mot, quand je me suis assoupi, rien... rien de plus," acheva-t-il précipitamment, comme pour paraître plus convaincant.
"Bien sûr jeune homme, je vous crois, ne vous en faites pas. Allez donc vous vêtir, je vais m'occuper de ranger tous ces livres."
La voix calme du valet le rassura. Il n'avait rien fait de mal. Rien du tout. Nehalan hocha la tête, puis quitta la pièce en se faisant aussi discret qu'une petite souris. S'il laissa le domestique ranger à sa place, il ferma tout de même les ouvrages encore ouverts, et emporta avec lui le roman. Il allait le cacher quelque part où personne ne le trouverait jamais, ainsi, son propriétaire serait bien puni de le posséder.
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