[5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
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Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Nicolas terminait d'exposer ce qu'il savait de leur pensonnaire et entendit Mésange réagir sur le métier de maçon.
'Bah;.. Je pense que ça doit être dur. Ils montent des murs de briques ou de pierre. Ils portent un tas de choses très lourdes. Alors, j'imagine qu'eux ils doivent être vraiment épuisé à la fin de la journée."
La suite le laissa plus perplexe.
'"Ben... Je crois qu'il gagne pas d'argent. Il travaille aux hospices mais il a pas de salaire. Je ne comprends pas bien pourquoi. C'est vrai que c'est bizarre. Ou alors il a peut-être des enfants à entretenir ? Il leur donne peut-être les sous qu'il gagne et lui se contente de la misère ? Oh, ça serait drôlement généreux, ça ! Mais oui, ça doit être pour ça qu'il est plus curé ! Les curés ont pas le droit d'avoir de femme et d'enfants ! Alors il a dû être chassé mais il continue à s'occuper de ses enfants. Comme il est gentil !"
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Mésange acquiesça. Evidemment, elle n’aurait jamais avoué que tout cela était sans doute trop lourd pour ses petits bras. Elle chauffa ses mains près du feu, alors que ses trois petits compagnons prudents en demeuraient à distance derrière leur humaine.
— Moui ç’doit pas êt’ facile… après y mangent. Z’ont un métier, ça c’est bien pour eux.
Et le gars aussi il travaillait, non ? Alors c’était tout de même curieux qu’on ne lui donne rien du tout. Même les esclaves il fallait les nourir et les faire dormir quelque part. Piécette se glissa sur les genoux de la fillette qui éloigna l’une de ses mains de la source de chaleur pour lui caresser la tête. Et comme l’animal l’escaladait pour boire à ses lèvres, elle la força à retourner par terre en fronçant les sourcils. Nico, s’il voyait, il allait trouver ça bizarre.
— Ah, tu crois ? Alors oui, s’il fait ça c’normal qu’ton roi il l’aide. Comme ça ses enfants y doivent pas aller dans la rue…
Oui, mais il y avait tout de même quelque chose de pas net dans cette affaire…
— Oui mais alors, y d’vrait vivre avec eux, non ?
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
[quote="Cassandre Velasquez"]
Pendant que Mésange se réchauffait auprès du feu, Nicolas se releva pour aller des sucreries qu'ils gardaient dans un coin de la grotte. il les posa près de la fillette tout en approuvant ses paroles.
"Oui, l'important, c'est d'avoir un bon métier, qui permet de bien vivre ! Si c'est pas grave, ben c'est pas si grave !"
Ils réfléchirent ensuite au cas de cet étrange invité. C'était vrai qu'il pourrait vivre avec ses enfants.
"Ben... Je ne sais pas, en fait. Il va bientôt sinon. On pourrait l'interroger ?"
Pendant que Mésange se réchauffait auprès du feu, Nicolas se releva pour aller des sucreries qu'ils gardaient dans un coin de la grotte. il les posa près de la fillette tout en approuvant ses paroles.
"Oui, l'important, c'est d'avoir un bon métier, qui permet de bien vivre ! Si c'est pas grave, ben c'est pas si grave !"
Ils réfléchirent ensuite au cas de cet étrange invité. C'était vrai qu'il pourrait vivre avec ses enfants.
"Ben... Je ne sais pas, en fait. Il va bientôt sinon. On pourrait l'interroger ?"
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Nico avait raison. C'était important d'avoir un bon métier. Sauf que quand on était une fille, c'était encore plus difficile et qu'on disait qu'il fallait se marier. Peuh !
Mésange acquiesça lorsque Nico proposa d'interroger leur pensionnaire. Peut-être que si elle attendait assez longtemps, elle pourrait même rencontrer le roi de la forêt… Ah, s'il s'occupait de Nico, ce devait être quelqu'un de gentil… il ne serait pas fâché qu'elle soit venue, pas vrai ? Ah, de toute façon, il ne lui faisait même pas peur, d'abord !
Pierraille grimpa sur son épaule, et tout en réchauffant ses mains tendues vers le feu, elle interrogea Nico sur la manière dont il était arrivé ici - il n'avait pas eu de problèmes, au moins, hein ? - et ce qu'il avait fait depuis. Il fallait bien cela pour attendre.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
[quote="Cassandre Velasquez"]
Lorsque le feu commença à montrer des signes de faiblesse, Nicolas se releva pour remettre quelques bûches. Il faisait si froid à l'extérieur. Pas question de laisser partir la chaleur de leur palais. Le jeune garçon nota alors que le stock de bois avait dimnué et grimaça. Il informa Mésange aller en ramasser et lui demanda de l'attendre n assurant revenir très vite.
