Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Mer 3 Nov - 16:33

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13
Fadi Bennali, 38 ans

Depuis la rencontre singulière avec ce curieux monbrinien, Fadi ne s'était plus aventuré hors de la grotte. Aslan le lui déconseillait et rappelait que son corps n'était pas encore suffisamment solide. Sa jambe cassée semblait remise à neuf, mais ses muscles, eux, restaient encore faibles. Or, marcher dans la neige, par un froid aussi catastrophique, se révélait d'une difficulté inimaginable. Leurs maigres provisions recommençaient à diminuer. Son jeune cousin était ainsi reparti à la chasse, à al fois pour s'exercer au tir et pour leur survie. Il tardait. Il semblait à Fadi que le crépuscule approchait. Depuis combien le garçon était-il parti ? Et si un malheur lui était arrivé ? Et s'il avait rencontré une maudite patrouille de soldats ? Ils avaient dû le tuer. Aslan ne se rendrait jamais. Ils auraient été forcés de l'abattre.

De plus en plus inquiet, Fadi se décida à sortir de la grotte et s'aventura au hasard dans la forêt dépouillée. Lors de ses déambulations, l'homme arriva devant les ruines d'une petite chapelle. Aslan l'était peut-être réfugié à l'intérieur ? En y pénétrant, à peine passé le seuil, le guerrier se signa dans une habitude prise par son épouse à force que celle-ci ne cesse de lui parler de sa foi chrétienne. Les lieux sombres semblaient abandonnés depuis longtemps, mais portant l'autel demeurait parfaitement dressé. Derrière observait le fameux seigneur. Une brusque colère s'empara de lui à cette vision et il ramassa une pierre pour la lancer au visage du martyr.


"Toi ! Toi, comment t'oses laisser faire des choses comme ça ?"

La pierre cogna le nez du Christ.

"Mon pays Mon village ! Mes enfants ! Les gens de ce pays sont des monstres ! Et pourtant ils te prient et parlent de religion d'amour ! C'est quoi ces conneries ?"

Furieux, il s'avança à grands pas et frappa mes jambes de la statue.

"Azis ! Anaïs ! Mes petits ! Mes tout petits ! Ils ont été massacrés par tes soldats ! Monstre ! Et Amina! Amina..."

A l'évocation du nom de son aînée, les jambes de Fadi se dérobèrent. Il s'écroula au sol et sanglota. Ses poings martelèrent le dallage dans des coups brusques et répétés.

"Amina... Amina.. ma petite Amina... ils l'ont violé. Ils l'ont sûrement violé. "

Au milieu du désespoir, il se redressa et porta de nouveaux dans la poitrine du Christ.

"Monstre ! Monstre !"
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Mer 3 Nov - 20:58






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Avertissement - Langage aussi cru que la récolte de la chasse:


Ingvar était parti chasser. Enfin chasser. Sans projectile, cela se résumait à piéger les petits animaux qui passaient par là à l’aide de collets. L’avantage quand on était zakrotien, c’est que la neige était comme un livre ouvert qu’il suffisait de décrypter pour que la nature vous parle. Il repérait ainsi facilement les pistes empruntées par les lièvres et autres lapins pour les attraper. Il ne rechignait jamais non plus à manger une fouine ou un écureuil à l’occasion : il ne fallait jamais mettre tous ses œufs dans le même panier et la viande était de la viande. Aujourd’hui c’était deux petits lapins raidis par le froid qui pendaient à sa ceinture. Toute cette marche dans la neige lui avait ouvert l’appétit et il savait qu’il y avait non loin cette petite chapelle abandonnée qui offrait un bon abri et qui disposait de bois à profusion pour faire du feu en cas d’urgence. D’ailleurs, son ancien foyer devait toujours se trouver en place. Sur le trajet, il ramassa un peu de bois humide mais mort et gratta de la pointe de son couteau l’écorce d’un bouleau pour en extirper une longue plaque blanchâtre.

Toi ! Toi, comment t'oses laisser faire des choses comme ça ?

Une voix s’élevait de la bâtisse abandonnée. Curieux. Il n’avait jamais vu personne par là. En même temps vu son état… Prudent, il s’avança à pas de loup vers la porte entrouverte.

Mon pays Mon village ! Mes enfants ! Les gens de ce pays sont des monstres ! Et pourtant ils te prient et parlent de religion d'amour ! C'est quoi ces conneries ?

Ah ça ! Ingvar aurait pu en dire long sur le sujet de ces saloperies de couilles de troll de merde fripées ! Il glissa un œil dans l’embrasure pour apercevoir l’étranger et s’écarta vivement. Sa peau… Sa peau était noire…

— Svartálfar… murmura le guerrier ébahi.

Il cligna plusieurs fois des paupières… Comment était-il arrivé là dans le Midgard ? Un elfe noir, ici ? Sous ses yeux. Etait-ce un signe ? Etait-ce les Dieux eux-mêmes qui l’avaient fait venir ici pour l’aider dans sa tâche.

Il s’avança complètement fasciné par la créature qui s’acharnait contre le draugr des Monbrichiens. Incroyable… Dans la forêt, un corbeau croassa comme pour lui donner raison. Dire que ces êtres ne quittaient jamais le monde souterrain… Quel immense honneur que de le rencontrer. Il embrassa son poing à défaut d’avoir encore son pendentif à l’effigie de Mjöllnir. Il se souvenait encore du sourire de cette vieille pute de soldat qui le lui avait arraché lors de sa capture : il lui avait fait cracher ses dents d’un coup bien placé l’instant suivant. Il n’avait même pas entendu Eldred lui hurler de se calmer… Il leur rendrait au centuple. Tous autant qu’ils étaient.

Il s’approcha entre les bancs poussiéreux et plus ou moins réduits à l’état de vulgaire tas de bois puis décrocha le plus gros lapin qu’il proposa en offrande au svartálfar.

— Accepte cet humble présent, ô créature du monde souterrain.

Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Mer 3 Nov - 21:51

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13
Fadi Bennali, 38 ans

Après plusieurs coups portés sur cette maudite statue qui le narguait, Fadi se laissa retomber au sol, épuisé. Du sang perlaient de ses poings endommagés par l'effort inutiles. Son corps tremblait. C'était ridicule de se mettre dans un état pareil pour une relique ridicule. Elle n'avait aucun pouvoir. autrement, son épouse si croyante aurait survécu à sa maladie et ses enfants auraient été préservés de la destruction de leur village.

