Event 8 ¤ La cérémonie du Triomphe - 30 septembre 1597 [Terminé]
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Re: Event 8 ¤ La cérémonie du Triomphe - 30 septembre 1597 [Terminé]
A son étonnement, Hyriel paraissait étrangement nerveux. Louise l'observa et eut du mal à comprendre. Leur rencontre fortuite l'embarrassait ? A moins que ce soit toutes ces nouvelle fâcheuses ? Ou alors il avait eu un contre coup déjà auparavant et ces dernières informations agissaient comme u coup de massue de l’achevait. Tout était possible. Ce monde était voué après toit à les écraser, eux, les insignifiants. Elle lui sourit.
"Je suis ravie de vous avoir revenu en tous cas et je viendrai tantôt vous visiter. En attendant, portez-vous bien, cher ami. "
Elle salua poliment son ami puis jeta un regard vers les tribunes où ma tension se dissipait. Il était peut-être temps de partir. Elle commença à s'éloigner, désireuse de se perdre dans le rues avant de rentrer au soir au Lupanar.
Re: Event 8 ¤ La cérémonie du Triomphe - 30 septembre 1597 [Terminé]
Dyonis écoute avec intérêt le discours du seigneur Alduis. Il n'a pas tort et pointe des questions qui font couler de l'encre depuis des siècles en débats philosophiques. Qu'est-ce qui est bon en quelle circonstances ? La question est épineuse et le Premier Conseiller ne prétend pas avoir la réponse absolue. Il réplique malgré tout :
"Vous avez raison, la frontière est mince entre une qualité et le défaut de cette qualité. Mais ce qui doit tracer la frontière entre l'un et l'autre est le bien commun. Et la loi, qui a pour objectif d'assurer celui-ci. Je sais que les lois ne sont pas parfaites, encore moins naturelles puisqu’elles diffèrent selon les endroits, mais cela ne dispense pas de faire au mieux pour en édicter des efficaces... et le contrat social implique de les suivre. Votre soldat a peut-être une forme de courage de déserter, mais cela n'en reste pas moins une lâcheté au regard des devoirs qu'il est censé remplir. Comment tourneraient nos institution si chacun n'écoutait que son courage individualiste ? Et pour le cas qui nous occupe, organiserait-on comme il faut la justice d'un pays si n'importe qui peut venir anarchiquement, n'importe quand, plaider et tenter de casser une décision sans procédure ?"
Il parle avec distance, se fait la voix de sa fonction. Mais l'homme derrière le Premier Conseiller sait ô combien il a lui même eu une pratique douteuse à un moment donné de son parcours. Une seule. Mais une de trop peut-être ? Une qui en tout cas n'allait pas cesser de quitter son esprit et le pousser à être encore plus irréprochable dorénavant.
Déjà, le seigneur de Fromart s'éloigne et Dyonis l'aura salué d'un hochement de tête et mouvement de chapeau. A peine a-t-il le temps, là dessus, de rendre ses hommages au roi qui se retire... qu'un remous autour du banc de Monthoux attire son attention. Le baron écarquille les yeux : c'est la Princesse Kalisha ! Elle vient de s'évanouir ! Pauvre comtesse... Dyonis se figure bien l'épouvantable choc que l'annonce est pour elle... Peut-être faudra-t-il quand même songer à tirer cette histoire plus au clair ? Y a-t-il vraiment eu un traître comme ça à Djerdan ?!
Sous le coup de l'émotion, Dyonis se signe et adresse au ciel une brève prière pour que la belle orientale se remette vite. En tout cas, sa belle-fille est sur le coup, convoque les gardes, évacue immédiatement la jeune femme. Le seigneur de Frenn décide d'y prêter assistance et missionne ses propres gens d'armes pour écarter la foule des curieux qui se masse encore autour des Monthoux et le long de leur route vers leur carrosse. Le baron guette l'opération avec, pour Kalisha, une certaine peine dans le regard. Il ne la quittera des yeux que quand elle disparaît dans son attelage, enfin à l'abri et aux bons soins de Florentyna.
Dyonis avance vers cette dernière et lui adresse un compatissant : "Je suis sincèrement désolé pour la princesse Kalisha. Prenez soin d'elle. Et que Dieu lui accorde tout le courage que ces prochains temps vont réclamer. Quant à moi je prendrai sous peu de ses nouvelles." Aussi dure que soit la politique, le seigneur sent bien que cette malheureuse comtesse en fait les frais alors qu'elle n'y est pour rien.
Après un tel spectacle, le Premier Conseiller n'a plus le cœur non plus aux réjouissances. D'ailleurs la fête est terminé et tout le monde commence à se retirer. Souscrivant à ses obligations mondaines, Dyonis va ici et là saluer un certain nombre de hauts dignitaires et de précieuses, avant de lui-même remonter dans son véhicule et reprendre le chemin de Frenn.
"Vous avez raison, la frontière est mince entre une qualité et le défaut de cette qualité. Mais ce qui doit tracer la frontière entre l'un et l'autre est le bien commun. Et la loi, qui a pour objectif d'assurer celui-ci. Je sais que les lois ne sont pas parfaites, encore moins naturelles puisqu’elles diffèrent selon les endroits, mais cela ne dispense pas de faire au mieux pour en édicter des efficaces... et le contrat social implique de les suivre. Votre soldat a peut-être une forme de courage de déserter, mais cela n'en reste pas moins une lâcheté au regard des devoirs qu'il est censé remplir. Comment tourneraient nos institution si chacun n'écoutait que son courage individualiste ? Et pour le cas qui nous occupe, organiserait-on comme il faut la justice d'un pays si n'importe qui peut venir anarchiquement, n'importe quand, plaider et tenter de casser une décision sans procédure ?"
Il parle avec distance, se fait la voix de sa fonction. Mais l'homme derrière le Premier Conseiller sait ô combien il a lui même eu une pratique douteuse à un moment donné de son parcours. Une seule. Mais une de trop peut-être ? Une qui en tout cas n'allait pas cesser de quitter son esprit et le pousser à être encore plus irréprochable dorénavant.
Déjà, le seigneur de Fromart s'éloigne et Dyonis l'aura salué d'un hochement de tête et mouvement de chapeau. A peine a-t-il le temps, là dessus, de rendre ses hommages au roi qui se retire... qu'un remous autour du banc de Monthoux attire son attention. Le baron écarquille les yeux : c'est la Princesse Kalisha ! Elle vient de s'évanouir ! Pauvre comtesse... Dyonis se figure bien l'épouvantable choc que l'annonce est pour elle... Peut-être faudra-t-il quand même songer à tirer cette histoire plus au clair ? Y a-t-il vraiment eu un traître comme ça à Djerdan ?!
Sous le coup de l'émotion, Dyonis se signe et adresse au ciel une brève prière pour que la belle orientale se remette vite. En tout cas, sa belle-fille est sur le coup, convoque les gardes, évacue immédiatement la jeune femme. Le seigneur de Frenn décide d'y prêter assistance et missionne ses propres gens d'armes pour écarter la foule des curieux qui se masse encore autour des Monthoux et le long de leur route vers leur carrosse. Le baron guette l'opération avec, pour Kalisha, une certaine peine dans le regard. Il ne la quittera des yeux que quand elle disparaît dans son attelage, enfin à l'abri et aux bons soins de Florentyna.
Dyonis avance vers cette dernière et lui adresse un compatissant : "Je suis sincèrement désolé pour la princesse Kalisha. Prenez soin d'elle. Et que Dieu lui accorde tout le courage que ces prochains temps vont réclamer. Quant à moi je prendrai sous peu de ses nouvelles." Aussi dure que soit la politique, le seigneur sent bien que cette malheureuse comtesse en fait les frais alors qu'elle n'y est pour rien.
Après un tel spectacle, le Premier Conseiller n'a plus le cœur non plus aux réjouissances. D'ailleurs la fête est terminé et tout le monde commence à se retirer. Souscrivant à ses obligations mondaines, Dyonis va ici et là saluer un certain nombre de hauts dignitaires et de précieuses, avant de lui-même remonter dans son véhicule et reprendre le chemin de Frenn.
Re: Event 8 ¤ La cérémonie du Triomphe - 30 septembre 1597 [Terminé]
Après le départ de Théodosie et Lucretia, les siamoises préfèrent rester tranquillement dans la masse populaire. Elles sont toujours aussi soucieuses pour Alexandre et sa maman qu'elles essaient de suivre de loin, du regard. Apparemment, ils discutent brièvement avec le Premier Conseiller et un autre seigneur, plus jeune. Puis repartent bredouille.
Sémélé. Au moins ils ont rien pris...
Siloé. Tant mieux. C'était osé d'aller par là-bas.
Cela a l'air de commencer à sentir le roussi dans les tribunes des aristocrates : ça parlemente, ça a l'air très inquiet... et puis soudain, cette pauvre dame qui tombe dans les pommes.
Siloé. B'en heureusement qu'on s'y est pas rendues. T'imagines, ça aurait pu encore être notre faute si on porte malchance !
Sa sœur répond d'un clin d’œil. Un petit rire quitte ses lèvres. Elles font attention à s'écarter (et même à se cacher) quand les soldats descendent dans la foule pour faire la place au carrosse de Monthoux. L'ambiance n'a plus vraiment l'air à la fête ; même dans la plèbe, maintenant que le défilé est terminé et que tout le monde a pu profiter de la nourriture et des boissons distribuées, les gens commencent à repartir.
Siloé. On ferait mieux d'y aller aussi tu crois pas ?
Sémélé acquiesce. Les voilà à se remballer chacune dans son long châle (qui dissimule un peu leur corps étrange et arrive plus ou moins à les faire passer pour deux personnes au milieu d'une rue où il y a du monde). D'une démarche prudente, en surveillant à droite et à gauche qu'il n'y ait pas de bousculade ou de nouvelle arrivée de soldats, les filles s'extirpent de la grand' place.
Sémélé. Au moins ils ont rien pris...
Siloé. Tant mieux. C'était osé d'aller par là-bas.