La journée de travail avait été une nouvelle fois épuisante. Comment pouvait-on continuer à lui faire vider des pots remplis d'urine ou le faire nettoyer des latrines ? Il comprenait certes, devoir s'acquitter de charges de travail pour rembourser le frit de ses erreurs, mais cet ouvrage pourrait s'adapter à son intelligence et son instruction. Il n'avait pas étudié pendant de si longues années pour se retrouver à récurer le sol ou les fesses d'un vieillard grabataire à longueur de journée. Il pourrait parfaitement se rendre utiles à des tâches plus dignes de ses capacités. Il pourrait leur faire de la lecture. Ou jouer aux échecs. Cela aurait le mérite de stimuler un peu ces malheureux qui gisaient sur leur lit. Quoique... ils ne possédaient sans doute pas l'intelligence de comprendre une bonne lecture. Quel fardeau !
Le pénitent rejoignit la forêt d'un pas lourd, fourbu et arriva à la grotte d'Ysengrin. Il dévala tant bien que mal la pente qui menait à l'entrée. Quelle idée que de s'installer à ! Pourquoi le jeune homme n'avait-il pas choisi un lieu plus facile d'accès ? Ici, cela avait la mauvaise tendance à décourager les visiteurs. Il sentit au moins la présence du feu qui l'aiderait à réchauffer ses vieux os fatigués. Au moins, une bonne nouvelle. En plus, le petit Nicol, si gentil, serait ravi de le servir.
"Nico ! Nico ! J'ai faim !"
Sur ce cri, il entra dans la grotte, désireux de recevoir un bon bol de soupe.
Lorsque le feu commença à montrer des signes de faiblesse, Nicolas se releva pour remettre quelques bûches. Il faisait si froid à l'extérieur. Pas question de laisser partir la chaleur de leur palais. Le jeune garçon nota alors que le stock de bois avait dimnué et grimaça. Il informa Mésange aller en ramasser et lui demanda de l'attendre n assurant revenir très vite.
***
La journée de travail avait été une nouvelle fois épuisante. Comment pouvait-on continuer à lui faire vider des pots remplis d'urine ou le faire nettoyer des latrines ? Il comprenait certes, devoir s'acquitter de charges de travail pour rembourser le frit de ses erreurs, mais cet ouvrage pourrait s'adapter à son intelligence et son instruction. Il n'avait pas étudié pendant de si longues années pour se retrouver à récurer le sol ou les fesses d'un vieillard grabataire à longueur de journée. Il pourrait parfaitement se rendre utiles à des tâches plus dignes de ses capacités. Il pourrait leur faire de la lecture. Ou jouer aux échecs. Cela aurait le mérite de stimuler un peu ces malheureux qui gisaient sur leur lit. Quoique... ils ne possédaient sans doute pas l'intelligence de comprendre une bonne lecture. Quel fardeau !
Le pénitent rejoignit la forêt d'un pas lourd, fourbu et arriva à la grotte d'Ysengrin. Il dévala tant bien que mal la pente qui menait à l'entrée. Quelle idée que de s'installer à ! Pourquoi le jeune homme n'avait-il pas choisi un lieu plus facile d'accès ? Ici, cela avait la mauvaise tendance à décourager les visiteurs. Il sentit au moins la présence du feu qui l'aiderait à réchauffer ses vieux os fatigués. Au moins, une bonne nouvelle. En plus, le petit Nicol, si gentil, serait ravi de le servir.
"Nico ! Nico ! J'ai faim !"
Sur ce cri, il entra dans la grotte, désireux de recevoir un bon bol de soupe.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Nico l'avait laissée seule dans la grotte pour aller chercher du bois. Mésange avait bien proposé de l'accompagner pour l'aider, mais il n'avait pas voulu. Elle devait l'attendre, parce qu'il revenait vite. Si le roi revenait, elle n'aurait qu'à lui expliquer. Même pas peur. Enfin, bon, elle aurait quand même dû aller l'aider, mais si elle bougeait maintenant et qu'il ne la trouvait pas en revenant, il allait s'inquiéter. Puis, ses rats étaient fatigués, ils avaient tous beaucoup marché aujourd'hui.
Soudain, un gars débarqua en criant pour son estomac. Celui-là, il était trop désagréable pour être le roi que Nico aimait bien, pas vrai ? Alors, ce devait être l'autre type qui ne savait rien faire. Logique.
Mésange sauta sur ses jambes, les poings sur les hanches.
— V'croyez qu'mon ami Nico l'est à vot'service d'parler comme ça ou quoi ?! se fâcha-t-elle.
Normalement, on disait bonjour d'abord, mais là elle n'avait même pas envie. Sentant sa colère, Piécette avait escaladé son épaule ou elle s'était dressée comme une ourse haute de deux têtes. Les deux autres avaient resserré les rangs autour d'elle. Elle pointa un index accusateur sous le menton de l'ancien prêtre.