Brusquement, des pas résonnèrent sur le dallage. Fadi se redressa aussitôt, terrifié, saisissant son couteau de chasse, prêt à parer al moindre attaque. Il découvrit un homme d'une stature impressionnante qui promettait d'être un rude adversaire. Sa main se resserra autour de la garde. Il se recula, instinctivement. Pourquoi était-il entré dans cette maudite chapelle ? Ses cris avaient dû repéré cet individu. Il s'emparerait à cop sûr de lui et le remettrait aux autorités. aslan... Aslan se retrouverait seul.

Néanmoins, cet homme ne semblait pas résolu à l'attaquer. Non, il déposait un lapn, religieusement, sur des bancs vétustes. Cela ressemblait à une offrande. Pourtant, dans ce pays, ces rites étaient interdits. Ce serait un saligère comme diraient les missionnaires. Alors, pourquoi ?

Alors, l'homme parla dans un dialecte inconnu, avec un accent à couter au couteau. Fadi l'observa, perplexe, toujours méfiant, et se décida à ouvrir la bouche.


"Tu... Tu n'es pas monbrinien ?"

Comprenait-il cette langue d'ailleurs ? Rien n'était moins sûr.

"Toi.... Toi, comprendre monbrinien ? Moi, Fadi. Fadi Bellani. Je suis de Mornoy."

En donnant son nom, il pointa l'index vers son torse.

"Mornoy... Pays tout en bas. Avec beaucoup de soleil. Toi, comprendre ?"
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Jeu 4 Nov - 15:14






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Ingvar n’en revenait toujours pas d’avoir rencontré un Svartálfar. Il ne les imaginait pas tout à fait comme ça, mais sa peau ne trompait personne… Aussi sombre que la nuit et le minerai qu’il travaillait… A sa grande surprise l’elfe lui répondit dans la langue des Monbrichiens.

— Ég er frá Zakros, répondit-il posément toujours autant étonné de cette rencontre.

Mais la créature s’obstinait à lui parlait dans cette langue hideuse. Etait-ce un test ? Il acquiesça pour signifier qu’il comprenait. Fadi Bellani de Mornoy. Il fronça les sourcils. Il avait entendu ça depuis son arrivée. Un autre pays mis à feu et à sang. Il ne savait pas où ça se trouvait. En même temps, sa déportation consistait son seul grand voyage… Contrairement à Eldred, il n’avait jamais mis les pieds à Dorlök la Grande. Les montagnes, les forêts, la lande c’était tout ce qu’il connaissait. Eldred lui avait parlé des étrangers qui venaient acheter des épées chez son cousin, mais Mornoy ? Inconnu au bataillon.

— Je suis Ingvar Haraldsen, finit-il par dire dans un monbrichien rocailleux à souhait.

Mornoy était tout en bas ? C’était sans doute une sorte de portail vers le Svartalfheim… Ça alors ! Il n’aurait jamais cru qu’il existait une telle chose sur le continent.

— Tu ne parles pas zakrotien?

Parce que c’était quand même étonnant que les elfes parlent aussi la langue de l’envahisseur et qu’il lui parle de soleil…

— Je croyais que les Svartálfar fuit la lumière…

Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Jeu 4 Nov - 16:16

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13
Fadi Bennali, 38 ans

Fadi observait avec nervosité l'homme qui se tenait devant lui et cherchait à comprendre ses intentions. Les gens de ce gens étaient bougrement étranges. Après celui-là qui lui avait offrir de la nourriture sans rien attendre en retour, en voilà un autre qui semblait le prendre pour une divinité. Qu'avait-il de spécial pour  mériter recevoir une offrande ? C'était absurde ! L'inconnu dit quelque chose dans une langue étrange, aux sons rudes. Fadi secoua les épaules.

"Zarkos ? c'est quoi ça Zarkos ?"

Puis, la compréhension commença à lui venir.

"Oh, je vois ! Vous vous appelez Zarkos, c'est ça ?"

Zarkos se mit ensuite à parler en monbrinien, avec un accent toujours très dur, et sa phrase laissa Fadi perplexe.

"Ingav... Alors, tu ne t'appelles pas Zarkos ? Alors, c'est quoi Zarkos ?"

Il insistait vaec ce terme. Il parlait maintenant de zarkotien. Cela le renseignait alors sur le sens de ses questions.

"Zarkotien... Alors, Zakos, c'est un pays. C'est ton pays ? C'est un pays qui a été aussi envahi par ces salauds de monbriniens ?"

Sa gorge se serra au souvenir de l'invasion de Mornoy par les troupes monbriniennes et au rappel de son village anéantie. Il fronça ensuite les sourcils lors des paroles suivantes.

"Je ne comprends pas du tout de quoi tu parles, Ingav. Mornoy, c'est un pays om le soleil brillent tout le temps. Il y fait même très chaud. Bien plus qu'ici. Les hommes chassent les lions, les antilopes ou les éléphants tandis que nos femmes et nos enfants cultivent le manioc. Nous vivons toute l'année dehors. Et nous étions heureux. Nous étions heureux avant que les soldats ne viennent tout détruire."
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Jeu 4 Nov - 21:55






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Zakros ? C’était quoi Zakros ? La plus belle terre de ce monde. Les plus belles forêts. Les plus belles montagnes. Les plus belles landes. Les plus belles rivières. Les plus beaux lacs.  Il n’y avait rien de mieux au monde que Zakros. Et certainement pas cette puante ville de Braktenn où on savait pas trop si l’on marchait sur une soupe de merde ou un rat en décomposition.

L’elfe noir n’y comprenait désormais rien à rien et Ingvar se frappa le front. Peut-être que c’était un skogarmaor… Un banni de son monde destiné à cramer sous le soleil du Midgard.

Ingvar. Qu’est-ce qu’il y avait de compliqué à prononcer ? Bah non il s’appelait pas Zakros. Quelle idée ! Il se retint de lui demande s’il avait déjà croisé quelqu’un appelé Monbrina. Même le Roi s’appelait pas comme ça, c’est dire !

Et enfin, par la sainte-barbe d’Odin ! Voilà qu’il comprenait que Zakros était son pays. Il acquiesça donc.

