[24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
Il se tourna et se retourna les méninges à toute allure. Qu’avait-il loupé ? Une erreur, si vite ? Ils avaient à peine commencé ! Comment voulait-elle qu’il réussisse, alors que dès les premiers pas, il faisait déjà une bévue ? Par dessus tout, il était incapable de dire ce qu’il avait raté. Il ne lui avait pas écrasé le pied, or c’était ce que son regard lui évoquait.
Il cherchait toujours, planté comme un idiot - il ne pouvait certainement pas marcher et penser en même temps ! -, quand Bérénice vint à son aide. Il ouvrit grand les yeux. Le baise-main ! Bon sang, c’était cela ! Le baise-main ! Il fallait dire que cela lui était toujours passé au-dessus de la tête et que ce n’était pas sur le champ de bataille qu’il aurait pu s’entraîner à en faire. Ce qui lui convenait très bien, d’ailleurs.
Encore un argument pour contrer Eldred ! Les femmes attendaient plein d’attentions de toutes sortes. Il fallait faire ci, ne surtout pas oublier cela, et qu’est-ce qu’elles étaient susceptibles ! Il y avait vite fait de passer pour le dernier des goujats. Les soldats s’en contrefichaient pas mal, eux, et personne ne risquait de se vexer pour un malheureux baise-main passé à la trappe.
Mais il s’exécuta néanmoins et inséra dans sa liste mentale ce détail compromettant.
Première étape : le baise-main.
Seconde étape : la conversation.
Il ne savait pas laquelle des deux parties lui plaisait le plus. Ou bien, plus justement, lui déplaisait le moins. Sûrement les choses étaient-elles plus justes dans ce sens-là.
La conversation reprit ensuite normalement. Bérénice continuait de garder son rôle de Florentyna de Monthoux. Alduis avait beau se le répéter, il trouvait toujours la situation aussi bizarre. Mais Bérénice était peut-être la membre la plus têtue de la famille Fromart et il sut bien vite qu’il ne parviendrait pas à la faire changer d’avis. Il n’avait plus qu’à s’y plier.
Dans ce cas… il appliqua les conseils d’Eldred et lui demanda ce qu’elle aimait faire. Ce qui ne l’aida pas beaucoup. Alduis n’allait jamais au théâtre, ni aux expositions. Les arts ne le simulaient pas outre mesure, parce que cela lui rappelait surtout qu’il n’avait aucun talent dans le domaine.
Quant à la lecture… parfois il lisait. Mais cela n’occupait pas assez ses pensées qui revenaient toujours à la charge. Il se râcla la gorge. Qu’était-il censé dire maintenant ? Il supposait qu’il devait réagir. A défaut de mieux il hocha la tête.
De nouveau, ce fut Bérénice qui vint à sa rescousse pour l’aider à relancer la conversation. Son courage était encourageant. Est-ce qu’elle l’aiderait, ce soir aussi ? Est-ce qu’elle serait là pour approuver ce qu’il disait, ou lui écrasait les pieds s’il faisait un impair ? Il l’espérait fort.
— Et vous, qu’appréciez-vous faire lorsque vos devoirs ne vous entraînent pas sur les champs de bataille ?
Alduis réfléchit quelques secondes. Il ne savait pas vraiment lui-même. Même si, dans l’immédiat, plusieurs choses lui venaient à l’esprit, il avait conscience de ne pas pouvoir les dire.
S’entraîner. Passer du temps avec Alexandre. Et s’entraîner encore. Et puis, aussi... Son visage s’illumina d’un seul coup. Cela il pouvait le dire sans risque !
— L’équitation ! Ma jument s’appelle Courage !
Il n’aurait su dire pourquoi mais penser à Courage le rendait toujours plus loquace. Comme il avait bien compris qu’une conversation devait s’alimenter - une question, une réponse, puis une autre question - il demanda :
— Vous êtes déjà montée à cheval ?
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
Bérénice de Fromart-Aussevielle, 26 ans
Alduis s’était plié bon gré mal gré au baise-main. C’était comme ça, on ne pouvait pas y échapper. Puis la conversation débuta par les passe-temps. Bérénice tenta de se conformer le plus possible à ce qu’elle connaissait de la jeune femme, mais c’était finalement bien peu. Tant pis, elle improviserait pour le reste.
Une fois sa réponse émise le silence commence à s’étirer suffisamment pour qu’elle remarque le son caractéristique d’un pic-vert à la recherche de son déjeuner. Alduis hocha la tête en guise de réponse et elle lui retourna la question de peur de le plonger dans un état de panique. À nouveau l’oiseau heurta le tronc de son bec puis son frère s’exclama soudainement comme s’il venait de trouver la réponse à un problème fort complexe.
Bérénice acquiesça avec un sourire jouant son rôle, mais réellement ravi de le voir prendre part à la discussion avec plus d’en train.
— Oh oui, bien sûr! Cela m’arrive d’effectuer quelques promenades ! Nous pourrions peut-être prévoir cela ?
Son père s’était renseigné sur ce sujet et il lui avait affirmé que c’était là quelque chose qu’elle pratiquait. Elle était sûre que cela plairait à Alduis de l’apprendre.
— C’est un joli nom Courage! C’est elle qui vous accompagne lorsque vous partez ?
Elle chassa l’image d’une lance s’enfonçant dans le poitrail de l’étalon bai de son mari, le projetant à terre. Elle devait se concentrer sur sa mission. C’était la seule chose qui comptait.
— On dit grand bien de vous sur vos compétences guerrières, Alduis...
Bérénice marqua une pause et opta pour un sujet gênant, car elle connaissait déjà sa position sur le sujet.
...J’espère que la situation en Djerdan se dénouera et que vous n’aurez pas à partir trop précipitamment pour le front. avoua-t-elle dans un regard larmoyant qu’elle n’avait pas besoin de feindre.
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
Au moins ne se débrouillait pas si mal que cela ! Ce n'était pas grand chose, mais il n'était pas peu fier d'avoir trouvé quelque chose à dire. Et Bérénice acquiesçait justement. Elle conservait son rôle mais il prit cela comme un signe d'encouragement pour la suite. Lui-même se sentait plus à l'aise dans leur petit jeu de mise en scène. C'était toujours aussi bizarre, mais cela devenait plus simple de minute en minute.
Une balade en cheval... C'était réjouissant ! Même s'il avait du mal à s'imaginer une autre femme que Bérénice, il n'aurait jamais refusé, alors il hocha vivement la tête.
Cela ne l'empêcha pas de chercher quoi dire par la suite. Bérénice relança la conversation fort habilement. Il eut à peine le temps de se creuser la tête.
— C'est important le courage, répondit-il sérieusement avec un hochement de tête, avant de faire un mouvement négatif : Non, elle reste là...
Il préférait. Et puis, comme ça, si Bérénice n'était pas là, un jour, quand il rentrerait, il aurait toujours une présence rassurante dans les écuries. Au moins, il était sûr que rien ne pouvait lui arriver.
Bérénice garda le silence quelques instants. Alduis ne reprit pas le rythme de la conversation. Une question, une réponse, puis encore une autre question. C'était un concept simple, certes, mais c'était quand même dur à appliquer.
— On dit grand bien de vous sur vos compétences guerrières, Alduis...
— Je... crois, oui.
Ce n'était pas la première fois qu'on le lui disait bien sûr, mais cela le déstabilisait toujours un peu. La jeune femme enchaîna, d'une voix qui de teinta de désespoir. Qui n'était pas seulement feint. Il se racla la gorge. Elle priait que cela n'ait pas lieu et lui espérait que tout cela vienne bientôt. Sûrement aurait-il dû museler sa franchise en répondant :
— Les champs de bataille me manquent.
Et il ne se sentait pas vraiment à sa place. Ni vraiment vivant.
— C'est très différent de vivre ici. Sur les champs de bataille, c'est beaucoup plus simple. Une fois qu'on a vu la mort sous toutes ses formes, avec les corbeaux qui viennent arracher des mor...
Il remarqua alors le regard de Bérénice et s'arrêta brutalement. En se mordant la lèvre.
— Ah... euh... je suppose que... je devrais éviter de lui raconter ça... C'est ça ?
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
Bérénice de Fromart-Aussevielle, 26 ans
Parler de sa jument le dérida un peu. C’était un sujet naturel qu’il prenait toujours plaisir à aborder, elle le savait et c’était pour cela qu’elle avait orienté leur discussion là-dessus.
