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[12 décembre 1597] Mon avis, ses labeurs, nos emmerdes

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Message par Leyria de Phietom Sam 24 Avr - 11:59

Leyria n'avait qu'une hâte. Rentrer au domaine. Et effacer le plus vite possible de son esprit l'horrible paysage de ce marché aux esclaves qui l'a mettait sérieusement mal à l'aise. Le pire ? C'était que son père le savait pertinemment. Et ce n'était pas en l'emmenant dans un lieu où elle se mettait dans ces états qu'il allait pouvoir lui apprendre correctement quelque chose. Alors, elle prenait cette sortie plus comme une punition qu'autre chose. Comme à leur départ, l'ambiance dans le carrosse était bien froide.

Enfin arrivé au domaine, le marquis sortit le premier de la diligence et ne prit même plus la peine pour aider sa fille à sortir. Suite à ses dires détestables, il n'avait point envie de lui montrer toutes formes d'affection. Tonan de Phietom laissa les gardes pousser l'esclave à rentrer dans son nouveau lieu de travail. L'homme arriva dans la demeure accueillit par Venric Waldmar, l'intendant du domaine qui avait été prévenu de son départ pour le marché aux esclaves et était donc prêt à les récupérer sous sa direction.

- Waldmar. Voici une autre esclave dont je viens de faire l'acquisition, elle se nomme Katarina. Je vous laisse vous occuper de lui trouver de l'ouvrage. - le marquis jeta son regard sur son achat - Je préfèrerais vous prévenir de suite... Son langage est plus que limité et ne se résume que par une affreuse grossièreté. C'est pour cela que je compte sur vous pour y remédier rapidement.

Ce sont sur ses paroles que le noble partit en direction de son bureau pour retourner à ses obligations, oubliant sa fille qui pour lui, ne méritait pas plus son attention pour le reste de la journée suite à son comportement odieux. Ce qui était au final bénéfique pour la concernée qui se sentait maintenant comme libérée d'un poids. La jeune femme aurait pu rejoindre ses appartements directement sans donner plus d'importance au reste de la situation, c'est à dire ce qui allait devenir de l'esclave. Elle aurait pu... Mais elle ne le fit pas. Premièrement car la curiosité était bien trop présente dans son esprit. Depuis qu'elle l'a vu, Leyria ne cessa de vouloir en savoir d'avantage sur la nouvelle domestique qui paraissait avoir assez d'audace pour faire face à l'autorité, malgré les grosses conséquences. Deuxièmement, elle pourrait avoir sûrement l'occasion de remettre en place Venric Waldmar. Dieu sait à quel point, elle rêvait de pourvoir un jour fermer le clapet de cet homme étant né avec un balai dans le cul.

D'ailleurs, celui-ci prit à son tour la parole au départ du marquis, toujours avec son regard froid et sa voix sèche. A aucune moment, il donnerait de la valeur à respecter un esclave qui était en soi qu'un objet sachant se déplacer et obéir aux ordres.

- Tu es dorénavant sous ma directive, esclave. Ton devoir sera de réaliser sans faute les tâches que je te confierais. Sache que tu es également sous la possession de ton maître, le marquis de Phietom. Tu te dois donc de donner respect à ton maître ainsi qu'à ses proches.

Au moins, les conditions étaient mises sur la table. Pendant que Venric restait sérieux et impartial jusqu'aux bouts, Leyria leva longtemps les yeux au ciel. Elle trouvait qu'il avait tendance à monter rapidement sur ses grands chevaux alors qu'en soi, il pouvait à tous moments se faire renvoyer si l'envie de la marquise héritière l'en prenait.
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Message par Katarina sin miedo Sam 24 Avr - 20:57

Tu as les joues rouges. Mais ce n'est en aucun cas des larmes. Tu n'as encore jamais pleuré, malgré les épreuves qui ont brodés ta vie. La raison de cette teinte vient de la main du vendeur de tout à l'heure. Tu as osé t'exprimer contre cette absurdité qu'a été ton  achat, et tu as récolté la tempête de celui qui le soutien avec le plus de ferveur. Tu as envie de hurler, de tous les frapper pour t'en défaire, et de t'enfuir loin, là où les esclaves ne sont présents que dans des histoires inventées par des esprits un peu fêlés, autour d'un feu brillant de joie et de sérénité. Mais tu ne peux pas. Assise dans un véhicule entre deux soldats, tu restes intensément silencieuse, comme dans ta bulle, réfrénant tes ardeurs.

Tu le sais, pour l'instant, tu dois résister. C'est une tout autre épreuve que dans ton village, où tu ne faisais que t'opposer ouvertement, et à défier le dictateur quotidiennement. L'avantage là-bas, au fond de chaque être persistait le désir d'en finir. Vous étiez tous esclaves certes, mais au moins, point de vue nombre, vous étiez une écrasante majorité à penser pareil, alors ça te donnait le champs libre pour te battre. Mais ici, les esclaves semblent être bien seuls avec leur souffrance...

