Re: [18-21 décembre 1597] Un homme invalide en vaut deux ? [Terminé]

par **Cassandre Velasquez** Ven 12 Fév - 12:07

[18-21 décembre 1597] Un homme invalide en vaut deux ? [Terminé] - Page 4 Louise11

Louise, 41 ans, prostituée au Lupanar

Louise adressa un faible sourire à Hyriel qui acceptait si calmement la situation, avec lucidité, alors que sa vie même était en jeu. Son coeur s'émut de l'entendre confirmer une fois plus que son être ne pouvait supporter de ne pas aider des malades et des gens faibles. Quelle merveilleuse personne, si grande, si humaine ! Pourquoi devait-il être, lui, poursuivi alors que le guérissait n'accomplissait que des bienfaits ? Pourquoi ce cardinal et ces gardes refusaient-ils comprendre ? La loi... Ils enfreignaient la loi. Mais la loi n'était-elle pas simplement mal faite si elle empêchait à une personne de soigner des malades ? Tout cela était si absurde.

Elle soupira.

"Je conseillerais bien te prier, mais les dernières fois où je l'ai fait c'est pour supplier que tu ne viennes jamais me rejoindre. Il semble que l'exercice ne soit pas en notre faveur."

Louise se referma sur ces pensées solitaire. il serait temps de s'égayer un peu. Surtout que leur compagnon de cellule n'était plus là. Que pourraient-ils dans leurs maigres conditions ? Elle réfléchit et eut l'idée de ces jeux que les filles pratiquaient dans al journée, quand le temps les dissuadait de sortir.

"Et si on jouait un peu, Hyriel, pour divertir nos esprits ? Tu connais le jeu du corbillon ?"

par **Hyriel Radgery** Ven 12 Fév - 19:26

Le sourire que lui adressa son amie rassura Hyriel et il y répondit avec sincérité avant de lui exposer son point de vue, tout aussi sincère. Il soupira en même temps qu’elle, surtout en entendant ses mots. Prier. Oui, bon, très peu pour lui…

« Effectivement, vu comme ça… »

Il se perdit également dans ses pensées et ses inquiétudes, pour tous ses amis, pour tous ceux qui risquaient d’être inquiétés avec lui, alors que tous étaient innocents. Il releva la tête en entendant Louise et s’illumina à l’idée.

« Voilà une excellente idée ! En revanche, non, je ne connais pas. »

Il laissa Louise lui expliquer les règles et en fut enchanté. Ils convinrent qu’il commencerait à répondre et Hyriel la laissa entamer, avant de réfléchir un instant.

« Dans mon corbillon… j’y mets un poisson ! »

Il ne put retenir une pensée amusée pour les gardes qui ne comprendraient plus rien de leurs échanges…