— Oh oui vous avez raison ! s’exclama-t-elle en s’agrippant un peu plus à son bras pour se rapprocher vous savez à quoi tout cela me fait penser ? Aux aventures du célèbre Trestinian ! Vous lui ressemblez d’ailleurs quelque peu à prôner ainsi le courage. Les avez-vous lus ?
Elle pencha la tête en attendant sa réponse puis poursuivit :
— C’est un auteur que j’apprécie énormément. Quel talent ! Et une personnalité si lumineuse ! Votre père vous l’aura peut-être dit, mais j’apprécie le mécénat et il est l’un de ceux que je soutiens. Si cela ne vous ennuie, pourrais-je l’inviter à Fromart de temps à autre ? Vous pourriez le rencontrer si le cœur vous en dit !
Bérénice-Florentyna s’inquiéta ensuite de son départ pour le front djerdan. Elle le savait, ce n’était guère qu’une question de mois désormais avant que tout ne s’accélère. Maigre consolation, elle savait désormais que Démétrius resterait avec elle et que la nouvelle risquait fort de l’assombrir un peu plus. Bien entendu, elle s’était parfaitement attendue à la réponse qu’il formula. Elle écouta attentivement, se plongeant dans ses grands yeux bleus limpides. Tout comme elle savait que c’était là un sujet sensible qui inévitablement dériva sur des détails sordides. Ses prunelles s’agrandirent peu à peu en essayant de lui faire passer un avertissement silencieux de son regard appuyé, ce qui… fonctionna finalement. Elle hocha vigoureusement la tête pour valider sa déduction et enfonça le clou avec une déclaration qu’il n’apprécie guère.
— Je pense que je peux comprendre… répondit-elle pensivement avant de poursuivre dans un sourire bienveillant je prierai chaque vous pour vous, Alduis. Pour que notre Seigneur veille sur vous et vous ramène sain, sauf et victorieux.
Elle-même avait pris l’habitude de le faire pour Démétrius. Non pas qu’elle soit devenue particulièrement dévote, mais lui l’était et elle savait que c’était très important pour lui. Alors si là-haut quelqu’un l’entendait et voulait veiller sur lui, elle s’y pliait de bonne grâce. Désormais elle ne savait plus trop quoi penser. Devait-elle en déduire qu’il n’y avait personne comme le penser son père et son frère puisque son époux avait été gravement blessé malgré sa piété et toutes ses vertus ? Ou bien était-ce justement grâce à une intervention divine qu’il était revenu malgré tout en vie ? Même s’il était désormais différent et que les temps étaient durs, elle n’échangerait pour rien le bonheur qu’elle avait eu à le retrouver, y compris brisé.
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
— Eh bien… à vrai dire, je… ne lis pas beaucoup. (Il hésita puis se décida à poser une question.) Qu’est-ce que ça raconte ?
Il hocha la tête pour répondre à la seconde question. Elle pourrait bien faire ce qu’elle voulait, à vrai dire, il ne se sentait certainement pas le droit d’exercer un quelconque droit sur elle. Encore moins en sachant qu’il ne serait jamais le mari qu’elle aurait espéré.
— Bien sûr, répondit-il.
Mais le rencontrer… Il se sentirait terriblement bête et il savait déjà qu’il fuierait cette rencontre comme la peste, en allant se réfugier dans les écuries - avec Courage - ou dans la salle d’entraînement pour se défouler contre un adversaire imaginaire.
Au fond, cet entraînement verbal était tout sauf inutile. Il s’en rendait compte tandis que Bérénice lui jetait un regard sans équivoque pour lui intimer de ne pas continuait sur cette voie. Alors il rectifia ses propos. Mais ce ne fut que pour mieux tomber dans le piège suivant, comme elle lui indiquait qu’elle prierait pour lui lorsque la guerre serait déclarée. Il répondit sans réfléchir :
— Oh non, c’est inut... (Il avisa le regard de sa sœur, s’arrêta aussitôt et se reprit en cours de route.) ... euh oui, d’accord. Je vous remercie.
Il ajouta ce sujet sur la liste des choses à éviter d’aborder le soir même. Ne pas raconter trop en détails les champs de bataille. Et ne pas refuser les prières qu’elle lui offrirait non plus. Bon. C’était somme toute relativement logique. Ce ne devrait pas être impossible à faire, avec un peu de concentration… Il avait quand même la sensation de ne pas être à la hauteur. Il soupira et quand il reprit la parole il avait abandonné son rôle de fiancé - ce qui n’était pas très probant, de toute manière.