— L'est gentil, mon ami Nico, alors si vous l'traitez comme vot'chien ç'va pas aller, moi j'vous l'dit !
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
En pénétrant dans la caverne, le corps de Thierry se détendit à ressentit la chaleur agréable du feu proche. Comme cela était bon de rentrer à l'abri. Bientôt, une délicieuse soupe coulerait dans son estomac et achèverait de lui rendre vie. Il se retrouva à son étonnement le plus total face à une fillette à la mine plus sévère. Ysengrin aurait-il accueilli une nouvelle personne ? En tous les cas, elle était beaucoup moins bien élevé que Nicolas. Son regard se posa brusquement sur la chose qui bougeait sur son épaule et son visage pâlit? Il recula instinctivement.
"Un... Tu... Un rat ! Tu as un rat !"
Alors qu'il reculait terrifié vers la paroi, elle ne semblait pas, elle, effrayée. Elle le fixait, toujours sévère, et lui reprochait de mal parler à Nicolas. Il haussa les épaules.
"J'ai simplement dit que j'avais faim. Tu sais, petite, je suis un travailler de force. Quand je rentre, je suis épuisé. J'ai besoin de manger. Tu comprends ?"
Son regard tournait dans une autre direction pour ne surtout pas croiser le rat dans son champ de vision. La gamine insistait et continuait à défendre le petit garçon. Thierry pouffa.
"Tu es bien protectrice avec ton ami, dis donc. Est-ce que ce ne serait pas plutôt ton amoureux ?"
"Un... Tu... Un rat ! Tu as un rat !"
Alors qu'il reculait terrifié vers la paroi, elle ne semblait pas, elle, effrayée. Elle le fixait, toujours sévère, et lui reprochait de mal parler à Nicolas. Il haussa les épaules.
"J'ai simplement dit que j'avais faim. Tu sais, petite, je suis un travailler de force. Quand je rentre, je suis épuisé. J'ai besoin de manger. Tu comprends ?"
Son regard tournait dans une autre direction pour ne surtout pas croiser le rat dans son champ de vision. La gamine insistait et continuait à défendre le petit garçon. Thierry pouffa.
"Tu es bien protectrice avec ton ami, dis donc. Est-ce que ce ne serait pas plutôt ton amoureux ?"
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Bah évidemment qu'elle avait un rat. Trois, d'ailleurs. Pfff, s'il savait même pas compter ça ! Pas la peine de s'enfuir comme ça. Ils ne lui feraient rien s'il ne l'attaquait pas. Mais ils étaient dangereux quand on essayait de s'en prendre à elle, même qu'ils pouvaient mordre.
Mésange fronça sévèrement les sourcils.
— Bah vous l'dites comme s'il était à vot'service. Ça s'fait pas !
Le pire, c'était que Nico était si gentil qu'elle n'aurait pas été étonnée qu'il se laisse marcher sur les pieds. Nico avait raison : ce type ne faisait que se plaindre ! Elle aussi avait souvent faim, d'abord ! Et v'là qu'il commençait à dire des bêtises comme Cassandre. Sauf que Cassandre c'était son amie, et pas lui !
— C'même pas vrai, d'abord ! On est pas amoureux puisque c'mon ami, Nico ! Et puis être amoureux d'abord c'dégoutant ! Beurk !
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Depuis la paroi rocheuse où il s'était réfugié, Thierry contemplait avec angoisse l'inquiétante fillette qui laissait les rats monter sur elle sans en éprouver la moindre peur. Il venait d'en voir un second et tremblait littéralement de terreur. Combien en avait-elle ? Possédait-elle un don comme le joueur de flûte ? Que comptait-elle faire ? Et si elle cherchait à lui nuire ? Dans les contes, les êtes qui possédaient un talent particulier, comme de dompter un animal dangereux, les utilisaient souvent pour châtier ceux qu'ils estimaient mal se comporter. Allait-elle le punir ? Pensait-elle qu'il était une mauvaise personne ? Il l'entendit alors prendre al défense de Nicolas et critiquer que celui-ci n'était pas à son service. Sa gorge se serra. Elle lui voulait réellement. Elle venait pour le châtier. Il secoua la tête pour s'efforcer de reprendre courage. Non, de telles choses n'existaient pas dans la vie réelle. Ce n'étaient que des contes. Des superstitions. Il ne serait jamais assez stupide pour croire en de telles sornettes. Son regard apeuré croisa cependant à nouveau la silhouette du rat. Un nouveau tremblement le saisit. et si.. ? Et si tout n'était pas que des histoires ? Et si... Il avait bien ressenti une fois la force divine. Alors... Alors pourquoi une envoyée du Ciel ne viendrait-elle pas le punir ? Et si c'était cela son châtiment pour toutes ses fautes ? Allait-l finir mourir là dans cette caverne, soumis à des tortures atroces ? La panique s'empara de toute son être et il se jeta à genoux aux pieds de l'enfant.