Tu te prends doucement la tête entre les mains et pousse un soupir alors que tu es emmené petit à petit vers ta nouvelle prison. Tu penses à Jérémie. Et À Silia. L'un t'as indiqué d'être patiente, l'autre de ne pas combattre seule le système. Toutes les voix en qui tu peux avoir confiance te reviennent à l'esprit et t'aide à ne pas tout de suite t'insurger. Intérieurement, tu les remercies, et espère les revoir un jour. Silia particulièrement... elle te manque... Toutes deux esclaves à présent, il sera difficile de se rencontrer à nouveau, mais sa seule image dans ta tête t'apaise un brin... elle va bien, tu en es sûre...

Le voyage se termine et tu descends du véhicule. Sans aucun respect, tu es poussée à l'intérieur. Tu serres les poings pour ne pas leur crier au visage toutes les insultes que tu connais. Tes yeux recroisent le truand qui t'as acheté et celle qui l'accompagne. Comme serrer les poings ne suffisent plus, tu te mords la lèvre. Tu te demandes comment Silia a fait pour ne pas éjecter son maître par la fenêtre depuis tout ce temps. Tu prends une longue inspiration et écoute d'un oreille celui qui semble être maître des lieux.

...et ne se résume que par une affreuse grossièreté.

et encore, t'as rien vu... penses-tu

Ce petit songe a le don de calmer un peu tes tensions. qu'il est bon de penser que si toi tu souffres, au moins, eux ne se doute pas de toutes les crasses que tu leur réserve. Le chef se retire, au contraire de la jeune fille. Tu la fixes un instant. Pourquoi elle reste là, elle va te narguer ? Tu la préviens, t'en as rien à foutre de son grade... qu'elle essaye... Ton attention est cependant vite reprise par le nouvel intervenant qui pose directe les relations qu'il va y avoir entre lui et toi. Ah voilà, il parle de respect. Il est sérieux ? Sans broncher, tu soutiens son regard hautain. Il va pas falloir qu'il te casse les pieds trop intensément lui... et déjà pour commencer :

À propos de respect, le tien de maître m'a au moins appelé par mon prénom, lui...

Pas d'insulte ? Non pas tout de suite... les joues sont encore rouges... sans compter les coups de fouets que tu as reçu entre hier et aujourd'hui qui continue de te rappeler leur présence, et surtout, cette foutue marque à l'épaule... encore fraîche et pas cicatrisé...
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Message par Leyria de Phietom Sam 5 Juin - 20:49

Elle lui avait répondu. Cette esclave de pacotille venait de lui répondre ! (En le tutoyant en plus !) Etait-elle tellement sotte pour n'avoir pas compris son statut au marché aux esclaves ? M. Tonan de Phietom avait bien fait de le prévenir sur son caractère... Elle s'annonçait plus coriace que prévu. Mais si Venric était encore intendant dans cette demeure aujourd'hui cela était bien pour une raison : Il n'avait jamais déçu le marquis. Et il comptait bien accomplir son devoir comme il se devait, quitte à rappeler sans cesse à cette garce qu'elle ferait mieux de se plier à ses ordres sans broncher si elle ne voulait pas finir fouetter ou sur un échafaud. L'homme se retint de lui crier dessus mais son regard devint plus que méprisant.

- Je ne t'ai point autorisé à me répondre et encore moins à me tutoyer. Tu devras me nommer "Monsieur l'Intendant" seulement lorsque je te poserais une question ou que je te donnerais le droit de parler. En dehors de cela, aucun mot ne devra sortir de ta bouche.

Cette petite peste croyait pouvoir jouer les rebelles avec lui alors qu'elle était dans un état plus que pitoyable. Il allait lui faire comprendre qu'ici, les esclaves dans son genre étaient vite punis et remis dans le droit chemin. Justement, il pensait qu'il fallait toujours régler un problème en s'attaquant à la racine. Il se mit à afficher un sombre sourire, presque sadique.

- Tu es chanceuse, esclave. - Il sortit de façon élégante, un gant en cuir de son manteau. - Tu vas pouvoir découvrir comment je remets en place les petites impertinentes sans valeur comme toi.

Il trouvait que les joues de cette vipère n'étaient pas assez rouges et n'attendaient qu'à regagner des couleurs... Il était à deux doigts de la gifler violemment. Cependant une main vint bloquer fermement son geste avant qu'il puisse le terminer. Cette main était celle de la jeune héritière qui le fixa avec colère. Elle l'obligea à rabaisser son bras et quand ce fut fait, elle dit sèchement à l'intendant.

