Thomas de Selbiance

   
   THOMAS DE SELBIANCE
   

   
26 ans
Ce qui ne s'achète pas se conquiert
   

   DATE, LIEU DE NAISSANCE : 3 décembre 1571 à Selbiance▽ SIGNE ASTROLOGIQUE : Sagittaire ▽ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel ▽ CLASSE SOCIALE : Noblesse ▽ NATIONALITÉ : Monbrinien ▽ MÉTIER : Héritier du duché de Selbiance ▽ RÉFÉRENCE AVATAR : Salvador Fernández
   

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   Thomas

   

▽ Apparence ▽

   Thomas fait partie de ces gens sur lequel on se retourne. Même s'il apprécie plus le regard des femmes, il serait hypocrite et innocent de ne pas remarquer le regard de certains hommes sur ses épaules larges et ses fesses musclées. Ses cheveux sombres couronnent un visage angélique et sous ses sourcils épais, deux saphirs étincelants brillent à la place de ses prunelles. Sous son nez large, des lèvres charnues, que d'autres qualifieraient d'appétissantes, achèvent un visage attrayant si l'on omet la cicatrice qui part de la commissure droite pour remonter le long de sa joue. Ce qui aurait pu être une balafre immonde, n'a en réalité qu'ajouté de l'intérêt à celui qu'on lui portait déjà. Combien de fois a-t-il inventé un bobard éhontée ou travesti la réalité pour faire rêvasser une pucelle qui abandonna sa vertue en échange d'un conte sur les terribles combats qu'il avait mené dans les colonies ? Une gueule d'ange sublimée par une cicatrice de preux chevalier et aventurier. De quoi faire sauter le verrou de plus d'une ceinture de chasteté ! L'individu est donc bien fait de gueule, mais aussi de corps. Une belle musculature recouvre un corps assez grand et peu velu. Et même s'il a hérité de sa défunte mère, la régularité de ses traits et l'ébène des ses cheveux, c'est à son père qu'il doit sa haute taille.

   

▽ Caractère ▽

   C'est en creusant un peu la psyché du mec qu'on réalise que le phyisque avantageux de Thomas, dissimule une part bien sombre. Il sait être charmant et aimable au premier abord, et pourtant... Loin des idéaux de pureté, et même de piété, le jeune homme n'est pas ce que la morale sanctionne comme étant un type bien. Son dieu est l'argent et plus précisément celui qui gonfle ses chausses. Il n'est pourtant pas cupide, bien au contraire. Il aime dépenser ostensiblement ce qu'il possède et s'applique à accumuler les richesses pour que les fonds ne viennent pas à manquer. Et pour que les fonds ne manquent, la fin justifie les moyens. Même en étant issue d'une riche famille de l'aristocratie monbrinienne, habituée aux fastes et au confort, Thomas peut très vite passé pour un panier percé. Heureusement qu'il possède un talent naturel pour la négoce qui lui permet de ne jamais être à court d'or.
Et ce talent s'accompagne d'un sens aigü de la parole donnée, et une intransigeance envers quiconque viendrait à la bafouer. Une fois un contrat signé, malheur à celui qui ne l'honorera pas, et sa vie pourrait bien connaître une fin funeste et douloureuse. Et comme si cela ne suffisait pas, Thomas est de ceux qui visent toujours plus haut, et cette fois encore, la fin justifiera les moyens pour y parvenir.

   

▽ Formation, talents, activités ▽

   De par sa naissance, Thomas a eu accès à une éducation de qualité. Mathématiques, philosophie, histoire, héraldique, stratégie militaire, gestion de domaine et de sujets, son précepteur, bien que vieux et charriant une odeur douteuse, lui a inculqué tout son savoir. L'escrime, l'équitation et le tir lui furent enseigné en parallèle par un ancien mercenaire napolitain qui reconnut les mérites et le zèle du jeune nobliau pendant ses cours.
Son goût et son talent pour la négoce se sont développés avec les années. La position avantageuse de Selbiance, au sud de la Monbrinie, a fait se développer la ville à mesure que les grandes puissances européennes se sont implantés dans les Indes occidentales. Espagnols, français, portuguais et britanniques ont trouvés dans le port de Selbiance, une halte bienvenue dans leur périple entre les colonies et l'Europe. De fait la ville s'est développé via le commerce avec les empires coloniaux et durant l'adolescence de Thomas, entrepôt, marché couvert et grandes halles ont poussées comme des champignons sur le front de mer. Voyant les produits exotiques et l'or s'échanger sous son nez, le jeune homme fut pris d'un passion dévorante pour cet échange lucratif. Lorsqu'il réalisa le principe de taxe douanière, de permis de mouillage et de monopole, il s'y plongea corps et âme avec plus d'envie qu'entre les cuisses d'une fille peu farouche.

