[8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
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[8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Invité le fils Fromart dans son domaine était une bonne idée ?
Sa domestique attitrée lui faisait comprendre que non, en lui expliquant qu'il était en loin quelqu'un sain d'esprit... Elle connaissait sa réputation et elle était loin d'être flatteuse... Mais elle ne l'avait invité dans le but premier de se lier de confiance avec cet homme (ce qui était de toute façon et sûrement peu probable...), elle voulait plutôt écouter ses récits militaires qui l'intéressait plus que tout. Les histoires chevaleresques réussissait à chaque fois à prendre toute l'attention de Leyria, elle qui était tellement fascinée par cela et rêvant d'en devenir le protagoniste. De plus, il n'avait pas l'air de trouver son comportement "anormal pour une marquise héritière à la cour" gênant, c'était un point qu'elle appréciait déjà : qu'on ne lui reproche d'être comme elle est.
Bref, tout cela pour dire qu'elle l'avait tout de même convier dans son château afin de prendre part à une conversation purement amicale. Attendant patiemment sa visite dans l'un de ces salons, elle finit par entendre la porte s'ouvrir et se leva pour accueillir l'invité comme il se devait. Elle fit une courte révérence :
- Bienvenue, messire Fromart. Je suis enchantée de vous recevoir ici, sur le domaine de mon cher père.
Elle désigna ensuite un des fauteuils situés en face du sien :
- Je vous en prie.
Sa domestique attitrée lui faisait comprendre que non, en lui expliquant qu'il était en loin quelqu'un sain d'esprit... Elle connaissait sa réputation et elle était loin d'être flatteuse... Mais elle ne l'avait invité dans le but premier de se lier de confiance avec cet homme (ce qui était de toute façon et sûrement peu probable...), elle voulait plutôt écouter ses récits militaires qui l'intéressait plus que tout. Les histoires chevaleresques réussissait à chaque fois à prendre toute l'attention de Leyria, elle qui était tellement fascinée par cela et rêvant d'en devenir le protagoniste. De plus, il n'avait pas l'air de trouver son comportement "anormal pour une marquise héritière à la cour" gênant, c'était un point qu'elle appréciait déjà : qu'on ne lui reproche d'être comme elle est.
Bref, tout cela pour dire qu'elle l'avait tout de même convier dans son château afin de prendre part à une conversation purement amicale. Attendant patiemment sa visite dans l'un de ces salons, elle finit par entendre la porte s'ouvrir et se leva pour accueillir l'invité comme il se devait. Elle fit une courte révérence :
- Bienvenue, messire Fromart. Je suis enchantée de vous recevoir ici, sur le domaine de mon cher père.
Elle désigna ensuite un des fauteuils situés en face du sien :
- Je vous en prie.
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Leyria de Phietom l'avait invité. Dans son château. Voyez-vous cela. Depuis qu'on était venu lui faire part de cette nouvelle, Alduis ne pouvait se défaire de son sourire. Parce qu'il trouvait cela terriblement amusant. Fallait-il être folle pour inviter un Fromart dans sa demeure...
Mais soit. On l'invitait. Alduis n'était pas du genre à dénigrer ce genre de choses. À arriver en retard, par contre, oui. Plus d'une demi-heure. Une manière de montrer qu'il ne venait que parce qu'il avait envie de le faire, et non parce qu'on le lui demandait.
Il était donc arrivé, plusieurs dizaines de minutes après l'heure du rendez-vous, au château de Phietom. Un joli endroit, blanc, fleuri, à la pointe de la mode. Il s'était présenté, et on l'avait amené sans tarder à ce petit salon où la dame Leyria l'attendait, installée confortablement dans l'un des fauteuil.
Quand la domestique qui le menait poussa la porte, après avoir frappé, il aperçut la belle dame se redresser pour l'accueillir. En bonne et dûe forme. Quand il se fut avancé dans la pièce, elle s'inclina brièvement devant lui et lui souhaita la bienvenue.
Alduis la toisa de haut en bas : il descendit jusqu'aux pieds, lentement, et remonta ensuite vers le haut. Un bref aller-retour pour la jauger, elle et ses formes. Sans répondre. Sans lui rendre le respect qu'elle lui témoignait. Par ailleurs, il n'attendit pas qu'elle lui donne l'autorisation pour se diriger à grands pas vers de quoi s'asseoir : il choisit le siège qui se trouvait juste en face de celui qui était déjà occupé.
Il s'y installa alors sans la moindre gêne et croisa les jambes nonchalamment. Avant de plonger, enfin, ses yeux dans les siens et de remarquer avec un sourire carnassier – qui visait clairement à la tester :
- Vous êtes une jolie femme, Leyria. Dommage que je doive bientôt me marier, fit-il sans détour.
Une explication parmi d'autres, mais la seule qu'il pouvait citer. Car la seconde était beaucoup moins anodine : elle portait un nom masculin et était, tout compte fait, une idée bien plus plaisante que celle du mariage. Il eut un nouveau sourire – c'était des situations idéales que les invitations... surtout pour se montrer irrespectueux ! - et jeta un regard sur la pièce. Avant de revenir de nouveau vers elle :
- Je suppose que vous ne m'invitez pas pour discuter du temps qu'il fait dehors... Maintenant que je suis là, je vous écoute.
Mais soit. On l'invitait. Alduis n'était pas du genre à dénigrer ce genre de choses. À arriver en retard, par contre, oui. Plus d'une demi-heure. Une manière de montrer qu'il ne venait que parce qu'il avait envie de le faire, et non parce qu'on le lui demandait.
Il était donc arrivé, plusieurs dizaines de minutes après l'heure du rendez-vous, au château de Phietom. Un joli endroit, blanc, fleuri, à la pointe de la mode. Il s'était présenté, et on l'avait amené sans tarder à ce petit salon où la dame Leyria l'attendait, installée confortablement dans l'un des fauteuil.
Quand la domestique qui le menait poussa la porte, après avoir frappé, il aperçut la belle dame se redresser pour l'accueillir. En bonne et dûe forme. Quand il se fut avancé dans la pièce, elle s'inclina brièvement devant lui et lui souhaita la bienvenue.
Alduis la toisa de haut en bas : il descendit jusqu'aux pieds, lentement, et remonta ensuite vers le haut. Un bref aller-retour pour la jauger, elle et ses formes. Sans répondre. Sans lui rendre le respect qu'elle lui témoignait. Par ailleurs, il n'attendit pas qu'elle lui donne l'autorisation pour se diriger à grands pas vers de quoi s'asseoir : il choisit le siège qui se trouvait juste en face de celui qui était déjà occupé.
Il s'y installa alors sans la moindre gêne et croisa les jambes nonchalamment. Avant de plonger, enfin, ses yeux dans les siens et de remarquer avec un sourire carnassier – qui visait clairement à la tester :
- Vous êtes une jolie femme, Leyria. Dommage que je doive bientôt me marier, fit-il sans détour.
Une explication parmi d'autres, mais la seule qu'il pouvait citer. Car la seconde était beaucoup moins anodine : elle portait un nom masculin et était, tout compte fait, une idée bien plus plaisante que celle du mariage. Il eut un nouveau sourire – c'était des situations idéales que les invitations... surtout pour se montrer irrespectueux ! - et jeta un regard sur la pièce. Avant de revenir de nouveau vers elle :
- Je suppose que vous ne m'invitez pas pour discuter du temps qu'il fait dehors... Maintenant que je suis là, je vous écoute.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Son invité arriva - sans suprise - en retard, une autre dame de la noblesse aurait crié à l'irrespect et en aurait fait tout un fromage... Mais pour Leyria, elle avait toute la journée devant elle et tant qu'il finissait par tout de même accepter son invitation, elle s'en fichait.