Cela a l'air de commencer à sentir le roussi dans les tribunes des aristocrates : ça parlemente, ça a l'air très inquiet... et puis soudain, cette pauvre dame qui tombe dans les pommes.
Siloé. B'en heureusement qu'on s'y est pas rendues. T'imagines, ça aurait pu encore être notre faute si on porte malchance !
Sa sœur répond d'un clin d’œil. Un petit rire quitte ses lèvres. Elles font attention à s'écarter (et même à se cacher) quand les soldats descendent dans la foule pour faire la place au carrosse de Monthoux. L'ambiance n'a plus vraiment l'air à la fête ; même dans la plèbe, maintenant que le défilé est terminé et que tout le monde a pu profiter de la nourriture et des boissons distribuées, les gens commencent à repartir.
Siloé. On ferait mieux d'y aller aussi tu crois pas ?
Sémélé acquiesce. Les voilà à se remballer chacune dans son long châle (qui dissimule un peu leur corps étrange et arrive plus ou moins à les faire passer pour deux personnes au milieu d'une rue où il y a du monde). D'une démarche prudente, en surveillant à droite et à gauche qu'il n'y ait pas de bousculade ou de nouvelle arrivée de soldats, les filles s'extirpent de la grand' place.
- Spoiler:
- C'est tout pour moi aussi
Merci aux uns et aux autres pour ce beau RP qui m'a fait rencontrer plein de monde et effleurer un peu vos histoires respectives Cela relance l'inspiration et donne des idées, je viendrai peut-être vous embêter pour de nouveaux liens pour mes jumelles
Invité- Invité
Re: Event 8 ¤ La cérémonie du Triomphe - 30 septembre 1597 [Terminé]
Merci à toutes et tous pour vos belles participations à cet event - un des plus gros événements que nous ayons RP jusqu'à maintenant !
Et comme il s'est tout de même passé pas mal de choses pour les uns et les autres au cours de ce Triomphe, voici un petit résumé avec les implications sur la suite de vos intrigues
Monbrina vient de conquérir le royaume de Mornoy, au sud, qui devient dès à présent une nouvelle colonie de l'Empire. Au cours du Triomphe pour fêter la victoire, le Général Joseph Cassin défile suivi de ses prisonniers.
@Sylvère d'Aiguemorte (déguisé en femme) et @Hyriel Radgery se mêlent dans la foule pour détrousser quelques spectateurs. Ils se font passer pour un couple. Après avoir réussi à dérober la bourse de Louise, cette dernière se retourne et reconnaît Hyriel. Elle en profite pour l'informer qu'il ne doit plus se rendre au Lupanar : la nouvelle patronne le dénoncerait comme sorcier et elle ne veut plus de commerce avec Hyriel dans son établissement.
@Alexandre tombe en admiration devant le faux couple que constituent Hyriel et "Sylvia". Mais il doit rapidement les quitter pour rattraper sa mère, Rosina Bellanger, qui s'est mis en tête d'aller déranger les nobles dans leurs gradins. Elle souhaite plaider la cause de son fils et faire lever sa condamnation au travail forcé. Alexandre l'interrompt : lui-même accepte sa sanction et défend l'ordre et la loi. Il attire à cette occasion l'attention de @Alduis de Fromart, qui admire le courage de Rosina.
@Théodosie et Lucretia rencontrent les jumelles @Siloé-Sémélé. Après un moment de sidération devant les siamoises et une conversation quelque peu houleuse, Théodosie se rapproche des gradins des nobles. Lucretia l'informe alors de la réputation d'homme sanguinaire qui colle à la peau d'Alduis.
Grâce à une intervention de @Dyonis Howksley de Frenn, le roi révèle enfin - en présence de @Kalisha de Monthoux et de @Adalheidis Nal'Harraq, toutes deux ressortissantes du royaume de Djerdan - la raison profonde de la rupture du pacte de non-agression entre Monbrina et le royaume de Djerdan... Des traîtres de ce royaume auraient profité du temps offert par la signature du pacte pour se réarmer, préparer une offensive contre Monbrina et même diffamer l'Empire auprès d'autres puissances affin de se chercher des alliés. Ainsi Gérald Der Ragascorn a-t-il envoyé les premières frappes militaires contre Djerdan. En apprenant une nouvelle aussi brutale que désastreuse, Kalisha perd connaissance et est aussitôt ramenée à Monthoux par Florentyna qui prend soin d'elle.
La famille de @Irène d'Aubeville a reçu une invitation exceptionnelle à observer le triomphe de Joseph Cassin depuis les bancs des aristocrates. Tristan est en leur compagnie. Il a un pressentiment et une étrange vision selon lesquels il y aurait anguille sous roche dans la version que le roi donne de l'affaire de Djerdan. Pendant ce temps, Mère Suzanne a préféré rester dans la foule avec le peuple. Elle discute très brièvement avec Hyriel, mais ce dernier prend vite la tangente - suivi de Sylvère - avant que de s'attirer les suspicions de la religieuse. En effet, en voulant remercier Hyriel d'avoir soigné Cassandre, Louise commençait à évoquer un peu trop près de la Mère Supérieure... les compétences de sorcier / guérisseur du jeune infirme, ainsi que son vrai nom.
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