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[10 Janvier 1598] Promenons-nous, dans les bois, pendant que le loup, n'y est pas...[Terminé]

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Message par Lavinia de Kergemont Sam 5 Déc - 20:45

Elle se revoyait assise devant l’âtre de son salon, le regard vide fixait sur les flammes dansantes. Le foyer avait beau chauffer la pièce, elle était glacée. Gelée de l'intérieur, fatiguée que son cœur et sa conscience se livrent bataille sans discontinuer.
Ingrid s’était avancée à cet instant pour la pousser à sortir prendre l’air vivifiant de l’hiver.

— Madame, nos gens se rendent chasser au bois d’Aprendo. Allez dont avec eux pour vous dégourdir les jambes. Si la chaleur ne peut égayer votre humeur, le froid le pourra peut-être.

Lavinia avait accédé à sa requête et dans sa diligence elle contemplait le paysage qui la rapprochait du terrain de chasse qui enjoué les siens. Le convoi s’arrêta, les bottes firent craquer la neige fraîche et Gérald se présenta à sa porte. Lavinia rassembla ses jupons et sortit découvrir le paysage qui s’offrait à elle.

Un paysage d’une blancheur immaculée, digne des fameuses contrées du Nord. Un pincement au coeur la sortie de sa léthargie et elle se mit à suivre à distance ses gens qui rabattaient le gibier.

Faire le vide… Faire le vide, se répéta-t-elle à chaque pas.

Mais le poids contre sa poitrine s'intensifiait à chaque enjambée. Un fardeau qui l’enfonçait dans la neige, la ralentissait dans son avancée. Une lettre. Un message cacheté du sceau de son époux. Le vent glaciale pénétrait jusqu’à ses os. Un frisson la parcourut. La pression était trop forte. Comment en était-elle arrivée là ? À ressentir de telles choses ? Dieu l’a mettait à l’épreuve ou lui proposait-il une autre voie ?
Les chasseurs sifflait les chiens, les larmes qui coulaient sur sa peau blafarde se transformaient en cristaux à peine formées. Cela en était trop, l’atmosphère l'oppressait. D’un coup sa respiration devint irrégulière, l’étau qui lui enserrait la poitrine devint insupportable. En pleine crise de panique, son corps se mit à se mouvoir de son propre chef. Sans que quiconque ne s’aperçoive, la dame de Kergemont s’enfonça dans les bois.

Elle courut, droit devant elle ou bien vers l’Est elle n’aurait su dire. Ce dont elle avait besoin était de prendre la fuite. S’en aller loin de tout pour se retrouver seule avec elle-même. Sa course ne fut pas infinie, le souffle vint à lui manquer. Sa foulée se sacada jusqu’au mouvement malheureux qui la fit plonger dans la poudreuse.
Lavinia resta quelques instants, lovée dans cette couverture glaciaire. Elle laissa libre à ses sanglots sans vraiment savoir pourquoi. Là au milieu des bois, faisant fit des dangers environnants, elle trouvait un semblant de réconfort. C’était à cela que ressemblait Zakros une majeure partie de l’année ? Un monde figée où la chaleur de son peuple réchauffait les coeurs ?
Son palpitant apaisée, elle se mit assise. La force lui manquait pour se remettre debout et l’humidité gagnait ses chausses et sa toilette. La raison refaisait doucement surface. Quelle folie avait-elle encore entreprise ? Elle ne savait même pas quelle direction prendre pour rejoindre les siens. L'angoisse la reprit rien que de penser au sermon que son père allait lui adresser. Et le beau nordique rirait-il de sa folie ? Serait-il en colère ou l’ignora-t-il tout bonnement ?

Non loin de là, la neige se mit à craquer. Pour la première fois depuis sa fuite, la peur étreignit la jeune noble. Qui venait à elle ? Une bête sauvage ?
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Message par Invité Sam 5 Déc - 21:59

Le froid ? Elle détestait ça. La neige c'est bien, c'est amusant, un moment, mais ensuite c'est trop froid, et c'est tout mouillé ! Toujours est-il qu'il fallait faire avec, et si elle ne voulait avoir froid, il fallait faire un feu. Et pour faire du feu, il fallait aller chercher du bois. Le problème ? C'était pas d'aller le chercher le bois, on était dans une forêt, du bois y en a la pelle, non. Fallait qu'il soit sec ! Vous avez déjà essayez de faire brûler du bois trempé - Oui, parce que "humide" connait pas - ?

Alors c'était parti ! Bon, évidemment, avec Ruth dans les pieds, comme à son habitude, et David en plus. Disons que ça avait le mérite de faire rire Sylvia de temps en temps, pendant sa recherche, et ça lui faisait oublier le froid un instant. La rouquine avec sa grande taille, n'avait pas vraiment de problème pour se déplacer dans la neige, mais Ruth et David, c'était autre chose. Surtout s'il avait beaucoup neiger. Des fois elle les cherchait du regard, et soudain il y avait une truffe qui sortait d'un tas de neige !

Toujours est-il, que ce jour-là, le chien-loup s'arrêta brusquement, truffe en l'air humant l'air avec attention, bientôt suivi de sa soeur. Sylvia emmitoufler, dans sa peau de bête noir mité, l'observa :

- Bah... Qu'est-ce qu'il y a ? Vous sentez quoi ? Y a déjà à manger. Pas besoin de chasser là.

Mais, ils n'avaient pas l'air de sentir une proie, mais autre chose. Même leurs oreilles bougeaient. Pour le coup, Sylvia avait prit l'habitude de suivre la direction, qu'indiquait les oreilles de la meute. Sauf si eux même, allaient dans la direction opposé. Dans ces cas Là, c'était pas bon signe. Cependant, les chien-loups n'était pas plus inquiets que ça, alors elle alla dans la direction ou virait leurs oreilles, David la précédant.

En avançant, elle aperçu au loin... Un truc. En fait, non, en y regardant mieux, le truc on dirait que c'était une fille. Une de ces petites filles qu'on voit courir dans les villages, mais... Qu'est-ce qu'elle faisait toutes seules comme ça ?! La rouquine hésita un instant, et si c'était une fille comme cette "Julie Mericourt"... "Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Matthieu 7 v1" Oui, bon, effectivement toutes petites filles, n'était pas des "Julie Mericourt". En plus ça faisait, presque 1 mois que ça s'était passer. Oh là là, manquerai plus qu'elle hurle de toutes ses forces en la voyant approcher ! Et là, elle finirait à coup sûr en derrière des barreaux ! Encore...

Le temps d'y réfléchir, ses comparses lupins, s'approchait déjà ! Prudemment, lentement, en reniflant, mais... Ils s'approchaient quand même !



- Eh ! R-rev'nez ici !

Mais Ruth était déjà à mis chemin, et fini par s'asseoir, en reniflant toujours dans la direction de la petite fille, tandis que David lui l'avait contourner. Alors, Sylvia leva les yeux au ciel, et fini par rejoindre Ruth, jusqu'à la dépasser.

- V-vous êtes, pas gentils ! - puis s'adressant à la "petite fille" - Eh, tu fais quoi toute seule ici ?

Arriver près de la "petite fille", elle empoigne fermement le haut de ses vêtements, et la lève d'un coup sec, pour la mettre debout. Quand surprise ! C'est PAS UNE PETITE FILLE DU TOUT ! Alors avec un air ahuri sous sa cape de bête :


- Eh, mais t'es pas une petite fille !



Alors, est-ce que c'était mieux, est-ce que c'était pas mieux ? Elle le saurait assez tôt...

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Message par Lavinia de Kergemont Dim 6 Déc - 8:14

Les bruits provenaient de tous sens, si bien qu’elle se savait encerclée. Un guerrier n'abandonnerait pas, lui il se battrait jusqu’à la fin pour défendre sa vie quitte à rejoindre son paradis de manière prématurée. Mais elle, elle n’était pas un guerrier, à peine physiquement différente d’une enfant. Alors elle fermit les yeux pour visualiser les gens qu’elle aimait. Si elle devait rejoindre les cieux, que son sang tache le sol immaculée, qu’au moins sa dernière vision soit agréable.

Lavinia le sentait à présent, son bourreau était là, elle sentait son souffle à quelques centimètres de sa peau. On l’empoigna fermement et son corps quitta le sol. Elle se retrouva forcée à se remettre sur pieds, malgré ses jambes flageolantes.

Eh, mais t’es pas une fille !

Lavinia ouvrit les yeux pour observer son interlocutrice, car à ne pas en douter au son de sa voix, il s’agissait bien d’une femme. Par tous les Saints, que celle-ci lui semblait grande, l’espace d’un instant elle pensa à Eldred. Cette femme possédait la carure d’une Nordique, qui sirait peut être mieux au jeune homme que sa ridicule corpulence. Puis, ses yeux rencontrèrent ceux irréalistes de cette femme. Elle n’était peut-être pas une guerrière, mais le destin arrangeait les rencontres pour de bonnes raisons et elle y ferait face avec courage.

Je ne suis pas une fillette effectivement,, réussit-elle à articuler.Mais je suis bien une femme, je suis…

La jeune femme s’apprêtait à donner son titre, mais se ravisa. Après tout, à quoi lui servait-il ici ? Ce n’est pas les noms ou les titres honorifiques qui l’aiderait au milieu de ses bois enneigés. Elle était seulement une femme, seule face à l’épreuve qu’on lui envoyait ou qu’elle méritait.

perdue… Je suis perdue. Et je dois l’avouer je meurs de froid, connaissez-vous un lieu où je pourrais me réchauffer ?