— Nicie… Tu penses vraiment que… j’en suis capable ?
Et s’il faisait cela ce soir ? Il secoua la tête.
— Tu m’arrêteras, hein, si je dis quelque chose qu’il ne faut pas dire ?
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
Bérénice de Fromart-Aussevielle, 26 ans
Bérénice était sûre qu’il ne connaissait pas les romans de Boréalion, c’était l’occasion où jamais de lui en parler. Au moins il n’aurait pas à lui poser cette question ce soir ou un autre jour. Personnellement, elle n’appréciait pas ces histoires dignes de contes pour enfants mais son frère adorait les histoires qui finissaient bien. Quelque part, il avait gardé son âme d’enfant quant à elle, elle l’avait rangé dans un coffre avec Lettilia.
— Cela parle des aventures d’un chevalier dénommé Trestinian et de sa belle Mathilde. Vous devriez essayer, je pense que cela pourrait vous divertir.
Difficile de dire qui de Bérénice ou de « Florentyna » parlait là. Il pourrait toujours se renseigner auprès d’Alexandre qui devait connaitre ces livres par cœur. Elle reposa la discussion littéraire à la bibliothèque et s’aventura sur un véritable champ de bataille. Elle savait que sa langue fourcherait. Les entrainements n’étaient-ils pas là pour que la réalité vous paraisse plus simple. Bien entendu, il fonça droit sur l’écueil. Elle fronça les sourcils férocement et toussa pour l’arrêter. Puis acquiesça finalement avec un sourire. Il s’en souviendrait désormais.
— Bien sûr que tu en es capable, Alduis. déclara-t-elle en se hissant sur la pointe de ses pieds pour embrasser sa joue lacérée. Mon grand frère préféré peut tout réussir pour peu qu’il le décide.
Elle avait dit cela avec une profonde assurance et pour cause, elle le croyait réellement. Alduis était capable du meilleur lorsqu’il se faisait confiance, et elle croyait son père qui ne cessait de répéter que la fortune favorisait les audacieux.
— Quand tu sautes au-dessus d’un tronc ou que tu traverses une rivière avec Courage, tu ne te dis pas qu’elle va freiner des quatre fers, n’est-ce pas ? C’est pareil, tu dois y aller en te disant que tout ira bien. Et puis je serai en face. Je ne te laisserai pas, tu peux me faire confiance, Alduis. Si tu trébuches, je ferai tinter mon verre avec mon couteau d’accord ?
Elle lui adressa un sourire encourageant et lui frotta le dos avec tendresse.
— Aller, viens, rentrons.
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Re: [24 décembre 1597, matin] - Les lames délient les langues [Terminé]
Il hocha juste la tête quand Alduis lui indiqua qu'il devrait les lire, sans répondre, et laissa Bérénice diriger le reste de la conversation. Un entraînement. C'était ce qu'elle avait dit : il s'entraînait, comme avant de monter sur un champ de bataille. Petit à petit, il faisait de toutes les choses à faire, ou ne pas faire.
Ne pas oublier le baise-main.
S'intéresser à elle et lui demander ce qu'elle aimait.
Éviter les sujets qui concernaient la guerre et la religion.
Il doutait quand même que cette conversation se passe sans accident. C'était si facile de blesser quelqu'un. Si les mots étaient aussi affûtés que les lames, comme disait Bérénice, alors il était dangereux de les manier sans les maîtriser parfaitement.
Mais Bérénice, elle, ne semblait pas en douter. Elle avait plus confiance en lui que lui-même. Cette certitude le rassurait et réchauffait son cœur. C'était comme si elle le voyait différemment de tous les autres. Devant ses yeux, il avait presque l'impression d'être un héros. Il hocha la tête avec plus d'assurance. Si sa sœur croyait en lui, si elle pensait que cette entrevue se passerait bien, il acceptait de le croire aussi.
Il ferait des efforts pour être un bon mari — à défaut d'être celui de tous les rêves des jeunes filles.
— Je te fais confiance, répondit-il sans l'ombre d'un doute.
Elle sourit, lui frotta le dos. Alduis hocha la tête alors qu'elle proposait de rentrer. Et ils regagnèrent le château.
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