- Katarina appartient, certes, à mon père mais je suis également sa maîtresse. Ne l'avez vous pas dit vous même, Venric ? Je peux choisir comment je souhaite qu'elle soit traiter. - Son regard devint plus menaçant - Je vous interdis alors de la frapper. Finissez juste de réaliser ce que mon père vous à exiger et suite à cela, je vous demanderais de partir.

La jeune femme garda la pression qu'elle avait sur l'homme, attendant qu'il finisse par abandonner le premier. Surpris, l'intendant finit par tout de même lâcher prise. Venric reprit contenance en remettant en place sa manche froissée et inconsciemment s'éloigna un peu de Leyria. Il fallait mieux ne pas contredire la fille de son maître... Surtout qu'il tenait à ce que son appareil génital reste intact... Il lui arrivait de plaindre le marquis au fond. Le pauvre avait comme seul héritier, une sauvageonne aux idéaux surdimensionnés. Il n'avait pas mériter un tel destin...
Dans tous les cas, il se retourna vers l'esclave pour lui adresser les dernières directives.

- Pour commencer, tu iras déblayer les allées dans le jardin du domaine. Lorsque mademoiselle de Phietom en aura terminé avec toi, un domestique te conduira à ton nouveau lieu de travail.


Venric Walmar jeta ensuite son regard vers la jeune héritière et la salua avant de partir car les codes de bonne manière le voulaient. Pourtant, il ne pensait pas moins que ces deux jeunes femmes étaient aussi garces l'une de l'autre.

Leyria fixa l'intendant en retour d'un air sévère. Si il pensait imposer sa tyrannie sur les domestiques et esclaves de cette demeure, il se mettait les doigts dans l'oeil. Elle n'hésiterait pas à réutiliser sa place de noble et donc supérieure à la sienne pour remettre à sa place ce vieux crouton. Lorsqu'il partit pour de bon, elle poussa un long soupire. Puis, elle reporta son attention sur la concernée.

- Je suis vraiment désolée pour ce qui se passe pour toi... - Et c'était malheureusement que le début... - Mais si le vieux chnoque pense encore à te faire du mal, n'hésite pas à me le dire. J'irais lui toucher deux mots. - elle sourit timidement - D'ailleurs, tu peux m'appeler Leyria.

Leyria essaya de rassurer Katarina et même d'établir un contact avec elle. Elle n'attendait pas à ce qu'elle l'a remercie et même se montre reconnaissante à son égard. Elle venait juste de faire ce qu'un homme ou une femme sensée aurait fait pour protéger quelqu'un. Elle ne pouvait pas non plus lui promettre de lui redonner sa liberté... Mais elle faisait toujours de son mieux pour que les esclaves de cette demeure ne soient pas trop martyrisés par ce stupide intendant.
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Message par Katarina sin miedo Sam 5 Juin - 21:34

Evidemment, notre intendant bien aimé n'a pas apprécié que tu répondes. Il s'est confronté à ton instinct qui non seulement à une tendance rebelle, mais surtout, ne supporte pas l'injustice. Alors quand il commence à te parler si crument sans que tu ne l'aies mérité une seule seconde, la réplique sort d'elle-même. D'ailleurs, satisfaite intérieurement que celle-ci l'ait énervé, tu n'arrives pas à réprimer un petit sourire fier, tout en soutenant son regard menaçant. Ce n'est pas le premier qui te toise.

Cependant, cette expression sur ton visage disparaît bien vite quand les yeux de ton interlocuteur deviennent d'une sadique qui te transpercerait presque. Tu te tends alors qu'il sort un gant en cuir. Tu commences à soupçonner ce qui va suivre, et ça ne te plaît pas du tout. Habituée à la menace, tu te mets automatiquement en alerte, turbinant déjà au quartier général pour te sortir de là. Immédiatement, tu pense au couteau que tu as toujours sur toi, et surtout à la dague de Silia, mais un rapide tapotage sur tes habits te rappelles que tu ne les as plus. C'est cette crotte de cheval de marchand qui les a ! Merde, là ça pue. Pas le choix...

Tu te prépares à esquiver le coup quand à votre grande surprise à tout les deux, c'est la fille du chef qui intervient. Tu affiches le même étonnement que l'intendant. Le temps semble s'arrêter quelques secondes avant que le gant en cuir ne redescende et que la tension s'atténue. Ton coeur tambourine encore dans ta poitrine et ton esprit est confus. Pourquoi elle a fait ça ? Elle devrait soutenir l'intendant. Quand on achète un esclave, de ce que tu en sais, c'est pour le maltraîter et le faire travailler... pourquoi elle l'a empêchée de frapper ?