Pourquoi ne pas lui avoir demandé de l’aide pour retrouver les siens ? Sortir de cette forêt ? Elle ne voulait pas formuler ces mots à haute voix. Non, Lavinia ne voulait pas avouer à cette inconnue qu’elle était très bien perdue ainsi dans le froid, qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle. Mais que souhaitait-elle vraiment ? Rester seule à tout jamais ? Ne plus sentir de bras chaud se serraient autour d’elle ? Là, au cœur de l’hiver, le temps s’arrêtait…

Du coin de l'œil, elle aperçut deux canidés. Des loups ?
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Message par Invité Dim 6 Déc - 17:47

"Mais je suis bien une femme" Oui, bon... ça elle l'avait remarquer - Ce qu'elle fit remarquer, juste en haussant un sourcil - puis elle sembla hésita "Je suis..." une femme, oui ça elle avait compris, merci. "Perdue... Je suis perdue" - Elle fronça les sourcils - Non... C'est vrai ? Effectivement, toute seule, dans les vêtement qu'elle portait, en plein milieu de la forêt, alors qu'il neigait... Nah, elle avait pas du tout l'air perdue, ceux à quoi elle répondit en croisant les bras :

- Non, j'avais pas vu - Autour de la seconde question, ou son visage se fit de nouveau plus accueillant - Moi aussi j'ai froid. J'aime pas ça. J'étais en train de chercher du bois, pour faire du feu.

Puis, elle s'en va. Elle dépasse la jeune femme, faisant signe à ses comparses quadrupèdes de la suivre, et au bout de quelques mètres elle s'arrête, et se retourne :

- Bah... Viens ! On va chercher du bois, et on va faire du feu à ma maison. Ensuite, on va manger.

Puis, elle repart... Sans même demander son nom à la jeune femme, sans donner le sien, rien... C'est à la bonne franquette ! Elle rencontre une inconnue, celle-ci dit juste qu'elle est perdue, et qu'elle a froid et "Oh bah viens manger à la manger ! J'te connais ni d'Eve, ni d'Adam, mais viens manger chez moi !"...

Pourtant, en cherchant son bois, qu'elle empile sur ses épaules au fur et à mesure :

- Mais... Qu'est-ce que tu fais, toutes seules, dehors ici ? Y a des animaux sauvages, et des méchants gens tu sais ?

Dis celle qui terrorise la majorité des gens, et se promène avec 2 chien-loups comme animaux de compagnie...

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Message par Lavinia de Kergemont Dim 6 Déc - 19:28

La jeune femme se détourna de Lavinia et s’éloigna parmi les arbres, les canidés à sa suite. Lavinia en resta figée sur place, ne sachant pas comment réagir à cette rencontre atypique. Elle resta là pantelante, tandis que la météo commençait à se déchainer. Elle leva la tête vers les cieux, où la cime des arbres recouvrait le ciel. À travers les branchages, des flocons de neige se frayaient un chemin. Là où quelques points blancs recouvraient jusque-là la cape de Lavinia, des centaines de cristaux gelés vinrent les rejoindre.
Perdue dans sa contemplation, elle tendit l’oreille. Le silence lui répondit. L’espace d’un instant fugace, elle se prit à penser que personne n’avait remarqué sa disparition. Que personne ne s’inquiète pour elle, sincèrement. Peut-être même que plus personne ne prononcerait son nom, plus personne ne le chuchoterait…

Bah… Viens ! On va chercher du bois, et on va faire du feu à ma maison. Ensuite, on va manger.

Lavinia sursauta aux mots de l’inconnue. Elle prit conscience que si elle ne se mettait pas en mouvement, elle se retrouverait de nouveau seule. L’étrangère l’invitait chez elle et, sans savoir pourquoi, elle lui fit confiance. Certains lui diraient qu’elle était naïve, elle, elle préférait dire qu’elle avait confiance en l'humanité et au destin. Elle attrapa ses jupons et s’élança à la suite de la jeune femme.
Arrivée à sa hauteur, elle se permit quelques questions, histoire d’entamer la conversation.

Vous vivez dans ce paradis blanc ? Ce silence… il est salvateur. J’ai l’impression que mon esprit peut enfin se reposer.

Les mots à peine sortis, son esprit vil tentateur lui rappela l’objet de son malaise. Du coin de l'œil, elle observa sa compagne improvisée dans sa tâche de récolte du bois. Lavinia retira ses gants et les abandonna sur un amas de neige. Sa main plongea dans sa cape pour en sortir la fameuse lettre. Elle lu une dernière fois les lignes noircies sur le papier et dans un dernier soupir, elle laissa la missive chouard au sol.
Sous le regard interrogateur de l’inconnue, elle s’approcha et récolta à son tour quelques morceaux de bois.

Mais...Qu’est-ce que tu fais, toutes seules, dehors ici ? Y a des animaux sauvages, et des méchants gens tu sais ?

J’avais besoin de m’échapper en quelques sortes… De pouvoir enfin respirer sans être oppressé par tous les gens qui m’entourent. Je ne sais pas si ce que je ressens est très clair.

À la mention des animaux sauvages, Lavinia observa les deux compagnons à fourrure de son interlocutrice.

Ce sont des loups ? Je n’ai encore jamais vu, ils sont magnifiques. Des méchants gens ? Je… j’avoue avoir agi sans réfléchir… Les bois sont-ils mal fréquentés ?

Lavinia continua de s'enfoncer dans la végétation en suivant ses étranges compagnons de fortune. Derrière elle, abandonnés, en voie d’être recouvert par les nouvelles neige, la lettre de son époux et sa paire de gants disparaissaient à l’horizon.
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Message par Invité Dim 6 Déc - 22:32

"Vous vivez dans ce paradis blanc ? Ce silence… il est salvateur." mais qu'est-ce qu'il fallait pas entendre... Un silence, qui est "salvateur" ? D'où est-ce que ça sortait encore ça ? Encore quelqu'un qui s'entendrait bien avec des "savants", des "naturalistes" ou autres gens d'une intelligence, qui la dépasse complètement ; Comme Tristan, Jérémie et compagnie... Elle c'est sûr qu'elle savait déjà bien écrire, compter, etc... Bref ! En plus, qui lui a à dit que c'était le paradis ici ? Il fait y sûrement plus chaud an tous cas.

"J’avais besoin de m’échapper en quelques sortes… De pouvoir enfin respirer sans être oppressé par tous les gens qui m’entourent." la jeune s'arrêta brusquement, regardant son accompagnante, de haut en bas, avec des yeux tous ronds : Elle n'avait pas du tout l'air d'une esclave pourtant ! Ou peut-être, une prisonnière plutôt !

- Oh bah, t'étais prisonnière ?! - S'exclama-t-elle intrigué -

Mais à peine ceci dit, la "prisonnière" l'interrogea sur Ruth et David "Ce sont des loups ?" qu'elle regarda. S'en suivi un profond soupir, après quoi elle répondit, quelques agacer encore, au souvenir de l'explication qu'on lui en avait donner, Jérémie :

- Mwouais... Y paraît. Maintenant, tu en vois - répondant aux restes, en la regardant, un sourcil arquer - Après, est-ce que les bois sont mal fréquenté, je sais pas, mais... - un sourire malicieux se dessina sur son visage... Oh, la vilaine... - y paraît qu'il y a une sorcière qui habite ici - Elle... - enfin, ça dépends des gens. Une fois j'ai entendu qu'il y avait une... Euh... Une ly-ly... Une femme-loup aussi - Lycanthrope... Elle... - ou femme-ours - Encore elle... - moi j'ai déjà pris une flèche dans mon cœur - Ce qui est cette fois-ci vrai, enfin presque... (Situs Invertus) - et on m'a aussi faite prisonnière dans une cage - Ce qui est aussi vrai, l'homme à cheval (Eldred) pouvant en témoigner - si tu trouve Ruth et David magnifique, attends de voir les autres.

Puis elle continu à s'avancer, en direction de Siloë... Quoi ? Elle a pas menti, pas même une seule seconde ! Bon d'accord, elle n'est ni une femme ourse, ni une femme loup, ou quoique se soit d'autres mais... C'est ce que les gens disent d'elle. Puis, comme-ci ce n'était passer assez, elle rajoute :

- Paraît qu'elle habite dans les ruines d'une chapelle abandonné.

Siloë... Là ou elles vont... Vilaine Sylvia, vilaine !

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Message par Lavinia de Kergemont Lun 7 Déc - 13:02

Lavinia se figea sur place lorsque la jeune femme pivota pour l’observer sous toutes les coutures. Tandis que ses yeux balayaient sa toilette de haut en bas, les deux loups vinrent renifler ses bottines détrempées.  Depuis leur rencontre, c’était la première fois que son interlocutrice semblait s’intéresser à elle, du moins sur son physique. Avait-elle dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? L’avait-elle vexée d’une quelconque façon qu’il soit ?

Oh bah, t’étais prisonnière ?!

Prisonnière ? Pas comme vous l’entendez… je n’étais pas en prison. Mais nous sommes tous un peu prisonniers de quelque chose, vous comprenez ? Dans mon cas, il y a mon rang, mon mariage…

Ces derniers mots moururent sur les lèvres de la jeune femme. Elle ne voulait plus entendre parler de son époux, plus jamais le revoir, qu’un malheur s’abattre sur lui… Comment en était-elle arrivée à avoir des pensées si impies ? Quelque chose clochait chez elle…

—       y paraît qu’il y a une sorcière qui habite ici
Il y a quelques temps encore, Lavinia en aurait été effrayée. Mais depuis qu’elle s’intéressait à la culture nordique, son regard avait changé sur bien des points.

—      Une sorcière ? Vraiment ? Savez-vous que si dans nos terres elles engendrent la peur, dans d’autres contrées elles sont vénérées comme nous le sommes envers nos prêtres ? Ma mère me disait qu’il ne fallait juger que par soit même et ma foie, je n’ai jamais rencontré de sorcière… L’avez-vous déjà croisée ? Mérite-t-elle la réputation qu’on lui confère ?