"Pitié !"
La tête inclinée vers le bas, la silhouette tremblante, il murmura d'une voix chevrotante.
"Je.. je suis désolé ! Pardon ! Pardon ! pardon ! Par pitié, accordez-moi encore une chance ! Ne me prenez pas ! Laissez-moi encore un peu ! Rien qu'encore un peu ! Je vais me corriger ! Je vous jure que je vais me corriger ! Je me comporterai mieux ! Pitié ! Pitié ! Pitié !"
"Pitié !"
La tête inclinée vers le bas, la silhouette tremblante, il murmura d'une voix chevrotante.
"Je.. je suis désolé ! Pardon ! Pardon ! pardon ! Par pitié, accordez-moi encore une chance ! Ne me prenez pas ! Laissez-moi encore un peu ! Rien qu'encore un peu ! Je vais me corriger ! Je vous jure que je vais me corriger ! Je me comporterai mieux ! Pitié ! Pitié ! Pitié !"
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Le type était agaçant, mais Mésange ne s'était pas attendue à le voir se jeter par terre ainsi. Pierraille et Festin, de part et d'autre d'elle, tinrent leurs positions.
Elle n'avait pas eu envie de lui faire si peur, mais s'il réagissait comme ça, ça voulait dire qu'il n'avait vraiment pas été gentil. Cela voulait dire qu'il était peut-être dangereux. Parfois même, des garçons faisaient semblant de s'excuser pour pouvoir l'attaquer. Elle ne faisait plus confiance, maintenant. Reculer, montrer qu'on pouvait être faible, c'était trop dangereux. Même pas peur. Mais elle n'avait pas non plus envie d'être méchante… Pffff, c'était difficile. Elle le toisa de toute sa grandeur.
— J'vais t'laisser une chance, déclara-t-elle d'un ton sévère. Mais j'te préviens : si t'es encore méchant avec quelqu'un, j'vais revenir avec tous tous mes rats et y vont t'mettre en morceaux. Compris ?
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Tapi au sol, Thierry tremblait de tous les membres de son corps à l'idée d'être emporté par une créature céleste descendue pour le châtier de son existence misérable. Qu'allait-il lui arriver ? Allait-il se faire foudroyer comme dans ces récits avec Zeus ? La terre s'ouvrirait-il pour l'engloutir ? Sa peau s'écorcherait-elle morceau par morceau pour le laisser périr misérablement dans une souffrance absolue ? Le visage collé dans la terre, Thierry pria avec l'énergie du désespoir pour supplier Dieu de l'épargner. Il ne pouvait le laisser mourir tout de suite. Qu'Il lui accorde une Chance. Il s'amenderait ! Cette fois, il le ferait. Il saurait triompher de ses démons.
Face à lui, la créature le fixait et semblait réserver son jugement. Son regard devait sonder son âme et la juger. Que voyait-elle ? Thierry préféra l'ignorer, mais il devinait que ce ne devait pas être une vision belle à contempler. Elle accepta de l'épargner. Réellement ? Elle croyait en sa rédemption ? Tout espoir de salut n'était-il donc pas permis ? Un frisson le parcourut entièrement à la menace qui suivit. Il releva la tête, craintif.
"Je vous jure que je m'amenderai; Je vous le jure. Vous avez ma parole. Je me comporterai bien. Je... Je.. mais qu'est ce que jedois faire ? Guidez-moi ! Je vous supplie, vous qui êtes l'envoyée du Ciel, aidez-moi ! Apprenez-moi comment bien me conduire si vous voulez que je réussisse !"
Face à lui, la créature le fixait et semblait réserver son jugement. Son regard devait sonder son âme et la juger. Que voyait-elle ? Thierry préféra l'ignorer, mais il devinait que ce ne devait pas être une vision belle à contempler. Elle accepta de l'épargner. Réellement ? Elle croyait en sa rédemption ? Tout espoir de salut n'était-il donc pas permis ? Un frisson le parcourut entièrement à la menace qui suivit. Il releva la tête, craintif.
"Je vous jure que je m'amenderai; Je vous le jure. Vous avez ma parole. Je me comporterai bien. Je... Je.. mais qu'est ce que jedois faire ? Guidez-moi ! Je vous supplie, vous qui êtes l'envoyée du Ciel, aidez-moi ! Apprenez-moi comment bien me conduire si vous voulez que je réussisse !"