En temps normal, elle aurait sans perdre une seconde corriger l'impertinence de l'homme en le giflant, même en étant son propre invité... Surtout quand il osa la relooker ainsi et de plus en y ajoutant une remarque des plus déplacé. Ce comportement la dégoûtait plus que tout, et certains de ces anciens prétendants pouvaient en témoigner... Mais là, elle était au courant de son naturel provocateur et put alors calmer son impulsivité sans problème. Et puis, elle n'allait pas craquer dès le début de leur conversation pour son bon plaisir...
Mais si il tenait tant à jouer... Alors ils joueront. En s'asseyant face à lui sans aucune grâce, - puisqu'il n'y avait plus aucun domestique pour juger sa prestance - elle lui sourit ironiquement en retour :
- Je vois que je n'ai nulle besoin de vous dire : "faîtes comme chez vous".
Elle prit une des tartelettes présentes sur la table du salon et croqua dedans. Elle continua avec ce même sourire :
- Dommage ce sujet aurait été pourtant "très intéressant"... - elle reprit son air naturel - Mais non. J'aurais en effet apprécié entendre quelque uns de vos récits militaires, si bien sûr vous acceptez.
Et franchement, elle espérait beaucoup qu'il accepte. Car elle avait pas mal de fois entendu qu'il était souvent la source de certains exploits militaires et elle ne souhaitait que d'en savoir plus, en voulant presque les moindres détails. Cependant, elle avouait aussi qu'il y avait un autre sujet qui l'intéressait... :
- Si vous refusez... Je serais alors curieuse de savoir comment vous aviez réussis à éviter pendant de si longues années et "apparemment jusqu'à maintenant" le devoir des fiançailles.
Elle insista sur le mot "devoir" puisque pour elle le mariage n'est pour l'instant en aucun cas une propre volonté de sa part...
En temps normal, elle aurait sans perdre une seconde corriger l'impertinence de l'homme en le giflant, même en étant son propre invité... Surtout quand il osa la relooker ainsi et de plus en y ajoutant une remarque des plus déplacé. Ce comportement la dégoûtait plus que tout, et certains de ces anciens prétendants pouvaient en témoigner... Mais là, elle était au courant de son naturel provocateur et put alors calmer son impulsivité sans problème. Et puis, elle n'allait pas craquer dès le début de leur conversation pour son bon plaisir...
Mais si il tenait tant à jouer... Alors ils joueront. En s'asseyant face à lui sans aucune grâce, - puisqu'il n'y avait plus aucun domestique pour juger sa prestance - elle lui sourit ironiquement en retour :
- Je vois que je n'ai nulle besoin de vous dire : "faîtes comme chez vous".
Elle prit une des tartelettes présentes sur la table du salon et croqua dedans. Elle continua avec ce même sourire :
- Dommage ce sujet aurait été pourtant "très intéressant"... - elle reprit son air naturel - Mais non. J'aurais en effet apprécié entendre quelque uns de vos récits militaires, si bien sûr vous acceptez.
Et franchement, elle espérait beaucoup qu'il accepte. Car elle avait pas mal de fois entendu qu'il était souvent la source de certains exploits militaires et elle ne souhaitait que d'en savoir plus, en voulant presque les moindres détails. Cependant, elle avouait aussi qu'il y avait un autre sujet qui l'intéressait... :
- Si vous refusez... Je serais alors curieuse de savoir comment vous aviez réussis à éviter pendant de si longues années et "apparemment jusqu'à maintenant" le devoir des fiançailles.
Elle insista sur le mot "devoir" puisque pour elle le mariage n'est pour l'instant en aucun cas une propre volonté de sa part...
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Alduis avait croisé les jambes et plongé son regard dans celui de la jeune femme. Il percevait son léger agacement, et malgré cela, elle faisait taire ses ardeurs. C'était exactement ce qui le faisait sourire aussi insolemment. Manière de pousser le bouchon encore plus loin, et toute son attitude y contribuait. Sa nonchalance était telle qu'elle en devenait presque odieuse.
En n'importe quelles autres circonstances, elle l'aurait certainement giflé pour si peu de bienséance... Elle ne le fit pas. Tant mieux pour elle, après tout, parce qu'il n'aurait pas hésité une seconde à lui tordre le poignet si elle avait eu l'idée saugrenue de lever la main sur lui.
À la place, elle prit place sans grâce dans un fauteuil en répondant. Une réponse qui le fit sourire encore davantage. Faites comme chez vous ? Soit. Il posa ses pieds sur la table basse sans se faire prier davantage et se pencha en avant, pour retirer la boue qui maculait ses bottes — juste à côté des plats. La terre sèche tomba sur les tapis qui recouvraient le sol. C'était ainsi qu'il se comportait, chez lui, pas autrement.
Il releva la tête vers elle, toujours en souriant, l'air de dire : alors ? jusqu'où allez-vous supporter ? Enfin, il se pencha et attrapa une tartelette. Qu'il engloutit en une bouchée. Simple provocation supplémentaire parce qu'il n'avait pas faim.
- Hum... délicieux ! Mais je préfère les tartines beurrées, je dois dire.
Toujours faire pire. Saurait-elle se maîtriser ? Oh bien sûr, elle devait bien se douter qu'il n'attendait que de la voir perdre le contrôle... et elle résisterait autant que possible. Mais où se situait ses limites, au juste ? Elle qui abordait le motif de cette étrange invitation — car inviter Alduis de Fromart, ce n'était que cela : un acte étrange.
- Des récits militaires... Voyons, que pourrais-je vous dire ? Les rats, les poux, le typhus, la boue, les entrailles, la puanteur, les corbeaux... Les asticots qui grouillent sur les corps en putréfaction...
Il eut un sourire insolent, sachant pertinemment quelles images étaient en train de s'implanter dans son esprit, et il prit une nouvelle tartelette. Il croisa les bras derrière sa tête nonchalamment, comme si de rien, sans cesser de sourire.
- Ça fait rêver, hein ?
Il retira ses pieds de la table et se pencha en appuyant ses coudes sur ses genoux.
- Quant aux fiançailles, il faut bien qu'elles finissent par tomber à un moment.
En n'importe quelles autres circonstances, elle l'aurait certainement giflé pour si peu de bienséance... Elle ne le fit pas. Tant mieux pour elle, après tout, parce qu'il n'aurait pas hésité une seconde à lui tordre le poignet si elle avait eu l'idée saugrenue de lever la main sur lui.
À la place, elle prit place sans grâce dans un fauteuil en répondant. Une réponse qui le fit sourire encore davantage. Faites comme chez vous ? Soit. Il posa ses pieds sur la table basse sans se faire prier davantage et se pencha en avant, pour retirer la boue qui maculait ses bottes — juste à côté des plats. La terre sèche tomba sur les tapis qui recouvraient le sol. C'était ainsi qu'il se comportait, chez lui, pas autrement.
Il releva la tête vers elle, toujours en souriant, l'air de dire : alors ? jusqu'où allez-vous supporter ? Enfin, il se pencha et attrapa une tartelette. Qu'il engloutit en une bouchée. Simple provocation supplémentaire parce qu'il n'avait pas faim.
- Hum... délicieux ! Mais je préfère les tartines beurrées, je dois dire.
Toujours faire pire. Saurait-elle se maîtriser ? Oh bien sûr, elle devait bien se douter qu'il n'attendait que de la voir perdre le contrôle... et elle résisterait autant que possible. Mais où se situait ses limites, au juste ? Elle qui abordait le motif de cette étrange invitation — car inviter Alduis de Fromart, ce n'était que cela : un acte étrange.
- Des récits militaires... Voyons, que pourrais-je vous dire ? Les rats, les poux, le typhus, la boue, les entrailles, la puanteur, les corbeaux... Les asticots qui grouillent sur les corps en putréfaction...
Il eut un sourire insolent, sachant pertinemment quelles images étaient en train de s'implanter dans son esprit, et il prit une nouvelle tartelette. Il croisa les bras derrière sa tête nonchalamment, comme si de rien, sans cesser de sourire.
- Ça fait rêver, hein ?
Il retira ses pieds de la table et se pencha en appuyant ses coudes sur ses genoux.
- Quant aux fiançailles, il faut bien qu'elles finissent par tomber à un moment.
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Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Son invité ne fit pas priver et comme elle lui "a autorisé" de faire comme chez lui, il déposa ses bottes pleines de terre sur la table et surtout se permis d'en rajouter en enlevant lui-même ses crasses qui tombèrent à côté des plats. Elle apprit que les Fromart vivaient dans une porcherie...car seuls les porcs se comportent comme tel chez eux.
Leyria ne pipa mot mais grinça des dents et griffa l'accoudoir de son fauteuil. Si la magie existait réellement elle l'aurait sans perdre une seconde consumé lentement et douloureusement dans les flammes de l'Enfer... Elle se détesta aussi elle-même d'avoir eu naivement l'espoir d'attendre une rencontre sans pression avec un Fromart...
Elle l'aurait gifler une bonne fois pour toute mais non pour un homme comme lui c'était bien trop gentil... Elle préférerait lui faire comprendre qu'il ne restait qu'un invité et qu'elle avait à tous le moment le pouvoir de le faire partir de chez elle en l'éjectant avec un jolie pied au c*l... La méchanceté était un très mauvais péché certes, mais elle imaginait bien que Dieu pouvait pour cette fois-ci faire une exception à cet acte...
Mais elle garda son "calme" - avec beaucoup de difficulté - puisqu'elle n'allait tout de même pas salir ses talons pour cet énergumène qui n'en valait pas la peine.
En s'attendant à une réponse enfin sérieuse, elle fut surprise d'entendre la liste des choses les plus répugnantes et redoutables de la guerre en passant de la maladie pouvant rendre fou aux asticots grouillants dans les cadavres pourrissant...
Contre sa volonté, sa pensée lui montra bien les images ainsi que les détails des termes que lui donnait le soldat pour décrire la guerre... Elle en aurait eu un ou deux hauts de coeur si elle ne devait pas se montrer impartiale devant ce petit impertinent qui bien sûr attendait plus que cela...
Elle finit par lui sourire moqueusement :
- Dois-je alors en conclure que les asticots sont les véritables gagnants de tout cela ?
Autant avouer qu'elle s'était au dernier moment abstint de sortir le mot "merdier" à la place de 'tout cela"... Enfin, c'était peut-être au final le bon terme... Bien sûr qu'elle était au courante de toute ces choses horribles qu'amenait la guerre mais elle ne pouvait s'empêcher de les mettre de côté en continuant de rêver de chevalerie et d'action. Après tout... "Tout métier avait ces défauts"...
Pour ce qui venait de la question des épousailles, elle fut déçue. Se laisser si facilement faire face à une bague... Elle répondit d'une voix terne :
- Si vous le dîtes.
Leyria ne pipa mot mais grinça des dents et griffa l'accoudoir de son fauteuil. Si la magie existait réellement elle l'aurait sans perdre une seconde consumé lentement et douloureusement dans les flammes de l'Enfer... Elle se détesta aussi elle-même d'avoir eu naivement l'espoir d'attendre une rencontre sans pression avec un Fromart...
Elle l'aurait gifler une bonne fois pour toute mais non pour un homme comme lui c'était bien trop gentil... Elle préférerait lui faire comprendre qu'il ne restait qu'un invité et qu'elle avait à tous le moment le pouvoir de le faire partir de chez elle en l'éjectant avec un jolie pied au c*l... La méchanceté était un très mauvais péché certes, mais elle imaginait bien que Dieu pouvait pour cette fois-ci faire une exception à cet acte...
Mais elle garda son "calme" - avec beaucoup de difficulté - puisqu'elle n'allait tout de même pas salir ses talons pour cet énergumène qui n'en valait pas la peine.
En s'attendant à une réponse enfin sérieuse, elle fut surprise d'entendre la liste des choses les plus répugnantes et redoutables de la guerre en passant de la maladie pouvant rendre fou aux asticots grouillants dans les cadavres pourrissant...
Contre sa volonté, sa pensée lui montra bien les images ainsi que les détails des termes que lui donnait le soldat pour décrire la guerre... Elle en aurait eu un ou deux hauts de coeur si elle ne devait pas se montrer impartiale devant ce petit impertinent qui bien sûr attendait plus que cela...
Elle finit par lui sourire moqueusement :
- Dois-je alors en conclure que les asticots sont les véritables gagnants de tout cela ?
Autant avouer qu'elle s'était au dernier moment abstint de sortir le mot "merdier" à la place de 'tout cela"... Enfin, c'était peut-être au final le bon terme... Bien sûr qu'elle était au courante de toute ces choses horribles qu'amenait la guerre mais elle ne pouvait s'empêcher de les mettre de côté en continuant de rêver de chevalerie et d'action. Après tout... "Tout métier avait ces défauts"...
Pour ce qui venait de la question des épousailles, elle fut déçue. Se laisser si facilement faire face à une bague... Elle répondit d'une voix terne :
- Si vous le dîtes.
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Elle avait beau le cacher, Alduis devinait bien que ses descriptions la dégoûtait. Comment aurait-il pu en être autrement, après tout ? La guerre n’avait strictement rien de joli. C’était même précisément la chose la plus laide qu’Alduis n’avait jamais vu. Il eut un sourire condescendant et, pieds toujours posés sur la table, mains toujours calées derrière la nuque, il remarqua :
- Et encore ! Quoi que vous soyez en train de vous imaginer… c’est deux fois pire.
Parce qu’on ne pouvait pas se représenter la mort avant de l’avoir vue. Elle, cette petite noble qui se voulait guerrière et courageuse, avait-elle déjà ne serait-ce qu’un cadavre ? Bien sûr que non. Avait-elle déjà tué quelqu’un ? Encore moins.
Elle était toute sa vie restée bien protégée dans son château, choyée, dorlotée. Elle pensait savoir ce qu’était la guerre, elle se trompait. Elle rêvait de combattre, elle se pensait bonne escrimeuse… mais elle ne connaissait que la théorie. Les entraînements n’avaient rien à voir avec la réalité. Que ferait-elle, quand un adversaire brandirait une épée au-dessus de sa tête pour la fendre en deux ? Que ferait-elle quand elle verrait son sang couler ou une tête voler ?
- Dois-je alors en conclure que les asticots sont les véritables gagnants de tout cela ? se moqua-t-elle néanmoins, sans se démonter le moins du monde.
Son sourire devint glacial. Il répondit froidement :
- Oui.
Il retira les pieds de la table, se pencha en avant vers elle, en faisant ine de ne pas la voir, il reprit :
- Vous m’avez demandé de vous raconter la guerre, non ? Eh bien voilà. Je peux poursuivre si vous voulez ?
Et parce qu’ilo n’avait jamais été du genre à attendre la réponse en posant ce genre de questions, il enchaîna aussitôt :
- Je peux vous parler des cadavres défigurés, jetés pêle-mêle dans une fosse parce qu’on ne les reconnaît plus. Votre pied qui glisse sur une bouillie de sang, d’entrailles humaines et de boue. Les blessés qui attrapent vos chevilles pendant le combat. Les corps sur lesquels vous marchez, dans lesquels vous vous enfoncez, et les os qui craquent alors. Les têtes qui tombent, les gorges qui s’ouvrent, les ventres qui déversent leurs boyaux, les membres qui volent. Les cris qui saturent l’air. Les soldats qui se tiennent les viscères, lesquels dégoulinent entre leurs doigts. Et l’odeur ? Vous voulez que je vous parle, de l’odeur ?
Il ricana aigrement et conclut, en se redressant et en posant à plat ses mains sur la table, pour la dominer :
- Ma chère Leyria. Laissez-moi vous dire une chose : si vous aviez vraiment vu un champ de bataille, vous supplierez votre père à genoux de vous marier au plus vite et vous accueillerez avec joie votre vie ô combien détestable.
Il ajouta d’un ton aigre, en articulant chaque syllabe, en sachant pertinemment que les prochains mots la mettraient hors d’elle :
- Vous n’êtes pas taillée pour la guerre.
- Et encore ! Quoi que vous soyez en train de vous imaginer… c’est deux fois pire.
Parce qu’on ne pouvait pas se représenter la mort avant de l’avoir vue. Elle, cette petite noble qui se voulait guerrière et courageuse, avait-elle déjà ne serait-ce qu’un cadavre ? Bien sûr que non. Avait-elle déjà tué quelqu’un ? Encore moins.
Elle était toute sa vie restée bien protégée dans son château, choyée, dorlotée. Elle pensait savoir ce qu’était la guerre, elle se trompait. Elle rêvait de combattre, elle se pensait bonne escrimeuse… mais elle ne connaissait que la théorie. Les entraînements n’avaient rien à voir avec la réalité. Que ferait-elle, quand un adversaire brandirait une épée au-dessus de sa tête pour la fendre en deux ? Que ferait-elle quand elle verrait son sang couler ou une tête voler ?
- Dois-je alors en conclure que les asticots sont les véritables gagnants de tout cela ? se moqua-t-elle néanmoins, sans se démonter le moins du monde.
Son sourire devint glacial. Il répondit froidement :
- Oui.
Il retira les pieds de la table, se pencha en avant vers elle, en faisant ine de ne pas la voir, il reprit :
- Vous m’avez demandé de vous raconter la guerre, non ? Eh bien voilà. Je peux poursuivre si vous voulez ?
Et parce qu’ilo n’avait jamais été du genre à attendre la réponse en posant ce genre de questions, il enchaîna aussitôt :
- Je peux vous parler des cadavres défigurés, jetés pêle-mêle dans une fosse parce qu’on ne les reconnaît plus. Votre pied qui glisse sur une bouillie de sang, d’entrailles humaines et de boue. Les blessés qui attrapent vos chevilles pendant le combat. Les corps sur lesquels vous marchez, dans lesquels vous vous enfoncez, et les os qui craquent alors. Les têtes qui tombent, les gorges qui s’ouvrent, les ventres qui déversent leurs boyaux, les membres qui volent. Les cris qui saturent l’air. Les soldats qui se tiennent les viscères, lesquels dégoulinent entre leurs doigts. Et l’odeur ? Vous voulez que je vous parle, de l’odeur ?
Il ricana aigrement et conclut, en se redressant et en posant à plat ses mains sur la table, pour la dominer :
- Ma chère Leyria. Laissez-moi vous dire une chose : si vous aviez vraiment vu un champ de bataille, vous supplierez votre père à genoux de vous marier au plus vite et vous accueillerez avec joie votre vie ô combien détestable.
Il ajouta d’un ton aigre, en articulant chaque syllabe, en sachant pertinemment que les prochains mots la mettraient hors d’elle :
- Vous n’êtes pas taillée pour la guerre.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
L'invité n'apprécia pas vraiment sa remarque plus des moins moqueuse, et continua pour la peine de lui décrire avec encore plus de détails les cadavres, charognes sur le front. Leyria resta de marbre et garda sa mine impartial en affrontant ce visage souriant froidement devant elle. Si il comptait gagner... Alors il se trompait sur toute la ligne.
Quand revint le thème du mariage, elle ne put que lui envoyer un éclair avec ses yeux. Elle préférait justement mourir sur le champ de bataille et faire partie d'un de ces corps sans vie que de se retrouver à genoux suppliant jusqu'aux larmes son père de la marier au premier venu. Jamais elle n'irait faire une chose pareille !
Ce visage, cette posture, ces paroles et surtout ce sourire, elle les détestaient au plus haut point et les trouvaient encore plus répugnants que l'environnement de la guerre. Elle se retint de son mieux en tenant de chaque côtés les accoudoirs du fauteuil pour ne pas se jeter férocement sur le militaire et lui faire enfin avaler ses bottes pleines de boues. Pourtant l'envie était forte...
Elle se rappelait encore des paroles de Cassandre et avait comme elle lui avait conseillé de garder sur elle une dague. D'ailleurs, elle pouvait sentir le fer froid de l'arme sur son corps qui lui rappelait en murmurant qu'elle avait le pouvoir de le faire taire une fois pour toute... Pour une femme impulsive, elle faisait de gros efforts pour ne pas élever la voix et le gifler sur le coup. Elle pensait qu'elle était bien trop gentille avec lui...
"Vous n’êtes pas taillée pour la guerre."
Cette phrase devint la phrase de trop ! Son sang bouillonna et ses dents grincèrent. Elle se leva de son siège avec un regard noir et glacial, contourna la table, se mit face à lui en le jugeant de haut en bas. Elle finit par lui donner un grand coup violent dans son entre-jambe.
Etait-ce déloyal d'attaquer son ennemie en touchant son point faible ? Oui. Mais ce que cela faisait un bien fou, nom de Dieu ! Elle n'avait pas utiliser sa fameuse dague cachée derrière son dos car elle ne voulait tout de même pas souillé une si belle arme en la tâchant de son sang...
Elle lui donna un grand sourire en contemplant satisfaisante le visage souffrant de sa victime :
- J'aimerais vous dire que je m'excuse mais ce serait vous mentir...
Leyria avait eu raison de demander conseil à cette petite, elle avait toujours plus qu'un tour dans son sac à lui offrir. Elle lui en était reconnaissante et songeait déjà à l'inviter une seconde fois pour lui parler de la situation qu'elle était en train de vivre. Elle riait déjà d'avance à sa réaction.
La marquise héritière s'éloigna de l'homme par prudence qu'il ne réplique en retour et s'approcha de la porte de salon pour l'ouvrir en grand. Elle lui sourit une deuxième fois moqueusement en lui présentant la sortie :
- Ce fut un plaisir de vous rencontrez, Monsieur. Je vous prierais maintenant de ne plus remettre les pieds ici...
Quand revint le thème du mariage, elle ne put que lui envoyer un éclair avec ses yeux. Elle préférait justement mourir sur le champ de bataille et faire partie d'un de ces corps sans vie que de se retrouver à genoux suppliant jusqu'aux larmes son père de la marier au premier venu. Jamais elle n'irait faire une chose pareille !
Ce visage, cette posture, ces paroles et surtout ce sourire, elle les détestaient au plus haut point et les trouvaient encore plus répugnants que l'environnement de la guerre. Elle se retint de son mieux en tenant de chaque côtés les accoudoirs du fauteuil pour ne pas se jeter férocement sur le militaire et lui faire enfin avaler ses bottes pleines de boues. Pourtant l'envie était forte...
Elle se rappelait encore des paroles de Cassandre et avait comme elle lui avait conseillé de garder sur elle une dague. D'ailleurs, elle pouvait sentir le fer froid de l'arme sur son corps qui lui rappelait en murmurant qu'elle avait le pouvoir de le faire taire une fois pour toute... Pour une femme impulsive, elle faisait de gros efforts pour ne pas élever la voix et le gifler sur le coup. Elle pensait qu'elle était bien trop gentille avec lui...
"Vous n’êtes pas taillée pour la guerre."
Cette phrase devint la phrase de trop ! Son sang bouillonna et ses dents grincèrent. Elle se leva de son siège avec un regard noir et glacial, contourna la table, se mit face à lui en le jugeant de haut en bas. Elle finit par lui donner un grand coup violent dans son entre-jambe.
Etait-ce déloyal d'attaquer son ennemie en touchant son point faible ? Oui. Mais ce que cela faisait un bien fou, nom de Dieu ! Elle n'avait pas utiliser sa fameuse dague cachée derrière son dos car elle ne voulait tout de même pas souillé une si belle arme en la tâchant de son sang...
Elle lui donna un grand sourire en contemplant satisfaisante le visage souffrant de sa victime :
- J'aimerais vous dire que je m'excuse mais ce serait vous mentir...
Leyria avait eu raison de demander conseil à cette petite, elle avait toujours plus qu'un tour dans son sac à lui offrir. Elle lui en était reconnaissante et songeait déjà à l'inviter une seconde fois pour lui parler de la situation qu'elle était en train de vivre. Elle riait déjà d'avance à sa réaction.
La marquise héritière s'éloigna de l'homme par prudence qu'il ne réplique en retour et s'approcha de la porte de salon pour l'ouvrir en grand. Elle lui sourit une deuxième fois moqueusement en lui présentant la sortie :
- Ce fut un plaisir de vous rencontrez, Monsieur. Je vous prierais maintenant de ne plus remettre les pieds ici...
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Comment Alduis supporte-t-il la douleur suite au coup de Leyria ?
1 - Il ne se relève pas.
2 ; 3 - Il se lève au bout d'une bonne minute.
4 ; 5 - Il se lève au bout de quelques secondes.
6 - Il bondit aussitôt.
1 - Il ne se relève pas.
2 ; 3 - Il se lève au bout d'une bonne minute.
4 ; 5 - Il se lève au bout de quelques secondes.
6 - Il bondit aussitôt.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
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'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Alduis avait eu ce qu’il voulait. Il venait d’atteindre les limites de ce que pouvait supporter Leyria, et c’était précisément ce qu’il avait recherché. Le visage de la jeune femme s’était crispé, il percevait son sang qui bouillonnait sous ses veines, ses dents qui grinçaient. Un sourire détestable s’afficha sur ses lèvres. Qu’importe la maîtrise de soi dont elle avait fait preuve jusqu’alors… Il avait réussi à la pousser dans ses retranchements. Il pouvait lire des envies de meurtres, au fond de ses prunelles, et cela l’amusa.
La jeune femme se redressa, contourna la table pour se planter devant lui. Elle le toisa de bas en haut avec mépris. Alduis lui rendit son regard sans broncher. Eh bien quoi ? Que pensait-elle ? Elle n’avait jamais vu de morts, et elle pensait savoir ce qu’était la guerre ! Ce n’était qu’une ignorante. Une ignorante, qui se pensait instruite.
Sans prévenir, Leyria envoya son genou entre ses jambes de toutes ses forces. Alduis ne s’était pas attendu à cette réaction, et sous le coup de la surprise et de la douleur, il se plia en deux. Sans pouvoir rien faire pour lutter contre ce mouvement de pur réflexe.
La garce !
La salope !
La peste !
La traînée !
La …
Son visage passa par toutes les couleurs. Il ne resta pas longtemps debout. Bien vite, il se laissa tomber à genoux, le front contre le tapis, le souffle coupé, incapable de reprendre sa respiration pendant quelques secondes. Bientôt, même cela représenta un effort surhumain et il se mit, presque malgré lui, en position foetale. Et seulement alors, il parvint à prendre une grande goulée d’air, qui siffla, haletante.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, leurs places s’échangèrent. Leyria le toisa, lui qui se roulait de douleur à ses pieds, avec un mélange de satisfaction et de profond dédain. En temps normal, Alduis aurait détesté cela. Mais à l’heure actuelle, il était bien loin de toute préoccupation qui avait à voir avec une quelconque dignité.
Alduis serra les dents à s’en faire mal, ses yeux étaient humides. Quand bien même il aurait essayé, il aurait été incapable de se relever. Il aurait aimé lui cracher dessus. Mais il avait à l’heure actuelle été bien incapable, tant la souffrance le terrassait.
- J’aimerais vous dire que je m’excuse, mais ce serait vous mentir, fit-elle alors.
Alduis trouva la force de lui jeter un regard noir, et rempli de fureur. Nombre d’insultes lui vinrent aux lèvres, mais une nouvelle vague de douleur le traversa et il ferma les yeux aussitôt, avec un grognement sourd.
Leyria s’éloigna, certainement par prudence, pour éviter les représailles. Pourtant, Alduis n’était pas en état de répliquer contre quoi que ce soit, et sa seule priorité à l’heure actuelle était de tenir son entre-jambes, sans que la douleur ne semble décidée à passer. Il aurait été bien incapable de penser à une quelconque riposte dans l’instant, quand bien même il l’incendiait dans son esprit. Elle n’y avait pas été de main morte !
Leyria alla ouvrir la porte et le congédia.
Alduis, de son côté, ne se releva pas. Il répondit enfin, entre ses dents serrées, d’une voix hachée et haineuse :
- Sale petite chienne...
Il réussit à sourire, d’un sourire pâle et crispé, mais un sourire tout de même, insolent comme il savait les faire. Même quand il était couché par terre.
- Tu n’as vraiment rien compris, ajouta-t-il avec un ricanement rauque, toujours prostré. Tu crois que c’est comme ça que tu obtiendras le respect ?
Et il cracha.
La jeune femme se redressa, contourna la table pour se planter devant lui. Elle le toisa de bas en haut avec mépris. Alduis lui rendit son regard sans broncher. Eh bien quoi ? Que pensait-elle ? Elle n’avait jamais vu de morts, et elle pensait savoir ce qu’était la guerre ! Ce n’était qu’une ignorante. Une ignorante, qui se pensait instruite.
Sans prévenir, Leyria envoya son genou entre ses jambes de toutes ses forces. Alduis ne s’était pas attendu à cette réaction, et sous le coup de la surprise et de la douleur, il se plia en deux. Sans pouvoir rien faire pour lutter contre ce mouvement de pur réflexe.
La garce !
La salope !
La peste !
La traînée !
La …
Son visage passa par toutes les couleurs. Il ne resta pas longtemps debout. Bien vite, il se laissa tomber à genoux, le front contre le tapis, le souffle coupé, incapable de reprendre sa respiration pendant quelques secondes. Bientôt, même cela représenta un effort surhumain et il se mit, presque malgré lui, en position foetale. Et seulement alors, il parvint à prendre une grande goulée d’air, qui siffla, haletante.
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, leurs places s’échangèrent. Leyria le toisa, lui qui se roulait de douleur à ses pieds, avec un mélange de satisfaction et de profond dédain. En temps normal, Alduis aurait détesté cela. Mais à l’heure actuelle, il était bien loin de toute préoccupation qui avait à voir avec une quelconque dignité.
Alduis serra les dents à s’en faire mal, ses yeux étaient humides. Quand bien même il aurait essayé, il aurait été incapable de se relever. Il aurait aimé lui cracher dessus. Mais il avait à l’heure actuelle été bien incapable, tant la souffrance le terrassait.
- J’aimerais vous dire que je m’excuse, mais ce serait vous mentir, fit-elle alors.
Alduis trouva la force de lui jeter un regard noir, et rempli de fureur. Nombre d’insultes lui vinrent aux lèvres, mais une nouvelle vague de douleur le traversa et il ferma les yeux aussitôt, avec un grognement sourd.
Leyria s’éloigna, certainement par prudence, pour éviter les représailles. Pourtant, Alduis n’était pas en état de répliquer contre quoi que ce soit, et sa seule priorité à l’heure actuelle était de tenir son entre-jambes, sans que la douleur ne semble décidée à passer. Il aurait été bien incapable de penser à une quelconque riposte dans l’instant, quand bien même il l’incendiait dans son esprit. Elle n’y avait pas été de main morte !
Leyria alla ouvrir la porte et le congédia.
Alduis, de son côté, ne se releva pas. Il répondit enfin, entre ses dents serrées, d’une voix hachée et haineuse :
- Sale petite chienne...
Il réussit à sourire, d’un sourire pâle et crispé, mais un sourire tout de même, insolent comme il savait les faire. Même quand il était couché par terre.
- Tu n’as vraiment rien compris, ajouta-t-il avec un ricanement rauque, toujours prostré. Tu crois que c’est comme ça que tu obtiendras le respect ?
Et il cracha.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Leyria : 1 / Alduis : 0
Elle savoura sa victoire en le regardant de loin, souffrir et se plier en deux pour canaliser la douleur. Avec un grand sourire sadique aux lèvres, elle prit plaisir de voir son nouvel ennemi à terre face à elle. Ce que ça pouvait faire du bien de remettre à sa place ce salaud ! Ce que ça pouvait être satisfaisant de lui faire fermer sa gueule ! Elle le fixait maintenant de haut, elle finit un lâcher un léger rire de pur moquerie. Il avait eu ce qu'il méritait.
Avec ses amies Leyria faisait preuve de loyauté et était toujours prête à les protéger si ils l'appelaient à l'aide. Au contraire de ses rivaux, elle ne laissait paraître aucune forme de pitié avec eux, et pouvait même se montrer cruelle. Donc il fallait mieux être son complice que d'être un des noms inscrits sur sa liste noir...
Après lui avoir ordonné de partir, la pauvre bête ne put toujours pas se relever et continua à se tordre de douleur. Mais il réussit tout de même à sortir une insulte à son égard.
"Sale petite chienne".
Elle lui donna un sourire hilare. Ne l'a-t-on jamais prévenu que si on énervait trop un chien on risquait de se faire mordre méchamment ?...
Puis elle lui jeta en retour son regard glacial et dit d'un ton sec :
- Tu es pathétique. - elle sortit sa dague et la mania en déposant son index sur le bout de la lame - Estimes toi heureux que je n'ai pas utilisé les grands moyens... - elle fit un sourire en coin - Nous aurions très bien pu discuter de tes mésaventures au Lupanar par exemple.
Une subtile menace qui le prévenait qu'elle avait plus d'un tour dans son sac.
En effet pour elle, certes elle avait mit tout son coeur dans cette branlée mais cela n'était encore que la mise en bouche de ce qu'elle avait en réserve. Elle avait aussi la possibilité d'en finir avec sa virilité et le stériliser avec un bon coup de poignard, ou bien même lui parler de ces rumeurs peu flatteuses au Lupanar. Maintenant qu'elle y pensait... Elle aurait pu faire les trois.
- Sache que je n'ai pas besoin de tes sournoises paroles pour réussir. Encore moins de ton respect.
Leyria avait comprit depuis longtemps qu'elle devrait créer sa propre image seule. Elle ne voulait pas devenir la gentille petite femme qui respectait à la lettre les ordres qu'un homme pourrait lui donner et faire ses devoirs de femme, en autre se marier et pondre des gosses pour pleinement satisfaire le mari. Tout cela sans broncher bien sûr. C'était vous dire qu'elle préférait mourir que de suivre ce chemin qu'on lui avait prescrit avant même sa naissance...
Elle souhaitait plutôt qu'on la regarde comme une femme forte qui n'a pas besoin de faire sa réputation dans l'ombre d'un homme. Elle voulait qu'on lui donne les rennes de sa vie. C'est pour cela qu'elle fuguait, ne respectait les règles de son père et jouait parfois les pestes. Car elle pensait que c'était cette façon extrême qui lui permettrait d'y arriver.
Dans tous les cas qu'il soit réellement sexiste ou non, elle voulait qu'il soit hors de sa vue au plus vite et si il ne pouvait pas le faire seule, il y avait une solution à tout. Alors, elle ordonna d'une voix forte :
- Gardes ! Sortez moi ce déchet. Pauvre homme, il ne peut tenir sur ses deux jambes...
Les gardes vinrent dans le salon et s'exécutèrent.
Elle savoura sa victoire en le regardant de loin, souffrir et se plier en deux pour canaliser la douleur. Avec un grand sourire sadique aux lèvres, elle prit plaisir de voir son nouvel ennemi à terre face à elle. Ce que ça pouvait faire du bien de remettre à sa place ce salaud ! Ce que ça pouvait être satisfaisant de lui faire fermer sa gueule ! Elle le fixait maintenant de haut, elle finit un lâcher un léger rire de pur moquerie. Il avait eu ce qu'il méritait.
Avec ses amies Leyria faisait preuve de loyauté et était toujours prête à les protéger si ils l'appelaient à l'aide. Au contraire de ses rivaux, elle ne laissait paraître aucune forme de pitié avec eux, et pouvait même se montrer cruelle. Donc il fallait mieux être son complice que d'être un des noms inscrits sur sa liste noir...
Après lui avoir ordonné de partir, la pauvre bête ne put toujours pas se relever et continua à se tordre de douleur. Mais il réussit tout de même à sortir une insulte à son égard.
"Sale petite chienne".
Elle lui donna un sourire hilare. Ne l'a-t-on jamais prévenu que si on énervait trop un chien on risquait de se faire mordre méchamment ?...
Puis elle lui jeta en retour son regard glacial et dit d'un ton sec :
- Tu es pathétique. - elle sortit sa dague et la mania en déposant son index sur le bout de la lame - Estimes toi heureux que je n'ai pas utilisé les grands moyens... - elle fit un sourire en coin - Nous aurions très bien pu discuter de tes mésaventures au Lupanar par exemple.
Une subtile menace qui le prévenait qu'elle avait plus d'un tour dans son sac.
En effet pour elle, certes elle avait mit tout son coeur dans cette branlée mais cela n'était encore que la mise en bouche de ce qu'elle avait en réserve. Elle avait aussi la possibilité d'en finir avec sa virilité et le stériliser avec un bon coup de poignard, ou bien même lui parler de ces rumeurs peu flatteuses au Lupanar. Maintenant qu'elle y pensait... Elle aurait pu faire les trois.