Sur les autres appellation, femme-loup, femme-ours, elle ne pouvait se prononcer, cela restait du folklore pour elle. En revanche, les dernières affirmations de sa compagne la révolta.

Par tous les Saints ! Mais qui a osé vous infliger un tel traitement ? Aviez-vous fait ou donner à croire quelque chose qui justifierait un tel traitement ? Mais attendez, une flèche en plein cœur et vous êtes en vie ? Vous êtes béni de Dieu, ma chère. Cela rend le geste de ces malheureux encore plus infame !

Une chapelle abandonnée ? Pourquoi cette femme lui racontait-elle tout cela d’ailleurs ? Essayait-elle de l’effrayer ? Puis la vérité la frappa de plein fouet. C’était évident, sorcière où autre c’est d’elle qu’elle lui parlait. Lavinia déglutit discrètement. En toute logique, si elle lui voulait du mal, elle l’aurait fait sur place. N’est-ce pas ? Il était de toute manière trop tard pour s’enfuir, surtout avec cette tempête en préparation.

—       Il y a d’autres loups ? A la bonne heure, j’ai hâte de les rencontrer…déclara-t-elle d’une voix enjouée histoire de se rassurer.
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Message par Invité Lun 7 Déc - 17:22

"Prisonnière ? Pas comme vous l’entendez…" pas comme vous "l'entendez" ? Euh... Ah oui ! Oui, oui "Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Matthieu 11 v15" effectivement, entendre, dans le sens de comprendre, mais comprendre quoi ? Combien de façon il y a de comprendre le fait d'être prisonnier ? L'apôtre disait être "prisonnier de Jésus-Christ", mais elle ? Comment, comment pouvait-on être prisonnier... D'un rang ? Elle était trop coincer à l'église, et c'était enfuit pour ça ? Ou même du mariage...


La jeune femme "pseudo-prisonnière" avait repris sur ces déclaration malicieuse "Une sorcière ? Vraiment ? Savez-vous que si dans nos terres elles engendrent la peur, dans d’autres contrées elles sont vénérées comme nous le sommes envers nos prêtres ? [...]" Hein ? De quoi ? Vénéré les sorcières ? Qu'est-ce que ces bêtises ? "L’avez-vous déjà croisée ? Mérite-t-elle la réputation qu’on lui confère ?" ceux à quoi elle répondit toujours en marchant :

- Oui... Chaque fois que je vais à la rivière - En fait, elle parle de son reflet dans l'eau... N'ayant pas de miroir - y paraît qu'elle mange les gens - Dit-elle, quand même avec un certain air de dégoût -

Quand au reste, "Par tous les Saints ! Mais qui a osé vous infliger un tel traitement ? Aviez-vous fait ou donner à croire quelque chose qui justifierait un tel traitement ?" elle ne put que répondre :

- Bah je sais pas, ils m'ont pas dit - Lui dit-elle tristement - j'étais juste dans la forêt, et ils m'ont capturer - Mais quand elle dit "Vous êtes béni de Dieu, ma chère", c'est un grand sourire qui illumina son visage, s'en suivi - AMEN, ça oui ! Je suis bénis de Dieu, je suis son enfant, quo-héritière avec Chist !

Son histoire de sorcière, pour effrayer la jeune femme ? POUF ! Envoler... Comme ça ! "Il y a d’autres loups ? A la bonne heure, j’ai hâte de les rencontrer…" avai- poursuivi la jeune femme :

- Bah ça tombe bien, on arrive - A elle de hurler - LYDIE, JOB, PIERRE, JONAS, EST LA !

S'en suivirent alors une suite d'Aboiement, et de choulement - Rappelez-vous, les chiens aboie, les loups hurlent, mais les chien-loup "choulent" - auxquels répondirent David et Ruth.

C'est ainsi, qu'ils arrivèrent dans toute petite zone déboisé, avec en son centre : les ruines d'une chapelle. Avec des morceaux de statue de saint un peu partout, de cailloux, déplacer, replacer, des trous boucher par des planches de bois rudimentaires, et couverte par endroit de peau de bête : cerf, biche... Une ramure de cerf, semblait servir à labourer la terre, comme une fourche, et un tas d'os s'amoncelait d'un autre côté, tandis que le reste des canidés vint les rejoindre, tout joyeux, tout fous jusqu'à qu'ils s'intéressent "de près" à la "nouvelle invité". Bienvenu dans "l'Antre de l’infâme sorcière lycanthrope"... Purée...

- Voilà - Arquant un sourcils, en souriant - c'est ma maison, c'est chez moi - Elle fait de nouveau quelques pas vers l'intérieure de "son Antre", puis se retourne - Bah viens, je vais allumer le feu.

Faut-il précisé, que les chien-loup, par rapport aux loups : n'ont pas peur du feu.

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Message par Lavinia de Kergemont Lun 7 Déc - 19:45

Lavinia avançait lentement dans ce qui était une ruine réapropriait en un espèce d’amas d'objets en tout genre. Elle ne se souvenait pas qu’une telle bâtisse existait, même dans son enfance elle n’était pas sortie si loin des abords de la ville. Le décor la glaça, elle n’était pas très adepte de la chasse et encore moins des trophées ou même de la fourrure. Or  on ne pouvait pas loupé les diverses peaux accrochées ici et là et les os…
Un frisson remonta le long de son échine. Son attention se reporta sur ses mains violacées qu’elle n’arrivait pas à réchauffer. Avait-elle bien fait d’abandonner ses gants ainsi dans la nature ? Sur le moment cela lui avait semblé être une bonne idée, un moyen de laisser une trace de son passage, un indice quant à la direction à prendre pour la retrouver. Si quelqu’un la rechercher… Si fait qu’à voir ses mains dans cet état, elle aurait peut-être dû s’abstenir. Quant à la lettre, elle l’avait plus abandonné pour se débarrasser de ce fardeau que pour autre chose. Grand bien lui fasse si le papier se détrempait dans la neige.

A l’appel de l’étrange femme, d’autres loups surgirent de toutes part. Beaucoup plus téméraire que les deux autres, ils n’hésitèrent pas à chahuter avec ses jupons.

Dou...Doucment voyons, s’affola Lavinia désarçonnée. Ils vous obéissent ? Je veux dire, vous êtes en quelques sortes leur mère ou leur dominante ?

La maîtresse des loups la regarda un instant et arqua un sourcil avant de l’inviter à s’approcher de son foyer.

Bah viens, je vais allumer le feu.

Lavinia s’approcha du lieu indiqué et déposa le bois qu’elle tenait dans ses bras. La curiosité prit le pas sur l’angoisse et la peur qu’elle ressentait.

Cela fait longtemps que vous habitez ici, c’est … charmant. Je tenais à vous remercier de m’accueillir ainsi chez vous. Que Dieu soit témoin de votre générosité.

Maintenant qu’elle se trouvait sous un semblant de toit, elle devait tâter le terrain quant à son avenir proche.

Nous sommes loin de lauret du bois ? Je veux dire, si quelqu’un me cherche, lui sera-t-il aisé de me retrouver ici ?
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Message par Invité Mar 8 Déc - 0:00

Elle en posait beaucoup des questions, un peu bizarre même "Ils vous obéissent ? Je veux dire, vous êtes en quelques sortes leur mère ou leur dominante ?" est-ce qu'elle avait une tête de loup ? "Cela fait longtemps que vous habitez ici, c’est … charmant." Hum... Et ça voulait dire quoi "charmant" ? Jolie ? Beau ? Fallait pas exagéré, c'était tout sauf beau. Quand elle fini, par la remercier de l'avoir accueilli chez elle.

Pendant que celle-ci parlait, elle s'attela à faire le dit feu : l'endroit était déjà tout indiquer, par un cercle de pierre, ou ce trouvait de la cendre, et des  restes de bois partiellement calciné. Ceci au milieu d'une plus ou moins petite pièce délabré, rafistolé, qui devait autrefois servir aux offices. Du bois était déjà découper, qu'elle était parti chercher dans une des pièces arrières - il y en avait deux - celle de droite servaient à stocker le bois, l'autre - celle ou quelques uns de la meute, était venu attendre, en balançant, la langue pendante - la viande ! On pouvait alors, une fois entrée, sentir une légère odeur de viande faisander... - Mais une fois la porte ouverte, c'était autre chose... - mais ce n'était pas encore le moment.

Sylvia avait son astuce, elle ne refilait une carcasse chasser, qu'après avoir fait son feu, pour y faire cuire sa part - ce n'était pas toujours facile, mais bon, avec le temps, et l'âge, ils avaient quand même compris - donc, elle ramena ses morceau de bois : il y avait d'abord le "petit bois" qui servait de bois d'allumage, puis les morceaux plus gros. N'ayant ni allumette, ni silex, ce fut par "friction" - Ou "frottement" comme elle le dit - tout le long de l'opération, elle ne parla, ni ne répondit à rien - concentré - Utilisant une autre morceau de bois creusé en son centre, et utilisa un autre morceau de bois, pour frotter - Oui, c'était long... - à force de frottement feu prit, elle souffla juste ce qu'il fallait pour l'aviver, et l'introduire au cercle de pierre.

Enfin, elle ouvrit le césam des canidés ! Elle en sorti une carcasse, qu'elle mit dehors, et en préleva pour elle et son invité : de bon gros morceaux de viande de cerf frais ! - Qui devait bien faire, au moin 1kg chacun ! - Viande qu'elle mit sur des pique de fer, qu'elle avait trouver on ne sait où... Une pique pour elle, et une pique pour l'autre, mais d'abord :

- Attends ! Je vais prier - Elle ferme les yeux - Merci Seigneur... Pour à manger, de me donner à manger, à moi, à Lydie, David, Jonas, Ruth, Job et Pierre. Euh... Merci aussi, de m'avoir fait rencontré, euh... - Elle fronça les sourcils ; Bah oui, elle lui avait pas demander son nom ! - je te rends grâce pour, parce que, dans ton livre, tu dis : rendez grâce en toutes choses. Euh merci, de nous bénir, et de nous faire passer une bonne nuit, au nom de Jésus, amen. - Rouvrant les yeux, avec un sourire, à son invité - tu peux manger maintenant.