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Envoyée du ciel ? Mais elle ne lui avait même pas dit son nom… Ce type-là était vraiment bizarre. En plus, il utilisait des mots difficiles, mais là fillette ne se laissa pas démonter, sinon il risquait de l'attaquer. Lui apprendre à bien se conduire ? Elle laissa Piécette descendre dans ses bras et la caressa pensivement tandis que les deux autres avaient grimpé sur ses épaules. Elle gardait l'air sévère et déterminé, comme Cassandre lui avait appris : on ne détournait pas le regard.
— Promettez pas, ça sert à rien. J'fais pas confiance aux humains. J'vous croirez quand z'aurez fait pour de vrai.
Non, elle faisait juste confiance à Nico et Cassandre. Les autres, ils la trahissaient toujours. C'était comme quand on faisait un échange : il ne fallait jamais croire quand l'autre disait qu'il allait donner, il fallait toujours attendre de l'avoir pour être sûre. Même les gens qui l'envoyaient faire quelque chose, parfois ils ne lui donnaient pas ce qu'ils avaient promis. Bon, et comme il avait besoin de conseil...
— D'vez commencer par aider Nico plutôt qu'vous plaindre et l'traiter comme vot valet. Y vous aident pour pas qu'vous êtes à la rue, c'la moind'chose.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Thierry releva la tête d'un air craintif pour contempler avec inquiétude la créature dépêchée par les forces divines pour le rappeler à l'ordre. Il frissonna en observant le rat descendre le long de son bras. Comment pouvait-on être insensible à ces bestioles démoniaques ? Il fallait être une entité surnaturelle pour ne pas les craindre. Son esprit ne concevait pas autre chose en un pareil moment. Elle le fixa avec une sévérité qui lui rappelait celle terrifiante de Coldris. Cela n'avait rien d'humain qu'une fillette soit capable de manifester une telle expression. A son âge, on se comportait de manière mignonne. on ne menaçait pas les gens. Il baisas la tête de sa réponse. Elle avait sondé son âme. Elle savait pour son lâcheté et sa fourberie. Elle savait que sa parole n'avait pas le moindre valeur. Elle savait que ses serments n'avaient pas la moindre valeur.
Piteux, il s'obligea à croiser son regard.
"Je... Vous avez raison. Ma parole... Je suis lâche. Je suis fourbe. Je mens dès que j'ai moyen si ça peut m'aider. Si je peux avoir un avantagé. "
Il l'observa, apeuré.
"Vous... Vous pouvez m'aider à changer ?"
La créature le fixa de son air toujours sévère et lui annonça qu'il devait en priorité aider le petit Nicolas. La bouche de Thierry se tordit, défait.
"Mais... Mais je ne le prends pas pour mon valet. mais... Mais que dois-je faire ? Comment puis-je l'aider ?"
Piteux, il s'obligea à croiser son regard.
"Je... Vous avez raison. Ma parole... Je suis lâche. Je suis fourbe. Je mens dès que j'ai moyen si ça peut m'aider. Si je peux avoir un avantagé. "
Il l'observa, apeuré.
"Vous... Vous pouvez m'aider à changer ?"
La créature le fixa de son air toujours sévère et lui annonça qu'il devait en priorité aider le petit Nicolas. La bouche de Thierry se tordit, défait.
"Mais... Mais je ne le prends pas pour mon valet. mais... Mais que dois-je faire ? Comment puis-je l'aider ?"
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Ah, maintenant il avouait qu'il était un menteur et un lâche ! Elle avait raison de ne pas lui avoir fait confiance. Et d'ailleurs.
— Vz'occupez même pas d'vos enfants, hein ? ajouta-t-elle dans un regard suspicieux.
Bah oui, il devait avoir fait croire ça à Nico qui n'avait même pas vu qu'il se moquait de lui. Sauf qu'elle, elle n'y croyait pas, voilà. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi son travail ne lui donnait pas d'argent, mais ce n'était pas parce qu'il le donnait à ses enfants, sinon il vivrait avec eux. L'aider à changer… Bah, elle voulait bien, mais elle ne lui devait rien, d'abord. Et puis elle ne savait pas comment on faisait. Qu'elle idée ! Mais elle trouva vite quelque chose : il devait commencer par être gentil avec Nico. Parce que Nico, il était gentil avec tout le monde, alors c'était pas juste que lui se prenne pour son maître. Comment l'aider, comment l'aider… il pouvait aussi essayer de trouver des idées tout seul, non ? Pfffff.
— Bah là y va rev'nir avec l'bois. 'Pouvez l'aider à ranger, puis apprendre comment on fait, puis l'aider pour l'repas, aussi. Z'êtes pas l'roi du monde, faut pas attendre qu'ça tombe dans vot' bol. V'savez, y'a plein d'gens y z'aimeraient avoir vot chance.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Face à l'entité qui le fixait, Thierry trembla au rappel de ne pas s'occuper de ses enfants. Il baissa la tête, honteux.