   

▽ Votre histoire ▽

Avertissement, passages sensibles:

   Selbiance. Selbiance la Belle, Selbiance la Grande. Cise au coeur du Golfe méridional de Monbrina (ou golfe de l'Espadon), la capitale du duché resplendit. Les pierres rouges de ses murailles lui ont values le surnom du Rubis de Monbrina. Les voiles des frégates et des galions se gonflent sur les eaux calmes de la baie qui fait face au port. Moults pontons font face à des entrepôts où dockers et marins déchargent leurs cargaisons avant d'aller dépenser leurs soldes dans les tavernes et auberges qui courent le long de la jetée. La silhouette élancée du château ducal domine la ville qui s'étend tel une toile d'araignées de la mer à la demeure du duc.

C'est dans cette élégante bâtisse, jadis véritable château-fort au donjon carré mais arrangé et modernisé par de talentueux architectes venus du Vieux Continent, que Thomas poussa son premier cri. Aîné de la famille et de fait héritier, il vit arriver deux autres enfants, son frère, Henri, et la cadette, Thalie. Ce chapitre pourrait narrer l'enfance du jeune Thomas, la compétition puérile qu'il se livra avec Henri pour prouver à leurs parents lequel des deux était le plus fort,  la mort de sa mère, la duchesse Philomène, lorsqu'il avait dix ans, la fois où il a cassé la gueule d'un prétendant trop insistant auprès de Thalie ou encore son dépucelage dans le boudoir d'une bourgeoise peu farouche et avide de jeunes jouvenceaux. Cependant, au-delà du fait que ces évènements ne sont pas des plus intéressants et risquent d'être particulièrement long à relater, il vaut mieux évoquer un pan de l'histoire de Thomas qu'il s'applique à embellir et à déguiser ; l'origine de sa cicatrice.

1590. Au lendemain de l'annexion de Zakros et alors que le Roi planifie déjà sa première campagne vers les terres iswylannes, Selbiance a vu s'ammarer de plus en plus de navires de la marine royale. Pas encore dans les confidences royales auxquelles son père, le Duc Richard de Selbiance, avait droit, Thomas flânait sur la jetée, le coeur léger et les bourses vidées par une prostituée goulue de la Rose Blanche, un bordel réputé de la cité, où riches marchands, capitaines de navire fortunés et nobliauds en mal de conquête aimaient se retrouver pour jouer aux cartes et trousser quelques filles de joie. Une bise tiède charriait les embruns salés depuis le Golfe de l'Espadon et le soleil déclinait lentement vers l'Ouest en teintant d'oranges les voiles des bateaux qui naviguaient à l'horizon. Insouciant, Thomas avait préféré fausser compagnie à la poignée de gardes qui lui collaient aux basques, ou plus précisément avait-il payé quelques frivoles pour les occuper le temps qu'il se glisse dans leur dos pour profiter un peu d'une tranquillité relative où les gaillards ne joueraient pas les chaperons.

Il longea les différents navires qui grinçaient sous le roulis paisible des vagues, s'attardant, là sur un étale de fruits, ici devant une échoppe branlante qui proposait des coquillages aux couleurs nacrées. Sans vraiment y prendre garde, il s'éloigna bien vite de son point de départ pour plonger dans les ruelles moins fréquentables du bout du port, là où les gueux venaient s'adonner aux mêmes loisirs que les riches, mais dans des taudis aux couleurs délavées et remplis de mauvais alcool et de prostituées édentées et au language ordurier. Et qu'arrive-t-il à un jeune écervelé, seul, trop bien habillé et trop propre, se promenant naïvement dans des recoins que même le Guet préfère contourner ? Quatre types à la mine patibulaire et sentant la vinasse de bas étage sortirent de l'ombre pour emboîter le pas de Thomas. Naïf jusqu'au bout des ongles, le jouvenceau ne remarqua le petit groupe que lorsque l'un d'eux, un chauve aux dents pourries, passa son bras flasque autour de son cou, libérant une odeur âcre de sueur.