Elle se prépare à amener la viande à sa bouche, quand : bah oui, faut la faire cuire d'abord jeune fille ! Du coup, elle zieuta discrètement du coin de l’œil sa comparse surprise, un peu gêné...

- 'Fin, y... Il faut, faire cuire d'abord. C-c'est pas bon, pas cuit.


Finalement, au bout d'un moment, elle finit enfin, pour daigner répondre à toutes les interrogations de la jeune femme, d'un seule traite - En attendant que ça cuise - :

- J-je, je vis ici, depuis - Elle compte sur ses doigts, mais... ça semble un peu compliqué - euh... Q-qu-atre, hi-ver ? - Hésitante - j-je s-sais pas, si ça fait, beaucoup. Mais ici... C'est pas charmant, c'est Siloë. Comme dans le livre de ma bible. Et ça veut dire "envoyé" - dit-elle toute fière, de le savoir - et... Et, t'as pas besoin, de... Dire - On décortique les mots, on écoute, on décortique - de dire, re-mer... De dire merci. Remercie, Dieu, et Ruth. Et... Jésus à dit "J'ai eu faim, vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif, et vous... M'avez donné, à boire ; j'étais... J'étais, étranger, et vous m'avez... Euh... Vous m'avez, accueilli. RE-c-cueilli ! - Matthieu 25 v35 -

Chaque fois, citer de ce type de parole, lui faisait du bien. C'était déjà quelques choses de s'en souvenir, certains connaissant ses paroles en entier, par cœur, et les réciter sans aucunes difficulté, mais... Qu'en faisait-il ?

- Je sais pas où c'est qui "Laure et Dubois", mais... Je sais pas, si ce sera - "aisé" ? Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? - Aisé, mais c'est une grande forêt, et il neige. Beaucoup. Et ensuite, voit plus très bien, comment... Euh, pour trouver son chemin. Moi j'ai mes amis, que Dieu m'a donner, pour retrouver mon chemin. Du coup, je suis, et il me ramène ici.

Bientôt, avec la force du feu, et le temps de parler, la viande est cuite, voir grillé - ça sent, et Sylvia en salive presque - elle "dévore" alors son morceau de viande, avec grand appétit, à pleine bouche !

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Message par Lavinia de Kergemont Mar 8 Déc - 20:32

Lavinia observait son étrange hôte s'afférait à allumer le feu. Elle en aurait bien été incapable, après tout d’autres avait toujours alimentait pour elle les âtres de son domaine. Ce processus lent et répétitif l'hypnotisa, au point de respecter le silence imposé qui magnifiait la scène.  Sa compagne se leva et se dirigea vers une petite pièce. Lavinia ne la suivit pas du regard, non, elle fixait les flammes léchaient les rondins de bois afin de se nourrir et prendre de l’ampleur.
La sortant de ses pensées ont lui tendit un pique sur lequel un morceau de viande cru y avait été embroché. 

Attends ! Je vais prier.

Lavinia écouta le bénédicité aussi étrange soit il et se joint à la jeune femme pour la conclusion.

Amen
Tu peux manger maintenant

Manger ? De la viande crue ? Lavinia hésita, mais elle ne voulut pas contrarier son hôte qui la fixait d’un air étrange. Non sans déglutir, elle approcha de sa bouche le morceau de viande.

Fin, y… Il faut, faire cuire d’abord. C-c’est pas bon, pas cuit.

Voyez donc cela… Pourtant, elle aurait juré qu’elle attendait qu’elle mordre dans cette viande saignante. Lavinia commençait à se demander si son étrange camarade ne se riait pas d’elle ou du moins profiter de son apparence de brebis égarée pour se jouer d’elle.
Les piques furent positionnés au-dessus du feu et l’attente de la cuisson fut entamée. A la grande surprise de la jeune noble, son hôte répondit d’une traite à ses interrogations restées jusque là sans réponses. Au fil d’une chose, elle prit enfin conscience que la pauvre femme vivait reclue de la société depuis de nombreuses années. Elle en était à la fois effrayée et admirative. 

Je sais pas où c’est qui “ Laure et Dubois”, [...] Du coup, je suis, et il me ramène ici

Autrement dit, il n’y avait aucune chance pour qu’elle sache la raccompagner en dehors de ces bois. Et… il était fort peu probable que quelqu’un ne réussisse à la retrouver même si la tempête de neige ne faisait pas rage. Elle frissonna à cette constatation et pria pour que Dieu lui envoie un signe. Devrait-elle se résigner et se laisser gagner par le froid jusqu’à ce qu’il gèle ce muscle qui l’a fait tellement souffrir ?

Plus Lavinia mastiquait sa viande plus la fatigue engourdissait ses membres. Elle eut l’impression de flotter et dans un accès de folie osa une question qui, elle en était certaine, rendrait perplexe son hôte.

Vous pensez que j’ai le droit de laisser mon coeur s’exprimer ? Que si Dieu me donne la chance de le revoir un jour, je laisse libre cours à la passion qui me dévore de l’intérieur?


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Message par Invité Mar 8 Déc - 22:30

Alors qu'elles étaient en train de manger, Sylvia qui engloutissait sa viande, comme une ogresse, la bouche bien pleine et bien grasse, elle fit une tête bizarre, en entendant ceci "Vous pensez que j’ai le droit de laisser mon cœur s’exprimer ? Que si Dieu me donne la chance de le revoir un jour, je laisse libre cours à la passion qui me dévore de l’intérieur ?" elle tourna la tête lentement vers son invité du soir, avant sa dernière grosse boucher :

- Euh... Oui ?

Avait-elle seulement compris, un seul mot, de ce qui lui était arriver aux oreilles ? Elle avait écouter, mais pas entendu. Pourtant, les mots de la jeune paraissait empreint d'une certaine détresse. Laisser son cœur s'exprimer, c'est ce que Matt et Luc, s'était accorder à lui dire, pour quand elle priait, qu'elle voulait parler à Dieu. Parce que la prière, ce n'était pas de vulgaire récitation, mais cela venait du cœur.

Elle déposa alors, le tout petit morceau de viande qui lui restait, et sembla réfléchir, pensive, puis en regardant le feu :

- L-le feu, ça brûle tout. S-si, si on l'éteint pas, il brûle tout, et... Il y a plus rien. Euh... - Elle regarde invitée d'un soir - Prier, ça vient du cœur. Q-quand on parle, à Dieu, il répond mais... On entends pas, tous le temps, et quand y faut. Et... Des fois, c'est juste que... On veut pas, l'écouter, et... On croit, qu'il répond pas - Puis elle prends sa bible, qui n'était pas très loin, la lisant près du feu, elle l'ouvre au milieu, cherche un instant et - hum... "D-Dieu, p-parle c-cepen-dant, t-tan-tôt d'une ma-nière, T-Tan-tôt d'une... Autre, et, et... l'on n-ne, n'y p-prend, point, garde." - Job 33 v14 -

Puis, elle prit soin de le déposé, assez loin du feu, et poursuis :

- J-Jérémie - Le prophète de la bible, même elle oubli de le dire - Dieu, il lui a dit, m-mais... C'est, pour tous le monde. Que, qu'il a des projets de paix, et pas de malheur, pour nous - Jérémie 29 v11 -. Euh... Et, et Paul, bah... Que tout, se fait... bien, pour de ceux, qui aiment Dieu, ceux... Qu'il a fait des projets, pour eux - Romains 8 v28 - Mais...

Elle a alors, un profond soupir, presque attristé, en regardant se feu...  Ce feu, qui s'y on y prend point garde, embrase tout, et ne laisse rien :

- Pourtant, les gens, ne croit pas. Ils... Ils entendent pas, parce que... Parce que, c'est du... Dans le cœur, à moi aussi, de tous le monde, que sortent les méchantes choses : les mauvaises pensées, les femmes ou les hommes, qui... Trompe leur mari, ou leur femme, ou les gens qui tuent, qui volent... Et moi, je suis pas mieux. Parce que, des fois, je suis méchante aussi... - Puis, elle revient à la jeune femme - Mais, revoir qui ? - Elle sourit - tu as un amoureux, ou un mari ?

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Message par Lavinia de Kergemont Mer 9 Déc - 22:04

Lavinia observa la jeune femme finir sa boucher et se préparer à lui donner le fond de sa pensée. Derrière ses paroles un peu simplette, Lavinia avait très vite deviné un esprit intelligent et surtout proche de Dieu à écouter les diverses références à la Sainte Bible. C’est en partie pour ça qu’elle pensait pouvoir accorder sa confiance à cette femme vivant parmi les loups.


L-le feu, ça brûle tout. S-si, si on l’éteint pas, il brûle tout, et… Il y a plus rien.


Ses paroles étaient justes, la passion qu’elle ressentait était comme un brasier. Un feu qui lui brûlait les entrailles. Si elle le laissait croître, il la dévorerait. Mais que faire ? L’éteindre et dépérir à longueur de journée ou bien le laissait s’exprimer au grand jour ? 
Son hôte manipula quelques instants une ancienne Bible qui semblait avoir été feuilletée à de nombreuses reprises. L’espace d’un instant, elle crut qu’elle allait l'encourager à écouter son cœur. Vu que Dieu n’est qu’amour, pourquoi le refuserait-il à une de ses dévouées ? Mais les mots prononcés résonnèrent comme une douche froide.


Les mauvaises pensées, les femmes ou les hommes, qui… Trompe leur mari, ou leur femme, ou les gens qui tuent, qui volent… Et moi, je suis pas mieux.


Lavinia en eut un haut le cœur. C’est comme ça que les gens la verrait ? Une femme qui trompe son mari ? À aucun moment on s'inquiéterait de savoir si son mari jouait correctement son rôle ? Si mon cœur s'abreuvait de l’amour qui lui était nécessaire pour battre ? 


Je ne trompe pas mon mari… mais mon coeur…


Comment ça elle n’était pas mieux ? Elle était méchante aussi ? De quoi parlait-elle, d’un simple adultaire ou vol ou bien d’un meurtre ? Elle n’eut pas le temps de s’effrayer correctement de la déclaration de son hôte qu’une nouvelle question la prit au dépourvu.


Tu as un amoureux, ou un mari ?


Que devait-elle répondre ? Sous le stress de la situation, les fameux mots qui la faisait souffrir de la sorte sortirent malgré elle.


Je pense qu’on peut le qualifier d’amoureux… et j’ai aussi un mari…
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Message par Invité Mer 9 Déc - 23:09

Sylvia, fut assez surprise, des réponses que son invitée du jour, lui avait donner. Voir très surprise même. Elle était naïve, et un peu lente à la détente, mais quand même... Dans sa petite, certaines chose était bien simple, et sa vision simpliste, lui faisait sortir des choses comme celle-ci :

- Bah... T-tu peux pas... - Elle fut un instant pensive, regardant vers le feu, et revient à son interlocutrice - Tu as, un amoureux et... Et un mari ? Et tu trompe pas, ton mari... Mais, ton cœur. - Arquant un sourcils - Alors tu pourrais.

Se retournant de nouveau vers le feu, elle se gratta la tête, mais c'est comme-ci on lui soufflait des choses à l'oreille. Elle reprit sa bible, en tourna de nouveau les pages, et revenant à son interlocutrice sans la regarder :

- Euh... V-vous, avez ap-pris, que, il a é-té dit... - Elle suis sa la lecture, chaque mot, de son doigt, reprenant les paroles de Jésus - Tu, ne co-com-met-tras point , d'adu-ltère - Elle regarde la femme et lui dit - ça veut dire, que tu dois pas, tromper ton mari, ou ta femme - Et reprends sa lecture - M-M-Mais m-mo-... - Elle s'arrête un instant, pour bien lire le mot "moi" et finalement - euh, Jésus, il dit, qu'il dit que... Je vous dis, q-que, qui-qui-conqu-e re-garde, une fem-me, p-pour la, con-con-... vo-i-ter, AH ! Con-voi-ter,  a, déjà, commis - Se retournis vers la jeune femme - ça veut dire "fait" - Elle reprends - un adu-ltère, avec, elle, dans son... c-c-cœur. Matthieu 5 v27 à 28 - Et elle arrête, fière d'elle, avant de reprendre vers la jeune femme - Euh... Bah, tu peux pas, avoir un amoureux, et un mari. Normalement, ton amoureux,, c'est ton mari. Et, et si, et si, c'est pas ton amoureux, et que c'est un autre, et, et que tu es pas, marié avec, bah... Bah c'est pas bien. Parce que, bah tu le trompe, déjà, dans ton cœur. Et... Et, le péché, les mauvaises actions, les mauvaises choses, c'est, c'est d'abord dans les pensées, dans le cœur - Déclare-t-elle en mettant sa main, ou est son cœur - et ensuite, bah... Bah quand c'est dans le cœur, et que ça sort pas, bah... Bah tu trompe, tu tue, tu vole, pour de vrai.

Effectivement, elle s'était beaucoup appliquer, priant donc en son cœur, qu'elle puisse expliquer ce qu'elle venait de lire, comme on le lui avait expliquer à elle. Pour le coup, une autre phrase lui vint en tête, au sujet de qu'elle venait de dire :

- Un jour, Dieu, il a dit à Caïn, que... Que le péché, il se couchait à sa porte. Moi j'avais pas compris, mais en fait, c'était à la porte de son cœur, pas de sa maison. En fait, Dieu l'avait prévenu, mais, mais... - Elle baisse la tête tristement - il a pas écouter, et... Il a tuer son frère - Genèse 4 v7 - Après, y faudrait que, que tu soit, plus, avec ton mari, pour que ce, ce... Soit, pas, tromper. M-mais, il faut, il faut divorcer. Dieu il aime pas ça, il aime pas ça - répète-t-elle en faisant non de la tête, et là au vu de la discussion, elle se rappel autre chose, et re-feuillette sa bible - mais... Mais... Jésus, il dit aussi q-que, ce-celui, qui - il y a le mot répudie, mais association - qui divorce, de sa femme bah... Sauf, si elle l'a tromper, il l'a fait... Euh - C'est assez compliqué dans sa tête un moment, mais elle persévère - Il la fait faire, de l'adultère. ET... Et celui, qui se mari, avec une femme divorcer, pas parce qu'elle a tromper, lui aussi devient, un adultère - Matthieu 5 v31 à 32 -

Et elle respire un bon coup. Pourquoi elle a sorti tous ça ? C'est un peu confus, mais... Elle l'a sorti. Il fallait qu'elle le fasse.

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Message par Lavinia de Kergemont Ven 11 Déc - 9:32

Elle ne pouvait pas… Elle était mariée et elle trompait son coeur. Lavinia ne pu retenir ses larmes de couler. Oui elle était mariée, mariée à un homme absent qui n’avait eu pour elle aucune marque d’affection. Même lorsque son époux restait chez eux quelques nuits, ils faisaient chambre à part. Alors pourquoi le Seigneur la soumettait à cette épreuve, pourquoi la torturer ainsi ? Elle souffrait assez d’être seule, de donner le change en société pour paraître épanouie dans sa vie de couple, mais pourquoi lui apportait une telle tentation. 
Elle devait paraître pathétique à son hôte de se morfondre de la sorte, mais elle ne parvenait pas à contenir ses sanglots. 


Je vous dis, q-que, qui-qui-conqu-e re-garde, une fem-me, p-pour la,con-con-...voi-t-er, a, déjà, commis un adu-ltère, avec, elle, dans son...c-c-coeur.


La convoiter ? Est-ce que le jeune nordique la convoiter réellement ? N’était-ce pas un jeu pour lui ? Un trophée ? Une manière pour lui de trouver un échappatoire à sa condition… Non, elle se refusait à voir Eldred de la sorte, il ne pouvait pas… Mais elle, elle le convoiter ?  Quel était ce sentiment qui lui faisait vriller ses entrailles à sa simple vue ? De l’amour… ce n’est pourtant pas ce qu’elle ressentait en la présence de son époux, jamais cela n’avait été le cas. Alors si elle devait aimer son mari, qu’était-ce dont ce qu’elle ressentait en la présence d’Eldred ?

Et cette lettre… était-ce une ironie du sort ? Un moyen de lui rappeler que son destin était tout tracé, morne, ennuyeux,... à mourir.


M-mais, il faut, il faut divorcer


C’était impossible car cela voudrait dire que le Seigneur s’était trompé sur son union. Son père n’accepterait jamais, elle serait répudiée de son mari, de sa famille. Que ferait-elle ? 


Lavinia s’enfonçait dans une longue agonie aussi rapidement que la tempête faisait rage.
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Message par Invité Ven 11 Déc - 12:18

Voilà qui était fâcheux... Autant elle senti "utile" d'avoir dit, ce qu'elle avait, autant maintenant elle se sentait mal. Qu'est-ce qu'elle avait dit de travers, pour que la jeune femme ce mettent à pleurer ?

Qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire maintenant ? Quand elle pleurait, après que Lucius l'ait bien battu, Gerda venait quelques instants plus tard, pour soigner ses bleus, parfois ses plaies, et puis... Elle la serrait dans ses bras. Alors, elle fit de même, la Géante rousse se rapprocha, et l’entoura de ses bras, en lui faisant un bisou sur la joue - Ce que sa mère adoptive, faisait avec elle - et n'ayant que cela en tête, pour la réconforter, pendant qu'elle la serrait contre elle :

- Heureux, les... Pauvres, en esprit, car le royaume du ciel est à eux. Heureux, les... Les tristes, car, ils seront... Consolés ! Heureux les... Les... Gentils, car, ils hériteront... La terre. Heureux, ceux... Qui ont faim, soif, de justice, car... Car, ils auront plus faim. Heureux les... Les.. Euh... - Il y avait "dieu" dans le mot, et "misère" -



Elle sourit en se rappelant, de comment Luc, lui avait expliquer "Miséricordieux" : C'est quand quelqu'un est dans le trou de la misère, et que Dieu, envoi quelqu'un lui tendre une corde, pour le sortir de son trou, de sa misère - encore faut-il, cette personne, veuille saisir la corde... - Elle reprit donc :

- Les Misé-ri-cor-dieux, car... Car ils auront, mi-misé-ricorde. Heureux, ceux, qui ont le cœur pur, car... Ils verront, Dieu - Son visage s'illumina, à cette dernière phrase - Heureux, ceux... Qui, donne, la paix, car ils seront, appelés, fils de Dieu.

Pour cette dernière, elle se rappelait avoir dit "Et moi alors ? Je suis une fille, pas un garçon ?!" Matt avait eût un peu plus de difficulté, mais elle a finit par comprendre, que cela englobait, hommes et femmes. Elle reprit de nouveau :

- Heureux, ceux... à qui, on fait du mal, parce qu'ils font... Parce qu'il font, ce qui est juste, car... Le royaume du ciel, est à eux. - En revanche, la suite lui fit verser une larme, pensant à sa propre situation - Heureux, serez-vous... Q-quand, quand... On, t'insultera, qu'on... Qu'on te fera du mal, qu'on mentira, sur toi, à cause de moi - Oups... Trop dans la récitation machinal - Enfin, de Jésus ! De Jésus - Elle essuie son visage - Vous serez dans la joie, dans... La joie, parce que, votre récompense, sera grande, dans le ciel ; Parce que, c'est comme ça, qu'on a traité, les prophètes, qui été avant vous.

Et elle s'arrête - Soit Matthieu 5 v3 à 12 par moment, avec ses propres mots - certes, on ne mentait pas sur elle, à cause de sa foi, à cause de Jésus, mais... Elle n'avait jamais tuer personne, jamais manger personne, et... Elle n'était pas si méchante que ça. Elle n'était pas une sorcière, ni un monstre, ni un démon, ni autres choses d'autres... Est-ce que ça avait quelques choses à voir, avec la situation de la jeune femme ? Aucune idée, mais quand elle était triste, ces paroles lui faisait du bien.

Puis - comme d'habitude - tous les loups son rentrés de nouveau, et se son coucher tout autour d'elles, tout contre elles. Lydie dans le dos de Sylvia, Job mis sa grosse tête sur les genoux de la jeune, Ruth sur Sylvia, le reste se rangea, et se blottit tout contre les deux jeunes femmes. Il n'y a que David, qui resta à l'entrée tel veillant, scrutant, ce qui se passer dehors, dans cette tempête.

Les arbres "bougeaient", le vent "hurlait", les "petites choses blanche et glacer" - la neige - se faisaient de plus en plus folles et nombreuses, et toutes silhouette, tout mouvements, devenait suspect.

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Message par Lavinia de Kergemont Sam 12 Déc - 10:51

Le Royaume du Ciel est à eux… La mort était-elle le seul échappatoire à son mal être ? Elle n’aurait plus à se soucier d’un rétablissement ou non de son époux. Plus à se soucier d’entacher la réputation de sa famille, de son père, surtout si on pensait à un accident dû à la tempête. Et… Elle ne dérangerait plus ce pauvre Eldred avec ses sentiments mal placés, elle ne lui ferait pas porter un fardeau de plus. 


Les bras de cet inconnu et ses paroles justes remirent d’aplomb la jeune noble. Sa décision était prise. Il était tant pour elle de ne plus être un fardeau pour qui que ce soit, même cette pauvre femme qui ellle ne savait pas pourquoi perdait son temps à consoler une inconnue alors qu’elle ne la connaissait ni d’Adam ni d’Eve.


Je vous remercie pour votre aide...Euh.. Madame. Je me rends compte que je ne vous ai même pas donné mon nom… Je suis Lavinia de Kergemont. Et vous suis reconnaissante pour ce que vous avez fait.


Lavinia se détacha de l’étreinte de son hôte et commença à se délester de ses bijoux, collier, bracelets, boucles d’oreilles, tout y passer. Quand sa tâche fut finie, elle prit les mains de sa compagne et les lui offrit de bonne grâce. 


Prenez ceci pour votre peine. Je vous conseille d’aller les échanger contre des pièces un peu plus loin dans l’arrière pays. Puisse ces présents vous montrer toute ma gratitude.


La jeune femme repositionna ses jupons et se leva d’un bond, déterminée.


Si jamais on vous pose des questions, vous ne m’avez jamais rencontré, après tout la tempête va effacer mes traces, vous ne serez pas inquiété par mes gens.

Oui sa décision était prise, elle allait continuer à s’enfoncer dans ses bois jusqu’à ce que ses jambes ne puissent plus la supporter. Elle devait mettre le plus de distance possible entre elle et ses potentiels sauveteurs. Elle marcherait jusqu’à ce qu’elle ne sente plus ses mains, jusqu’à ce que la neige l’emporte. Le Royaume des Cieux… Là haut, elle retrouverait sa mère, son cœur s'apaiserait. Ce n’était pas un suicide, non, elle allait juste au devant de sa destiné, c’est le Seigneur qui décidera à quel instant son corps s’éffondrera dans la poudreuse, à quel moment sa respiration sifflera… à quel moment elle serait libre. 
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Message par Invité Sam 12 Déc - 14:34

Lavinia De KERGEMONT... Connaît pas - En même temps, elle connaît pas grand monde de la haute... -

- C'est jolie, moi c'est Sylvia Nevenia De la FORGE - Dit-elle en souriant -

En plus, c'était la première fois qu'on l'appelait "Madame", ça faisait bizarre. Mais... Qu'était-elle en train de faire ? Parce qu'à peine sorti de son étreinte, celle-ci, lui donna tous ses bijoux ! Elle, jamais elle ne donnerai son collier, elle tient trop ! Il fallait vraiment que cette Lavinia, soit encore très triste, ou désespéré, pour lui donner des choses, que... Peut-être sa mère, ou son père lui avait donner ! - Non, Sylvia, tous le monde, n'a pas des bijoux qui viennent, de ses parents -

- M-mais... Mais, qu'est-ce que tu fais ? - Les mains pleines, la regardant se lever -

Elle, elle lui avait demander quoi ? "Si jamais on vous pose des questions, vous ne m’avez jamais rencontré" mais c'était faux, elle l'avait bien rencontré, ce qui revenait à mentir ! Alors entre le fait qu'elle lui avait donner tous ses bijoux, et qu'elle demandait de mentir pour elle, au cas où, des gens la chercherai... Attendez un instant ? Elle serait pas un peu en fuite ? Elle aurait aider une criminelle ? Voir peut-être même une voleuse - Elle regarde les bijoux dans ses mains... - des bijoux, qu'elle aurait voler à son mari ! - Faut arrêter le soap opera hein... Bien que le terme lui-même existait pas à l'époque... - Non ! Qui était-elle pour la juger ? Non, même pas, mais elle semblait déterminer à sortir dehors ! DANS CETTE TEMPÊTE ! - Sylvia fit des yeux ronds ! - Non, une prisonnière, qui s'est échapper, en volant les bijoux, du mari... Bah non ça colle pas ! - On se réveil Sylvia ! - et observant de plus en plus la jeune femme, une larme perla sur sa joue, alors qu'elle blêmit soudainement, à ce qui lui vint brutalement en tête "Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant: J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. Matthieu 27 v3 à 5" Elle dit en la regardant, après un brusque frémissant :

- Tu va te tuer... - Lâchant les babioles, elle se leva en fronçant les sourcils - T-Tu, Tu crois que... Tu crois que Dieu, t'as amené ici... POUR TE TUE ENSUITE ?!

Oui. Oui, là, Sylvia, elle est pas très contente. En fait, la situation, ce qui se passait, là maintenant, la dépasser complètement ! Et ce qui la dépasse, ça l'agace. C'est comme la fumée, qui sort d'une bouilloire sous pression, même les animaux on sursauter, et se sont un peu éloigner quand elle a crier. Comment, quelqu'un, peut-il arriver au point, de vouloir s'ôter la vie lui-même ? Une telle souffrance... Elle n'arrivait juste pas à comprendre, et se l'imaginait, et pourtant elle avait souffert dans sa vie ! Mais jamais, elle n'avait penser à s'ôter la vie - Non, en fait c'est les autres plutôt, qui essai de lui ôter la vie... - Et cette souffrance, qu'elle ne comprenait pas, qui poussait quelqu'un à vouloir se tuer, se laisser mourir lui-même... Elle l'a faisait du coup souffrir, et lui serrait le cœur ! Comment ? Comment cela se pouvait-il ? n'y avait-il pas d'autres moyen ?  D'autres solutions à leur problème, que s'ôter la vie ? Et ses larmes se mirent à couler, encore plus... Que faire ? Que dire, dans un moment pareils, si même la parole de Dieu, ne l'avait pas réconforté, mais... Mais... Que faire ? Que dire ? Est-ce que c'était ça, qu'on ressentait en enfer... Est-ce que c'était ça le tourment ? Quel horreur... C'était horrible...

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Message par Lavinia de Kergemont Dim 13 Déc - 21:56

Lavinia fut surprise de la réaction de Sylvia. Elle s'était relevée de toute sa grandeur et la dominait de plusieurs centimètres.

Vous allez vous tuez…

Dis comme cela il y avait de quoi s'insurger. Mais ce n'est pas comme ça que la jeune femme voyait les choses.

Je ne dirais pas cela ainsi… je veux fuir le plus loin possible, m'éloigner de tous ces gens en ville. Si le seigneur veut m'emporter dans la tempête qu'il le fasse. Je suis sûre que cette tempête est un signe du destin, un test qu'il m'envoie.


Croyait-elle vraiment ce qu'elle disait ? Dans tous les cas, pendant que Sylvia réfléchissait à ses paroles, Lavinia commençait à s'éloigner dans la poudreuse. Dans son fort intérieur, elle souhaitait que le seigneur la rappelle à lui. Elle n'était pas de grande utilité dans ce monde et n'apporterait que malheur à Eldred. C'était mieux ainsi.
Du coin de l'œil, elle voyait son hôte se mettre en mouvement. Qu'allait-elle faire ? Elle devait absolument la convaincre de la laisser partir.

J'ai pourtant toujours fait ce qu'il fallait… de sacrifice en sacrifice. Et au moment où enfin quelque chose de bien m'arrive on me le refuse. Je ne serais jamais une épouse comblée, jamais je ne serai mère, jamais je ne pourrai me lover dans les bras d'un homme qui m'aime ! Alors je vous en prie laissez moi partir. Je m'en remets au seigneur, si il souhaite que je vive, que je me batte je le ferai, mais je dois être seule avec lui pour que ma destinée me soit révélée.

Et sans attendre de voir si sa tirade avait fait son effet, Lavinia s'élança dans le tourbillon de neige.








