[18 février 1598] Exposée à vos jugements
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Re: [18 février 1598] Exposée à vos jugements
Le supplice toucha ainsi à sa fin. Après ces quarante-huit longues heures, les soldats reparurent pour détacher Cassandre et la remmener à la prévôté. Ils se firent leur chemin, écartant la marmaille qui se tenait encore autour du pilori. Cette gosse-ci avait décidément eu bien de la chance, dans son malheur, que deux petits camarades soient restés tout ce temps pour la soutenir. Bon, pourvu qu'elle ait tout de même eu le temps de mûrir les leçons nécessaires.
Autour les citadins étaient parfaitement indifférents : cela faisait déjà au moins une journée que Cassandre faisait comme partie du décor. Si, les premières heures, c'était intriguant de voir un supplicié exposé, les gens se lassaient vite et vaquaient à leurs occupations. Les gardes montèrent donc sur l'estrade pour délivrer la gamine - qui devait être en plus bien congelée par ce temps d'hiver et avec une nuit dehors.
Ils la reconduisirent vers la prévôté, où il ne restait plus qu'à attendre qu'une âme charitable veuille bien venir récupérer cette gredine et en faire quelque chose. Si Cassandre peinait à marcher, deux des soldats la soutiendraient.
Re: [18 février 1598] Exposée à vos jugements
Après deux longues journées retenue au pilori, soumise aux jugements de la population, les soldats s'avancèrent pour la libérer. Cassandre bougea légèrement les jambes pour se préparer à les bouger à nouveau. Après un long moment d'inactivité, elle risquerait d'être engourdie et de tomber. Cela, elle se refusait. Pas question d'être ridicule en public. Etre exposée pour ses bêtises, elle pouvait l'accepter. En revanche, que l'on se moque d'elle pour une bête, comme si elle était devenue Alexandre, c'était hors de question.
Peu après sa libération, Cassandre s'étonna que les soldats lui demandent de la suivre. Elle supposa cependant que c'était la procédure et qu'Irène viendrait la rechercher à la prévôté. Le crépuscule était tombé et ils ne laisseraient pas repartir une esclave qui venait d'être châtiée dans la nuit. C'était logique de la confier en personne à sa maîtresse. Avant de repartir, Cassandre se tourna vers ses deux amis.
"Ne restez pas là. Irène viendra me récupérer demain. Alors, allez vous mettre au chaud."
Sur cela, Cassandre s'éloigna rapidement. malgré l'immobilité des deux derniers jours, ses jambes la portaient correctement. De toute manière, il lui tardait de rejoindre un intérieur. Même une cellule serait plus agréable que de rester dehors par ce froid.
Peu après leur départ, Nicolas se tourna vers Mésange, nerveux.
"Je suppose que c'est normal. Enfin, je crois. On retourne chez Irène alors ? Moi, demain, âr contre je retourne à la forêt. Faut que j'aille donner des nouvelles à Sylvère."
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