T'es perdu, p'tit gars ?

La première réaction de Thomas fut de froncer le nez pour se retenir de dégobiller en humant le fumet peu ragoûtant de l'individu. L'odeur rendait hommage à l'apparence, et le fils du duc aurait presque put avoir un haut-le-coeur en découvrant la face couverte de petite vérole de l'importun. Etait-ce de la témérité ou un esprit encore enbué des courbes charnues de la charmante Eulalie, mais Thomas fit un pas de côté en tentant de repousser le gaillard en déclarant tout de go.

Evitez de me toucher, Monsieur. Vous sentez l'oignon et la charogne, Père me grondera si je rapporte cette odeur chez lui.

L'art de se faire des amis était une chose que le jeune Thomas maîtrisait mal. Malgré tout, le chauve se mit à rire, envoyant son haleine chargée en plein dans les narines du noble. C'est la première fois qu'il se trouva face à quelqu'un dont la bouche sentait le cul ... Et pas le plus propre dont il avait pu approcher le nez. L'étreinte de l'impudent se resserra autour de son cou et ses camarades, tout aussi puants et mal fagotés que le premier, s'approchèrent en ricanant comme des hyènes.

Oh ... Milles pardons, milord !

Un des acolytes du gros chauve aux cheveux roux et à l'accent anglais effectua une petite courbette maladroite sous le rire gras des autres malandrins. Puis, les rires s'estompèrent en un battement de cils et la lame épaisse d'une dague vint se placer sous le nez de Thomas. Son coeur se mit à cogner plus rapidement dans sa poitrine, alors qu'il réalisait, enfin, ce qui se tramait. Il était encerclé, le chauve tenait fermement la nuque du fils du duc au creux de son bras tandis qu'il agitait la lame.

Tu parles mal, petit.

Surpris, choqué, Thomas ne parvint plus à articuler le moindre mot, se contentant de secouer la tête de droite à gauche. Il se dit que sa dernière heure était arrivé, là, dans une ruelle moisie de la ville de son père, à peine dix-huit ans et on le retrouverait éventré au find fond du trou du cul de Selbiance. Il voulait hurler, les insulter et pourtant aucun son ne passa la barrière de ses lèvres. Il se maudit cent fois d'avoir voulu être seul dans ses bas-fonds peu recommandable. Et alors qu'il adressait une vaine prière muette au Tout Puissant pour le sortir de ce guêpier, il sentit la lame s'immiscer entre ses dents en crissant. Le chauve continauit sa menace, plein de morgue.

P'tet que j'peux te soulager de ta langue. Qu'est-ce t'en dis ?

Thomas n'osait plus bouger. Un son plaintif, synonyme du refus de la proposition, se fit entendre et fit rire son auditoire malintentionné. Le rouquin reprit alors la parole, proposant une alternative à l'amputation.

Peut-être que tu pourrais payer pour la garder ? Mon ami te la laissera contre tout ce que tu as de précieux. Or, argent, bijoux ... Un marché honnête qu'en dis-tu ?

La lame entre les dents, les yeux écarquillés de terreur, Thomas hocha la tête en dénouant d'une main fébrile la bourse qui pendait à sa ceinture. Elle tomba sur le sol en tintant, déclenchant un gloussement satisfait chez les quatre brigands. Ce fut comme le signal de départ du pillage. Les types se ruèrent en avant, palpant ses poches et arrachant quelques broderies au fil d'or qui bordaient son habit. En quelques instants, Thomas se retrouva en loques, déchaussé et soulagé de tout ce qui pouvait avoir un temps soit peu de valeur. Le britannique se pencha vers lui en souriant.

Je vois que vous avez le sens des affaires, Milord. Un plaisir de conclure ce marché avec vous. Allez-viens, Bouli.