"C'est... Je sais rarement quand j'ai conçu un enfant. Les femmes que j'ai, euh, séduit, ne viennent pas toujours me le dire. Et elles sont toujours mariées. Alors, eh bien, c'est un peu difficile à s'occuper de ces enfants. Et ceux que je connais... Euh, ils ne veulent plus me voir."
Son coeur saigna en se rappelant de la lettre cruelle et sèche qu'Alexandre lui avait envoyé quatre jours plus tôt. Il le détestait désormais.
"Même le fils que j'adore ne veut plus me voir."
L'entité continuait de le juger et et elle aspirait à l voir changer. mais c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Et puis, que pouvait-i faire ici ? Aider le petit Nicolas ? Mais en quoi ? Thierry grimaça de la réponse et resta sceptique.
"Mais.. Qu'est-ce qu'il y a ranger ?"
Il grimaça encore de sa remarque.
"Je travaille à l'hospice, vous savez. Très dur. Je m'efforce de soigner au mieux les malades. C'est très fatiguant. Mais je m'applique chaque jour à faire du mieux possible."
"C'est... Je sais rarement quand j'ai conçu un enfant. Les femmes que j'ai, euh, séduit, ne viennent pas toujours me le dire. Et elles sont toujours mariées. Alors, eh bien, c'est un peu difficile à s'occuper de ces enfants. Et ceux que je connais... Euh, ils ne veulent plus me voir."
Son coeur saigna en se rappelant de la lettre cruelle et sèche qu'Alexandre lui avait envoyé quatre jours plus tôt. Il le détestait désormais.
"Même le fils que j'adore ne veut plus me voir."
L'entité continuait de le juger et et elle aspirait à l voir changer. mais c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Et puis, que pouvait-i faire ici ? Aider le petit Nicolas ? Mais en quoi ? Thierry grimaça de la réponse et resta sceptique.
"Mais.. Qu'est-ce qu'il y a ranger ?"
Il grimaça encore de sa remarque.
"Je travaille à l'hospice, vous savez. Très dur. Je m'efforce de soigner au mieux les malades. C'est très fatiguant. Mais je m'applique chaque jour à faire du mieux possible."
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Quand on ne comprenait rien, il fallait faire comme si on savait quand même. Surtout devant les gens à qui on ne faisait pas confiance. Mésange conserva son air sévère. Non, elle ne comprenait pas exactement son excuse, en tout cas, cela voulait dire que ce n'était pas comme ça qu'il utilisait son argent - mais qu'est-ce qu'il en faisait, alors ?! et… il avait des enfants et il ne s'en occupait même pas ? Et s'ils étaient dans la rue ! Se rendait-il compte ? C'était normal que les autres ne veuillent plus le voir s'ils avaient abandonné leurs frères et sœurs et qu'il mentait tout le temps.
— Bah en même temps z'êtes pas gentil, accusa-t-elle en caressant Piécette.
Et pas très malin non plus.
— Bah l'bois. Puis vous d'vez en ram'ner aussi. C'pas toujours Nico qui doit tout porter !
Et voilà qu'il en revenait à son travail très dur. Elle foudroya du regard, alarmant les rongeurs sur ses épaules qui en firent de même.
— Arrêtez d'vous plaindre, d'abord ! Ce s'rait quoi si z'etiez maçon, hein ? C'est la justice qu'elle vous a donné c'travail, et z'avez fait des choses mal ! Et puis d'abord, z'avez quand même d'la chance, r'gardez : z'avez un abri, l'feu, à manger et tout c'qui faut ! Et v'ralez encore ! Voulez qu'j'dise ? Bah si z'êtes pas content, z'avez qu'à aller vivre à la rue, pour voir ! Pasqu'là bas, y'a plein d'enfants y voudraient avoir vot place ici.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Thierry baissa la tête lorsque la tête lui rappela froidement qu'il n'était pas gentil. C'était vrai. Il n'avait jamais cessé d'embêter Alexandre et de lui poser constamment un certain nombre de problèmes. Il n'y avait que Claire si gentille, si douce, pour ne pas remarquer ses innombrables défauts. quant au petit Sébastien... Non, il préférait ne pas y songer. Ce n'était pas la même chose. C'était trop compliqué avec cet enfant-là.
"Je sais."
Il murmura ces deux mots d'une voix sincèrement coupable.
"Mais... Mes enfants sont tous des adultes. Ils n'ont plus besoin de moi."
Sauf le petit Sébastien. mais lui, il ne voulait pas y penser. Il préféra entendre ce qu'il pourrait faire avec le petit Nicolas et fronça les sourcils.
"Mais... Comment on trouve du bois en plein hiver ? La neige recouvre tout ! Ou il faut couper des branches ? Je ne suis pas du tout compétent pour faire ce genre de choses !"