— Ca fait tix ans téjà. il cracha par terre de dégoût Ils ont affamé nous. Bruler. Tuer. Violer. Nous avons résisté et nous résistons toujours.

Mornoy est un pays aussi alors ? Il arqua un sourcil. Alors c’était un homme comme lui ? Pas un elfe ? Tandis qu’il parlait, il s’approcha pour toucher cette peau si différente de la sienne. Il prit ensuite ses mains et les inspecta dans un sens puis dans l’autre. Bile de draugr… comme était-ce possible ? Les lions, il avait jamais entendu parler. Les antilopes, ça lui disait vaguement quelque chose. Un truc contre-j’sais-pas-quoi et les éléphants… Ah ça oui ! On lui avait raconté ! Plus gros que plusieurs aurochs avec des oreilles larges comme une toile et un long nez agile comme un bras. Il avait été persuadé jusque là que c’était que des histoires d’explorateurs bourrés aux embruns…

— ING-VA-RRRRR, corrigea-t-il. Tans mon pays aussi il y a tu soleil, mais il fait plus froid qu’ici. Je n’aime pas avoir chaud. Trop te moustiques. Bzzzzzzz pique ! Nous aussi vivons tehors et nous étions heureux. Tu es vraiment humain, Fati ? Pourquoi ta peau est comme ça. C’est une maladie ?  

Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Jeu 4 Nov - 22:37

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13
Fadi Bennali, 38 ans

Fadi observait avec attention cet homme étrange devant et cherchait à comprendre ses intentions. Il n'était pas certain que celui-ci ne représentait pas un danger. Son couteau restait dans sa main, prêt à anticiper le moindre geste belliqueux. Peu à peu, la conversation laborieuse entre eux permit d'établir qu'ils venaient de deux pays différents. Zarkos... Il ne voyait pas du tout où ça pouvait être. il ne connaissait que Monbrina et ce pays-là lui donnait la nausée.  Ingav lui décrivit des choses qui rappelèrent des choses similaires qui s'étaient produites à Mornoy Alors, Monbrina envahissait tous les autres pays ? Il haussa les épaules.

"Ils sont étranges ces monbriniens. pourquoi ils envahissent les pays pas à eux ? En traversant ce pays jusqu'ici, on a vu de grandes terre. les villages ont éloignées. Pourquoi ils prennent les terres pas à eux alors ? Ils manquent pas d'espace ici !"

Il baissa la tête en se rappelant des horreurs confiés par Aslan.

"Je n'étais pas là pendant tout ça. Mais on m'a dit.. ils ont détruit les villages. ils onttout brûlés. Ils tuaient des enfants ces salopards ! Et ils violaient les femmes !"

Sa tête se tourna vers la statue du Christ et il cracha de dégoût au sol.

"Quand j'étais enfant, des prêtres sont venus dans mon village. Pour nous parler du Christ. De sa religion d'amour. qu'on était tous frères et sœurs. Qu'on ne devait ni tuer ni voler. Pfff... Et ces monbriniens, ils ne respectent rien de leur putain de religion. Ma femme y croyait à ces conneries. Heureusement qu'elle, elle est morte bien avant tout ça."

Soudain, Ingav s'avance et Fadi se tendit un peu plus, serrant son couteau prêt à frappaer à la moindre menace, lorsque l'homme toucha son visage. Il s'écarta, mal à l'aise, et l'observa perplexe.

"Tu veux bien arrêter avec ça ? Oui, je suis un homme comme toi. Je suis né d'un père et d'une mère. J'ai une femme et j'au eu trois enfants.  Tu veux quoi de plus ?"

A la pensée de ses enfants, Fadi se recula, plus pale, et son corps trembla.

"Oui.. j'ai eu trois enfants..."
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Sam 6 Nov - 16:14






Ingvar Haraldsen, 27 ans


Avertissement - langage poétique:

Alors comme ça ils venaient de deux pays différents et il connaissait pas Zakros. Zakros la belle. Zakros la sauvage. Zakros l’indomptable. Zakros la courageuse. Zakros… C’est qu’il aurait pu continuer des heures durant à étaler son amour pour sa terre natale, incomparable à ses yeux.

Ingvar haussa les épaules à sa remarque. Ah ça… Ils s’étaient longtemps posés la question Eldred et lui : que venait-il donc foutre dans ce pays qu’il n’était même pas capable d’apprécier ? Conclusion :

— Ces enculeurs te mouches à merte viennent juste faire chier leur monde et baiser nos femmes parce que les leurs les ont foutu dehors. Cherche pas plus loin.

Fadi lui confia avoir été témoin des massacres et des incendies perpétrer par l’armée monbrinienne chez lui. Comme chez eux donc.

— C’est comme ça partout. Mon ami a pertu sa petite fille. Morte de malatie et te faim. Ils ont tout brûlé avant l’hiver. Plus te provisions.

Ce que cette langue pouvait l’énerver ! Et il n’arrivait pas à s’exprimer comme il voulait. Merde. Putain de merde de troll vérolé ! Il voyait encore Eldred au chevet de la petite à jeûner pour qu’elle puisse manger. Trop faible pour boire la neige fondue… Et tout le reste ensuite…

Les prieurs du draugr y’en avait aussi ici. Enfin là-bas, réalisa-t-il mâchoires serrés. D’ailleurs on l’avait forcé se baigner deux fois. Enfin baptisé. Quelle bêtises comme si de l’eau pouvait changer son cœur. Enfin il devait quand même admettre que ces dernières années les Dieux devaient être trop occupés à se bourrer la gueule à coup de corne de bière sans fin pour les avoir laissés ainsi se faire massacrer… Il avait même commencé à douter jusqu’à ce que les corbeaux viennent lui parler et lui montrer en rêve…  Et puis bon pour sa part il le trouvait bien minable leur Jésus accroché comme les condamnés. Quel Père laissait son fils mourir ainsi s’il était si bien qu’on le disait ?

Une chose était certaine, il peinait à croire que la créature noire puisse être un homme comme lui. Certes ils se ressemblaient mais les géants et les Dieux aussi. Ils étaient juste… bien plus grand sans doute. Il en était là à palper l’inconnu de stupéfaction. Quelle drôle de peau ! Comment était-ce possible ! Et il n’était pas malade ! L’homme se recula de stupéfaction et Ingvar laissa tomber ses bras ballants le long de son corps avant d’éclater d’un rire rauque.