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Message par Invité Lun 14 Déc - 15:51

"Si le seigneur veut m'emporter dans la tempête qu'il le fasse. Je suis sûre que cette tempête est un signe du destin, un test qu'il m'envoie." Non mais, qu'est-ce qu'il fallait pas entendre... Si Dieu envoyait des épreuves, ce n'était certainement pas des choses aussi folle - "Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter" 1 Corinthiens 10 v13 - Il n'a jamais envoyer personne à la mort, ou en d'autres termes, on appelait cela "tenter Dieu".

Et Sylvia la voyait s'éloigner d'elle, de Siloë. De Siloë. "l'envoyé", fallait-il être à ce point bête, à chercher à signe ! Se perdre dans la forêt, en proie au désarrois, et se faire recueillir et héberger par une parfaite inconnue, à la réputation plus que douteuse, dans un endroit remplit de loups - enfin, de chien-loups - endroit qui se nomme Siloé, et ou l'on te donne les paroles de Jésus ! - Et non... ça cherche un signe ! - les dernière paroles de Lavinia, lui firent penser à Élie...
"1 Rois 19 v9 à : Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots: Que fais-tu ici, Elie ? Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie.

L’Éternel dit: Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Éternel! Et voici, l’Éternel passa.
Et devant l’Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l’Éternel n'était pas dans le vent.
Et après le vent, ce fut un tremblement de terre: l’Éternel n'était pas dans le tremblement de terre.


Et après le tremblement de terre, un feu: l’Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.
Quand Elie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles: Que fais-tu ici, Elie?
Il répondit: J'ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées; car les enfants d'Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l'épée tes prophètes; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie. [...]"

Par la suite Dieu solutionna la problématique d’Élie, celui-ci restant "acteur" de ce solutionement - On parle aussi d'homme, dont des corbeaux, des rapaces, lui ont amener de la viande... - alors que la silhouette fluette de Lavinia, s'estompait dans le blizzard, la géante rousse n'eût aucun mal à la rattraper, avec ses grandes jambes, et la saisi par le bras ! Retournant celle-ci d'un geste, en la regardant droit dans les yeux, elle dit textuellement :

- Q-que fais-tu ici, Lavinia ? - Malgré le froid glacial qui la "dévorait", Sylvia lui cita l'histoire qui lui été venu à l'esprit - T-t-tu veux, t-te battre - Le froid la gagne encore - B-bats-toi, p-p-pour t-t-ta v-v-vie - son souffle se fait cours -

Elle est grande, elle a très peu de masse graisseuse, elle est sorti sans se couvrir, dans l'immédiat... Les genoux de la géante, finissent par toucher terre, ou plutôt neige. Sa voix faiblit, les canidés l'entour, mais elle a trop froid pour bouger, pourtant elle continu :

- N-n-ne, f-f-fais, fais, p-p-pas... ç-ça, j-j-je je, je t-t-t-t-en, t-en, t-en s-s-su-sup-p-pli-i... D-D-Di-Dieu, v-v-veut, p-p-pas ça-a...

Et en même temps, elle se recroqueville lentement, de plus en plus, sur elle même. Le blizzard souffle sur sa peau nu, même la chaleur des canidés ne semble pas suffisante, alors que ses paupières s'appesantissent... Non, elle n'aime pas avoir froid, elle déteste ça. Pour cause... On ne connaît pas cela à cette époque : C'est une mutation génétique rarissime, qui lui donne son aspect très charpenté, cependant, cela induit aussi un métabolisme très, très rapide, qui fait qu'elle n'a quasiment pas de graisse - Qui aide quand même un peu, à survivre au froid - d'où le fait, qu'elle mange, presqu'autant que ces compagnons à quatre pattes.

Maintenant, cette jeune femme avait le choix : Que ferait-il, ici ?

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Message par Lavinia de Kergemont Mer 16 Déc - 21:15

Lavinia fit demi-tour en remarquant que Sylvia s’était écroulé dans la neige. Pourquoi mettait-on autant d’énergie à contredire toutes ses décisions depuis sa naissance ? Elle n’avait pas choisi d’aller au couvent, pas choisi son mari, pas choisi de vivre seule et isolée, et même maintenant on ne la laissait pas en paix pour mettre fin à ses jours. Pour une fois de toute son existence, le seigneur pourrait être compatissant et lui accorder son souhait !


Elle s’approcha de Sylvie à présent entourée de sa famille de loup.


Je vous en prie, ne vous mettez pas dans un état pareil pour moi. Pour une fois de ma vie, j’agis comme je le pense vraiment et sans contrainte, sans avis d’autrui. Ne vous sentez pas responsable et permettez moi de m’en aller.


Pourquoi cette femme qui dans son discour souffrait de sa situation en marge de la société s’accrochait à son exstance ainsi, en mettant sa propre vie en danger ? Il n’y avait aucune logique à tout cela. L’esprit de Lavinia souffrait et elle mettait peut être des oeillères, mais elle voulait simplement ne plus existait et restait hermétique aux mains tendues. Pour une fois de sa vie, Lavinia voulait se montrer égoïste et ne pensait qu’à elle. 


  Rentrez chez vous je vous en prie, ma décision est prise. Vous ne ferez que mettre votre vie en danger pour un résultat qui sera tôt ou tard le même.


Lavinia allait de nouveau argumenter pour faire comprendre que son choix était ferme et définitif lorsqu’un bruit sur son côté la fit sursauter. A travers la tempête, à travers les arbres et l’obscurité naissante, des voix leur parvenaient.


Il m’ont retrouvé, paniqua Lavinia. Je… que… Il ne faut pas qu’il me reprenne, je ne veux pas y retourner. Non...non..


Tel un lion en cage la jeune femme tournait en rond ne sachant plus quoi faire. Paniquée, affolée, elle souhaitait encore plus disparaître. Alors elle se laissa tomber dans la neige et les larmes ruisselant sur son visage, se saisit des mains de Sylvie.

—  Vous comprenez ? Il ne faut pas qu’ils me retrouvent… Pouvez-vous m’aider une dernière fois ?
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Message par Invité Jeu 17 Déc - 14:00

Il y a des personnes, bien intentionné, qui croit faire la volonté de Dieu, chaque fois qu'on leur demande de l'aide. Il faut cependant y regarder à deux fois, il discerner la la volonté de Dieu - Romain 12 v2 "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." - la meilleur chose qu'aurait pu faire Sylvia, c'était de prendre Lavinia - sur son épaule, contre son gré s'il le fallait - et de la ramenez chez elle, afin de tenter de lui faire entendre raison. Qu'elle veuille fuir, cela s'entendait... Mais pas dans ces conditions, qu'aurait-elle pu répondre devant Dieu, par la suite : "Pourquoi l'as-tu laisser partir, dans ce temps, sachant pourrait en mourir ? Ce n'était pas mon plan pour elle, ce n'est mon plan pour aucun d'entre vous" - Jérémie 29 v11 : Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. - encore fallait-il y entrée, accepter d'y entrée, y croire vraiment... Qu'aurait-elle répondu ? Parce que Lavinia le voulait ? - Deutéronome 30 v19 : "J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité" - Qu'en savait-elle, qu'elle ne serait jamais une épouse comblée, ou mère féconde, comme les vignes - Psaumes 128 v3 : "Ta femme est comme une vigne féconde Dans l'intérieur de ta maison; Tes fils sont comme des plants d'olivier, Autour de ta table." -

Pourtant, malgré tous cela, il manqua une chose à Sylvia... La maturité. Au delà de la simple maturité de l'âge, la maturité "spirituelle". Comment ne pas aider quelqu'un, qui semblait dans une telle détresse... Pauvre Sylvia, trop compatissante et généreuse. Non, pas trop, parce qu'on ne l'était jamais trop, mais mal diriger, mal canaliser. Car la voilà qui se lève malgré le froid mordant, prenant Lavinia sur son dos, elle s'élance à travers les bois...

Sans une parole, sans un mot, elle court. Elle court, contre le vent qui fouette ses bras, et son visage nu. Plus elle avance, plus elle se réchauffe, et ses narines et sa gorge s'embrase, elle cour, et cour encore accompagné de ses fidèles soutient, leurs pas s'enfonçant, dans les siens. Ses jambes faiblissent, le froid se fait de nouveau insidieusement sentir, ses jambes faiblissent, mais elle s'arrête : elle aura de nouveau, encore plus froid. Plus elle chauffe, plus elle a froid, le trajet se fait pesant, et ses foulés ralentissent... Respirer, devient insupportable, et Lavinia pèse de plus en plus lourd, ses bras autrefois puissant faiblissent, tout comme ses jambes, mais... Elle n'est pas sorti de la forêt, pas encore... Elle n'y arrivera jamais.

"J'ai fais... Ce que j'ai pu. Je suis, désolé" aurait-elle dit, si elle avait pu parler. Après avoir trébucher, épuisé, l'air est irrespirable, il est trop froid, ou trop brûlant ? Quelqu'un la brûle de l’intérieur ! Sa poitrine, sa gorge, son nez, sa tête... Les coups de langues des canidés et leur respirations chaudes, sont des réconforts cruellement éphémère...

Ses paupières s'appesantissent, ce n'est plus qu'un tas de chair glacé dans la neige. Devant ses yeux, défile un voile blanc. Bientôt, il n'y a plus rien, juste cette voix lointaine "Tous va bien mon cœur. Tout va bien aller, je t'aime."

- M-ma-man...

Succéda une triste - voir inquiétante, pour certains - symphonie, orchestré par la meutes. Observant l'état du membre bipède de leur famille : David se mit alors à "chouler" - Souvenez-vous, ce sont des chien-loups, ça n'hurlent pas, ça choule - les autres suivant à leur tour.

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Message par Eldred Kjaersen Ven 18 Déc - 11:40

L’on avait appris la disparition de Lavinia dans le bois d’Aprendo un peu plus tôt dans la fin d’après-midi. Le cœur d’Eldred s’était suspendu dans le vide. Il faisait froid et le rapide coup d’œil qu’il avait adressé au travers de la fenêtre lui avait montré un ciel menaçant. Comment avait-elle pu se perdre ? Il en voulut instantanément à ses gens, censés veiller sur elle. Le baron avait ordonné qu’on la retrouve et il était de l’expédition. De toute façon, avec ou sans son accord, il serait parti à sa recherche tout de même. Simplement, les conséquences auraient été différentes pour lui puisqu’il aurait dû s’attendre à son retard à une sanction pour désobéissance. Qu’importe, ce n’était pas cela qui l’aurait arrêté. Toujours était-il que Dyonis avait eu la sagesse dans l’envoyer d’une part, car il avait confiance  en lui et d’autre part pour son habitude des climats rudes. C’est accompagné d’une poignée de gardes qu’ils quittèrent le château de Frenn.

Il n’était pas parti les mains vides. Avant son départ, il avait pris une couverture en laine épaisse puis s’était dirigé vers les cuisines où il avait rempli un petit sac de vivres : pain, brioche, viande séchée et même fromage. Il ne prévoyait pas de rentrer avant la réussite de sa mission ce qui nécessitait quelques préparatifs de l’ordre de la prévoyance élémentaire. Sur l’âtre de la cuisine, il avait emporté l’une des petites boites contenant l’allume-feu. À l’intérieur, un tissu chargé de suie faisant office d’amadou, un grattoir et une baguette de silex. Cette simple boite était son trésor le plus précieux lorsqu’il se retrouvait à devoir affronter des conditions plus clémentes. Il s’était également drapé les épaules d’une pelisse de mouton, chose qu’il faisait bien rarement depuis son arrivée à Monbrina.

Dans les écuries, il avait jeté son dévolu sur le palefroi noir, une bête de guerre robuste qui affronterait la neige sans s’épuiser. Toute la petite troupe quitta les grilles du château dans un trot cadencé en direction du Nord. Mais Eldred tenait à ce qu’Alduis les rejoigne. Il était son ami, il lui faisait confiance et surtout il ne pâlirait pas à la vue de la première difficulté. L’avantage de cette confiance qui s’était installée entre le baron et lui-même c’était incontestablement cette liberté dont il jouissait. Même les gardes ne firent pas tant d’états lorsqu’il annonça faire un détour par Fromart afin d’aller chercher des renforts. On s’était contenté d’opiner de la tête et de partir au petit trop quand lui avait lancé sa monture au galop à une bifurcation à gauche. Sentir l’air frais lui fouetter le visage était d’autant plus agréable que ces nerfs étaient déjà mis à rude épreuve. Feindre un intérêt détaché et dévoué lorsqu’on était rongé par l’inquiétude était plus que compliqué. Pourtant s’il l’on s’apercevait de son attachement pour la fille du maitre, il signerait son arrêt de mort.

Partout où il regardait, la neige avait étendu son manteau blanc et l’imaginait déjà allongé ou recroquevillé dans la neige au milieu des arbres qui paraissaient tous identiques pour qui n’avait pas l’habitude de ces espaces. Il éperonna l’étalon qui accéléra la cadence afin de perdre le moins de temps possible sur son détour.

Lorsqu’il se présenta au domaine de Fromart, on fit chercher Alduis qui se présenta… En chemise. Le zakrotien se passa une main sur le visage dépité.

– Fais seller ta jument et va t’habiller! On sort, je t’expliquerai en chemin. Par habillé j’entends un manteau chaud en laine ou en fourrure. se sentit-il obligé de préciser Et bouge ton cul de petit lapin ! On est pressé !

Une fois Alduis en selle, ils repartirent au petit galop en direction du groupe principal. La météo se dégradait rapidement. Le ciel s’assombrissait et le vent se levait par bourrasque fouettant leurs visages de mille aiguilles glacées. Eldred connaissait bien ces vents tournoyants et cette atmosphère caractéristique qui annonçait une tempête de neige. Bientôt, ce ne serait pas quelques flocons épars qui tomberaient, mais de gros amas cotonneux qui s’amoncèleraient sur le sol jusqu’à former d’énormes congères impraticables. Ils avaient peu de temps devant eux.

– Lavinia s’est perdue en forêt pendant une chasse à Aprendo annonça-t-il Dyonis m’a envoyé la chercher. Enfin moi et quelques gardes que l’on doit retrouver.

Si elle était toujours dehors lorsque la tempête ferait rage, il doutait qu’elle puisse survivre à la nuit dont les températures allaient chuter dramatiquement. Ses entrailles se serraient à l’idée d’arriver trop tard.
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Message par Alduis de Fromart Sam 19 Déc - 9:20

Dehors le temps était mauvais et continuait de se dégrader. Il s'agissait de l'une de ces rares journées où Alduis ne se plaignait certes pas d'avoir une particule à son nom, quand il voyait les bourrasques qui se levaient et qui bientôt souffleraient à faire s'envoler les perruques de ces petits richauds.

Alduis se trouvait là, en attendant, dans le petit salon du bureau de son père. Le lieu lui semblait toujours si impressionnant, bien que démystifié. Même si une part de lui restait intimidé et que les souvenirs liés à cet endroit seraient toujours intacts, Alduis se sentait plus à l'aise. Ce qui s'était passé, ce soir-là sur le rebord de la fenêtre, y était-il pour quelque chose ? Sûrement. Aurait-on cru que la Mort pouvait rapprocher des âmes totalement étrangères depuis tant d'années...

Ainsi, une fois n'était pas coutume, l'ambiance n'était pas à couteaux tirés. Alduis était assis à califourchon sur une chaise, les bras croisés sur le dossier et menton posé sur ses poignets, il lisait une pièce de théâtre. Et pas n'importe laquelle. L'une des quatre que son père avait rédigées.

Dans le domaine de la littérature, Alduis n'était pas une référence. Il appréciait de lire de temps à autre mais cela ne lui changeait jamais les idées suffisamment. En commençant cette pièce de théâtre, raturée à de multiples reprises, il ne s'était pas attendu à cela.

Son père avait un talent certain. Il le pensait sérieusement et tout à fait sincèrement. À vrai dire, il était persuadé que peu de gens avaient eu accès à cette face cachée du Ministre. Mais lui, si. Alduis avait toujours du mal à le réaliser. Il ne savait comment décrire ce qu'il se passait au fond de lui.

Il en était donc à lire le début de cette pièce — une histoire politique à Florence — quand on vint le chercher. Pour lui annoncer qu'Eldred attendait dehors et voulait lui parler. Et le Zakrotien était certainement l'une des seules personnes qu'Alduis n'aurait jamais fait attendre. Il arrêta sa lecture en plein milieu de la page et se leva.

À l'entrée, c'était effectivement son ami qui l'attendait. Avec un air plus marqué que d'habitude qui le fit hésiter une seconde. Une certaine nervosité se dégageait de lui qu'Alduis ne lui avait encore jamais vue, mais qu'il sentait tout à fait. Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander ce qui n'allait pas — car quelque chose n'allait pas, c'était évident — Eldred s'exclamait déjà :

— Fais seller ta jument et va t'habiller ! On sort, je t'expliquerai en chemin.

En tant normal, Alduis lui aurait retourné quelque plaisanterie, mais pas cette fois. Il sentait que ce n'était pas le moment. Il y avait une certaine urgence dans la manière dont il ajouta aussitôt après ce qu'il entendait précisément par « habillé ». Après tout, Alduis l'était déjà ! Il leva les mains avec un air — faussement — innocent, comme pour temporiser :

— D'accord, d'accord, ça va, j'ai compris. Je prends un manteau, c'est bon !

Cela ne lui disait pas ce qu'ils allaient faire par un temps pareil mais il ne se fit pas prier deux fois. Une poignée de minutes plus tard, le temps d'enfiler un manteau — invariablement blanc — et de préparer sa jument, il était en selle aux côtés de son ami.

Et Alduis ne pouvait faire taire ce petit poids qui était venu se glisser au creux de son ventre, comme s'il absorbait sans le vouloir toute la nervosité qui émanait d'Eldred. Que s'était-il passé ? Pourquoi sortaient-ils alors qu'une tempête se préparait ?

— Lavinia s'est perdue en forêt pendant une chasse à Aprendo.

La lumière se fit tout de suite dans l'esprit d'Alduis.

— Ah, c'est pour ça, ne put-il s'empêcher de dire.

Pour ça qu'il sentait toute cette tension contrôlée tant bien que mal en lui.

Alduis savait parfaitement ce que cela faisait. C'était exactement ce même pincement d'angoisse qu'il avait ressenti quand on était venu lui dire qu'Alexandre avait été arrêté.

La tempête se rapprochait de seconde en seconde. L'air s'électrisait d'une étrange manière. Il n'y avait pas de temps à perdre, Alduis le savait, mais il prit malgré tout le temps de poser sa main — droite pour une fois ! — sur son épaule, de cet air qui disait : on va faire ce qu'on peut pour la retrouver.

Et puis pour lui changer les idées, même s'il savait que cela ne servirait à rien, il lui désigna sa main et déclara :

— Tu as vu ma main ! Elle est presque guérie !

Et presque plus douloureuse non plus d'ailleurs ! Il pouvait à nouveau plier les doigts sans grimacer.
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Message par Eldred Kjaersen Lun 21 Déc - 10:17

Lancer pour déterminer l'attitude des gardes lors des recherches, sur un dé100:

1-15-Ils rebroussent chemin affolés par la tempête
16-30-Ils restent au chaud dans la chapelle préférant attendre la fin de la tempête pour reprendre les recherches
31-50-Ils poursuivent les recherches mais se ravisent en chemin
51-70-Quelques gardes décident de braver les conditions météorologiques.
71-85- Ils viennent tous mais certains se perdent dans la tempête
86-100-Ils viennent tous, poussés par leur loyauté.
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