- Sache que je n'ai pas besoin de tes sournoises paroles pour réussir. Encore moins de ton respect.
Leyria avait comprit depuis longtemps qu'elle devrait créer sa propre image seule. Elle ne voulait pas devenir la gentille petite femme qui respectait à la lettre les ordres qu'un homme pourrait lui donner et faire ses devoirs de femme, en autre se marier et pondre des gosses pour pleinement satisfaire le mari. Tout cela sans broncher bien sûr. C'était vous dire qu'elle préférait mourir que de suivre ce chemin qu'on lui avait prescrit avant même sa naissance...
Elle souhaitait plutôt qu'on la regarde comme une femme forte qui n'a pas besoin de faire sa réputation dans l'ombre d'un homme. Elle voulait qu'on lui donne les rennes de sa vie. C'est pour cela qu'elle fuguait, ne respectait les règles de son père et jouait parfois les pestes. Car elle pensait que c'était cette façon extrême qui lui permettrait d'y arriver.
Dans tous les cas qu'il soit réellement sexiste ou non, elle voulait qu'il soit hors de sa vue au plus vite et si il ne pouvait pas le faire seule, il y avait une solution à tout. Alors, elle ordonna d'une voix forte :
- Gardes ! Sortez moi ce déchet. Pauvre homme, il ne peut tenir sur ses deux jambes...
Les gardes vinrent dans le salon et s'exécutèrent.
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
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'Audace' :
'Audace' :
Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Alduis avait le plus grand mal à ne pas se rouler par terre sous le coup de la douleur. Son visage, après être passé par toutes les couleurs, était à présent blanc comme un linge, les traits encore tirés par une douleur telle qu’il avait rarement ressentie.
Mais petit à petit, au prix d’efforts surhumains, il parvenait lentement à reprendre contenance. Suffisamment, en tout cas, pour parvenir enfin à reprendre une respiration et à ouvrir la bouche. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour la voir à sa place ! Comment se serait-elle débrouillée, elle qui se moquait ouvertement, si leurs rôles avaient été inversés ? Comment aurait-elle supporté la douleur ? Il siffla entre ses dents, expirant lentement pour tenter d’endiguer les vagues de souffrance qui continuaient d’émaner dans tout son corps.
- Tu es pathétique.
Alduis releva les yeux vers elle. Des yeux encore embués, mais remplis d’une froide fureur. Et elle osait le tutoyer ! Elle osait le menacer avec sa petite dague ! Alors qu’il aurait pu si facilement attraper son joli petit poignet et le casser net. Il n’aurait pas hésité une seconde, si elle avait essayé de le frapper à nouveau. Il repassa au vouvoiement sans plus de cérémonie. Et dans ses mots, tout son mépris contenu ressortait :
- Qu’est-ce que vous comptez faire maintenant, avec votre joli couteau ? M’attaquer ? M’émasculer ? Mais je vous en prie. Vous n’aurez qu’à leur dire, quand on vous demandera des comptes, que je vous aies dit que vous n’étiez pas taillée pour la guerre. Vous verrez ce qu’ils diront.
Il ne l’avait pas attaquée. Il n’avait été que franc. La vérité ne lui plaisait pas ? sa description de la guerre entâchait ses rêves de gloire ? Elle se fourvoyait. Sur toute la ligne. Jamais elle ne pourrait se faire une place dans la société de cette manière. Alduis ne voyait pas pourquoi une femme n'aurait pu porter l'uniforme militaire, au contraire. Tant qu'elle savait manier une arme. Certaines mériteraient même davantage leur place que certains hauts gradés. Mais cet avis-là était loin d'être partagé par la majorité.
- Nous aurions très bien pu discuter de tes mésaventures au lupanar, par exemple.
Alduis expira l’air de ses poumons d’un coup mais ne répondit pas. Ce qui se passait au lupanar et dans son lit, c'était ses affaires. Il réussit enfin à repasser à genoux, mais de nouveau, dut faire une pause stationnaire pour attendre que la douleur se stabilise.
- Quand je dis que vous n'êtes pas taillée pour la guerre, c'est exactement de ça que je parle. Regardez-vous. Vous pensez que vous garderiez votre virginité longtemps, là-bas ?
Elle n'avait jamais vu de morts, soit. C'était une chose qui s'arrangeait rapidement, tout compte fait. Rien ne valait la pratique. Mais au milieu de tous ces hommes qui ne voyaient pas d'horizon féminine durant des mois, que pensait-elle ?
Elle n'avait pas besoin de son respect. Parfait. Puisqu'elle ne l'avait pas.
- C'est là que vous faites erreur, dit-il malgré tout. Le respect, c'est l'honneur. Et l'honneur, c'est la dignité d'un homme. Ou d'une femme.
Alduis avait beaucoup d’ennemis, et tous méritaient d’être affrontés. Pour bien détester quelqu’un, il fallait le respecter. Or, il méprisait la jeune femme. Pour exploiter sans gloire ses points faibles, pour s'asseoir sur la loyauté. Une victoire gagnée sans difficulté ne méritait pas reconnaissance. La beauté d'un duel ne valait que par la force de l'adversaire.
Soudain, elle appela les gardes. Qui arrivèrent quelques secondes plus tard à peine et le saisirent sous les aisselles pour le redresser, comme elle le demandait.
- Je peux me débrouiller tout seul, siffla-t-il entre ses mâchoires crispées en se dégageant d’un mouvement vif, rangeant dans un coin de sa tête les restes diffus de douleur.
En se tenant droit le plus possible, il se planta devant elle. Les yeux dans les yeux. Ils étaient de nouveau au même niveau. Il la regarda des pieds à la tête. Il ne daigna pas faire le moindre geste.
- La prochaine fois que vous invitez quelqu’un, Leyria, tâchez de vous souvenir comment doit se comporter un hôte.
Après tout, n’était-ce pas elle qui l’avait invitée ? A quoi s’était-elle attendue ?
- Sur ce, je ne vous souhaite pas une bonne journée.
Et il quitta le salon, avec sa démarche cadencée de militaire aguerri, que la douleur ne suffisait pas à altérer.
Mais petit à petit, au prix d’efforts surhumains, il parvenait lentement à reprendre contenance. Suffisamment, en tout cas, pour parvenir enfin à reprendre une respiration et à ouvrir la bouche. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour la voir à sa place ! Comment se serait-elle débrouillée, elle qui se moquait ouvertement, si leurs rôles avaient été inversés ? Comment aurait-elle supporté la douleur ? Il siffla entre ses dents, expirant lentement pour tenter d’endiguer les vagues de souffrance qui continuaient d’émaner dans tout son corps.
- Tu es pathétique.
Alduis releva les yeux vers elle. Des yeux encore embués, mais remplis d’une froide fureur. Et elle osait le tutoyer ! Elle osait le menacer avec sa petite dague ! Alors qu’il aurait pu si facilement attraper son joli petit poignet et le casser net. Il n’aurait pas hésité une seconde, si elle avait essayé de le frapper à nouveau. Il repassa au vouvoiement sans plus de cérémonie. Et dans ses mots, tout son mépris contenu ressortait :
- Qu’est-ce que vous comptez faire maintenant, avec votre joli couteau ? M’attaquer ? M’émasculer ? Mais je vous en prie. Vous n’aurez qu’à leur dire, quand on vous demandera des comptes, que je vous aies dit que vous n’étiez pas taillée pour la guerre. Vous verrez ce qu’ils diront.
Il ne l’avait pas attaquée. Il n’avait été que franc. La vérité ne lui plaisait pas ? sa description de la guerre entâchait ses rêves de gloire ? Elle se fourvoyait. Sur toute la ligne. Jamais elle ne pourrait se faire une place dans la société de cette manière. Alduis ne voyait pas pourquoi une femme n'aurait pu porter l'uniforme militaire, au contraire. Tant qu'elle savait manier une arme. Certaines mériteraient même davantage leur place que certains hauts gradés. Mais cet avis-là était loin d'être partagé par la majorité.
- Nous aurions très bien pu discuter de tes mésaventures au lupanar, par exemple.
Alduis expira l’air de ses poumons d’un coup mais ne répondit pas. Ce qui se passait au lupanar et dans son lit, c'était ses affaires. Il réussit enfin à repasser à genoux, mais de nouveau, dut faire une pause stationnaire pour attendre que la douleur se stabilise.
- Quand je dis que vous n'êtes pas taillée pour la guerre, c'est exactement de ça que je parle. Regardez-vous. Vous pensez que vous garderiez votre virginité longtemps, là-bas ?
Elle n'avait jamais vu de morts, soit. C'était une chose qui s'arrangeait rapidement, tout compte fait. Rien ne valait la pratique. Mais au milieu de tous ces hommes qui ne voyaient pas d'horizon féminine durant des mois, que pensait-elle ?
Elle n'avait pas besoin de son respect. Parfait. Puisqu'elle ne l'avait pas.
- C'est là que vous faites erreur, dit-il malgré tout. Le respect, c'est l'honneur. Et l'honneur, c'est la dignité d'un homme. Ou d'une femme.
Alduis avait beaucoup d’ennemis, et tous méritaient d’être affrontés. Pour bien détester quelqu’un, il fallait le respecter. Or, il méprisait la jeune femme. Pour exploiter sans gloire ses points faibles, pour s'asseoir sur la loyauté. Une victoire gagnée sans difficulté ne méritait pas reconnaissance. La beauté d'un duel ne valait que par la force de l'adversaire.
Soudain, elle appela les gardes. Qui arrivèrent quelques secondes plus tard à peine et le saisirent sous les aisselles pour le redresser, comme elle le demandait.
- Je peux me débrouiller tout seul, siffla-t-il entre ses mâchoires crispées en se dégageant d’un mouvement vif, rangeant dans un coin de sa tête les restes diffus de douleur.
En se tenant droit le plus possible, il se planta devant elle. Les yeux dans les yeux. Ils étaient de nouveau au même niveau. Il la regarda des pieds à la tête. Il ne daigna pas faire le moindre geste.
- La prochaine fois que vous invitez quelqu’un, Leyria, tâchez de vous souvenir comment doit se comporter un hôte.
Après tout, n’était-ce pas elle qui l’avait invitée ? A quoi s’était-elle attendue ?
- Sur ce, je ne vous souhaite pas une bonne journée.
Et il quitta le salon, avec sa démarche cadencée de militaire aguerri, que la douleur ne suffisait pas à altérer.
Alduis de Fromart- Aristocratie
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Re: [8 décembre 1597] Romanesque histoires d'épées [Terminé]
Elle eut un sourire en coin. Si la plupart venait à apprendre leur rencontre et que certains d'entre eux osent dirent quoique ce soit sur son comportement n'étant pas digne d'une femme à la cour, elle n'hésiterait pas à leur faire sentir, à leur tour sa jambe dans leur entre-jambe.
Cette pensée paraissait excessif mais elle n'avait pas peur des conséquences de ce geste violent, de plus elle ne savait parfois pas contrôler sa colère. Dans tous les cas, elle ne les laisserait pas ruiner son image. Elle savait qu'elle ne pouvait malheureusement pas mettre fin à toutes ces rumeurs, moqueries et donc elle les laissait passer. Elle se fichait bien de leurs opinions bien que pour la majorité soient peu flatteuses, mais qu'ils ne viennent pas lui parler de cela devant elle puisqu'ils le regretteraient rapidement...
Elle dit d'un ton sec et glacial :
- Fermez la.
Leyria grinça des dents quand il vint à parler des hommes en chien qu'elle croiserait si elle allait au front. Jamais elle ne se laisserait abuser par un homme encore moins sexuellement. C'était son pire cauchemar. Elle était la raison principale de son refus au mariage en plus arrangé... La nuit de noce.
Qu'il se taise ! Qu'il se taise ! Qu'il se taise !
Elle se retenu au mieux de ne pas lui planter sa dague dans son bide. C'est pour cela qu'elle appela ses gardes pour se charger de lui et l'emmené loin d'elle avant qu'elle ne craque une nouvelle fois.
Elle lui jeta son regard des plus noirs et répliqua :
- Et vous, tâchez de vous comporter comme un invité.
Du moins ce conseil était dédié pour les autres insouciants qui par malheur décidait d'inviter dans leur demeure une ordure pareille. Autant dire qu'il n'était plus la bienvenue ici.
Elle eut un sourire en coin et répondit avec énormément de moquerie :
- Moi de même, mon cher.
Quand il fut enfin partit, elle lâcha un long soupire de soulagement et légèrement de colère.
. . .
Et si il avait raison ?...
Si elle n'était vraiment pas taillée pour la guerre ?...
Si elle était réellement incapable de gagner la moindre parcelle de respect ?...
Si elle n'était que destiné à être marié de force ?...
Elle chassa rapidement ses remises en question de son esprit et se jura de lui prouver le contraire.
Cette pensée paraissait excessif mais elle n'avait pas peur des conséquences de ce geste violent, de plus elle ne savait parfois pas contrôler sa colère. Dans tous les cas, elle ne les laisserait pas ruiner son image. Elle savait qu'elle ne pouvait malheureusement pas mettre fin à toutes ces rumeurs, moqueries et donc elle les laissait passer. Elle se fichait bien de leurs opinions bien que pour la majorité soient peu flatteuses, mais qu'ils ne viennent pas lui parler de cela devant elle puisqu'ils le regretteraient rapidement...
Elle dit d'un ton sec et glacial :
- Fermez la.
Leyria grinça des dents quand il vint à parler des hommes en chien qu'elle croiserait si elle allait au front. Jamais elle ne se laisserait abuser par un homme encore moins sexuellement. C'était son pire cauchemar. Elle était la raison principale de son refus au mariage en plus arrangé... La nuit de noce.
Qu'il se taise ! Qu'il se taise ! Qu'il se taise !
Elle se retenu au mieux de ne pas lui planter sa dague dans son bide. C'est pour cela qu'elle appela ses gardes pour se charger de lui et l'emmené loin d'elle avant qu'elle ne craque une nouvelle fois.
Elle lui jeta son regard des plus noirs et répliqua :
- Et vous, tâchez de vous comporter comme un invité.
Du moins ce conseil était dédié pour les autres insouciants qui par malheur décidait d'inviter dans leur demeure une ordure pareille. Autant dire qu'il n'était plus la bienvenue ici.
Elle eut un sourire en coin et répondit avec énormément de moquerie :
- Moi de même, mon cher.
Quand il fut enfin partit, elle lâcha un long soupire de soulagement et légèrement de colère.
. . .
Et si il avait raison ?...
Si elle n'était vraiment pas taillée pour la guerre ?...
Si elle était réellement incapable de gagner la moindre parcelle de respect ?...
Si elle n'était que destiné à être marié de force ?...
Elle chassa rapidement ses remises en question de son esprit et se jura de lui prouver le contraire.
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