— Les trolls aussi naissent t’un père et t’une mère. Même les chiots. Ça ne fait pas t’eux tes humains.

Non vraiment il ne comprenait pas ce mystère. Il n’y avait sans doute qu’Odin pour savoir comment cela était possible. Soudain Fadi recula tremblant en évoquant ses enfants.

— Ma femme est morte. Pas t’enfants. Les tiens sont mort à cause te guerre ? questionna-t-il plus brusquement qu’il le voulut dans cette langue mal maîtrisée.

Il récupéra le lapin et l’ouvrit de part en part d’un geste assuré pour le vider.

— Tu étais esclave alors ? puis en indiquant le lapin : t’as faim ? Tu veux manger ?

Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Sam 6 Nov - 17:48

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13
Fadi Bennali, 38 ans

Malgré leurs origines et leurs apparences aussi éloignées l'une que l'autre, les deux étrangers se retrouvaient sur un même terrain : la haine pour Monbrina. Ces chiens galeux avaient envahi leur pays et détruit des vies qui ne demandaient rien à personne. Ils ne méritaient que leur haine et leur mépris. Et la vengeance. Il se rappelait de la rage d'Aslan et la partageait. Que ce pays maudit succombe à son tour aux flammes et à la destruction ! Que ses habitants connaissent eux aussi la terreur et l'effroi mortel de perdre leurs proches Un sourire inquiétant naquit sur le visage tranquille de Fadi. Ils n'étaient plus seuls. Ils avaient un allié. Qui savait ? Peut-être d'autres...

"Tu es seul, Ingar ?"

Le zarkotien insistait avec cette histoire d'elfes. Fadi soupira.

"Pourtant, je suis un humain. Comme toi."

Lorsqu'il évoqua ses enfants morts, sa gorge se serra.

"Oui... Ils ont été tué par les soldats qui ont détruit notre village. Un garçon et deux filles. Ils ont été masacrés. Tout le village a été massacré. "

Lors de la question suivante, Fadi secoua la tête.

"Non, je suis venu de la frontière. Nous avons voyagé avec la ferme intention de prendre une revanche sur ces salopards qui ont souillé notre pays. Nous ne pouvons sûrement pas faire grand chose, mais si nous pouvions au moins prendre assez de vies pour causer un profond chaos, ce serait justice."

Sur cela, Ingar proposa son lapin. Fadi songea aussitôt à Aslan.

"Dis-moi plutôt, tu n'as pas vu un garçon ? Il y a longtemps qu'il est sorti. J'ai peur qu'un malheur ne se soit produit."

A cet instant, une frêle silhouette pénétra sur le seuil de la chapelle, les muscles bandés, et tenait entre ses mains un arc dont la flèche était prête à décocher. Le regard de l'enfant restait stoïque, empli d'animosité.

"Un geste de plus et je te tue !"

William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Dim 7 Nov - 20:51






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Ils avaient beau être aussi différents que le jour et la nuit, ils partageaient toutefois une expérience toute détestable du pays de merde puante dans lequel il se trouvait.  Ingvar n’avait aucune idée de la localisation de Mornoy, tout ce qu’il savait c’est qu’ils avaient été témoins des mêmes horreurs.

À sa question, son visage se para d’un mince sourire provocateur. Il tourna la tête aux alentours avant de demander :

— Parce que tu vous quelqu’un t’autre peut-être ?

Fadi affirmait toujours être humain. Ingvar soupira, tête baissée vers le sol poussiéreux de débris. Au fond c’était trop beau pour être vrai non ?

— Alors tu n’es vraiment pas un  svartálfar ? Tu n’es pas venu pour me porter tes armes pour le combat à venir ?

Maudite bouse d’auroch desséchée… Et dire qu’il pensait qu’il s’agissait d’un signe en provenance du Monde d’En-Haut. Le voilà de nouveau de retour à la case départ. Il acquiesça avec compréhension au sort des enfants. À Zakros ça n’avait pas été différent. Ils avaient semé le chaos et la destruction partout où ils étaient passés, mais si le pays avait rendu les armes, ce n’était pas le cas de ses habitants. Certains du moins, comme lui, qui n’oublierait jamais la dette de sang et de cendres qu’avait accumulé Monbrina en posant les pieds à Zakros.

Il fallait être fou pour venir se jeter dans la gueule d’un Fenrir enragé. Et c’est ce que cet homme avait entrepris. Le guerrier commença à le trouver soudainement nettement plus intéressant. Certes ce n’était visiblement pas un elfe, mais il appréciait son audace autant que sa témérité ainsi que leurs objectifs communs.

— Tu es fou… Personne comme toi ici. Tout noir… il fit un geste de bas en haut jamais vu un homme comme toi, c’est trop tifficile te te cacher… Ils te mettront aux fers ou au mur s’ils te trouvent. Je me suis évadé en tuant mon maitre, fit-il le regard brillant, j’étais blessé, obligé te rester caché ici, tans la forêt. Je voulais rentrer, mais… j’ai vu… le chaos, ici. Je tois mettre en marche le Ragnarök. Tu vas m’aiter. conclut-il sans lui laisser le choix.

À bien y réfléchir, ce n’était peut-être pas un elfe, certes,  mais cette peau de cendre rappelait les corbeaux. Un présage qui lui plaisait parfaitement. Non, il ne pouvait pas croire que cette rencontre ne soit que le fruit d’un hasard. Là-bas les Nornes qui tissaient la tapisserie du Monde, avaient d’autres projets pour lui, il en était certain. Cette rencontre était un signe. En plus, il n’était pas seul.

— J’étais parti chasser. J’ai vu personne. Juste toi.

À peine eut-il achevé sa phrase qu’il se retourna en sentant une présence pénétrer les lieux. C’était quoi encore cette espèce de brindille qui le mettait en joue avec son arc ? Ingvar leva les mains doucement à hauteur de sa tête.

—Oh là, tout toux.

Il bascule alors la tête vers Fadi :

— C’est lui que tu cherchais ?

En fait de brindilles, c’était plus une piquante aubépine voire une ronce. Et il n’avait pas vraiment envie de finir bêtement avec une flèche fichée dans sa chaire alors même que les choses semblaient enfin se mettre en marche et ceux sans avoir rencontré le fameux Erik dont il ne cessait d’entendre le nom dans les environs.


Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Dim 7 Nov - 22:04

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Enfant12
Fadi Bennali, 38 ans
Aslan Bennali[, 13 ans

Fadi laissa échapper un rire, dépourvu de toute moquerie, à la question d(Ingar pour répondre à la sienne avant de répliquer d'une grande claque virile dans le dos.

"Tu aurais pu avoir des alliés."

C'était qu'il insistait avec ses idées d'elfe. Fadi soupira, désespéré de réussir à le convaincre.

"Si je pouvais obtenir toutes les armes que je voudrais, ce serait un plaisir et je te l'offrirais avec joie. malheureusement, je n'ai que mon couteau de chasse et je ne souhaite pas m'en débarrasser."

Finalement la pilule sembla passée et ils discutèrent de leurs projets. De ses intentions à lui. De ces idées de causer le maximum de dégâts à Monbrina; Fou ? Peut-être. De toute façon, qu'avait-il à perdre ? Ses enfants avaient péri. Il n'avait plus personne à protéger. Seul Aslan l'accompagnait et le petit se montrait encore plus rancunier ou revanchard qu'il ne l'était. De toute façon, Ingar semblait le comprendre s'il souhaitait répandre le chaos sur ces terres maudites.

"Pas fou, Ingar désespéré. Je me moque de mourir. J'ai tout perdu. A quoi bon vivre ? Où pourrais-je même vivre ? Je n'ai plus nulle où retourner. Alors, autant provoquer le plus de mauvaises choses ici avant de partir."

Sur cela, Fadi songea à Aslan et son absence. Son inquiétude s'accrut quand Ingar confia n'avoir vu personne. Où avait-il pu passé ? Lu était-il arrivé quelque chose ? Ce fut à ce moment que la silhouette du jeune garçon se découpa dans la lumière, à l'entrée de la chapelle. Il tnait son fidèle arc et mettait en joue Ingar, prêt à tirer.

"Non, Aslan, c'est un ami."

"Un ami ? Depuis quand on a des amis ?"

"Aslan... Il déteste Monbrina. Comme nous. Son pays a été lui aussi envahi."

"Facile à dire, ça. qui te dit qu'il va pas courir nous dénoncer dès qu'on le laissera partir ? Dans le doute, moi, je propose de lui mettre une flèche dans la tête !"

Fadi s'agitait, nerveux, quand il eut une idée. Ingar avait dit être esclave. Alors... Il saisit brusquement le bras de l'homme et releva sa manche.

"Regarde sa marque, Aslan ! C'est celle que tu as vu faire une fois, que t'as été révolté par leurs fers Il l'a subi ! Tu le vois bien ?"

L'arc toujours bandé, Aslan fixa la marque qui déchirait la chair du prétendu rebelle. Sa méfiance restait cependant forte. Les hommes étaient si fourbes, si cruels. Il l'avait bien comprit lors des semaines d'errance, al peur au ventre, à chercher comment échapper aux soldats. Certains proposaient de la nourriture à des enfants perdus pour mieux les abattre ensuite. Il fixa l'individu, sévère.

"C'est quoi ton histoire ? Si t'es esclave, t'"as un maitre, non ? Il est tout près ?"

William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Dim 7 Nov - 22:59






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Au moins sa remarque amusa l’humain noir qui le gratifia d’une tape dans le dos – là il se comprenait ! –. Il aurait pu avoir des alliés. Oh il en avait eu fut un temps. Avant qu’ils ne s’égarent dans la nature, les mines ou les galères. Maintenant il était seul avec lui-même. Et Fadi n’était même pas en mesure de lui fournir des armes exceptionnelles pour sa mission qui l’était tout autant. Un couteau, il en avait un aussi. Il secoua la tête pas le moins du monde intéressé. Merci, mais non merci.

Il aurait pu retourner chez lui malgré tout. Certains vivaient toujours à Zakros. À quoi bon vivre ? Tout détruire était une raison valable. Ou bien simplement pour avoir le plaisir et l’honneur de mourir en combattant et non en fuyant comme un lâche. Il fallait avoir le courage de ses ambitions. Il acquiesça lentement à ses paroles. Il allait lui tendre la main pour sceller leur alliance lorsqu’une brindille déboula avec dans l’idée de le transpercer.  Pris entre deux feux, son regard passa de l’un à l’autre. Il n’avait pas franchement envie de prendre une flèche dans la tête maintenant. Enfin si ça devait arriver il aimait autant que ce soit l’arme à la main… Il la posa donc sur la poignée de son couteau de chasse. C’était une question d’honneur. Soudain Fadi attrapa son bras. Que lui voulait-il ?! Il tira sa manche, Ingvar tira son bras pour s’échapper par pur réflexe avant de comprendre. De toute façon, si on décidait de le planter d’une flèche ses chances de s’échapper à deux contre un était en l’était en sa défaveur. C’était déloyal d’user d’un arc tout de même…

Finalement on lui redemanda son histoire. Merde alors. Il avait qu’à demander à l’autre svartálfar de répéter. Il allait pas se faire chier à répéter alors qu’on le menaçait. Il tira d’un coup son bras pour s’échapper de la prise de Fadi et plissa les paupières.

—Et la tienne c’est quoi ? Mon maitre est mort, fallait arriver à l’heure si tu voulais l’histoire.


Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Lun 8 Nov - 11:59

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Enfant12
Fadi Bennali, 38 ans
Aslan Bennali[, 13 ans

la tension était à couper ua couteau et Fadi ne savait absolument pas quoi faire pour éviter un drame. Aslan était si têtu et si suspicieux du moindre événement. Rien qu'un son peu familier suffisait à le rendre nerveux et à le faire sortir de la grotte pour patrouiller la forêt à la recherche d'un possible rôdeur. Il voyait le danger partout. En n'importe qui. Ingar n'aidait pas non plus en se montrant aussi rude. Aslan n'appréciera. Il fixa son cousin et constata que celui-ci demeurait inflexible et refusait de désarmer.

"Aslan... C'est un esclave. Il n'a pas juste quitté son maître. Il l'a tué."

Un léger sourire, presque cruel passa sur le visage du garçon.

"Si c'st vrai, c'est un connard de monbrinien de moins."

Néanmoins, il se refusait à lâcher as cible. la confiance, c'était un luxe qu'il ne pouvait se permettre d'avoir. Autrement, on finissait avec un couteau dans le ventre ou la gorge arrachée. Il voulait connaître son histoire ? Ben tiens, quelle bonne idée...