Encore un peu dépassée par les événements, tu entends Venric te donner les premiers ordres, à quoi tu hoches simplement la tête, sans trop y croire. Inutile de rajouter de l'huile sur le feu, et vu la frayeur que tu viens d'avoir, autant calmer le jeu. Un silence s'installe pendant lequel tu reprends peu à peu tes esprits. La maîtresse finit par le briser. Tu la regardes un instant, ne sachant trop quelles sont ses intentions. À quoi elle joue... Méfiante, tu te dis qu'elle n'est peut-être pas tout à fait sincère...

Merci... lâches-tu encore un peu perdue.

Puis, tu ne bouges pas. En fait, tu ne sais pas trop quoi faire, ni quoi dire. Leyria a-t-elle encore quelques chose pour toi ? Dois-tu deviner par toi-même qu'il faut rejoindre le jardin dont Venric parlait ?
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Message par Leyria de Phietom Mar 6 Juil - 17:21

La marquise héritière essaya de détendre au mieux la jeune femme devant elle et se fut après un petit silence, que Katarina finit par lui répondre. Un merci. Leyria sourit légèrement, non par fierté. Elle savait bien qu'elle ne pouvait pas établir un lien comme cela, si facilement surtout à la suite d'une telle situation... Mais c'était toujours un début.

- Nul besoin de me remercier.

Elle était peut-être la fille du marquis, elle n'était pas la réelle propriétaire de l'esclave. Tout ce qui se trouvait autour d'eux, cette demeure, ce grand jardin ainsi que les terres du marquisat de Phietom, tout cela appartenait à son père. Elle pouvait se réserver le droit d'aller à l'encontre de l'intendant grâce à son statut noble mais officiellement, il était sous la direction de du marquis et non de sa fille. Le marquis était le seul qui détenait les réels pouvoirs, ici et ni sa femme, ni sa fille ne pouvaient le contredire dans ses décisions. Enfin... Cette situation pouvait en rester là si Leyria n'avait pas été pas ce qu'elle était...
Combien de fois une troupe de gardes devaient partir à sa recherche après que celle-ci s'était lancé dans une fugue ? Que voulez-vous, elle avait juste besoin de prendre l'air et de goûter un peu à la liberté ! Elle n'hésitait parfois pas à répondre à son propre père si les propos qu'il tenait ne lui plaisait pas. Et nul besoin de parler du nombre de prétendants qu'elle avait renvoyé chez eux après que ceux-ci avaient plus ou moins tenté de la charmer...

Sauf qu'après cela, le silence entre elles commençait à se faire long. La nouvelle esclave devait sûrement se demander ce qu'elle devait faire maintenant. Si elle croyait qu'elle allait recevoir des ordres, elle était tombé sur la mauvaise personne. Leyria ne commandait pas les esclaves, elle leur demandait un service avec les formules de politesse ordinaires. Les esclaves n'étaient pas des objets mais bien des humains.

- Excuse moi pour ma curiosité mais... D'où viens-tu, Katarina ? Et comment t'es-tu retrouvé dans une telle situation ?
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Message par Katarina sin miedo Mer 7 Juil - 20:56

Le silence est long avant que ta sauveuse ne te pose une question, il l'est tout autant une fois la réplique énoncée. Tu n'es pas à l'aise. Cette fille devant toi, qui est-elle vraiment ? À quoi joue-t-elle ? Elle n'est pas censée faire ça, elle est censée te donner des ordres, te crier dessus, enfin, des trucs de geôlière quoi. Pourtant tu devrais être contente que quelqu'un qui t'a acheté te traître si sympathiquement. C'est toujours ce que tu as souhaité quand tu étais sous le jouc de Fuedo... de la considération et du partage. Et là, non seulement, elle te sauve, mais en plus elle te parle comme si elle avait envie d'être amie avec toi. N'était-ce pas ton objectif ?

Oui mais tout semble faux. Ton esprit ne peut l'accepter. Si elle est si gentille, c'est qu'il y a une bonne raison. Est-ce qu'elle veut savoir le nom de ton village pour aller s'y fournir encore plus ? Il y a pas mal de monde là-bas si elle veut des larbins en plus. Et puis, pourquoi tu es là ? Tu serres les poings à cette question que tu trouve débile et qui fait remonter un peu de colère en toi.

Tu as bien envie de répondre des conneries, de lui raconter des gros bobards, c'est tout ce qu'elle mériterait pour t'avoir acheté et soutenir ce gros bordel. Seulement, tu ne peux pas mentir. Ou plutôt tu ne veux pas. Plutôt crever que mentir. La trahison d'Akida quand tu étais chez toi t'as définitivement dégouté de ce genre de chose. Heureusement pour toi, même si tu ne mens pas, Leyria n'en saura pas beaucoup plus.

Je... je connais pas le nom de mon village, et je suis ici à cause d'un lâche qui n'a pas assumé ses actes...

Jusque là la tête baissée et l'attitude très renfermée, tu hausse un peu le regard pour le poser sur Leyria.

j'vais devenir quoi ici ?
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