Brusquement, l'entité se fâcha et éclata de colère pour lui rappeler qu'il avait la chance d'avoir un travail et un longuement. Thierry recula, effrayé, redoutant de perdre la dernière chance accordée. Il serra la gorge, inquiet.
"Je... Je suis désolé. excusez-moi."
"Je sais."
Il murmura ces deux mots d'une voix sincèrement coupable.
"Mais... Mes enfants sont tous des adultes. Ils n'ont plus besoin de moi."
Sauf le petit Sébastien. mais lui, il ne voulait pas y penser. Il préféra entendre ce qu'il pourrait faire avec le petit Nicolas et fronça les sourcils.
"Mais... Comment on trouve du bois en plein hiver ? La neige recouvre tout ! Ou il faut couper des branches ? Je ne suis pas du tout compétent pour faire ce genre de choses !"
Brusquement, l'entité se fâcha et éclata de colère pour lui rappeler qu'il avait la chance d'avoir un travail et un longuement. Thierry recula, effrayé, redoutant de perdre la dernière chance accordée. Il serra la gorge, inquiet.
"Je... Je suis désolé. excusez-moi."
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Mésange observa l'ancien curé en silence. Il ne croyait quand même pas qu'elle allait croire tout ce qu'il disait alors qu'il disait lui-même qu'il mentait tout le temps, si ? Avoir son âge ne signifiait pas être stupide, d'abord ! Tout comme être adulte ne voulait pas forcément dire que l'on était futé, et elle en avait devant elle la preuve.
— Z'êtes pas comp'tent pour grand-chose, remarqua-t-elle avec une franchise d'enfant, sans mesquinerie.
S'il ne savait pas, il n'avait qu'à apprendre et demander de l'aide à Nico. Elle en eut soudain assez qu'il se plaigne sans arrêt pour rien, et s'emporta à le lui faire comprendre. L'homme se recula, tout petit. Eh bien, c'était la première fois que quelqu'un avait si peur d'elle ! Quelque part, c'était même un peu drôle de voir qu'elle pouvait faire un tel effet à un adulte. Elle consulta Pierraille du regard. Oui, elle avait raison, il ne fallait pas être méchante avec lui, même s'il était agaçant et étrange. Elle lui désigna le sol près du feu d'un index impérieux.
- Assis-vous là, et z'attendez sagement qu'Nico y revient. Puis quand l'arrive z'aidez, vu ?
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Nicolas revenait avec un gros tas de fagots en sifflotant joyeusement. il était tout content d'avoir revu Mésange et que celle ci passe la journée avec lui. Il entra dans la caverne et s'étonna d'apercevoir Thierry qui se tenait assis dans un coin et qui ne disait rien. Le jeune garçon jeta un œil sceptique à Mésange. Qu'avait-elle fait pour contraindre ce bavard à garder la bouche fermée ? Il sentit sa gorge serrée en se rappelant la fameuse technique que Cassandre avait enseigné un jour à la fillette. A cette pensée, l'enfant pâlit et ressentit une douleur à son entrejambe par anticipation. Il écarquilla davantage les yeux en apercevant Thierry se relever et s'approcher.
"Est-ce que je peux t'aider, Nico ? Euh... en portant ces, euh, bûches ? euh, où dois-je les mettre ?"
Nicolas le contempla avec stupeur. Il lui proposait de l'aider ? Réellement ? Il resta quelques instants muet, puis se décida à l'encourager, même si cela restait surprenant.
"Euh... On les range là-bas. Il reste quelqes fagots. alignez-les bien, d'accord?"
"Bien."
Malgré son agacement à devoir obéir à un freluquet, Thierry s'obligea à répondre humblement. Il redoutait trop le jugement céleste pour tenter de se dérober. Nicolas attebdit qu'il ne s'éloigne avant de fixer Mésange.
"Mésange... il s'st passé quoi ? Tu... tu lui as fait quelque chose ? Pourquoi.. il es comme ça ?"
A cet instant, la voix de Thierry résonna du fond de la grotte :
"Nico, tu voudras que je t'aide après pour le repas ?"
Nicolas se pinça la joue, dérouté par la scène qui se jouait. Si ce n'était pas un rêve, qu'est-ce qui se passait ici ? C'était les signes qui annonçait la fin du monde peut-être ? Là, ile jeune garçon commençait à croire que tout pouvait réellement possible. Même de rencontrer un animal qui lui parlerait comme un humaine ou un cheval qui marcherait debout.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
L'ancien prêtre s'était tenu sagement. Mésange le surveillait par intermittence, à travers des regards d'une sévère vigilance, quoi qu'elle soit revenue pleinement à ses petits compagnons dont elle s'occupait avec tendresse. Festin avait voulu s'approcher de l'homme, mais elle l'avait rappelé d'un léger bruit de bouche. Elle préférait que son gentil petit curieux se tienne éloigné. Ils n'étaient pas en sécurité loin d'elle.
Nico rentra. Le roi n'était pas arrivé. À sa grande surprise, l'adulte accourut aider, à la grande surprise de son ami. Heureusement, il ne redusa pas, c'aurait vraiment tout gâché ! Il vint ensuite la questionner, mais elle n'eut pas le temps de répondre que Thierry se proposait déjà de l'aider pour le repas - elle eut envers lui un regard approbateur. Voilà, ce n'était pas compliqué finalement !
— Bah l'est arrivé en criant qu'l'a faim. Alors j'lui dit qu't'étais pas d'son service et qu'pouvait aider, répondit-elle à mi-voix. Mais y'm'l'a dit, qu'en fait s'occupait pas vraiment d'ses enfants, t'sais. Et puis qu'mentait tout l'temps, qu'il a dit. Mais c't'un drôle d'type.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Nicolas demeurait toujours interdit de la transformation singulière de Thierry et les explications de Mésange n'étaient pas l'aider à bien comprendre. Comment l'ancien curé avait-il accepter de l'aider simplement parce que la fillette lui avait demandé ? Cela lui paraissait un peu étrange. Quoique... peut-être qu'il n'avait pas eu conscience que c'était mal de rester assis et les simples mots de Mésange lui avaient permis de prendre conscience. Oui, ce devait être là ! Joyeusement, le jeune garçon alla le rejoindre et l'observa ranger les fagots. Thierry marmonnait entre ses dents et poussa brusquement un cri de douleur.
"Aaah ! Je me suis pincé le doigt !"
Nicolas s'approcha et lui sourit doucement.
"C'est vrai que ça fait mal quand on se prend les doigts comme ça. Désolé pour ça."
Malgré la douleur affreuse qui lui abimait le doigt, Thierry se retenait de jurer. L'entité l'observait toujours elle ne supporterait pas le blasphème. Quelle comédie agaçante !
"Alors... Qu'est-ce que je peux faire encore ?"
"On va dépecer un lapin ! Sylvère a ramené ce matin un lapin pris d'un collet !"
Nicolas alla chercher la bête entreposée dans un recoin de la grotte et s'appliqua à le vider. En observant al scène, Thierry pâlit et se pencha pour se mettre à vomir.
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Ah, ce qu'il était douillet, cet adulte-là ! Ce n'était tout de même pas possible. Mésange échangea un regard complice avec Festin. Bah oui : il aurait pu faire attention ! Quel idiot ! Elle demanda à Nico si elle pouvait lui être utile à quelque chose - pour montrer l'exemple. Puis à la mention du roi, elle demanda :
— Dis, j'peux rester jusqu'quand y r'vient pour l'rencontrer ?
Elle fronça le nez lorsqu'il rendit ses tripes. Elle lui offrit un regard gentil - mais attention, qu'il n'en profite pas pour l'attaquer ! Elle parla d'un ton rassurant.
— Allez, c'rien du tout ! J'aime pas non plus, v'savez, mais faut s'habituer. Et puis nettoyer ça pasqu'Nico là y peut pas.
Parce que bon, elle avait l'habitude de la rue et du sale. Mais si l'ancien prêtre ne nettoyait pas ses saletés, Nico allait le faire à sa place. Et puis quoi encore ?!
Re: [5 février 1598] - Rats des bois [Terminé]
Alors que Nicolas s'employait à vider le lapin que Sylvère avait ramené dans la journée de ses collets, son esprit restait encore interrogatif sur la transformation de Thierry. Qu'avait pu dire ou faire Mésange pour le rendre aussi docile ? Il préféra ne pas savoir, même s'il soupçonnait un tour à la Cassandre. Ces deux filles se ressemblaient décidément un peu trop. Dans le fond, c'était un bénéfice. Mieux valait le voir comme ça. Il pourrait même sûrement rappeler le nom de la fillette à Thierry si celui-ci recommençait à tirer au flanc. Son amie demanda à cet instant la permission de rester pour rencontrer Sylvère.
"Bien sûr ! Tu peux même rester dormir, Mésange !"
L'ancien curé se mit brusquement à vomir et à répandre ses propres tripes sur le sol de la caverne. Nicolas compatit et s'apprêta à se relever pour ramasser. Le pauvre avait été éduqué dans une famille riche et n'avait jamais dû voir comment on préparait la viande. Sa réaction était normale. Mais Mésange intervint pour lui ordonner de nettoyer et le garçon jugea bon de ne pas interférer avec son autorité. La mine blafarde, Thierry récura sa propre gerbe pendant que l'enfant terminait d'apprêter le lapin.
Quelques instants plus tard, Nicolas se tenait devant le feu, ses camarades près de lui, attendant le retour de Sylvère afin de pouvoir manger tous ensemble un délicieux repas.
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