Seulement, Bouli, le chauve qui pue pour les moins perspicaces, ne l'entendait pas de cette oreille. Il garda sa lame en place, soufflant et transpirant comme un boeuf en regardant d'un air mauvais le petit noble.

J'aime pas comment y cause !

Le roux leva les yeux au ciel avant de hausser les épaules en se détournant.

Le tues pas.

Le chauve hocha la tête avant de couler son regard vers celui azuré de Thomas. Il lui fit un petit clin d'oeil avant de donner un coup sec avec sa lame. Une gerbe de sang s'écrasa sur le visage déjà rougeaud de Bouli. Le goût métallique du sang remplace celui de la lame et un cri de douleur atroce résonna entre les murs sales de la ruelle. Le jeune homme aurait pu s'affesser si le chauve ne l'avait pas retenu pour lui envoyer un énorme coup de boule qui lui fit exploser la lèvre inférieure. La douleur était vive et Thomas avait l'impression d'avoir perdu un pan entier de son visage. Un dernier coup de poing dans le ventre acheva de le mettre au sol. Tandis qu'il sentait son sang se répendre sur les pavés crasseux, le pied de Bouli rencontra l'estomac de Thomas qui fut abandonner là, sous un concert de ricanements moqueurs qui se perdit dans l'air à mesure que le noble sombrait dans l'inconscience.

Il se réveilla au château. Qui et quand on l'avait trouvé ? Il n'en avait aucune idée. Comment il se retrouva dans son lit, avec un cataplasme énorme qui lui couvrait la joue ? Il ne chercha même pas à le savoir. Il trouva sa soeur à son chevet, entourée de servantes qui prévinrent le duc du réveil de son héritier. S'en suivit alors un sermon interminable sur l'imprudence, l'irresponsabilité et la bêtise dont avait fait preuve Thomas. Sans broncher, il encaissa la leçon, sachant parfaitement qu'elle était plus que méritée. Le lendemain, c'est le capitaine de la garde ducale et celui du Guet qui vinrent rendre visite à Thomas, pour prendre les informations qui leur permettraient de retrouver la piste des agresseurs. Amer, honteux mais revanchard, Thomas tenta d'être le plus précis dans ses descriptions, et il s'appliqua à retranscrire l'horrible trogne de Bouli et ses copains de la plus fidèle des façons.

Seize jours. Il fallut seize jours pour retrouver la petite bande qui se terrait dans une cave abandonnée près de l'arsenal. Seize jours, pendant lesquels Thomas sembla perdre toute la naïveté qui l'avait caractérisé avant d'avoir cette plaie qui lui lacérait le visage. Sa chair lui faisait mal, mais la sensation d'avoir été aussi crédule et ridiculement inoffensif lui procurait encore plus de douleur. Il se rendit aux geôles, jouxtant la caserne du Guet, pour confirmer leurs identités. Ils étaient bien là, observant d'un air mauvais le jeune homme qui les dévisageait depuis l'autre côté des barreaux. Thomas se tourna vers le capitaine du Guet qui se tenait droit comme un i à ses côtés.

Ont-ils été jugés ?
En effet. Coupables de vol, de recel et d'agressions violentes sur divers personnes. On a retrouvé un sacré butin dans leur cache. Ils en ont pour quelques jours, Monsieur. Ensuite ça sera la corde.
Peuvent-ils être emprisonnés au château, plutôt qu'ici ?

L'officier haussa un sourcil en observant le jeune homme qui avait formulé sa question avec un calme relevant presque de la candeur. Pourtant, il vit bien la détermination qui brillait tel un brasier au coeur des prunelles bleues de Thomas. Il se passa une main derrière la tête avant de bredouiller.

Eh bien ... Je ... J'imagine que oui, si vous le souhaitez.
Faites cela. Ils pourront prendre leurs "quartiers" dès aujourd'hui.
À vos ordres !

Ainsi fut fait, et la bande de brigands se retrouva au sous-sol du château de Selbiance. Les geôles, bien qu'anciennes, étaient toujours entretenues et Thomas put rendre visite à ses "amis" dès qu'ils emménagèrent. Flanqués de gardes, Thomas s'adossa au mur qui faisait face à la cellule de ses agresseurs et les toisa longuement en silence. Il finit par prendre la parole avec une pointe de dédain dans la voix.

Saviez-vous que le château de Selbiance possède une salle de torture immense ? Parmi les plus grandes de tout Monbrina. Et que notre bourreau a été au service de l'Inquisition pendant près de quatre ans ? Laissez-moi vous montrer.

Les gardes pénétrèrent dans la cellule avant de molester les quatre individus et les emmener là où leur serait donné la Question. Une vierge de fer trônait à côté d'instruments pointus et tranchants, bien rangés sur des crochets sortant du mur. Des tables et des chaînes parsemaient la pièce et chacun des brigands fut menotté à un coin de la pièce. D'un geste de la main, Thomas fit sortir les gardes de la pièce. Il se saisit d'un battoir hérissé de pointes et se mit à déambuler dans la pièce en faisant tournoyer l'instrument. Il passa devant Bouli et le rouquin et s'arrêta devant le troisième larron, un maigrichon aux cheveux marrons et gras qui lui collaient au front.

Je me souviens que c'est toi qui vidait mes poches avec en train. Tu m'as même pincé les couilles en rigolant.

Le gueux voulut dire quelque chose, mais le battoir s'abattit sur son coude, le disloquant dans un craquement sourd, bientôt remplacé par un hurlement strident. Thomas n'avait plus de candeur, ni d'insouciance, dans le regard, il n'y avait que de la haine et de la rancune. Il abattit son arme sur les bras enchainés au dessus de la tête du gaillard, qui s'évanouit peu après, ses bras entièrement couvert de bleus et d'ecchymoses. Un os saillait depuis son avant-bras tant les coups avaient été violents. Thomas s'approcha de son voisin, qui partageait des traits et la couleur dégoutante de sa chevelure avec sa première victime. Il donna un coup de menton vers l'inconscient aux bras brisés.

C'est ton frère non ?

Le type hocha la tête lentement avant de cracher un glaviot jaunâtre vers Thomas. En réponse, le battoir s'abattit en pleine figure du malheureux. Le sang gicla, tant du crâne que de l'arme qui se levait et tombait avec acharnement. Des croûtes végétales du cataplasme de Thomas tombèrent, révélant la cicatrice rougie qui courait depuis ses lèvres lorsqu'il se tourna, haletant vers le rouquin.

Vous savez ... Normalement, c'est le bourreau qui doit s'occuper de vous ... Mais je ne sais pas ce qu'il fait.

Il leva son battoir avec un sourire, un lambeau de chair encore accroché aux piques qui entouraient le manche. Il s'approcha du britannique lorsque la lourde porte grinça en dévoilant un homme replet aux tempes grisonnantes, tout de rouge vêtu.

Ah ! Arturo, vous voilà. J'ai du commencer sans vous.
Veuillez m'excuser, un chariot s'est renversé et ...
Allons, pas besoin de vous justifier. C'est surtout pour ces deux-là qu'il me faut votre savoir-faire.

Il désigna Bouli avec un petit sourire crispé.

Celui-ci. Il faudra le dépecer. Un grand amateur de lames comme lui, voilà qui me semble un châtiment des plus idoines.
Bien, Messire.

Thomas se planta devant le rouquin, un sourire sardonique déformant son visage. Il laissa tomber son battor au pied du captif avant de se pencher vers lui.

Et quand à toi, laisse-moi te proposer un marché. Sois tu me rends ce que tu m'as pris, soit je te fais arracher les yeux. Qu'en dis-tu ? Un marché honnête n'est-ce pas ?

Dans son dos, Arturo dépliait une petite sacoche en cuir, d'où il tira plusieurs petites lames qui choisissaient d'un oiel expert pour faire son office. Bouli protestait dans son coin, des sanglots s'étranglant dans sa gorge. Le rouquin resta un brin plus digne que son compère chauve.

Fais ce que tu veux, gamin. Toute ta vie tu porteras ton humiliation sur la gueule.

Thomas se redressa avant d'envoyer un grand coup de pied dans l'entrejambe de l'outrecuident. Un cri retentit entre les dents serrées du brigand avant que le jeune homme ne prononça sa sentence.

Alors nous allons reagrder notre ami puant se faire délester de sa peau ensemble.

Et ils regardèrent. Le bourreau s'appliqua à enlever l'épiderme par lamelles de chairs entières, sous les vociférations de Bouli. Et lorsque le rouquin tournait les yeux, Thomas lui tenait la tignasse pour qu'il ne manque aucun moment du spectacle dont, lui, ne loupait pas une miette. Puis lorsqu'il ne resta qu'un amas de chair vive et sanguinolente, pendant comme un jambon poisseux à son crochet, Thomas fit énucléer et castrer le rouquin, à vif. Son sourire ne disparut jamais en voyant sa vengance accomplie.


   

▽ Quelles envies de jeu ? ▽

   J'aime les rps où ils se passent des choses, qui ont des conséquences et qui font bouger le monde et le perso. Je n'ai rien contre les rps "taverne" de temps en temps, mais je préfère conclure des alliances, des contrats, un mariage, déclencher une guerre, comploter contre X ou Y. Du coup, je cherche juste à écrire un peu et à faire vivre pleinement sa vie au perso et si ça fait avancer le monde qui m'entoure c'est encore mieux.

   

▽ 5 points forts ▽

   * Charmeur
   * Commerçant
   * Courageux
   * Charismatique
   * Stratège

   

▽ 5 points faibles ▽

   * Dépensier
   * Arriviste
   * Rancunier
   * Intransigeant
   * Cruel

   ️ DABEILLE
   
   
   Derrière l'écran...
   

   
Âge ?
What we do in life, echoes in eternity
   

   PSEUDO : Gau ▽ FAIRE CONNAISSANCE ? : Pourquoi les dinosaures n'applaudissent pas ? Parce qu'ils sont morts (j'aime l'humour)
   

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Fiche terminée et prête pour l'inspection

Bonjour et bienvenue

Rose Blanche, un bordel réputé de la cité, où riches marchands, capitaines de navire fortunés et nobliauds en mal de conquête aimaient se retrouver pour jouer aux cartes

Aha ! Comme quoi, c'est possible ! Bon Nehalan n'ira quand-même pas y mettre son nez mais, son hypothétique proposition de jeu n'étais pas si dénuée de de sens .

qu'arrive-t-il à un jeune écervelé, seul, trop bien habillé et trop propre, se promenant naïvement

Ah cette description, j'en connais un qui devrais en prendre de la graine

Brrrr un charmant p'tit bonhomme que voilà en effet. Cette aventure avec les voleurs, ça fait froid dans le dos. Vaut mieux pas l'embêter lui.

En tout cas, au plaisir de se croiser en RP, et si une rencontre avec un petit poussin tout candide (mon autre compte) ou une zakrotienne "muette" presque mysanthrope t'intéresse, je suis toute ouïe.

Hello !

Alors... Brrrrrr... Aucune de mes deux petites chéries n'approuve d'infliger des souffrances gratuites... Et mon écrivain préfère éviter les risques même si ce serait professionnellement instructif de savoir ce que l'on peut ressentir en exerçant une telle vengeance (il est un peu perché, parfois). Ils n'aiment pas non plus la guerre et n'ont pas grand chose à comploter...

Enfin soit... A priori mes choupinets ne n'adoreront pas ton personnage mais moi je te souhaites la bienvenue parmi nous et j'ai hâte d'en savoir plus. Après... je ne vois pas trop comment on pourrait se croiser actuellement (j'ai la fiancée non-officielle du Ministre des Affaires étrangères, une ancienne sage-femme fugitive qui est tout à fait d'accord sur "la fin justifie les moyens" et un le plus grand écrivain de Monbrina) mais je ne suis pas fermée au cas où tu aurais un jour une idée !

Officiellement la bienvenue sur LPLR, Gau
J'espère que tu te plairas parmi nous En voilà un autre puissant seigneur qui, de ce que j'ai déjà lu, promet des affaires savoureuses - et ne semble pas toujours du genre commode Oh et impressionnant ton avatar ! Quel regard ! Et ce demi-sourire de l'ange ~
Je repasse demain matin avec le compte admin' pour lire ta fiche en détail et valider tout ça

Salutations et bienvenue !
Un personnage intéressant que voilà. J'imagine qu'il a déjà dû rencontrer le célèbre Ministre des Affaires étrangères et de la Guerre en la personne de Coldris de Fromart puisqu'il suit de très près tout ce qui touche (entre autre) aux douanes.

Je joue également sa fille, Bérénice d'Aussevielle qu'il pourrait éventuellement avoir rencontrer, Aussevielle étant une modeste cité de pécheurs accrochée aux collines non loin de la frontière mornoyenne. Digne héritière de son père, l'ambition coule dans ses veines et son objectif est d'obtenir le monopole du commerce maritime à terme, mais tout ceci n'est pour l'instant qu'un doux rêve.

Je joue également Kalisha de Monthoux, une ancienne Princesse Djerdanne mariée afin de sceller une alliance foireuse entre les deux nations.

Et Eldred Kjaersen, un esclave zakrotien dont le maître n'est autre que le Premier Conseiller.

Heyo !
Et bienvenue ~

C'est assez drôle, en lisant, Alduis et lui ont à la fois plein de points communs et plein de différences. Drôle de sensation.

Il lui fit un petit clin d'oeil avant de donner un coup sec avec sa lame. Une gerbe de sang s'écrasa sur le visage déjà rougeaud de Bouli. Le goût métallique du sang remplace celui de la lame et un cri de douleur atroce résonna entre les murs sales de la ruelle.

Et à côté, il y en a qui se foutent des coups de poignards dans le visage comme des grands tous seuls. Nous ne citerons personne.

Outre Alduis, je joue le roi de la forêt, psy à ses heures perdues, très attaché aux confitures (cette réputation de compet que ca lui fait des les premiers instants) et un pyromane.

En tout cas, peut-être serons-nous amenés à nous croiser inrp !
Au plaisir.

~

Bon Nehalan n'ira quand-même pas y mettre son nez mais, son hypothétique proposition de jeu n'étais pas si dénuée de de sens

T'inquiète, Alduis a développé des techniques de compet pour l'éviter, il peut les lui transmettre

Hey !
Me revoilà pour ta fiche, c'est parti

Sous son nez large, des lèvres charnues, que d'autres qualifieraient d'appétissantes, achèvent un visage attrayant si l'on omet la cicatrice qui part de la commissure droite pour remonter le long de sa joue.

Et une sacrée "gueule" en effet ! Et pas au mauvais sens du terme, il en impose Mais Thomas aura bonne compagnie en matière de personnages cabossés sur LPLR, on ne manque pas d'invalides / défigurés etc ¤

Loin des idéaux de pureté, et même de piété, le jeune homme n'est pas ce que la morale sanctionne comme étant un type bien. Son dieu est l'argent

Oh lala ça annonce la couleur ! J'adore (la couleur et l'odeur, quoiqu'on dise que l'argent n'en a pas)

La position avantageuse de Selbiance, au sud de la Monbrinie, a fait se développer la ville à mesure que les grandes puissances européennes se sont implantés dans les Indes occidentales. Espagnols, français, portuguais et britanniques ont trouvés dans le port de Selbiance

Très intéressant tout ça ! Tu pourras éventuellement avoir des liens avec Juan de la Vega (l'ambassadeur d'Espagne), la reine Alma d'Espagne en personne, la famille Cassin ou encore Donna Despina, si ça te branche et les joueurs aussi De mon côté, le roi va bien évidemment se pencher aussi sur tout ça et apprécier surveiller l'étendue dudit négoce

Thomas flânait sur la jetée, le coeur léger et les bourses vidées par une prostituée goulue de la Rose Blanche, un bordel réputé de la cité, où riches marchands, capitaines de navire fortunés et nobliauds en mal de conquête aimaient se retrouver pour jouer aux cartes et trousser quelques filles de joie.