"Je suis le seul et unique survivant de mon village. Des soldats ont tout incendié. Ils ont massacré les enfants Ils ont violé les femmes. Ils ont achevé les hommes blessés. J'au fui dans la savane à la recherche d'un endroit sûr. Il n'y avait pas. Partout, il n'y avait que des soldats. Des soldats qui détruisaient tout. Après longtemps, j'ai atteint la frontière et découvert la ferme où on avait évacué Fadi. Nous étions en sécurité. Mais ce n'st qu'un leurre. la sécurité n'existe nulle part. Surtout pas pour nous. Alors, nous sommes entrés dans ce putain de territoire dans le but de répandre à notre tour le sang."

Un sourire véritablement cruel se dessina sur son visage.

"Le printemps va bientôt revenir, les enfants vont jouer dans les campagnes... Je me demande combien je pourrais abattre."

Fadi glapit et se précipita pour saisir le bras d'Aslan.

"Aslan, on ne tue pas des enfants !"

Le garçon cracha de dégoût au sol.

"Ah ouais ? Et ces enfoirés de monbriniens se sont gênés, eux, peut-être ? Pourquoi je le prendrais pas à eux aussi la vie de leurs mômes ? Aziz et Anaïs, t'aurais pas voulu qu'ils vivent, eux ? Pourquoi eux devraient mourir et pas les mômes des paysans d'ici ? Ils ont quoi de plus leurs enfants ?"

William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Lun 8 Nov - 13:52






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Ouais c’était un connard de moins. Et surtout il préférait être là que de ramer dans une galère jusqu’à passer par-dessus bord, le corps desséché par le sel et sa peau partant en lambeaux à force d’humidité constante. On s’échappait pas des galères, on y demeurait jusqu’à crever sur place et finir bouffer par les poissons. Non merci.

Ingvar lui avait demandé son histoire, mais au fond il la connaissait déjà de Fadi, il voulait juste l’entendre de sa bouche et ne pas se plier à ses ordres. On ne ployait pas. On résistait. On se battait jusqu’au dernier souffle. On mourrait sur le champ de bataille. On attendait l’arrivée triomphale des Valkyries qui te menaient jusqu’au Valhöll. À Zakros, ça s’était calmé. L’armée ne pouvait pas calciner de partout à la fois, même le terrible dragon n’avait encore qu’une seule tête… C’était pas pour ça qu’il fallait baisser les bras et accepter de se faire baiser par l’ennemi.

Il observa le svartálfar ¬– qui n’en était pas un mais qu’importe – se jeter sur la brindille rebelle. En fait de ronces, c’était plutôt une pie-grièche qui empalait ses victimes sur les épines. L’idée le fit sourire alors qu’il débattait. Jugeant finalement la situation pas aussi dramatique qu’il ne l’avait cru de prime abord, Ingvar se laissa tomber sur les fesses pour s’asseoir en tailleur. Son manteau de laine grossière souleva un nuage de poussière auquel il ne prêta aucune attention : il y avait plus intéressant.

— Il a raison, c’est moche te tuer des gosses et ça sert à rien. Qui s’intéresse aux gosses te paysans boueux ? Tu vas faire quoi tout seul ? T’es pas une armée. C’est pas comme ça qu’on fout le chaos. Nouveau sourire, carnassier cette fois-ci, puis il leva son index vers les cieux : il faut frapper plus haut. Ceux qui técident là-bas. C’est eux qu’il faut viser. Qu’ils se chient dessus et qu’ils récoltent ce qu’ils ont semé…

Il leur fallait aussi des alliés. Réunir tous les esclaves… Rien qu’à Braktenn, il devait y’en avoir plus que de leurs nobles de merde. Comment se pourraient-ils qu’ils ne soient pas d’accord ? C’est ce que le fameux Erik avait entamé, d’ailleurs. Et puis on trouvait toujours quelques feux follets extérieurs toujours près à semer la zizanie pour peu qu’on leur propose de quoi illuminer leur regarde de sauvage.

Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Lun 8 Nov - 14:16

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Enfant12
Fadi Bennali, 38 ans
Aslan Bennali[, 13 ans

Aslan se décida à ranger son arc alors que son père lui écrasait le poignet pour le contraindre à l'obéissance. L'étranger avait de la chance qu'il accepte toujours de lui obéir. C'était ainsi. Un enfant obéissait à ses parents. Sans discuter. Même quand ils pensaient mieux savoir et juger que les idées ne seraient pas bonnes. I haussa les épaules, aigri, quand cet Ingar déclara que c'était moche de tuer des gosses.

"Rien à foutre."

Son regard remplit de haine le foudroya.

"Mon frère et ma sœur auraient bien aimé vivre, eux aussi."

Fadi écouta avec tristesse ces paroles et serra les dents. Ses enfants à lui auraient mérité de vivre eux aussi. Il écouta acependant le discours d'Ingar de plus en plus intéressé.

"Tu as un plan pour ça ?"

"Ils vont des parties de chasse dans les forêts, non ? Je pourrais les abattre tous ces couillons d'une flèche. Si je me rappelle, même les femmes participent aux chasses. Avec ces robes complètement ridicules. Elles seraient une sacrée belle cible !"

Fadi lui donna un coup dans le bras.

"Tu peux pas arrêter de penser à des massacres ?"

Aslan soupira et se recula pour s'adosser contre la paroi de la chapelle. Il fit un signe de la tête équivoque, signifiant qu'i n'interromprait plus la conversation des deux adultes.
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Lun 8 Nov - 14:51






Ingvar Haraldsen, 27 ans

Rien à foutre. Lui aussi d’ailleurs. Il haussa les épaules. Qu’ils crèvent d’une flèche ou de la fièvre quelle importance, ils finiraient tête la première dans un trou. La fille d’Eldred aussi, et sa femme aussi en suivant. Tous comme tous leurs amis partis avant eux. C’était la vie. Une saloperie, mais la vie quand même. Et puisqu’eux étaient vivants, ils devaient l’utiliser pour semer le chaos dans ce pays de malheur jusqu’à répandre la gangrène dans chaque coin. Pourri de l’intérieur, sans ses précieux esclaves, il se désagrègera. Il l’avait vu. Le feu, le sang, les cris, la chute. Et Zakros n’aurait pu qu’à lui couper la tête pour se libérer de ses chaines.

Un plan ? C’est là qu’ça devient intéressant… Il avait retourné la chose dans tous les sens au cours de ces interminables journées à chercher comment parvenir à son but puis ce fameux Erik et ce n’était que maintenant qu’une ébauche se dessinait avec des contours plus nets.

— Et tu pourrais les bouffer aussi tant que t’y es. A moins que t’ais peur t’attraper la chiasse. Tu chies blanc ou marron, tu coup, lítill svartálfar ?

Il laissa un échapper un petit ricanement et reprit son sérieux pour exposer ses idées.

— Ca se pourrait, ouais. Comme je l’ai tit, on peut pas rester seul. J’ai ententu parler t’un esclave, Erik de Zakros, qui organisait une révolte. Il fautrait le trouver. Et il faut tes armes. Comme je le tisais, il faut frapper en haut. Capturer tes nobles, pour le faire peur et demander…

Putain de merde… Comme on disait ça en monbrichien déjà ?

…lausnargjald… reprit-il momentanément dans sa langue maternelle. pour obtenir te quoi organiser un plus grand chaos.

Ingvar mima une explosion avec ses mains, une étincelle de folie dans le fond de son regard. La seule chose qu’il ignorait encore c’était comment trouver ces nobles et où était Erik s’il existait.



Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Lun 8 Nov - 16:29

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Enfant12
Fadi Bennali, 38 ans
Aslan Bennali[, 13 ans

Fadi se trouvait dans un profond état de tension face à deux personnes aussi agressives que deux jeunes lions qui chercheraient à conquérir la horde de lionne. Par bonheur, Aslan se décida à l'entendre et se recula pour s'adosser avec mauvaise humeur contre le mur. Le moinoite commença à s'apaiser lorsqu'Ingar rajouta une couche. Il redouta la réponse d'Aslan mais son cousin resta étonnamment calme. Il riposta d'une intonation sèche :

"Je chie noir, comme l'intérieur de mon cul."

Fadi roupèta de ce langage.

"Aslan, ta mère détesterait entendre un langage comme ça."

"Ma mère, elle bouffe les vers depuis dix ans. Alors, les oreilles doivent plus entendre grand chose."

Fadi préféra ne pas insister devant l'insolence trop grande du garçon et préféra écouter le plan du zarkotien. S'en prendre directement aux nobles ? Ce serait effectivement une excellente idée. Ils comprendraient enfin eux aussi la douleur de la perte et de l'angoisse. Il entendit ce dénommé Erik de Zarkos mais cela ne lui disait absolument rien.

"L'idée est très intéressante. Nous devrions attendre le printemps, comme le disait Aslan. Les nobles, nous l'avons vu en voyageant, aiment beaucoup les promenades. Ils suffiraient de s'en prendre à quelques uns isolés. Par contre, d'autres alliés esclaves... Il n'y a que toi qui peut faire ça, ami. Aslan et moi nous sommes trop peu discrets."

Aslan se redressa pour intervenir pour une fois calmement.

"La nuit, personne ne voit les différences de peaux. On pourrait pas approcher ces esclaves alors ?"

Un sourire s'étiraitson visage. Ces idées lui plaisaient de plus en plus. Finalement, cet étranger ne semblait pas être mauvaise rencontre.

"Et une fois qu'on aura capturé ces nobles, on leur fait quoi ?"
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Lun 8 Nov - 22:06






Ingvar Haraldsen, 27 ans

La répartie du gosse lui arrache un éclat de rire rauque qui sonna sous la vieille voute abandonnée. Ouais, il avait pas tort, ses oreilles devaient même plus être présentes alors pour ce qui était d’écouter. Lui, il en savait trop rien. Est-ce que les morts pouvaient les voir depuis le Valhöll ou ailleurs ? Il en doutait fortement.

Le printemps ? C’était trop loin. Il n’allait pas moisir ici à attendre le retour des grues, pour piéger l’une de ces cervelles d’eider de nobles qui secouait bêtement les plumes pour épater la galerie en roucoulant. Il secoua la tête.

— Trop tard. On ne peut pas repousser. Il faut organiser et agir. Frapper. Son poing frappa sa paume ouverte. Je ne veux pas n’importe qui. Je veux quelqu’un t’en haut. Quelqu’un que tous connaissent pour que chacun prenne peur.

Pour le reste, c’était vrai… C’était pas les deux svartálfar qui risquaient de l’aider alors que c’était gravé « étranger à asservir. Gratuit. » en plein sur leur front de suie. L’ennui c’est qu’il avait toujours pas trouvé les autres. Il avait bien quelques brigands avec qui il avait fait du troc, mais d’autres esclaves… Y’avait bien les deux femmes de la semaine dernière, mais c’était pas vraiment le genre guerrière à capturer un noble. Quoi que. Ça pouvait p’t-être se négocier. À voir s’il avait la chance de les recroiser. Bref il opina.

— Si ça te chante. Ici tans ce bois j’ai pas rencontré beaucoup te monde. Mais l’autre forêt, je l’ai pas encore faite.

Mais comme il disait : la nuit tous les culs étaient gris. Et c’était pas lui qui l’empêcherait de faire quoi que ce soit tant que ça n’entravait pas ses propres projets. C’était aussi simple que cela. Il plissa profondément les yeux.

— On les garte au chaud et on temande lausnargjald. Te l’argent ou tes armes. Te quoi transformer l’étincelle en feu. Et ensuite on recommencera. Teux semaines à négocier. Ensuite on renvoie leur tête si on a rien. Pas t’enfants. Que tes atultes.


Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Lun 8 Nov - 22:35

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Enfant12
Fadi Bennali, 38 ans
Aslan Bennali[, 13 ans

Aslan esquissa un léger sourire à constater que sa plaisanterie avait provoqué un tel rire à l'étranger. Il était beaucoup moins coincé que son père qui s'alarmait au moindre mot que celui-ci jugeait mauvais. D'ailleurs, Fadi s'offusqua et se tourna vers Ingar pour lui faire la leçon.

"Ne montre pas ton amusement, Ingar ! A son âge, on prend ça pour un encouragement ! "

Aslan répliqua du tac au tac :

"Laisse, il a un meilleur sens de l'humour que toi !"

"Ce n'est pas drôle !'"

Aslan leva les yeux et se tourna vers Ingar.