On ne dira jamais assez toutes les bonnes affaires qui se nouent dans le cadre d'un bordel héhé

Awtch, et la scène de sa mutilation, j'en ai serré les dents... Oh lala, et la cruauté de la vengeance qui suit est largement à la hauteur, faut pas chercher les Selbiance ! Thomas a l'air passé maître en matière de torture, merci les bourreaux de l'Inquisition pour la formation xD

Le bourreau s'appliqua à enlever l'épiderme par lamelles de chairs entières

J'connais un certain sorcier amateur de strip-tease magiques à qui ça doit rappeler des choses, ça

Et +1 pour les dinosaures J'ajouterais aussi parce que les T-rex ont de trop petits bras

C'est donc tout bon pour ta fiche ! Voilà officiellement Thomas validé, félicitations Je file lui ajouter la couleur bleue de son groupe et noble sang

Tu peux dès à présent te lancer en jeu ! N'hésite pas à aller zyeuter les fiches des autres personnages, et à contacter les membres dont les personnages t'intéressent pour des RP, par exemple à la suite de leur fiche de liens si le perso en a une... ou encore en les taggant dans Demander un RP ou bien évidemment sur le "Discord" du forum ! Nous avons juste deux joueurs - la reine Alma d'Espagne (en mission diplomatique à Monbrina) et Augustin Carpentier / Eymar Sartyre (qui joue un courtisan, ce qui pourrait éventuellement être intéressant pour toi ?) - parmi nous qui ne fréquentent pas le "Discord"... Mais ils sont tout à fait actifs par MP si tu souhaites les contacter pour des liens ¤

Il y a aussi la section des RP "parallèles" par ici - qui propose des situations alternatives complètement en mode freestyle, si tu souhaites y lancer avec d'autres joueurs des aventures comme bon vous semble - et qui ne sont pas affectées par la temporalité et le besoin de cohérence du reste du jeu. Cette section accueille aussi des RP "solo" et des RP "flashbacks" s'il te venait l'envie de nous poster des morceaux du passé de Thomas que nous nous ferons un plaisir de lire.  

Enfin, tu as la possibilité d'ouvrir, dans cette section, le journal de RPs et de rencontres de ton personnage ¤ Pratique pour recenser tes liens, la chronologie de tes RPs, ceux que tu prévois de faire... et les autres membres peuvent ainsi passer sous ton sujet "liens" pour proposer des idées ^^
Sans oublier les zones de flood qui proposent plein de jeux et divers sujets pour papoter de tout et de rien, se marrer, se partager des références

Ah et dernière chose ! Je vais t'ouvrir un sous-forum dans "fiefs des Grands" qui sera ton domaine de Selbiance près de la capitale, afin que tu puisses dès que tu le souhaites commencer à y recevoir des gens et y RP comme bon te semble. As-tu en tête une image de château qui te plairait particulièrement ? Autrement j'ai quelques images en stock dans mon PC et je peux aussi te faire des propositions Il me faudrait aussi quelques lignes de description (atmosphère générale du domaine, son style de vie) à pour mettre dans la description du panneau déroulant du sous-forum ~ Merci d'avance  


Et sur-ce, je quitte la casquette admin' pour prendre celle de la joueuse !    Fatum est mon compte admin', mais autrement je suis active avec le compte "Cent-Visages" sous lequel j'anime quelques personnages, ainsi qu'avec le compte "Dyonis Howksley de Frenn" qui est un perso que j'ai récupéré d'un ancien joueur ¤ Dyonis est Premier Conseiller de l'Empire, on va donc très certainement se rencontrer
Quant aux personnages du compte "Cent-Visages", il y a parmi eux une jeune noble, Florentyna de Monthoux, avec qui on pourrait envisager des choses s'ils venaient à se croiser à la Cour. Je joue aussi un bouffon du roi, deux esclaves dont un en fuite et dans les préparations de la révolte... et le roi lui-même Ils sont par ici si tu souhaites jeter un coup d'œil à leurs petites descriptions et que des liens avec un ou plusieurs d'entre eux t'intéressaient

Bonne aventure à toi

Bienvenue à toi !

Je doute que mes personnages puissent croiser les tiens mais je lirai tes histoires avec plaisir ^^ (même si je fermerais peut-être un peu les yeux s'il y a trop de sang...).

J'espère que tu te plairas parmi nous et bon jeu !

Salut à vous bellâtre balafré, que c'est excitant un nouveau mâle en ces lieux
- (Despina, tu te calme ! Retourne dans ta niche)
Oh ! Je n'suis pas une chienne !
- ()
O-Oh ! Grossier personnage !
- (Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dis ?... En tous cas, bienvenu Thomas ^^)