"Parle de ton plan ou il va nous faire chier jusqu'à ce soir une chiasse comme pas possible !"

Sur cela, Ingar développa son plan d'enlever des nobles afin de marquer l'opinion et causer un grand désordre dans le pays. Il s'impatientait cependant et ne souhaitait pas attendre le printemps. Fadi fronça les sourcils. aller trop vite pouvait être risqué. Il n'avait pas peur de la mort, mais selon lui mieux valait faire preuve de prudence si on désirait bien réussir une opération. Par contre, ce besoin viscéral d'aller aussi vite séduisait bien plus Aslan. Il se décolla du mur, intéressé, et approcha. Cela suffisait de rester cachés. Il fallait agir !

"Je suis bien d'accord. Plus tôt on frappe, mieux c'est."

Ils abordèrent la question de rassembler des esclaves pour former une bande bien plus puissante. Contrairement à Fai, Aslan comprit tout de suite qu'il suffisait de se déplacer la nuit. Pas besoin de trop se casser trop le cul, surtout que celui-ci était déjà fendu, pour comprendre un truc si évident. Ingar évoqua ensuite l'autre forêt. Aslan hocha la tête.

"Je la connais un peu. J'y vais de temps en temps chasser mais y a pas l'air d'avoir du monde. Enfin, j'ai bien vu un gamin. Il a l'air petit, mais de savoir se débrouiller. Je l'ai vu relever des collets ou ramasser du bois. Il doit vivre là-bas. Ila l'air monbrnien, mais il est jeune, sans doute abandonné.. y a peut-être moyen de le recruter à notre avantage ?"

Une idée germa alors à son esprit.

"Si tu veux, je peux t'emmener là-bas. a deux, on trouvera peut-être quelque chose de mieux"



William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Eldred Kjaersen Mar 9 Nov - 12:07






Ingvar Haraldsen, 27 ans

C’est qu’il commencerait presque à l’apprécier ce gamin effronté !
— ING-VA-RRR, corrigea-t-il une énième fois.

Etait-ce si compliqué à dire ? Il n’avait pas l’un de ces noms à rallonge des nobles là-haut pourtant. Et puis quel mal y avait-il à encourager l’humour ? C’était toujours mieux que de finir pisse-sans-joie…

— Si on ne rit pas tans la vie, elle finit par se rire de nous, svartálfar.

Et le gamin avait bien compris le principe puisqu’il en remit une couche ce qui fit grogner de rire le Zakrotien. Reprenant son sérieux derrière ses yeux brillants, il exposa l’idée qu’il avait eue et ce qu’il comptait faire. Il nota bien les réserves de Fadi qui fronçaient les sourcils… Ah c’était encore le même genre qu’Eldred ça ! Toujours à réfléchir, à peser le pour et le contre, à attendre le bon moment, à juger les risques encourus, les pertes possibles, et… à décider de ne rien faire finalement. Oui, ils avaient échoué la dernière fois. Lamentablement il est vrai. Mais au moins ils avaient tenté de faire quelque chose ! Et rien ne dit qu’ils auraient mieux réussi en patientant… Il était plutôt de l’avis du gosse. Avec une certaine mesure : on se prépare et on frappe.

En tout cas, il connaissait Aiguemorte, l’autre bois qui abritait peut-être d’autres personnes comme eux. Un autre gosse des bois ? Il plissa les yeux. C’était toujours utile, il fallait voir. Par contre c’était pas avec ça qu’ils auraient la force nécessaire à leurs ambitions.

— Tans les bois, les proies se font tiscrètes. Ici aussi, il n’y a rien, mais je connais quelques brigands qui… épient ? zut… regartent tiscrets, les voyageurs. Les esclaves en fuite se cachent aussi. Trop tangereux de sortir. Je t’accompagnerai oui. Il y a peut-être tes gens te chez moi là-bas.

Eldred Kjaersen
Eldred Kjaersen
Prisonnier de guerre / esclave

Fiche perso : Fiche
PNJ
Liens et RPs : Journal
Bonus Dé : 5
Multi-comptes ? : Kalisha de Monthoux / Coldris de Fromart / Bérénice d'Aussevielle
Messages : 563
Date d'inscription : 26/12/2019
Age : 32

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par William Wagner Mar 9 Nov - 13:36

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Fadi13[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Enfant12
Fadi Bennali, 38 ans
Aslan Bennali[, 13 ans

Aslan secoua les épaules d'un air nonchalant à la correction du prénom.

"Trop compliqué pour ma langue."

Puis, c'était amusant de l'embêter avec ça. Alors, pourquoi il ferait des efforts inutiles ? Déjà que parler le monbrinien était pénible. Le dialecte du village, c'était bien plus reposant. Fadi préféra pour sa part rester muet devant les deux personnalités qui se complétaient. Il n'aurait pas son mot à dire face à une coalition. L'homme seul avait toujours tort. Leur discussion se porta ensuite sur un plan destiné à capturer des nobles d'importance à réussir à emporter quelque chose. Que ce soit des armes ou au moins un sentiment de terreur qui s'étendrait dans tout le pays. ces gens allaient comprendre la peur à se savoir envahi par des étrangers dangereux et déterminés. Fadi écouta en silence et ne trouva rien à dire alors qu'Aslan s'impliquait bien et se sentait prêt à se mettre au service d'une telle cause. Ils abordèrent peu après la question de l'autre forêt.

"Normal. Esclaves ou brigands, si t'as un peu d'intelligence, tu méfies. Ou sinon tu finis pendu. Pour ce gamin, je ne sais pas ce qu'il vaut. mais on pourrait réussir à l'utiliser pour avoir des choses ou des renseignements de la vie. Un petit monbrinien, ça passerait toujours plus inaperçu que des étrangers. Alors, on ira quand, Ingar ? Demain ?"

Aslan sourit en constatant que l'étranger approuvait. L'accord était conclu.
William Wagner
William Wagner
Domestique

Fiche perso : www.
Liens et RPs : ~
Bonus Dé : 3
Multi-comptes ? : Alexandre / Cassandre Velasquez / Thierry d'Anjou
Messages : 419
Date d'inscription : 31/03/2019
Age : 33
Localisation : Château de Frenn

Revenir en haut Aller en bas

[8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent Empty Re: [8 Février 1598] Lorsque les colères montent et se croisent

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum